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10 Les changements d’occupation/utilisation du sol et leurs incidences sur la diversité biologique: études de cas sur les paysages agraires, pastoraux et forestiers du bassin arachidier du Sénégal - Magatte BA et Moussa SALL (Centre de Suivi Ecologique - CSE)


I. INTRODUCTION

A l’échelle mondiale, plusieurs facteurs naturels ou d’origine anthropique contribuent à modifier l’occupation et/ou l’utilisation du sol. L’intensité de ces variations diffère, à travers le globe, en fonction du climat, des systèmes de production en vigueur, de l’efficacité des politiques de conservation et de gestion des écosystèmes, de la qualité du cadre juridique et institutionnel des pays. Ces changements, visibles à l’échelle locale, des paysages agraires, pastoraux et forestiers ont des conséquences directes sur la biodiversité animale et végétale.

Le gradient pluviométrique globalement croissant du nord au sud du pays, détermine en relation avec les types de sol, des biotopes favorables au développement d’espèces adaptées, engendrant une grande variabilité des écosystèmes.

Dans la région ouest africaine, le climat de type sahélien, qui y est bien représenté, est marqué par une forte variabilité intra- et inter-annuelle de la pluviométrie et par un déficit hydrique qui se prolonge depuis une trentaine d’années. De même, la forte croissance démographique qui y sévit accentue la pression sur les ressources qui sont souvent exploitées de manière incontrôlée.

L’utilisation de données spatiales (photos aériennes, images satellitaires etc.) anciennes et récentes permet de cartographier les changements d’occupation/utilisation du sol et d’appréhender leurs conséquences sur la diversité biologique.

II. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE

2.1 Le bassin arachidier central: la région de Diourbel

La région de Diourbel occupe le centre de la zone écogéographique du bassin arachidier (fig. 1).

Elle couvre une superficie de 4.359 km² soit 2,2 % du territoire national et compte 3 départements, 7 arrondissements et 32 communautés rurales. La population de la région était estimée à 849.859 habitants en 1988, soit une densité de 189 habitants/km² et est caractérisée par une croissance très rapide.

Le climat est de type soudano-sahélien, chaud et sec avec des moyennes thermiques annuelles comprises entre 27 °C et 29 °C. L’harmattan qui souffle pendant 9 mois est le vent dominant. La pluviométrie moyenne annuelle est comprise entre 400 et 500 mm avec une forte variabilité spatio-temporelle. Le relief est plat avec des dénivelés atteignant rarement 2 %.

Sur le plan pédologique, les sols sont essentiellement formés de sédiments sableux ou sablo-argileux d’origine éolienne et alluviale. La végétation est caractérisée par une faible diversité des espèces et la densité ligneuse est très variable. On y rencontre d’importants parcs arborés à Faidherbia albida.

Figure 1: Localisation des départements de Bambey et Diourbel

2.2 Le bassin arachidier oriental: le département de Kaffrine

Le département de Kaffrine enregistre une pluviométrie moyenne annuelle de 500 mm au nord et de 800 mm au sud. Les formations végétales sont essentiellement de type savanes composées de ligneux à feuilles caduques associés à des herbacées vivaces et annuelles. La densité est plus forte dans les «forêts classées» et les «réserves» qui servent de parcours pour le bétail tandis que les terres de culture forment un parc à Cordyla pinnata ou Sterculia setigera. La strate arbustive est essentiellement composée de combrétacées. Les sols sont essentiellement de types ferrugineux tropicaux lessivés.

Les densités rurales tournent autour d’une moyenne de 28 habitants au km2, avec une grande disparité: moins de 15 habitants au km2 dans les Communautés rurales septentrionales de Ribo Escale, Darou Miname et Ndioum Nguent et plus de 50 habitants au km2 à Mabo, Ndiognick et Kathiothe, situées plus au sud.

Le département de Kaffrine est caractérisé par une longue mise en valeur agricole à travers l’expansion de la culture arachidière. C’est le «Bassin Arachidier Central Actuel» défini par LAKE et al. (1984), où l’on enregistre les productions d’arachide et de mil les plus élevées et où l’indice du moyen de production agricole est le plus fort dans la zone d’agriculture fondamentale sous pluie qu’est le Centre Ouest du Sénégal (BA, 1995).

Deux secteurs situés dans la moitié nord du département sont étudiés: le secteur de Boulel (70.900 ha), à l’ouest, centré sur la forêt classée de Kassas et le secteur de Guent Paté (45.450 ha), à l’est, à l’entrée de la réserve sylvo-pastorale du Saloum.

Figure 2: Localisation des secteurs de Boulel et Guent Paté

III. APPROCHE METHODOLOGIQUE

La démarche suivante a été adoptée:

Etude diachronique sur plus de 40 ans;

Exploitation de la littérature existante;

Etablissement d’une nomenclature de base sur l’occupation-utilisation du sol pour une analyse multidate;

Interprétations de photographies aériennes anciennes (1954, 1978);

Traitements d’images satellitaires récentes (Spot XS de 1999 et LANDSAT ETM de 2000);

Enquêtes et validation de terrain.

Les différentes étapes suivantes ont abouti à la cartographie de l’occupation du sol (fig. 3).

Figure 3: Conceptualisation du processus d’élaboration des cartes

IV. RESULTATS CARTOGRAPHIQUES ET STATISTIQUES

4.1 Région de Diourbel

L’interprétation des photographies aériennes de 1954 donne la carte suivante (fig. 4).

Figure 4: Occupation/utilisation du sol dans les départements de Bambey et de Diourbel en 1954

Jusqu’au début des années 1960, comme le signalent SADIO et al. (2000), les formations végétales naturelles étaient encore assez denses et relativement abondantes dans la région de Diourbel et dans le bassin arachidier en général. La superficie de ces formations était évaluée à 246.250 ha dont 3.750 ha dans le département de Mbacké, 117.500 ha dans le département de Diourbel et 135.000 ha dans le département de Bambey.

La classification des images SPOT de 1999 permet d’aboutir, 45 ans plus tard, à la carte d’occupation du sol de la même zone (fig. 5).

1999

Figure 5: Occupation/utilisation du sol dans les départements de Bambey et de Diourbel en 1999

A partir des années 1970, la dégradation des conditions climatiques et la pression anthropique ont entraîné une forte réduction des formations végétales dans la zone.

Analyse des changements à l’échelle des départements
1954-1999

Les formations boisées (8.000 ha en 1954) ont complètement disparu.

Les zones de savanes arborées des bas plateaux et vallées non cultivés se sont rétrécies et ont parfois disparu.

Les formations arbustives à arborées des vallées et cuvettes non cultivées sont passées de 4.400 ha en 1954 à 956 ha en 1999.

Les jachères qui étaient très apparentes en 1954 (plus de 2 % des terres) sont en voie de disparition en 1999 (0,53 %).

La zone de cultures pluviales sous parc arboré plus ou moins dense s’est étendue (82 % en 1954 et 93 % en 1999) aux dépens des savanes arborées des bas plateaux, des vallées non cultivées et des jachères.

La superficie des établissements humains a considérablement augmenté.

4.2 Département de Kaffrine

4.2.1 Secteur de Boulel

Dans le secteur de Boulel, les figures 6, 7 et 8 montrent l’évolution des unités d’occupation-utilisation du sol entre 1954, 1965 et 2000.

Figure 6: Cartographie multidate de l’occupation-utilisation du sol du secteur de Boulel

L’analyse de l’évolution des unités d’occupation-utilisation du sol dans le secteur de Boulel permet de constater:

une forte extension des zones de cultures,
l’extinction de la savane boisée et une baisse considérable de la savane arborée,
l’apparition de la savane herbeuse et extension de la savane arbustive.

Figure 7: Graphe d’évolution des unités d’occupation-utilisation du sol du secteur de Boulel

Figure 8: Différentielles sur les superficies d’occupation-utilisation du sol du secteur de Boulel

4.2.2. Secteur de Guent Paté

Figure 9: Cartographie multidate de l’occupation-utilisation du sol du secteur de Guent Paté

L’analyse de l’évolution des unités d’occupation-utilisation du sol dans le secteur de Guent Paté aboutit pratiquement aux mêmes constats que précédemment, mais, ici, l’extension de la savane arbustive est proportionnellement très forte (de l’ordre de 50 % des superficies) et la savane arborée subsiste encore.

Figure 10: Evolution des unités d’occupation-utilisation du sol dans le secteur de Guent Paté

Figure 11: Différentielles sur les superficies d’occupation-utilisation du sol dans le secteur de Guent Paté

V. INCIDENCES SUR LA BIODIVERSITE

Les travaux de SADIO et al. (2000) décrivent le bassin arachidier en 1960 comme une zone relativement boisée, avec une liste floristique assez diversifiée comprenant des espèces comme Pterocarpus erinaceus ou Cordyla pinnata aujourd’hui localisées plus au sud du pays.

Actuellement, cette zone est réduite à des formations de steppe dominées au nord par Acacia tortilis et au sud par Faidherbia albida avec également une forte présence de Guiera senegalensis.

Plusieurs espèces comme Acacia macrostachya, Faidherbia albida, Ceiba pentendra, Diospyros mespiliformis etc. se sont raréfiées tandis que Bombax costatum, Cassia sieberiana, Prosopis africana, Sterculia setigera, Parkia biglobosa ont disparu de la zone. Or, la plupart de ces espèces sont très utiles pour la médecine traditionnelle et parfois pour l’alimentation des populations locales.

A cela s’ajoute la perte d’habitats qui se traduit par une disparition de la faune qui occupait certains biotopes.

Sur le plan agricole, beaucoup de variétés traditionnelles d’espèces locales sont menacées de disparition du fait de la sécheresse et de l’introduction de variétés améliorées. C’est le cas du niébé (Vigna unguiculata), du riz (Oriza glaberrima, Oriza sativa), du fonio (Digitaria exilis), du voandzou (Voandzeia subbterranea), du mil (Pennisetum americanum), du sorgho (Sorghum bicolor) (MEPN, 1997).

Or, ces cultivars sont connus pour leur rusticité qui permet d’économiser de gros efforts d’entretien, leurs valeurs thérapeutiques, leurs valeurs économiques et leurs valeurs nutritives.

VI. FACTEURS ECOLOGIQUES DE CHANGEMENT

Une variation des conditions écologiques de ces écosystèmes entraîne forcément la modification plus ou moins rapide de la diversité biologique. Les facteurs naturels de changement des conditions du milieu sont essentiellement la pluviométrie et l’érosion hydrique et éolienne.

6.1 Evolution de la pluviométrie

La région sahélienne connaît une baisse pluviométrique marquée depuis plusieurs décennies. Au Sénégal, l’examen de la pluviométrie moyenne annuelle sur une longue période montre une aridification progressive du climat (fig. 12).

Figure 12: Cartes des moyennes pluviométriques (mm) par décennie

Source: EROS DATA CENTER, in CSE et al. (2000)

L’isohyète < 200 mm est constaté au nord du pays dans la décennie 1970 - 1979 tandis que, dans le même temps l’isohyète > 1.000 mm a glissé sensiblement vers l’extrême sud. Cette décennie 1970 - 1979, correspondant aux premières années d’une longue période de sécheresse généralisée dans l’ensemble du Sahel.

Selon le Ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature (MEPN, 1997), l’évolution régressive des conditions climatiques a entraîné, entre 1950 et 1980, l’extension vers le sud de 80 à 120 km de la zone sahélienne. Cette situation s’est traduite, entre autres, par une raréfaction des ressources végétales entraînant systématiquement une perte de diversité biologique et d’habitats pour la faune.

Selon MEPN (1997), le couvert végétal de l’ensemble du pays a connu une dégradation et une réduction considérables au cours de ces trois dernières décennies: entre 50.000 et 80.000 ha de forêts disparaissent par an. Selon Enda Tiers Monde (1995), le couvert forestier (forêts classées, formations forestières, friches) est passé de 14.000.000 ha en 1978 à 8.400.000 ha en 1986.

6.2 L’érosion

Les sols, ainsi progressivement dénudés, subissent de plus en plus l’agression du vent et de l’eau. Leur sensibilité à l’érosion éolienne atteint des proportions non négligeables (fig. 13).

Figure 13: Carte de la sensibilité à l’érosion éolienne des sols du Sénégal

source: EROS DATA CENTER, in CSE et al. 2000

La sensibilité à l’érosion éolienne est extrêmement élevée dans le nord du bassin arachidier et dans la partie sableuse de la zone sylvo-pastorale tandis que les sols du Sénégal oriental et de la Casamance sont plutôt soumis à l’érosion hydrique. L’une des conséquences majeures de ce phénomène d’érosion est la perte de fertilité des sols qui contribue fortement à la baisse du rendement des cultures.

VII. FACTEURS SOCIO-ECONOMIQUES

La dégradation des conditions climatiques a, en partie, engendré le déplacement massif des populations vers les centres urbains comme Dakar où le taux de croissance démographique avoisine 4 % entre les recensements généraux de 1976 et 1988 (CSE et al., 2000); pour la même période, le taux moyen au niveau national est de 2,9 %. Il s’ensuit donc un accroissement notoire des besoins de la consommation domestique qui provient essentiellement des ressources naturelles.

Les facteurs socio-économiques de changements de l’occupation/utilisation des sols sont divers; on peut en citer deux:

l’exploitation forestière et;
les feux de brousse.

7.1 L’exploitation forestière

Dans le domaine énergétique l’essentiel de la consommation domestique est fourni par les ressources ligneuses à travers le bois de chauffe (fig. 14) et le charbon de bois. Selon CONSERE (1998), les besoins dans ce domaine étaient évalués, au niveau national, pour l’année 2000 à 7.000.000 m3 avec une consommation annuelle de charbon de bois par habitant variant entre 130 et 160 kg.

Figure 14: Consommation en bois de chauffe par région (CONSERE, 1998)

Enda Tiers Monde (1995) estime la production de bois de chauffe en 1988 à 2,6 millions dont 1,5 million de tonnes consommé directement sous forme de bois et 1,1 million de tonnes transformé pour donner 160.000 tonnes de charbon de bois.

7.2 Les feux de brousse

Les feux de brousse sont très dévastateurs dès la sénescence du tapis herbacé, en fin de saison des pluies, et se manifestent pratiquement pendant toute la durée de la saison sèche. Au niveau national, les estimations du CSE montrent que plus de 280.000 ha ont brûlé, en moyenne, entre 1997 et 2002, avec un pic de plus de 500.000 ha en 2000 - 2001. Sur la même période, plus de 800 cas de feu, en moyenne, se sont déclarés avec plus de 1.450 cas en 2000-2001 (fig. 15).

SUIVI DES FEUX DE BROUSSE

Figure 15: Statistiques sur les feux de brousse

VIII. FACTEURS LIES AU CADRE JUDICIAIRE ET INSTITUTIONNEL

Au niveau national, des mesures sont prises pour pallier ces phénomènes de dégradation et pour préserver la diversité biologique et les différentes ressources; ainsi, est érigé un important réseau d’aires protégées qui comprend 6 parcs nationaux, 6 réserves de faune et 213 forêts classées (MEPN, 1997). A cela s’ajoute, sur le plan institutionnel, l’élaboration de plusieurs codes (code forestier, code de l’environnement, code de la chasse et de la faune, code de la pêche...) qui régentent les modalités d’utilisation des ressources, et du Plan National d’Action pour l’Environnement (PNAE). Au niveau international, le Sénégal adhère à plusieurs cadres juridiques portant essentiellement sur la gestion de la biodiversité, notamment avec les conventions de RAMSAR, PARIS, BONN, WASHINGTON, BERNE, ALGER, RIO. Cependant, dans de nombreux cas, l’application de la réglementation fait défaut.

IX. CONCLUSION

La combinaison de facteurs naturels (sécheresse) et anthropiques (feux de brousse) engendre la modification de l’occupation/utilisation du sol dans les paysages agraires, pastoraux et forestiers de l’ouest africain.

L’étude diachronique à travers la cartographie des changements, est une démarche efficace dans l’évaluation de l’évolution des écosystèmes. Les supports (photographies aériennes, images satellitaires...) anciens et récents, combinés aux outils du système d’information géographique (SIG), sont d’une grande utilité dans cette démarche.

L’évaluation correcte de ces changements est fondamentale dans l’élaboration et la mise en place de politiques de protection et de restauration des écosystèmes.

X. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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