Dans la plupart des communautés, les réserves d'eau sont limitées et les décisions concernant l'utilisation de l'eau impliquent des choix difficiles. Des économistes spécialisés dans le domaine des ressources suggèrent souvent que le prix de l'eau soit augmenté quel que soit le type d'utilisation (industriel, agricole, domestique) assurant que les prix plus élevés, encouragent une meilleure utilisation de l'eau dans tous les domaines. Cependant, les répercussions sur les pauvres peuvent être négatives et porter à l'augmentation des privations à partir du moment où, ils n'ont pas souvent de ressources financières suffisantes pour payer un prix plus élevé. Bien que la subvention du prix de l'eau ait parfois été suggérée comme un moyen de garantir la disponibilité de l'eau pour tous, les ménages les plus pauvres n'ont pas toujours un accès aisé aux canalisations ou à l'irrigation
La participation des femmes à la gestion des ressources en eau est souvent encouragée par les gouvernements nationaux. L'Afrique du Sud en offre un exemple positif.
Le pays a passé son Acte des services de l'eau en 1997 et un Acte national de l'eau en 1998. Ils ont pour but de rétablir la parité hommes-femmes et les inégalités raciales ainsi que les discriminations du passé.
En reconnaissance de la participation des femmes au secteur de l'eau, le Gouvernement d'Afrique du Sud a développé une série de récompenses pour honorer et célébrer la contribution des femmes et souligner leur rôle dans l'éradication de la pauvreté, l'éducation et le développement durable à la fois dans les milieux urbains et ruraux.
FAO/M. Bleich
