Page PrécédenteTable des MatièresPage Suivante

RÉSUMÉ

1. Comme indiqué dans l'avant-propos du Directeur général, l'Organisation s'est efforcée d'exécuter son programme de travail approuvé dans le même climat d'austérité que précédemment. Les crédits du Programme ordinaire sont restés inchangés à 650 millions de dollars E.-U., ce qui équivaut à une diminution en termes réels. Comme indiqué dans le Diagramme 1.1, les dépenses totales ont augmenté d'environ 9 pour cent, passant de 1 200 millions en 1998-99 à 1 304 millions de dollars E.-U. en 2000-01. Ce résultat est dû essentiellement à l'augmentation de 150 millions de dollars E.-U. de l'aide d'urgence, de 100 millions de dollars E.-U. au titre du Programme pétrole-contre-vivres pour l'Iraq et de 50 millions de dollars E.-U. liés à d'autres opérations spéciales de secours. Cela a contribué à une hausse de 25 pour cent des dépenses au titre des fonds fiduciaires et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Les dépenses au titre du fonds général et des fonds connexes, qui incluent les crédits du Programme ordinaire et les remboursements liés aux activités d'investissement co-financées et aux dépenses d'appui, ont diminué de quelque 4 pour cent.

2. Une évaluation globale des résultats de l'Organisation au cours de l'exercice biennal 2000-01 est présentée à la suite du présent résumé et développée dans le Rapport sur l'exécution du Programme (REP) qui fournit des informations sur l'exécution du Programme proprement dite. Des renseignements plus détaillés sur la réalisation des produits prévus pour 2000-01 sont disponibles sur le site de la FAO à l'adresse http//www.fao.org/pir).

3. L'actuel REP, axé essentiellement sur l'application du Programme de travail et budget (PTB) 2000-01, ne peut pas fournir d'évaluation détaillée de l'impact des activités de la FAO, étant donné qu'il faut beaucoup plus de deux ans pour ressentir l'impact d'une activité donnée. À la suite de l'adoption du Cadre stratégique de la FAO 2000-2015 en novembre 1999, le nouveau modèle de programme ainsi que le cadre et la méthode de planification y figurant ont été appliqués au Plan à moyen terme (PMT) 2002-07 et au Programme de travail et budget 2002-03. Les prochains REP devraient donc englober une perspective à plus long terme, correspondant à la période couverte par le PMT. En outre, l'introduction dans le Plan à moyen terme d'indicateurs de réalisation des objectifs et de moyens de les vérifier, permettra aux futurs REP de mieux rendre compte des résultats en les comparant aux objectifs prévus. Sans structure formelle d'évaluation, quelques domaines choisis, dans lesquels l'action de la FAO a eu ou devrait avoir un impact important, sont présentés ci-après.

Exemples de domaines

Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV)

4. Des négociations internationales en rapport avec la santé des végétaux et l'environnement ont abouti à des accords dans plusieurs domaines importants. La Commission intérimaire des mesures phytosanitaires (CIMP) a approuvé quatre nouvelles normes internationales et créé son Comité des normes pour remplacer le Comité intérimaire. Elle a conclu des procédures pour le règlement des différends, et sur les principes d'un système d'échange d'informations phytosanitaires. Elle a aussi défini les spécifications d'une norme relative aux risques liés aux organismes vivants modifiés sur les ravageurs des plantes. Ces mesures, ainsi que l'appui apporté à la mise à jour et au renforcement des législations, réglementations et infrastructures phytosanitaires aux échelons nationaux, ont concouru à une application beaucoup plus efficace de la Convention internationale pour la protection des végétaux. Étant donné le rôle important de cette Convention dans le régime commercial renforcé mis en place à la suite du cycle d'Uruguay, de tels progrès conduisent plus ou moins directement à élargir et à faciliter considérablement les échanges commerciaux dans les pays et les régions.

Code international de conduite sur la distribution et l'utilisation des pesticides et Convention de Rotterdam sur le consentement préalable donné en connaissance de cause (PIC)

5. Le Code international de conduite sur la distribution et l'utilisation des pesticides a été révisé à l'occasion de plusieurs réunions d'experts et de consultations avec les gouvernements. Un consensus s'est dégagé sur tous les amendements, à l'exception d'un paragraphe. L'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont approuvé les mêmes procédures de spécifications, ce qui a conduit à l'élaboration concertée de 22 nouvelles spécifications sur les pesticides. Le Comité de négociation intergouvernementale, organe directeur intérimaire de la Convention de Rotterdam sur le consentement préalable donné en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques dangereux faisant l'objet d'un commerce international, dont la FAO et le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) assurent le Secrétariat intérimaire, s'est réuni deux fois pour préparer la première Conférence des Parties et superviser la procédure PIC intérimaire. Deux autres pesticides ont été inclus dans la Convention, portant le total à 28 pesticides et cinq produits chimiques. Étant donné les risques toujours importants pour la santé humaine et l'environnement dans les pays en développement liés à la mauvaise utilisation de pesticides et au manque généralisé d'informations, un cadre réglementaire plus efficace à l'échelon international et national devrait avoir un effet positif durable.

Dispositif mondial de protection intégrée (PI)

6. Ces deux dernières années, le dispositif mondial de protection intégrée est venu appuyer de nouveaux programmes PI nationaux dans 15 pays en Afrique, en Amérique latine, au Proche-Orient et en Asie. Il a été à l'origine de deux nouvelles initiatives sous-régionales: l'une dans les pays de la Conférence pour la coordination du développement de l'Afrique australe (SADCC) pour aider ces pays à renforcer leur position face à des politiques d'importations plus restrictives sur les résidus de pesticides dans les principaux marchés mondiaux; et l'autre en Afrique de l'Ouest dans les pays qui partagent les fleuves Sénégal et Niger, dans le but d'améliorer la gestion communautaire des polluants agricoles mettant en danger à la fois les systèmes de production traditionnelle et irriguée et les zones de conservation des terres humides. Le dispositif a été également à l'origine de réformes nationales de politique en matière de protection intégrée visant à réduire les subventions accordées aux pesticides afin de créer et maintenir l'accès aux marchés internationaux, en Asie et en Amérique latine. La diffusion rapide des techniques de protection intégrée conduit à une diminution des quantités de pesticides chimiques utilisés, ce qui est doublement avantageux au plan commercial: importations moins importantes de produits coûteux et exportations de produits qui seront peut-être plus acceptables pour le consommateur.

Système de prévention et de réponse rapide contre les ravageurs et les maladies transfrontières des animaux et des plantes (EMPRES)

7. Le Programme spécial général (composante criquet pèlerin) a un triple effet sur l'efficacité de la lutte commune menée contre le criquet pèlerin, en aidant les pays pour les composantes essentielles sur l'alerte et la réaction rapides, et la recherche. Un programme de terrain, bénéficiant du soutien financier d'un donateur, en place depuis 1997 dans neuf pays touchés par le criquet pèlerin autour de la mer Rouge (région centrale), est actuellement élargi à neuf pays d'Afrique de l'Ouest et du Nord (région orientale). Le personnel technique de la FAO en Égypte, en Éthiopie et au Yémen, ainsi que les chargés de liaison général nommés par les gouvernements dans les pays participants oeuvrent de concert pour renforcer les capacités, afin d'appliquer une stratégie de lutte préventive et réduire à l'avenir le risque d'une prolifération de criquets pèlerins. Le programme a notamment réussi à empêcher des infestations à grande échelle de ce ravageur, grâce à la détection d'infestations potentielles, la réaction rapide et des opérations de lutte, même s'il reste encore beaucoup à faire pour que les services nationaux chargés de la lutte contre le criquet pèlerin soient capables d'appliquer durablement des méthodes de lutte préventives.

8. Le programme EMPRES sur l'élevage aident les pays dans les domaines des plans d'intervention d'urgence, de l'assistance aux laboratoires de diagnostic et de la formation de personnel de la santé animale pour la reconnaissance rapide des maladies - aspects clés de l'alerte rapide et d'une intervention efficace. Le Programme mondial d'éradication de la peste bovine (GREP), qui se rapproche de plus en plus de son objectif fondamental consistant à éliminer totalement cette maladie dans le monde d'ici 2010, tient une place importante. Il est de plus en plus évident que certaines zones au Pakistan et dans l'écosystème somalien constituent les dernières poches d'infection, et que l'éradication totale est possible d'ici 2010 et aura un effet très positif sur la production animale. Il faut poursuivre les efforts pour s'assurer de l'éradication de la maladie et maintenir les capacités opérationnelles pour en prévenir la réapparition. L'élimination progressive et le confinement d'autres maladies animales transfrontières, telles que la fièvre aphteuse, la péripneumonie bovine, la peste porcine africaine, la peste moderne aviaire (maladie de Newcastle) et l'hépatite enzootique, ont permis d'empêcher la propagation de ces maladies, l'impact sur l'élevage étant particulièrement positif dans les régions très pauvres, notamment les groupes de pasteurs qui sont tributaires de l'élevage pour leur subsistance.

Système de micro-crédits de la FAO

9. Le système MicroBanker de la FAO est un logiciel bancaire peu coûteux conçu pour une série de produits financiers (prêts, épargne, comptes courants, dépôts à terme et portefeuilles d'actions) qui comporte aussi un module de comptabilité générale. Il peut être utilisé par toute une gamme d'institutions de financement rurales, petites et moyennes et également par des banques plus importantes. Il a déjà eu un impact sur l'amélioration des transactions bancaires dans les pays en développement, en permettant de tenir des registres précis et à jour des transactions et des comptes et d'améliorer les services pour les clients modestes grâce à une meilleure productivité du personnel et à une réduction des frais de transaction. Le système accessible dans plus de dix langues (anglais, français, espagnol, arabe, russe et diverses langues des pays d'Asie du Sud-Est) fonctionne sur quelque 1 500 installations dans plus de 25 pays en Afrique, en Asie, en Amérique latine et aux Caraïbes, en Europe centrale et orientale et au Proche-Orient. Un produit utilisant Windows, MB Win, qui comporte plusieurs fonctions nouvelles, a été mis au point conjointement par la FAO et l'Office allemand de la coopération technique (GTZ) et est actuellement testé dans diverses situations. Il devrait remplacer prochainement l'ancienne version de MicroBanker utilisant DOS et contribuer ainsi à l'expansion de ce logiciel très apprécié.

Agriculture écologique

10. L'agriculture écologique vise à conserver, améliorer et utiliser plus rationnellement les ressources naturelles, grâce à une gestion intégrée des sols, des ressources hydriques et biologiques en association avec des intrants extérieurs. Les bénéfices économiques et environnementaux qui en résultent sont entre autres une baisse des coûts de production, l'augmentation de la productivité et des rendements, une plus grande fertilité des sols, la reconstitution plus rapide des réserves et une meilleure régulation du débit des cours d'eau. L'agriculture écologique s'adapte à divers types de systèmes de production dans différents climats. Par exemple, elle peut réduire l'impact d'un élevage intensif en recyclant les déchets en nutriments. Depuis plus de dix ans, la FAO encourage cette pratique désormais appliquée sur plus de 25 millions d'hectares de terres agricoles. L'agriculture écologique a permis d'améliorer la conservation du milieu, d'augmenter et de maintenir la production agricole, et de réduire les fluctuations de l'offre de travail, facilitant d'autres activités génératrices de revenu et atténuant les difficultés pour les ménages ayant peu de membres en âge de travailler. Forte de ce succès, la FAO élargit la promotion de l'agriculture écologique à d'autres régions, comme l'Afrique et l'Asie centrale.

Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires

11. Le Codex Alimentarius a permis d'attirer l'attention internationale sur des questions critiques de qualité et de sécurité sanitaire des aliments. Ces cinquante dernières années, toutes les grandes questions en rapport avec les produits alimentaires concernant la protection de la santé des consommateurs et les pratiques commerciales équitables ont été examinées par la Commission du Codex Alimentarius, le plus important organisme international chargé d'élaborer des normes alimentaires. La Commission, sous l'égide de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a encouragé la recherche scientifique et technologique sur les produits alimentaires ainsi que la coordination des travaux de normalisation entrepris dans d'autres organismes internationaux. Ce faisant, elle a contribué à sensibiliser davantage la communauté internationale aux questions de sécurité sanitaire des aliments et aux questions connexes et, comme en témoigne l'accord de l'Organisation mondiale du commerce sur les mesures sanitaires et phytosanitaires, elle est devenue la référence internationale pour tout ce qui concerne les normes alimentaires et de santé humaine.

Système d'information et de cartographie sur l'insécurité alimentaire et la vulnérabilité (SICIAV)

12. Ce système a été créé pour répondre aux besoins d'informations plus fiables des décideurs, dans le but de réduire le nombre de personnes souffrant de malnutrition dans le monde et d'atteindre l'objectif de sécurité alimentaire pour tous. La création de "SICIAV nationaux" progresse grâce à l'appui concerté de la FAO et d'institutions partenaires. Le rapport intitulé l'État de l'insécurité alimentaire dans le monde, une publication annuelle de la FAO, a sans doute contribué largement à la prise de conscience internationale du fait que les progrès réalisés pour atteindre l'objectif du Sommet mondial de l'alimentation de réduction de moitié du nombre de personnes souffrant de malnutrition dans le monde en développement d'ici 2015, étaient trop lents. La reconnaissance de la gravité de la situation a conduit à l'organisation du Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après chargé de passer en revue, au plus haut niveau politique, les progrès réalisés dans la mise en oeuvre du Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation.

Système mondial d'information et d'alerte rapide sur l'alimentation et l'agriculture (SMIAR)

13. Le SMIAR est reconnu comme étant la seule source d'informations sur les perspectives de la production agricole et de la sécurité alimentaire dans le monde et dans les différents régions et pays. C'est un réseau mondial qui regroupe 115 gouvernements, 61 organisations non gouvernementales et de nombreux organismes s'occupant de commerce, de recherche et de médias. Le système gère et met à jour de façon continue une base de données sur la sécurité alimentaire mondiale, régionale, nationale et sous-nationale. Si le SMIAR ne peut influencer, bien sûr, les causes, en fournissant aux décideurs et institutions d'aide d'urgence dans le monde des informations récentes et précises sur les situations d'urgence alimentaires nouvelles et permanentes, il a considérablement facilité les interventions internationales. En raison de l'augmentation du nombre de catastrophes d'origine naturelle et humaine dans le monde, le SMIAR a envoyé, ces cinq dernières années, 33 missions d'évaluation de la situation agricole et alimentaire par an dans les pays touchés, contre 18 en moyenne au début des années 90.

Programme de formation au suivi du Cycle d'Uruguay et aux négociations commerciales multilatérales sur l'agriculture

14. La FAO s'est engagée à fournir aux États Membres une assistance en rapport avec le commerce, pour les aider en particulier à se préparer aux futures négociations de l'OMC sur l'agriculture. Cette assistance technique vise à renforcer la capacité des pays en développement et des économies en transition de participer efficacement aux négociations multilatérales et de tirer le plus grand profit du commerce mondial. Pendant la période 1999-2001, 14 ateliers de formation sous-régionaux ont été organisés dans le but de renforcer les capacités en matière de commerce de 850 spécialistes venant de 151 pays en développement et en transition. Le Manuel sur les négociations commerciales multilatérales sur l'agriculture a constitué le principal matériel pédagogique. Des réseaux nationaux ont été organisés pour aider les gouvernements et autres parties prenantes à identifier les intérêts nationaux et à définir les positions à adopter sur ces questions dans les négociations multilatérales.

Code de conduite pour une pêche responsable

15. Le Code de conduite pour une pêche responsable, approuvé par la Conférence de la FAO, en novembre 1995, définit des principes et des normes internationales de comportement favorisant des pratiques responsables en vue de garantir la conservation, l'aménagement et la mise en valeur efficaces des ressources marines vivantes, compte dûment tenu de l'écosystème et de la biodiversité. Il a été publié en anglais, arabe, chinois, espagnol et français et de nombreux gouvernements, secteurs concernés et ONG ont pris l'initiative de le traduire dans d'autres langues. L'Accord visant à favoriser le respect par les navires de pêche en haute mer des mesures internationales de conservation et de gestion, qui fait partie intégrante du Code, a reçu 22 acceptations, alors que 25 sont nécessaires pour que l'Accord entre en vigueur. L'un des grands succès du Code à ce jour a été de conduire à la formulation de quatre Plans d'action internationaux. Ces plans ont pour objet de traiter des questions halieutiques spécifiques hautement prioritaires, par exemple la réduction des prises accidentelles d'oiseaux de mer dans la pêche à la palangre, la conservation et la gestion des requins, l'aménagement de la capacité de pêche et la prévention et l'élimination de la pêche illicite, non documentée et non réglementée. Pour aider à faire appliquer le Code et les PAI, la FAO a élaboré des directives techniques visant à fournir des orientations pratiques aux gouvernements et aux autres parties prenantes.

Évaluation mondiale des ressources forestières 2000

16. En 2001, la FAO a publié les résultats de l'Évaluation mondiale des ressources forestières 2000 (FRA 2000), l'étude la plus complète des ressources forestières mondiales jamais entreprise. L'étude FRA 2000, qui s'est appuyée sur des informations fournies par les pays ainsi que sur des contributions provenant de centaines d'experts et organisations indépendantes, a été complétée par une étude par télédétection des modifications du couvert forestier dans les zones tropicales et par de nouvelles cartes mondiales des forêts et des régions écologiques. L'étude inclut de nouvelles estimations du couvert forestier, de la déforestation, de la biomasse forestière ainsi que les résultats d'études spécifiques portant sur plusieurs questions importantes, telles que la biodiversité, les incendies de forêt, l'offre de bois, l'aménagement des forêts, les arbres hors forêt et les zones forestières protégées. Des profils de pays bien documentés sont disponibles sur le site de la FAO, et plusieurs pays utilisent les informations qu'ils contiennent pour améliorer leurs politiques et pratiques forestières. L'étude FRA 2000 qui a déjà eu un impact sur les décisions de politique dans les pays et à l'échelon mondial, est utilisée par les universitaires, les chercheurs, les gouvernements et les ONG qui la considèrent comme une source indiscutable d'informations sur l'état des ressources forestières mondiales.

Forum des Nations Unies sur les forêts et Partenariat de collaboration sur les forêts

17. La FAO a fourni un appui déterminant pour la création du Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF) qui doit se réunir chaque année entre 2001 et 2005 pour étudier les moyens de parvenir à un aménagement durable des forêts. En outre, le Partenariat de collaboration sur les forêts a été créé sous la présidence de la FAO. Ce partenariat, unique en son genre, regroupe les principales organisations qui s'occupent de foresterie. Il appuiera le processus du Forum, et sert de mécanisme de renforcement de la collaboration entre organisations qui cherchent à promouvoir un aménagement et une conservation plus rationnels des forêts dans le monde. Le Partenariat de collaboration sur les forêts a une influence considérable sur la manière de travailler des organisations, en offrant un modèle dont des organisations d'autres secteurs pourraient souhaiter s'inspirer.

Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA)

18. Le PSSA a continué à aider les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV) à améliorer leur situation en matière de sécurité alimentaire grâce à une augmentation rapide de leur productivité et de leur production vivrière fondées sur l'utilisation de méthodes économiques et durables, la réduction de la variabilité de la production d'une année sur l'autre et l'amélioration de l'accès à la nourriture. En 2000-01, le PSSA est devenu opérationnel dans 66 pays et des propositions ont été formulées pour 17 autres. À preuve de l'ampleur de l'impact, les crédits biennaux du Programme ordinaire de 10 millions de dollars E.-U. ont contribué à mobiliser des ressources supplémentaires dépassant 240 millions de dollars E.-U., fournies sous forme de contributions multilatérales, bilatérales et unilatérales d'un large éventail de donateurs et dans le cadre des budgets des pays. La coopération générale au titre du PSSA, qui permet aux pays bénéficiaires de tirer profit de l'expérience et des compétences d'autres pays en développement, fait partie intégrante du programme et s'est rapidement étendue. Quelque 1 370 experts et techniciens ont été engagés, dont 340 sur le terrain, dans le cadre de 25 accords de coopération général.

Début de pageTable des MatièresPage Suivante