No.1  juin 2006  
 Perspectives de l'alimentation
  Analyse des marchés mondiaux

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LES MARCHÉS EN BREF

BLÉ

CÉRÉALES SECONDAIRES

RIZ

MANIOC

GRAINES OLÉAGINEUSES, HUILES ET FARINES D’OLÉAGINEUX

SUCRE

VIANDE ET PRODUITS CARNÉS

LAIT ET PRODUITS LAITIERS

PRÉVISIONS À COURT TERME DES MARCHÉS DES PRODUITS: ÉTABLIR UN LIEN ENTRE LES ÉVOLUTIONS DES MARCHÉS

LA HAUSSE DES PRIX DU PÉTROLE BRUT STIMULE LA DEMANDE DE PRODUITS AGRICOLES DANS LE SECTEUR DE L’ÉTHANOL

PERSPECTIVES À MOYEN TERME: L’AFRIQUE DEVRA IMPORTER DE PLUS GRANDES QUANTITÉS DE PRODUITS ALIMENTAIRES

ENGRAIS

TAUX DE FRET MARITIME

Appendice statistique

INDICATEURS DU MARCHÉ ET FACTURES DES IMPORTATIONS VIVRIÈRES

Annonce

SUCRE

PRIX

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Les prix atteignent en 2005/2006 leur plus haut niveau depuis 23 ans

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Depuis les premières prévisions publiées par la FAO en décembre 2005 pour octobre 2005/septembre 2006, les cours internationaux du sucre ont enregistré une hausse sensible, principale conséquence de la forte augmentation des prix du pétrole brut, mais aussi d’une contraction mondiale des disponibilités pour la troisième année consécutive. Les réformes du marché européen du sucre devraient se traduire par une réduction des exportations mondiales d’environ 5 millions de tonnes et par une nouvelle augmentation des prix. Le cours quotidien de l’Accord international sur le sucre (AIS) a progressé, passant en moyenne de 11,38 cents E.-U. la livre en novembre 2005 à 17,24 cents E.-U. la livre en mars 2006, pour atteindre, le 3 février, le plus haut niveau enregistré en 25 ans, soit 19,25 cents E.-U. la livre. De janvier à mars 2006, les prix du sucre ont été de l’ordre de 16,98 cents E.-U. la livre, ce qui représente 91 pour cent de plus qu’à la même période en 2005.

Perspectives

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Les cours internationaux du sucre devraient rester fermes et se maintenir aux niveaux actuels dans la mesure où les indicateurs de l’offre et de la demande du marché mondial du sucre ne justifient pas que les prix continuent de monter, sauf en cas de conditions météorologiques exceptionnelles ou de poursuite de la hausse des prix du pétrole brut. Les contrats à terme portant échéance en octobre 2006 négociés à la bourse de New York pour le sucre no. 11 se sont établis, en moyenne, à 17,66 cents E.-U. la livre en avril 2006.

Perspectives de l'alimentation

 

PRODUCTION

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Troisième année déficitaire

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La FAO a révisé à la hausse les chiffres concernant la production en 2005/2006, pour tenir compte du déclin de la production attendu au Brésil et en Extrême-Orient et de la croissance escomptée dans l’UE et dans les pays producteurs d’Europe de l’Est. Selon les prévisions révisées pour 2005/2006, la production mondiale de sucre atteindrait 149,7 millions de tonnes, soit 3 pour cent de plus qu’en 2004/2005 et la consommation mondiale se chiffrerait à 149,9 millions de tonnes. Le gros de cette augmentation devrait se constater dans les pays en développement, avec une production cumulative estimée à 106,9 millions de tonnes, grâce à la reprise enregistrée en Inde.

Dans les pays en développement de l’ Amérique latine et des Caraïbes, la production du Brésil devrait se situer à 30 millions de tonnes, volume pratiquement inchangé par rapport à 2004/2005, mais inférieur aux prévisions, en raison principalement des conditions météorologiques défavorables qui ont plus particulièrement touché la région nord/nord-est du pays où l’on estime que la production de canne à sucre fléchira de 20 pour cent par rapport à 2004/2005. Les premières prévisions indiquent que la production de canne à sucre du Brésil pourrait progresser de 8 pour cent pour s’établir à environ 420 millions de tonnes en 2006/2007, ce qui est en partie attribuable à une hausse des rendements et à un renforcement de la capacité de transformation, 25 nouvelles raffineries devant entrer en activité dans le centre-sud au cours de la campagne 2006/2007. Outre les incertitudes liées à la météorologie, la production sucrière du Brésil dépendra de la manière dont sera répartie la récolte, que l’on prévoit abondante, entre le sucre et l’éthanol. Selon les premiers rapports, un peu plus de 50 pour cent de la canne à sucre récoltée sera destinée à la production d’éthanol afin de couvrir la demande intérieure et les exportations. Les prix au détail de l‘éthanol grimpent depuis janvier 2006 et se situent aujourd’hui à environ 73 pour cent des prix locaux de l’essence. À ce niveau de prix, l’essence, qui est un carburant plus efficace, présente un avantage comparatif par rapport à l’éthanol.

La production sucrière du Mexique devrait faiblir en 2005/2006, passant d’un niveau record de 6,1 millions de tonnes en 2004/2005 à 5,8 millions de tonnes. Ce recul s’explique en partie par les inondations provoquées par l’ouragan Stan en octobre 2005 et par la sécheresse qui a sévi dans les zones de production. Les réformes des politiques du sucre récemment adoptées ont soulevé des incertitudes au sein de l’industrie et créé des tensions entre agriculteurs et raffineurs. Par ailleurs, un arbitrage de l’OMC a rejeté la demande faite par le Mexique en mars 2006 d’instaurer une taxe de 20 pour cent sur l’utilisation de sirop de glucose à haute teneur en fructose (SHTF). Des plans de diversification vers le bioéthanol ont été adoptés dans le cadre d’un projet ambitieux visant à renforcer la compétitivité du secteur par anticipation de la libéralisation du marché prévue en 2008 en vertu de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).

La production de sucre de Cuba devrait rester assez proche du niveau de 2005/2006, soit 1,4 million de tonnes, car des retards de récolte affecteront la qualité, et donc les rendements de la transformation. La fermeté persistante des cours mondiaux du sucre a permis de mettre un terme au repli des activités de l’industrie et plusieurs raffineries ouvriront à nouveau en 2007. En conséquence toutefois du manque d’investissements dans le secteur depuis trois ans, on peut craindre que l’envolée des coûts d'exploitation n’efface les gains résultant de l’augmentation des prix.

En revanche, la production sucrière du Guatemala devrait s’établir à 2 millions de tonnes en 2005/2006, soit 8 pour cent de moins qu’en 2004/2005. Ce résultat est dû aux dégâts occasionnés par l’ouragan Stan dans les zones de production bordant la côte du Pacifique, où les rendements de canne à sucre ont baissé de 4 tonnes l’hectare par rapport au volume record de 91 tonnes l’hectare obtenu en 2004/2005.

En Afrique, compte tenu des augmentations prévues au Mozambique, au Swaziland, au Zimbabwe, en Éthiopie et en République-Unie de Tanzanie, la production de sucre a été revue à la hausse pour s’établir à 5,6 millions de tonnes en 2005/2006. La production sucrière du Mozambique a rapidement progressé, passant de 39 000 tonnes en 1998 à environ 240 000 tonnes en 2005/2006, en raison surtout de l’amélioration de la productivité aussi bien des exploitations que des raffineries suite au programme de redressement mis en œuvre dans le sous-secteur en 2000. Au Swaziland et au Zimbabwe, la production de sucre devrait représenter respectivement 625 000 tonnes et 478 000 tonnes tandis qu'en Éthiopie et en République-Unie de Tanzanie, elle se monterait à 300 000 tonnes et 280 000 tonnes, respectivement. Ces résultats s’expliquent avant tout par les avantages que devraient tirer les pays les moins avancés (PMA) de l’initiative européenne intitulée ‘Tout sauf des armes’ (TSA) qui garantit un accès au marché illimité et en franchise de droits pour les exportations de sucre effectuées par ces pays à partir de 2009/2010.

Sur le moyen terme toutefois, les PMA risquent de ne pouvoir s’imposer davantage sur le marché de l’EU en raison des investissements nécessaires à l’augmentation de la production ainsi que des conséquences des coûts des échanges naturels et de la baisse des prix prévue à partir de juillet 2006 dans le cadre de la réforme des politiques sucrières de l’UE. On s’attend en revanche à ce que la production de sucre de l’île Maurice perde 9 pour cent pour s’établir à 580 000 tonnes en 2005/2006, du fait des mauvaises conditions météorologiques qui ont réduit la surface récoltée et les rendements. Le gouvernement a annoncé plusieurs mesures pour faire face aux changements des politiques sucrières de l’UE qui comprennent essentiellement une réduction de 36 pour cent sur quatre ans des prix des exportations réalisées par le groupe ACP en vertu du Protocole Sucre. L’éventail de ces mesures va de la conversion des plantations de canne à sucre en terrains résidentiels jusqu’à la transformation du sucre en éthanol et en rhum.

Dans les pays en développement de l’ Asie, les estimations établissent la production de sucre à 43,4 millions de tonnes, ce qui représente un volume nettement supérieur à celui de 2004/2005, du fait principalement de la reprise en Inde. La production de l' Inde a chuté, passant du volume élevé de 20 millions de tonnes en 2002/2003 à 13,9 millions de tonnes en 2004/2005, et s’est accompagnée d’une compression des stocks de 11,2 millions de tonnes à 5,4 millions de tonnes pour la même période. La production sucrière devrait cependant progresser en 2005/2006 pour s’élever à 19 millions de tonnes, soit 46 pour cent de plus qu’en 2004/2005, l’augmentation des prix intérieurs ayant incité à accroître sensiblement les superficies plantées. Les moussons de 2005 ont été abondantes dans les principales zones de production de canne à sucre du Karnataka, du Gujarat et de l’Uttar Pradesh où l’on estime que la production sera de 6,5 millions de tonnes. À ce jour, en 2005/2006 (octobre/septembre), l’Inde a importé environ 500 000 tonnes de sucre brut pour répondre à la demande intérieure et pour reconstituer les stocks, soit moins qu'en 2004/2005 (1,9 million de tonnes) mais plus qu'en 2003/2004 (231 000 tonnes). Si la mousson de 2006 est normale, l’Inde pourrait réduire ses importations pour la campagne 2006/2007. La production de l'Indonésie devrait être proche du volume de 2005/2006, soit 2,3 millions de tonnes, alors que celle des Philippines devrait diminuer de 4 pour cent pour représenter 2,2 millions de tonnes.

La production de la Chine a été revue à la baisse par rapport à 2004/2005 et devrait s'établir à 10 millions de tonnes, ce qui est dû au repli attendu de la production à Hainan, l’une des principales provinces de production sucrière. Cette contraction devrait entraîner une hausse des prix intérieurs et contraindre le gouvernement à vendre aux enchères une partie des réserves publiques de sucre. En Thaïlande, les estimations actuelles chiffrent la production à 4,8 millions de tonnes, soit environ 11 pour cent de moins qu’en 2004/2005, en raison de sécheresses consécutives. Compte tenu de l’augmentation des cours internationaux du sucre et de la contrebande dans les pays limitrophes, le gouvernement a relevé de 27 pour cent le prix du sucre blanc à l’usine pour la première fois en plus de vingt ans. En outre, le quota A, qui correspond à la production annuelle de sucre réservée à la consommation intérieure, a été augmenté de 200 000 tonnes afin de répondre à la forte consommation nationale. Ces mesures stimuleront également la production de canne à sucre, de nombreux agriculteurs ayant réduit les superficies consacrées à cette culture au profit du manioc dont le prix de vente est plus élevé.

La production sucrière devrait baisser de 1,2 pour cent dans les pays développés en 2005/2006, pour se chiffrer à 42,8 millions de tonnes. Ce recul tient principalement aux réformes des politiques de l’UE, qui ont abouti à un repli sensible de la production, et au fléchissement de la production prévu en Amérique du Nord. Le déclin attendu dans ces deux grandes zones de production neutraliserait largement l’augmentation prévue en Fédération de Russie et en Afrique du Sud, qui est liée à la hausse sensible des cours mondiaux.

À partir de juillet 2006, la réforme de l’Organisation commune du marché (OCM) du sucre se traduira par une coupe substantielle des subsides que l’ UE accorde aux producteurs de sucre. Le prix d’intervention fléchira de 36 pour cent sur quatre ans, les quotas A et B seront fusionnés et le quota C sera supprimé. Les quotas A et B sont des quotas de production attribués aux États européens producteurs de sucre. La différence entre ces deux quotas provient du montant des cotisations à la production. Les quantités produites au-delà des quotas A et B (sucre relevant du quota C) doivent être exportées vers les pays non européens. Compte tenu de ce remaniement, on s’attendait à ce que la production faiblisse, les producteurs devant s’ajuster aux réformes. Toutefois, en raison des conditions météorologiques favorables qui ont récemment prévalu, les rendements sont en hausse et les estimations de production pour 2005/2006 ont dû être relevées. Selon les prévisions actuelles, la production sera ramenée à 21,3 millions de tonnes en 2005/2006, contre 22,1 millions de tonnes en 2004/2005. Ce fléchissement concernera surtout l’Allemagne, la Grèce, l’Italie et les Pays-Bas. Malgré le recul de la production, les stocks devraient grossir, les exportations ayant été plafonnées à 1,273 million de tonnes suite à l'arbitrage de l’OMC en 2005. Conformément à la demande de l’OMC, les licences d’exportation ne sont plus octroyées depuis le 22 mai 2006, mais il est encore possible d’effectuer des exportations au titre de celles émises avant cette date pendant trois mois, soit jusqu’au 22  août.

Il est donc prévu que la production sucrière de l’UE diminue sensiblement en 2006/2007 à mesure de l’entrée en vigueur des réformes. Plusieurs usines de transformation dans l’ensemble de l’UE ont annoncé qu’elles cesseraient leurs activités à partir de 2006/2007. Six seulement des 19 usines actives en Italie à l’heure actuelle continueront à être opérationnelles et en Pologne, neuf usines fermeront. En France, la superficie plantée devrait régresser de 7 pour cent, ce qui entraînera un recul de 12 pour cent de la production par rapport à la moyenne des cinq dernières années. En Grèce et en Italie, de fortes pluies ont aggravé la situation à l’époque de la mise en terre. Selon de récentes estimations, la production de l'Italie pour la campagne 2006/2007 diminuerait d’un tiers par rapport au volume escompté en 2005/2006.

En dépit de prix favorables, la production des États-Unis devrait reculer d’environ 350 000  tonnes suite, essentiellement, aux dégâts provoqués par les ouragans qui ont frappé la Floride et la Louisiane en 2005, notamment l’ouragan Katrina. Quelque 2 023 hectares (5 000 acres) consacrés à la canne à sucre ont été touchés, d'où une réduction de la production (2  millions de tonnes de moins) ainsi que des approvisionnements destinés aux usines de transformation. Dans la perspective d’une plus faible récolte, les contingents tarifaires à l’importation ont été relevés de 500 000 tonnes.

En revanche, en Fédération de Russie, la production devrait croître d’environ 270 000 tonnes grâce aux améliorations techniques apportées aussi bien dans les exploitations que dans les usines. Selon les estimations, la production atteindra 2,7 millions de tonnes en 2005/2006. En raison des cours mondiaux élevés, la production de l’ Afrique du Sud devrait augmenter de plus 300 000 tonnes par rapport à 2005/2006 pour atteindre 2,5 millions de tonnes. En Australie, les perspectives de rendements sucriers ont été revues à la baisse suite à des pluies surabondantes dans le Queensland, ce qui limitera l’augmentation de la production à moins d’un pour cent, soit 40 000 tonnes.

Table 8. Production et consommation mondiales de sucre (en millions de tonnes, valeur du sucre brut)

  Production Consommation
  2004/05 2005/06 2005 2006
  Millions de tonnes, valeur du sucre brut
MONDE 145.2 149.7  147.2  149.9
Pays en développement 101.9 106.9  99.5  102.0
Amérique latine et Caraïbes50.549.9 26.5 27.1
Afrique5.35.6 8.1 8.3
Proche-Orient7.77.7 11.1 11.5
Extrême-Orient38.143.4 53.6 55.1
Océanie0.40.4 0.1 0.1
     
Pays développés 43.3 42.8  47.7  47.9
Europe, dont:27.226.8 29.8 29.9
 25 pays de l'UE22.121.3 18.1 18.1
 Pays européens de la CEI5.15.1 5.1 5.1
Amérique du Nord7.47.1 10.4 10.5
Océanie5.45.4 1.4 1.4
Autres3.33.6 6.0 6.1

UTILISATION

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Le marché est soutenu par la croissance enregistrée en Asie

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Selon les prévisions de la FAO, la consommation mondiale de sucre en 2005/2006 s’élèvera à 149,9 millions de tonnes, en hausse de 1,9 pour cent par rapport à 2004/2005 (147,2 millions de tonnes), mais en recul toutefois par rapport au taux de croissance annuel de la consommation qui était, en moyenne, de 2,5 pour cent sur les dix dernières années. Ce résultat est en grande partie attribuable à l’augmentation des prix du sucre qui a suscité une contraction de la demande des PMA. Néanmoins, les pays en développement contribuent largement à la poursuite de la croissance de la consommation, en particulier en Chine et en Inde où la poussée sensible de la demande est sous-tendue par d’excellentes performances économiques. Dans les pays développés, la consommation par habitant a régressé ces dix dernières années, traduisant la crainte que la consommation élevée de sucre ne soit à l’origine de problèmes de santé. La consommation globale dans les pays en développement en 2005/2006 devrait marquer une hausse de 2,6 pour cent, contre 0,4 pour cent dans les pays développés.

Sur une base régionale, plus de 50 pour cent de l’expansion de la consommation de sucre 2005/2006 devrait être constatée en Extrême-Orient, notamment dans les pays les plus peuplés, soit la Chine et l’Inde, où l’on s’attend à ce que la consommation augmente respectivement de 3,1 et de 2,6 pour cent, pour s’établir à 13,4 millions de tonnes et à 20,7 millions de tonnes.

En Amérique latine et dans les Caraïbes, deuxième région consommatrice du monde, la consommation devrait atteindre 27,1 millions de tonnes, soutenue principalement par le Brésil où, d’après les estimations, elle s'établira à 11,1 millions de tonnes en 2005/2006.

Des taux de croissance supérieurs à la moyenne sont également attendus au Proche-Orient et en Afrique où, selon la FAO, l'utilisation s'élèvera à respectivement 11,5 millions de tonnes et 8,3 millions de tonnes.

Dans les pays développés, on ne prévoit aucun changement dans les tendances de consommation en 2005/2006, puisque la consommation totale devrait continuer plus ou moins à stagner en raison de la faiblesse de la croissance démographique et des préoccupations liées à la santé. La consommation totale de sucre pourrait légèrement augmenter, passant de 47,7 à 47,9 millions de tonnes en 2005/2006, les besoins des deux principaux consommateurs, l’UE et les États-Unis, devant se situer respectivement à 18,1 et 9,1 millions de tonnes, volume identique à celui de l’année précédente. Les niveaux de consommation en Fédération de Russie, grand consommateur et importateur de sucre, ne devraient pratiquement pas changé non plus, bien que l’on s’attende à ce que la hausse des cours internationaux stimule la production intérieure et réduise donc la dépendance à l’égard des importations.

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