(b) Les reboisements nouveaux (zone forestière exclusivement)
Reboisement pour le bois d'oeuvre (13) (50) (58) (59) (63) (65)
En 1966, le CTFT ouvrit 3 chantiers de reboisement à l'Abbé, Iroko et Mopri réalisant 237 ha de plantations industrielles et préparant l'action de la Sodefor, créée en 1967. Les principes de cette action étaient les suivants:
plantations à haut rendement devant produire 250 à 300 m3/ha,
moyens concentrés dans des chantiers,
rentabilisation des capitaux investis,
financement régulier par une taxe de reboisement,
éxécution par une société d'Etat.
De 1966 à 1975 inclus, 22 800 ha ont été réalisés dont: 15 800 ha plantés en milieu forestier “éclairci” et 7 000 ha plantés sur terrain déforesté.
Les plantations en milieu forestier “éclairci” consistait à mettre en place les plants après abattage des arbres jusqu'à 30 cm de diamètre et empoisonnement des arbres les plus gros. Cet empoisonnement était progressif sur plusieurs années pour les plantations d'acajou, niangon, sipo, makoré. Il était effectué en une seule fois et avant la mise en place des plants pour les plantations de fraké, framiré, samba, okoumé qui demandent un éclairement total immédiat. Les densités de plantation ont varié de 200 à 375 plants/ha, les plants ayant de 34 mois à 30 mois selon les essences.
Les plantations sur terrain déforesté consistent, après délimitation d'un parcellaire laissant de côté les parties défavorables (bas-fonds, pentes fortes, solsmédiocree), à abattre et andainer la végétation ligneuse au moyen de tracteurs lourds puis à brûler ensuite les andains. La largeur des bandes de plantation a varié entre 20 et 37 m et celles des andains entre 7 et 10 m La densité théorique de plantation a varié ainsi entre 950 et 2 000 plants/ha. L'essence la plus employée fut de loin de teck. Par année de plantation, la répartition fut la suivante:
Année | Surface (ha) | Année | Surface (ha) |
1966 | 237 | 1971 | 3045 |
1967 | 614 | 1972 | 3279 |
1968 | 1820 | 1973 | 3266 |
1969 | 2699 | 1974 | 2691 |
1970 | 2943 | 1975 | 2313 |
A partir de 1976, les plantations sur terrain déforesté devinrent la règle générale et tout le programme actuel est fondé sur cette méthode améliorée par un ratissage et un régalage des bandes de plantation permettant un entretien mécanique des plantations et par un sous-solage facilitant la mise en place des plants. Dans le cadre du plan 1976–1980, il était prévu de réaliser 4 000 ha en 1976, 6 000 ha en 1977, 8 000 ha en 1978 et 10 000 ha par an à partir de 1979 avec 80% d'espèces à bois polyvalent exportables à 25 ans et 20% d'espèces à longue révolution. Ces prévisions ne purent être suivies. Par année la répartition a été en effet la suivante: 2 230 ha (1966), 1 027 ha (1977), 1 826 ha (1977), 4 207 ha (1979) et 4 006 ha (1980) soit un total de 13 296 ha de 1976 à 1980, composés de 1 178 ha (9%) d'espèces à longue révolution (teck, acajou, sipo, makoré) et de 12 108 ha (91%) d'espèces à bois polyvalent et moyenne révolution (fraké, samba, Cedrela, framiré). Ce retard n'eut pas pour cause des raisons techniques mais un financement insuffisant. Cependant, en 1979, est intervenu le prêt de la Banque Mondiale et du Commonwealth Development Corporation qui supportera le financement de 20 000 ha de plantation en cinq tranches annuelles de 4 000 ha à partir de 1980.
En résumé, le total de reboisements industriels de bois d'oeuvre effectuée en zone de forêt de 1966 à 1980 s'éleve à 36 100 ha. Les statistiques de surface plantée par essence sont les suivantes (1980 exclu):
● | teck | : | 9 038 ha | essences à longue révolution 15 357 ha (48%) |
● | sipo | : | 2 301 ha | |
● | acajou | : | 2 118 ha | |
● | niangon | : | 1 376 ha | |
● | makoré | : | 524 ha | |
● | fraké | : | 6 450 ha | essences à moyenne révolution 16 840 ha (52%) |
● | framiré | : | 5 255 ha | |
● | cedrela | : | 2 470 ha | |
● | samba | : | 1 424 ha | |
● | okoumé | : | 920 ha | |
● | divers | : | 321 ha |
Deux raisons conduisent à réduire ces chiffres pour estimer les surfaces effectivement plantées:
la dispersion des chantiers et des parcelles à planter n'a pas toujours permis une surveillance efficace des équipes de plantation qui, de ce fait, ont négligé certaines parties de parcelles éloignées du chantier en les reboisant incomplètement;
les crédits disponibles n'ont pas permis à la Sodefor de réaliser au cours des dernières années, la totalité du programme d'entretien des parcelles. De ce fait, certaines plantations verront leur avenir compromis si aucune action régularisatrice des peuplements n'est entreprise (cas des plantations anciennes de sipo et d'acajou).
En 1980, la Sodefor a décidé d'entreprendre la “détermination de la valeur physique d'avenir des plantations réalisées” à laquelle les experts consultés ajoutèrent une “analyse de la situation sylvicole des parcelles réalisées et de détermination des grandes lignes d'action sylvicoles indispensables à l'obtention de la valeur d'avenir projetée”. Cette action qui doit concerner toutes les parcelles réalisées avant 1976 sera basée sur la réalisation de sondages systématiques et l'analyse sylvicole de chaque parcelle. Dans l'attente des résultats de cette étude, on peut estimer à 10% le taux d'échec des plantations réalisées avant 1976, ce qui réduit la surface plantée à environ 32 500 ha, dont 19 200 ha plantés avant 1976 et 13 300 ha plantés depuis. Les échecs concernent essentiellement le sipo, l'acajou, le makoré, l'okoumé et le niangon et les parcelles réalisées entre 1971 et 1975.
- Reboisements papetiers (44)
A partir des résultats des essais effectués par le CTFT de 1964 à 1974, la Sodefor a réalisé des plantations papetières dans la région de San Pedro. 779 ha ont ainsi été plantés de 1975 à 1977 sur terrain défriché mécaniquement. Cette réalisation avait pour but principal de déterminer les prix de revient de l'établissement de plantations destinées à alimenter la future usine de pâte de San Pedro. Techniquement, elle a montré que les problèmes de pépinières étaient délicats à maîtriser. La réussite de ces plantations n'est pas excellente. 500 ha environ semblent devoir être considérés comme effectivement réussis. Pinus caribaea (40% de la surface) et Eucalyptus deglupta (37% de la surface) ont confirmé leurs bonnes performances de croissance ainsi que Gmelina arborea (21% de la surface). 2% de la surface sont reboisés en Pinus oocarpa, Eucalyptus urophylla et Eucalyptus 12 ABL (Eucalyptus tereticornis). Au total, on peut estimer à 210 ha, la surface réalisée en pins, et 290 ha la surface réalisée en feuillus.
1.2.2 Surfaces des plantations réalisées
Plantations industrielles
Surfaces estimées des plantations industrielles réalisées à la fin de 1980
(en milliers d'ha)
Catégorie | Essences | Années | 76–80 | 71–75 | 66–70 | 61–65 | 51–60 | 41–50 | Avant 41 | Total | |
Classe d'âge | 0–5 | 6–10 | 11–15 | 16–20 | 21–30 | 31–40 | > 40 | ||||
PHL 1 | Tectona grandifolia (teck) | ||||||||||
anciennes nouvelles | 0,5 | 5,7 | 0,5 2,8 | 2,0 | 1,2 | 0,5 | 4,2 9,0 | ||||
Aukoumea klaineana (okoumé) Cedrela odorata Terminalia ivorensis (framiré) Terminalia superba (fraké) Triplochiton scleroxylon (samba) | 12,0 | 4,5 | 2,7 | 19,2 | |||||||
Entandrophragma utile (sipo) Khaya spp. (acajou) Tarrietia utilis (niangon) Tieghemella heckelii (makoré) | 0,8 | 1,5 | 2,0 | 4,3 | |||||||
Sous-total PHL 1 | 13,3 | 11,7 | 8,0 | 2,0 | 1,2 | 0,5 | 36,7 | ||||
PHH 1 | Gmelina arborea Eucalyptus spp. | 0,2 | 0,5 | 0,1 | 0,8 | ||||||
PH.1 | Sous-total essences feuillues | 13,5 | 11,7 | 8,0 | 2,5 | 1,3 | 0,5 | 37,5 | |||
PS.1 | Pins tropicaux | 0,3 | 0,3 | ||||||||
P..1 | Total plantations industrielles | 13,8 | 11,7 | 8,0 | 2,5 | 1,3 | 0,5 | 37,8 |
Autres plantations
Surfaces estimées des plantations non-industrielles réalisées à la fin de 1980
(en milliers d'ha)
Catégorie | Essences | Années | 76–80 | 71–75 | 66–70 | 61–65 | 51–60 | 41–50 | Avant 41 | Total |
Classe d'âge | 0–5 | 6–10 | 11–15 | 16–20 | 21–30 | 31–40 | >40 | |||
PHL 2 | Tectona grandifolia (teck) | 2,7 | 2,7 | |||||||
Cassia siamea | 0,3 | 0,3 | ||||||||
Anacardium excelsum (anacardier) | 0,9 | 2,3 | 3,2 | |||||||
Sous-total PHL 2 | 3,9 | 2,3 | 6,2 | |||||||
PHH 2 | Gmelina arborea | 0,2 | 0,7 | 0,9 | ||||||
P..2 = PH.2 | Total plantations non-industrielles | 4,1 | 3,0 | 7,1 |
Toutes plantations
Surfaces estimées des plantations réalisées à la fin de 1980
(en milliers d'ha)
Catégorie | Essences | Années | 76–80 | 71–75 | 66–70 | 61–65 | 51–60 | 41–50 | Avant 41 | Total |
Classe d'âge | 0–5 | 6–10 | 11–15 | 16–20 | 21–30 | 31–40 | > 40 | |||
PHL | Essences feuillues autres que celles à croissance rapide | 13,3 | 11,7 | 11,9 | 4,3 | 1,2 | 0,5 | 42,9 | ||
PHH | Essences feuillues à croissance rapide | 0,2 | 0,2 | 1,2 | 0,1 | 1,7 | ||||
PH | Sous-total essences feuillues | 13,5 | 11,7 | 12,1 | 5,5 | 1,3 | 0,5 | 44,6 | ||
PS | Essences résineuses | 0,3 | 0,3 | |||||||
P | Total toutes plantations | 13,8 | 11,7 | 12,1 | 5,5 | 1,3 | 0,5 | 44,9 |
1.2.3 Caractéristiques des plantations
Les prévisions de croissance de chaque espèce plantée en Côte-d'Ivoire pour la production de bois d'oeuvre ont été fournies par le CTFT de ce pays. Deux chiffres sont donnés: un chiffre “minimum” représentant une croissance sur station moyenne, un chiffre “maximum” représentant la croissance qu'il est possible d'obtenir sur excellente station (47).
Essences de bois d'oeuvre
Essence | Age d'exploitation années | Accroissement annuel cm | Diamètre exploitation cm | Nombre de tiges/ha ha | Volume arbre moyen m3 | Production m3/ha/an | Production finale m3/ha |
Essences à moyenne révolution | |||||||
Terminalia ivorensis | min 35 | 1,7 | 60 | 65 | 3,3 | 6,1 | 215 |
max 30 | 2,0 | 70 | 3,3 | 7,7 | 230 | ||
Terminalia superba | min 40 | 1,5 | 60 | 70 | 3,2 | 5,6 | 225 |
max 35 | 1,7 | 75 | 3,2 | 6,9 | 240 | ||
Cedrela odorata | min 35 | 1,7 | 60 | 75 | 3,0 | 6,4 | 225 |
max 30 | 2,0 | 80 | 3,0 | 8,0 | 240 | ||
Triplochiton scleroxylon | min 45 | 1,3 | 60 | 70 | 3,2 | 5,0 | 225 |
max 40 | 1,5 | 75 | 3,2 | 6,0 | 240 | ||
Gmelina arborea | min 35 | 1,7 | 60 | 75 | 3,1 | 6,6 | 230 |
max 30 | 2,0 | 80 | 3,1 | 8,3 | 250 | ||
Essences à longue révolution | |||||||
Khaya spp. | min 45 | 1,3 | 60 | 70 | 3,0 | 4,7 | 210 |
max 50 | 1,2 | 4,2 | |||||
Tarrietia utilis | 60 | 1,0 | 60 | 75 | 3,2 | 4,0 | 240 |
Entandrophragma utile | 85 | 0,7 | 60 | 40(?) | 5,3(?) | 2,5 | 212 |
Tieghemella heckelii | 85 | 0,7 | 60 | 40(?) | 5,3(?) | 2,5 | 212 |
Tectona grandifolia | 60 | 0,9 | 55 | 85 | 2,9 | 4,1 | 245 |
Essences papetières (régions de San Pedro et d'Abidjan)
Essences | Age d'exploitation années | Production annuelle m3/ha/an | Production totale m3/ha |
Gmelina arborea | 8 | 30 | 240 |
Pinus oocarpa | 10 | 24 | 240 |
Pinus caribaea | 12 | 25 | 250 |
Eucalyptus urophylla | 7 | 35 | 245 |
Terminalia ivorensis | 8 | 23 | 184 |
Eucalyptus deglupta | 7 | 40 | 280 |
Eucalyptus 12 ABL | 7 | 25 | 175 |
A titre indicatif, il est intéressant de connaître quelle est la production actuelle des plantations. Il s'agit des plantations de bois d'oeuvre anciennes gérées par la direction de la gestion de la Sodefor sous forme d'une régie. Au total en 1978, le bilan des confections à partir des éclaircies est le suivant: 3 975 poteaux, 30 billons, 31 115 perches, 11 205 piquets, 46 212 stères de bois de chauffage, 3 902 kg de graines, 29 100 plants, représentant au total une valeur de l'ordre de 38 millions CFA (environ 180 000 $ E.U.) équilibrant pratiquement le coût total des interventions sylvicoles (57).
2. Tendances actuelles
2.1 Végétation ligneuse naturelle
2.1.1 Déforestation
Au début de l'ère coloniale, la Côte-d'Ivoire possédait la plus belle forêt de l'Afrique de l'ouest avec une superficie totale de l'ordre de 15 millions d'hectares (y compris les forêts denses sèches couvrant environ 0,5 million ha).
En 1956, le professeur Aubréville, ayant revisité la Côte-d'Ivoire après une absence de 15 ans, écrivait dans la revue Bois et Forêts des Tropiques un article alarmant intitulé “A la recherche de la forêt en Côte d'Ivoire” (6). A cette époque, (l'étude des photographies aériennes datant de 1956 servant de base à cette estimation n'a été effectuée qu'en 1966), la superficie couverte de forêt dense humide était de l'ordre de 11,8 millions d'hectares (2,0 millions d'ha dans le sud-ouest et 9,8 millions d'ha dans le reste du pays). Environ 2,5 millions d'ha de forêt dense humide avaient donc été défrichés et, ce qui est significatif, l'auteur constatait une accélération du phénomène au cours des dix dernières années.
En 1966, à l'occasion de l'estimation du potentiel de bois d'oeuvre de la Côte d'Ivoire, il fut procédé à une étude comparative entre un échantillon de photos datant de 1956 et un échantillon de photos prises en 1966 (début de l'année) (11) (23). Cette étude montrait pour la zone forestière inventoriée, soit 13 millions d'ha, que la superficie de forêt dense s'était réduite de 9,8 millions d'ha fin 1955 à 7 millions d'ha fin 1965, soit 2,8 millions d'ha passés à l'état de “forêt dégradée” constitués de petits massifs de surface inférieure à 10 ha disséminés au milieu de cultures, de brousses ou de jachères. Ceci correspondait pour la période 1956–1966 à un rythme moyen de 280 000 ha par an. La surface de forêt dense humide totale en Côte d'Ivoire fut donc estimée fin 1965 à 9 millions d'ha de forêt en ajoutant les 2 millions d'ha situés dans le sud-ouest.
En 1974, la Sodefor procéda à une nouvelle analyse (31) concernant l'évolution des surfaces de forêt dense, à partir de l'étude de 5,5 millions d'ha répartis dans toute la Côte-d'Ivoire et couverts de photographies au début de 1972. Les coefficients annuels de déforestation furent extrapolés donnant une surface totale de forêt dense humide à la fin de 1973 égale à 5 millions d'ha, soit 3,6 millions d'ha défrichés en 8 ans, représentant une déforestation annuelle de 450 000 ha. Ces chiffres furent présentés par la Sodefor au Ministère des Forêts puis au Gouvernement et repris dans de nombreux articles et rapports (33) (35) (38) (41) (45) (48) (52) (53) (58).
En fait, le chiffre donné en 1974, devait être corrigé pour tenir compte des massifs forestiers de surface comprise entre 10 et 100 ha qui n'avaient pas été pris en compte dans les surfaces forestières et représentaient environ 800 000 ha (10% des surfaces défrichées) soit un total de forêt dense humide égal à 6,2 millions d'ha fin 1973. Le rythme de déforestation n'était donc en réalité que de 350 000 ha par an.
Si le rythme constaté pendant la période 1966–1972 s'était maintenu jusqu'en 1980, la surface de forêt dense humide devrait être réduite à 3,7 millions d'ha à la fin de 1980. Ce chiffre paraît faible quand on recense l'ensemble des massifs forestiers non encore aliénés à l'agriculture. C'est pourquoi on a tenté une autre approche d'estimation des surfaces occupées par la forêt humide en cherchant à évaluer les surfaces occupées par l'agriculture pérenne et vivrière et par les jachères et en déduisant les surfaces forestières par différence.
Estimation des surfaces “cultivées” en 1966 et évolution de 1966 à 1980 1
(en milliers d'ha)
Zones | Cultures | Jachères | Total 1966 | Total 1980 | Evolution 1966–1980 | |
industrielles et plantations | vivrières | |||||
Zone de “forêt” | 900 | 500 | 5 000 (10 ans) | 6 400 2 | 11 590 | +5 190 |
Zone de “savane” | ε (coton) | 310 | 4 650 (15 ans) | 4 960 | 7 675 | +2 705 |
Total | 900 | 810 | 9 650 | 11 360 | 19265 | +7 895 |
Ces nouvelles surfaces agricoles ont été prélevées sur les formations naturelles:
dans le sud, sur la forêt dense (8 983 000 ha en 1966) et sur les savanes guinéennes boisées (244 000 ha en 1966). Si l'on admet que les savanes guinéennes ont été largement défrichées, en particulier dans le pays Baoulé, des défrichements peuvent se répartir en 200 000 ha pour les savanes guinéennes et 4 990 000 ha pour les forêts denses humides;
dans le nord, sur les savanes arborées et boisées et les forêts claires qui représentaient 8 037 000 ha en 1966 (on estime que les forêts denses sèches ont restées intactes étant donné leur caractère souvent sacré).
Au total, il resterait donc à la fin de 1980:
● | en forêt dense (NHCf): | 3 993 000 ha | de forêts denses humides |
et | 465 000 ha | de forêts denses sèches | |
soit | 4 458 000 ha | de forêts denses | |
● | en formations ouvertes (NHc/NHO): | 5 332 000 ha | dans le nord |
et | 44 000 ha | dans le sud | |
soit | 5 376 000 ha | de formations ouvertes |
On peut donc résumer l'évolution des superficies des forêts denses humides de la manière suivante:
Années | Surfaces (en milliers d'ha) |
vers 1900 | 14 500 |
fin 1955 | 11 800 |
fin 1965 | 8 983 |
fin 1973 | 6 200 |
fin 1980 | 3 993 |
(=4 000) |
soit les rythmes moyens annuels de déforestation suivants:
● | de 1956 à 1965 | : | 280 000 ha/an |
● | de 1966 à 1973 | : | 350 000 ha/an (en fait il s'agit de la période 1966–1971) |
● | de 1974 à 1980 | : | 315 000 ha/an. |
On constate donc une légère diminution du taux de défrichement entre les deux périodes 1966–1971 et 1974–1980. Le phénomène n'est certainement pas si brutal en réalité mais il est certain que l'essor principal de l'agriculture ivoirienne se situe de 1965 à 1973 avec la mise en place des sociétés d'Etat de développement agricole, l'afflux de la main d'oeuvre voltaïque et la mise en valeur du centre, du centre-ouest et du sud-ouest (création des autorités de développement de la vallée du Bandama - AVB - et de la région du sud-ouest - ARSO).
Il est bien difficile d'évaluer le rythme annuel de défrichement fin 1980, mais si l'on reporte les rythmes moyens de défrichement constatés au cours des diverses périodes sur un graphique, on peut donner comme estimation actuelle des surfaces défrichées par an environ 300 000 ha et comme projection en 1985 environ 280 000 ha/an au maximum en supposant que le ralentissement observé dans les défrichements ne s'accentue pas). Le graphique nous montre que le maximum de défrichement annuel semble s'être produit vers 1969–1970 avec un taux annuel de 370 000 ha. Ceci n'est pas improbable compte tenu de l'histoire de l'agriculture ivoirienne. Il faut cependant être très prudent concernant ces affirmations. L'auteur de l'étude Sodefor de 1974 (31) avait en effet souligné que la “destruction de la forêt était plus exactement un démantèlement des massifs forestiers et que le pourcentage de bosquets forestiers de 10 à 100 ha isolés au milieu des zones défrichées semblait plus important que celui estimé en 1966”. De ce fait, le taux de défrichement calculé de 1966 à 1972 a pu être surestimé et il n'est pas certain qu'il ait atteint 370 000 ha/an à son maximum (la moyenne de défrichement annuel 1966–1980 étant de 331 000 ha par an).
Quoiqu'il soit les effets des défrichements considérables intervenus depuis 25 ans sont graves:
diminution du taux de boisement qui pour des régions entières est descendu au-dessous de 20% (nord-est, sud-est et région Daloa-Gagnoa); cette diminution est grave non pas seulement en raison de la raréfaction des ressources ligneûses (en particulier à usage local: bois de feu et de service) mais aussi en raison des graves conséquences écologiques irréversibles qu'elle peut entraîner;
destruction au cours de l'action de défrichement (ou immobilisation dans les zones dégradées) d'un volume considérable de bois d'oeuvre (estimation de l'ordre de 185 millions de m3 pour 43 essences entre 1966 et 1974). Ce chiffre peut sans doute être porté à environ 250 à 300 millions de m3 pour l'ensemble de la période 1966–1980.
A la suite de la parution de l'étude Sodefor (31), les auteurs de plan quinquennal de développement économique social et culturel 1976–1980 arrivèrent à la conclusion qu'il serait difficile de faire respecter le patrimoine forestier si rien n'était fait rapidement pour diminuer la pression du domaine rural sur la forêt. Ils proposèrent en conséquence deux séries d'actions: des actions sur les causes démographiques (amélioration des conditions de vie en savane; canalisation et contrôle des courants migratoires entre la savane et la forêt) et des action sur l'agriculture traditionnelle extensive et dispersée (stabilisation et intensification des cultures vivrières; intégration des vivriers au café et au cacao, utilisation des bas-fonds, regroupement des terroirs, définition d'un code foncier rural permettant d'éviter la dispersion des parcelles et l'immobilisation non productive d'importantes superficies). Enfin, ils préparèrent le décret du 15 mars 1978 définissant le domaine forestier permanent et le domaine forestier rural (voir paragraphe 1.1.2) On peut penser que le ralentissement constaté du rythme de la déforestation est en partie la conséquence de ces mesures.
Déforestation annuelle moyenne
(en milliers d'ha)
Périodes
1976–80 | 1981–85 (projections) | |||||||||
NHCf1uv | NHCf1uc | NHCf1 | NHCf2 | NHCf | NHCf1uv | NHCf1uc | NHCf1 | NHCf2 | NHCf | |
ε | 310 | 310 | ε | 310 | ε | 290 | 290 | ε | 290 |
Les superficies de NHc/NHO ont diminué de 2 905 000 ha en 15 ans soit un taux moyen de défrichement d'environ 200 000 ha par an. Il n'est pas improbable que compte-tenu de l'actuel développement de l'agriculture dans le nord de la Côte-d'Ivoire, ce taux vienne à augmenter au cours des prochaines années. Nous retiendrons donc le chiffre moyen de 220 000 ha par an pour la période 1981–1985.
2.1.2 Dégradation
Cette dégradation courante dans les savanes africaines se confond avec les défrichements des savanes boisées et arborées pour la mise en culture. Cependant, il est certain que certaines surfaces qui après l'abandon des cultures sont de nouveau chaque année traversées par les feux évoluent vers des savanes pauvres dont les sols se latérisent en surface rendant impossible la recolonisation par les espèces ligneuses. Au contraire, le document (40) montre les effets positifs de la protection intégrale des savanes guinéennes contre le feu ainsi d'ailleurs que l'effet positif des feux précoces en comparaison des feux tardifs.
2.1.3 Tendances dans l'exploitation forestière
Au cours des cinq prochaines années, il est probable que la diversification de l'exploitation forestière se poursuivra avec une augmentation du pourcentage des essences dites secondaires et même une apparition d'essences dites “nouvelles” sur le marché. Par contre, les essences de bois rouge, et tout particulièrement le sipo, verront leur production chuter rapidement. Il n'est pas improbable que le rythme annuel de l'exploitation diminue graduellement du niveau actuel de 4 millions de m3 commercialisés à un niveau proche de 2,5 millions de m3. Ce phénomène est d'ores et déjà perceptible pour l'année 1980. De ce fait, les usines ivoiriennes auront de plus en plus de mal à s'approvisionner et les difficultés actuelles du secteur industriel du bois risquent d'aller en s'amplifiant (fermeture de nouvelles usines, réduction des activités des autres) (56).
En matière d'aménagement des forêts naturelles, on peut indiquer les tendances suivantes:
en forêt dense, le dispositif mis en place par la Sodefor à partir de 1976 sur trois blocs de 400 ha commence à fournir quelques résultats. Ils montrent que la productivité de la forêt naturelle est sensiblement augmentée par des interventions combinées exploitation forestière/travaux sylvicoles. Pour déterminer les méthodes et prix de revient de réalisation à grande échelle, il a été décidé d'étendre l'expérience à un massif forestier dans le cadre de son plan d'aménagement et de gestion. Elle constituera la première phase d'un programme généralisé d'aménagement des massifs forestiers avec amélioration des peuplements naturels présentant des conditions écologiques et économiques favorables. Cette première phase se déroulerait pendant les 5 ans du plan 1981–1985 par tranche annuelle de 5 000 ha. Dans une deuxième phase, il est envisagé l'extension du programme par tranche annuelle de 20 000 ha. En le menant pendant 50 ans, cette action aboutit à une forêt naturelle améliorée d'une superficie de l'ordre de un million d'ha. La production escomptée (en admettant un passage en exploitation tous les 25 ans) serait de 5 m3/ha pour la première exploitation et 7,5 m3/ha pour la seconde. Une autre direction de l'aménagement forestier se base sur le concept de l'intégration de l'arbre dans les systèmes agricoles par le maintien des bandes ou des îlots de forêt existants dans les défrichements et remise de la propriété de ces arbres au paysan;
en savane, l'amélioration des boisements naturels classés devra être une conséquence de l'aménagement de ces forêts. L'intervention essentielle sera la protection contre les feux de brousse, ou, dans le cas des zones peu sensibles au contrôle, des feux allumés précocement. Pour la période 1980–1985, il a été proposé le début de cette opération sur environ 20 000 ha.
2.1.4 Surfaces et volumes sur pied à la fin de 1985
Compte tenu de ce qui précède et en supposant que la surface de forêt non encore exploitée le soit rapidement au cours des 5 prochaines années, la couverture ligneuse en 1985 devrait être sensiblement la suivante:
Surface de végétation ligneuse naturelle estimée à la fin de 1985
(en milliers d'ha)
NHCf1uv | NHCf1uc | NHCf1m | NHCf1 | NHCf2i | NHCf2r | NHCf2 | NHCf | NHCa | |
ε | 1 835 | 10 | 1 845 | 515 | 648 | 1 163 | 3 008 | 9 715 | |
NHc/NHO1(u) | NHc/NHO2i | NHc/NHO2r | NHc/NHO2 | NHc/NHO | NHc/NHOa | nH | |||
1 250 | 1 875 | 1 150 | 3 025 | 4 275 | 7 920 | 60 |
Volumes sur pied estimés à la fin de 1985
(en millions de m3)
NHCf1uv | NHCf1uc | NHCf1u | NHCf1m | NHCf1 | NHCf2 | NHCf | NHc/NHO1 | |||
VOB | VAC | VOB | VOB | VOB | AAC | VOB | VOB | VOB | VOB | VAC |
ε | ε | 422 | 422 | 2,3 | 0,06 | 424 | 232 | 656 | 37 | 2,5 |
2.2 Plantations (58) (59) (65)
Lors du 6ème Congrès du parti de Côte-d'Ivoire (PDCI-RDA) qui eut lieu en 1976, la Commission du Domaine Rural avait mis dans son rapport, qu'en regard d'une évolution consommatrice de forêt, il était urgent d'effectuer des reboisements importants, les réalisations ayant été très inférieures aux besoins. On avait, en effet, constaté que loin d'atteindre le rythme annuel de plantation de 5 000 ha prévus, la Sodefor par manque de crédits avait dû réduire son programme à 2 000 ha par an alors que le phénomène de recul et d'appauvrissement de la forêt ivoirienne devenait préoccupant. En conséquence, la Commission proposait “de mettre en oeuvre un programme de reboisement portant annuellement sur 10 000 ha, les essences utilisées correspondant aux besoins à long terme des industries”. Au niveau de la sous-commission forestière il fut proposé:
un programme de reboisement en bois d'oeuvre devant atteindre 10 000 ha par an dès 1980;
un programme de plantations papetières;
un programme de plantations de bois de feu et de service en zone de savane.
Le plan 1976–1980, suivant ces lignes directrices prévoyait donc:
un programme de reboisement en bois d'oeuvre détaillé comme suit:
Essence | Année | 1976 | 1977 | 1978 | 1979 | 1980 | Total |
Acajou | 500 | 750 | 1 000 | 1 000 | 1 000 | 4 250 | |
Teck | 500 | 750 | 1 000 | 1 000 | 1 000 | 4 250 | |
Autres essences (pin, fraké, samba, Cordia, Cedrela, framiré) | 3 000 | 4 500 | 4 500 | 6 000 | 8 000 | 26 000 | |
Total | 4 000 | 6 000 | 6 500 | 8 000 | 10 000 | 34 500 |
la préparation d'un programme de plantation en savane par des études concernant l'évaluation des besoins; des action de reboisement en milieu villageois et des plantations expérimentales comprenant la mise au point de systèmes agrisylvicoles.
En fait, fin 1980, le total planté en bois d'oeuvre n'atteindra que 12 100 ha soit moins de la moitié du programme prévu, le chiffre de plantation 1980 atteignant seulement 4 000 ha au lieu des 10 0000 prévus.
En ce qui concerne les action en savane, rien n'a encore débuté, malgré la préparation de projets faits par la Sodefor et présentés à diverses sources de financement.
En 1980, la sous-commission forestière du PDCI-RDA, dont le congrès se tiendra en Octobre 1980 présente une actualisation des programmes prévus en 1976:
plantations de bois d'oeuvre en forêt devant atteindre 10 000 ha par an en 1983 puis se poursuivre ensuite à ce rythme jusqu'à ce que soit constitué 500 000 ha de reboisement (50 ans). Les essences prévues initialement sont, principalement, le fraké, le framiré, le samba et le Cedrela dans la catégorie des espèces à moyenne révolution, puis le teck et l'acajou dans la catégorie des espèces à longue révolution. Le programme 1981–85 devrait être de 6 000 ha en 1981, de 8 000 ha en 1982 et de 10 000 ha par an de 1983 à 1985, soit un total de 44 000 ha sur les 5 années. Dans cette ensemble, le projet forestier financé par la BIRD et le CDC interviendra pour 4 000 ha par an de 1981 à 1984 soit 16 000 ha;
plantations en savane constituées, d'une part, par des plantations d'Etat réalisées avec des moyens mécaniques sur une surface non précisée, et d'autre part, reboisements villageois devant produire du bois de feu, de service (et même du bois d'oeuvre) et couvrant 1 000 ha à partir de 1981, les plants et le terrain étant préparés par l'Etat.
On peut penser qu'il sera possible de distribuer suffisamment de plants au villageois pour planter 500 ha par an mais il est bien difficile de prévoir ce que sera la qualité des plantations et le taux effectif de reprise.
Les chiffres des tableaux suivants ont été obtenus en supposant une réalisation aux deux tiers du programme de reboisement en bois d'oeuvre demandé par le Congrès du PDCI-RDA et de un tiers du programme prévu en savane.
Plantations industrielles
Surfaces estimées des plantations industrielles réalisées à la fin de 1985
(en milliers d'ha)
Catégorie | Essences | Années | 81–85 | 76–80 | 71–75 | 66–70 | 56–65 | 46–55 | Avant 46 | Total |
Classe d'âge | 0–5 | 5–10 | 11–15 | 16–20 | 21–30 | 31–40 | > 40 | |||
PHL 1 | Tectona grandifolia (teck) | |||||||||
anciennes | 0,5 | 2,7 | 0,9 | 0,1 | 4,2 | |||||
nouvelles | 3,0 | 0,5 | 5,7 | 2,8 | 12.0 | |||||
Aukoumea klaineana (okoumé) Cedrela odorata Terminalia ivorensis framiré) Terminalia superba (fraké) Triplochiton scleroxylon (samba) | 22,0 | 12,0 | 4,5 | 2,7 | 41,2 | |||||
Entandrophragma utile (sipo) Khaya spp. (acajou) Tarrietia utilis (niangon) Tieghemella heckelii (makoré) | 3,0 | 0,8 | 1,5 | 2,0 | 7,3 | |||||
Sous-total PHL 1 | 28,0 | 13,3 | 11,7 | 8,0 | 2,7 | 0,9 | 0,1 | 64,7 | ||
PHH 1 | Gmelina arborea Eucalyptus spp. | 0 | 0,2 | 0,6 | 0,8 | |||||
PH.1 | Sous-total essences feuillues | 28,0 | 13,5 | 11,7 | 8,0 | 3,3 | 0,9 | 0,1 | 65,5 | |
PS.1 | Pins tropicaux | 0,3 | 0,3 | |||||||
P..1 | Total plantations industrielles | 28,0 | 13,8 | 11,7 | 8,0 | 3,3 | 0,9 | 0,1 | 65,8 |
Autres plantations
Surfaces estimées des plantations non industrielles réalisées à la fin de 1985
(en milliers d'ha)
Catégorie | Essences | Années | 81–85 | 76–80 | 71–75 | 66–70 | 56–65 | 46–55 | Avant 46 | Total |
Classe d'âge | 0–5 | 5–10 | 11–15 | 16–20 | 21–30 | 31–40 | >40 | |||
PHL 2 | Tectona grandifolia (teck) Cassia siamea Anacardium excelsum (anacardier) | 2,0 | 2,7 0,3 0,9 | 2,3 | 4,7 0,3 3,2 | |||||
Sous-total PHL 2 | 2,0 | 3,9 | 2,3 | 8,2 | ||||||
PHH 2 | Gmelina arborea | 0,2 | 0,7 | 0,9 | ||||||
P..2 = PH.2 | Total plantations non-industrielles | 2,0 | 4,1 | 3,0 | 9,1 |
Toutes plantations
Surfaces estimées des plantations réalisées à la fin de 1985
(en milliers d'ha)
Catégorie | Essences | Années | 81–85 | 76–80 | 71–75 | 66–70 | 56–65 | 46–55 | Avant46 | Total |
Classe d'âge | 0–5 | 5–10 | 11–15 | 16–20 | 21–30 | 31–40 | >40 | |||
PHL | Essences feuillues autres que celles à croissance rapide | 30,0 | 13,3 | 11,7 | 11,9 | 5,0 | 0,9 | 0,1 | 72,9 | |
PHH | Essences feuillues à croissance rapide | 0,2 | 0,2 | 1,3 | 1,7 | |||||
PH | Sous-total essences feuillues | 30,0 | 13,5 | 11,7 | 12,1 | 6,3 | 0,9 | 0,1 | 74,6 | |
PS | Essences résineuses | 0,3 | 0,3 | |||||||
P | Total toutes plantations | 30,0 | 13,8 | 11,7 | 12,1 | 6,3 | 0,9 | 0,1 | 74,9 |
Bibliographie
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CTFT 1967 “Programme de reboisement de 60 000 ha en Côte-d'Ivoire” - Nogent-sur-Marne (France)
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Guillaumet, J.L. 1967 “Recherche sur la végétation et la flore du Bas Cavally (Côte d'Ivoire)” - Orstom, mémoire No. 20, 249 p. - Paris