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Part II
COUNTRY BRIEFS

ANGOLA

L'Angola s'étend sur 1 246 700 km2 entre les parallèles 4°22' et 18°02'S et les longitudes 11°41' et 24°05'E. Le pays (mis à part le Cabinda) a la formed'une carré de 1 250 km environ de côté s'appuyant sur l'Océan Atlantique (la longueur totale des côtes est de l'ordre de 1 600 km et bordé au nord et au nord-est par le Zaïre, à l'est par la Zambie et au sud par la Namibie. L'enclave du Cabinda occupe 7 200 km2 au nord de l'embouchure du Congo.

On peut distingueur quatre grandes régions géographiques (15):

Dans l'ensemble le climat est tropical et tempéré par la mer et l'altitude, mais il existe de nombreuses variantes dues au gradient de latitude et au courant froid de Benghela le long de la côte (15). La pluviométrie, qui atteint 1 800 mm et plus dans la partie intérieure du Cabinda, décroît rapidement le long de la côte pour être inférieure à 100 mm au sud (district de Moçamedes). La pluviométrie dépasse 1 500 mm dans les zones les plus élevées des hauts plateaux, notamment dans les districts de Huambo, Lunda et Uige (15).

La population totale est de l'ordre de 7,2 millions d'habitants en 1980, ce qui correspond à une densité de 5,8 habitants au km2, faible même par rapport aux autres pays africains (statistiques des Nations-Unies). Le taux d'accroissement actuel est d'environ 2,50%. La population agricole est de l'ordre de 4,2 millions d'habitants (annuaire FAO de la production), croissant au rythme annuel de 1,50%. Le nombre total d'exploitations agricoles de type traditionnel était de 1 067 000 d'après le recensement agricole de 1969/70 (13), chaque exploitation occupant une surface de 3,92 hectares, soit une superficie agricole totale de 4 180 000 hectares environ. Même en tenant compte de la surface totale occupée par les zones impropres à l'agriculture, la pression humaine reste très faible, comparable à celle de la Zambie, laquelle présente d'autres similitudes avec le plateau central de l'Angola au plan des formations végétales.

1. Situation actuelle

1.1 Végétation ligneuse naturelle

1.1.1 Description des types de végétation

La description suivante est empruntée pour l'essentiel à Romero Monteiro (1) (12) et à la notice de la “Carta Fitogeográfica de Angola” de Grandvaux Barbosa (11).

Formations forestières feuillues denses (NHC)

Les forêts denses angolaises sont concentrées en deux taches importantes, dans la région des Dembos - entre les latitudes 6°30' et 9°30'S et les longitudes 14° et 15°30'E, dans les districts de Uige et Cuanza Norte surtout - et dans la moitié nord de l'enclave du Cabinda - ou Mayombe angolais -, ainsi que sous la forme de nombreuses galeries dispersées principalement dans la moitié nord du pays.

Ces peuplements sont en général du type forêt dense humide semi-décidue de basse et moyenne altitude, à plusieurs strates, et pouvant atteindre jusqu'à 60 mètres de haut. La forêt des Dembos qui s'étage entre 400 et 700 mètres d'altitude a été sérieusement dégradée par la culture du café qui y maintient une certaine couverture forestière “constituée d'essences peu nombreuses choisies pour leur qualité d'arbres d'ombrage” (“floresta cafeeira, secundarizada” à Celtis, Albizia, Morus, Ficus etc..., selon Grandvaux Barbosa). L'exploitation forestière y a extrait quelques espèces produisant des bois appréciés comme Chlorophora excelsa (iroko du commerce), Pteleopsis diptera, Khaya anthotheca (acajou du commerce), Pterocarpus tinctorius (padouk du commerce), les Entandrophragma, Diospyros mespiliformis et Albizia spp.

La forêt dense semi-décidue du Mayombe est assez semblable à celle des pays voisins, Congo et Zaïre. Les essences de bois d'oeuvre les plus exploitées ont été Gossweilerodendron balsamiferum (tola du commerce), Terminalia superba (limba du commerce), Oxystigma oxyphyllum (tchitola du commerce), les Entandrophragma et Chlorophora excelsa (iroko du commerce).

Dans les parties les plus élevées du Mayombe, au-dessus de 350 mètres d'altitude, Grandvaux Barbosa distingue un noyau peu étendu de forêt sempervirente floristiquement plus riche, où prédominent les Caesalpiniées (Julbernadia, Gilbertiodendron, Tetraberlinia, Librevillea etc.…)

Des reliques de forêt de montagne situées dans les ravins et les dépressions en bordure des cours d'eau occupent des surfaces très faibles sur les plateaux des districts de Benguela et Huila (“floresta seca de resinosas, montana”). Podocarpus milanjianus (“pinho de muxito”), seule espèce angolaise de conifère, y domine, accompagnée d'essences feuillues comme Parinari sp., Faurea saligna, Chrysophyllum sp., Syzygium huillense etc…1

Les forêts galeries ou ripicoles occupent au total une surface relativement importante, supérieure à celle des massifs de forêt dense si l'on en juge par l'interprétation des images satellite. Au nord du bassin du Cuansa (nord du parallèle 9°S) ainsi que dans la partie continentale elles se caractérisent par Ceiba pentandra (fromager du commerce) et Lonchocarpus erinaceus, associées à des espèces anthropophytes comme Mangifera indica (manguier), Elacis guineensis, Spondias mombin, etc.... Des espèces de forêt semi-décidue et même sempervirente s'y maintiennent grâce aux conditions édaphiques, comme Pyonanthus angolensis (ilomba du commerce), Nauclea diderrichii (bilinga du commerce) l'iroko, l'acajou etc.... A mesure que l'on descend vers le sud leur importance diminue progressivement et elles s'appauvrissent en espèces jusqu'à ne plus former que des lignes de petits arbres ou d'arbustes, notamment de Syzygium. Au sud du parallèle 15°S elles ne sont plus repérables, si toutefois il en existe encore, par l'observation des images satellite.

Grandvaux Barbosa distingue des forêts denses sèches sempervirentes dans la région du haut Zambèze (est du district de Moxico) correspondant à une pluviométrie de 1 100 – 1 200 mm, et dominées par Cryptosepalum exfoliatum, couvrant plus de 150 000 ha aux environs de Macondo. Malgré la densité parfois faible de l'étage dominant, due à l'action des faux répétés on a classé ces forêts dans les formations forestières feuillues fermées, comme dans le cas de la Zambie, du fait de l'absence presque totale de strate herbacée.

Les mangroves forment des peuplements à l'embouchure de tous les grands fleuves, qui deviennent plus arbustifs au fur et à mesure que l'on descend vers le sud et disparaissent au sud de Benguela. Le Rhizophora mangle est l'espèce la plus importante; viennent ensuite R. racemosa, Avicennia nitida, Chrysobalanus ellipticus, Annona palustris, Pandanus spp., Erythroxylon emarginatum, Conocarpus erectus. Leur surface totale est estimée à 125 000 ha environ d'après (16) citant le document “Breves Consideraçoes sobre o Momento Florestal” (1968). Ce chiffre parait faible compte-tenu de la longueur de la façade maritime du pays mais a été conservé en l'absence d'information meilleure.

Les forêts marécageuses ou périodiquement inondées occupent des surfaces non négligeables, par exemple entre les marais et la savane à proximité du Zaïre, ou à la périphérie de la mangrove du Zaïre, ou encore sous la forme de petits massifs dans les marécages et en bordure des lacs situés au niveau de la mer. Mitragyna stipulosa, Homalium stipulaceum, Anthothesma aubryanum, Xylopia spp., Alstonia gilletii, Nauclea diderrichii, Symphonia globulifera, Uapaca guineensis, Raphia spp. etc..., sont les espèces les plus courantes. La majorité de ces forêts se retrouve dans les districts du Cabinda et du Zaïre, à l'extrême nord de la zone littorale.

1 Du fait de leur superficie extrêmement limitée, elles n'ont pas été individualisées comme forêts résineuses (NS) dans les tableaux de résultats.

Formations forestières feuillues ouvertes (NHc/NHO)

Les formations littorales s'étendent du Cabinda jusqu'au parallèle 13°S environ dans la région côtière. Adansonia digitata (baobab) est associé à Colophospermum mopane, Spirostachys africana, diverses Légumineuses (Acacia spp., Burkea, Faidherbia albida), Combretacées (Terminalia, Combretum), Rubiacées (Adina), entre les altitudes de 500 à 1 400 mètres. Colophospermum mopane tend à dominer dans les terrains mal drainés formant des peuplements presque purs. A partir de 1 400 mètres et jusque vers 2 000 mètres diverses espèces de Brachystegia dominent, les essences décidues précédentes ayant disparu.

Les palmiers (Hyphaene spp.) sont très fréquents aux abords de la côte, constituant parfois des peuplements presque purs, et l'on doit noter également la propagation naturelle de l'Anacardium occidentale, essence introduite. Les formations littorales sont très dégradées du fait des coupes abusives de bois de feu qui y sont pratiquées pour fournir en bois de feu et charbon de bois les populations locales.

Les forêts claires - essentiellement du type “miombo” - s'étendent sur presque tous les plateaux de l'intérieur de Malanje, Benguela et Huila. Elles sont caractérisées par la dominance des espèces des genres Brachystegia, Isoberlinia et Julbernardia, notamment B. spiciformis et J. paniculata. Baikiea plurijuga et Ricinodendron rautanenii (7) forment des peuplements plus ou moins denses et homogènes d'intérêt économique certain, respectivement pour le bois d'oeuvre et d'industrie et pour la production de produits oléagineux. D'autres genres arborescents bien représentés sont Berlinia, Daniellia, Erythrophleum, Marquesia, Parinari, Pterocarpus, Uapaca.

Les savanes arborées représentent souvent un faciès de dégradation par l'homme des forêts denses ou claires, les arbres de grande taille étant ceux laissés par l'agriculteur lors du défrichement. Les espèces arborées dominantes ont été mentionnées dans les paragraphes antérieurs. On peut ranger dans cette catégorie les rôneraies (Borassus aethiopium) signalées notamment dans le nord des districts de Uige, Malanje et Lunda.

Formations (essentiellement) arbustives (nH)

Des types divers de fourrés (“balcedos”) se retrouvent dans différentes régions de l'Angola. Les concentrations les plus importantes se retrouvent:

1.1.2 Situation actuelle de la végétation ligneuse

Surfaces actuelles

L'évaluation des surfaces couvertes par les différentes formations ligneuses du pays s'est avérée particulièrement difficile du fait de l'absence d'une cartographie récente de la végétation et d'un inventaire forestier national. Les estimations qui suivent ont été établies sur la base de deux analyses:

La prise en considération d'autres informations - comme cela est détaillé plus loin - et l'actualisation à l'année 1980 des données obtenues par l'interprétation des images satellite ont abouti aux estimations données dans le tableau suivant.

Surfaces estimées de végétation ligneuse naturelle à la fin de 1980
(en milliers d'ha)

NHCf1uvNHCf1ucNHCf1(u)NHCf2iNHCf2rNHCf2NHCfNHCa 
ε24502450450045029004850 
NHo/NHO1NHc/NHO2iNHc/NHO2rNHc/NHO2NHc/NHONHc/NHOanH
188003060013003190050700740016150

- On a supposé que pratiquement toutes les surfaces de forêt dense productive (NHCf1(u)), qu'elles soient sous forme de massifs ou de forêts galeries, ont été, à un moment ou à un autre, exploitées sélectivement et qu'il n'existait pratiquement plus de forêts denses vierges (NHCf1uv=ε). (8) signale qu'il restait, en 1965, 40 000 ha de forêts non exploitées au Cabimia, lesquels ont dû depuis faire l'objet d'une exploitation.

- Les forêts denses improductives pour raisons physiques (NHCf2i) sont constituées de 125 000 ha de mangroves, 55 000 ha de forêts de montagne ou en terrain très accidenté et environ 270 000 ha de forêts inexploitables parce que marécageuses ou inondées.

- Les jachères forestières (NHCa) sont constituées notamment des surfaces présentement ou anciennement cultivées pour le café (“floresta cafeeira” de Grandvaux Barbosa).

- La répartition des formations ouvertes (NHc/NHO) entre formations productives (NHc/NHO1) et improductives pour des raisons physiques (NHc/NHO2i) a été déterminée en partant des descriptions de la carte phytogéographique (densité/hauteur des peuplements). On a ainsi abouti à des proportions de 38% pour les premières et 62% pour les secondes.

- La surface des jachères de formations ouvertes (NHc/NHOa) a été évaluée sommairement à partir des statistiques de cultures agricoles et en comparant aux chiffres correspondants de Zambie.

- Celle des formations ouvertes interdites à l'exploitation du fait de leur statut de parc national ou de réserve naturelle intégrale (NHc/NHO2r) a été évaluée très approximativement à partir de la description de ces surfaces à statut particulier.

Propriété

A l'époque coloniale il existait trois types de propriété des terres, à savoir le système africain traditionnel (propriété communautaire avec droits d'usufruit pendant la durée de la culture), le dispositif utilisé dans les programmes de colonisation (avec droit de propriété lorsque les prêts d'installation étaient remboursés) et la propriété au sens plein du terme conférée à ceux qui avaient payé 20 fois le prix de location de la terre. L'ensemble des surfaces boisées s'apparente sans doute maintenant au premier type, les aspects forestiers étant de la responsabilité de la puissance publique.

Statut légal et aménagement

Les réserves forestières sont au nombre de 18 et couvrent une surface totale de 1 856 000 ha (16). Créées durant la période coloniale pour être conservées dans des buts de production ou de protection, il ne semble pas qu'elles aient jamais bénéficié d'attentions particulières au-delà de la simple délimitation (5) (16).

Il existe six parcs nationaux - Quisama (Luanda), da Cameia (Moxico), Cangandala (Malanje), Bicuari (Huila), Iona (Moçamedes), Mupa (Cunene) -, une réserve naturelle intégrale - Luando (Malanje) - et une “réserve partielle”, dite de Moçamedes, couvrant une surface totale d'environ 4 950 000 ha. On a estimé à 1.3 million d'ha la surface des savanes boisées et arborées incluse dans ces parcs et réserves (NHc/NHO2r=1 300), lesquels ne semble pas contenir de surface significative de forêt dense (NHCf2r=0).

Il n'existe pas actuellement de forêts intensivement aménagées au sens de cette étude (NHCf1m=NHc/NHO1m=0).

Exploitation forestière

Bois en grumes

L'exploitation forestière se fait sous le contrôle du service forestier suivant des concessions ou des permis. Un diamètre limite minimum est fixé dans toutes les forêts soumises à exploitation et certaines espèces même ne peuvent être utilisées (comme Guibourtia coleosperma et Baikiea plurijuga dans les années soixante (8)).

Actuellement le contrôle de l'exploitation forestière et sa taxation sont rendus difficiles sinon impossible par le manque de moyens du Département forestier. Par ailleurs l'exploitation et le transport nécessiteraient d'être modernisés et restructurés (16).

Les statistiques de production de bois d'oeuvre jusqu'en 1969 sont les suivantes ((8) et Annuaire FAO des produits forestiers):

Production de bois d'oeuvre de 1961 à 1969
(en milliers de m3)

Années1961–65
(moyenne)
1966196719681969
Production258295320560740

A partir de 1971, du fait des troubles ayant précédé l'Indépendance, le volume exploité s'est trouvé réduit significativement (15). Depuis quelques années il est limité en principe à 200 000 m3 pour éviter une aggravation de la déperdition de la ressource (16).

De 1961 à 1965 l'exploitation des forêts denses du Cabinda représentait environ 41% du volume total exploité (8). Les essences les plus exploitées y furent, entre 1950 et 1958, le tola (33%), le limba (35%), le tchitola (9%), les Entandrophragma (6,5%) et l'iroko (2%) (3).

Les essences les plus exploitées dans les autres régions, et notamment dans les forêts claires, étaient, en 1969, Guibourtia coleosperma, Marquesia macroura, Berlinia spp., Baikiea plurijuga et Brachystegia spiciformis. Une information intéressante est fournie dans “Forest Resources of Africa” par Persson qui mentionne qu'entre 1962 et 1971, c'est-à-dire sur une période de 10 ans, le bois d'oeuvre provenait pour 54,5% environ des forêts denses humides et pour le reste, soit 45,5%, des forêts claires et autres formations ouvertes.

L'exploitation est sélective, notamment en forêt dense où elle ne dépasse probablement pas 10 à 15 m3 à l'hectare. Pour les forêts ouvertes productives des volumes bruts de 4 à 6 m3 (essences commerciales) sont cités. On a pris un “volume effectivement commercialisé” (VAC) de 2 m3 par ha dans le tableau du paragraphe 1.1.3. La production de bois de pâte à partir des plantations était de 160 000 m3 en 1969 et devrait être actuellement du même ordre de grandeur.

Autres produits Forestiers

Des statistiques précises existent sur la production annuelle de bois de feu (1 134 000 m3) et de bois pour le charbon de bois (41 000 m3) dans les années 1961 à 1965 dans le document (8). Cependant il s'agit de quantités répertoriées qui n'englobent qu'une faible partie du bois à usage domestique. L'annuaire des produits forestiers de la FAO indique une production de 7,1 millions de m3 pour le bois de feu et de charbon et de 550 000 m3 environ de bois de service. Ces chiffres sont du même ordre de grandeur que ceux de la “Missão de Inquéritos Agricolas de Angola”, repris dans (5), qui les estimait au début des années soixante respectivement à 8 millions de m3 et 500 000 m3. Les chemins de fer angolais sont un gros consommateur de bois de feu. Un autre exemple de consommation non domestique de bois de feu est celui des industries du poisson sur la côte méridionale qui se trouve malheureusement en bordure de zones désertiques pratiquement dépourvues de ressources ligneuses (8).

L'annuaire statistique de 1972 (14) distingue une trentaine de genres d'arbres ou arbustes indigènes produisant fruits, feuilles, huiles, écorces, gommes, résines et fibres utilisés couramment et éventuellement exportés. On peut citer notamment les amandes oléagineuses de Ricinodendron rautanenii et, bien qu'elle ne soit pas extraite de plantes ligneuses, l'essence tirée de Vetiveria zizanioides, une graminée.

1.1.3 Situation actuelle des volumes sur pied

Il existe peu d'informations sur les volumes sur pied des différentes formations végétales de l'Angola. Pour les forêts denses du Cabinda on a utilisé les chiffres du Mayombe congolais et, pour les autres forêts denses, ceux de la Zambie, ce qui donne une moyenne ponderée de 110 m3 à l'ha comme volume fût brut sur pied au-dessus de 10 cm de diamètre (VOB). Pour les forêts denses improductives on a considéré un volume brut de 30 m3/ha pour les mangroves et de 80 m3/ha pour les forêts de montagne et les forêts inondées, soit une moyenne pondérée de 70 m3/ha environ.

Les formations ouvertes ont fait l'objet d'un inventaire de reconnaissance portant sur plus de 8,5 millions d'ha dans le district de Cuando-Cubango situé au sud-est du pays (9). Le volume brut trouvé des arbres de diamètre supérieur à 7,5 cm oscille, suivant les régions, entre 8 et 45 m3 par hectare. Le chiffre moyen de 30 m3/ha pour le volume brut (VOB) des formations arborées productives apparaît acceptable en l'absence d'indications plus précises.

L'inventaire réalisé sur 55 000 ha environ de miombo de la réserve forestière de Luena, dans le district de Moxico, donne un volume de 5,8 m3/ha pour les deux essences commerciales principales, à savoir Guibourtia coleosperma (2,5 m3/ha) et Marquesia macroura (3,3 m3/ha) (8). Compte-tenu des pertes à l'exploitation, et du fait que ces peuplements se trouvent en réserve forestière, on a préféré adopter le chiffre de 2 m3/ha comme volume (de bois d'oeuvre) actuellement commercialisé (VAC) pour les formations ouvertes productives (NHc/NHO1).

Volumes sur pied estimés à la fin de 1980
(totaux en millions de m3)

NHCf1uvNHCf1ucNHCf2(i)NHc/NHO1
VOBVACVOBVOBVOBVAC
m3/hatotalm3/hatotalm3/hatotalm3/hatotalm3/hatotalm3/hatotal
    110270703230564238

Il n'a pas été trouvé de chiffres sur l'accroissement des peuplements naturels. Les seules informations approchantes sont des données de possibilité annuelle déterminée en fonction d'un accroissement moyen sur le diamètre. En supposant un accroissement moyen sur le diamètre de 1 cm par an sur 80 ans pour 90 000 hectares de forêt au Cabinda, on est ainsi arrivé à une possibilité annuelle de 0,34 m3/ha pour les essences commercialisées. En réserve forestière de Luena on a abouti de même à une possibilité annuelle de 0,23 m3/ha, basée sur des révolutions de 173 ans (35 cm de diamètre) pour les peuplements clairs de Guibourtia coleosperma et de 117 ans (40 cm de diamètre) pour ceux de Marquesia macroura (8).

1.2 Plantations

1.2.1 Introduction

Le programme de plantation le plus ancien fut mis en route dans les années 30 par la compagnie de chemin de fer de Benguela (“Companhia do Caminho de Ferro de Benguela”). Ce programme, unique en Afrique tropicale, avait pour but de fournir une partie importante des besoins en énergie de traction de long des 1 350 km de voie ferrées' étendant du port de Lobito jusqu'à la frontière avec le Zaïre (province du Katanga), en passant par Benguela et Nova Lisboa. 20 périmètres de plantation furent ainsi créés le long du chemin de fer entre les kilomètres 200 et 1 300 depuis Lobito. L'espèce principale fut au départ Eucalyptus rostrata (E. camaldulensis), mais elle fut progressivement supplantée par Eucalyptus saligha (E. grandis). En 1963, alors que les plantations avaient presque atteint leur surface totale actuelle (à savoir 38 000 ha environ), cette dernière espèce représentait environ 62,8% de la superficie plantée, contre 30,8% pour la précédente, les 6,4% restants étant répartis entre 32 autres espèces d'eucalyptus plantées surtout à l'échelle expérimentale. Les 7 à 8 campagnes de la fin des années 40 et du début des années 50 furent les plus importantes: durant les 5 saisons de plantation de 49/50 à 53/54, 22 950 ha furent ainsi plantés, soit une moyenne de 4 600 ha par campagne, un chiffre remarquable pour l'époque. La révolution de 7 ans et l'espacement à 2 m par 2 m furent pratiquement constants dans le temps. En 1960, les besoins en énergie des 102 locomotives furent satisfaits à 80% par le bois de feu ( 1 050 000 stères dont environ 480 000 provenant des plantations de chemin de fer et 230 000 de plantations privées), à 13% par le diesel et à 7 % par le charbon (4) (6) (8).

Un autre programme important, mis en route à la fin des années 50 fut celui de “La Celulose do Ultramar Portuguès” dont l'usine était située à Alto Catumbela sur la ligne du chemin de fer de Benguela, à 270 km de Lobito (8) (10) (16). En 1965 cette société avait à sa disposition 7 500 ha environ d'Eucalyptus saligna (E. grandis), 1 250 ha de Cupressus lusitanica, 50 ha de Pinus patula. Les plantations ont continué à s'accroître jusqu'en 1973 où elles atteignaient au total 48 000ha d'après (16): la part de Pinus patula a été agrandie aux dépens du cyprès, ce dernier ayant été reconnu comme une espèce à rendement moindre et de coût d'entretien plus élevé (8). Au début des années 70 des plantations de bois à pâte étaient mises en route par “La Celulose de Angola” (CELANGOL) et leur surface atteignait 2 500 ha à la fin 73 (16).

Le troisième groupe important de plantations est constitué par celles des propriétaires privés. Leur surface totale ne semble pas être connue très exactement si l'on en juge par les données quelque peu contradictoires disponibles. Une estimation de l'ordre de 42–43 000 ha en 1965 et 49 000 ha en 1973 semble la plus plausible. Les eucalyptus (E. saligna et E. rostrata essentiellement) se taillent le part du lion puisqu'ils représentent environ 85% de la surface plantée par les propriétaires privés, Cupressus lusitanica et Pinus patula étant les seules autres essences plantées à grande échelle (par un propriétaire principalement) (8).

Au moment de l'Indépendance les plantations réalisées par la puissance publique ne représentaient que 10% environ de la surface plantée, plus de la moitié l'ayant été en fait dès avant 1960. Dans ce groupe les plantations d'eucalyptus - E. rostrata (E. camaldulensis) et E. saligna (E. grandis) surtout - représentent 80% environ des plantations, les 20% restants correspondant au cyprès (C. lusitanica) et à quelque 200 ha de Casuarina equisetifolia.

Il est intéressant de noter que la plus grande partie de ces plantations est située sur les hauts plateaux de la région centrale, entre 1 000 et 2 500 mètres d'altitude, dans la zone de forêt claire et de savane boisée à Brachystegia - Julbernadia - Isoberlinia, dans les provinces de Benguela, Huambo et Bie. L'importance des programmes passés de plantations place l'Angola parmi les premiers pays d'Afrique tropicale pour les boisements artificiels, avec le Nigéria et le Kenya.

1.2.2 Surfaces des plantations réalisées

Dans les tableaux qui suivent on a essayé de concilier les statistiques un peu divergentes des documents (4), (6), (8), (10) et (16), ainsi que certaines informations reprises dans le livre “Forest Resources of Africa” par R. Persson (1975). Les renseignements permettant de déterminer la répartition par classe d'âge se sont avérés insuffisants et les chiffres correspondants des tableaux devront être corrigés ultérieurement. Les informations sur les réalisations depuis l'Indépendance jusqu'en 1980 ont fait défaut. Certaines plantations semblent avoir souffert d'une surexploitation par les populations locales et il est possible que la surface plantée totale productive en ait été quelque peu réduite. On a supposé que les plantations qui ont pu être réalisées dans les dernières années ont compensé ces pertes éventuelles et que l'accroissement net n'est pas significatif (indiqué par un “ε” dans la colonne correspondant à la période 1976–1980).

On a retenu comme plantations industrielles (P..1) toutes les plantations résineuses (Cupressus lusitanica et Pinus patula) et celles des plantations d'eucalyptus réalisée pour la production de pâte (plantations des compagnies “La Celulose do Ultramar Portuguès” et “La Celulose de Angola”). Toutes les autres plantations d'eucalyptus sont censées fournir essentiellement du bois de feu, du bois pour le charbon de bois, du bois de service (perches, poteaux) ou servir à des buts autres que ceux de production (plantations de Casuarina equisetifolia).

Plantations industrielles

Surfaces estimées des plantations industrielles réalisées à la fin de 1980
(en milliers d'ha)

 EssencesAnnées76–8071–7566–7061–6551–6041–50Avant 41Total
CatégorieClasse d'âge0–56–1011–1516–2021–3031–40> 40
PH.1=PHH 1Eucalyptus spp. 1ε27,513,03,04,5  48,0
PS.1Cupressus lusitanicaεε  2,52,53,01,80,210,0
Pinus patula   2,0  6,51,00,5  10,0
Sous total essences résinensesε  2,0  9,03,53,51,80,220,0
P..1Total plantations industriellesε29,522,06,58,01,80,268,0

1 Essentiellement Eucalyptus saligna (E. grandis)

Autres plantations

Surfaces estimées des plantations non-industrielles réalisées à la fin de 1980
(en milliers d'ha)

 EssencesAnnées76–8071–7566–7061–6551–6041–50Avant 41Total
CatégorieClasse d'âge0–56–1011–1516–2021–3031–40> 40
P.2=PH.2=PHH 2Eucalyptus spp. 1ε0,57,012,046,521,02,089,0
 Casuarina equisetifolia et autres espècesεεεε  0,1εε  0,2
 Total plantations non-industriellesε0,57,012,046,621,02,089,2

1 En plus d'Eucalyptus saligna (E. grandis) et E. rostrata (E. camaldulensis), qui à eux seuls, représentent 95% ou plus des plantations non-industrielles d'eucalyptus, les espèces suivantes sont mentionnées dans les documents étudiés: E. alba, E. bioolor, E. botryoides, E. citriodora, E. globulus, E. resinifera, E. robusta, E. tereticornis, E. trabuti, E. viminalia

Toutes plantations

Surfaces estimées des plantations réalisées à la fin de 1980
(en milliers d'ha)

 EssencesAnnées76–8071–7566–7061–6551–6041–50Avant 41Total
CatégorieClasse d'âge0–56–1011–1516–2021–3031–40> 40
PH=PHHSous total essences feuillues
(à croissance rapide)
ε28,020,015,051,121,12,0137,2
PSSous total essences résineusesε  2,0  9,0  3,5  3,5  1,80,2  20,0
PTotal plantationsε30,029,018,554,622,92,2157,2

1.2.3 Caractéristiques des plantations

Les quelques informations existantes sur la croissance et la production des plantations angolaises concernent surtout les plantations d'eucalyptus du chemin de fer de Benguela. Tout ce qui a pu être réuni est résumé dans le tableau ci-dessous.

EssencesRévolution
(années)
A.A.M.
(m3/ha/an)
Coupe finale
m3/ha
RemarquesSource
Eucalyptus saligna8
8
14.4–18 1
20,5 1
115–144
204
1250 m altitude
1750 m altitude
(10)
725173meilleures stations (bois de feu)(2) (8)
818144bois de pâte(8)
716,3 1114 1bois de feu(4) (5)
Eucalyptus camaldulensis711 1  77 1bois de feu(4) (5)
Eucalyptus spp. 15–25  (8)
Pinus patula 10–17  (8)
Cupressus lusitanica   7–10  (8)

1 On a utilisé 0,72 comme coefficient d'empilage (1 stère = 0,72 m3).

2. Tendances actuelles

2.1 Végétation ligneuse naturelle

2.1.1 Déforestation

Il n'existe pas d'étude comparative, même locale, sur laquelle on puisse baser une évaluation de la déforestation actuelle en Angola. On est parti de la situation dans le district du Cabinda où l'on a supposé que chacune des 18 000 exploitations agricoles traditionnelles 1 défrichaient chaque année 0,5 ha, pour moitié en jachères forestières (NHCa) ou dans les formations ouvertes littorales et pour moitié en forêt dense (NHCf). Le chiffre obtenu de 4 500 ha de forêt défrichée par an a ensuite été amplifié aux forêts denses du reste du pays en tenant compte de la densité moindre des exploitations agricoles traditionnelles dans les autres districts (0,85 exploitation agricole par km2 en 1969–70 contre 2,0 pour le district du Cabinda à la même époque). On aboutit ainsi à 30 000 ha de défrichement agricole annuel durant la période 1976–80 auquel on a ajouté 10 000 ha de savanisation des noyaux et galeries de forêt dense limitrophes des formations ouvertes parcourues par les feux.

Déforestation moyenne annuelle
(en milliers d'ha)

1976–80Périodes1981–85
(projections)
NHCf1uvNHCf1ucNHCf1(u)NHCf2NHCf NHCf1uvNHCf1ucNHCf1(u)NHCf2NHCf
ε4040ε40 ε4444ε44

On estime qu'il n'y a pas de déforestation significative dans les formations improductives constituées par les mangroves, les forêt inondées et marécageuses et les forêts sur terrain escarpé (NHCf2). Un léger accroissement du déboisement a été prévu d'ici 1985 (10%), correspondant à un accroissement de la pression agricole dans le nord et le nord-ouest du pays.

En ce qui concerne le déboisement dans les formations ouvertes on l'a assimilé à celui de la Zambie, pays dont la couverture végétale est semblable à celle de la plus grande partie de l'Angola et dont la densité agricole est du même ordre. On a ainsi estimé à 50 000 ha la surface de défrichement annuel des formations ouvertes (NHc/NHO), la perte nette de ces formations étant de 40 000 ha pour tenir compte des 10 000 ha de forêt dense savanisée.

1 L'effectif des exploitations traditionnelles 7 était de 14 500 en 1969–70 (13).

2.1.2 Dégradation

La dégradation due aux feux et aux pratiques agricoles ne semble pas avoir été un souci jusque dans les années 60 puisqu'il n'en est pas fait mention d'une façon détaillée dans les rapports étudiés jusqu'à cette date. Une raison (parmi d'autres tout aussi importantes sinon plus- comme la faible densité de population) est l'effectif relativement limité du cheptel bovin, compte-tenu des dimensions du pays utile. De l'ordre de 3 millions de têtes, celui-ci est concentré dans la partie méridionale des districts de Huila, Huambo et Benguela où les conditions climatiques, l'absence de tsé-tsé, la végétation naturelle permettent le développement de l'élevage.

Comme partout ailleurs en Afrique tropicale, la dégradation est particulièrement marquée aux alentours des grandes villes, comme dans les circonscriptions de Luanda et d'Icobo et Bengo dans le district de Luanda, où il est prévu des reboisements à grande échelle (16).

2.1.3 Tendances dans l'exploitation forestière

Comme il a déjà été signalé la production des bois d'oeuvre à partir des formations ligneuses naturelles est actuellement contingentée au niveau de 200 000 m3 environ par an. L'utilisation pour le bois de feu et le bois de service devrait croître avec la population sauf sans doute dans les grandes villes où la pénurie de matière ligneuse et l'augmentation conséquente du prix du combustible ligneux devraient tendre à réduire la consommation par habitant. On peut sans doute tabler sur un accroissement annuel de l'ordre de 2%, intermédiaire entre le taux d'accroissement de la population rurale et celui de la population totale.

2.1.4 Surfaces et volumes sur pied à la fin de 1985

Les considérations des paragraphes précédents conduisent aux projections suivantes concernant les surfaces et les volumes sur pied en 1985.

Surfaces de végétation ligneuse estimées à la fin de 1985
(en milliers d'ha)

NHCf1uvNHCf1ucNHCf1(u)NHCf2iNHCf2rNHCf2NHCfNHCa 
ε22302230450045026805000 
NHc/NH01NHc/NH02iNHc/NH02rNHc/NH02NHc/NHONHc/NH0anH
187003045013003175050450760016150

Volumes sur pied estimés à la fin de 1985
(en millions de m3)

NHCf1uvNHCf1ucNHCf1NHCf2NHCfNHc/NH01
VOBVACVOBVOBVOBVOBVOBVAC
  2452453227756137

2.2 Plantations

En l'absence d'informations récentes il est hasardeux d'indiquer des chiffres sur les surfaces devant être plantées au cours des cinq années 1981 à 1985. Le document (16) fait état des objectifs du gouvernement dans ce domaine à savoir:

Comme on le voit, tous ces programmes sont essentiellement destinés à la production de bois non-industriel et pour différentes formes de protection et de conservation de l'environnement. Les tableaux qui suivent supposent que sur l'ensemble de la période 1981–85, seront créés et entretenus 10 000 ha de plantations industrielles s'ajoutant aux plantations de bois à pâte déja existantes. Ces chiffres ne sont à ce stade que des projections grossières qui devront être corrigées à partir d'informations actualisées.

Plantations industrielles

Surfaces estimées des plantations industrielles réalisées à la fin de 1985
(en milliers d'ha)

 EssencesAnnées81–8576–8071–7566–7056–6546–55Avant 45Total
CatégorieClasse d'âge0–55–1011–1516–2021–3031–40> 40
PH.1=PHH 1Eucalyptus spp.(essentiellement)2,0ε27,513,07,5  50,0
PS.1Pinus patula (principalement)2,0ε  2,0  9,05,53,00,522,0
P..1Total plantations industrielles4,0ε29,522,013,0  3,00,572,0

Autres plantations

Surfaces esimées des plantations non-dindustrielles réalisées à la fin de 1985
(en milliers d'ha)

 EssencesAnnées81–8576–8071–7566–7056–6546–55Avant 45Total
CatégorieClasse d'âge0–55–1011–1516–2021–3031–40> 40
P..2=PH.2=PHH 2Eucalyptus spp. (essentiellem.) Casuarina equisetifolia et autres espèces feuillues10,0ε0,57,024,649,18,099,2

Toutes plantations

Surfaces estimées des plantations réalisées à la fin de 1985
(en milliers d'ha)

 EssencesAnnées81–8576–8071–7566–7056–6546–55Avant 46Total
CatégorieClasse d'âge0–55–1011–1516–2021–3031–4040
PH = PHHSous total espèces feuillues (à croissance rapide)12,0ε28,020.032,149,18,0149,2
PSSous total essences résineuses  2,0ε  2,0  9,0  5,5  3,00,5  22,0
PTotal plantations14,0ε30,029,037,652,18,5171,2

Bibliographie

  1. Romero Monteiro, R.F. 1961 “Panorama forestier de l'Angola” - in Bois et Forêts des Tropiques - No. 75 - Nogent-sur-Marne (France)

  2. Moreira de Azevedo, A. 1962 “Produção de Eucalyptus saligna SM. Estudos dos leis de crescimento na zone planaltica central de Angola” - Communication présentée à la 2ème Conférence Mondiale sur l'Eucalyptus, tenue à Sao Paulo (Brésil) en Août 1961 - in Agronomia angolana - No.15 - Luanda

  3. Romero Monteiro, R.F. 1962 “Le massif forestier du Mayombe angolais” - in Bois et Forêts des Tropiques - No. 82 - Nogent-sur-Marne (France)

  4. Carita Frade, E. 1963 “Plantaçãces de eucaliptos da Companhia do Caminho de Ferro de Benguela - Notas sobre resultados de exploração” - in IV Jornadas silvo-agronómicas - Vol.2 - Nova Lisboa (Angola)

  5. FAO 1963 “Forestry in Angola and Mozambique” - mimeo - Rome

  6. Melo de Sampaio, F. de 1966 “Plantaçoes de eucaliptos da Companhia do Caminho de Ferro de Benguela - Notas sobre técnicas cultarais e de exploração” - in Agronomia angolana No. 24 - Luanda

  7. Pereira Coelho, H.V. 1966 “Manchas florestais de Ricinodendron rautanenii Shinz (mongongo) no distrito do Cuando Cubango (estudo previo)” - in Agronomia angolana No. 24 - Luanda

  8. FAO/IBRD/ICO 1967 “Coffee study in Angola - Forestry Report” - by R.A. de Rosayro - Rome

  9. Pereira Coelho, H.V. 1967 “Zonagem florestal no distrito do Cuando Cubango (Primeiros elementos)” - in Agronomia angolana No. 26 - Luanda

  10. Petroff, G. 1968 “Une fabrique de pâte à papier en Angola: la Celulose do Ultramar Portugues” - in Bois et Forêts des Tropiques - No. 19 - Nogent-sur-Marne (France)

  11. Grandvaux Barbosa, L.A. 1970 “Carta Fitogeográfica de Angola” - Luanda

  12. Romero Monteiro, R.F. 1970 “Estudo da flora e da vegetação das florestas abertas do planalto do Bié” - Luanda

  13. Missão de Inqueritos Agricolas de Angola 1971 “Estatisticas agrícolas correntes de Angola -Agricultura tradicional - 1969–70” - Luanda

  14. Direcção Provincial dos Serviços de Estatistica 1972 - “Anuário estatistíco” - Luanda

  15. FAO 1974 “Angola - Preliminary Country Development Brief - Food and Agriculture Sector (Including Fisheries and Forestry)” - Rome

  16. PNUD/FAO 1980 “Relatio final da missão de formulaçao para o sector agricola en Angola - Anexo I - Florestas” - préparé par J. Ferreira de Castro - Rome

Annexe 1
Caractéristiques des images Landsat (1 et 2) utilisées pour l'estimations des surfaces

La liste des images interprétées avec leurs caractéristiques est donnée ci-dessous (d'ouest en est et du nord au sud):

Coordonnées orbite-ligneNo. d'identificationDateCouverture nuageuseObservations générales
195-0701080-0841411.10.72Nuages denses et 106 points de nuagesLes nuages se situent au sud-ouest occultant les formations littorales. 965 points interprétés.
194-0651349-034007.07.7354 points de nuagesLa scène couleur est différente de celle enregistrée sur les images des bandes spectrales 5 et 7, l'une et l'autre voilées, difficilement exploitables. Forêt dense humide au sud-ouest. 1260 points interprétés.
194-0711421-0835217.09.73Sans couverture nuageuseLa scène couleur est différente de celle enregistrée sur les images des bandes spectrales 5 et 7; l'une et l'autre sont de mauvaise qualité. 1209 points interprétés.
193-0662164-0807105.05.75Sans couverture nuageuseImportantes étendues de savanes boisées, nombreuses galeries forestières, cultures. 1233 points interprétés.
193-0681402-0828429.08.73Sans couverture nuageuseIntensément cultivée sur toute la scène. 1332 points interprétés.
193-0702164-0818505.07.75Sans couverture nuageuseDominantes: savane arborée et cultures. 1332 points interprétés.
193-0721438-0829304.10.73Sans couverture nuageuseNombreuses dépressions allongées, étroites, en chapelet, à l'est de la rivière Cunene, avec couverture herbacée. Nombreux brûlis. Le sud de la scène concerne la Namibie. 742 points interprétés.
192-0692181-0812222.07.75Sans couverture nuageuseImportante étendue de forêt claire sur un tiers de la scène environ 1308 points interprétés.
192-0711419-0823515.09.73Sans couverture nuageuseZones cultivées et jachères très étendues. Nombreuses cultures dans les vallées, de faible largeur. 1242 points interprétés.
191-0661328-0817216.06.73Sans couverture nuageuseDominante: savane arborée et arbustive, mais région intensément cultivée. Brûlis sur cultures vraisemblablement canne à sucre. 1295 points interprétés.
191-0681004-0818027.07.72Sans couverture nuageuseDominantes: forêt claire et zones cultivées. Parcelles de culture dispersées. 1252 points interprétés.
191-0702162-0807203.07.75Sans couverture nuageusePrairies vallicoles, dans zone d' inondation des rivières Cuanavale et Cuando en particulier. Nombreux brûlis de saison sèche. 1276 points interprétés.
191-0721004-0819427.07.72Sans couverture nuageuseLa plus grande partie de la scène intéresse la Namibie. Dominante: savane arborée et arbustive, peu de cultures sauf de part et d'autre, et surtout au sud, de la route frontalière. 357 points interprétés.
190-0652161-0759302.07.75Sans couverture nuageusePetites taches de forêt dense humide. Réseau dense de galeries forestières. Aspect: mosaïque forêtsavane arborée - savane arbustive. La plus grande partie de la scène. concerne le Zaïre. 361 points interprétés.
190-0672161-0800202.07.75Sans couverture nuageuseQuelques plages de mosaïque forêtsavane. Réseau dense de galeries forestières dans têtes de rivières (nord de la scène). 1311 points interprétés.
190-0691329-0812026.08.73Sans couverture nuageuseDominantes: forêt claire sur interfluves: savanes allongées arborées arbustives, herbeuses. 1156 points interprétés.
190-0711399-0812526.08.73Sans couverture nuageuseDominantes: savanes boisées et savanes arborées et arbustives. Petites taches de forêt claire, peu de cultures. 1247 points interprétés
189-0682160-0755101.07.75Sans couverture nuageuseDominantes: savanes arborées et arbustives, présence de formations boisées étroites, de part et de autre de galeries forestières denses. La scène couvre aunordest une petite partie du Zaïre. 1185 points interprétés.
189-0701398-0806425.08.73Sans couverture nuageuseDominante: forêt claire. Longues vallées périodiquement inondables occupées par des formations boisées et arborées. La scène couvre une faible bande du territoire du Zaïre à l'est. 1148 points interprétés.
189-0722214-0755324.08.75Sans couverture nuageuseDominantes: savanes arborées et arbustives et savanes herbeuses. Peu de cultures. Formations boisées dans le lit d'inondation des rivières. 1318 points interprétés.
188-0681181-0801220.01.73Sans couverture nuageuseDominante: forêt claire. La scène couvre au nord une partie du Zaïre. 465 points interprétés

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