No.2  décembre 2006  
 Perspectives de l'alimentation
  Analyse des marchés mondiaux

Page pécédenteTable des matièresPage suivante

VUE D'ENSEMBLE

LES MARCHÉS EN BREF

BLÉ

CÉRÉALES SECONDAIRES

RIZ

GRAINES OLÉAGINEUSES, HUILES ET FARINES D’OLÉAGINEUX

SUCRE

VIANDES ET PRODUITS CARNÉS

LAIT ET PRODUITS LAITIERS

ENGRAIS

TAUX DE FRET MARITIME *

Dossiers spéciaux

Appendice statistique

Indicateurs du marché et factures des importations vivrières

Annonce

LAIT ET PRODUITS LAITIERS

PRIX

Top

L’amélioration récente de la conjoncture se poursuivra-t-elle?

Top

Les cours internationaux des principaux produits laitiers commercialisés ont faibli presque tout au long de l’année 2006, l’Océanie et les pays fournisseurs émergents d’Amérique latine ayant augmenté leurs importations. Après avoir atteint 148 en septembre 2005, son plus haut niveau depuis 15 ans, l’indice FAO des cours internationaux des produits laitiers (1998-2000 = 100) est tombé à 132 en septembre 2006. En octobre, toutefois, l’indice est remonté de 4 points pour s’établir à 136 et devrait, selon les premiers rapports de novembre, enregistrer une nouvelle hausse. La poursuite de cette reprise dépendra en grande partie de la situation des exportations de l’Australie, victime de la sécheresse en 2006, et de celles de l’Union européenne. Les prix du lait entier en poudre, du fromage et du beurre ont baissé, respectivement, de 6, 9 et 21 pour cent par rapport à l’an dernier (octobre). En raison d’une contraction des disponibilités, les cours du lait écrémé en poudre ont progressé de un pour cent par rapport à 2005.

Le changement de conjoncture, en ce qui concerne l’Union européenne, est mis en évidence par la situation des ristournes à l’exportation et des stocks d'intervention. Par rapport à la même époque en 2005, les stocks d'intervention ont baissé d’environ 30 pour cent pour l’ensemble des produits, à l’exception du lait écrémé en poudre dont le stock est épuisé depuis mai 2006. Les ristournes à l’exportation de l’Union européenne ont été réduites par rapport à 2005. Si le montant des restitutions reste important pour le lait entier en poudre (310 €/tonne), le beurre (985 €/tonne) et le fromage (cheddar) (435 €/tonne), il a diminué de 38 pour cent dans le cas du beurre et de 23 pour cent dans le cas du fromage; les remboursements pour le lait entier en poudre se sont maintenus aux niveaux de 2005. Les ristournes à l’exportation pour le lait écrémé en poudre sont supprimées depuis juin. Cette évolution de la situation des exportations représente une profonde transformation pour les marchés laitiers.

Perspectives de l'alimentation

 

PRODUCTION

Top

La forte croissance de la production mondiale de lait se poursuit

Top

La production mondiale de lait en 2006 devrait atteindre 657 millions de tonnes, soit 2,2 pour cent de plus qu’en 2005; selon des estimations préliminaires, cette tendance se poursuivra en 2007. La majeure partie de l’expansion de la production mondiale proviendra des pays en développement, notamment la Chine, l’Inde, le Pakistan et les pays d’Amérique du Sud, où l’on enregistre une augmentation de 4 pour cent de la production. En revanche, la croissance est presque nulle en 2006 dans les pays développés, où la production a fléchi en Australie et dans l’Union européenne, mais a progressé en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Les pays développés continuent de perdre des parts du marché. La hausse des prix constatée ces trois dernières années a stimulé la croissance parmi les nouveaux producteurs et exportateurs laitiers à faible coût. Reste à savoir quelle sera l’incidence de la hausse récente des prix des aliments pour animaux.

Perspectives de l'alimentation

 

L’Asie, première région productrice de lait au monde

Top

En 2006, l’Asie a pris la place de l’Europe en tant que première région productrice de lait au monde et assure aujourd’hui 34 pour cent de la production mondiale, contre 30 pour cent il y a cinq ans. Les taux de croissance annuelle de la production, de l’ordre de 5 pour cent, ont été suscités par la forte poussée de la demande de lait et de produits laitiers dans la région, conséquence d’une vigoureuse croissance économique. Au sein de l’Asie, la production laitière de la Chine a plus que doublé au cours des cinq dernières années, les taux de croissance dépassant 20 pour cent. Cette tendance devrait toutefois se ralentir. Les coûts des intrants nécessaires aux producteurs ont en effet augmenté, tandis que les prix du lait n’ont pas changé. Premier pays producteur mondial de lait, l’ Inde continue de voir sa production progresser de plus de 3 pour cent par an, ce qui s'explique, sur le plan de la consommation, par le renforcement de la demande intérieure de produits laitiers à valeur ajoutée et, sur le plan de la production, par la mise en œuvre d’importants projets de développement du secteur laitier. Au Pakistan, la production laitière continue d’augmenter de plus de 3 pour cent par an. Le secteur a un potentiel de croissance considérable et le gouvernement a lancé plusieurs mesures dans les domaines de la recherche, du développement des capacités et de l’amélioration du ramassage et du stockage du lait. En République islamique d’Iran, autre pays traditionnel de production laitière, on prévoit une progression de la production de plus de 5 pour cent, soutenue par les prix élevés du lait.

De nouveaux fournisseurs de produits laitiers émergent dans les pays d’Amérique latine

Top

Parmi les pays d’Amérique centrale et des Caraïbes, le Mexique augmente à l’heure actuelle sa production d’environ 1,5 pour cent pour répondre à l'accroissement de la demande intérieure de lait de consommation émanant du LICONSA, organisme para-étatique chargé des programmes institutionnels sociaux d’alimentation. En Amérique du Sud, le Brésil, premier producteur de lait de la région avec une part de près de 50 pour cent, est devenu pour la première fois un exportateur net de produits laitiers, suite à la forte intensification de sa production en 2005. Selon les prévisions, la croissance de la production en 2006 devrait se ralentir et être ramenée à 3 pour cent, du fait du fléchissement de la demande intérieure et du renchérissementment des fourrages. L’ Argentine pourrait accroître sa production de près de 8 pour cent en 2006 afin de répondre à l’expansion escomptée de la demande des marchés, tant nationaux que d’exportation. Compte tenu de l’augmentation des coûts de production et des incertitudes quant aux décisions que prendra le gouvernement à l’égard des mesures relatives aux prix intérieurs et aux taxes à l’exportation, la croissance pourrait être freinée en 2007. Au Venezuela, après une décennie de production stable, les gains de production sont supérieurs à 5 pour cent depuis 2005, conséquence des efforts entrepris pour améliorer le cheptel laitier et faciliter l’accès des petits producteurs au crédit. Au Chili, l’amélioration des conditions météorologiques et l’augmentation de la productivité pourraient se traduire par une progression de la production de l'ordre de 2 pour cent en 2006. En réponse à la hausse des cours internationaux ces deux dernières années, l’ Uruguay pourrait également intensifier sa production.

En 2006, la production laitière a fléchi en Afrique

Top

L’Afrique représente moins de 5 pour cent de la production laitière mondiale. L’élevage dans la région se caractérise par un grand nombre de petites exploitations alimentant le marché non structuré et joue un rôle important sur le plan de la sécurité alimentaire. Il fournit en effet des aliments de base et offre aussi des possibilités d’emplois et de revenus à la population rurale. L’ Égypte, qui assure à elle seule plus de 50 pour cent de la production laitière de l'Afrique du Nord, a accusé une baisse de production de 5 pour cent en 2006, provoquée par l’émergence de la dermatose nodulaire et de la fièvre aphteuse. Ces maladies risquent également de compromettre la production en 2007 qui devrait, selon les prévisions, accuser un nouveau recul de 8 pour cent. En Afrique subsaharienne, la production a remonté au Soudan grâce à l’introduction de races productives adaptées au climat et aux pâturages extensifs du pays. Au Kenya, le cheptel laitier est le plus nombreux et le plus productif de la région. La production laitière risque toutefois de ne pas pouvoir couvrir, à court terme, l’augmentation de la demande nationale, estimée de 3 à 4 pour cent par an, car les producteurs laitiers doivent faire face à la concurrence des importations de lait en poudre moins cher. Le gouvernement a relevé les droits de douane sur les importations de produits laitiers en 2002, mais la production ne s’est pas intensifiée pour autant. La production laitière de 2006 a également souffert des sécheresses qui ont sévi en 2005 et au début 2006. En Afrique du Sud, la production de lait pour 2006 pourrait rester proche du volume de 2005, ou être légèrement inférieure, du fait d’une diminution des prix à la production et de mauvaises conditions météorologiques.

La production laitière ralentit aux États-Unis et décline au Canada

Top

Après avoir profité d’une rentabilité élevée en 2004 et 2005, la production laitière aux États-Unis devrait augmenter d’environ 2,8 pour cent en 2006, même si ce chiffre a été légèrement revu à la baisse par rapport aux prévisions antérieures en raison des températures estivales exceptionnellement élevées constatées dans les principales régions productrices. La production intérieure de lait pourrait encore s’accroître en 2007, mais l’incidence de la hausse des prix des aliments pour le bétail risque de freiner la croissance. Au Canada, la production de lait devrait accuser un léger repli en 2006 par rapport à 2005, suite aux ajustements de contingents de production destinés à faire face à l’affaiblissement de la demande de produits laitiers fin 2005 et au renforcement des importations.

La production laitière diminue en l’Europe

Top

En dépit du relèvement de 0,5 pour cent des contingents, la production de lait des 25 pays membres de l’Union européenne devrait se contracter de plus de un pour cent en 2006. Selon les prévisions, la croissance sera limitée en 2007, en raison principalement de la sécheresse qui a touché les régions méridionales d’Europe, la Pologne et le Royaume-Uni. Les producteurs, moins performants, limitent aussi leurs résultats en réaction aux récents changements de politique qui dissocient les paiements aux agriculteurs de la production. En outre, l’Allemagne, l’Italie et plusieurs nouveaux membres, tels que la République tchèque et la Pologne, ont ralenti la production pour éviter de s’acquitter de redevances très élevées en cas de dépassement des contingents. Selon les prévisions, la production de lait en Ukraine, l’un des exportateurs émergents de l’Europe, fléchira de 4 pour cent en 2006 en raison des interdictions d’importation imposées par son principal marché, la Fédération de Russie. La production laitière, stimulée par des programmes nationaux visant à renforcer le développement du secteur de l’élevage, pourrait progresser de 1,8 pour cent en 2006 en Fédération de Russie. Même si les producteurs s’inquiètent des conséquences négatives des importations sur les prix du lait et des produits laitiers, cette tendance à la hausse devrait se poursuivre en 2007. La Roumanie, qui se profile comme l’un des nouveaux marchés laitiers européens, se prépare à entrer dans l’Union européenne en janvier 2007 et pourrait augmenter sa production de lait d’environ 2 pour cent en 2006. Le quota de production que lui a accordé l’Union européenne s’élève à plus de 3 millions de tonnes et le gouvernement a récemment proposé des mesures pour aider les producteurs laitiers à moderniser leurs installations afin de pouvoir répondre aux normes européennes.

L’Océanie perd des parts de production

Top

Ensemble, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ne représentent que 4 pour cent de la production laitière mondiale, mais environ un tiers du total des échanges mondiaux. Dans ces deux pays, les fluctuations de l’offre ont en général un impact considérable sur les cours mondiaux des produits. Du fait, en partie, de la dégradation récente des conditions météorologiques, l’Océanie n’a pas maintenu le rythme d’expansion de la fin des années 90 et du début des années 2000, et a perdu des parts de production sur le marché mondial. En Nouvelle-Zélande, la production de la campagne laitière 2005/2006 a progressé d’environ 3 pour cent par rapport à la campagne précédente, ce qui reste toutefois inférieur à la moyenne des cinq dernières années. La production de lait pour la campagne 2006/2007 pourrait atteindre un nouveau record, le nombre du cheptel laitier devant s’accroître de un pour cent, et l’on s’attend à ce que les gains de productivité augmentent grâce à la modernisation des méthodes de gestion et aux améliorations génétiques. En Australie, où la campagne laitière s’est terminée en juin, la production a accusé un léger repli par rapport à la campagne précédente. Le manque de croissance s’explique partiellement par les mauvaises conditions météorologiques qui ont prévalu ces dernières années, mais aussi par la réforme des politiques amorcée en 2000.

COMMERCE

Top

En équivalent lait, le total des échanges de lait devrait fléchir en 2006 et continuer à se situer en deçà des niveaux de 2004, même si les prévisions tablent sur une augmentation de l’ordre de 2 pour cent par rapport à 2005. L’augmentation enregistrée en 2006 s’explique surtout par un accroissement des disponibilités en Océanie et par la hausse des exportations de certains pays d’Amérique latine. Le recul des exportations de l’Union européenne constitue toutefois l’un des principaux facteurs des marchés internationaux sous-tendant les cours des produits laitiers. La demande de produits laitiers demeure ferme, notamment dans les régions d’Asie caractérisées par une croissance rapide, et en certains endroits d’Afrique du Nord. Compte tenu de la hausse des prix internationaux, la production s’est intensifiée dans certains pays importateurs qui ont, par conséquent, réduit leurs importations. Le Brésil, jusqu’à maintenant gros importateur, réussit à peine à maintenir sa position d’exportateur net.

L’Union européenne et l’Océanie perdent des parts du marché

Top

En termes de parts du commerce mondial (voir figure 32), l’ Union européenne a réduit ses exportations et sa part du marché international du lait est passée à 29 pour cent en 2006. Ensemble, l’ Australie et la Nouvelle-Zélande assurent 35 pour cent des exportations mondiales, ce qui représente une nette augmentation par rapport à la dernière décennie et s’explique par la faiblesse des coûts de production et par un taux de change avantageux. Toutefois, en raison de la dégradation récente des conditions météorologiques, de la hausse du taux de change et des réformes des politiques en Australie, les parts de marché ont diminué. La position des États-Unis s’est renforcée sur le marché mondial du lait écrémé en poudre sans qu'il ait été nécessaire de recourir à des subventions à l’exportation. De nouveaux exportateurs, originaires principalement d’Amérique latine et d’Europe de l’Est, gagnent des parts du marché au détriment des fournisseurs traditionnels.

Les échanges de lait entier en poudre progressent

Top

Le lait entier en poudre est le produit laitier le plus échangé en termes de volume. Parmi les principaux importateurs, l’élévation de la demande en Algérie pourrait être en grande partie couverte par les importations. Les pays d’Asie du Sud-Est ( Indonésie, Malaisie, Mexique, Philippines et Thaïlande) devraient également augmenter leurs importations. Les achats de lait au Mexique ont toutefois fléchi, le gouvernement encourageant les programmes publics d’alimentation à utiliser du lait frais de production locale. Historiquement, les grands fournisseurs de lait entier en poudre ont été les pays de l’ Océanie et l’Union européenne. Si les exportations de l’Union européenne diminueront de 5 pour cent en 2006, celles de l’Océanie devraient croître, de 8 pour cent en Nouvelle-Zélande et de presque 20 pour cent en Australie par rapport à 2005. Parmi les nouveaux fournisseurs, l’ Argentine gagne rapidement des parts du marché. Malgré l’imposition de taxes d’exportation plus élevées durant le premier semestre de l’année, les exportations de lait entier en poudre devraient en effet progresser de 17 pour cent en 2006.

Les exportations de lait écrémé en poudre continuent de faiblir

Top

Le commerce du lait écrémé en poudre a perdu du terrain sur celui du lait entier en poudre que préfèrent utiliser les importateurs pour la reconstitution du lait entier et d’autres produits. L’ Union européenne pourrait comprimer les exportations de près de 50 pour cent en 2006, tombant au niveau le plus bas en trente ans. Selon les prévisions, la hausse des expéditions sera le fait des pays de l’Océanie, où la Nouvelle-Zélande pourrait augmenter ses ventes de plus de 10 pour cent.

Les exportations de fromage diminuent en raison de la précarité des disponibilités de l’Union européenne et de l’Océanie

Top

En termes de valeur, le fromage continue à être l’un des produits laitiers les plus commercialisés, surtout entre pays développés (environ 62 pour cent), en raison des allocations de contingents tarifaires. À l’heure actuelle, le commerce se développe rapidement avec certains des pays en développement où les revenus augmentent. Pour 2006, les exportations de fromage effectuées par l’ Australie devraient chuter de 11 pour cent par rapport à 2005, du fait d’une contraction de l’approvisionnement en lait. En Nouvelle-Zélande, le lait sert avant tout à la production de lait entier en poudre et de beurre, raison pour laquelle la production et les exportations de fromage n’ont pratiquement pas changé par rapport à l’an dernier. Dans l’ Union européenne, l’offre de fromage sur le marché mondial devrait fléchir de presque 3 pour cent, le marché intérieur absorbant une plus grande quantité des produits. Parmi les exportateurs émergents, on prévoit que l’ Argentine augmente ses exportations de fromage de plus de 5 pour cent. En Ukraine, les exportations de produits laitiers ont considérablement diminué en 2006 du fait de flambées de maladies animales qui ont amené la Fédération de Russie à interdire l’importation des produits laitiers ukrainiens. Tout en maintenant sa place de premier importateur mondial de fromage, on s’attend à ce que la Fédération de Russie réduise ses importations globales de fromage d’environ 8 pour cent en 2006. Les importations en provenance de l'Allemagne et de la Lituanie ont en partie couvert le déficit d’approvisionnement de l’Ukraine. Compte tenu du fléchissement attendu de sa monnaie, le Japon, deuxième importateur mondial de fromage, a réduit la demande prévisionnelle d’importations d’environ 6 pour cent en 2006. S’agissant d’autres pays développés, l’ Union européenne et les États-Unis continuent à être de grands importateurs de fromage, même si le marché national répond de plus en plus à l’expansion de la demande.

Tableau 9. Exportations de produits laitiers (en milliers de tonnes)

  2004 2005 2006
estimations
LAIT ENTIER EN POUDRE   
Monde  1 780  1 640  1 716
Nouvelle-Zélande1 669 592 638
UE élargie à 253 509 474 452
Argentine 177 162 190
Australie2 117 105 126
LAIT ÉCRÉMÉ EN POUDRE   
Monde  1 146  1 050  953
États-Unis 232 300 250
UE élargie à 253 281 192 100
Nouvelle-Zélande1 250 181 201
Australie2 155 141 134
BEURRE   
Monde  961  841  794
UE élargie à 253 344 330 230
Nouvelle-Zélande1 365 288 337
Australie2 83 69 70
Ukraine 42 24 18
FROMAGE   
Monde 1 550 1 552 1 462
UE élargie à 253 573 536 520
Nouvelle-Zélande1 277 254 254
Australie2 212 227 202
Ukraine 94 116 50
1/ Campagnes laitières finissant en mai de l’année indiquée.
2/ Campagnes laitières finissant en juin de l’année indiquée.
3/ Les échanges entre les 25 pays membres de l’Union européenne ne sont pas compris.

La Nouvelle-Zélande prend la place de l’Union européenne en tant que premier fournisseur mondial de beurre

Top

En Océanie, les exportations de beurre de 2006 devraient croître de 17 pour cent en Nouvelle-Zélande, alors que les livraisons de l’ Australie n’enregistreront qu’une légère augmentation. L’ Union européenne, où l’on prévoit un recul des exportations de beurre d’environ 30 pour cent en 2006, est sur le point de perdre sa place de premier exportateur mondial, malgré le montant élevé des ristournes à l’exportation. Le commerce du beurre a fléchi en 2005 en raison des prix élevés qui ont incité les importateurs traditionnels à diminuer leurs achats. Il est toutefois prévu qu’il augmente légèrement en réponse à une modeste progression de la demande de gros pays importateurs, tels que l’ Égypte et le Mexique.

Perspectives de l'alimentation

 

Perspectives de l'alimentation

 

Page pécédenteTable des matièresPage suivante

 

SMIAR   système mondial d'information et d'alerte rapide sur l'alimentation et l'agriculture