INTRODUCTION

VINGT-QUATRIÈME CONFÉRENCE MCDOUGALL1

1. Le révérend David Beckmann, président de Bread for the World, a prononcé la vingt-quatrième Conférence McDougall à la mémoire de Frank Lidgett McDougall, l’un des pères fondateurs de l’Organisation.

REMISE DES PRIX B.R. SEN2

2. Le Prix B.R. Sen, décerné chaque année en reconnaissance du rôle de l’ancien Directeur général, M. B.R. Sen, qui a transformé l’institut d’étude qu’était la FAO en une organisation de développement, est remis à chaque session ordinaire de la Conférence à un fonctionnaire de terrain qui a contribué de façon remarquable au développement du pays ou du groupe de pays auquel il est affecté.

3. Le Prix B.R. Sen pour 2004 a été attribué à M. Heiko Bammann, de nationalité allemande, en reconnaissance des résultats remarquables qu’il a obtenus en mettant au point des modèles de projets novateurs visant à promouvoir l’agriculture en tant qu’entreprise commerciale pour les petits agriculteurs de plusieurs États insulaires du Pacifique, alors qu’il occupait les fonctions de Responsable du développement des systèmes agricoles et de la commercialisation au Bureau sous-régional pour les îles du Pacifique. Ce modèle a été mis en pratique dans le cadre de projets du PCT ayant pour objectif commun d’améliorer les moyens de subsistance des petits agriculteurs grâce à l’application de techniques agricoles durables, à une bonne gestion de l’exploitation et à la prise de décisions rationnelles en matière de planification et de commercialisation. Les nouveaux concepts introduits par ces projets avaient été largement adoptés dans la région et plusieurs organismes régionaux et internationaux avaient lancé des projets sur le modèle mis au point par M. Bammann. Les qualités de chef et la persévérance de M. Bammann ont été essentielles pour l’obtention de ces résultats.

4. Le Prix B.R. Sen pour 2005 a été décerné à M. Patrick T. Evans, ressortissant des États-Unis d’Amérique, en reconnaissance de sa remarquable direction du développement de la gestion communautaire des ressources naturelles du Grand Lac de Tonle Sap au Cambodge, alors qu’il était Chef d’équipe de plusieurs phases du projet financé par la Belgique « Gestion participative des ressources naturelles dans la région de Tonle Sap ». Grâce à ses talents de communicateur et au succès qu’il a remporté, la gestion communautaire des ressources naturelles a été acceptée par les populations comme la norme pour la poursuite du développement durable. Cette forme de gestion est incluse dans les projets de nombreux autres donateurs, ce qui a permis de mieux protéger et gérer les ressources forestières et halieutiques et de réduire l’exploitation forestière et la pêche illicites tout en améliorant les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire des populations de Siem Reap.

REMISE DU PRIX A.H. BOERMA3

5. Le prix A.H. Boerma pour 2004-2005 a été décerné conjointement à M. Giampaolo Cadalanu, correspondant à l'étranger du quotidien italien La Repubblica, pour ses articles sur la faim et la pauvreté dans le monde, ainsi qu'à deux journalistes du quotidien américain The Wall Street Journal, M. Roger Thurow et M. Scott Kilman, pour leur travail de sensibilisation aux problèmes liés à l’alimentation et au développement.

REMISE DU PRIX ÉDOUARD SAOUMA4

6. Le prix Édouard Saouma est décerné tous les deux ans à un institut national ou régional ayant exécuté de façon particulièrement efficace un projet financé par le Programme de coopération technique (PCT). Le prix pour 2004-2005 a été remis à l’ « Instituto de Investigaciones en Fruticultura Tropical » (IIFT) de Cuba pour sa remarquable contribution à l’exécution d’un projet du PCT consacré à la production de fruits tropicaux.

7. L’Institut, représenté à la cérémonie par son Directeur technique, M. Emilio Farrés Armenteros, a fait preuve d’une exceptionnelle aptitude à diffuser des technologies améliorées de multiplication et de production auprès des agriculteurs et à assurer l’incorporation des recommandations du projet dans les politiques et stratégies du Gouvernement en matière de production de fruits tropicaux, permettant ainsi d’améliorer les moyens de subsistance des agriculteurs et la sécurité alimentaire en général.

MÉDAILLE MARGARITA LIZÁRRAGA5

8. La médaille Margarita Lizárraga pour 2004-2005 a été décernée à l'Accord relatif au Programme international pour la conservation des dauphins (PIPCD), accord international qui a pour objectif de réduire la mortalité des dauphins dans les zones du Pacifique Est où se pratique la pêche au thon à la senne coulissante et d’assurer la durabilité des stocks de thons et des espèces associées dans l’écosystème. Le PIPCD est une réussite remarquable, en ce qu’il applique avec diligence les principes pertinents énoncés dans le Code de conduite pour une pêche responsable, en particulier les aspects relatifs à l’approche de précaution et à l’utilisation d’engins et de techniques de pêche qui limitent le plus possible les captures d’espèces non visées et a permis d’obtenir une énorme réduction de la mortalité des dauphins. Le PIPCD a également été distingué pour sa collaboration active avec le secteur de la pêche et les organisations non gouvernementales s'occupant de l'environnement, collaboration qui est un modèle d’interaction fructueuse entre les différentes parties prenantes.

IN MEMORIAM6

9. La Conférence a observé une minute de silence à la mémoire des fonctionnaires morts au service de l’Organisation depuis sa dernière session. Les noms des fonctionnaires décédés, qui ont été lus à haute voix, figurent dans les comptes rendus in extenso de la Conférence.


INTRODUCTION ET EXAMEN DE LA SITUATION DE L’ALIMENTATION ET DE L’AGRICULTURE

ÉLECTION DU PRÉSIDENT ET DES VICE-PRÉSIDENTS7

10. Sur proposition du Conseil, la Conférence a élu M. Cao Duc Phat (Viet Nam) Président de la trente-troisième session de la Conférence.

11. Sur proposition du Conseil, la Conférence a élu les trois Vice-Présidents de la Conférence:

M. Arefaine Berhe (Érythrée)

M. Romualdo Bettini (Italie)

M. Abubaker El-Mansury (Jamahiriya arabe libyenne)


CONSTITUTION DU BUREAU ET DE LA COMMISSION DE VÉRIFICATION DES POUVOIRS8

12. Sur proposition du Conseil, la Conférence a élu:

Sept Membres du Bureau

Canada

Mali

Chine

Nouvelle-Zélande

Costa Rica

Royaume-Uni

Koweït

 
   

Neuf Membres de la Commission de vérification des pouvoirs

Bulgarie

États-Unis d’Amérique

République-Unie de Tanzanie

Croatie

Indonésie

Saint-Marin

El Salvador

Maroc

Yémen


ADOPTION DE L’ORDRE DU JOUR ET ORGANISATION DE LA SESSION9

13. La Conférence a adopté son ordre du jour tel qu’amendé par le Bureau et tel qu’il figure à l’Annexe A du présent rapport.

14. La Conférence a adopté les dispositions et le calendrier proposés par le Conseil à sa cent vingt-neuvième session, tels qu’approuvés par le Bureau.

Constitution des Commissions et désignation de leurs Présidents, Vice-Présidents
et Comités de rédaction

15. La Conférence a souscrit à la recommandation du Conseil d’établir deux commissions chargées d’examiner les parties I et II de l’ordre du jour et de faire rapport à leur sujet.

16. Conformément aux dispositions des Articles VII et XXIV-5b) du Règlement général de l’Organisation, la Conférence a approuvé, sur proposition du Conseil formulée à sa cent vingt-neuvième session, la nomination des Présidents des Commissions, comme suit:

Commission I Mme Victoria GUARDIA DE HERNÁNDEZ (Costa Rica)
Commission II Zohrab MALEK (Arménie)

17. M Sergio Gouveia (Mozambique) a été élu président du Comité de rédaction de la Commission I, dont la composition était la suivante: Autriche, Bangladesh, Canada, Chili, Colombie, Égypte, Japon, Jamahiriya arabe libyenne, Mozambique, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni, Thaïlande, et Tunisie.

18. M. Soren Skafte (Danemark) a été élu président du Comité de rédaction de la Commission II, dont la composition était la suivante: Algérie, Australie, Brésil, Chine, Congo, Cuba, Danemark, États-Unis d’Amérique, Japon, Indonésie, Iraq, Koweït et Royaume-Uni.

19. La Conférence, tenant compte des propositions du Bureau, conformément aux dispositions à l’Article XIII-2 du Règlement général de l’Organisation, a nommé les vice-présidents ci-après:

Commission I Alain PIERRET (France)
Hasan QUTAIBA (Iraq)
Commission II Mme Dato’ Lily ZACHARIAH (Malaisie)
Willem BRAKEL (États-Unis d’Amérique)
 
 
 
 

Comité des résolutions de la Conférence

20. La Conférence a fait sienne la recommandation formulée par le Conseil à sa cent vingt-huitième session de créer un Comité des résolutions composé de sept membres, un par région de la FAO, et a désigné les membres ci-après:

   

Afrique 

:

Cameroun

   

Asie 

:

Philippines

 

Europe 

:

Roumanie

 

Amérique latine et Caraïbes 

:

Équateur

 

Proche-Orient 

:

Égypte

 

Amérique du Nord 

:

États-Unis d’Amérique

 

Pacifique Sud-Ouest 

:

Australie


21. La Conférence a fait sienne la recommandation du Comité des résolutions tendant à ce que ce Comité soit présidé par Mme  Patricia Borja (Équateur).

22. La Conférence a approuvé les fonctions du Comité des résolutions et les critères applicables à la formulation des résolutions, tels qu’énoncés à l’Annexe C du document C 2005/12.

Droit de réponse

23. La Conférence a confirmé la décision qu’elle avait prise à ses sessions précédentes, selon laquelle, si un membre souhaite répondre à des critiques concernant la politique de son gouvernement, il doit le faire de préférence l’après-midi du jour où ces critiques ont été émises, après que toutes les personnes désireuses de participer au débat ont eu la possibilité de prendre la parole.

Procès-verbaux

24. Comme prévu à l’Article XVIII-1 du Règlement général de l’Organisation, il est établi un procès-verbal de toutes les séances plénières et de toutes les séances des commissions de la Conférence. La Conférence a fait sienne la recommandation du Bureau d’insérer dans le procès-verbal les déclarations qui, faute de temps, n’ont pu être prononcées, en tenant compte, toutefois, des conditions stipulées par le Bureau.

Vérification des pouvoirs

25. Les pouvoirs des délégations de 180 Membres ont été reconnus valides. Les autres membres n’ont pas présenté de pouvoirs valides.

26. Les pouvoirs des représentants de l’Organisation des Nations Unies, de ses institutions spécialisées et des organismes apparentés ont été dûment déposés comme prescrit à l’Article III-2 du Règlement général de l’Organisation.

Droit de vote

27. La Conférence a noté qu'au début de la session, conformément aux dispositions de l’Article III-4 de l’Acte constitutif, 31 États Membres (Afghanistan, Antigua-et-Barbuda, Argentine, Azerbaïdjan, Burundi, Cambodge, République centrafricaine, Comores, Costa Rica, République démocratique du Congo, Dominique, République dominicaine, Gambie, Grenade, Guinée-Bissau, Iraq, Kirghizistan, Lettonie, Libéria, Nauru, Nicaragua, Paraguay, Sao Tomé-et-Principe, Seychelles, Sierra Leone, Îles Salomon, Somalie, Soudan, Suriname, Tadjikistan, Turkménistan) ne pouvaient participer aux scrutins de la Conférence, le montant de leurs arriérés de contributions à l’Organisation étant supérieur à la contribution due par eux pour les deux années civiles précédentes. La Conférence a néanmoins décidé que tous les États Membres présents seraient autorisés à voter le 19 novembre 2005.

28. Par la suite, quatre de ces États Membres (République démocratique du Congo, Paraguay, Soudan et Suriname) ont versé des montants suffisants pour recouvrer leur droit de vote.

29. La Conférence a décidé de rétablir le droit de vote des seize États Membres ci-après qui avaient demandé une autorisation spéciale de voter en vertu des dispositions de l’Article III.4 de l’Acte constitutif de la FAO: Afghanistan, Argentine, Burundi, Comores, Costa Rica, Grenade, Guinée-Bissau, Iraq, Kirghizistan, Libéria, Nauru, Nicaragua, République centrafricaine, République dominicaine, Sierra Leone, Somalie.

30. La Conférence a en outre décidé de rétablir les droits de vote de l’Azerbaïdjan et des Seychelles en acceptant de considérer qu’avec les versements prévus au titre des plans de paiements échelonnés qu’ils avaient proposés, ces États Membres s’acquittaient de leurs obligations financières à l’égard de l’Organisation. À cet effet, la Conférence a adopté les résolutions ci-après:


LA CONFÉRENCE,

Notant que le Gouvernement de la République d’Azerbaïdjan avait proposé de régler ses arriérés de contributions sur une période de 10 ans commençant en 2004 et de s’acquitter de chaque contribution pour l’année en cours pendant l’année civile de mise en recouvrement, et ayant noté par ailleurs que le Gouvernement d’Azerbaïdjan avait effectué en 2004 et 2005 des paiements de 132 492,16 dollars EU et 7 013,11 euros équivalant au versement annuel de 125 682,26 dollars EU auquel s’ajoute le paiement des contributions courantes,

Décide que:

  1. Nonobstant l’Article 5.5 du Règlement financier, les arriérés de contributions de la République d’Azerbaïdjan, d’un montant total de 1 005 458,00 dollars EU, seront réglés en huit versements annuels de 125 682,26 dollars chacun de 2006 à 2013.
  2. Le premier versement sera exigible en janvier 2006.
  3. Les paiements échelonnés mentionnés plus haut, accompagnés du règlement de la contribution courante pendant l’année civile de mise en recouvrement et de toute avance au Fonds de roulement, seront considérés comme équivalant au règlement par la République d’Azerbaïdjan de ses obligations financières vis-à-vis de l'Organisation.
  4. Les versements seront exigibles conformément à l’Article 5.5. du Règlement financier.
  5. Le défaut de paiement de deux versements rendra ce plan de paiements échelonnés nul et non avenu.

(Adoptée le 24 novembre 2005)


LA CONFÉRENCE,

Notant que le gouvernement de la République des Seychelles avait proposé de régler ses arriérés de contributions sur une période de dix ans commençant en 2006 et de s’acquitter de chaque contribution pour l’année en cours pendant l’année civile de mise en recouvrement,

Décide que:

  1. Nonobstant l’Article 5.5 du Règlement financier, les arriérés de contributions de la République des Seychelles, d’un montant total de 146 084,50 dollars EU et 7 013,10 euros seront réglés en 10 versements annuels de 14 608,45 dollars EU et 701,31 euros chacun de 2006 à 2015.
  2. Le premier versement sera exigible en janvier 2006.
  3. Les paiements échelonnés mentionnés plus haut, accompagnés du règlement de la contribution courante pendant l’année civile de mise en recouvrement et de toute avance au Fonds de roulement, seront considérés comme équivalant au règlement par la République des Seychelles de ses obligations financières vis-à-vis de l'Organisation.
  4. Les versements seront exigibles conformément à l’Article 5.5 du Règlement financier.
  5. Le défaut de paiement de deux versements rendra ce plan de paiements échelonnés nul et non avenu.

(Adoptée le 24 novembre 2005)


31. La Conférence a recommandé de prendre contact avec le Gouvernement iraquien en vue de convenir d’un plan de versements des arriérés par tranches. La Conférence a également invité le Gouvernement iraquien à envisager de soumettre une demande de modification de sa contribution au Comité des contributions de l’ONU.

32. La Conférence s’est déclarée préoccupée du grand nombre d’États Membres ayant des arriérés de contributions et a estimé que toute recommandation antérieure visant à rétablir le droit de vote de tous les États Membres durant la première journée de la Conférence, ou par l’envoi d’une lettre à cet effet, ne saurait empêcher la Conférence d’adopter une position différente à l’avenir. Tout en prenant note des dispositions du paragraphe 4 de l’Article III de l’Acte constitutif selon lesquelles la Conférence peut autoriser un État Membre ayant des arriérés de contributions à voter si elle constate que le défaut de paiement est dû à des circonstances indépendantes de sa volonté, la Conférence a recommandé qu’à l’avenir, la démarche adoptée consiste à encourager vivement les États Membres ayant des arriérés à soumettre un plan de règlement échelonné de leurs arriérés, comme condition du rétablissement de leur droit de vote.

33. La Conférence a recommandé qu’il soit envisagé à l’avenir que les demandes de rétablissement du droit de vote soient transmises au Directeur général pour être soumises à la session d’automne du Comité financier, les années de Conférence; ce dernier communiquerait son avis à la Conférence, par l’intermédiaire du Conseil, pour qu’il soit examiné par le Bureau, sans préjuger du droit de la Conférence de statuer en toute autonomie en vertu des dispositions du paragraphe 4 de l’Article III de l’Acte constitutif.

ADMISSION D’OBSERVATEURS10

Demandes d’admission à la qualité de Membre

34. Le Directeur général avait provisoirement invité les États ayant demandé à être admis à la qualité de Membre à se faire représenter par des observateurs jusqu’à ce qu’il ait été statué sur leur demande. La Conférence a approuvé les invitations adressées par le Directeur général à la Principauté d’Andorre et à la République du Bélarus.

Admission d’observateurs d’États non membres

35. La Conférence a confirmé l’invitation adressée par le Directeur général à la Fédération de Russie à participer à la session en qualité d’observateur.

Mouvements de libération

36. La Conférence a confirmé l’invitation adressée par le Directeur général, sur proposition de la cent vingt-huitième session du Conseil, à l’Organisation de libération de la Palestine.

Organisations intergouvernementales et organisations internationales
non gouvernementales

37. La Conférence a passé en revue la liste des organisations intergouvernementales et des organisations internationales non gouvernementales auxquelles le Directeur général avait provisoirement adressé une invitation à participer à la session et a confirmé ces invitations provisoires.

LA SITUATION DE L’ALIMENTATION ET DE L’AGRICULTURE11

38. Cent vingt chefs de délégation et le Saint-Siège sont intervenus sur ce point de l'ordre du jour. Les Membres ont fait des observations sur la situation d'ensemble de l'économie, de l'agriculture et de la sécurité alimentaire telle qu'elle est décrite dans les documents du Secrétariat et ont présenté des informations sur la situation de l'alimentation et de l'agriculture dans leurs pays respectifs et sur des questions apparentées. Cinq observateurs ont également pris la parole.

39. La Conférence a noté avec préoccupation la lenteur des progrès accomplis sur la voie de la réalisation de l’objectif du Sommet mondial de l’alimentation et de l’Objectif du Millénaire pour le développement se rapportant à la pauvreté et à la faim. Des Membres ont reconnu que la réduction de la faim constituait le premier pas vers la réalisation de plusieurs autres Objectifs du Millénaire pour le développement, notamment en ce qui concerne la santé maternelle, la mortalité infantile et l’instruction primaire, et se sont félicités du resserrement de la coopération avec d’autres organismes des Nations Unies à cet égard. La Conférence s’est également félicitée de l'adoption des Directives volontaires à l'appui de la concrétisation progressive du droit à une alimentation adéquate dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale.

40. La Conférence a noté avec grande préoccupation la prévalence des crises alimentaires au cours des dernières années, qui avaient fortement aggravé la pauvreté et l'insécurité alimentaire dans les régions touchées. La Conférence a confirmé que la FAO avait un rôle important à jouer dans les interventions d’urgence et dans la transition vers le redressement et le développement. Plusieurs Membres se sont félicités de l'assistance reçue, notamment par l’intermédiaire du Programme spécial pour la sécurité alimentaire, du Programme de coopération technique et de la coopération Sud-Sud. À ce propos, plusieurs Membres ont invité la FAO à continuer à fournir une assistance pour lutter contre la grippe aviaire hautement pathogène et contre d’autres maladies et ravageurs transfrontières.

41. Plusieurs Membres ayant déclaré apprécier l’appui fourni par la FAO à l’Union africaine et à ses États Membres pour la mise en oeuvre des programmes africains en faveur de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, la Conférence a demandé à l’Organisation de coopérer avec l’Union africaine, le NEPAD et les pays africains à l'organisation de réunions appropriées pour passer en revue l’état d’avancement des programmes du continent à l’appui de l’agriculture et de la sécurité alimentaire et les plans y afférents.

42. De nombreux Membres ont souligné qu’il convenait d’améliorer l’accès des petits agriculteurs et des agriculteurs pauvres aux marchés, tant locaux qu’internationaux. S’agissant des marchés internationaux, de nombreux Membres ont souligné l’importance du Cycle de négociations commerciales multilatérales de Doha pour le développement et la nécessité d'enregistrer des progrès au cours de la prochaine Conférence ministérielle de Hong Kong. Un certain nombre de Membres ont noté l’importance d’un traitement spécial et différencié en faveur des pays en développement. Ils ont appelé la FAO à fournir un appui continu et plus actif aux gouvernements membres dans le cadre des négociations.

43. Des Membres ont évoqué un certain nombre d’autres domaines d’activités prioritaires pour la FAO, notamment l’utilisation durable des ressources naturelles, qui incluent les forêts, les pêches, les terres, l'eau et les ressources génétiques animales et végétales. De nombreux Membres ont confirmé l’importance du rôle normatif de la FAO dans le cadre de la Commission du Codex Alimentarius et de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV). Divers Membres ont parlé des travaux de collecte et d'analyse de données statistiques et ont reconnu l'importance de la FAO en tant que centre de connaissances et de compétences dans les domaines de l'alimentation et de l'agriculture. Plusieurs Membres ont souligné le rôle des femmes dans le développement et ont réclamé une meilleure intégration de la parité hommes-femmes dans les travaux de la FAO. On a également demandé à l’Organisation de prêter une attention accrue au VIH/SIDA. Plusieurs Membres ont demandé d’associer plus largement les ONG aux activités de la FAO.

44. Les Membres ont souligné l’importance de la réforme de la FAO. Nombre d’entre eux ont fait remarquer que la réforme de la FAO et l’Évaluation externe indépendante devraient se renforcer mutuellement. Plusieurs Membres ont fait valoir que les réformes de la FAO devraient s’inscrire dans le contexte du processus plus vaste de réforme des Nations Unies, compte tenu des avantages comparatifs de l'Organisation, afin d’améliorer l’efficience et l’efficacité de ses opérations.

45. Une table ronde sur les ressources en eau utilisées pour l’agriculture en Afrique, au Proche-Orient et dans les petits États insulaires en développement (PEID) s’est tenue le mardi 22  novembre 2005. Le rapport de cette table ronde est reproduit à l’Annexe D.

46. La Conférence a adopté la résolution ci-après:


LA CONFÉRENCE,

Rappelant qu’après l’examen du projet de résolution par la Réunion conjointe de la trente-troisième session du Groupe intergouvernemental sur les fibres dures et de la trente-cinquième session du Groupe intergouvernemental sur le jute, le kénaf et les fibres apparentées, et par le Comité des produits à sa soixante-cinquième session, le Conseil de la FAO avait approuvé, à sa cent vingt-huitième session, tenue en juin 2005, la proposition d’institution d’une Année internationale sur les fibres naturelles,

Notant qu’outre leurs utilisations industrielles traditionnelles et nouvelles, les fibres naturelles permettent de vêtir la population mondiale,

Rappelant que la production des fibres naturelles est une source importante de revenus monétaires pour les petits agriculteurs des pays à faibles revenus et en développement,

Souhaitant appeler l’attention de la communauté internationale sur le rôle que les revenus tirés de la vente et de l’exportation des fibres naturelles jouent dans la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté,

Convaincue que si la production et la consommation de fibres naturelles présentent des avantages importants sur le plan environnemental, des efforts concertés doivent être faits pour s’assurer que ces avantages ne sont pas compromis par des pratiques erronées,

Reconnaissant que les participants aux diverses activités industrielles liées aux fibres naturelles auraient intérêt à conclure des partenariats,

Affirmant la nécessité de sensibiliser davantage le public aux caractéristiques économiques et environnementales des fibres naturelles,

  1. Demande au Directeur général de transmettre la présente résolution au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies de façon que l’ONU déclare l’année 2009 Année internationale des fibres naturelles;
  2. Demande en outre au Directeur général d’informer la Conférence, à ses prochaines sessions, et le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies de l’état d’avancement des dispositions prises, notamment pour collecter des fonds en vue de l’Année internationale des fibres naturelles, et par la suite des résultats de l’Année, une fois celle-ci achevée.

(Adoptée le 25 novembre 2005)

47. La Conférence a également adopté la résolution ci-après:


LA CONFÉRENCE,

Notant que la pomme de terre est un aliment de base pour toute la population mondiale et souhaitant appeler l’attention de la communauté internationale sur le fait que la pomme de terre peut contribuer largement à assurer la sécurité alimentaire et à atténuer la pauvreté,

Convaincue que des efforts concertés doivent être faits pour résoudre les problèmes et relever les défis découlant de la diminution de la productivité, de l’épuisement des ressources naturelles et des problèmes d’environnement, ainsi que des pertes de biodiversité dans les systèmes actuels de production de pomme de terre,

Reconnaissant que les institutions se consacrant à la recherche sur la pomme de terre entretiennent des liens importants de collaboration,

Rappelant en outre qu’à sa trente et unième session, elle a approuvé le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture,

Affirmant la nécessité de sensibiliser à nouveau le public aux rapports qui existent entre la pauvreté, la sécurité alimentaire, la malnutrition et la contribution potentielle de la pomme de terre à la lutte contre la faim,

Demande au Directeur général de transmettre la présente résolution au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies afin que l'ONU déclare l’année 2008 Année internationale de la pomme de terre et de faire rapport à la Conférence de la FAO à ses prochaines sessions et au Secrétaire général de l’ONU sur les préparatifs de l’Année internationale de la pomme de terre, notamment sur les ressources financières recueillies et, à partir de 2008, sur les résultats obtenus grâce à la célébration de cette Année.

(Adoptée le 25 novembre 2005)


QUESTIONS DE FOND ET DE POLITIQUE GÉNÉRALE

CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LA RÉFORME AGRAIRE ET LE DÉVELOPPEMENT RURAL12

48. La Conférence a rappelé que le Conseil, à sa cent vingt-huitième session, avait fait sienne la proposition visant à organiser une « Conférence internationale sur la réforme agraire et le développement rural: nouveaux défis et options pour revitaliser les communautés rurales » qui se tiendrait au Brésil en mars 2006. La proposition approuvée soulignait l'importance de la réforme agraire et du développement rural pour la réduction de la faim et de la pauvreté et la mise en oeuvre du Plan d'action du SMA et des Objectifs du Millénaire pour le développement.

49. La Conférence a appuyé à l’unanimité l’initiative visant à organiser une Conférence internationale sur la réforme agraire et le développement rural, qui donnait la possibilité d’établir un dialogue et de mettre en commun les enseignements tirés d'expériences concrètes de réforme agraire et de développement rural.

50. Les Membres se sont félicités des progrès réalisés et de la démarche suivie par la FAO, le Comité directeur de la Conférence internationale et le Brésil pour préparer cette Conférence malgré le peu de temps et de ressources disponibles. Ils ont salué les efforts déployés à ce jour par le Brésil, le Comité directeur et le Secrétariat de la FAO pour préparer la présentation de ce point, ainsi que les divers intrants et documents de la Conférence internationale.

51. Certains Membres ont recommandé d’envisager d’ajouter à l’ordre du jour de la Conférence ou à la liste des documents d’information d’autres thèmes qui étaient étroitement liés à l'agriculture et au développement rural durables dans certaines régions, à savoir: le rôle de la Coopération Sud-Sud à l'appui de la réforme agraire; le rôle de l'accès à l'eau et aux marchés dans les systèmes d’agriculture et de développement rural durables; et les liens avec les Directives volontaires à l’appui de la concrétisation progressive du droit à une alimentation adéquate dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale.

52. Certains Membres ont souligné la nécessité d’assurer une prise en compte adéquate de la parité hommes-femmes dans les documents de synthèse, dans les thèmes retenus et lors de la Conférence.

RAPPORT INTÉRIMAIRE SUR L’APPLICATION DU PLAN D’ACTION – PARITÉ HOMMES-FEMMES ET DÉVELOPPEMENT 2002-200713

53. La Conférence a rappelé qu’à sa trente-deuxième session, en décembre 2003, elle avait demandé à l’Organisation d’établir un deuxième Rapport intérimaire sur le Plan d’action – Parité hommes-femmes et développement (2002-2007).

54. Les Membres ont accueilli favorablement le nouveau Rapport intérimaire et se sont félicités de l’approche participative adoptée, qui avait permis d’obtenir des contributions importantes de différentes divisions techniques. Ils se sont félicités de la description des mesures institutionnelles mises en place à l’appui de l’application du Plan, des liens entre les objectifs du Plan et les programmes de la FAO et des exemples de mesures prises au cours du présent exercice biennal.

55. Plusieurs Membres ont souligné que la parité était une condition essentielle du développement durable et que l’inégalité entre hommes et femmes était un obstacle fondamental à la réduction de la pauvreté et de la faim. Ils ont salué les efforts déployés par l’Organisation pour comprendre les liens existant entre les OMD et apporter sa contribution à la réalisation de ces objectifs.

56. Les Membres ont félicité la FAO du programme dynamique et productif mis au point sur la parité hommes-femmes et le développement. Tout en reconnaissant que l'Organisation, sous l'impulsion de la Division de la parité hommes-femmes et de la population de la FAO, avait obtenu des résultats importants en matière d’intégration de la problématique hommes-femmes et que les travaux de la FAO avaient été notés par rapport à ceux d’autres institutions des Nations Unies, de nombreux Membres ont identifié plusieurs problèmes à résoudre. Ils ont noté, en particulier, avec préoccupation que s’il était vrai que ce rapport était plus analytique que le rapport précédent, de nouvelles analyses étaient nécessaires pour déterminer l’impact du Plan d’action sur la vie des hommes et des femmes des zones rurales. L’Organisation a été invitée à définir d’autres indicateurs sensibles à la problématique hommes-femmes, comme le faisaient d’autres organismes, et à redoubler d’efforts pour que les considérations de parité soient effectivement intégrées dès le stade de la planification et tout au long de la mise en oeuvre, y compris lors de l’évaluation. De nombreux Membres ont également noté qu’il restait nécessaire d’améliorer la collecte, l’utilisation et la diffusion de données ventilées par sexe pour faire progresser l’intégration de la parité hommes-femmes et qu’il fallait continuer à fournir une assistance technique aux États Membres dans ce domaine.

57. La Conférence est convenue qu’il était essentiel de continuer à formuler et utiliser ces indicateurs pour le suivi et l’évaluation de la mise en application du Plan d’action, ainsi que d'affiner les outils pour faire en sorte que les divisions techniques soient tenues de rendre des comptes pour le processus d'intégration de la parité.

58. Plusieurs Membres ont souligné la nécessité d’assurer un financement adéquat pour la mise en application du Plan d’action et, notamment, pour tous les aspects liés à la réalisation de l’OMD 3.

59. Plusieurs Membres ont exprimé leur préoccupation concernant l’emplacement de l’unité chargée de l’intégration des questions de parité hommes-femmes dans la proposition de réforme de la FAO.

60. La Conférence a reconnu la nécessité de poursuivre les efforts faits pour traiter les questions de parité hommes-femmes liées à la pandémie de VIH/SIDA et à la sécurité alimentaire. Des Membres ont également indiqué que la FAO devait continuer à travailler à l’émancipation des femmes, en intégrant le principe d'égalité hommes-femmes dans toutes ses activités, dès la phase de la planification.

61. De nombreux Membres ont noté que le programme de formation à l’analyse des questions socioéconomiques et des conditions spécifiques de chaque sexe (SEAGA) jouait un rôle crucial dans la réalisation des objectifs du Plan et ont encouragé la FAO à aider son personnel régional et sous-régional à intégrer des principes SEAGA adaptés à la région aux stades de la planification et de l’exécution de leurs activités.

62. De nombreux Membres ont noté que la FAO devait poursuivre et accroître sa collaboration avec d’autres institutions des Nations Unies et avec les ONG et les OSC; ils ont en outre souligné la nécessité d’une collaboration plus étroite entre les organismes des secteurs public et privé pour la mise en application du Plan.

63. Plusieurs Membres, dont des représentants de la région Proche-Orient, ont noté avec préoccupation que les femmes étaient encore assez mal représentées parmi le personnel du cadre organique et les hauts fonctionnaires de la FAO et ont exhorté l’Organisation à prendre des mesures positives pour assurer l’égalité des chances et une représentation plus équilibrée des deux sexes.

64. Enfin, la Conférence a approuvé la recommandation figurant au paragraphe 50 et a encouragé à réexaminer et à mettre à jour le Plan d’action, notamment dans le cadre des exercices périodiques liés au PMT et au PTB, en demandant qu’il lui soit fait rapport à ses prochaines sessions sur les progrès accomplis.

PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL FAO/NATIONS UNIES14

65. La Conférence a félicité le PAM des résultats de ses interventions face aux catastrophes naturelles et provoquées par l’homme et lui a réitéré son soutien. De nombreux Membres ont estimé qu’il conviendrait d’accorder davantage d’attention aux activités de développement. Les Membres ont également exprimé leur soutien à la gestion du PAM.

66. Certains Membres ont reconnu qu’il importait de poursuivre la coopération FAO/PAM, notamment en ce qui concernait la sécurité alimentaire, l’évaluation des besoins, les interventions d’urgence sous forme d’intrants agricoles, et la nutrition. Enfin, la collaboration avec d’autres institutions des Nations Unies, la société civile, les gouvernements et d’autres partenaires a été jugée indispensable pour renforcer l’avantage comparatif et l’efficacité de l’Organisation.

67. Certains Membres se sont félicités de l’importance accordée par le PAM aux femmes dans le cadre des programmes d’alimentation scolaire et de nutrition maternelle et infantile. Une certaine préoccupation a toutefois été exprimée face à la diminution des programmes de développement, pourtant cruciaux pour lutter contre la faim, par suite de l’accroissement des activités d’urgence. Il importait que les programmes de développement restent intacts pour appuyer les efforts de renforcement des capacités des pays en développement; certains Membres ont souligné qu'il conviendrait de privilégier l’activité traditionnelle de base que représente l'aide alimentaire.

68. La plupart des Membres ont reconnu l'importance de l'appel lancé par le PAM pour élargir la base de ses donateurs multilatéraux et ont souhaité des dons multilatéraux en espèces plus nombreux, qui donneraient au PAM une plus grande souplesse.

69. Certains Membres se sont inquiétés de la capacité du personnel du PAM à faire face à un nombre toujours croissant de situations d’urgence. Tout en appréciant le souci exprimé pour le bien-être du personnel, le PAM a noté que plusieurs mécanismes avaient été mis en place pour aider le personnel à faire face à ce problème, tels que le congé de détente, le roulement du personnel et le soutien de volontaires, en précisant que l’administration restait en permanence attentive à cette question.

70. On a fait remarquer avec préoccupation que les contributions de petits donateurs non traditionnels ne devraient pas entraîner une diminution du soutien des donateurs traditionnels. Quelques Membres ont également évoqué la nécessité de constituer des stocks vivriers stratégiques dans les zones sujettes aux catastrophes.

71. Certains Membres se sont félicités de l’examen des procédures opérationnelles du PAM et ont souhaité que se poursuive la recherche d’approches novatrices.

72. La Conférence a regretté que le document sur les relations FAO-PAM examiné à la cent vingt-huitième session du Conseil ne soit pas disponible.


1 C 2005/INF/9; C 2005/PV/1; C 2005/PV/12

2 C 2005/INF/6; C 2005/PV/2; C 2005/PV/12

3 C 2005/INF/7; C 2005/PV/2; C 2005/PV/12

4 C 2005/INF/8; C 2005/PV/2; C 2005/PV/12

5 C 2005/LIM/7; C 2005/PV/2; C 2005/PV/12

6 C 2005/PV/9; C 2005/PV/12

7 C 2005/LIM/9; C 2005/PV/1; C 2005/PV/12

8 C 2005/LIM/4; C 2005/LIM/9; C 2005/PV/1; C 2005/PV/12

9 C 2005/1; C 2005/12; C 2005/LIM/10; C 2005/INF/4; C 2005/PV/2; C 2005/PV/12

10 C 2003/13; C 2003/LIM/1; C 2003/PV/2; C 2003/PV/14; C 2005/PV/12

11 C 2005/2; C 2005/LIM/21; C 2005/PV/3; C 2005/PV/4; C 2005/PV/5; C 2005/PV/6; C 2005/PV/7; C 2005/PV/12

12 C 2005/6; C 2005/I/PV/1; C 2005/I/PV/4; C 2005/PV/12

13 C 2005/7; C 2005/I/PV/3; C 2005/I/PV/4; C 2005/PV/12

14 C 2005/I/PV/3; C 2005/I/PV/4; C 2005/PV/12


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