novembre 2007  
 Perspectives de l'alimentation
  Analyse des marchés mondiaux

Page pécédenteTable des matièresPage suivante

LES MARCHÉS EN BREF

CÉRÉALES

BLÉ

CÉRÉALES SECONDAIRES

RIZ

GRAINES, HUILES ET FARINES D’OLÉAGINEUX

SUCRE

VIANDES ET PRODUITS CARNÉS

LAIT ET PRODUITS LAITIERS

POISSON ET PRODUITS DE LA PÊCHE

ENGRAIS

TAUX DE FRET MARITIME

Dossiers spéciaux

Appendice statistique

Indicateurs du marché et factures des importations vivrières

Annonce

RIZ

PRIX

Top

La hausse des cours internationaux du riz se poursuit, mais dans une moindre mesure que celle des autres produits agricoles

Top

Les cours internationaux du riz se sont maintenus à la hausse pendant presque toute l’année 2007, comme l’indique l’indice FAO des prix du riz toutes catégories (base 1998-2000), qui se situait à 142 en octobre, un niveau mensuel jamais atteint depuis 20 ans. En moyenne, les prix pour les dix premiers mois de 2007 étaient de 16 pour cent supérieurs à ceux de la période correspondante en 2006. Jusqu’à présent, l’augmentation était faible par rapport à celle d’autres produits agricoles, tels que le blé ou les produits laitiers dont les prix sont montés en flèche jusqu’à des niveaux sans précédent. Bien que le raffermissement des cours mondiaux du riz ait été le résultat de conditions de tension qui prévalaient dans le secteur partout dans le monde, il se faisait aussi l’écho de facteurs externes au secteur du riz, notamment les variations des taux de change. En fait, la fermeté des prix du riz observée en 2007 était en partie le simple reflet de la dépréciation du dollar EU, monnaie dans laquelle sont libellés les cours internationaux qui, à lui seul, a perdu 9,5 pour cent de sa valeur relative par rapport aux principales monnaies, entre janvier et septembre 2007. Par conséquent, l’impact des augmentations de prix libellés en dollars EU a été moindre dans les pays dont la monnaie locale s’est renforcée par rapport au dollar EU, ce qui était le cas de la zone africaine du franc CFA, qui est lié à l’Euro.

Perspectives de l'alimentation

 

Les gains de prix étaient aussi inégaux en fonction des différents types de riz échangés sur les marchés internationaux: ils étaient plus prononcés pour le riz Indica de qualité inférieure et pour le riz aromatique, mais moindres pour le riz Indica de qualité supérieure ou pour le riz Japonica1/. D’après les indices FAO des prix du riz, les variétés de riz aromatique ont gagné 24 pour cent entre janvier et octobre, indicateur de disponibilités limitées en Inde et au Pakistan, assorties d’une forte demande dans l’Union européenne et dans les pays du Proche-Orient. Les prix à l’exportation du riz Indica de qualité inférieure étaient également en hausse de 18 pour cent, largement impulsés par les développements qui ont eu lieu dans les principaux pays fournisseurs sur ce segment de marché du riz, c’est-à-dire des augmentations des prix intérieurs en Chine et au Pakistan et l’imposition de restrictions sur les exportations au Viet Nam. Le moindre gain de 11 pour cent enregistré pour le riz Indica de qualité supérieure était la conséquence d’évolutions observées en Thaïlande, le principal exportateur de riz. La forte tendance à la hausse des prix à l’exportation dans le pays a été mesurée par une sortie réglementée de disponibilités provenant des stocks appartenant au gouvernement, un des principaux facteurs responsables de la diminution de l’instabilité des prix depuis 1995 et des fluctuations mensuelles relativement faibles qu’ont connu les prix du riz par rapport aux autres produits (se reporter aux Dossiers spéciaux sur la volatilité des prix). Par ailleurs, les cours du riz Japonica n’ont gagné que 4 pour cent entre janvier et octobre, étant donné que cette année la demande d’importation pour cette variété a été contenue jusqu’à présent.

Considérant que le quatrième trimestre coïncide avec la période post-récolte du riz dans de nombreux pays exportateurs et importateurs, les prix sont susceptibles de subir des pressions saisonnières à la baisse dans les mois à venir. Cependant, il est peu probable qu’ils s’affaiblissent beaucoup, surtout après que l’Inde, intervenant clé du marché international du riz, ait annoncé en octobre une interdiction indéterminée sur les exportations de riz autres que basmati, par la suite remplacée par l’application d’un prix minimum à l’exportation de 425 dollar EU par tonne, et que l’Égypte ait introduit, en septembre, des taxes sur les ventes externes de riz, pour une durée d’un an. Par conséquent, à moins que l’amplitude des récoltes bientôt rentrées dépasse largement celle qui est prévue actuellement, les cours mondiaux du riz pourraient connaître d’ultérieures augmentations dans les mois à venir, une tendance qui pourrait se poursuivre au cours du premier trimestre 2008.

Perspectives de l'alimentation

 

Perspectives de l'alimentation

 

Top

PRODUCTION

Top

La production mondiale de riz paddy ne devrait augmenter que marginalement en 2007

La campagne 2007 du riz paddy a atteint un stade critique considérant que plusieurs des pays producteurs essentiels sont actuellement en train de rentrer leurs principales récoltes. Sur la base des prévisions actuelles, la production mondiale de riz paddy devrait être de l’ordre de 643 millions de tonnes en 2007 (équivalant à 429 millions de tonnes de riz usiné). Ce chiffre dépasserait marginalement les estimations pour 2006 qui ont été substantiellement revues à la hausse depuis le numéro de juin des Perspectives de l’alimentation, suite à des estimations officielles plus élastiques dans des pays, tels que l’ Inde, l’ Indonésie, et le Myanmar. La croissance anticipée en 2007 dérive en grande partie d’un essor de la superficie mondiale cultivée sous riz, impulsé par des expectatives de rendements améliorés et un soutien des gouvernements, tandis que les rendements moyens mondiaux de riz paddy devraient actuellement demeurer inchangés à 4,1 millions de tonnes par hectare.

La production de riz paddy en Asie devrait atteindre 584 millions de tonnes, en hausse de seulement 3 millions de tonnes par rapport à 2006 en raison de conditions climatiques hostiles, c’est-à-dire sécheresse, inondations et attaques d’insectes, qui ont compromis les perspectives dans toute la région. Bien qu’encore sujettes à d’importantes révisions, les perspectives par pays sont plutôt oscillantes, avec d’importants gains absolus anticipés au Bangladesh, en Chine, en Inde, en Indonésie, et au Myanmar, tandis qu’une contraction est prévue au Japon, aux Philippines, à Sri Lanka, en Turquie et au Viet Nam. En Inde, le gouvernement a récemment annoncé d’ultérieures augmentations des prix minimum de soutien ainsi que des mesures d’incitations aux producteurs de cultiver davantage de riz pendant la campagne d’hiver (Rabi). Plus généralement, il s’agit d’efforts vers un soutien renforcé aux producteurs dans plusieurs pays.

Perspectives de l'alimentation

 

Des conditions d’humidité exceptionnelles ont prévalu dans de vastes zones de l’ Afrique durant cette campagne, mais il est encore trop tôt pour procéder à une correcte appréciation des avantages et pertes inhérents aux récoltes de riz paddy. Sur la base des perspectives actuelles, la production de la région devrait atteindre 22,2 millions de tonnes, répétant les résultats positifs enregistrés pour la production de 2006. La production est attendue à la hausse au Madagascar, au Mozambique, au Nigéria, au Sénégal et en République-Unie de Tanzanie, tandis qu’elle pourrait chuter en Égypte ainsi qu’en Côe d’Ivoire et au Mali. Malgré un début précoce de la saison des ouragans en Amérique centrale et aux Caraïbes, la production dans la région devrait se maintenir proche du niveau de l’an dernier, soit 2,5 millions de tonnes. En Amérique du Sud, où la campagne 2007 est pratiquement achevée, la production de riz paddy est estimée à 21,6 millions de tonnes, en baisse de 4 pour cent par rapport à 2006, indicateur des faibles prix et de l’arrivée tardive des précipitations durant la période des semis. De faibles récoltes ont été enregistrées dans toute la région, en particulier en Argentine, en Bolivie, au Brésil, en Équateur, au Pérou et en Uruguay. En revanche, les perspectives de production sont positives en Colombie et au Guyana. En ce qui concerne les autres régions, la production est estimée en baisse en Australie et dans l’Union européenne, en raison de conditions de sécheresse, tandis que des rendements élevés record devraient stimuler la production aux États-Unis.

COMMERCE

Top

Une forte demande d’importations favorise l’essor du commerce du riz en 2007 malgré des disponibilités serrées dans les pays exportateurs traditionnels

Depuis le mois de juin, les prévisions de la FAO concernant le commerce mondial du riz en 2007 ont été réduites, pour s’établir légèrement au-dessous de 30,0 millions de tonnes, ce qui représenterait une hausse de 1,7 pour cent par rapport à l’an dernier. Cette révision à la baisse des échanges prévus a été en partie provoquée par l’imposition, de la part de l’ Égypte, de taxes sur les exportations en septembre et par l’annonce, début octobre, que l’ Inde allait interdire les exportations de riz autres que basmati pour une durée indéterminée. Ces mesures politiques ont ultérieurement restreint les disponibilités pour le commerce qui avaient déjà été réduites par les limitations imposées en cours d’année par le Viet Nam dans le cadre de son système de contingents d’exportation.

La croissance des échanges en 2007 devrait être soutenue par des importations croissantes au Bangladesh, en République populaire démocratique de Corée, en Indonésie, au Népal et aux Philippines, qui les aideraient à surmonter de graves déficits d’approvisionnements intérieurs et, dans certains cas, leur parviendraient sous forme d’aide alimentaire. Le Brésil, la Colombie, Cuba, l’ Union européenne, la République de Corée et les États-Unis devraient également acheter plus au cours de l’année. En revanche, des cours mondiaux et/ou des niveaux de production élevés expliquent en grande partie la réduction escomptée des achats effectués par la Chine continentale, la République islamique d’Iran, l’Iraq, la Malaisie et les Émirats arabes unis. De nombreux pays d’Afrique, en particulier la Guinée, le Mali et le Nigéria, devraient également importer dans une moindre mesure cette année. Dans certains cas, des prix à l’exportation élevés assortis de taux de fret en rapide hausse ont rendu les importations de riz très coûteuses, en particulier lorsque les monnaies locales ne se sont pas affermies par rapport au dollar EU.

Perspectives de l'alimentation

 

La Thaïlande devrait être pour beaucoup responsable de l’augmentation des exportations mondiales en 2007, étant le seul pays exportateur traditionnel à disposer de vastes disponibilités cette année. Cependant, le Cambodge, la Chine, l’ Égypte et le Myanmar pourraient aussi contribuer à cet essor. Dans le cas de l’ Égypte, l’augmentation serait le fruit de fortes ventes jusqu’en septembre, data à laquelle elles ont été soumises à des taxes à l’exportation. Par ailleurs, les expéditions de l’ Inde et des États-Unis devraient se maintenir proches de leurs niveaux de 2006, tandis que celles de l’ Argentine, de l’ Australie, du Brésil, du Pakistan, de l’ Uruguay et du Viet Nam pourraient chuter du fait d’une offre disponible limitée et de prix intérieurs en hausse.

Les échanges de riz devraient encore augmenter en 2008 et dépasser pour la première fois la barre des 30 millions de tonnes

Les premières prévisions de la FAO concernant le commerce pour l’année 2008 misent sur un autre niveau record de 30,5 millions de tonnes, même si les perspectives sont encore très aléatoires et liées, dans une large mesure, aux estimations actuelles concernant les récoltes de 2007. Si elles se vérifient, cela serait la première année que le volume des échanges de riz dépasse les 30,0 millions de tonnes. Comme en 2007, cette expansion serait due à de plus amples importations puisque les disponibilités exportables sont appelées à rester tendues.

Perspectives de l'alimentation

 

L’essor du commerce en 2008 devrait être alimenté par des importations accrues au Bangladesh, en Chine continentale, en République populaire démocratique de Corée, en Iraq, au Népal et en Turquie, qui feraient plus que compenser des livraisons réduites vers l’Afghanistan, l’ Indonésie et la Malaisie. Dans le cas de l’ Indonésie, la réduction prévue des importations suppose des retombées favorables de la production sur la campagne à venir, suffisantes pour permettre au pays de reconstituer les stocks du gouvernement et de garder sous contrôle les prix intérieurs. Les importations des pays africains devraient reprendre en 2008, essentiellement pour répondre aux besoins intérieurs croissants. Cependant, il y a lieu de noter que, dans le cadre de l’accord régional de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)2/, un certain nombre des pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Ghana et le Nigéria, se sont engagés à adopter un tarif extérieur commun (TEC) à partir du 1er janvier 2008, qui prévoit l’application d’un droit d’entrée de 5 pour cent sur le riz paddy et de 10 pour cent sur le riz décortiqué, usiné et les brisures de riz, tous soumis à 2,7 pour cent de surtaxe totale supplémentaire. L’application du TEC supposerait une nette réduction du niveau de protection du riz au Nigéria, où il est actuellement soumis à des taxes d’importation de plus de 100 pour cent (50 pour cent de droits appliqués, additionnés de 50 pour cent de prélèvements supplémentaires à l’importation, plus d’autres taxes). Jusqu’à présent, rien n’indique que le TEC s’étendra à tous les pays de la CEDEAO au début de l’an prochain, comme prévu. La question revêt une importance particulière pour le commerce du riz, étant donné que l’Afrique de l’Ouest (et le Nigéria, en particulier) est devenue l’une des plus importantes destinations des flux de riz.

Bien que plusieurs des principaux exportateurs semblent se heurter à des difficultés d’approvisionnement en 2008, les prévisions actuelles de récoltes favorables en Amérique du Sud, les premières étant déjà en terre en 2008, ont quelque peu amélioré les perspectives concernant les marchés pour 2008. Parmi les principaux pays exportateurs, la Thaïlande se révèle bien placée pour relancer à nouveau les exportations l’an prochain, mais de bonnes récoltes en Argentine, au Brésil, au Cambodge, en Chine continentale et au Viet Nam leur permettront également d’expédier davantage de riz. Des livraisons accrues de ces pays devraient plus que compenser des réductions en Égypte et en Inde où les exportations seront entravées, du moins pendant une partie de l’année, par des restrictions à l’exportation introduites récemment, mais aussi au Pakistan, dont les perspectives de production en 2007 sont faibles. Par ailleurs, la reprise de la production attendue aux États-Unis devrait leur permettre de maintenir le volume de leurs ventes extérieures.

UTILISATION

Top

Des perspectives de production plus souples permettent de prévoir une consommation alimentaire de riz par habitant stable en 2007/08

Des estimations ou attentes plus souples concernant la production en 2006 et 2007 ont conduit à des révisions à la hausse des prévisions de la consommation mondiale de riz. Sur la base des dernières données, la disponibilité totale de riz pour l’alimentation, le fourrage et autres utilisations s’élèverait à quelque 429,2 millions de tonnes en 2007/08, soit 3,3 millions de tonnes, ou 0,8 pour cent, de plus qu’en 2006/07. L’intégralité de cette augmentation, plus quelques approvisionnements dérivés d’autres utilisations finales, pourraient être destinés au segment de l’alimentation qui, actuellement, est supposé absorber 377,6 millions de tonnes en 2007/08, soit une hausse de 1,0 pour cent par rapport à 2006/07. Par conséquent, la consommation alimentaire moyenne de riz est évaluée à 57,1 Kg par personne en 2007/08, encore en léger déclin par rapport à 2006/07. En revanche, les volumes de riz consommé pour le fourrage et autres finalités (semences, utilisation industrielle ou déchets), devraient dans l’ensemble diminuer.

STOCKS

Top

Stocks de riz en légère hausse à l’issue de la campagne 2007

Fruit de meilleures estimations de la production en 2006 et 2007, les prévisions concernant les réserves mondiales de riz à l’issue des campagnes 2006 et 2007 ont été substantiellement relevés par rapport aux chiffres indiqués dans le numéro de juin des Perspectives de l’alimentation. Les stocks de riz sont actuellement prévus à 107,6 millions de tonnes pour 2007, une légère hausse par rapport au niveau atteint lors de la campagne précédente. Au niveau de report prévu, le rapport stocks de riz-utilisation, indicateur important de la sécurité alimentaire mondiale, diminuerait légèrement à 24,8 pour cent en 2007, ce qui suppose que la quantité de riz serait suffisante pour couvrir presque trois mois de la consommation projetée pour 2008.

Au niveau des pays, la Chine, l’ Indonésie et le Myanmar devraient conclure la campagne avec de plus amples stocks de clôture, lesquels devraient par contre chuter dans le cas de l’ Australie, du Bangladesh, du Brésil, du Japon, du Pérou, des Philippines, de la République de Corée, des États-Unis et du Viet Nam. La constitution des réserves de riz devrait se concentrer dans les pays en développement, alors que celles des pays développés devraient décroître. Par ailleurs, le volume de riz dont disposent les cinq pays exportateurs les plus importants (c’est-à-dire l’Inde, le Pakistan, la Thaïlande, le Viet Nam et les États-Unis) ne devrait pas beaucoup varier par rapport à la dernière campagne, et se maintenir autour de 24 millions de tonnes. Dans ce contexte, il y a lieu de souligner l’importance que représentent les larges stocks publics de la Thaïlande, qui ont été constitués grâce au plan d’engagement pour le riz du gouvernement. Progressivement mis en circulation par le biais d’appels d’offre ou de transactions entre gouvernements, ils ont agi principalement comme butoir, contribuant à ajuster les régimes des échanges et cours internationaux durant ces dernières années. Dans l’ensemble, les réserves de riz des cinq principaux pays exportateurs couvriraient 16,3 pour cent de leur propre utilisation totale de riz (consommation intérieure plus exportations) en 2007/08, en légère baisse par rapport à l’année précédente, indice que les conditions du marché mondial pourraient rester tendues en 2008.

Perspectives de l'alimentation

 


1.  La composition du prix du sous-indice pour le riz Japonica a été soumise à révision pour refléter plus fidèlement l’environnement actuel du commerce mondial du riz à grain moyen.

2. La CEDEAO comprend 15 pays: le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d'Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo. Parmi ces pays, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo appliquent déjà le tarif extérieur commun.

Page pécédenteTable des matièresPage suivante

 

SMIAR   système mondial d'information et d'alerte rapide sur l'alimentation et l'agriculture