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Grand Programme 3.3: Opérations de terrain

Programme ordinaire

 

en milliers de dollars E.-U.

 

Dépenses avant variance des coûts du personnel

19,979

 

Variance des coûts du personnel

(1,143)

 

Dépenses

18,836

 

Résultats du Programme

20,987

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en milliers de dollars E.-U.

2,151

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en pourcentage

10%

Programme de terrain

 

en milliers de dollars E.-U.

 

Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD)

363

 

Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires

700

 

Exécution PCT

3,102

 

Total exécution Programme de terrain

4,165

 

Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire

0.2

 

Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique)

1,409

 

Services d'appui technique, % de l'exécution

34%

Réalisations

454. Ce Grand Programme englobe toutes les phases du cycle des programmes et projets d'assistance technique de la FAO, y compris la mise en oeuvre des projets, et répercute les informations tirées de l'expérience de terrain vers les départements techniques, qui relèvent de la Division des opérations de terrain (TCO). Une équipe spéciale chargée d'étudier l'évolution du programme de terrain et de déterminer les raisons de sa contraction au cours des exercices biennaux écoulés a formulé pour revivifier ce programme un certain nombre de recommandations qui ont été acceptées par le Directeur général et qui ont débouché sur plusieurs initiatives, dont les suivantes:

Les crédits alloués à ce programme n'ont pas été intégralement dépensés étant donné que les recettes provenant du recouvrement des coûts d'appui ont été inférieures de 2,5 millions de dollars E.-U. au niveau prévu dans le programme de travail et budget pour 2000-01.


Décentralisation des opérations

De nouvelles dispositions tendant à continuer à décentraliser les responsabilités en matière d'exécution du programme de terrain ont été adoptées en septembre 2000 sous la direction d'une équipe de restructuration placée sous la direction du Sous-Directeur général et composée de représentants des divisions techniques et administratives et de tous les bureaux régionaux. Ces nouvelles dispositions, qui seront appliquées en deux phases sur une période d'un an, visent à transférer comme responsabilités opérationnelles:

  • l'exécution des projets nationaux par le représentant de la FAO dans les pays où il y en a un;
  • l'exécution des projets régionaux par les départements techniques compétents des bureaux régionaux ou, si ceux-ci n'ont pas les compétences techniques nécessaires, par les sous-division des opérations régionales; et
  • l'exécution des projets mondiaux et interrégionaux par la division technique compétente du siège.

Les sous-divisions des opérations régionales demeurent investies de responsabilités de l'exécution des projets nationaux dans les pays où il n'y a pas de représentation de la FAO et dans les pays desservis sur la base d'une représentation à accréditations multiples. En outre, elles sont chargées de fournir des avis et des indications aux nouveaux gestionnaires des budgets des bureaux de pays et des bureaux régionaux ainsi que de suivre l'exécution des programmes de terrain et de soumettre des rapports à ce sujet.

Pendant l'exercice biennal, 324 projets ont été confiés aux gestionnaires des budgets. Il a été organisé 14 cours de formation qu'ont suivis quelque 150 représentants de la FAO et administrateurs nationaux de 74 pays, après quoi les bureaux régionaux ont transféré aux représentations de la FAO des responsabilités opérationnelles concernant 275 projets nationaux. En outre, 23 projets nationaux en Europe orientale ont été transférés de la Division des opérations de terrain au Bureau régional pour l'Europe, et 10 projets de la Division des opérations de terrain aux divisions techniques du siège. En outre, l'administration de 16 projets régionaux a été transférée de la sous-division des opérations régionales aux groupes régionaux de départements techniques.

455. Les nouveaux arrangements mis au point pour les opérations de terrain tiennent compte de la nécessité d'appliquer une approche plus efficace et plus efficiente à tous les aspects du cycle des projets, de l'élaboration du programme de terrain à la clôture finale des projets. Un système de gestion intégrée des programmes de terrain (FPMIS) a été mis au point et lancé en juin 2001 pour pouvoir disposer d'un système pleinement intégré permettant de disposer d'informations détaillées sur les activités et de superviser facilement l'exécution des programmes de terrain administrés au titre de nombreux budgets différents dans diverses régions géographiques. On peut maintenant obtenir des rapports périodiques ou ponctuels aussi détaillés que nécessaires et relier plus facilement, entre elles ou avec d'autres données, les informations connexes concernant les projets et les pays. Le FPMIS comporte un lien direct qui permet d'avoir facilement accès aux données financières concernant les projets conservées dans la base de données Oracle. Il a été mis au point une méthode révisée d'imputation des remboursements au titre des coûts d'appui sur la base du principe "l'argent suit le travail", et le Comité du programme de terrain a approuvé son application en 2001 sur une base expérimentale.

456. En outre, il a été adopté au début de 2002 des mesures tendant à réorganiser la Division des opérations de terrain et à mettre à jour le Manuel des programmes de terrain afin de définir clairement les directives et procédures à appliquer sur la base des nouveaux arrangements régissant le programme de terrain, du nouveau système de gestion financière et des autres modifications pertinentes.

457. La valeur des activités réalisées au titre du programme de terrain a augmenté régulièrement depuis 1996-97 et a atteint 687,2 millions de dollars E.-U. en 2001-02, soit 24 pour cent de plus qu'en 1998-99 (tableau 3.3-1). Cette augmentation a cependant été imputable principalement à celle des opérations de secours d'urgence: la valeur du Programme pétrole contre vivres en faveur de l'Iraq s'est accrue de près de 70 pour cent pour atteindre 249 millions de dollars E.-U. en 2000-01, tandis que celle des autres opérations spéciales de secours a presque triplé, passant de 27,2 millions de dollars E.-U. en 1998-99 à 76,3 millions en 2000-01. La valeur des activités réalisées a augmenté aussi dans plusieurs autres domaines, particulièrement les fonds fiduciaires unilatéraux, la part des activités augmentant de 22 pour cent pour atteindre 48,1 millions de dollars E.-U. Globalement, la valeur des activités autres que les secours d'urgence réalisées au titre des programmes de terrain a reculé d'environ 3 pour cent en 2000-01, ce qui marque une nette amélioration par rapport à la diminution de 14 pour cent enregistrée en 1998-99.

TABLEAU 3.3-1. DÉPENSES LIÉES À L'EXÉCUTION DU PROGRAMME DE TERRAIN DE LA FAO
(EN MILLIONS DE DOLLARS E.-U.)

Description

1996-97

1998-99

2000-01

FAO/PNUD

     

FAO exécution

58,4

32,0

19,7

FAO réalisation

26,0

17,2

7,8

SDPP/SST

7,8

8,2

6,3

Total PNUD

92,2

57,4

33,8

FONDS FIDUDIAIRES

 
 
 

Fonds fiduciaires - Opérations autres que de secours

 
 
 

Programme de coopération FAO/gouvernement

176,2

161,3

157,9

Programmes des cadres associés

30,3

22,5

19,4

Fonds fiduciaires unilatéraux

45,4

39,3

48,1

FNUAP

5,2

5,8

5,0

Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)

1,0

1,0

0,8

Autres organisations des Nations Unies

8,5

8,5

8,7

ans

 

2,3

3,4

Fonds fiduciaires divers

3,5

5,1

7,5

Total, opérations autres que de secours

270,1

245,8

250,8

Fonds fiduciaires - Opérations de secours

 
 
 

Programme pétrole contre vivres

28,1

147,8

249,0

Autres opérations spéciales de secours

22,5

27,2

76,3

Total, opérations autres que de secours

50,6

175,0

325,3

Fonds fiduciaires - Opérations de secours

320,7

420,8

576,1

Total financement extérieur

412,9

478,2

609,9

Programme ordinaire

 
 
 

Programme de coopération technique (PCT)

72,6

70,0

68,5

Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA)

8,5

7,0

8,8

Total Programme ordinaire

81,1

77,0

77,3

TOTAL PROGRAMMES DE TERRAIN

494,0

555,2

687,2


458. La répartition des dépenses de 2000-01 par source (Diagramme 3.3-1) a nettement changé par rapport à 1998-99. Les programmes de secours d'urgence, tels que le Programme pétrole contre vivres et les opérations spéciales de secours, qui représentaient 32 pour cent du programme de terrain en 1998-99, ont atteint 47 pour cent en 2000-01. Les autres principaux changements concernent le PNUD, avec une baisse de 10 pour cent en 1998-99 à 5 pour cent en 2000-01, et le Programme de coopération FAO/gouvernement qui est passé de 29 à 23 pour cent. La part des dépenses du programme de terrain pour les fonds fiduciaires unilatéraux, le programme des cadres associés et le PCT/PSSA a varié de moins de 3 pour cent en 2000-01.

459. La part de la FAO dans l'exécution des programmes financés par le PNUD a baissé, tombant d'environ 1,3 pour cent en 1998-99 à quelque 0,7 pour cent en 2000-01, conformément à la tendance à la baisse déjà enregistrée précédemment (Diagramme 3.3-2). L'exécution par la FAO de projets du PNUD est tombée de 57,4 millions de dollars E.-U. en 1998-99 à 33,8 millions de dollars E.-U. en 2000-01.

460. Les budgets d'environ 60 pour cent des projets approuvés et devenus opérationnels en 2000-01 sont inférieurs à 250 000 dollars E.-U., la moitié d'entre eux étant compris entre 100 000 et 250 000 dollars E.-U., comme indiqué au diagramme 3.3-3. La moitié des grands projets dont les budgets dépassaient 1 million de dollars E.-U. concernait les activités de secours. Le PCT et le PSSA ont représenté 51 pour cent des nouveaux projets approuvés, suivis par les fonds fiduciaires pour des opérations autres que de secours avec 23 pour cent et les fonds fiduciaires pour des opérations de secours avec 18 pour cent. La part des projets du PNUD est tombée à 8 pour cent du total des projets contre 10 pour cent en 1998-99.

461. Les activités de terrain de la FAO sont demeurées largement centrées sur le Grand Programme 2.1: Production agricole et systèmes de soutien (Tableau 3.3-2), qui a monopolisé plus de 67 pour cent de l'exécution totale du Programme de terrain en 2000-01 (contre 59 pour cent en 1998-99), le Programme 2.1.2: Cultures représentant à lui seul plus de 47 pour cent et le Programme 2.1.3: Élevage 13 pour cent de plus. L'augmentation de la part de ce Grand Programme dans les activités a été imputable principalement au fait que les opérations d'urgence ont porté principalement sur des interventions agricoles immédiates comme distribution de semences, d'outils et d'engrais, gestion des ravageurs, aliments pour les animaux et santé animale. Les Grands Programmes 2.4: Forêts, avec 9 pour cent et 2.5: Contributions au développement durable et programmes spéciaux, avec 10 pour cent, ont bénéficié d'une part importante du programme de terrain en 2000-01.

TABLEAU 3.3-2. POURCENTAGE DE L'EXÉCUTION DU PROGRAMME DE TERRAIN DE LA FAO
PAR PROGRAMMES TECHNIQUES, 2000-01

Programme

TF/PNUD

Urgences

PCT/PSSA

Total

2.1.1:

Ressources naturelles

9,2

1,6

10,2

5,7

2.1.2:

Cultures

18,2

76,5

30,8

47,2

2.1.3:

Élevage

6,1

18,8

9,6

12,5

2.1.4:

Systèmes de soutien à l'agriculture

2,5

0,7

4,0

1,8

2.1.5:

Applications agricoles des isotopes et des biotechnologies

0,1

0,0

0,4

0,1

2.1:

Production agricole et systèmes de soutien

36,1

97,6

55,0

67,3

2.2.1:

Nutrition

1,6

0,5

4,8

1,4

2.2.2:

Information en matière d'alimentation

3,0

0,0

3,2

1,6

2.2.3:

Analyse du développement agricole et économique

2,4

0,6

0,1

1,3

2.2.4:

Politiques alimentaires et agricoles

2,2

0,0

0,4

1,0

2.2:

Politiques et développement alimentaires et agricoles

9,2

1,1

8,5

5,3

2.3:

Pêches

8,7

0,2

4,8

4,3

2.4:

Forêts

20,2

0,6

3,8

9,0

2.5.1:

Recherche, gestion des ressources naturelles et transfert de technologies

5,1

0,1

2,4

2,4

2.5.2:

Femmes et population

2,4

0,0

0,7

1,1

2.5.3:

Développement rural

5,1

0,0

2,3

2,4

2.5.6:

Production alimentaire à l'appui de la sécurité alimentaire dans les PFRDV

6,5

0,0

10,7

3,9

2.5:

Contributions au développement durable et programmes spéciaux

19,1

0,1

16,1

9,8

3.1:

Assistance aux politiques

4,7

0,2

4,7

2,6

Programmes non techniques

2,0

0,2

7,1

1,7

Total

100,0

100,0

100,0

100,0


462. Le principal changement dans la répartition régionale des activités du programme de terrain a été l'augmentation continue de la part du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord (diagramme 3.3-4), due principalement au Programme pétrole contre vivres en faveur de l'Iraq, qui a fait passer la part du Proche-Orient dans l'exécution totale à 44 pour cent en 2000-01, contre 33 pour cent en 1998-99. La part de l'Europe a augmenté elle aussi, passant de 2 à 6 pour cent, tandis que celle de toutes les autres régions a reculé. Celle de l'Afrique est tombée de 24 à 19 pour cent, celle de l'Asie et du Pacifique de 17 à 11 pour cent, et celles de l'Amérique latine et des Caraïbes et des projets interrégionaux/mondiaux de 1 pour cent.

463. Étant donné l'impact significatif qu'a eu le Programme pétrole contre vivres en faveur de l'Iraq, le diagramme ci-dessous illustre l'exécution du programme de terrain par région à l'exclusion de ce programme.

464. L'exécution des projets dans les pays les moins avancés a continué de diminuer en pourcentage des activités totales de terrain (tableau 3.3-3). Les PMA ont représenté 20 pour cent de l'exécution des programmes de terrain en 2000-01, contre 23 pour cent en 1998-99. La diminution du pourcentage des ressources des fonds fiduciaires allouées aux PMA a été due à la forte augmentation des crédits consacrés au Programme pétrole contre vivres et à d'autres projets d'urgence. Par rapport à l'exécution totale du programme de terrain, les fonds alloués aux PMA ont augmenté de 7 pour cent pour atteindre 134 millions de dollars E.-U. en 2000-01 contre 125 millions en 1998-99, la diminution des ressources du PNUD étant plus que compensée par l'augmentation des ressources disponibles au titre des fonds fiduciaires et du PCT/PSSA.

TABLEAU 3.3-3. EXÉCUTION DES PROJETS DANS LES PMA (EN POURCENTAGE)

Source de financement

1996-97

1998-99

2000-01

Fonds fiduciaires

19,4

14,5

13,3

PNUD

62,8

66,3

73,4

PCT/PSSA

41,4

34,1

41,8

Total

30,5

22,6

19,5


465. Pour ce qui est de la répartition de l'exécution des projets dans les PMA par source de financement, les fonds fiduciaires ont représenté 57 pour cent du total en 2000-01 contre 49 pour cent en 1998-99 (tableau 3.3-4). La part du PNUD a continué de baisser, tombant de 30 pour cent en 1998-99 à 19 pour cent en 2000-01.

TABLEAU 3.3-4. POURCENTAGE DE L'EXÉCUTION DES PROJETS DANS LES PMA PAR SOURCE
DE FINANCEMENT

Source de financement

1996-97

1998-99

2000-01

Fonds fiduciaires

42,0

48,7

57,3

PNUD

35,7

30,3

18,6

PCT/PSSA

22,3

20,9

24,1

Total

100,0

100,0

100,0


Secours d'urgence et relèvement accéléré

Les projets d'urgence de la FAO se sont multipliés et ont pris une ampleur accrue dans la mesure où ils comprennent non seulement la distribution d'intrants agricoles immédiatement après les catastrophes mais aussi des efforts de relèvement accéléré dans les situations postconflictuelles. La valeur des projets d'urgence exécutés n'a cessé d'augmenter, passant de 51 millions de dollars E.-U. en 1996-97 à 175 millions en 1998-99 et à 325 millions en 2000-01. Ces projets comprennent les activités de secours d'urgence et les programmes de relèvement accéléré réalisés dans différentes régions du monde et le Programme pétrole contre vivres en faveur de l'Iraq, qui est le plus vaste programme de secours d'urgence et de relèvement de l'Organisation.

En 2000-01, la FAO a réalisé des activités de secours d'urgence et de relèvement accéléré pour faire face à des catastrophes naturelles ainsi qu'à des situations d'urgence complexes à long terme. Les dépenses afférentes à ce deuxième type d'activités se sont montées au total à plus de 76 millions de dollars E.-U., c'est-à-dire trois fois plus que les 27 millions de dollars E.-U. de dépenses de 1998-99. Pour faire face à ces situations, la FAO a mis en place des Unités de coordination de l'aide d'urgence à l'agriculture dans plus de 15 pays ou régions, dont l'Afghanistan, l'Angola, le Burundi, l'Érythrée, l'Indonésie, l'Iraq, le Libéria, la République démocratique du Congo, le Rwanda, la Sierra Leone, le Soudan et le Tadjikistan, afin de coordonner toutes les activités d'urgence concernant l'agriculture dans les pays affectés par les catastrophes.

C'est ainsi, par exemple, qu'une assistance a été fournie pour atténuer les effets de catastrophes naturelles comme la sécheresse en Asie centrale et dans la Corne de l'Afrique, les inondations au Mozambique et le dzud (événements météorologiques catastrophiques) en Mongolie. Les interventions ont tendu principalement à distribuer aux agriculteurs les intrants indispensables pour les prochains semis (semences, outils à main et engrais) ou à prévenir les pertes causées au cheptel par la maladie ou le manque de fourrage.

Dans le cas de situations d'urgence à long terme ou chroniques provoquées par des conflits et des déplacements de populations (comme en Angola, en Indonésie, au Kosovo, dans la région des Grands Lacs au Soudan), l'assistance a tendu principalement à aider les groupes les plus vulnérables à reprendre la production agricole dans leurs régions de réinstallation ou dans leurs régions d'origine après leur retour. Indépendamment des intrants agricoles d'urgence (semences, outils, vaccinations, etc.), un appui a été fourni pour des activités de relèvement accéléré, par exemple sous forme de programmes de multiplication de semences, de reconstitution des troupeaux et d'aide pour la réparation de machines agricoles essentielles.

L'envergure du Programme pétrole contre vivres en faveur de l'Iraq a continué de s'élargir en 2000-01. Dans le cadre de ce programme, la FAO est chargée:

  • de veiller, en soumettant des rapports à ce sujet, à ce que les intrants agricoles achetés par le Gouvernement iraquien soient distribués équitablement aux bénéficiaires des 15 gouvernorats du centre et du sud du pays;
  • de surveiller la réception, l'entreposage et l'utilisation finale des articles pouvant avoir un "double usage" (comme les vaccins vétérinaires et les pièces détachées pour les hélicoptères utilisés dans l'agriculture);
  • de mettre en oeuvre intégralement le programme d'appui à l'agriculture dans les trois gouvernorats du nord, notamment en achetant des produits sur les marchés internationaux, en en prenant livraison et en les stockant dans les entrepôts de la FAO, en les distribuant aux bénéficiaires par l'entremise des bureaux auxiliaires de l'Organisation, en suivant les activités des projets et en présentant des rapports à ce sujet.

Les dépenses engagées par la FAO au titre de ce programme sont passées de 28 millions de dollars E.-U. en 1996-97 à 148 millions en 1998-99 et à 249 millions en 2000-01.

Le programme a peu à peu été réorienté pour mettre l'accent non plus tant sur de simples activités de livraison d'intrants mais sur une approche-programme plus complexe. Une assistance est actuellement fournie dans une large gamme de sous-secteurs de l'agriculture, y compris la santé et la protection animales, la protection des plantes et la production végétale, la mécanisation des exploitations, les services de vulgarisation, la formation et la recherche, la foresterie, la pêche, l'agrométéorologie, les ressources hydrauliques et l'irrigation et les agro-industries. Les projets mis en oeuvre dans les gouvernorats du nord comportent des activités de terrain très diverses comme remise en état des réseaux d'irrigation, appui à la capacité de diagnostic des laboratoires vétérinaires, campagnes de vaccination des volailles de basse-cour dans les communautés vulnérables et les régions reculées, campagnes d'insémination artificielle et renforcement des réseaux de services de vulgarisation agricole et de recherche.

Grand Programme 3.4: Représentants de la FAO

Programme ordinaire

 

en milliers de dollars E.-U.

 

Dépenses avant variance des coûts du personnel

72 455

 

Variance des coûts du personnel

(3 085)

 

Dépenses

69 370

 

Résultats du Programme

72 403

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en milliers de dollars E.-U.

3 033

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en pourcentage

4%

Programme de terrain

 

en milliers de dollars E.-U.

 

Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD)

328

 

Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires

0

 

Exécution PCT

0

 

Total exécution Programme de terrain

328

 

Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire

0,0

 

Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique)

5 478

 

Services d'appui technique, % de l'exécution

1670%

Réalisations

466. Les représentants de la FAO ont continué d'assurer régulièrement la liaison avec les gouvernements auprès desquels ils sont accrédités, notamment pour promouvoir un suivi coordonné du Sommet mondial de l'alimentation. Une assistance a été fournie aux délégations nationales pour les aider à préparer le Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans plus tard, les réunions de la Conférence et du Conseil et les conférences régionales de la FAO et d'autres manifestations internationales et interinstitutions relevant du mandat de l'Organisation. La sous-utilisation des crédits a été due principalement à une évolution positive des dépenses de personnel, élément indépendant de la volonté des représentants de la FAO.

467. Les activités entreprises au plan national dans le contexte de la Journée mondiale de l'alimentation et du programme ans avec l'appui des représentants de la FAO, qui n'étaient initialement que des manifestations commémoratives, sont maintenant devenues des activités de sensibilisation du public qui constituent un élément important de la stratégie d'information et de communication de l'Organisation. Tous les pays auxquels ont été affectés des représentants de la FAO ont constitué un comité ou désigné un point focal pour la Journée mondiale de l'alimentation.

468. Les représentants de la FAO se tiennent régulièrement en contact avec les organisations régionales basées dans les pays où ils sont accrédités. Ils suivent continuellement la situation du secteur agricole et des disponibilités alimentaires dans leur pays et tiennent le siège informé des événements importants et des problèmes naissants. Dans les pays touchés par des catastrophes naturelles ou dues à l'homme, ils ont assuré une liaison indispensable avec les gouvernements intéressés et ont participé à l'évaluation des besoins d'intervention d'urgence dans le secteur agricole.

469. Entre autres formes d'assistance aux programmes techniques, les représentants de la FAO ont apporté un appui logistique et administratif aux missions réalisées par des fonctionnaires du siège ou des bureaux régionaux ou sous-régionaux, ont organisé des réunions et des activités de formation et ont décaissé des fonds à la demande des unités techniques. En outre, ils ont aidé à identifier des consultants, à rassembler des données et à dépouiller des questionnaires pour le compte des unités techniques, joué un rôle de plaidoyer sur les questions techniques, aidé à la diffusion de publications par le biais des bibliothèques des représentations de la FAO et fourni des rapports sur l'avancement des activités techniques des gouvernements.

470. Par ailleurs, les représentants de la FAO ont apporté leur concours aux activités d'investissement, d'aide à la formulation des politiques et à l'élaboration des programmes de terrain dans les pays où ils sont accrédités. Ainsi, ils ont fourni un appui logistique et administratif aux missions du Centre d'investissement et aux fonctionnaires des bureaux régionaux ou sous-régionaux chargés de l'assistance aux politiques pour les aider à formuler des politiques et des programmes agricoles nationaux. Ils ont fourni un appui pour l'exécution du programme de terrain en participant à l'identification, à la formulation et à l'examen prospectif des projets ainsi qu'en assurant la liaison avec les représentations locales des donateurs. Les contacts avec les donateurs sont de plus en plus importants étant donné que ceux-ci délèguent de plus en plus au profit du terrain les pouvoirs d'approbation des projets qu'ils financent.

471. La répartition des services logistiques que les représentants de la FAO ont apportés aux missions dans leurs pays est illustrée au Diagramme 3.4-1. Les fonctionnaires techniques du siège ont représenté 37 pour cent de journées de mission, les fonctionnaires du Centre d'investissement 19 pour cent, les consultants externes 16 pour cent et les fonctionnaires des bureaux régionaux et sous-régionaux 15 pour cent. Les représentants de la FAO ont accueilli chaque année 35 missions en moyenne d'une durée approximative de sept jours.

472. La participation des représentants de la FAO aux groupes thématiques nationaux affiliés au Réseau du système des Nations Unies pour le développement rural et la sécurité alimentaire et aux activités des équipes de pays des Nations Unies a considérablement accru leur charge de travail, comme le montre le tableau 3.4-1. En particulier, ils doivent, de plus en plus, participer à l'élaboration des éléments concernant l'agriculture et la sécurité alimentaire des bilans communs de pays, des plans-cadres des Nations Unies pour l'aide au développement (UNDAF) et des documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté.

TABLEAU 3.4-1. NOMBRE DE BUREAUX DE REPRÉSENTANTS DE LA FAO PARTICIPANT AUX ACTIVITÉS DU SYSTÈME DES NATIONS UNIES AU PLAN NATIONAL

Description

1998-99

2000-01

Réseau du système des Nations Unies pour le développement rural et la sécurité alimentaire

64

70

Bilan commun des pays

27

40

Plan-cadre des Nations Unies pour l'aide au développement

9

26

Documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté

0

37


473. Depuis qu'ont été adoptés les nouveaux arrangements de gestion décentralisée des projets dont il est question plus en détail sous la rubrique du Grand Programme 3.3, la grande majorité des représentants de la FAO ont assumé la responsabilité de la gestion budgétaire et opérationnelle de la plupart des projets nationaux réalisés dans leurs pays respectifs vers la fin de l'exercice biennal. Fin 2001, les représentations de la FAO où avaient été désignées des unités de gestion pour plus de 475 projets, représentaient en 2000-01 pour quelque 130 millions de dollars E.-U. de dépenses, bien qu'une proportion significative de celles-ci ait été effectuée avant que la responsabilité des projets leur ait été transférée. Les représentants de la FAO ont également continué de fournir l'assistance requise pour l'exécution des projets régionaux, des projets d'urgence et des projets nationaux d'assistance technique exécutés par d'autres unités. Ce transfert de responsabilité a exigé un long processus de préparation, réalisé en coopération avec la Division des opérations de terrain, et il a notamment été organisé 14 cours de formation aux opérations qu'ont suivis quelque 150 représentants de la FAO et administrateurs nationaux de programmes de 74 pays.

474. Des situations d'urgence ont causé d'importantes difficultés supplémentaires pour plusieurs représentations de la FAO. Les opérations spéciales de secours, dont l'envergure a triplé pour atteindre une valeur de plus 75 millions de dollars E.-U. en 2000-01, à l'exclusion du Programme pétrole contre vivres en faveur de l'Iraq, ont affecté nombre des pays où se trouvent des représentations de la FAO. Le nombre de pays où ces dernières ont été appuyées par une unité spéciale de coordination des activités d'urgence est passé de 11 en 1998-99 à 14 en 2000-01.

475. Comme le montre le tableau 3.4-2, le nombre d'États Membres, qui était de 179 in 1998-99, a atteint 183 pendant l'exercice biennal 2000-01. Les 14 pays où sont établis le siège, les bureaux régionaux et sous-régionaux et les bureaux de liaison de la FAO sont restés inchangés. L'Organisation continue d'avoir 72 représentations complètes, à l'exclusion de celles qui sont combinées avec des bureaux régionaux ou sous-régionaux et de deux bureaux de pays qui ont été fermés pour des raisons de sécurité.

TABLEAU 3.4-2. COUVERTURE DES ÉTATS MEMBRES DE LA FAO PAR LE RÉSEAU DE BUREAUX DE LA FAO

Description

1998-99

2000-01

Pays hôtes du siège, de bureaux régionaux ou sous-régionaux ou de bureaux de liaison

14

14

Pays où se trouvent des Représentations complètes de la FAO

72

72

Pays où sont affectés des fonctionnaires détachés comme représentants de la FAO

0

1

Pays couverts par une accréditation multiple

30

32

Pays sans représentant accrédité (y compris 38 pays en développement)

63

64

Total

179

183


476. À sa cent dix-neuvième session, en novembre 2000, le Conseil a approuvé la création de nouvelles représentations de la FAO au moyen de l'affectation de fonctionnaires techniques détachés, à la suite de quoi il a été entamé des négociations avec 18 pays et, à la fin de 2001, il avait été signé quatre accords et un fonctionnaire technique détaché avait pris ses fonctions comme représentant de la FAO.

477. Le nombre de pays desservis par accréditation multiple est passé de 30 en 1998-99 à 32 en 2000-01 et le nombre de correspondants nationaux dans ces pays est passé de 15 à 19 pendant la même période. Cinq fonctionnaires recrutés sur le plan national ont été en poste pendant ces deux exercices biennaux.

478. Le réseau de représentations de la FAO s'est donc quelque peu élargi, mais 38 pays en développement n'en ont toujours pas. Le nombre de correspondants nationaux dans ces pays est passé de trois en 1998-99 à cinq en 2000-01, et la présence de la FAO dans les pays en développement auprès desquels il n'a pas été accrédité de représentant est restée ponctuelle, ce qui a limité la contribution que l'Organisation pourrait apporter à la solution de leurs problèmes humanitaires et de développement et l'accès de ces pays à ses services.

479. La structure des effectifs des représentations de la FAO est demeurée essentiellement inchangée de l'exercice biennal 1998-99 à l'exercice 2000-01, comme le montre le tableau 3.4-3.

TABLEAU 3.4-3. STRUCTURE DU PERSONNEL DANS LES REPRÉSENTATIONS DE LA FAO

Description

1996-97

1998-99

2000-01

Fonctionnaires internationaux du cadre organique

94

92

92

Fonctionnaires recrutés sur le plan national

65

65

65

Fonctionnaires des services généraux

620

606

606

Total, personnel de la FAO

779

763

763

Personnel fourni par le gouvernement

136

152

148

Effectifs totaux des représentations de la FAO

915

915

911


480. Le nombre de représentations de la FAO ayant accès au courrier électronique était de 61 à la fin de 1999, mais toutes y avaient accès à la fin de 2001. Cependant, seules les représentations situées dans les bureaux régionaux ou sous-régionaux ont accès au réseau Intranet et aux systèmes électroniques de l'Organisation. De même, les limitations des infrastructures informatiques locales, qui parfois sont d'une lenteur telle que les services sont inutilisables, ont rendu difficile l'accès à Internet. Pour surmonter ces obstacles, il a été signé en novembre 2001 un contrat d'installation d'un grand réseau (WAN), et la société AFI a commencé à y travailler, comme exposé sous la rubrique du Programme 5.2.2, Systèmes informatiques et services technologiques, le projet devant être achevé pendant l'exercice 2002-03. L'appui aux représentations de la FAO en matière d'informatique et de télécommunications a également été renforcé par la création au sein de l'OCD d'un nouveau poste d'informaticien dont le titulaire sera chargé de fournir les services informatiques et de télécommunications nécessaires aux représentations, bureaux de liaison et bureau sous-régional pour l'Europe centrale et orientale (SEUR) de la FAO et à l'OCD.

481. L'on a commencé à mettre au point le réseau d'information des bureaux de pays (COIN), nouveau système de gestion intégrée des bureaux de pays qui, avec le WAN, devrait permettre d'éliminer presque toutes les communications sur papier entre le siège et les représentations de la FAO.

482. Le fonctionnement du système informatisé de comptabilité de terrain (FAS) a été amélioré grâce à l'adoption de méthodes de transmission de données plus efficaces et plus économiques. Il a été organisé une série de cours de formation de formateurs à la suite desquels on dispose d'une série de personnes-ressources qui peuvent dispenser une formation ou fournir une assistance ponctuelle.

483. Les gouvernements des pays hôtes ont continué de contribuer au coût des représentations de la FAO en prenant en charge intégralement ou en partie les dépenses afférentes aux locaux, au personnel national et aux services d'utilité publique ou en versant des contributions en espèces. La valeur des contributions des gouvernements est estimée à l'équivalent d'environ 14 pour cent des dépenses totales des représentations de la FAO.

Grand Programme 3.5: Coopération avec les partenaires extérieurs

Programme ordinaire

 

en milliers de dollars E.-U.

 

Dépenses avant variance des coûts du personnel

9 962

 

Variance des coûts du personnel

(370)

 

Dépenses

9 592

 

Résultats du Programme

8 786

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en milliers de dollars E.-U.

(806)

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en pourcentage

(9%)

Programme de terrain

 

en milliers de dollars E.-U.

 

Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD)

2 669

 

Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires

0

 

Exécution PCT

0

 

Total exécution Programme de terrain

2 669

 

Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire

0,3

 

Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique)

275

 

Services d'appui technique, % de l'exécution

10%

Réalisations

484. Ce Grand Programme favorise la coopération avec les institutions multilatérales et bilatérales de financement, le secteur privé, les organisations de la société civile et les organisations non gouvernementales (ONG), notamment pour mobiliser des ressources supplémentaires en faveur des secteurs agricoles et ruraux des pays en développement. Il supervise également l'application des accords de partenariat introduits depuis 1994, les manifestations organisées à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation et du programme ans et favorise la coopération économique et technique entre pays en développement. Les dépenses ont dépassé les ressources disponibles du fait, principalement, que les recettes ont été inférieures de 0,5 million de dollars E.-U. au montant prévu dans le programme de travail et budget pour 2001-02.

Programme 3.5.1: Organismes multilatéraux et bilatéraux

485. Ce programme a tendu à maximiser l'effet de levier des ressources disponibles pour l'exécution des programmes nationaux dans les pays membres, l'accent étant mis en particulier sur le renforcement des capacités nationales d'élaboration des programmes de terrain. L'on s'est employé à accroître l'effet de synergie entre les activités normatives et opérationnelles et à faire en sorte que le programme de terrain joue au mieux son double rôle, qui est de traduire les concepts et principes élaborés au moyen d'activités normatives dans une action au plan national et d'enrichir les activités normatives grâce à une information en retour tirée de l'expérience acquise sur le terrain.

486. L'Organisation a réussi à conclure avec plusieurs organismes multilatéraux et bilatéraux des accords de partenariat stratégique (APS) qui favorisent une coopération multidisciplinaire à plus longue échéance entre les départements techniques ainsi qu'avec d'autres organismes des Nations Unies, le secteur privé et les institutions nationales. Parmi les accords approuvés, il y a lieu de citer plusieurs nouveaux programmes financés par le Royaume-Uni, le programme de partenariat FAO/Pays-Bas et l'élargissement des programmes de coopération avec la Belgique, l'Espagne, le Japon et la Suisse. Un accent particulier a été mis sur la disponibilité de données et l'accès à l'information concernant les politiques et priorités des donateurs grâce à l'établissement du Système de gestion intégrée des programmes de terrain (FPMIS).

487. En 2000-01, le programme de fonds fiduciaires unilatéraux a été réorienté, les projets financés par des banques faisant peu à peu une plus large place aux projets financés par les pays. Le programme s'est développé, principalement par suite de la création de "fonds fiduciaires présidentiels" constitués aux échelons les plus élevés du gouvernement, notamment en Arabie saoudite, au Congo, en Jamahiriya arabe libyenne, au Nigéria, en République dominicaine et au Venezuela.

488. Le programme des cadres associés a continué de se rétrécir sous l'effet de contraintes budgétaires et des nouvelles politiques adoptées par certains donateurs, mais un élément positif a été la décision de plusieurs nouveaux donateurs d'appuyer le financement des services de ressortissants de pays en développement. L'on a continué, comme par le passé, à affecter des cadres associés aux projets de terrain, mais ils ont également apporté d'utiles contributions aux activités normatives de l'Organisation, à divers titres, aussi bien au siège que dans les bureaux régionaux et sous-régionaux.

Programme 3.5.2: Sensibilisation de la société civile et partenariats

489. La politique stratégique concernant la coopération de la FAO avec des ONG et les autres organisations de la société civile (OSC) adoptée en décembre 1999 a constitué la base de l'exécution de ce programme en 2000-01. Il a été créé un site web s'adressant à ces organisations et l'on a commencé à constituer une base de données au niveau de l'Organisation. Des consultations régionales avec les ONG/OSC ont eu lieu en 2000 et le dialogue qui en a résulté sur les politiques générales a servi de base aux débats qui ont eu lieu aux conférences régionales de la FAO. Parmi les modalités de participation de la société civile aux travaux des comités techniques de la FAO, il y a lieu de citer un dialogue novateur entrepris avec de multiples parties prenantes sur le développement agricole et rural durable qui a été organisé dans le contexte des réunions du Comité de l'agriculture. Un comité international de planification, constitué pour faciliter la participation des ONG et des OSC au Sommet mondial de l'alimentation: cinq plus tard a coordonné de larges activités préparatoires aux échelons national, régional et mondial. En outre, l'on s'est employé à renforcer les capacités des organisations d'agriculteurs et des ONG. La participation des ONG et des OSC au PSSA et la coopération avec les ONG pour l'exécution des programmes d'urgence ont été renforcées. Il a été créé un Groupe de travail ONG/OSC auquel sont représentés les divisions techniques et bureaux de pays pour aider à gérer la coopération de la FAO avec ce secteur.

490. Les célébrations et manifestations spéciales organisées à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation et les activités menées dans le cadre du programme ans sur le thème "Un millénaire à l'abri de la faim" en 2000 et "La lutte contre la faim et la réduction de la pauvreté" en 2001 ont suscité une prise de conscience accrue du combat mené contre la faim dans le monde et ont aidé à promouvoir le concept de nourriture pour tous. La création de comités nationaux ou de points focaux pour la Journée mondiale de l'alimentation dans 140 pays membres et l'appui des gouvernements, de la société civile, des ONG et de différentes personnalités ont contribué au succès de ces activités.

491. Il a été créé un Comité de patronage pour étudier les questions liées au patronage par le secteur privé d'activités de la FAO et à l'appui aux efforts humanitaires de l'Organisation. La coopération avec le secteur privé a tendu principalement à identifier dans les secteurs de l'agriculture et des industries alimentaires des groupes et des sociétés avec lesquels pourraient être conclus des partenariats à plus long terme pour financer divers projets présentant un intérêt aussi bien pour l'Organisation que pour les donateurs potentiels. De nouveaux partenariats ont été conclus avec Adobe, qui a patronné ans 2001 aux États-Unis, et Parmalat, qui a appuyé le programme ans et le programme des Ambassadeurs itinérants. Des fonds fiduciaires ont été établis avec Tetrapak et la Fondation Ford pour appuyer l'exécution des programmes de la FAO, et la collaboration instaurée entre la FAO et le Fonds des Nations Unies pour les partenariats internationaux a débouché sur l'approbation de trois projets concernant le patrimoine mondial et la participation des femmes au développement au Mexique.

Programme 3.5.3: Accords de coopération avec les États Membres et soutien
à la CTPT et CTPD

492. Les programmes de partenariat sont généralement entrepris sur la base d'arrangements de participation aux coûts de divers types, notamment le recours à des experts au titre de la coopération technique entre pays en développement (CTPD) et de la coopération technique entre pays en transition (CTPT), à des experts invités et à des retraités d'instituts d'enseignement et de recherche et à la formation en cours d'emploi de jeunes cadres. Le principal objectif de ces programmes est de resserrer la coopération et les partenariats dans l'intérêt mutuel de la FAO et des institutions nationales et pays participants. Le nombre d'experts et de jeunes cadres ayant participé à ces programmes est indiqué au tableau 3.5-1.

TABLEAU 3.5-1. UTILISATION DES PROGRAMMES DE PARTENARIAT

Description

1998-99

2000-01

Experts CTPD/CTPT

835

546

Experts invités (d'institutions d'enseignement et de recherche)

210

168

Experts retraités

791

1 044

Jeunes cadres

32

59


493. Au cours de l'exercice biennal 2000-01, il a été affecté 1 817 experts dans le cadre des programmes de partenariat, contre 1 868 en 1998-99. L'on a eu beaucoup plus largement recours à des experts retraités et à des jeunes cadres, tandis que le nombre de la CTPD/CTPT et d'experts invités d'instituts d'enseignement et de recherche a diminué.

494. Les programmes de partenariat constituent un moyen extrêmement efficace et à la fois économique d'obtenir des services d'experts, le coût estimatif par mois de travail ne représentant que le tiers ou la moitié de celui d'un expert retraité aux tarifs internationaux. Les dépenses afférentes aux programmes de partenariat se sont montées à 13,1 millions de dollars E.-U. en 2000-01, contre 10,5 millions de dollars E.-U. en 1998-99.

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