ECA 32/02/4-rev.1





COMMISSION EUROPÉENNE D'AGRICULTURE

Trente-deuxième session

Rome, 7-8 mars 2002

Examen des activités du Système européen de réseaux coopératifs de recherche en agriculture (ESCORENA).
Rapport d'avancement des travaux consécutifs à la recommandation formulée lors de la trente et unième session
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A. EXAMEN DES ACTIVITÉS D’ESCORENA –
RAPPORT D'AVANCEMENT DES TRAVAUX 1999-2001

(1) RAPPEL: PROCÉDURE D'EXAMEN DES ACTIVITÉS MENÉES PAR ESCORENA

1. Le Système européen de réseaux coopératifs de recherche en agriculture (ESCORENA) a été établi conjointement par la FAO et des organismes de recherche partenaires de l’Organisation, en 1974. Ce système, qui compte aujourd’hui 13 réseaux2, relie plus de 2 500 chercheurs en Europe et, quelquefois, au-delà. Il couvre des sujets de recherche en alimentation et agriculture aussi divers que des problèmes agro-environnementaux, la sécurité sanitaire des aliments et des aspects particuliers de la production animale et végétale revêtant de l’importance pour les pays en développement et les pays en transition à climat tempéré ou méditerranéen (voir la description succincte reprise dans l’encadré).

2. Les activités d’ESCORENA sont évaluées régulièrement et les propositions visant à améliorer ces activités sont formulées suivant un processus séquentiel, qui débute au niveau interne par des consultations au sein des réseaux participants. Ensuite, les propositions sont étudiées par la Commission européenne d’agriculture (ECA) et son Comité exécutif, puis par les Conférences régionales pour l’Europe et, s’il y a lieu, par le Comité de l’agriculture (COAG) et le Comité du Programme du Conseil, le Conseil et la Conférence de la FAO.

3. En 1989, pour donner suite à la recommandation émise lors de la vingt-cinquième session de la Commission européenne d’agriculture, la FAO a créé (initialement pour une période d’essai de quatre ans) un comité chargé d’examiner périodiquement les activités des réseaux: le Comité consultatif des réseaux européens de recherche (ERNAC). À sa vingt-septième session, la Commission européenne d’agriculture a recommandé que l’ERNAC poursuive ses activités. Les rapports et recommandations de l’ERNAC ont ensuite été débattus à toutes les sessions de l’ECA.

Encadré 1: ESCORENA – description succincte

Instauré en 1974 par la FAO et des organismes de recherche européens, ESCORENA coordonne la coopération entre des instituts de recherche nationaux dont les activités sont centrées sur l’alimentation, l’agriculture et des domaines connexes. ESCORENA a pour objectifs de promouvoir les échanges volontaires d’informations et de données expérimentales, d’appuyer la recherche appliquée en commun, de faciliter les échanges de matériel génétique et la mise en commun de méthodes et de technologies, et d’accélérer le transfert des progrès technologiques aux pays en développement et en transition. Avant la chute du mur de Berlin, dans les années 80, ESCORENA était l’un des principaux mécanismes de coopération en recherche agronomique entre l’Est et l’Ouest de l’Europe. Ensuite, les programmes et initiatives de la Commission européenne jouant un rôle croissant et l’Union européenne (UE) s’élargissant, ESCORENA s’est tourné vers l’Est et le Sud, où il s’emploie à diffuser les compétences européennes.
Les 13 réseaux de recherche coiffés actuellement par ESCORENA couvrent le Proche-Orient et, dans certains cas, le monde entier. Sept réseaux ont une envergure interrégionale (ils relient des organismes du Proche-Orient et d’Europe), et trois d’entre eux sont soutenus conjointement par la FAO et le Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM), qui compte des membres en Afrique du Nord: le Réseau coopératif interrégional de recherche sur les noix, le Réseau coopératif interrégional de recherche et de développement pour les pâturages et les cultures fourragères et le Réseau coopératif interrégional de recherche sur les ovins et les caprins.
ESCORENA bénéficie de l’appui technique des Bureaux régionaux de la FAO pour l’Europe (REU) et le Proche-Orient (RNE), qui coopèrent avec les unités techniques compétentes des Départements du développement durable (SD), de l’agriculture (AG) et économique et social (ES), au siège de la FAO, et collaborent avec le CIHEAM pour les réseaux qu’ils appuient conjointement. Jusqu’à l’exercice biennal 2000-2001, le secrétariat d’ESCORENA était tenu par deux fonctionnaires de la Division de la recherche, de la vulgarisation et de la formation (SDR) détachés auprès du Bureau régional pour l’Europe.
Les thèmes de recherche appartiennent à trois catégories:
1. questions animales et végétales concernant les zones tempérées et les climats méditerranéens (buffles, coton, lin, noix, olives, pâturages et cultures fourragères, riz, ovins et caprins, soja, tournesol, maladies de l’avoine)
2. questions de sécurité sanitaire: le Réseau de recherche sur les oligo-éléments, les antioxydants naturels et les contaminants des aliments s’occupe de ces questions (à l’heure actuelle, il conduit des recherches visant à comparer, du point de vue de la sécurité sanitaire, les aliments issus de l’agriculture classique avec les produits de l’agriculture biologique)
3. questions agro-environnementales: ces questions sont étudiées par le Réseau pour l’énergie durable au service de l’environnement rural (REDER), qui se consacre également à l’agriculture biologique, et par le réseau sur le recyclage des résidus agricoles, urbains et industriels dans le secteur agricole (RAMIRAN).
Les résultats des recherches paraissent dans une revue scientifique internationale (Helia) publiée par les réseaux, dans sept bulletins d’information et dans les comptes rendus des réunions et ateliers techniques publiés par la FAO (Série technique du REU) et par des organisations internationales coopérant avec la FAO. ESCORENA a créé une page web et une base de données interactives en 2000-01, afin de mieux diffuser ses résultats et l’information et de rendre compte des activités des réseaux. (http://www.fao.org/regional/europe/escorena).
Les réunions et ateliers techniques organisés régulièrement par les réseaux se sont intensifiés en 1996-98, où l’on a dénombré 70 réunions suivies par plus de 2 500 participants issus de 40 pays européens, 12 pays du Proche-Orient et 19 autres pays. Les ressources affectées au lancement des réunions et publications du réseau sont prélevées sur le budget du programme ordinaire de la FAO (voir figure 1) et complétées par des contributions ad hoc des services techniques de la FAO qui y collaborent. Les ressources ordinaires supplémentaires proviennent des trois réseaux du CIHEAM (noix, pâturages, ovins et caprins) et de contributions particulières des pouvoirs publics à trois fonds respectifs (olives, noix et REDER).

(2) RECOMMANDATIONS FORMULÉES PAR L’ECA À SA TRENTE ET UNIÈME SESSION (1999)

4. Au cours de sa trente et unième session, tenue à Rome du 12 au 14 octobre 1999, l’ECA, s’appuyant sur l’évaluation conduite par l’ERNAC3 et sur le rapport de la FAO sur les activités d’ESCORENA qui avançait des propositions relatives à l’évolution future du Système4 (rapport annexé à l’évaluation), a recommandé de maintenir et de revigorer ESCORENA moyennant les mesures suivantes:

(3) ACTIVITÉS D’ESCORENA (1999-2001)

5. En dépit des difficultés financières rencontrées sur la période 1999-2001, une réunion des coordinateurs de réseau a été organisée (neuvième réunion, à Grignon (France), du 23 au 25 novembre 2000) et les 13 réseaux ont organisé un nombre appréciable d’activités: 53 réunions et ateliers ayant réuni presque 3 000 participants, 37 publications et huit bulletins d’information paraissant régulièrement (voir tableau 1 ci-après).

Tableau 1:
Activités d'ESCORENA – 1999-2001

Activités

1999

2000

2001

Réunions

     

Nombre de réunions

13

21

19

Nombre de participants

879

1326

763

Publications

     

Nombre total

18

11

8

dont: Série technique du REU:

3

3

2

Cahiers et Options Méditerranéennes

4

3

4

Bulletins d'information

     

Nombre total

8

8

8

dont: semestriels

3

3

3

6. L’appendice 1 détaille les activités entreprises par chaque réseau. La FAO dispense une aide annuelle à certains réseaux (buffles, lin, noix, pâturages, riz, ovins et caprins, REDER) ou suivant un cycle généralement semestriel (RAMIRAN, tournesol, oligo-éléments, coton), tandis qu’elle laisse d’autres réseaux en sommeil (olives, soja). Comme les réseaux sont volontaires et qu’il appartient aux coordinateurs des réseaux de proposer des activités à la FAO et de coordonner ces activités avec l’Organisation, il est clair que la réduction ou la suspension des activités du réseau sont en grande partie directement imputables à la planification (ou à l’absence de planification), à l’intérêt manifesté par les membres du réseau et à l’utilisation des fonds mis à disposition par la FAO. Plusieurs réseaux organisent fréquemment des activités sans faire appel au soutien de la FAO.

7. Par exemple, le Réseau coopératif interrégional (FAO-CIHEAM) de recherche sur les noix a remanié et simplifié sa structure et tente de réduire son investissement dans d’importantes activités de collecte, description et amélioration génétiques pour se consacrer davantage à des questions liées au développement. Le Réseau pour l’énergie durable au service de l’environnement rural (REDER), qui œuvre désormais à plus petite échelle, a nommé un nouveau coordinateur et a poussé plus avant la consolidation et l’intégration de ses programmes, devrait être en mesure d’élaborer un programme ambitieux à l’avenir. L’un de ses groupes de travail les plus actifs (sur les technologies anaérobies) est aussi utile aux pays en développement que RAMIRAN ou que le traitement des déchets organiques.

8. D’autres aspects de la gestion des réseaux incombent également aux coordinateurs de réseau, notamment l’amélioration du compte rendu de leurs propres activités de réseau. Cet aspect a été abordé explicitement à la réunion des coordinateurs de réseau qui s’est tenue à Grignon et, si certains réseaux ont répondu à cet appel, des efforts plus systématiques sont encore requis. Les réseaux ne sont pas encore bien représentés par les pays participants, puisqu’une petite partie seulement des services nationaux de liaison projetés (sept jusqu’à présent) ont été désignés par leurs gouvernements et qu’ils ne sont pas encore entrés en activité.

9. Les services de la FAO qui font office de secrétariat d’ESCORENA ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour répondre à la recommandation de l’ECA, à savoir de collaborer avec d’autres réseaux et, en particulier, d’entamer des relations avec le nouveau Forum européen sur la recherche agricole pour le développement. Ils ont pris part à certaines des réunions pertinentes du Forum mondial sur la recherche agronomique (FMRA), notamment en 2000 et 2001, axées sur l’élargissement des activités du réseau moyennant une ouverture à l’Est, qui se concrétiserait par un resserrement de la coopération avec l’Europe centrale et orientale, et une ouverture au Sud, par le soutien à certains réseaux intéressant les pays méditerranéens (dates et olives); les modalités de cet élargissement devraient être arrêtées au cours de l’année 2002.

10. La participation des chercheurs issus des pays d’Europe centrale et d’autres pays non européens aux activités du Système devrait se poursuivre avec la même intensité que dans le passé récent. Malheureusement, le secrétariat de la FAO n’est pas informé de la provenance précise des participants à tous les ateliers et réunions. Toutefois, il ne fait presque pas de doute que la plupart des participants aux réunions sont originaires du pays où elle a lieu; si bien que les réunions organisées dans les pays d’Europe centrale et orientale attirent un plus grand nombre de chercheurs de ces pays et un peu moins de chercheurs d’Europe occidentale. La majeure partie de l’aide de la FAO visait à faciliter la participation des chercheurs d’Europe centrale et orientale. Quelques projets communs ont été préparés en vue d’obtenir un financement de l’UE, qui est l’un des principaux bailleurs de fonds pour la recherche et en particulier pour les projets internationaux/en collaboration. Jusqu’à présent et au vu des informations disponibles, il semblerait que cette participation soit demeurée à un niveau assez bas, à l’exception, peut-être, du Réseau coopératif européen de recherche sur le lin et les autres plantes à fibre libérienne qui s’est vu accorder une certaine aide.

11. En réponse à la recommandation de l’ECA, la FAO a créé un site web ESCORENA interactif, s’inspirant du prototype de page web présenté à l’ECA en 1999. Ce site a été conçu pour devenir un véritable outil d’information, pratique à utiliser et facile à enrichir. Si certains des réseaux ont entre-temps créé leurs propres pages d’information, le site de la FAO est le seul à être interactif, et à offrir une base de données automatisée et interrogeable, en plus d’être facile à adapter à l’évolution des structures et du contenu du réseau. Depuis, 18 des 23 volumes de la Série technique du REU (REU Technical Series) publiés depuis 1996 sont disponibles sous forme électronique; parmi ceux-ci, 13 sont des publications d’ESCORENA. Un lien vers ce site web a été inséré dans les pages d’information d’autres organisations importantes telles que le Forum européen sur la recherche agricole pour le développement et le CIHEAM, afin de faciliter la circulation de l’information.

12. Les publications des réseaux paraissant dans la Série technique du REU et dans Options méditerranéennes sont souvent des comptes rendus destinés à communiquer rapidement des résultats finaux et quelquefois intermédiaires de recherches5. Si bien qu’elles sont utiles à d’autres chercheurs et spécialistes, et parfois à des spécialistes de la vulgarisation. De temps à autre, les réseaux rédigent des monographies ou des études sur des sujets intéressant un autre public. Les deux séries susmentionnées sont les plus fréquemment utilisées, mais il convient de noter que les réseaux conservent leur indépendance: ils disposent chacun de leurs propres services de publications spécialisées.

13. Huit publications des réseaux sont parues dans la Série technique du REU depuis 1999, en 300 à 400 exemplaires chacune; elles ont été distribuées gratuitement aux participants, aux représentations des gouvernements à Rome, à d’autres bureaux régionaux, aux unités techniques, à certaines bibliothèques et à la demande. Huit volumes ont été publiés durant la même période par le CIHEAM.

14. RAMIRAN a commencé à publier un bulletin d’information en 2000, qui est actuellement diffusé sous forme imprimée et électronique. Le format électronique a été adopté pour la diffusion des bulletins d’information Euroflax, Nucis et Buffalo et on a commencé à prendre des dispositions pour que Helia (plus de 200 pages par numéro) paraisse aussi sous forme électronique en plus de la version papier. Si certains des bulletins d’information (Herba, Medoryzae, Sheep and Goat Contact) servent essentiellement à informer les membres du réseau (bien qu’ils soient toujours disponibles pour les non-membres), d’autres sont devenus des sources incontournables d’information et de discussion dans leur domaine, notamment les suivants qui ont atteint une audience mondiale:

1. Contraintes:

15. Lorsqu’on passe en revue les activités d’ESCORENA, il est utile de se rappeler que les difficultés financières rapportées à l’ECA en 1999 ne se sont pas résorbées durant la période étudiée et que les activités de gestion d’ESCORENA ont fatalement dû être maintenues au niveau minimum nécessaire à la survie des réseaux. En particulier, faute de financement extérieur supplémentaire, les cycles d’examen et de suivi des activités d’ESCORENA ont dû être suspendus; il a donc été impossible, entre autres, de convoquer l’ERNAC pour d’autres examens. À sa trente et unième session, l’ECA a été informée du fait que seules les réunions importantes des réseaux seraient soutenues, qu’une réunion des coordinateurs de réseau serait organisée tous les quatre ans et que les ressources allouées aux réunions informelles seraient réduites6. Durant la période étudiée, l’absence de financement extérieur supplémentaire, sauf pour les réseaux de recherche sur les olives et les noix, a représenté une contrainte de taille. Au sein de la FAO, certains fonds étaient encore disponibles à la fin de l’exercice biennal 2000-2001, mais à un niveau légèrement plus bas.

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16. Comme le montre la figure 1, la situation financière d’ESCORENA n’a cessé de se détériorer au cours des sept dernières années, en passant d’un total de 237 000 dollars E.-U. en 1995 à 83 700 dollars E.-U. en 2001. L’appendice 2 montre la situation financière ventilée par réseau. Remarquons que les ressources allouées à un réseau particulier varient considérablement d’une année à l’autre et qu’elles n’atteignent jamais qu’un montant très modeste (maximum de 30 000 dollars E.-U. pour le réseau de recherche sur les noix en 1998), pouvant aller jusqu’à 500 dollars E.-U.

17. Bien que l’ECA ait recommandé, à sa trente et unième session, d’augmenter le budget assigné aux publications, y compris aux traductions, ces deux activités n’ont bénéficié d’aucun soutien financier. Aussi, les publications ont-elles dû être financées aux dépends d’autres activités pour lesquelles un budget avait été prévu. La publication est très coûteuse et, pour des raisons d’économie, les articles tendent à être publiés dans leur langue (de la FAO) originale.

18. Jusqu’à présent, le fonctionnement d’ESCORENA n’a pas encore été financé directement par les pays membres, à une exception près: l’Espagne, qui a soutenu les réseaux sur les olives et les noix. En revanche, en y consacrant leur temps et leurs locaux, les organismes de coordination nationaux prêtent un appui aux réseaux, qui peut parfois être substantiel (par exemple dans le cas des réseaux sur le lin, les noix et les pâturages). S’agissant du réseau sur le tournesol, cette aide indirecte se traduit par le financement de la publication Helia, dont le coût d’impression annuel se monte à 15 000 à 25 000 dollars E.-U.

19. Il est toutefois bon de noter qu’aucune des sources de financement ne couvre les dépenses liées aux ateliers. Les petites réunions tenues dans des locaux universitaires ont généralement un coût très faible et les seuls frais notables sont ceux liés au voyage des participants. Les réunions plus importantes, de 30 à 200 participants peuvent coûter de 30 000 à plus de 100 000 dollars E.-U. Les institutions disposent généralement d’un budget limité pour les voyages. Les participants voyagent souvent à leurs propres frais, ce qui témoigne non seulement de leur intérêt, mais aussi de l’importance de la réunion pour leur activité professionnelle. Le concours de la FAO est quelquefois utilisé pour compléter un financement existant. Dans certains pays, il arrive que des restrictions administratives ne permettent pas à une institution de financer des voyages à l’étranger ou la participation d’étrangers aux réunions, ou encore, de publier les résultats de la réunion.

2. Utilité actuelle et potentielle des réseaux d’ESCORENA

20. Lorsqu’on évalue l’utilité actuelle et future et l’intérêt des réseaux d’ESCORENA, il faut savoir que leurs membres considèrent généralement que les réseaux sont utiles pour améliorer la collaboration et que la possibilité de se réunir est capitale à l’égard de la réalisation des projets. La plupart des travaux relèvent de la recherche appliquée: ils peuvent porter, par exemple, sur l’amélioration d’une variété ou d’une méthode de production, la tenue d’un registre ou l’établissement de normes. Les participants reconnaissent que les connaissances acquises au sein des réseaux pourraient être exploitées ailleurs, notamment pour renforcer les systèmes de recherche dans les pays en développement et les pays en transition, mais de nombreux chercheurs éprouvent une certaine frustration à ne pas avoir la possibilité de transférer leurs connaissances de façon plus directe. La FAO est vraisemblablement à même d’orienter cette activité, toutefois le transfert de technologies ne peut s’opérer en l’absence de ressources, notamment pour financer les formations requises et les voyages d’étude.

21. En conclusion, plusieurs réseaux d’ESCORENA devraient conserver leur indépendance ainsi que leurs identité et structure propres, car ils jouent un rôle irremplaçable et étudient des questions ayant trait au développement agricole régional (pays en transition et pays méditerranéens) tandis que d’autres sont appelés à devenir des réseaux mondiaux ou à disparaître, comme le groupe sur les maladies de l’avoine, dont les activités ont déjà été interrompues. Le tableau ci-dessous donne un aperçu des activités en cours au sein des réseaux et des groupes de travail les plus intéressants et de leur utilité potentielle au regard des problèmes de développement agricole régionaux et mondiaux.

Tableau 2:
Utilité potentielle des réseaux d'ESCORENA7

Réseaux
(groupes de travail)

Pertinence/utilité potentielle

Buffles

Très actif (y compris sur le plan de la formation) – ses activités d’amélioration de la production et d’introduction de systèmes d’homologation/enregistrement des performances nécessaires à l’affinement de la sélection intéressent particulièrement certains pays d’Europe centrale et orientale et plusieurs pays de la Méditerranée et du Proche-Orient ; ses activités ayant trait aux méthodes et aux protocoles sont aussi très pertinentes, même à l’extérieur de ces deux régions

Coton

Le moins actif dans la zone – pourrait devenir mondial

Lin et chanvre

Très actif – cultures mineures mais de plus en plus demandées pour des usages spécialisés (industrie, textiles, santé, alimentation) ; ce réseau, coordonné par un chercheur issu d’un pays d’Europe centrale ou orientale, a atteint une envergure mondiale

Noix

Dispose d’un fonds considérable de ressources génétiques et d’une expérience technique remarquable en ce qui concerne le développement des cultures de noix dans les deux régions; contribue utilement au développement rural et à l’entreprise génétique mondiale

Olives

Possède une expérience utile aux pays méditerranéens; sa structure organisationnelle pourrait servir de base à l’instauration d’une coopération au développement plus intégrée permettant d’accroître considérablement la participation d’autres organisations

Pâturages

Les Groupes de travail sur les régions montagneuses et la Méditerranée intéressent les deux régions; ils mènent des recherches utiles sur la biodiversité, les systèmes sylvopastoraux, etc.

RAMIRAN

La gestion des déchets organiques et son application en agriculture revêt une importance croissante pour les pays de l’Europe centrale et orientale et d’autres parties du monde; elle pourrait faire partie des technologies transférées à l’extérieur de l’Europe

Riz

Le seul réseau de recherche existant concerne le riz de type japonica ; il complète certaines initiatives mondiales supervisées par l’Institut international de recherche sur le riz (IRRI) et présente un intérêt certain pour les pays producteurs du bassin méditerranéen et de l’Europe centrale et orientale

Ovins et caprins

Très utile aux pays du bassin méditerranéen et à d’autres régions

Soja

Pourrait être abandonné – concerne certains pays d’Europe centrale et orientale qui produisent encore du soja

REDER


(Groupe de travail sur l'agriculture biologique fait partie de REDER)
(Groupe de travail sur les pollinisateurs)

Les travaux de REDER s’articulant autour du concept d’"agriculture et énergie intégrées" (une même exploitation produit des denrées alimentaires et de l’énergie) et des technologies anaérobies présentent de l’intérêt ; ce réseau est susceptible de jouer un rôle important en Europe, y compris dans les pays d’Europe centrale et orientale, ainsi qu’au Proche-Orient et en Asie
Potentiellement utile; pourrait devenir un réseau indépendant s’il était financé à la hauteur de ses besoins et acquérir une envergure mondiale
Ce thème est très étroitement associé aux travaux sur la biodiversité ; les travaux relatifs aux pollinisateurs pourraient être menés à l’échelle mondiale

Tournesol

Portée mondiale – culture sans équivalent et importante dans de nombreuses parties du monde; les cultivars et les espèces sauvages sont étudiés en tant que source de matériels pouvant servir à de nouvelles sélections et à des fins de préservation; réseau coordonné par un chercheur issu d’un pays d’Europe centrale ou orientale

Oligo-éléments

Suscitent un regain d’intérêt lié aux préoccupations de sécurité alimentaire; couvre désormais aussi les recherches sur les mycotoxines; depuis 2002, les oligo-éléments sont examinés dans le cadre de la comparaison entre les produits de l’agriculture classique et ceux de l’agriculture biologique; ces travaux pourraient être conduits à l’échelle mondiale.

En conclusion, les grands champs de recherche présentant un intérêt stratégique général qui sont couverts par certains réseaux ou par quelques-uns uns de leurs groupes de travail sont:

B. L’AVENIR D’ESCORENA – POSSIBILITÉS DE SURMONTER
CES DIFFICULTÉS

(1) ÉVOLUTION DU RÔLE DE LA FAO

22. L’approbation, en novembre 1999, du cadre stratégique de la FAO 2000-2015 par la Conférence de la FAO a clarifié les objectifs de l’Organisation, réaffirmant, entre autres, le soutien à fournir aux activités relevant des programmes de terrain, et au transfert de technologies en vue d’appuyer les efforts de développement déployés dans les pays en développement et les pays en transition8. Aussi le concours que la FAO peut prêter à ESCORENA et à ses réseaux doit-il s’inscrire dans ce cadre. À titre de rappel, plusieurs mesures ont été prises pour répondre aux changements engendrés en Europe par les soulèvements qui ont remanié l’Europe centrale et orientale et l’Asie centrale au début des années 90, et à l’émergence consécutive des économies de transition qui ont induit une réaffectation progressive des ressources.

23. C’est pourquoi le Programme de travail et budget 2002-03 approuvé par la Conférence de la FAO en novembre 2001 stipule que les ressources allouées au titre des Programmes 2.1 et 2.5 au Bureau régional pour l’Europe ne couvrent pas l’assistance à ESCORENA, si bien que l’Organisation n’a plus la possibilité d’appuyer les réseaux comme elle l’a fait par le passé.

24. L’étude des options concernant le financement et l’appui technique d’ESCORENA peut se faire à la lumière de plusieurs points:

i) le fait que les activités d’une grande partie des réseaux et de leurs groupes de travail continuent à présenter un intérêt évident du point de vue de la politique de recherche et du développement plaide en faveur du maintien du soutien apporté à ces réseaux;
ii) la portée et la couverture particulières de certains des réseaux et l’impossibilité qui en résulte de les relier à des réseaux existants ou aux réseaux qui seront établis grâce au financement de l’UE et d’autres donateurs;
iii) le fait qu’en 26 ans d’existence ESCORENA ait réussi à relier plus de 2 500 chercheurs à travers l’Europe et d’autres parties du monde aussi éloignées que la Chine et l’Amérique latine incite à la conservation de ce capital de ressources humaines.

25. L’adoption à la trente et unième session de la Conférence de la FAO du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture, liant les parties qui y adhèrent, a attiré l’attention sur l’importance des réseaux tels qu’ESCORENA pour la sécurité alimentaire mondiale. En particulier son article 16, intitulé "Réseaux internationaux de ressources phytogénétiques", stipule que:

"16.1 La coopération existante dans le cadre de réseaux internationaux de ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture est encouragée ou développée, en fonction des accords existants et conformément aux dispositions du présent Traité, de façon à assurer une couverture aussi complète que possible des ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture.
16.2 Les Parties contractantes encouragent, selon qu’il convient, toutes les institutions pertinentes, des institutions gouvernementales, privées, non gouvernementales, d’institutions de recherche ou de sélection ou d’autres institutions, à participer aux réseaux internationaux."

(2) OPTIONS PROPOSÉES

26. Trois voies sont envisageables:

    1. Chaque fois que les circonstances le permettent, fusionner les réseaux d’ESCORENA avec d’autres initiatives régionales, voire mondiales; cette option risque toutefois de prendre du temps et de n’avoir qu’une utilité limitée parce qu’elle ne peut s’appliquer à tous les réseaux et qu’elle ne couvre pas tous les champs de recherche étudiés à l’heure actuelle par ESCORENA; en fin de compte, certains réseaux pourront peut-être sauvegarder leurs activités et continuer à les exercer dans le futur tandis que beaucoup d’autres ne le pourront pas et seront ainsi contraints d’abandonner leurs travaux entamés et projetés, y compris les éléments qui les concernent dans le nouveau site web interactif;
    2. Que la FAO ne continue à soutenir que les réseaux qui reçoivent un financement extérieur suffisant pour fonctionner efficacement et adopte une «stratégie de projet» définissant les modalités selon lesquelles elle gérera et appuiera les réseaux et groupes de travail ainsi sélectionnés;
    3. Maintenir l’appui de la FAO à ESCORENA, système de réseaux axés sur la recherche et qui constitue une priorité des pays en développement et en transition, notamment dans les Balkans, dans le Caucase et en Afrique du Nord, voire au-delà, lorsque les résultats de la recherche sont susceptibles de stimuler la croissance et de combattre la pauvreté et la faim; cela exigerait une révision du prochain Programme de travail et budget de la FAO (2004-05) alors qu’une interruption du soutien de la FAO au cours du présent exercice biennal suppose obligatoirement le choix de l’option b) ci-dessus.

27. Dans tous les cas, il sera utile de replacer les activités d’ESCORENA dans le contexte du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture, notamment en alignant ses réseaux sur les dispositions pertinentes du Traité, selon qu’il convient.

28. En ce qui concerne la seconde option, il est utile de rappeler que, d’après l’expérience de la FAO en matière d’assistance aux réseaux d’ESCORENA, l’Organisation devra allouer au moins 40 à 50 000 dollars E.-U. à chaque réseau, par exercice biennal, afin de catalyser suffisamment la collaboration par le biais des rouages du réseau pour avoir un effet sensible sur la recherche. Les ressources externes allouées à un réseau ou à un groupe de travail particulier devraient essentiellement servir à soutenir les activités suivantes:

i) organisation d’ateliers axés sur l’échange d’informations;
ii) publication d’études de recherche et de bulletins d’information;
iii) veiller à la bonne gestion du site web interactif d’ESCORENA et à ce qu’il demeure utile à ses utilisateurs en introduisant des informations dans l’élément pertinent de ce site;
iv) former des chercheurs non originaires d’Europe occidentale, surtout des chercheurs des pays d’Europe centrale et orientale et d’Afrique du Nord.

29. Les fonds obtenus seraient gérés dans le cadre de projets déterminés visant des activités bien définies des réseaux ou des groupes de travail. Ces projets seraient approuvés d’un commun accord et toutes les parties prenantes participeraient pleinement à leur élaboration (le coordinateur de réseau concerné, la FAO et le donateur). Une fois approuvés, les projets seraient exécutés par le bureau régional de la FAO (REU) avec l’appui du fonctionnaire technique de la FAO directement concerné par le thème couvert par le projet. Les projets seraient mis en œuvre avec la participation de consultants sélectionnés par le fonctionnaire technique de la FAO, qui veillerait à ce que la contribution du consultant soit de bonne qualité et adaptée à la nature du réseau. Le coordinateur de réseau assumerait la fonction d’homologue du projet, tandis que le consultant serait chargé de suivre les activités du projet, de contrôler la qualité des résultats du projet et d’assurer leur fourniture en temps utile ainsi que de préparer le rapport final en l’accompagnant, le cas échéant, de recommandations sur la suite à donner.

30. Une fois lancé le cycle biennal des projets, les résultats des projets seraient communiqués régulièrement aux sessions de l’ECA, et une autre session pourrait être organisée parallèlement ou juste après la session de l’ECA, afin de permettre aux gouvernements donateurs d’examiner les recommandations relatives à la suite à donner au projet et de décider s’ils veulent continuer à financer le réseau en question ou s’ils préfèrent réorienter leur appui dans une nouvelle direction. En ce qui concerne l’obtention du financement extérieur, cette démarche consistant à suivre le projet de près offre les plus grandes transparence et souplesse, puisque seuls les réseaux produisant des résultats tangibles continueraient à bénéficier de ce financement.

31. Les ressources externes destinées aux réseaux et groupes de travail d’ESCORENA pourraient être mobilisées par une prise de contact direct avec chaque donateur ou par le biais d’une réunion des donateurs organisée au siège de la FAO dès que possible après la session de l’ECA. Cette dernière est invitée à indiquer à la FAO si elle souscrit à cette marche à suivre.

32. S’agissant de la troisième option, il faut noter que la programmation de l'appui de la FAO à ESCORENA en tant que système, comme cela a été fait par le passé, suppose la prise en compte de plusieurs éléments:

  1. L’appui à ESCORENA doit être formulé comme une entité de programme, clairement axé sur la coopération internationale pour la recherche agronomique à l'appui du développement, sur la contribution à la création de connaissances et sur le transfert de résultats de recherche aux pays en développement, avec un champ d'action bien défini (c'est-à-dire nombre de réseaux bénéficiant d'un appui), en supprimant les réseaux inactifs comme celui sur le soja; les méthodes de travail et stratégies de mise en oeuvre doivent également être clairement énoncées, y compris en envisageant l'institutionnalisation des relations, notamment en élargissant les relations du Secrétariat de la FAO aux directeurs des instituts de recherche (en plus des liens existant déjà avec les coordonnateurs et les chercheurs) afin de mettre en place une base institutionnelle plus solide pour l'appui fourni par la FAO aux réseaux ESCORENA; cela suppose la révision du Comité consultatif des réseaux européens de recherche (ERNAC);
  2. La poursuite du soutien de la FAO à ESCORENA suppose, au minimum, la création d’un mécanisme identifiable constitué soit d’un secrétariat de base composé d’un nouveau poste du cadre organique (P-4) soit d’un personnel approprié détaché par les institutions concernées et un appui administratif correspondant ainsi que des ressources limitées hors personnel (voir à l’Annexe 3 un mandat plus détaillé et une estimation des coûts); cela suppose toutefois que les pays membres appuient une modification des allocations budgétaires dans le prochain programme de travail et budget;
  3. Il reste nécessaire de trouver une solution provisoire au cours du présent exercice biennal pour remédier à l’interruption de l’appui de la FAO à ESCORENA, éventuellement dans le cadre de projets (option 2), mais il convient de noter que l’approche fondée sur les projets n’est pas incompatible avec l’option 3: au contraire,l’existence d’un secrétariat permanent à la FAO chargé d’appuyer ESCORENA fera en sorte que les projets financés par différents donateurs s’inscrivent dans un programme d’ensemble cohérent destiné à appuyer la recherche et la technologie en faveur des pays en développement, là où cela est nécessaire.

LISTE DES 13 RÉSEAUX COMPOSANT ACTUELLEMENT
LE SYSTÈME ESCORENA

1. Réseau coopératif européen de recherche sur le tournesol
2. Réseau coopératif européen de recherche sur le soja
3. Réseau coopératif européen de recherche sur le lin et les autres plantes à fibre libérienne
4. Réseau coopératif interrégional (REU/RNE) de recherche sur les olives
5. Réseau coopératif interrégional (REU/RNE) de recherche sur le riz
6. Réseau coopératif interrégional (REU/RNE) de recherche sur le buffle
7. Réseau coopératif interrégional (REU/RNE) de recherche sur le coton
8. Réseau coopératif interrégional (REU/RNE) de recherche et de développement pour les pâturages et les cultures fourragères (FAO/CIHEAM)
9. Réseau coopératif interrégional (REU/RNE) de recherche sur les ovins et les caprins (FAO/CIHEAM)
10. Réseau coopératif interrégional (REU/RNE) de recherche sur les noix (FAO/CIHEAM)
11. Recyclage des résidus agricoles, urbains et industriels dans les réseaux agricoles (RAMIRAN)
12. Réseau pour l’énergie durable au service de l’environnement rural (REDER)
13. Réseau de recherche sur les oligo-éléments, les antioxydants naturels et les autres contaminants des régimes alimentaires


APPENDICE 1: EXAMEN DES ACTIVITÉS DE CHAQUE RÉSEAU D'ESCORENA (1999-2001)

1999

Nombre de réunions

Nombre de Participants ***

Nombre de publications

Bulletin d'information

Source d'appui au réseau**

Réseau (groupe de travail)

   

RTS*

COM*

AUTRES

TOTAL

   

Buffle (4)

1

25

   

3

3

1 (2x/yr)

FAO (REU, RNE, AGA, SDR), ICAR, EAAP, IMA*

Coton (10)

0

         

--

FAO (REU,RNE, SDR)

Lin (6)

2

196

       

1 (2x/yr)

FAO (REU, SDR)

Noix (8)

2

241

1

1

3

5

1 (1x/yr)

FAO (REU, RNE, AGP, SDR), CIHEAM, INIA*

Olives

0

           

FAO (REU, RNE, AGP, SDR)

Pâturages (3)

3

100

1

1

1

3

1 (1x/yr)

FAO (REU, RNE, AGP, SDR), CIHEAM

RAMIRAN

0

         

1 (1x/yr)

FAO (REU, AGA, SDR)

Riz

1

17

 

1

 

1

1 (1x/yr)

FAO (REU, RNE, AGP, SDR), CIHEAM

Ovins et caprins (3)

3

103

 

1

4

5

1 (1x/yr)

FAO (REU, RNE, AGA, SDR), CIHEAM, EAAP

Soja

0

           

FAO (REU, SDR)

REDER

3

100

   

2

2

 

FAO (REU, SDR), TF*

Tournesol (7)

1

97

   

2

2

1 (2x/yr)

FAO (REU, AGP, SDR)

Oligo-éléments

0

           

FAO (REU, SDR)

Groupe de travail sur les maladies de l'avoine

0

     

1

1

 

FAO (REU, SDR)

Total

13

879

2

4

13

19

8

 

* RTS – Série technique du REU http://www.fao.org/regional/europe/Public-e.htm

* COM – Cahiers Options Méditerranéennes

* IMA – Ministère italien de l'agriculture

* INIA – Instituto Nacional de Investigación y Tecnologia Agraria y Alimentaria

* TF – Fonds fiduciaire multidonateurs

** Seuls les appuis relativement réguliers sont mentionnés, les appuis ad hoc ou gouvernementaux ne sont pas repris

*** Le nombre de participants a été estimé pour les réunions consacrées aux buffles, aux pâturages et à REDER

2000

Nombre de réunions

Nombre de participants ***

Nombre de publications

 

Bulletin d'information

Source d'appui au réseau**

Réseau (groupe de travail)

   

RTS*

COM*+OM

AUTRES

TOTAL

   

Buffle (4)

1

30

       

1 (2x/yr)

FAO (REU, RNE, AGA, SDR), ICAR, EAAP, IMA*

Coton (10)

1

90

   

1

1

--

FAO (REU,RNE,SDR)

Lin (6)

4

100

       

1 (2x/yr)

FAO (REU, SDR)

Noix (8)

1

350

       

1 (1x/yr)

FAO (REU, RNE, AGP, SDR), CIHEAM, INIA*

Olives

0

0

         

FAO (REU, RNE, AGP,SDR)

Pâturages (3)

3

196

2

1

 

3

1 (1x/yr)

FAO (REU, RNE, AGP, SDR), CIHEAM

RAMIRAN (5)

1

99

   

1

1

1 (1x/yr)

FAO (REU, AGA,SDR)

Riz (5)

1

25

       

1 (1x/yr)

FAO (REU, RNE, AGP, SDR), CIHEAM

Ovins et caprins (3)

5

271

 

2

5

7

1 (1x/yr)

FAO (REU, RNE, AGA, SDR), CIHEAM, EAAP

Soja

0

0

         

FAO (REU,SDR)

REDER (5)

3

125

         

FAO (REU,SDR), TF*

Tournesol (7)

0

0

       

1 (2x/yr)

FAO (REU, AGP, SDR)

Oligo-éléments (2)

0

0

         

FAO (REU,SDR)

Groupe de travail sur les maladies de l'avoine

1

40

         

FAO (REU,SDR)

S

21

1326

2

3

7

12

8

 

* RTS – Série technique du REU http://www.fao.org/regional/europe/Public-e.htm

OM – Options méditerranéennes

* COM – Cahiers Options Méditerranéennes

* IMA – Ministère italien de l'agriculture

* INIA – Instituto Nacional de Investigación y Tecnologia Agraria y Alimentaria

* TF – Fonds fiduciaire à plusieurs donateurs

** Seuls les appuis relativement réguliers sont mentionnés, les appuis ad hoc ou gouvernementaux ne sont pas repris

*** Le nombre de participants a été estimé pour les réunions consacrées aux buffles, aux pâturages et à REDER

2001

Nombre de réunions

Nombre de Participants ***

Nombre de publications

Bulletin d'information

Source d'appui au réseau**

 

Réseau (groupe de travail)

   

RTS*

COM*

AUTRES

TOTAL

   

Buffle (4)

1

15

   

1

1

1 (2x/yr)

FAO (REU, RNE, AGA, SDR), ICAR, EAAP, IMA*

Coton (10)

1

30

   

1

1

--

FAO (REU,RNE,SDR)

Lin (6)

6

150

       

1 (2x/yr)

FAO (REU,SDR)

Noix (8)

2

149

 

1

 

1

1 (1x/yr)

FAO (REU, RNE, AGP, SDR), CIHEAM, INIA*

Olives

0

0

         

FAO (REU, RNE, AGP,SDR)

Pâturages (3)

2

77

1

1

 

2

1 (1x/yr)

FAO (REU, RNE, AGP, SDR), CIHEAM

RAMIRAN (5)

0

0

   

1

1

1 (1x/yr)

FAO (REU, AGA,SDR)

Riz (5)

1

65

 

1

 

1

1 (1x/yr)

FAO (REU, RNE, AGP, SDR), CIHEAM

Ovins et caprins (3)

3

200

 

1

2

3

1 (1x/yr)

FAO (REU, RNE, AGA, SDR), CIHEAM, EAAP

Soja

0

0

         

FAO (REU,SDR)

REDER (5)

1

25

         

FAO (REU,SDR), TF*

Tournesol (7)

1

40

       

1 (2x/yr)

FAO (REU,AGP, SDR)

Oligo-éléments (2)

1

12

         

FAO (REU,SDR)

Groupe de travail sur les maladies de l'avoine

0

0

         

FAO (REU,SDR)

S

19

763

1

4

5

10

8

 
                 

* RTS – Série technique du REU http://www.fao.org/regional/europe/Public-e.htm

* COM – Cahiers Options Méditerranéennes

* IMA – Ministère italien de l'agriculture

* INIA – Instituto Nacional de Investigación y Tecnologia Agraria y Alimentaria

* TF – Fonds fiduciaire à plusieurs donateurs

** Seuls les appuis relativement réguliers sont mentionnés, les appuis ad hoc ou gouvernementaux ne sont pas repris

*** Le nombre de participants a été estimé pour les réunions consacrées aux buffles, aux pâturages et à REDER


APPENDICE 2
DÉPENSES D'ESCORENA VENTILÉES PAR RÉSEAU – 1997-2001
(Chiffres exprimés en dollars E.-U.)

RÉSEAU

1997

1998

1999

2000

2001

Buffle

8 000

2 500

5 000

500

5 500

Coton

4 000

7 900

500

5 000

4 500

Lin

7 000

11 000

4 000

8 000

8 000

Noix9

26 700

30 000

3 000

13 700

13 700

Olives

13 900

500

 

Pâturages9

18 000

11 000

6 500

13 300

12 500

Ramiran

500

14 500

5 000

10 000

500

Riz

7 000

9 500

5 000

6 600

8 500

Ovins et caprins109

12 500

12 000

3 000

13 500

3 000

Soja

2 000

500

500

   

REDER

17 000

25 000

17 000

500

500

Tournesol

4 000

18 000

6 000

4 000

8 000

Oligo-éléments

10 500

500

1 000

1 500

4 000

Agriculture biologique

8 000

15 000

8 500

500

 

Pollinisation

6 500

1 000

5 500

500

 

Maladies de l'avoine

500

500

6 000

500

 

Page web

 

6 000

19 000

 

15 000

TOTAL

146 100

165 400

95 500

78 100

83 700

Dépenses par source

1997

1998

1999

2000

2001

Programme ordinaire

96 852

128 121

82 000

71 100

68 955

Fonds fiduciaires et projets

49 048

39 779

16 000

8 500

15 145

Total

145 900

167 900

98 000

79 600

84 100

Dépenses par source

1997

1998

1999

2000

2001

Par la FAO

145 900

167 900

98 000

79 600

84 100

Par CIHEAM

60 000

60 000

60 000

60 000

60 000

Total

205 900

227 900

158 000

139 600

144 100

État récapitulatif des recettes de fonds fiduciaires et des dépenses (1997-2001 - en dollars E.-U)
Fonds fiduciaires:
UTF/SPA/003/SPA 932200 - Réseaux et olives
GCP/INT/393/MUL 9224.00 - Réseau pour l’énergie durable au service de l'environnement rural, REDER

Contributions reçues

Fonds fiduciaires

1997

1998

1999

2000

2001

REDER

15 784

13 555

6 570

0

0

Noix/olives

20 000

10 000

19 850

20 000

0

Intérêts

Fonds fiduciaires

1997

1998

1999

2000

2001

REDER

4 454

4 262

2 772

3 644

2 235

Noix/olives

3 627

3 447

2 719

3 866

2 799

Redevances pour dépenses d’appui de la FAO

Fonds fiduciaires

1997

1998

1999

2000

2001

REDER

0

0

0

0

0

Noix/olives

2 849

1 469

0

0

2 720

Dépenses pour activités de réseaux couvertes par des fonds fiduciaires

Réseaux

1997

1998*

1999

2000

2001

REDER

24 284

4 008

16 000

0

0

Noix

11 340

12 771

0

8 500

15 145

Olives

13 424

0

0

0

0

Dépenses pour les activités de réseaux financées par le Programme ordinaire

Programme ordinaire

1997

1998

1999

2000

2001

REDER

7 216

16 700

17 500

3 000

500

Noix

15 151

17 000

3 000

5 200

0

Olives

500

500

0

0

0

* En plus de l’appui ordinaire de fonds fiduciaires, le Groupe de travail 2 du REDER a reçu un montant de 23 000 dollars E.-U. au titre d’autres fonds finançant des projets de la FAO, qui ont été pris en compte dans le tableau pour toutes les dépenses des réseaux.


APPENDICE 3


MÉCANISME PROPOSÉ POUR POURSUITE DU SOUTIEN DE LA FAO À ESCORENA

I. Description synthétique des fonctions
Le mécanisme proposé pour permettre à la FAO de continuer à appuyer ESCORENA est fondé soit sur un secrétariat de base ou sur du personnel détaché auprès de la FAO, ou une combinaison des deux solutions. Dans tous les cas, les fonctions seraient les suivantes:
a) évaluation des réseaux, destinée à identifier ceux qui sont viables;
b) formulation de propositions de projets à l’appui des réseaux qui ont été conservés;
c) établissement de relations d’ESCORENA avec les instituts de recherche concernés sur une base officielle, par l'intermédiaire d’une lettre d'accord ou d’un protocole d'accord, selon les cas;
d) planification et proposition d’activités futures au niveau de tout le système ESCORENA ou au niveau de chaque réseau, selon qu’il conviendra, sur la base des résultats obtenus et en consultation avec les coordonnateurs de réseaux et les partenaires concernés, y compris le CIHEAM et les services techniques pertinents de la FAO.
e) suivi des projets d’appui aux réseaux, au cours de leur mise en oeuvre, et présentation des résultats à la Commission européenne d’agriculture
Les fonctions décrites aux points a) et b) sont prioritaires et doivent être exécutées au cours de la première année. Les autres fonctions sont de caractère continu.
Il convient de noter que la fonction e) suppose l’adoption d’une approche axée sur les projets à l’appui des activités des réseaux; sinon, les réseaux doivent mobiliser, pour leurs activités, un appui par d’autres moyens.
Ces fonctions exigent la création d’un poste du cadre organique de niveau P-4 occupé par un spécialiste ayant une longue expérience de la gestion de la recherche, notamment une bonne connaissance de la création et du fonctionnement des réseaux de recherche.
II. Besoins financiers annuels pour l’exécution des activités décrites ci-dessus:

i) Coût standard annuel pour un P-4, sans abattement pour délai de recrutement $ E.-U. 114 204
ii) Personnel d’appui (30% d’un secrétaire G-4 + heures supplémentaires $ E.-U. 15 594
iii) Ressources hors personnel 11 $ E.-U. 39 000
TOTAL PAR AN = $ E.-U. 168 798
Note. Le montant ci-dessus ne comprend pas les ressources hors personnel, variant de 20 000 à 25 000 dollars E.-U. par an et par réseau, nécessaires pour assurer un appui catalytique significatif pour une recherche active en collaboration, par le truchement du réseau (voir par. 28).

1 Ce document a été envoyé pour contrôle aux départements techniques concernés de la FAO, au Bureau régional pour le Proche-Orient, aux membres de l’ERNAC et au Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM).

2 La liste complète des 13 réseaux est reproduite à la page 14 du présent document.

3 Rapport rédigé en 1998 par les quatre membres de l’ERNAC (M. Arnoux, A. Bozzini, J. Chataigner et B. Müller-Haye), Document ECA : 31/99(4).

4 Le Système européen de réseaux coopératifs de recherche en agriculture (ESCORENA): Situation actuelle et options futures, Document ECA : 31/99(5).

5 Publications parues récemment dans la Série technique du REU:

56.** Inventory of Hazelnut Research, Germplasm and References – 2000 (inventaire des recherches sur les noisettes, matériel génétique et références).
57. Methods and Tools of Extension in Mountain Farms – 1999 (méthodes et outils de vulgarisation s’adressant aux exploitations de montagne).
58.** Research Methodologies in Organic Farming – 1999 (méthodes de recherche en agriculture biologique)
59. Role of Grazing in the Management of Agro-pastoral Mountain Areas – 1999 (rôle du pacage dans la gestion des systèmes agro-pastoraux de montagne).
60.** Central and Eastern European Workshop on Needs and Potentials for Farm and Farming Systems Data - 1999 (Atelier sur les besoins et les possibilités en agriculture et sur les données relatives aux systèmes agricoles en Europe centrale et orientale).
61.** Central and Eastern European Sustainable Agriculture Network, First Meeting, Proceedings – 1999 (compte rendu de la première réunion du réseau sur l’agriculture durable en Europe centrale et orientale).
62.** Biodiversity and Feeding Value of Mountain Grasslands in Europe – 2000 (biodiversité et valeur fourragère des pâturages de montagne en Europe).
63.** Research Methodologies in Organic Farming - On-farm Participatory Research – 2000 (méthodes de recherche en agriculture biologique – recherche participative en exploitation).
64. Inventory of Chestnut Research, Germplasm and References, reçu pour approbation – 2001 (inventaire des recherches sur les châtaignes, matériel génétique et références).
65. Lowland grasslands proceedings, en phase de finalisation – 2001 (compte rendu d’une réunion sur les pâturages en basse altitude).
** disponible sur Internet: http://www.fao.org/regional/europe/public-e.htm.

6 idem paragraphe 26.

7 La liste des 13 réseaux est reproduite à la page 14 du présent document.

8 La stratégie C de l’Organisation appelle à «stimuler la recherche appliquée en vue de favoriser l’adoption de techniques améliorées…», à «encourager les experts en recherche et développement et les organisations d’utilisateurs à se consulter pour résoudre les problèmes et identifier les possibilités» et à «promouvoir la production et la transformation durables des produits des cultures, de l’élevage, de la pêche et des produits forestiers ligneux et non ligneux» (C2).

9 CIHEAM/IAMZ a fourni un appui à des réseaux.

10

11

Y compris publication de rapports, services consultatifs le cas échéant pour évaluation et suivi et frais de voyage corresponant aux fonctions mentionnées à la Section I.