Page précédenteTable des matièresPage suivante

II. DISCUSSIONS

Les membres du Groupe ont présenté les activités sur les ressources génétiques forestières qui ont été menées depuis la onzième session (septembre 1999) dans les pays et régions dont ils proviennent. Ils se sont penchés sur l'expansion continue des applications techniques, l'augmentation du nombre d'instituts et d'organismes participants et les nouveaux faits aux niveaux politique, institutionnel, scientifique et technique ainsi que sur leurs incidences sur les activités de la FAO et des Etats membres concernant les ressources génétiques forestières. En résumé, le Groupe a noté que les ressources génétiques forestières et la diversité biologique des forêts faisaient l'objet d'une attention accrue et qu'elles occupaient une place de plus en plus importante dans les activités de développement.

Le Groupe a examiné les nouveaux faits intervenus récemment au niveau mondial et les travaux de la FAO. Il a souligné qu'il était nécessaire d'établir des liens et des synergies entre les partenaires internationaux et nationaux et a signalé des mécanismes utiles tels que le Partenariat de collaboration sur les forêts qui a sous-tendu la coopération inter-organisations à l'appui du programme de travail du Forum des Nations Unies sur les forêts.

Le Groupe s'est félicité de l'approbation donnée récemment par la Conférence de la FAO à sa trente et unième session au Traité international sur les ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture; il a demandé aux membres d'encourager les pays à ratifier cet accord dans les plus brefs délais.

Le Groupe a noté les délibérations de la septième réunion de l'Organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques de la Convention sur la diversité biologique (CDB) tenue en novembre 2001, au cours de laquelle la diversité biologique des forêts avait occupé une place de choix parmi les questions à l'ordre du jour. Il a souligné la nécessité d'assurer que le programme de travail de la CDB concernant la diversité biologique des forêts et les ressources génétiques forestières s'appuie sur les actions déjà en cours dans les organismes techniques existants ayant des mandats dans ce domaine; et réciproquement, les organismes spécialisés et les institutions intéressées étaient en mesure d'aider à mettre en oeuvre le programme de la CDB, tel qu'il est applicable dans les limites de leurs mandats respectifs.

Le Groupe a noté que les activités et l'axe du programme de la FAO2 en matière de ressources génétiques forestières étaient conformes à ses recommandations précédentes. Il a pris acte avec satisfaction des efforts entrepris ces dernières années par la FAO pour utiliser avec profit les maigres ressources disponibles, partager informations et expériences, maintenir une collaboration étroite avec les organismes et acteurs nationaux et internationaux et éviter ainsi le chevauchement des efforts.

Le Groupe a reconnu le rôle international et les fonctions de la FAO en soutenant, conseillant et collaborant avec des instituts nationaux pour la conservation in situ et ex situ, et pour le renforcement et l'utilisation durable des ressources génétiques forestières.

Le Groupe s'est félicité des activités inter-départementales de la FAO en matière de diversité biologique, de biotechnologie et de biosécurité, et a débattu de la place et du rôle des nouveaux outils biotechnologiques qui pourraient avoir un potentiel considérable, à condition que l'attention voulue et des ressources suffisantes soient attribuées aux programmes de conservation et d'amélioration traditionnelle sous-tendant leur application et leur utilisation durable. A cet égard, le Groupe a souligné la nécessité de rendre public d'une manière équilibrée et factuelle tant les effets positifs que les effets négatifs potentiels de ces nouvelles technologies. Il a noté qu'à certains moments, les connaissances obtenues aux niveaux scientifique et conceptuel étaient plus avancées que ce que le niveau opérationnel était capable d'absorber et de mettre en oeuvre. Il était nécessaire de combler cet écart d'une manière adéquate.

Le Groupe a pris bonne note des activités menées par la FAO en collaboration avec d'autres organismes nationaux, régionaux et internationaux pour donner suite aux recommandations des dixième et onzième sessions du Groupe, se rapportant à l'appui donné par les pays à l'organisation d'ateliers convoqués à l'initiative des pays et orientés vers l'action sur la gestion des ressources génétiques forestières (y compris la définition des priorités, la conservation et l'utilisation durable des ressources).

Le Groupe a examiné les résultats des ateliers organisés à ce jour: Afrique subsaharienne sèche, sept. 1998; Pacifique Sud, mars 1999; Afrique australe et orientale, juin 2000. Il a fait observer que d'autres ateliers seront organisés en 2002 et 2003 en Afrique centrale et en Amérique centrale. Les membres du Groupe ont offert leur appui à la planification, à l'exécution et au suivi des ateliers, selon les besoins.

Le Groupe a noté que des pays d'Asie du Sud et du Sud-Est, d'Asie du Nord et de l'Est et d'Amérique du Sud, et en particulier les "pays du Cône Sud" ont exprimé le souhait de recevoir une assistance pour organiser des ateliers similaires dans un proche avenir, si les ressources le permettent.

Pour garantir la mise en oeuvre en temps opportun des actions recommandées, le Groupe a souligné l'importance d'assurer la présence à ces ateliers de responsables techniques et politiques et, si possible, de représentants de la communauté des donateurs.

Le Groupe a mis à jour les listes des essences forestières prioritaires nécessitant une attention, par région et par type d'opération, préparées régulièrement durant ses sessions, sur la base de l'information et des connaissances spécialisées des pays, régions et sous-régions auxquels appartiennent ses membres. Il a noté que ces listes complètent et élargissent les listes nationales et locales d'essences prioritaires; elles complétent également les listes sous- sectorielles et les listes par exemple d'essences forestières menacées, élaborées par d'autres institutions et organisations (nationales et internationales).

Le Groupe a appelé l'attention sur un petit nombre d'espèces et de genres particuliers importants pour divers pays pour lesquels il a recommandé que la FAO aide à renforcer les activités en cours et prévues au niveaux international et national. Parmi ces genres figuraient les acajous et le neem.


2 Point de départ des débats les notes d'information: FORGEN 01/ 3; FORGEN 01/4; FORGEN 01/5; FORGEN 01/6;- FORGEN 01/7. Voir la liste des notes d'information à l'Annexe 3.

Page précédenteDébut de pagePage suivante