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ANNEXE II: NOTES EXPLICATIVES/RÉSERVES

NORVÈGE

AMBASSADE ROYALE DE NORVÈGE
ROME

NOTES EXPLICATIVES

Paragraphe 10 du dispositif:

"La Norvège aurait préféré à "directives volontaires" l'expression plus claire et plus précise de "code de conduite". Quoi qu'il en soit, nous espérons que cela engagera un processus débouchant sur un instrument efficace qui aurait la même fonction qu'un code de conduite sur le droit à une alimentation suffisante et aboutirait en fait à terme à l'adoption d'un tel code. "

Paragraphe 25 du dispositif:

"La Norvège aurait préféré que le texte relatif aux biotechnologies souligne plus clairement que non seulement l'introduction mais l'expérimentation des technologies nouvelles, y compris les biotechnologies, doivent s'effectuer de manière sûre, dans le respect de la biosécurité et du principe de précaution, en tenant compte des incertitudes dues au manque de connaissances et d'expérience concernant leurs effets à long terme sur la santé et l'environnement. "

Dag Briseid
Représentant permanent


ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE

MISSION PERMANENTE DES ÉTATS-UNIS AUPRÈS DE LA FAO
ROME

RÉSERVES EXPRIMÉES

 Paragraphe 10 du dispositif:

"Les États-Unis souhaitent adjoindre la réserve suivante à la Déclaration du Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après "Alliance internationale contre la faim". Les États-Unis estiment que le problème d'une alimentation suffisante ne peut être abordé que dans le cadre du droit de toute personne à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé et son bien-être, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux, ainsi que pour les services sociaux nécessaires, tel qu'il figure dans la Déclaration universelle des droits de l'homme. Les États-Unis estiment également que l'exercice effectif du droit à un niveau de vie suffisant est un objectif ou une aspiration à concrétiser de manière progressive, qui n'entraîne aucune obligation internationale, ne donne lieu à aucune prérogative juridique en droit intérieur, et n'atténue en rien les responsabilités des gouvernements nationaux envers leurs ressortissants. En outre, les États-Unis interprètent le droit à l'alimentation comme la possibilité d'obtenir des vivres, sans que cela constitue une garantie en droit. En ce qui concerne le paragraphe 10 du dispositif, nous sommes déterminés à agir concrètement pour atteindre les objectifs du Sommet mondial de l'alimentation, et nous craignons qu'un débat stérile sur les "directives volontaires" ne détourne l'attention du véritable problème, qui est de faire reculer la faim et la misère. "

Carolee Heileman
Représentante permanente par intérim

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