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7. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS


En guise de conclusion, on peut affirmer que le potentiel de développement des pays participants à l’atelier pour les activités d’aquaculture intégrée dans les réseaux d’irrigation est sous-exploité, voire inexploité. Ce potentiel pourrait notamment être utilisé dans les systèmes d’irrigation où la riziculture est dominante. L’Année internationale du riz 2004 est une occasion idéale pour commencer ce type d’activité. Les principales contraintes au développement de l’irrigation et l’aquaculture intégrées ont été identifiées comme étant institutionnelles, sociales et économiques, mais aussi techniques. Les approches actuelles au développement de l’irrigation et l’aquaculture intégrées ne facilitent pas l’intégration des deux activités et ne favorisent pas non plus la participation du secteur privé. On dispose jusqu’à un certain point d’informations sur l’irrigation et l’aquaculture intégrées, grâce aux expériences des autres régions et aux études préliminaires menées en Afrique de l’Ouest. Cependant, les technologies relatives à l’irrigation et l’aquaculture intégrées doivent encore être spécifiquement définies et adaptées aux situations locales. En effet, à tous les niveaux, les réseaux de communication pour le développement de l’irrigation et l’aquaculture intégrées sont complètement absents ou inefficients.

A partir de ces conclusions, de nombreuses recommandations ont été émises et regroupées par catégories (les catégories du cadre de planification des projets, c’est-à-dire: conception, planification, opération, suivi et évaluation, recherche, information et communication (voir l’Annexe 9)). Les principales recommandations sont liées à la conception, à la planification et au fonctionnement des activités d’irrigation et d’aquaculture intégrées. Par ailleurs, les recommandations importantes incluent: la formulation de politiques nationales, sur l’irrigation et l’aquaculture intégrées et sur les projets pilotes; l’établissement de cadres institutionnels et juridiques appropriés; le renforcement et la collaboration de tous les groupes d’usagers de l’eau (riziculteurs, pisciculteurs et autres usagers privés et institutionnels) pour renforcer les capacités de toutes les parties prenantes (organisation, gestion financière et technique); la production et la distribution privée d’alevins; enfin des pratiques de protection intégrée et de gestion de la production. Par ailleurs, il est recommandé d’améliorer les supports d’information et de renforcer la communication entre les autorités compétentes, si possible au moyen de réseaux nationaux représentant toutes les parties prenantes:

Sur la conception

Sur la planification

Sur les opérations

Sur le suivi

Sur l’évaluation

Sur la recherche

Sur l’information et la communication


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