CFS:2003/INF/10 |
COMITÉ DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE MONDIALE |
Vingt-neuvième session |
Rome, 12-16 mai 2003 |
NOTE D'INFORMATION SUR LE COÛT DU |
1. Le Sommet mondial de l'alimentation (SMA) a été approuvé par la Conférence de la FAO en octobre 1995 et a eu lieu à la FAO du 13 au 17 novembre 1996. Il a rassemblé des dirigeants mondiaux qui ont pris des engagements en faveur de l'éradication de la faim et de la malnutrition et adopté la Déclaration de Rome et le Plan d'action du SMA. Organisé du 10 au 13 juin 2002, le Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après (SMA: cinq ans après) a réuni les plus hautes instances politiques qui ont renouvelé leurs engagements et imprimé un nouvel élan à la mise en œuvre du Plan d'action, cinq ans après le Sommet d'origine.
2. Comme le souligne le rapport qui suit et conformément à l'approche approuvée par le Conseil à sa cent vingtième session, le Directeur général a comprimé autant que possible les coûts supplémentaires en convoquant le SMA: cinq ans après tout de suite après la vingt-huitième session du Comité de la sécurité alimentaire mondiale et en alimentant les délibérations de ce dernier, puis du SMA: cinq ans après grâce aux débats des Conférences régionales de la FAO.
3. Comme dans le cas du SMA, les activités déployées visaient, dans une large mesure, à assurer le succès du SMA: cinq ans après. En conséquence, il importe de comprendre la nature des ressources utilisées. Celles-ci provenaient de deux sources: le budget du Programme ordinaire de la FAO et les contributions volontaires de bailleurs de fonds et de commanditaires, tant en espèces qu'en nature.
4. Il est rappelé qu'à sa cent vingtième session, le Conseil a examiné le document CL 120/LIM/3 qui classait l'utilisation des ressources du Programme ordinaire selon trois catégories de dépenses:
5. Le tableau 1 ci-dessous présente les dépenses engagées à l’occasion des préparatifs et de l'accueil du SMA: cinq ans après au siège de la FAO qui ont été imputées sur le budget du Programme ordinaire en 2001 et 2002.
Élément |
Coûts réorientés |
Coûts directs supplémentaires |
Totaux |
en milliers de $EU |
en milliers de $EU |
en milliers de $EU | |
SMA: cinq ans après – y compris plénière, dialogue entre les parties prenantes et tables rondes |
480 |
423 |
903 |
Événements parallèles au SMA: cinq ans après |
342 |
342 | |
Inscription et liaison |
209 |
40 |
249 |
Installations et infrastructures |
305 |
305 | |
Autres dépenses |
131 |
131 | |
Totaux |
1 467 |
463 |
1 930 |
6. Les dépenses indiquées dans les deux premières lignes du tableau ci-dessus se rapportent au coût des principaux événements du Sommet, à savoir les séances plénières, les tables rondes et le dialogue entre les parties prenantes, ainsi qu'au coût de divers événements et réunions qui se sont déroulés parallèlement au Sommet. Dans les deux cas, les coûts mentionnés englobent la documentation, la traduction, l'interprétation et les préparatifs s'y rapportant.
7. Les dépenses d'inscription et de liaison comprennent les activités qui ont eu lieu tant à Rome qu’à l'échelon national. Sous "Installations et infrastructures" sont inscrites les dépenses relatives au centre d'inscription proprement dit, aux communications et à l'appui en matière de technologies de l'information, de même qu'aux services de restauration et de sécurité. Enfin, la rubrique "Autres dépenses" couvre le soutien au bureau qui a coordonné les préparatifs du SMA: cinq ans après.
8. Comme indiqué au paragraphe 4 ci-dessus, certaines dépenses ne figurent pas dans le tableau 1, puisqu'il s’agit soit de coûts absorbés, relatifs à des activités connexes déjà inscrites au Programme de travail ordinaire, soit de coûts impossibles à quantifier, comme le temps de travail du personnel qui a contribué directement à cet événement.
9. Par coûts absorbés, on entend la contribution du Département des affaires générales et de l'information (GI) à la planification, à la coordination et à l'administration des réunions, et plus particulièrement celle de la Division de l'information (GII) au soutien aux programmes techniques de la FAO, grâce à la diffusion d'informations sur les questions alimentaires mondiales et sur les activités de l'Organisation dans ce domaine.
10. Par ailleurs, la Division des services administratifs (AFS) du Département de l'administration et des finances, a pour fonction, entre autres, d'assurer les services de sécurité et de réception, lesquels ont naturellement été orientés sur le SMA: cinq ans après pendant toute la durée de l'événement.
11. Les activités d'appui menées par les divisions qui ont enregistré une charge de travail accrue en raison du SMA: cinq ans après rentrent également dans cette catégorie de dépenses non incluses. Ainsi, la Division des finances (AFF) a traité des fonds supplémentaires qui ont transité par la FAO en conséquence de cet événement.
12. Parmi les coûts non quantifiables, il faut citer, notamment, le travail des plus de 600 membres du personnel qui ont directement contribué au succès du SMA: cinq ans après en se portant volontaires pour diverses tâches (en tant, par exemple, qu’assistant de liaison, de protocole ou de sécurité, assistant en informatique, etc.). Du reste, les départements ont adopté pour le SMA: cinq ans après la même approche participative que celle mise en place pour le SMA, de sorte que les membres du personnel de l'ensemble de l'Organisation ont participé aux préparatifs dans le cadre de leurs fonctions habituelles.
13. D'importantes contributions extrabudgétaires ont été reçues. Elles se répartissent comme suit:
14. Les contributions volontaires en espèces sont gérées par le biais de fonds fiduciaires et chacune fait l'objet d'un enregistrement distinct. Les chiffres présentés ci-dessous indiquent les dépenses et les engagements à la fin du mois de février 2003.
15. Douze membres (dont la Communauté européenne), deux institutions et deux entreprises privées ont apporté leur contribution. Un montant total de 2 145 000 dollars EU a été reçu ou a donné lieu à une promesse ferme, somme sur laquelle 1 848 000 dollars EU avaient été dépensés et inscrits dans les comptes au moment de la rédaction du présent rapport. On notera que le principal donateur du fonds fiduciaire a été le gouvernement hôte, qui a versé des sommes importantes. Les paragraphes qui suivent décrivent les diverses activités pour lesquelles des fonds ont été versés, ainsi que les sommes dépensées.
16. Afin de toucher toutes les branches de la société civile, plusieurs événements clés ont été organisés, dont un forum des ONG et le dialogue entre les parties prenantes, qui visaient à encourager la participation active des ONG et des OSC. On peut considérer que ces événements ont remporté un franc succès, puisqu'ils ont attiré un grand nombre de participants représentant des ONG, des OSC et des gouvernements. Les contributions volontaires ont permis la participation de quelque 280 personnes au dialogue entre les parties prenantes, dont 173 représentaient des ONG/OSC, 54 des gouvernements et six des institutions des Nations Unies.
17. Les donateurs du fonds fiduciaire de la FAO, y compris le FIDA et le PAM, ont généralement contribué au financement de la participation au SMA: cinq ans après de délégations et de journalistes de pays en développement.
18. Les dons du fonds fiduciaire à la FAO ont permis la tenue de plusieurs événements supplémentaires importants durant le SMA: cinq ans après. Ainsi, le gouvernement italien a dégagé des fonds en vue d'une réunion parlementaire qui a rassemblé plus de 200 parlementaires de plus de 80 pays. Il a également subventionné les événements collatéraux à l’intention des organisations économiques régionales, ainsi qu’une réunion sur le rôle des femmes rurales dans l'agriculture.
19. Les infrastructures temporaires requises, notamment le centre d'inscription, les moyens de communication et les installations destinées aux médias, ont été financées par des gouvernements et des institutions intergouvernementales, ainsi que par Parmalat.
20. Deux commanditaires du secteur privé, Parmalat et Filmater SrL, ont aussi apporté un soutien généreux, le premier en fournissant et de l'eau et des produits alimentaires et le second en parrainant le matériel télévisuel du SMA: cinq ans après. La valeur de ces dons est estimée à 280 000 dollars EU.
SECTEUR PUBLIC |
Gouvernements / Régions |
Belgique Canada Communauté européenne Espagne France Iran Irlande Italie Norvège Oman République de Corée Suède |
Institutions |
FIDA PAM |
SECTEUR PRIVÉ |
Filmater SrL Parmalat |
21. Le SMA: cinq ans après a été l'un des principaux éléments de la Stratégie E.3 du Cadre stratégique de l'Organisation, qui a pour objectif de placer "la sécurité alimentaire au centre des préoccupations internationales". Il s'inscrivait dans le sillage du SMA de 1996, au cours duquel des engagements avaient été pris à l’échelon politique le plus élevé en faveur de la Déclaration de Rome et de son Plan d'action. Le SMA: cinq ans après a donné aux dirigeants du monde entier l'occasion de réaffirmer leur engagement en participant aux divers événements, en dialoguant et en souscrivant à la Déclaration du Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après, Alliance internationale contre la faim.
22. Au total, les dépenses décrites ci-dessus dépassent légèrement les 4 millions de dollars EU et se ventilent comme suit:
en milliers de $EU
| |
· coûts supplémentaires directs financés par le Programme ordinaire |
463 |
· coûts réorientés comprenant les contributions des divisions dans le cadre de leurs attributions de crédits |
1 467 |
· contributions volontaires en espèces |
1 848 |
· valeur estimée des contributions volontaires en nature |
280 |
Dépenses totales estimées |
4 058 |
23. Il est remarquable que des coûts supplémentaires directs au titre du Programme ordinaire aussi restreints (463 000 dollars EU) aient permis de dégager des ressources suffisantes pour financer le SMA: cinq ans après et qu'avec un investissement aussi limité la FAO ait pu sensibiliser la population mondiale à l’absolue nécessité de lutter contre la faim et au rôle prépondérant de la FAO dans ce combat.