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Part II
COUNTRY BRIEFS (continued)

BURUNDI

La République du Burundi occupe une surface de 27 834 km2 (dont 2 000 km2 des eaux du lac Tanganyika qui le borde au sud-ouest) entre les parallèles 20°45' et 4°28' de latitude sud et entre les méridiens 29° et 30°53' de longitude est. Il est limité à l'ouest par le Zaïre, au sud et à l'est par la Tanzanie et au nord par le Rwanda. Enclavé au centre de l'Afrique, il est à 1 200 km de l'Océan Indien et à plus de 2 000 km de l'Atlantique. Il est divisé entre le bassin hydrographique du Nil et celui du Zaïre. La ligne de partage des eaux, sensiblement nord-sud - “crête Zaïre-Nil” -, culmine à 2 670 m au mont Héha, alors que le niveau inférieur du pays est celui de la surface du lac Tanganyika à 780 m, ces deux altitudes extrêmes n'étant séparées que de 25 kilomètres environ. Le Burundi occidental situé entre la crête Zaïre-Nil et le lac Tanganyika et la Rusisi (cours d'eau rejoignant ce dernier au lac Kivu) peut être subdivisé ainsi (d'après Lewalle cité par (3) et (7)):

Le Burundi oriental, à l'est de la crête (régions de Bwéru, Buyensi, Kilimiro, Buyogoma et Mosso) est en grande partie couvert d'une végétation très dégradée, à l'exception du Bwéru au nord-est qui comprend des savanes soudaniennes arborées à Acacia et du Mosso au sud-est le long de la frontière tanzanienne recouvert en partie de forêts claires à Brachystegia - Isoberlinia de type zambézien (3) (7).

Le climat est de type tropical d'altitude, plus ou moins tempéré et même froid, avec une pluviométrie variant entre 500 et 2 000 mm, une multitude de microclimats et une grande variabilité d'une année sur l'autre (7). La plaine en bordure du lac est plus chaude et plus sèche que le reste du pays. Les montagnes de la crête ont les températures les plus basses et les précipitations les plus abondantes. Les plateaux de l'est et du nord-est sont de moins en moins arrosés à mesure que l'on va vers l'est et que leur altitude décroît.

L'annuaire FAO de la production donne pour 1979 une population totale de 4 383 000 habitants croissant ces dernières années au rythme de 2,74% par an (représentant une population presque exactement égale à 4 500 000 habitants en 1980). La densité moyenne est dono de l'ordre de 175 habitants au km2, la plus élevée du continent africain avec celle du Rwanda. La population est agricole à près de 85%, soit une densité rurale de l'ordre de 145 habitants au km2 croissant à un taux annuel de 2,2% (annuaire FAO). Les région les plus peuplées sont celles de la crête Zaïre-Nil (Mugamba) et du piémont oriental (régions de Buyenzi et Kirimiro, où l'on cultive le café et où la densité de population dépasse 300 habitants au km2 (7)). 650 000 familles rurales cultivaient, en 1978, 810 000 ha de terres et 65 000 hectares de cultures industrielles (9). A cette formidable pression agricole il faut ajonter l'élevage d'un cheptel évalué en 1979 à plus de 800 000 bovins et 450 000 ovins. Les besoins en terres agricoles et de pâture et en combustible ont conduit à une dégradation avancée des sols et de la végétation ligneuse et à des problèmes considérables d'érosion aggravés par le relief accidenté d'une bonne partie du territoire. Le peu de terres disponibles encore se trouve sous couvert forestier lequel fait place, dans ses derniers retranchements, à l'agriculture, notamment dans les montagnes où il serait essentiel qu'il fût conservé pour une protection des sols et la régularité du régime hydrique. A ce défrichement des formations fermées s'ajoute une dégradation, parfois jusqu'à la disparition totale, des formations ouvertes, par la surexploitation pour la production de charbon de bois (8). Certaines espèces ont disparu ces dernières années ou sont en voie de disparition comme Euphorbia dawei, Strychnos potatorum et le palmier Hypaene ventricosa, à l'état endémique dans la plaine de la Rusisi (3) (7) (8). Ceci est d'autant plus alarmant que, malgré sa faible étendue, le Burundi a une flore riche du fait de sa position géographique à la jonction des influences guinéenne, zambézienne et soudanienne.

1. Situation actuelle

1.1 Végétation ligneuse naturelle

1.1.1 Description des types de végétation

La présentation qui suit est tirée principalement du document (8) et dans une moindre mesure des références (1), (3) et (7), et utilise le cadre des grandes catégories de cette étude.

Formations forestières feuillues denses (NHC)

C'est au sein des forêt de crête qu'on rencontre des arbres de Podocarpus milanjianus, seul genre de conifère présent au Burundi 1.

- La forêt de Kigwena dans la partie nord de l'Imbo, bien que de faible étendue (500 ha environ) et très entamée par les palmerais à Elaeis guineensis, mérite d'être présentée à part car elle représente la seule relique de forêt humide de type guinéen (“forêt mésophile périguinéenne” selon Reekmans). Sa composition diffère nettement en effet de celle des autres formations forestières du Burundi, avec une strate supérieure jusqu'à 30 mètres de haut de umukerekwa (Newtonia buchananii), umusebeyi (Albizia sp.) et umusurugwe (Pycanthus angolensis) et une strate sous-jacente de 15 mètres environ de hauteur à base de Pseudospondias, Maesopsis, Spathodea et Sterculia.

- Les galeries forestières ont une composition différente suivant l'altitude et leur situation géographique. Celles de l'Imbo nord se caractérisent par la présence de umusebeyi, umukerekwa et umushwati (Carapa grandiflora). Dans la région du Buyogoma qui domine la région frontalière en limite de la Tanzanie (Mosso), les failles du Nkoma sont occupées par umuyove, umuremera (Kigelia aethiopica) et divers Celtis. Celles du Mosso, inondées en permanence du fait de la faible pente, se caractérisent par l'abondance de umusange (Acacia polyacantha var. campylacantha). Enfin celles de la rivière et des lacs du nord sont semblables aux précédentes, les arbres étant séparés de l'eau par des bandes de papyrus (Cyperus papyrus) et de palmiers raphia (Phoenix reclinata).

- Il semble qu'il n'existe plus à l'heure actuelle de forêt sclérophylle à Strychnos potatorum (avec Tamarindus indica et Grewia mollis dans l'étage dominant) que l'on rencontrait dans la région de Cibitoke (Imbo nord) il y a dix ans encore. De même le type de forêt sclérophylle à Euphorbia dawei (avec Tamarindus indica et Cynometra alexandri) a disparu du ravin de la Katunguru (Imbo nord) où se trouvait la dernière relique.

Formations forestières feuillues ouvertes (NHc/NHO)

La savane-palmeraie à Hypaene ventricosa qui en 1972 couvrait 1 500 ha environ aux abords immédiats de Bujumbura pourrait être menacée si elle n'est pas soumise à protection comme le suggèrent différents auteurs (3) (6) (8).

Les forêts claires zambéziennes de type “miombo” sont présentes dans l'Imbo méridional et le Mosso. La présence d'une strate graminéenne les fait classer dans cette catégorie malgré leur structure pluristrate et le taux élevé de couverture des arbres. La strate supérieure est formée surtout de ihoua (Brachystegia spiciformis), d'autres espèces de Brachystegia, umurembera (Isoberlinia angolensis) et umutonto (Uapaca spp.). La strate dominée contient Strychnos innocua et umunazi (Parinari curatellaefolia) et la strate arbustive est composée d'espèces des genres Annona, Ozoroa et Combretum.

Les savanes arborées du Bugusera et du Bwéru au nord-est du pays sont très différentes des précédentes, la disparition des Brachystegia au nord de la rivière Buruwu marquant la limite septentrionale du domaine zambézien. Acacia et Combretum sont deux genres bien représentés auxquels s'ajoutent umunazi et Blighia unijugata.

Bambousaies (NHB)

Outre les peuplements d'umugano (Arundinaria alpina) déjà signalés dans la description des forêts de crête, il convient de mentionner les bambousaies à umusuna (Oxytenanthera abyssinica) encore indemnes de cultures et d'habitations. Du fait de la disparition ou de la dégradation rapide des autres formations forestières du Burundi, la surface occupée par les bambous n'est plus négligeable à l'heure actuelle par rapport au reste de la couverture ligneuse et c'est la raison pour laquelle les formations de bambous sont présentées séparément dans les estimations de surface au paragraphe 1.1.2.

Formations (essentiellement) arbustives (nH)

Comme formations arbustives naturelles on peut mentionner la végétation recouvrant les montagnes les plus élevées au-dessus de 2 500 mètres environ. Elle est constituée de fruticées sclérophylles comme les bruyères arborescentes des genres Philippia, Erica, Vaccinium, Agauria et Struthiola, dominant un tapis graminéen. Malgré leur situation ces formations sont dégradées par le bétail en transhumance.

1 Du fait de l'absence d'estimation séparée des peuplements de cette espèce qui, s'ils existent, ne peuvent être que de dimensions très restreintes, les forêts denses de crête ont été considérées comme étant toutes à prédominance de feuillus (NHC).

1.1.2 Situation actuelle de la végétation ligneuse

Surfaces actuelles

Il ne semble pas qu'il y ait eu une évaluation précise des surfaces boisées jusqu'au travail de phtointerprétation réalisé à partir des photographies aériennes de 1973 et dont la méthodologie est présentée dans le document (8). Ce dernier cite deux chiffres de surface forestière, l'un par Chrétien en 1967 de 82 500 ha, et l'autre par Van der Velpen de 64 000 ha. Les chiffres qui sont donnés dans le tableau ci-dessous sont basés sur les informations contenues dans les documents (8), (9) et (10) qui se réfèrent à la situation décrite par les photographies aériennes de 1973, corrigées pour tenir compte de la déforestation intervenue dans les huit dernières années (voir paragraphe 2.1.1). Certains chiffres, notamment les surfaces de bambousaies et de formations forestières ouvertes, sont donnés sous toute réserve en l'absence d'indications précises permettant de les vérifier.

Surfaces estimées de végétation ligneuse à la fin de 1980
(en milliers d'ha)

NHCf1uvNHCf1ucNHCf1(u)NHCf2iNHCf2rNHCf2NHCfNHCa 
ε6,56,5ε8,58,51514 
NHc/NHO1NHc/NHO2iNHc/NHO2rNHc/NHO2NHc/NHONHc/NHOanH
ε140141410ε
NHBf1uvNHBf1ucNHBf1(u)NHBf2iNHBf2rNHBf2NHBfNHBa 
εεε481212ε 
N .f1uvN.f1ucN.f1(u)N.f2iN.f2rN.f2N.fN.a 
ε6,56,5416,520,52714 

Les forêts galeries sont les seules forêts denses qui, en théorie du moins, soient productives (NHCf1), puisque les autres massifs de forêts denses sont soit des réserves de protection - NHCf2r (forêts de Bururi, du nord, de Bugarama-Rwegura, de Kigwena) -, soit réduites à l'état de forêt secondarisée à Polyscias, Macaranga, Hagenia etc... (NHCa).

On a considéré que toutes les formations productives (NHCf1, NHBf1, NHc/NHo1) -c'est-à-dire celles dont le statut ou les conditions de terrain n'interdisent pas l'exploitation de bois d'oeuvre - ont été à un moment ou à un autre exploitées et que la surface des forêts “vierges” productives est nulle ou à tout le moins non significative.

Les surfaces des jachères forestières (NHCa) ont été estimées à partir de celles des forêts indiquées comme secondarisées, ou des pourcentages de forêt secondaire dans les autres massifs (35% en forêt du nord et forêt de Bugarama-Rwegura).

La surface des bambousaies a été établie à partir de celle d'Arundinaria alpina dans les forêts de crête et des surfaces supposées d'Oxytenanthera abyssinica ailleurs. Les premières ont été classées en réserve de protection (NHBf2r) et les secondes en surfaces improductives pour des raisons physiques (NHB2i). Les chiffres correspondants restent très approximatifs.

On a estimé que pratiquement toutes les formations forestières ouvertes étaient improductives (NHc/NH02i) du fait de leur dégradation par la surexploitation pour le charbon de bois. Leur surface totale était évaluée entre 15 et 20 000 hectares à partir des photographies aériennes de 1973.

Propriété

Il n'a pas été trouvé d'information récente sur la propriété forestière au Burundi. Pour l'ensemble du Burundi et du Rwanda (ex-Ruanda-Urundi) l'Inventaire forestier mondial de 1958 donnait, pour les "forêts accessibles, une surface totale des forêts communales et privées correspondant à celle des plantations, et l'on peut en déduire que les forêts naturelles étaient, elles, considérées comme forêts d'Etat.

Statut légal et aménagement

Les massifs de forêt dense ont été classés comme forêts de protection dès 1932, sauf pour la forêt de Kigwena mise en réserve seulement en 1952. Malgré cela des coupes abusives et des défrichements les entament car les besoins en charbon de bois, en bois de service et en terres cultivables ne peuvent pour une grande part être satisfaits ailleurs. Il ne semble pas qu'ait été constitué encore de parc national, de réserve naturelle intégrale ou de sanctuaire comme recommandé notamment dans (6).

Il n'existe pas de plan d'aménagement forestier (10) et donc pas de forêt intensivement aménagée au sens de cette étude (NHCf1m=NHBf1m=NHc/NHO1m=0).

Exploitation forestière

Bois en grumes

La production de grumes de bois d'oeuvre reste très faible, de l'ordre de 1 000 à 2 000 m3, d'après l'annuaire FAO des produits forestiers. La majeure partie du bois scié l'est encore à la fosse, par sciage de long. La scierie de la Régie des Bois produisait vers 1975 moins de 500 m3 de bois. Les menuiseries utilisent beaucoup les panneaux importés ou commencent à importer du bois en provenance de Tanzanie. La consommation du bois d'oeuvre était estimé à 3 100 m3 en 1978 (9).

Autres produits forestiers

La même source indique une consommation de bois de service (perches de construction) de 293 000 m3 en 1978. La consommation de bois de chauffe pour usage domestique est évaluée à 7,8 millions de stères dans ce document (ou 3,9 millions de m3 avec un coefficient d'empilage de 0,5) et celle du bois de chauffe pour les usines de thé (Teza, Rwegura) et pour les pêcheries à 12 000 et 6 000 stères respectivement (ou 6 000 et 3 000 m3). Le chiffre de consommation de bois de chauffe domestique (1,7 stère par habitant) peut paraître élevé compte-tenu de la pénurie de bois et l'obligation où se trouve la population d'utiliser comme combustible les divers sous-produits agricoles comme fanes d'haricots, tiges de céréales et de manioc (9). Même en acceptant un chiffre plus réduit, la consommation actuelle dépasse de loin la possibilité de l'ensemble forêt naturelle et reboisements qui est de l'ordre tout au plus de 200 à 300 000 m3 par an. Ceci explique l'état de dégradation des peuplements naturels et d'une partie des reboisements.

1.1.3 Situation actuelle des volumes sur pied

Il n'a pas été trouvé de chiffres de volume pour les formations naturelles du pays. Deux documents ont été consultés qui ont trait à des forêts similaires, à savoir "Structure et composition de forêts denses d'Afrique Centrale, spécialement celles du “Kivu” par R. Pierlot (1966) et “L'aménagement des forêts naturelles au Kasai et au Ruanda” par H.J. Rénier (1954). Cependant il s'agit dans les deux cas de forêts qui étaient alors intactes, n'ayant pas été sujettes à la dégradation et il s'ensuit que les chiffres ne peuvent être appliqués aux forêts actuelles du Burundi1. On a utilisé dans le tableau suivant des chiffres provisoires de 120 m3/ha et 80 m3/ha pour les forêts denses productives exploitées (NHCf1uc) et les forêts de montagne protégées (NHCf2r).

Volumes sur pied estimés à la fin de 1980
(totaux en millions de m3)

NHCf1uvNHCf1ucNHCf2NHc/NHO1
VOBVACVOBVOBVOBVAC
m3/hatotalm3/hatotalm3/hatotalm3/hatotalm3/hatotalm3/hatotal
 ε ε1200,78800,68 ε ε

Le seul chiffre de productivité des forêts naturelles trouvé dans les documents étudiés est donné par (9) qui suppose un accroissement moyen annuel de 5 m3/ha/an pour l'ensemble des forêts denses et des formations ouvertes, chiffre qui parait surestimé.

1 Le deuxième document n'indique pas le concept de volume pour lequel des chiffres sont donnés.

1.2 Plantations

1.2.1 Introduction

(a) Dès 1928 (ou 1933 suivant d'autres auteurs) la puissance tutélaire avait institué l'obligation par les collectivités locales de procéder chaque année, et à leur profit exclusif, à l'établissement de boisements communaux à raison d'un hectare pour 300 contribuables. A partir de 1948 le personnel du service forestier participa à la réalisation de ces boisements communaux. Ceux-ci se firent jusqu'en 1952 sous la forme de l'imposition, et après cette date la prestation fournie fut rachetée afin de répartir plus équitablement l'imposition (2). Les boisements communaux étant destinés essentiellement à la production de bois de chauffage et de bois pour la construction des cases, les essences utilisées n'étaient pas des essences de bois d'oeuvre mais en grande majorité des eucalyptus: E. maideni en altitude, E. globulus et E. saligna aux altitudes intermédiaires (4) (7).

Les boisements administratifs, dits aussi “économiques” ont été créés à proximité des principaux centres administratifs et des centres miniers les plus importants “afin de résoudre le problème de leur ravitaillement en bois et d'empêcher l'exploitation des boisements communaux au profit des besoins publics et industriels” (2). Ces boisements ont été beaucoup moins importants jusqu'aux années 1970: d'après (2) ils représentaient seulement 435 ha pour 22 342 ha de boisements communaux (ou seulement 2% de ces derniers). La composition de ces peuplements est à dominance de cyprès Cupressus lusitanica. var. benthamii, de Grevillea robusta, et dans quelques provinces de “black wattle” (Acacia mearnsii). L'eucalyptus y est peu représenté, ces boisements étant à l'inverse des boisements communaux, destinés surtout à la production de bois pour la menuiserie ainsi que pour les constructions publiques (4).

L'ensemble des boisements au Burundi couvrait en 1973 une surface totale de 25 428 ha, surface déterminée à partir de l'interprétation des photographies aériennes de cette année-là (8). Ce chiffre exclut les plantations de moins de 0,5 ha. La majorité des boisements de 1973 est constituée par les boisements communaux et administratifs auxquels s'ajoutent quelques boisements privés. Il est intéressant de noter la répartition par taille de ces boisements telle qu'elle est fournie par cet inventaire.

Classes de superficie0–4 ha4 10 ha10–25 ha25–50 ha>50 haTotal
Nombre de boisements3431780443116524822
Surface totale (ha)5365ha4980 ha6613 ha4006 ha4464ha25428ha
Surface totale (%)21,10 %19,58 %26,01 %15,76%17,55%100,00 %

La taille moyenne des boisements est de 5,3 ha environ ce qui ne facilite pas le contrôle de leur gestion. Il convient de remarquer cependant que les 611 boisements de plus de 10 ha, d'une taille moyenne de 24,7 ha, couvrent environ 60% de l'ensemble des plantations (8).

La situation de ces boisements datant dans leur grande majorité de la tutelle, n'est pas bonne: soit qu'ils apparaissent déjà surannés et quasi-improductifs (1 000 ha environ de peuplements de bois d'oeuvre non recépables ayant atteint ou dépassé leur âge d'exploitabilité) soit que, et c'est le cas des reboisements d'eucalytpus, on ait affaire à des souches à leur troisième ou quatrième recépage, soit encore qu'ils se trouvent dans des endroits difficilement accessibles (4 000 ha environ) (8) (9). Du fait d'une pénurie aiguë de bois, ces boisements sont de plus soumis à des coupes trop précoces ou trop fortes, les plus beaux sujets ayant été écrêmés très tôt (c'est le cas des plantations d'avant 1948) (2). (8) estime à 40 à 60% la proportion des boisements du pays qui sont improductifs. Cette estimation est reprise dans (9) où l'on évalue à 10 000 ha la surface des boisements réalisés entre 1928 et 1966 qui se trouvent “en état de dégradation avancée et de très faible productivité” et qu'il convient de convertir par coupe à blanc et nouvelle plantation.

(b) Les besoins aigus en bois de feu et la nécessité impérieuse de restauration et de protection des sols ont relancé récemment les activités de reboisement. En plus de la continuation des programmes traditionnels de plantations domaniales (programme national) et communales (programme communal) financés entièrement par le gouvernement (1 500 ha programmés en 1978, 3 100 ha en 1979, d'après (9)), trois programmes méritent d'être mentionnés qui sont, dans l'ordre chronologique de réalisation:

D'autres projets sont à l'étude mais n'avaient pas encore trouvé de source extérieure de financement à la fin 1978, comme la conversion de 10 000 ha de boisements anciens dans la région de Gitega-Ngozi ou les 18 000 ha de boisements de protection de la Kibira (9).

1.2.2 Surfaces des plantations-réalisées

L'inventaire présenté dans (8) et réalisé à partir des photographies aériennes de 1973 donne un chiffre incontestable de la surface totale des boisements existant à cette date (25 400 ha). L'étape complémentaire, recommandée dans ce même document, à savoir la détermination des différentes caractéristiques qualitatives et quantitatives de ces boisements (essence, date de plantation, volumes extraits, propriétaire etc…) ne semble pas avoir été entreprise. Les tableaux suivants sont basés sur les informations fragmentaires glanées dans les documents (2), (4), (7), (8), (9) et (10). La répartition par classes d'âge reste très approximative. Les plantations d'eucalyptus et d'Acacia mearnsii ont été classées comme non-industrielles (c'est-à-dire destinées à la production de bois de feu, de bois de service, de tannin, ou pour la protection et la restauration des sols) tandis que celles de Grevillea, Cedrela et de résineux ont été présentées comme plantations industrielles. Dans chaque tableau on a indiqué entre parenthèses les estimations de surfaces de plantations qui peuvent encore être considérées comme productives.

Plantations industrielles

Surfaces estimées des plantations industrielles réalisées à la fin de 1980 1
(en milliers d'ha)

CatégorieEssencesAnnées76–8071–7566–7061–6551–6041–50Avant 41Total
Classe d'âge0–56–1011–1516–2021–3031–40> 40
PHL 1=PH.1Grevillea robusta
Cedrela odorata
et autres 2
εεεε0,1εε0,1
PS.1Cupressus benthamii et Pinus spp. 34,00,50,50,51,41,00,58,4
  (4,0)(0,5)(0,4)(0,3)(0,8)(0,3)(0,1)(6,4)
P..1Total plantations industrielles4,00,50,50,51,51,00,58,5
  (4,0)(0,5)(0,4)(0,3)(0,9)(0,3)(0,1)(6,5)

1 Les chiffres par classes d'âge ont été reconstitués d'une manière très approximative. Les chiffres entres parenthèses représentent les surfaces de plantations qui ne sont pas “dans un état de dégradation avancée et de très faible productivité”.

2 Les essences indiquées le plus souvent dans les documents consultés sont Entandrophragma excelsum, Maesopsis eminii, Polyscias fulva, Strombosia scheffleri Symphonia globulifera, Terminalia superba etc.…

3 Les pins ont commencé à être plantés à grande échelle en 1978, la surface totale plantée de 1978 à 1980 étant estimée à 2 200 ha environ.

Autres plantations

Surfaces estimées des plantations non-industrielles réalisées à la fin de 1980 1
(en milliers d'ha)

CatégorieEssencesAnnées76–8071–7566–7061–6551–6041–50Avant 41Total
Classe d'âge0–56–1011–1516–2021–3031–40> 40
P..2=PH.2=PHH2Eucalyptus spp.2 et autres 33,01,00,51,58,55,04,524,0
(3,0)(1,0)(0,5)(1,0)(4,0)(2,0)(1,5)(13,0)

1 Les chiffres par classes d'âge ont été reconstitués d'une manière très approximative. Les chiffres entres parenthèses représentent les surfaces de plantations qui ne sont pas “dans un état de dégradation avancée et de très faible productivité”.

2 Les eucalyptus les plus utilisés sont E. maideni en altitude, E. globulus et E. saligna aux altitudes intermédiaires. On rencontre quelques boisements d'E. microcorys et E. robusta (7).

3 Le “black-wattle” (Acacia mearnsii) a été introduit pour la production de tannin mais avec des résultats peu probants (7).

Toutes plantations

Le tableau suivant résume l'ensemble des deux tableaux précédents.

Surfaces estimées des plantations réalisées à la fin de 1980 1
(en milliers d'ha)

CatégorieEssencesAnnées76–8071–7566–7061–6551–6041–50Avant 41Total
Classe d'âge0–56–1011–1516–2021–3031–40> 40
PHL = PHL 1Essences feuillues autres que celles à croissance rapideεεεε0,1εε0,1
PHH = PHH2Essences feuillues à croissance rapide3,01,00,51,58,55,04,524,0
(3,0)(1,0)(0,5)(1,0)(4,0)(2,0)(1,5)(13,0)
PHSous-total essences feuillues3,01,00,51,58,65,04,58,4
(3,0)(1,0)(0,5)(1,0)(4,1)(2,0)(1,5)(13,1)
PS = PS.1Essences résineuses4,00,50,50,51,41,00,58,4
(4,0)(0,5)(0,4)(0,3)(0,8)(0,3)(0,1)(6,4)
PTotal toutes plantations7,01,51,02,010,06,05,032,5
(7,0)(1,5)(0,9)(1,3)(4,9)(2,3)(1,6)(19,5)

1 Les chiffres par classes d'âge ont été reconstitués d'une manière très approximative. Les chiffres entres parenthèses représentent les surfaces de plantations qui ne sont pas “dans un état de dégradation avancée et de très faible productivité”.

1.2.3 Caractéristiques des plantations

Les recherches forestières concernant le Burundi furent menées du temps de la tutelle à Astrida (Butaré) au Rwanda voisin, et, depuis l'Indépendance, sont la responsabilité de l'Institut des sciences agronomiques du Burundi (ISABU). De nombreux essais existent et des observations ont été effectuées. Des données d'accroissement en hauteur et en diamètre sont fournies dans le document (5) mais peu d'informations ont été trouvées concernant la croissance et la production en volume des boisements burundais. (10) mentionne un accroissement annuel moyen de 12 à 15 stères pour les plantations d'eucalyptus sur une révolution de 8 à 10 ans (ou 7,8 m3/ha/an pour un coefficient d'empilage de 0,65) 1. Le chiffre de 15 st/ha/an est également donné comme un maximum pour les plantations de bois de feu par (8) qui prend un chiffre de 10 m3/ha/an pour celles de bois d'oeuvre. Guigonis (communication personnelle) indique que les eucalyptus pourraient fournir jusqu'à 40 m3/ha/an sur certains sols profonds du pays. (9) adopte 4 m3/ha/an pour l'ensemble des boisements du Burundi (en bon état ou très dégradés) pour le calcul de la possibilité totale du pays.

1 Du fait d'une absence de contrôle, on ne peut parler d'un traitement en taillis avec une révolution fixée, les boisements prenant suivant leur situation géographique, un faciès de futaie-sur-taillis ou de taillis-sous-futaie, les anciens ayant de 25 à 40 ans et le taillis étant constitué de rejets d'âge variable (10).

2. Tendances actuelles

2.1 Végétation ligneuse naturelle

2.1.1 Déforestation

Bien qu'il y ait accord unanime pour constater que les forêts, malgré l'importance des services qu'elles rendent pour la conservation des sols et le régime hydrique, continuent d'être l'objet de l'emprise de l'agriculture et de traitements abusifs, aucune étude comparative d'ensemble n'existe cependant qui permettrait de déterminer précisément son importance et les divers aspects qu'elle revêt. La comparaison des chiffres globaux de surface forestière du pays depuis une trentaine d'années suggère que le taux annuel de déforestation proprement dite correspond environ à celui de l'accroissement de la population, c'est-à-dire est de l'ordre de 2,5%. C'est ce taux uniforme qui a été adopté pour les différentes formations depuis la fin de 1972, date à laquelle ont été rapportées les informations obtenues à partir des photographies aériennes. Ce taux a été utilisé jusqu'en 1985 car une accélération ne parait pas possible du fait d'une inaccessibilité plus grande des surfaces restantes et du fait d'attitudes et de mesures nouvelles qui permettent d'espèrer une amélioration de la situation des formations forestières (10). Le tableau suivant donne le taux de déforestation des forêts denses et galeries (NHCf):

Déforestation annuelle moyenne
(en milliers d'ha)

Périodes

1976–80 et1981–85
(projections)
NHCf1uvNHCf1ucNHCf1(u)NHCf2(r)NHCf
 0,20,20,20,4

Les bambousaies sont également soumises à la destruction, moins, semble-t-il, les fourrés d'Oxytenanthera abyssinica dans le Mosso (8) que les peuplements d'Arundinaria alpina dans le Mugamba. On a supposé une réduction annuelle de la surface de 2,5%, c'est-à-dire 300 ha environ. Les formations mixtes forestières et graminéennes disparaissent également du fait de l'installation des paysans (région du Mosso par exemple) ou de l'exploitation pour le charbon de bois; on a supposé une réduction annuelle de l'ordre de 2,5% c'est-à-dire 400 ha environ. Du fait de l'érosion et de la réduction de la rotation des cultures on estime qu'il n'y a plus extension des surfaces de jachères forestières (NHCa et NHc/NHOa).

Si les données manquent pour évaluer quantitativement les changements dans l'utilisation des terres, par contre les exemples abondent. On a déjà mentionné dans l'introduction la disparition ou la menace de disparition dans la région de l'Imbo des peuplements d'Euphorbia dawei, des palmeraies à Hyphaene ventricosa, des forêts sèches à Strychnos potatorum. La déforestation sévit dans tous les masifs malgré leur mise en réserve (forêts de Bururi, de Rutongo, déjà entièrement secondarisée et pratiquement condamnée, forêts du nord et de Bugarama-Rwegura, forêt de Kigwena). Le cas des petits massifs de la Rwamagashwa, de la Ruvani ou de la Nyambeke a déjà été évoqué au paragraphe 1.1.1. Les galeries forestières non plus n'échappent pas au défrichement. Celles de l'Imbo nord, situées près de Cibitoke (rivières Nyamagana et Nyamabuye) ont très fortement régressé au début des années 70 en même temps que disparaissaient les forêts voisines à Strychnos potatorum (8).

Certaines forêts claires à Brachystegia des piémonts sud du pays ont été, elles aussi, détruites par la surexploitation pour le charbon de bois. Celles du Mosso “régressent rapidement sous la machette des paysans qui s'y installent “et ”les projets de culture de la canne à sucre ne laissent pas très bien augurer du devenir botanique de la région” (7).

2.1.2 Dégradation

Compte-tenu de la densité très élevée de la population et de ses besoins en terres et en bois, les phénomènes de dégradation plutôt lente dûs au feu auxquels on assite dans les grandes savanes africaines relativement peu peuplées des pays d'Afrique orientale (Tanzanie, Zambie, Mozambique) sont moins habituels que les processus de destruction rapide qu'on a mentionnés au paragraphe précédent. Les feux allumés par les éleveurs pour offrir à leurs troupeaux un recrû herbacé plus tendre n'en sont pas moins une pratique courante qui porte dommage à la végétation ligneuse. Le surpâturage dans certaines zones entraine également la dégradation du couvert ligneux, comme c'est le cas par exemple des formations arbustives de l'étage afro-alpin. Les feux et le pâturage ont sans doute été à l'origine de certains groupements de dégradation comme les savanes-palmeraies à Hypaene.

2.1.3 Tendances dans l'exploitation forestière

On peut estimer en première approximation que les effets opposés de la pénurie de ressources ligneuses et de l'accroissement de la demande lié à l'augmentation de la population résulteront dans une stabilisation de la production forestière aux niveaux actuels indiqués au paragraphe 1.1.2. Le premier programme important de plantation n'ayant démarré qu'en 1978, son incidence et celui des programmes ultérieurs sur les possibilités d'approvisionnement d'ici 1985 sera, sinon nul, du moins négligeable.

2.1.4 Surfaces et volumes sur pied à la fin de 1985

Les considérations des trois paragraphes précédents et les données correspondant à 1980, conduisent aux estimations suivantes pour 1985.

Surfaces de végétation ligneuse naturelle estimées à la fin de 1985
(en milliers d'ha)

NHCf1uvNHCf1ucNHCf1(u)NHCf2iNHCf2rNHCf2NHCfNHCa 
 5,55,5 7,57,51314 
NHc/NHO1NHc/NHO2iNHc/NHO2NHc/NHO2NHc/NHONHc/NHOanH
ε120121210ε
NHBf1uvNHBf1ucNHBf1(u)NHBf2iNHBf2rNHBf2NHBfNHBa 
εεε3,5710,510,5  
NHBf1uvN.f1ucN.f1(u)N.f2iN.f2rN.f2N.fN.a 
ε5,55,53,514,51823,514 

Volumes sur pied estimés à la fin de 1985
(en millions de m3)

NHCf1uvNHCf1ucNHCf1(u)NHCf2(r)NHCfNHc/NHO 1
VOBVACVOBVOBVOBVOBVOBVAC
εε0,660,660,601,26εε

2.2 Plantations

La date de mise en route, l'échelonnement dans le temps et les taux de réussite des différents programmes financés ou seulement envisagés sont difficiles à préciser. En se basant sur les documents (9) et (10), et tenant compte des contraintes existantes, on a supposé les réalisations effectives suivantes durant 1981–85:

Sur la base de ces hypothèses, les surfaces de plantation en 1985 seront celles indiquées dans les tableaux ci-dessous, où l'on a indiqué entre parenthèses les surfaces pouvant être considérées comme productives (ne se trouvant pas dans un “état de dégradation avancée et de très faible productivité” pour reprendre l'expression utilisée dans (9)).

Plantations industrielles

Surfaces estimées des plantations industrielles réalisées à la fin de 1985 1
(en milliers d'ha)

CatégorieEssencesAnnées81–8576–8071–7566–7056–6546–55Avant 46Total
Classe d'âge0–55–1011–1516–2021–3031–40>40
PHL1=PH.1Grevillea robusta, Cedrela odorata et autres    0,1  0,1
PS.Cupressus benthamii 3
Pinus
spp. 2
6,04,00,50,51,41,01,014,4
(6,0)(4,0)(0,5)(0,4)(0,7)(0,2)(0,2)(12,4)
P..1Total plantations industrielles6,04,00,50,51,51,01,014,5
(6,0)(4,0)(0,5)(0,4)(0,8)(0,6)(0,2)(12,5)

1 Les chiffres par classes d'âge ont été reconstitués d'une manière très approximative. Les chiffres entres parenthèses représentent les surfaces de plantations qui ne sont pas “dans un état de dégradation avancée et de très faible productivité”.

2 (9) mentionne P. elliottii, P. oocarpa, P. patula, P. kesiya, P. caribaea.

3 (9) mentionne comme autres résineux possibles pour la production de bois d'oeuvre: Callitris calcarata, C. robusta, Araucaria angustifolia, Podocarpus usambarensis.

Autres plantations

Surfaces estimées des plantations non-industrielles réalisées à la fin de 1985 1
(en milliers d'ha)

CatégorieEssencesAnnées81–8576–8071–7566–7056–6546–55Avant 46Total
Classe d'âge0–55–1011–1516–2021–3031–4040
PHH2 = PH.2Eucalyptus spp. et autres3,53,01,00,56,56,07,027,5
 (3,0)(1,0)(0,5)(3,5)(2,7)(2,3)(16,5)
PS.2Callitris calcarata 24,0      4,0
P..2Total plantations nonindustrielles7,53,01,00,56,56,07,031,5
 (3,0)(1,0)(0,5)(3,5)(2,7)(2,3)(20,5)

1 Les chiffres par classes d'âge ont été reconstitués d'une manière très approximative. Les chiffres entres parenthèses représentent les surfaces des plantations qui ne sont pas “dans un état de dégradation avancée et de très faible productivité”.

2 Ces plantations de protection des sols dans la région de Mugamba-Bututsi utiliseraient également Cytisus proliferus.

Toutes plantations

Surfaces estimées des plantations réalisées à la fin de 1985 1
(en milliers d'ha)

CatégorieEssencesAnnées81–8576–8071–7566–7056–6546–55Avant 46Total
Classes d'âge0–55–1011–1516–2021–3031–4040
PHL = PHL 1Essences feuillues autres que celles à croissance rapide    0,1  0,1
PHH = PHH 2Essences feuillues à croissance rapide3,53,01,00,56,56,07,027,5
 (3,0)(1,0)(0,5)(3,5)(2,7)(2,3)(16,5)
PHSous-total essences feuillues3,53,01,00,56,66,07,027,6
 (3,0)(1,0)(0,5)(3,6)(2,7)(2,3)(16,6)
PSEssences résineuses10,04,00,50,51,41,01,018,4
 (4,0)(0,5)(0,4)(0,7)(0,6)(0,2)(16,4)
PTotal toutes plantations13,57,01,51,08,07,08,046,0
 (7,0)(1,5)(0,9)(4,3)(3,3)(2,5)(33,0)

1 Les chiffres par classes d'âge ont été reconstitués d'une manière très approximative. Les chiffres entres parenthèses représentent les surfaces de plantations qui ne sont pas “dans un état de dégradation avancée et de très faible productivité”.

Bibliographie

  1. Hecq,J. et Froment, D. 1961 “Contribution à l'étude des problèmes du reboisement et de la conservation du sol - Structures agraires traditionnelles, rationalisation de l'agriculture, conservation du sol et amélioration de la productivité. Le Rwanda et le Burundi” - Institut National pour l'Etude Agronomique du Congo - Bruxelles

  2. Mwriva, T. 1965 “Rapport sur le développement de la foresterie et des industries forestières au Burundi” - présenté à la Conférence intergouvernementale sur les tendances et les perspectives de la production, de la consommation et du commerce du bois (Nairobi, 27 Septembre – 2 Octobre 1965) - Bujumbura

  3. Reekmans, M. 1967 “Les groupements ligneux naturels au Burundi” - miméo - Bujumbura

  4. Departement des Eaux et Forêts 1971 “Politique forestière au Burundi” - miméo - Bujumbura

  5. Gilbert, G. 1973 “Rapport de voyage au Burundi du Samedi 3 Mars au Lundi 26 Mars 1973” -miméo

  6. FAO 1974 “Rapport au gouvernement du Burundi - Conservation et gestion de la faune et de la flore au Burundi” - établi sur la base des travaux de J.R. Bider -No. AT 3288 - Rome

  7. Pouilloux, C. 1976 “Problèmes forestiers au Burundi” - in Bois et Forêts des Tropiques - No. 170 - Nogent-sur-Marne (France)

  8. Boisset, J.L. et Pouilloux, C. 1977 “Inventaire des boisements du Burundi - Cartographie forestière” - Département des Eaux et Forêts/Mission française de Coopération - Mission forestière crête Zaïre-Nil - Bujumbura

  9. FAO 1978 “Mission d'identification et de préparation en République du Burundi -Identification et formulation du projet - Développement forestier et formation” par J. Parkan - BDI/78/003 - Document de terrain No. 1 -Bujumbura

  10. Kabayanda, A. 1979 Lettre au Directeur, Division des Ressources Forestières, FAO, Rome, du 14 Septembre 1979 (en réponse à sa lettre du 18 Mai 1979 sur le projet FAO/PNUE d'évaluation des ressources forestières tropicales) - Bujumbura


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