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The right to food

Food, nutrition and agriculture

In November 2004, the FAO Council adopted the Voluntary guidelines to support the progressive realization of the right to adequate food in the context of national food security. The voluntary guidelines provide a tool to facilitate governments' efforts to realize the right to adequate food and nutrition. The right to adequate food is one of several human rights recognized by the International Covenant on Economic, Social and Cultural Rights that are considered to be binding in international law for States having ratified the Covenant.

The development of the guidelines was undertaken by an intergovernmental working group in collaboration with specialized agencies of the United Nations, including the United Nations Office of the High Commissioner for Human Rights and the United Nations Special Rapporteur on the Right to Food, and a wide group of national and international non-governmental organizations representing civil society.

The adoption of the voluntary guidelines marks a first instance in which States agree on a common understanding of the content and meaning of the right to adequate food and nutrition. Nineteen specific guidelines cover the whole spectrum of food security and nutrition, starting with Democracy, good governance, human rights and the rule of law (GL 1), including Strategies (GL 3) and Monitoring and benchmarks (GL 17) through to Guideline 19, which covers the international dimension of the right to food.

Guideline 9 on Food safety and consumer protection, Guideline 10 on Nutrition and Guideline 11 on Education and awareness-raising are of specific, direct importance for professionals working in the field of food, nutrition and household food security. Extracts from these guidelines are provided below:

Guideline 9: Food safety and consumer protection

States should take measures to ensure that all food, whether locally produced or imported, freely available or sold on markets, is safe and consistent with national food safety standards.

States should establish comprehensive and rational food-control systems that reduce risk of food borne disease using risk analysis and supervisory mechanisms to ensure food safety in the entire food chain including animal feed.

...

States should adopt measures to protect consumers from deception and misrepresentation in the packaging, labelling, advertising and sale of food and facilitate consumers' choice by ensuring appropriate information on marketed food, and provide recourse for any harm caused by unsafe or adulterated food, including food offered by street sellers ...

Guideline 10: Nutrition

If necessary, States should take measures to maintain, adapt or strengthen dietary diversity and healthy eating habits and food preparation, as well as feeding patterns, including breastfeeding, while ensuring that changes in availability and access to food supply do not negatively affect dietary composition and intake.

States are encouraged to take steps, in particular through education, information and labelling regulations, to prevent overconsumption and unbalanced diets that may lead to malnutrition, obesity and degenerative diseases.

 ... 

States should address the specific food and nutritional needs of people living with HIV/AIDS or suffering from other epidemics.

 ... 

... States should consider with utmost care issues regarding breastfeeding and human immunodeficiency virus (HIV) infection on the basis of the most up-to-date, authoritative scientific advice and referring to the latest WHO/UNICEF guidelines.

The full text of the voluntary guidelines is available at: http://www.fao.org/righttofood/common/ecg/51802_en_VGS_eng_web.pdf

Le droit à l'alimentation

Food, nutrition and agriculture

En novembre 2004, le Conseil de la FAO a adopté des Directives volontaires à l'appui de la concrétisation progressive du droit à une alimentation adéquate dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale. Ces directives sont un instrument pratique visant à faciliter les efforts mis en œuvre par les gouvernements pour concrétiser le droit à une alimentation et à une nutrition adéquates. Le droit à une alimentation adéquate est l'un des droits de la personne reconnus par le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, et considérés comme ayant force obligatoire en vertu du droit international pour les Etats ayant ratifié le Pacte.

L'élaboration des directives a été effectuée par un groupe de travail intergouvernemental en collaboration avec certaines institutions spécialisées des Nations Unies, notamment le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme et le Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l'alimentation, et un vaste groupe d'organisations non gouvernementales nationales et internationales représentant la société civile.

L'adoption des directives volontaires constitue le premier cas d'une entente commune des États quant à la substance et à la signification même du droit à une alimentation et à une nutrition adéquates. Dix-neuf directives spécifiques couvrent ainsi l'ensemble des concepts de la sécurité alimentaire et de la nutrition: à commencer par Démocratie, bonne gouvernance, droits de l'homme et primauté du droit (Directive 1), y compris Stratégies (Directive 3) et Suivi, indicateurs et jalons (Directive 17), jusqu'à la Directive 19 qui couvre la dimension internationale du droit à une alimentation adéquate.

La Directive 9 sur la Sécurité sanitaire des aliments et protection des consommateurs, la Directive 10 sur la Nutrition) et la Directive 11 sur l'Education et sensibilisation revêtent une importance spécifique et directe pour les professionnels qui opèrent dans le domaine de l'alimentation, de la nutrition et de la sécurité alimentaire des ménages. Des extraits de ces directives sont présentés ci-après:

Directive 9: Sécurité sanitaire des aliments et protection des consommateurs

Il convient que les Etats prennent des mesures pour que tous les aliments, qu'ils soient produits sur place ou importés, librement disponibles ou vendus sur les marchés, soient sans danger et conformes aux normes nationales de sécurité sanitaire des aliments.

Il convient que les Etats établissent des systèmes globaux et rationnels de contrôle des produits alimentaires qui réduisent les risques de maladies d'origine alimentaire en s'appuyant sur l'analyse des risques et sur des mécanismes de supervision, pour garantir la sécurité sanitaire tout au long de la chaîne alimentaire, y compris concernant l'alimentation animale.

...

Il convient que les Etats prennent des mesures pour protéger les consommateurs des allégations frauduleuses ou trompeuses sur les emballages, les étiquettes et dans la publicité et la vente des produits alimentaires et permettent aux consommateurs de disposer d'un plus grand choix en garantissant l'affichage d'informations adéquates sur les produits alimentaires commercialisés, et qu'ils prévoient des recours lorsque des aliments nocifs ou altérés, y compris ceux qui sont vendus par les marchands ambulants, causent des dommages ...

Directive 10: Nutrition

Le cas échéant, il convient que les Etats prennent des mesures pour préserver, adapter ou renforcer la diversité de l'alimentation, ainsi que les habitudes alimentaires, les méthodes de préparation des aliments et les comportements alimentaires sains, notamment l'allaitement, tout en veillant à ce que les modifications de la disponibilité et de l'accessibilité des aliments n'aient pas d'impact négatif sur la composition et la quantité des aliments consommés.

 ... 

Les Etats sont invités à prendre des mesures, en particulier par le biais de l'éducation, de l'information et de la réglementation visant l'étiquetage, pour prévenir la surconsommation et les régimes alimentaires déséquilibrés, qui peuvent entraîner la malnutrition, l'obésité et les maladies dégénératives.

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Il convient que les Etats tiennent compte des besoins alimentaires et nutritionnels spécifiques des personnes qui vivent avec le VIH/SIDA ou victimes d'autres épidémies.

 ... 

... Il convient que les Etats examinent avec le plus grand soin les questions liées à l'allaitement et au virus de l'immunodéficience humaine (VIH), sur la base des avis scientifiques les plus récents, faisant autorité, et en s'appuyant sur les dernières directives de l'OMS et de l'UNICEF.

Le texte intégral des Directives volontaires est disponible à l'adresse suivante: http://www.fao.org/ righttofood/common/ecg/51596_fr_VGs_french_web.pdf

El derecho a la alimentación

Food, nutrition and agriculture

En noviembre de 2004, el Consejo de la FAO aprobó las Directrices voluntarias en apoyo de la realización progresiva del derecho a una alimentación adecuada en el contexto de la seguridad alimentaria nacional. Las directrices voluntarias constituyen un instrumento destinado a facilitar los esfuerzos de los gobiernos para hacer realidad el derecho a una alimentación y nutrición adecuadas. El derecho a una alimentación adecuada es uno de los varios derechos humanos reconocidos en el Pacto Internacional de Derechos Económicos, Sociales y Culturales que son considerados vinculantes en virtud del derecho internacional para los Estados que han ratificado el Pacto.

La elaboración de las directrices estuvo a cargo de un grupo de trabajo intergubernamental en colaboración con organismos especializados de las Naciones Unidas, entre ellos la Oficina del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos y el Relator Especial de las Naciones Unidas sobre el Derecho a la Alimentación, así como un gran número de organizaciones no gubernamentales nacionales e internacionales en representación de la sociedad civil.

La aprobación de las directrices voluntarias constituye el primer caso de común entendimiento entre Estados sobre el contenido y el significado del derecho a una alimentación y una nutrición adecuadas. Diecinueve directrices específicas abarcan el conjunto de los conceptos relacionados con la seguridad alimentaria y la nutrición, desde la Directriz 1 (Democracia, buena gestion pública, derechos humanos y Estado de derecho) hasta la Directriz 19, que trata de la dimensión internacional del derecho a la alimentación, pasando por las Directrices 3 (Estrategias) y 17 (Vigilancia, indicadores y puntos de referencia).

Las Directrices 9 (Inocuidad de los alimentos y protección del consumidor), 10 (Nutrición) y 11 (Educación y sensibilización) revisten una importancia específica y directa para los profesionales que operan en los sectores de la alimentación, la nutrición y la seguridad alimentaria de los hogares. A continuación se ofrecen algunos fragmentos de esas directrices:

Directriz 9: Inocuidad de los alimentos y protección del consumidor

Los Estados deberían adoptar medidas para garantizar que todos los alimentos, ya sean de producción local o importados, de libre disposición o de venta en el mercado, sean inocuos y se ajusten a las normas nacionales sobre inocuidad de los alimentos.

Los Estados deberían establecer sistemas amplios y racionales de control de los alimentos que reduzcan los riesgos de transmisión de enfermedades por los alimentos utilizando el análisis de riesgos y mecanismos de supervisión, a fin de garantizar la inocuidad en toda la cadena alimentaria, incluidos los piensos.

... Los Estados deberían adoptar medidas para proteger a los consumidores del engaño y la desinformación en los envases, las etiquetas, la publicidad y la venta de los alimentos y facilitar a los consumidores la elección velando por la divulgación de información adecuada sobre los alimentos comercializados, y proporcionar vías de recurso ante cualquier daño causado por alimentos nocivos o adulterados, incluidos los vendidos por comerciantes ambulantes...

Directriz 10: Nutrición

En caso necesario, los Estados deberían tomar medidas para mantener, adaptar o fortalecer la diversidad de la alimentación y hábitos sanos de consumo y de preparación de los alimentos, así como las modalidades de alimentación, en particular la lactancia materna, asegurándose al mismo tiempo de que los cambios en la disponibilidad de alimentos y en el acceso a ellos no afecten negativamente a la composición de la dieta y la ingesta dietética.

Se alienta a los Estados a adoptar medidas, en particular mediante la educación, la información y la reglamentación sobre el etiquetado, destinadas a evitar el consumo excesivo y no equilibrado de alimentos, que puede conducir a la malnutrición, a la obesidad y a enfermedades degenerativas.

... Los Estados deberían tomar en consideración las necesidades alimentarias y nutricionales particulares de las personas aquejadas del VIH/SIDA, o que sufran los efectos de otras epidemias. ... ... Los Estados deberían examinar con la máxima atención las cuestiones relativas a la lactancia materna y la infección por el virus de la inmunodeficiencia humana (VIH), sobre la base de los conocimientos científicos más modernos y autorizados y apoyándose en las directrices de la OMS y el Fondo de las Naciones Unidas para la Infancia (UNICEF) más recientes.

Se puede consultar el texto completo de las directrices voluntarias en http://www.fao.org/ righttofood/common/ecg/51802_en_VGS_eng_web.pdf


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