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ANNEXES

Annexe I. Un modèle de plan pour le renforcement des capacités nationales et régionales en matière de surveillance des maladies

Introduction

L'isolement, le contrôle et l'éradication des principales maladies des animaux aquatiques dans quelque endroit du monde que ce soit, nécessitent une approche régionale coordonnée. Les pays d'une région, ou les zones d'un pays, qui ont des standards socioéconomiques plus bas, risquent de se laisser distancer dans le contrôle des maladies par les pays voisins plus développés.

La majorité des populations dans la plupart des pays en voie de développement sont impliquées dans des activités agricoles à petite échelle. Cela représente également un des secteurs les plus pauvres des sociétés des pays en voie de développement. En plus de fournir la nourriture et la force de traction, le bétail et les animaux aquatiques représentent une source de revenus importante dans l'économie des villages. Les pertes dues aux mortalités liées aux maladies et ou aux baisses de production ont, par conséquent, un impact proportionnellement plus important sur ces secteurs ruraux. Renforcer le soutien à la santé des animaux aquatiques des pays en voie de développement est par conséquent une approche efficace et bien ciblée pour améliorer les conditions de vie générales des secteurs ruraux pauvres sur une base nationale, régionale et globale.

La clef d'un programme de contrôle des maladies coordonné au niveau régional est l'échange libre d'informations sur les maladies qui soient fiables et compatibles entre les pays, et l'harmonisation de l'information et des procédures de contrôle des maladies. Encourager cette approche peut permettre d'améliorer de manière significative le contrôle et l'éradication de nombreuses maladies des animaux aquatiques qu'il est possible de prévenir.

L'objectif d'un contrôle intégré est d'utiliser une approche de gestion verticale pour améliorer la collecte, l'analyse et l'utilisation de l'information sur la santé des animaux aquatiques pour le contrôle des maladies. Ceci peut être réalisé en relevant les faiblesses à chaque niveau de la chaîne d'information - depuis les éleveurs et les pêcheurs jusqu'aux associations et organisations régionales. Le but à long terme est de permettre aux services de santé des animaux aquatiques de contrôler et d'éradiquer les maladies importantes avec succès et dans souci de durabilité de l'environnement.

La difficulté actuelle rencontrée par les pays les plus pauvres dans le contrôle des maladies importantes des animaux aquatiques est le manque de programmes financés au niveau interne, et dédiés spécifiquement aux maladies des animaux aquatiques - et cela est certain si l'on compare avec les autres secteurs de production animale. De tels programmes établiront un socle de compétences qui permettra de développer une expérience sur une base locale des systèmes de production et des conditions environnementales. Une telle expérience ne peut pas être aisément extrapolée à partir d'une expertise extérieure. Ces compétences peuvent être ensuite utilisées pour s'attaquer à d'autres maladies importantes qui peuvent apparaître à mesure que la production d'animaux aquatiques s'intensifie et se diversifie au sein d'une région. Entreprendre un projet d'éradication d'une maladie sans investir dans la préparation (plan d'urgence, surveillance et zonage) risque d'être voué à un échec onéreux et de conduire à des foyers récurrents de maladie.

Toutes les mesures de contrôle des maladies efficaces nécessitent une information valide sur la distribution et la nature des maladies importantes. Cette information ne peut provenir que d'un programme de surveillance des maladies bien planifié. Ce qui suit est un plan générique pour renforcer les capacités en surveillance des maladies au niveau national et régional. Il est tout particulièrement destiné aux pays en voie de développement, mais peut également s'appliquer aux régions dans lesquelles des pays développés diversifient et augmentent leurs productions aquacoles.

Objectifs visant à développer une capacité efficace et complète pour la surveillance

Les objectifs qui suivent sont relativement génériques mais nécessaires pour qu'un pays développe avec succès un programme national de surveillance pour les maladies des animaux aquatiques. En définissant clairement ces objectifs, les activités nécessaires et les besoins de soutien peuvent être identifiés plus efficacement.

Objectif №1 : Améliorer la collecte d'information sur la santé des animaux aquatiques

Objectif №2 : Garantir un soutien durable des laboratoires

Objectif №3 : Mettre en place un système de gestion de l'information

Objectif №4 : Etablir une analyse nationale et régionale et des systèmes d'information

Activités et résultats

Dans cette section, les activités et les résultats sont brièvement résumés pour chaque objectif dont il est fait mention ci-dessous.

Objectif №1: Améliorer la collecte d'information sur la santé des animaux aquatiques

Surveillance générale

Améliorer l'information sur les maladies et amener les éleveurs à soumettre des échantillons, ainsi que les délégués des villages ou municipalités, les détenteurs de concessions, et les autorités gouvernementales provinciales ou de district. La surveillance générale réunit l'information sur les foyers de maladie et identifie les échantillons qui nécessitent l'analyse par un laboratoire de diagnostic. Une sous-information dans les systèmes de surveillance générale signifie que les données collectées ne sont pas représentatives des ressources aquatiques en général et, par conséquent, sont de peu d'utilité pour le développement de stratégies de contrôle ou pour réduire l'impact des foyers de maladie. Dans les pays où les infrastructures en termes de laboratoires sont limitées, les éléments clefs dans la chaîne d'information sont les agents de district qui sont chargés de soumettre les rapports initiaux sur les maladies.

Activité 1.1.1: Formation du personnel gouvernemental des districts et des provinces

Une formation hautement ciblée du personnel de district devrait permettre de lui fournir les connaissances pour mener à bien des enquêtes efficaces sur les maladies, collecter l'information sur l'historique de la maladie, capturer et examiner les animaux aquatiques, collecter les échantillons appropriés, et soumettre ceux-ci au laboratoire d'analyse dans les meilleures conditions possibles. La formation devrait être fournie en deux étapes, en commençant par le personnel provincial qui reçoit une formation technique détaillée, ainsi que les méthodes appropriées pour la faire passer au personnel de district (il s'agit de «former les formateurs»).La formation du personnel de district devrait être auditée, aussi rapidement que faire se peut, pour s'assurer que les objectifs de formation ont bien été atteints.

Activité 1.1.2: Réunir des trousses de collecte d'échantillonnage

Le personnel de district a besoin de disposer de trousses pour la collecte d'échantillons de base (incluant l'équipement nécessaire à la capture, l'équipement pour la collecte des échantillons, des contenants pour le transport, les fixateurs appropriés, les milieux de culture, les désinfectants, etc.), ainsi que des formulaires de prise de données et des feuilles de demandes d'examens au laboratoire.

Activité 1.1.3: Fourniture d'un support continu au personnel de district

Après avoir été formé, le personnel de district a besoin d'être soutenu par le personnel de province pour procéder aux enquêtes de terrain sur les foyers de maladie, lorsque ceux-ci se produisent, ainsi que pour développer des plans de réponse d'urgence aux foyers de maladie (plans d'urgence).

Activité 1.1.4: Suivi des activités du personnel

Les activités du personnel tant provincial que de district, les enquêtes sur les foyers de maladies, l'information sur les maladies, le transfert d'échantillons doivent être suivis avec l'assistance d'un système de gestion d'information, de préférence informatisé. On peut identifier les provinces et les districts qui ne réussiraient pas à soumettre des rapports sur la santé, des informations sur les foyers de maladies ou les pertes liées aux maladies, ou à soumettre des échantillons pour diagnostic, et enquêter sur ce défaut d'activité. Il est possible qu'une nouvelle formation ou davantage de soutien soient nécessaires. Les systèmes de gestion de l'information doivent répondre aux besoins des autorités pour la santé des animaux aquatiques ainsi que les systèmes d'information existants. Un bon exemple de ce système d'information est celui utilisé par le Bureau des industries animales des Philippines (BIA) pour le contrôle de la fièvre aphteuse (FA/FMD) du cheptel bovin.

Activité 1.1.5: Etablissement des systèmes de transport des échantillons et de retour d'information

Des systèmes pour le transport efficace des échantillons vers les laboratoires de diagnostic, le retour d'information vers les provinces, les districts et les villages sont nécessaires. Cela inclut l'entretien de l'équipement de capture, et du matériel nécessaire à soumettre les échantillons (emballages, étiquettes, fixateurs, et glace éventuellement, etc.), là où le besoin s'en fait sentir. Pour aider les laboratoires au retour d'information vers les districts et les villages, des formulaires simples d'information sur les maladies communes sont très utiles. Ils servent à deux choses, d'une part informer les observateurs de terrain, mais également à fournir du matériel de référence pour distinguer des situations anormales de foyers de maladie plus communs.

Activité 1.1.6: Formation continue sur la santé des animaux aquatiques pour le personnel provincial ou de district

Il faudrait inviter le personnel provincial à participer à des «cours de mise à jour»périodiques sur les maladies communément rencontrées ou les problèmes de contrôle, cours organisés par des collègues du pays. Cela va permettre de garantir que les compétences en matière de diagnostic de terrain soient à jour, ainsi que les connaissances sur les nouvelles maladies ou les maladies émergentes. Les personnes formées devraient recevoir du matériel de référence et être obligées de présenter le même type d'information au personnel de district au cours de réunions provinciales régulières (par exemple annuelles).

Activité 1.1.7: Campagnes publiques de sensibilisation pour les éleveurs à petite échelle

Encourager le soutien des petits éleveurs à l'information sur les maladies peut être atteint par le biais du développement de matériel éducatif et de sensibilisation du public dans la langue locale et à un niveau correspondant au niveau local d'éducation.

Activité 1.1.8: Etablissement de liens entre les différents projets agricoles au niveau du village

Des liens devraient être établis avec les projets de développement agricole travaillant au niveau des villages (par exemple via les Organisations non gouvernementales) pour inclure ce message dans leur travail et assurer la distribution du matériel éducatif.

Surveillance ciblée

La surveillance ciblée pour collecter des informations fiables au sein de populations sur des maladies clefs, et pour suivre les progrès réalisés dans les campagnes de contrôle est un complément essentiel à la surveillance générale.

Activité 1.2.1: Formation du personnel provincial et de district dans les techniques d'enquête

Là où il existe une connaissance sur les maladies spécifiques importantes pour un pays, une province ou un district, l'information sur la surveillance doit être disponible pour aider à la conception de stratégies appropriées de surveillance, pour les cheptels que les autorités et l'industrie souhaitent protéger.

Activité 1.2.2: Mise en place sur le terrain de la surveillance des maladies

La formation devrait inclure des exercices de terrain pour donner l'occasion au personnel d'évaluer en pratique les contraintes environnementales des stratégies théoriques de surveillance. Par exemple, trente animaux tous les quatre mois peut n'être pas réalisable au cours des mois de mousson, ou lorsque les cheptels ont été commercialisés. De façon similaire, la surveillance de certaines classes d'âge peut n'être réalisable qu'à certaines périodes de l'année, du mois, etc.

Activité 1.2.3: Développement d'un programme de surveillance ciblée

En collaboration avec le personnel national, un programme coordonné de surveillance ciblée devrait être établi pour les maladies prioritaires. Ceci devrait viser dans un premier temps à collecter des données de base sur l'absence ou la présence de la maladie et, lorsque nécessaire sur sa prévalence. Du personnel formé devrait être impliqué dans ces activités d'enquête comme faisant entièrement partie de leurs responsabilités normales de surveillance générale des maladies des animaux aquatiques.

Activité 1.2.4: Utilisation de la surveillance ciblée pour le soutien des programmes de contrôle des maladies

Les activités de surveillance pour les zones prioritaires devraient être maintenues pour garantir des prises de décisions efficaces en réponse aux foyers de maladie ainsi qu'au développement d'options de contrôle basées sur l'information et réalisables.

Données auxiliaires

Former une variété de personnel aux techniques de rapport et de la collecte de données relatives à leurs responsabilités est vital pour s'assurer que les données auxiliaires qui soutiennent le contrôle des maladies soient enregistrées, analysées et rapportées de façon correcte.

Activité 1.3.1: Formation du personnel à la collecte de données auxiliaires

Le personnel des coopératives ou associations industrielles, des bureaux de district, des bureaux de province et de laboratoires, ainsi que les agences nationales, devraient recevoir une formation de base dans l'utilisation des formulaires d'information et la collecte de données et d'information nécessaires pour la surveillance des maladies et au zonage, qui incluent (mais ne sont pas limités à):

Données socioéconomiques

Activité 1.4.1: Formation du personnel au niveau national dans la collecte de données socioéconomiques

Le personnel au niveau national devrait recevoir une formation dans la collecte d'information socioéconomique appropriée. Cela devrait être combiné avec les activités de surveillance ciblée, et viser à fournir un support statistique pour l'établissement prioritaire d'activités d'application d'un programme de contrôle des maladies.

Objectif №2: Garantir un soutien durable des laboratoires

Un composant essentiel de tout programme de surveillance est le soutien des laboratoires de diagnostic compétent et fiable qui sera complètement intégré dans les programmes de surveillance et de contrôle des maladies. Cette approche a été utilisée avec succès aux Philippines pour le contrôle de la fièvre aphteuse du bétail.

Soutien efficace des laboratoires pour les activités de terrain

Les laboratoires et les services de terrain devront être coordonnés pour garantir une utilisation optimale de l'expertise dans les deux disciplines.

Activité 2.1.1: Fourniture d'échantillons aux laboratoires provinciaux et nationaux

Il est nécessaire de soumettre régulièrement des échantillons (animaux sains ou malades) depuis le terrain à des laboratoires de diagnostic pour s'assurer que les diagnosticiens maintiennent leurs capacités à détecter des anomalies. Des échantillons sporadiques peuvent conduire à une perte de ces compétences et à la production de résultats qui ne sont pas fiables. C'est pourquoi la surveillance de terrain devrait inclure de façon routinière la collecte d'échantillons qui seront soumis aux laboratoires de diagnostic gouvernementaux ou privés. Une telle collecte doit être planifiée pour fournir une information utile, telle que les cycles de production dans les cheptels, les variations saisonnières ou tout autre facteur environnemental pertinent. De tels efforts de surveillance doivent être conçus en collaboration avec le personnel et les responsables des laboratoires de diagnostic.

Activité 2.1.2: Fourniture de réactifs de diagnostic aux laboratoires

En plus de maintenir un bon niveau de compétence du personnel, la durabilité des laboratoires de diagnostic dépend de la fourniture fiable de réactifs de diagnostic. Les réactifs essentiels et autres matériels de laboratoire doivent être disponibles pour venir en soutien des tests diagnostiques. Les échantillons peuvent périr et l'information utile peut être perdue s'ils ont été stockés dans l'attente de la livraison du matériel requis.

Activité 2.1.3: Développement de systèmes pour la production locale de réactifs diagnostiques essentiels

Dans certains cas (spécialement sous les climats tropicaux avec des capacités de stockage climatisé ou réfrigéré limitées), il peut être nécessaire de produire localement des réactifs à faible durée de vie ou à partir de produits de base au sein du laboratoire. Des réactifs compatibles avec une production locale devraient être identifiés, le personnel formé et des systèmes établis pour permettre la production durable de ces réactifs.

Activité 2.1.4: Formation du personnel des laboratoires aux nouvelles techniques de diagnostic lorsque c'est nécessaire

Des techniques telles que la PCR ont été développées pour aider au diagnostic de différentes maladies importantes des animaux aquatiques. Celles-ci demandent des équipements onéreux et des réactifs à faible durée de vie, et chers. De plus, ces techniques moléculaires nécessitent une grande compétence technique. Pour certaines maladies prioritaires, il existe certains tests plus simples et plus rapides. Lorsque c'est nécessaire, le personnel devrait être formé à ces techniques et s'y consacrer complètement. En effet, l'évolution rapide de ces techniques et des matériels qui sous-tendent leur utilisation dans les diagnostics, ne les rendent pas appropriés à une responsabilité à temps partiel.

Objectif №3: Mettre en place un système de gestion de l'information

Un système d'information utile devrait être simple à utiliser, bon marché et s'adapter à une grande variété d'informations changeantes sur la santé des animaux aquatiques. De façon idéale, un tel système devrait inclure des compétences en épidémiologie analytique spécialisée, mais peut également fonctionner comme un système de traitement des données indépendant, selon le cas. Avec les technologies modernes et les possibilités de mise en réseau, des systèmes peuvent maintenant être développés qui vont correspondre aux besoins des personnels de santé des animaux aquatiques de tout niveau, et qui peuvent fonctionner au sein de structures organisationnelles variées de différents pays. Une grande variété de format de rapports peut être incorporée y compris la cartographie automatisée des maladies lorsque les cartes de base sont disponibles.

Gestion efficace de l'information sanitaire pour les animaux aquatiques

L'observation et l'enregistrement des évènements de maladies sont plus fiables lorsqu'un système de gestion de gestion de données est en place qui permet l'archivage, l'analyse, l'interprétation et la communication des données selon les besoins.

Activité 3.1.1: Les besoins d'analyse des utilisateurs et conception des bases de données

L'expérience montre que les bases de données peuvent nécessiter d'être travaillées dans une structure administrative ou organisationnelle spécifique pour un pays particulier. Cependant, des systèmes modulaires sont plus souples et peuvent être adaptés aux besoins spécifiques des pays.

Activité 3.1.2: Le développement et la traduction de manuels d'utilisateurs

Des manuels complets d'utilisateurs devraient être développés et traduits pour chaque système de gestion de données et/ou d'information. Un manuel principal préparé en anglais pourrait fournir la base de tous les manuels de gestion de données, et n'être modifié uniquement que là où les pays ont des demandes particulières, puis être traduits. Des versions bilingues devraient être disponibles dans chaque pays.

Activité 3.1.3: La formation des personnels à l'utilisation des systèmes

Les contributions aux systèmes d'information viennent de différents horizons au sein des services gouvernementaux d'un pays. Il faut définir clairement les rôles et responsabilités, et fournir la formation appropriée, sur une base régulière ou lors des mises à jour du système. Un corps constitué, spécialisé dans la gestion des données épidémiologiques à l'échelle de la nation, devrait être formé à l'utilisation et à la programmation du système.

Activité 3.1.4: La mise en place par étapes

Lors que cela est nécessaire, les systèmes devraient être constitués en phases pouvant concourir avec n'importe quel système existant jusqu'à ce que la formation et le transfert de données (si nécessaire) soient achevés sur le nouveau système. Il peut être nécessaire d'archiver des données qui ne peuvent être aisément transcrites dans le nouveau système (question de temps ou de programme). Lorsque c'est possible, les systèmes de gestion de données devraient être mis en application au moins aux niveaux provinciaux et nationaux.

Objectif №4: Etablir une analyse nationale et régionale et des systèmes d'information

Du fait de la facilité des mouvements d'animaux aquatiques et des maladies depuis un pays, une province ou une zone vers un(e) autre contenant une ressource sensible, le contrôle des maladies nécessite une approche régionale. Les personnels nationaux doivent développer leurs aptitudes à analyser des données et des récapitulatifs de résultats qui peuvent être utilisés pour établir les approches coopératives régionales du contrôle des maladies.

Amélioration des aptitudes des personnels nationaux à analyser et interpréter l'information en santé animale

Le personnel national a besoin d'un investissement substantiel en formation permanente, de sorte à garantir sa mise à jour sur l'évolution rapide de la connaissance des maladies des animaux aquatiques qui relève de la protection des ressources aquatiques nationales (sauvages ou d'élevage).

Activité 4.1.1: La formation du personnel national à l'analyse des données

Les experts en épidémiologie devraient travailler en collaboration avec le personnel de diagnostic pour garantir une interprétation pertinente de l'information nationale sur les maladies. Cela peut inclure des exercices de terrain et de plans d'urgence, ainsi que des exercices de contrôle qualité tels que «ring test»en aveugle pour s'assurer de la congruence des résultats entre laboratoires et entre programmes de surveillance. La formation sur site devrait être encouragée par l'intermédiaire d'échanges entre laboratoires nationaux ou provinciaux, ou bureaux de contrôle sanitaire. Des ateliers sub-régionaux pour le personnel national du contrôle des maladies des animaux aquatiques devraient être menés pour fournir plus amples formations en épidémiologie, analyse et interprétation des données, et développement d'options de contrôle efficaces des maladies.

Activité 4.1.2: la formation en langues

Les personnels de niveau national de pays où la langue de communication n'est pas une langue internationale devraient recevoir une formation continue en langue si c'est nécessaire. Cela devrait être renforcé par des contacts avec leurs homologues étrangers. Cela va augmenter leurs capacités à participer pleinement aux réunions régionales, à préparer des rapports et des publications, à avoir accès à la bibliographie internationale et à de nombreux spécialistes de la santé des animaux aquatiques et à utiliser de nombreux logiciels.

Amélioration de la communication régionale et de la coordination des activités de contrôle des maladies

Les activités régionales devraient être menées en étroite collaboration avec l'expertise internationale.

Activité 4.2.1: Etablissement d'une base de données régionale pour les foyers de maladies

Une base de données régionale, géo référencée, devrait être établie pour faciliter la collection et l'analyse de l'information sur les maladies des animaux aquatiques. Les pays qui y contribuent pourraient accéder à une information à jour sur le statut sanitaire de leurs voisins de sorte à les aider à prévenir toute propagation transfrontalière accidentelle de maladies du fait des échanges des animaux aquatiques vivants ou de leurs produits.

Activité 4.2.2: Analyse des données régionales

Une coordination régionale avec du personnel régional et des organisations régionales pourrait être sollicitée pour une analyse régionale des données collectées au travers de la surveillance, de la surveillance ciblée, des études socioéconomiques, de l'information sur les mouvements d'animaux aquatiques, et pour maintenir un système d'information sur les maladies efficace.

Activité 4.2.3: Réunions des coordinateurs nationaux

Lorsque des programmes régionaux sont institués, les coordinateurs nationaux et leurs homologues régionaux doivent maintenir une communication étroite et ouverte. En plus de la correspondance, il devrait y avoir des réunions régulières organisées à tour de rôle dans chaque pays de la région. Ces réunions serviront également à l'échange d'expériences en matière de surveillance et de zonage dans les différents pays et faciliteront des discussions franches sur les questions de ressource et de transfert d'information.

Activité 4.2.4: Réunions de coordination avec les membres des groupes économiques

Des liens devraient être établis avec les comités officiels des groupes commerciaux pour institutionnaliser le partage d'informations et les activités de contrôle des maladies au niveau régional. En plus du travail avec ces comités formels, une série de réunions techniques pourraient se tenir pour:

Activité 4.2.5: Détachement temporaire

Les personnels des pays de la région impliqués devraient participer à des programmes d'échange ou de détachement temporaire avec les services homologues dans différents pays de la région. Des épidémiologistes des pays développés devraient avoir la possibilité de partager leur expérience à la lumière des différences relatives à l'environnement et aux structures de productions animales qui sont celles de leurs voisins moins développés. A l'inverse, des échanges entre personnels de pays les moins développés devraient leur permettre d'étudier les systèmes de surveillance des pays développés et évaluer leur applicabilité dans leur pays natal.

Activité 4.2.6: Bulletins d'information

Si une série de projets régionaux existe, il peut être utile de distribuer un bulletin d'information à tous les pays de la région, bulletin accès sur les aspects techniques et pratiques de la surveillance des maladies et du zonage comme moyen de gestion et de contrôle, et de fournir un format de communication informelle.

Le personnel

La mise en place d'un programme tel que décrit ci-dessus nécessite un plan de développement régional et l'implication d'un certain nombre de personnel. En plus du gestionnaire général du programme, des coordinateurs régionaux seront nécessaires ainsi que des conseillers nationaux en gestion de la santé des animaux aquatiques. Les coordinateurs régionaux devraient être des personnes ayant une expérience dans le contrôle sanitaire des animaux aquatiques de la région, ainsi qu'une expérience de la gestion de projets multi juridictionnels. Chaque coordinateur régional devrait être basé dans une capitale pratique et devrait être responsable de la gestion générale du projet, du soutien aux coordinateurs nationaux et des activités régionales.

Un coordinateur national devrait être présent dans chaque pays participant, et être responsable des activités du projet au quotidien. Chaque coordinateur national devrait avoir de l'intérêt pour l'épidémiologie des animaux aquatiques, de bonnes compétences de gestion et interpersonnelles, et une sensibilité culturelle. En particulier, il devrait avoir de bonnes compétences en formation et en communication (Il se peut qu'il ait à répondre aux inquiétudes du public et des médias face à des éruptions de maladie). Un membre pivot de l'équipe devrait être identifié dans chaque pays participant de la région pour soutenir le travail du coordinateur national. Les postes de coordinateurs nationaux pourraient être éliminés au bout des deux premières années et les responsabilités transférées à un personnel pérenne. Des experts consultants peuvent être requis pour de courtes périodes et une variété de tâches comme la programmation informatique, la préparation de matériel de vulgarisation, les analyses économiques, les techniques de diagnostic de laboratoire,etc.

Collaboration possible

La mise en place d'un programme tel que décrit dans la partie 4.5.3 nécessiterait la coopération de nombreuses agences. Des bailleurs de fond potentiels devront être identifiés durant la phase de planification et le programme devra être développé avec leur collaboration.

Principaux besoins financiers

Les principaux éléments qui vont nécessiter un financement incluent le personnel du projet, le soutien technique permanent pour les services gouvernementaux nationaux, la formation des personnels provinciaux et de district, le soutien aux activités de surveillance sur le terrain et le soutien aux réseaux de coopération régionale. Les coûts de formation et de personnel sont de loin la part la plus importante du budget. Certains éléments devront être considérés, notamment:

Activités et résultats par niveaux administratifs

RégionParticipation à des réunions régionales.
Etablissement de définitions normatives et de règles pour l'information sur les maladies.
Etablissement de liens avec les comités et les corps régionaux appropriés.
Institutionnalisation de la coopération régionale.
Analyse régionale de la maladie et des profils des mouvements d'animaux.
Etablissement de bases de données régionales sur les foyers de maladies.
Sous-régionSystèmes harmonisés de surveillance et d'information.
Partage de l'information pour une meilleure capacité à prévenir les mouvements transfrontaliers d'animaux.
NationSystèmes améliorés de surveillance générale.
Etablissement de systèmes efficaces de surveillance active.
Amélioration de la compréhension des maladies prioritaires.
Détachements temporaires et échanges inter pays.
Soutien et développement de capacité pour les laboratoires.
ProvinceFormation à la surveillance générale et spécifique.
Amélioration de la capacité de réponse et d'étude des foyers de maladie.
DistrictFormation à la surveillance générale et spécifique.
Amélioration de l'information relative a la démographie des animaux aquatiques.
Amélioration de l'information relative aux mouvements d'animaux aquatiques.
Village/ municipalitéAmélioration de la sensibilisation sur les besoins d'information et de contrôle pour les maladies des animaux aquatiques.

Exemple d'un plan d'activité de projet

Le diagramme de Gantt14 ci-dessous souligne comment un projet qui doit fournir des résultants peut être mené a bien.

AnnéeAnnée1Année2Année3
trimestre123412341234
Objectif: Améliorer la collecte d'information sur la santé des animaux aquatiques            
Résultat 1.1: Surveillance générale            
Activité 1.1.1: Formation des personnels provinciaux et de districts            
Activité 1.1.2: Approvisionnement en trousses de collecte d'échantillons            
Activité 1.1.3:Approvisionnement en soutien continu pour les personnels de districts            
Activité 1.1.4: Suivi des activités des personnels            
Activité 1.1.5: Etablissement de systèmes de transport des spécimen et de feedback            
Activité 1.1.6: Formation continue des personnels provinciaux et de districts            
Activité 1.1.7: Campagnes de sensibilisation pour les éleveurs            
Activité 1.1.8: Etablir des liens avec les projets agricoles au niveau des villages            
résultat 1.2: Surveillance spécifique            
Activité 1.2.1: Formation des personnels provinciaux et de districts aux techniques d'enquête            
Activité 1.2.2: Application de la surveillance de terrain            
Activité 1.2.3: Développement de programmes de surveillance spécifique            
Activité 1.2.4: Utilisation de la surveillance spécifique en soutient à des programmes de contrôle            
Trimestre123412341234
Résultat 1.3: Données accessoires            
Activité 1.3.1: Formation des personnels à la collecte de données accessoires            
Résultat 1.4: Données socioéconomiques            
Trimestre123412341234
Activité 1.4.1: Formation des personnels à la collecte de données socioéconomiques            
Objectif 2: Assurer un soutien durable des laboratoires            
Résultat 2.1: Soutien efficace des laboratoires pour les activités de terrain            
Activité 2.1.1: Fourniture de matériel de référence pour les laboratoires nationaux            
Activité 2.1.2: Fourniture de réactifs pour les laboratoires            
Activité 2.1.3: Production locale durable de réactifs clés pour le diagnostic            
Activité 2.1.4: Formation des personnels des laboratoires aux nouvelles techniques selon besoin            
Objectif 3: Application du système de gestion des données            
Résultat 3.1: Gestion efficace de l'information sanitaire pour les animaux aquatiques            
Activité 3.1.1: Analyse des besoins des utilisateurs et conception de bases de données            
Activité 3.1.2: Développement et traduction des manuels d'utilisateurs            
Activité 3.1.3: Formation des personnels à l'utilisation du système            
Activité 3.1.4: Phase d'application            
Objectif 4: Etablissement d'analyse nationale et régionale et de système d'information            
résultat 4.1: Personnels nationaux capables d'analyser et interpréter des informations sanitaires pour les animaux aquatiques            
Activité 4.1.1: Formation des personnels nationaux à l'analyse de données            
Activité 4.1.2: Formation à l'anglais            
Trimestre123412341234
Résultat 4.2: Amélioration de la coordination et de la communication régionales            
Activité 4.2.1: Etablissement d'une base de données régionales sur les foyers de maladies            
Activité 4.2.2: Analyse régionale des données            
Activité 4.2.3: Réunions des managers nationaux            
Activité 4.2.4: Réunions des membre de la coordination régionale            
Activité 4.2.5: Détachements temporaires            
Activité 4.2.6: Bulletins d'information            

14 Le diagramme de Gantt est un graphiqueà deux axes−avec l'axe vertical utilisé pour les tachesà accomplir ou les étapes du projet et l'axe horizontal pour le temps selon une échelle linéaire. La durée de chaque tâche est représentée par une barre horizontale. Le diagramme de Gantt est aujourd'hui l'un des fondamentaux de la gestion de projets moderne. Henry Lawrence Gantt (1861–1919) a été un pionnier de la gestion scientifique et a, le premier, développé ce type de diagramme qui porte aujourd'hui son nom.

Annexe II. Liste des participants à la Consultation d'experts

Dr Kevin H. AMOS (Président de la Consultation), National Fish Health Co-ordinator, NOAA/NMFS, U.S. Dept. of Commerce, 8924 Libby RD NE, Olympia, WA 98506, United States of America. E-mail: [email protected]

Dr Chris BALDOCK , Director, AusVet Animal Health Services, 19 Brereton Street, PO Box 3180, South Brisbane Queensland 4101, Australia. Email: [email protected]

Dr Peter BEERS , Manager, Aquatic Animal Biosecurity, Animal Biosecurity, Biosecurity, Australia. E-mail: [email protected]

Dr Franck C.J. BERTHE , Molluscan Health Advisor to the OIE Aquatic Animal Health Standards Commission (AAHC) and European Union, Member of the AAHC, IFREMER, Laboratoire de Génétique et Pathologie, BP 133, 17390 La Tremblade, France. E-mail: [email protected]

Dr Susan M. BOWER , Senior Research Scientist, Shellfish Pathology, Department of Fisheries and Oceans, Canada, Pacific Biological Station, 3190 Hammond Bay Road, Nanaimo, British Columbia, Canada, V9R 5K6. E-mail: [email protected]

Dr David BRUNO , Principle Scientist, FRS Marine Laboratory, PO Box 101, Victoria Rd, Aberdeen, Scotland. AB11 9DB, United Kingdom. E-mail: [email protected]

Dr María Cristina CHÁVEZ SÁNCHEZ , Senior Scientist, Mazatlán Unit on Aquaculture and Environmental Management of CIAD, A.C. Section: Aquaculture, Histopathology Lab., Av. Sábalo Cerritos s/n, Apdo Postal 711. Mazatlán, CP. 821010, Sinaloa, México. E-mail: [email protected]

Dr Supranee CHINABUT , Director, Aquatic Animal Health Research Institute (AAHRI), Chairperson, Fish Health Section of the Asian Fisheries Society, Aquatic Animal Health Research Institute, Department of Fisheries, Kasetsart University Campus, Jatujak, Bangkok 10900, Thailand. E-mail: [email protected]

Mr Daniel F. FEGAN , Shrimp Specialist, BIOTEC, Thailand, Apt. 1D, Prestige Tower B, 168/25 Sukhumvit 23, Klongtoey, Bangkok 10110, Thailand. E-mail: [email protected]

Professor Giorgio GIORGETTI , Chief (retired), Department of Fish Pathology, Istituto Zooprofilattico Sperimentale delle Venezie, EEC National Reference Center for Fish Diseases, National Reference Center for Fish, Shells and Crustacean Diseases. G. G. via Venezuela 17 Udine, 33100, Italy. E-mail: giorgiorfishpath@libero

Professor Tore HÅSTEIN , OIE Fish Disease Commission Chair and Senior Advisor, National Veterinary Institute, Oslo, Norway. E-mail: [email protected]

Professor Barry HILL , (Consultation Technical Secretariat) Vice President of the OIE Aquatic Animal Health Standards Commission (AAHC)and Chief Advisor for Fish and Shellfish Health, Centre for Environment, Fisheries and Aquaculture Science (CEFAS), The Nothe, Weymouth DT4 8UB, United Kingdom. E-mail: [email protected]

Dr P. MikeHINE , Senior Scientist, National Centre for Disease Investigation, MAF Operations, P.O. Box 40-742, Upper Hutt, New Zealand. E-mail: [email protected]

Dr Donald V. LIGHTNER , Crustacean Health Advisor to the OIE Aquatic Animal Health Standards Commission, and Professor, Department of Veterinary Science and Microbiology, University of Arizona, Tucson, AZ 85721, United States of America. E-mail: [email protected]

Dr Sharon A. MacLEAN , Supervisory Research Fishery Biologist, Leader, Ecosystems Monitoring Group, NOAA/National Marine Fisheries Service, 28 Tarzwell Drive, Narragansett, RI 02882–1199, United States of America. Email: [email protected]

Dr Sharon E. McGLADDERY , (Consultation Technical Secretariat) Senior Research Scientist, National Aquatic Animal Health, Oceans and Aquaculture Science, 200 Kent Street, Ottawa, Ontario, K1A 0E6, Canada. E-mail: [email protected]

Dr Alasdair H. McVICAR , Senior Science Advisor, National Aquatic Animal Health, Oceans and Aquaculture Science, 200 Kent Street, Ottawa, Ontario, K1A 0E6, Canada. E-mail: [email protected] (did not participate in the Expert Consultation but provided technical assistance in compiling the final document).

Dr Gilles OLIVIER , Division Chief, Aquaculture Division, Fisheries and Oceans Canada, Gulf Fisheries Centre, PO Box 5030, Moncton, New Brunswick, E1C 9B6, Canada. E-mail: [email protected]

Dr Michael J. PHILLIPS , Environmental Specialist, Network of Aquaculture Centres in Asia-Pacific (NACA), SuraswadiBldg., DOF Complex, Kasetsart University Campus, Ladyao, Jatujak, Bangkok 10900, Thailand. E-mail: [email protected]

Dr Melba B. REANTASO , Aquatic Animal Research Pathologist, Cooperative OxfordLaboratory, Maryland Department of Natural Resources, 904 S. Morris Street, Oxford, MD 21654, United States of America. E-mail: [email protected] (did not participate in the Expert Consultation but prepared one of the working documents and provided technical assistance in compiling the final document).

Dr Rohana P. SUBASINGHE , (Consultation Technical Secretariat) Senior Officer, Inland Water Resources and Aquaculture Service, Fisheries Department, Food and Agricultural Organization of the United Nations, Viale delle Terme di Caracalla, 00100 Rome, Italy. E-mail: [email protected]

Dr Alejandro B. THIERMAN, International Organizations Co-ordinator, Animal and Plant Health Inspection Service, U.S. Department of Agriculture, United States of America. E-mail: [email protected](did not participate in the Expert Consultation but provided technical advice)

Dr Peter John WALKER , Associate Professor, Senior Principal Research Scientist, CSIRO Livestock Industries, 120 Meiers Road, Indooroopilly Q 4068, Australia. E-mail: [email protected]

Annexe III. Programme de travail de la Consultation

DateHeureActivité
lundi, 14 octobre 200209.00 – 09.30
  • Discours de bienvenue
  • Election du Président de Consultation
 09.30 – 10.00
  • Introduction de la Consultation
  • Contexte et objectifs
 10.30 – 11.00
  • Présentation du Document de travailI - Poissons d'Eau Douce - Barry Hill
 11.00 – 11.30
  • Discussion plénière
 11.30 – 12.00
  • Présentation du Document de travailII - Poissons Marins et Diadromes - Kevin Amos
 12.00 – 12.30
  • Discussion plénière
 14.00 – 14.30
  • Présentation du Document de travail III - Mollusques - Sharon McGladdery
 14.30 – 15.00
  • Discussion plénière
 15.30 – 16.00
  • Présentation du Document de travail IV - Crustacés - Peter Walker
 16.00 – 16.30
  • Discussion plénière
 16.30 – 17.00
  • Présentation du Document de travail V - surveillance des populations sauvages - Sharon MacLean
 17.00 – 17.30
  • Discussion plénière
 17.30 – 18.00
  • Présentation du Document de travail VI - Surveillance et Zonage: Pays en Développement - Michael Phillips (pourMelba Reantaso)
Mardi, 15 octobre 200209.00 – 10.00
  • Constitution desGroupesde travail
  • Groupe de travail I - Poissons d'Eau Douce
  • Groupe de travail II - Poissons Marins et Diadromes
  • Groupe de travail III - Mollusques
  • Groupe de travail IV - Crustacés
  • Groupe de travail V - Surveillance des Populations Sauvages
 11.00 – 12.30
  • Continuation des groupes de travail
 14.00 – 15.30
  • Continuation des groupes de travail
 16.00 – 17.30
  • Continuation des groupes de travail
Mercredi, 16 octobre 200209.00 – 10.30
  • Continuation des groupes de travail
 11.00 – 12.30
  • Continuation des groupes de travail
 14.00 – 15.30
  • Présentation en session plénière des conclusions des Groupes de travail - Groupes I et II - discussion
 16.00 – 17.30
  • Présentation en session plénière des conclusions des Groupes de travail - Groupes III et IV - discussion
Jeudi, 17 octobre 200209.00 – 10.30
  • Présentation en session plénière des conclusions des Groupes de travail - Groupe V - discussion
 11.00 – 12.30
  • Session plénière et discussion des questions applicables aux groupes I à V
 14.00 – 15.30
  • Session plénière et discussion des besoins des pays en développement
 16.00 – 17.30
  • Constitution des Groupes de travail afin de réviser et finaliser les papiers et les recommandations
Vendredi, 18 octobre 200209.00 – 10.30
  • Présentation en session plénière des recommandations des Groupes de travail - Groupes I et II - discussion
 11.00 – 12.30
  • Présentation en session plénière des recommandations des Groupes de travail - Groupes III et IV - discussion
 14.00 – 15.30
  • Présentation en session plénière des recommandations des Groupes de travail - Groupe V - discussion
  • Session plénière et discussion des recommandations sur les besoins des pays en développement
 16.00 – 17.00
  • Session plénière finale
 17.00 – 17.30
  • Fermeture des travaux

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