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Troisième partie : Etudes de cas


La GCES favorise la diversité régionale dans la lutte antierosive en fonction de conditions écologiques et socio-économiques
Chapitre 9 : Diversité des stratégies de lutte antiérosive en Afrique occidentale; de la forêt subéquatoriale aux savanes soudano-sahéliennes
Chapitre 10 : Evolution du bocage Bamiléké
Chapitre 11 : L'agroforesterie, la fertilisation minérale et la GCES au Rwanda
Chapitre 12 : Une nouvelle approche de lutte antiérosive en Haïti
Chapitre 13 : L'érosion agricole dans les Andes de l'Equateur
Chapitre 14 : Montagne méditerranéenne en Algérie
Chapitre 15 : Le pays de Caux, région tempérée de grande culture du nord-ouest de la France
Perspectives


La GCES favorise la diversité régionale dans la lutte antierosive en fonction de conditions écologiques et socio-économiques

Dans la première partie de cet ouvrage, nous avons souligné la diversité des manifestations de l'érosion dans l'espace (effet d'échelle) et dans le temps.

Nous avons montré que l'importance économique de l'érosion peut être grave pour une communauté régionale, surtout au niveau des nuisances à l'aval, causées par les débits de pointe du ruissellement et la dégradation de la qualité des eaux, les transports solides qui encombrent les réservoirs et les lits des rivières. Quant à la dégradation des terres cultivées et à la perte de productivité des sols soumis à l'érosion, elle est très variable selon les types de sol, les conditions d'aridité et la position topographique. L'analyse historique des stratégies de lutte antiérosive montre que l'homme a manifesté depuis des millénaires sa capacité d'adaptation aux changements de situations écologiques et humaines, c'est-à-dire aux crises d'érosion. Mais récemment, devant l'accélération des changements démographiques et socio-économiques des dernières décennies, une nouvelle crise d'érosion se dessine dont les causes varient selon qu'on analyse une région de grande culture (motorisation trop poussée et mal adaptée), une région semi-aride agro-pastorale extensive (dégradation du couvert végétal, des matières organiques du sol) ou une zone de montagne densément peuplée (intensification de l'exploitation sans apport équilibré de nutriments).

La lutte antiérosive n'est donc pas seulement un problème technique (encore qu'on est loin aujourd'hui de disposer partout des techniques efficaces), mais aussi (et plus encore), un problème humain. D'où la proposition d'une approche nouvelle basée sur la nécessité de prendre en compte les problèmes urgents (intensification de la productivité des terres et du travail) tout en préservant l'avenir par une optimisation de la gestion des eaux disponibles, de la biomasse et des nutriments.

Dans la seconde partie, nous avons rapidement traité des cinq modes principaux d'érosion en rappelant les causes et les facteurs déterminant l'importance de chacun d'eux et en décrivant quelques principes de lutte antiérosive: le détail des techniques antiérosives a été décrit dans de nombreux manuels (Hudson, 1973; Heusch, 1989; CTFT, 1970; Hurni, 1989). Nous nous sommes attachés à détailler les problèmes posés par la maîtrise de l'érosion en nappe et rigole, l'érosion débutante, celle que les paysans peuvent maîtriser sur leurs parcelles.

C'est généralement sur leurs champs que tout se joue et c'est là que se manifeste le génie paysan qui peut tirer parti de la diversité de son environnement écologique et socio-économique pour développer des techniques très variées de gestion de l'eau et de la fertilité des terres.

Pour des raisons pédagogiques, nous avons analysé la cause et lés facteurs de l'érosion en nappe (et rigole) à travers le modèle empirique de Wischmeier et Smith. Nous en avons montré l'intérêt et les limites. L'approche systématique, à travers ce modèle empirique, permet de définir les risques d'érosion en nappe, sur des champs situés sur des pentes moyennes (1 à 20 %) et de proposer d'une façon moins empirique, une palette de solutions pour réduire à un niveau théoriquement tolérable les pertes moyennes en terre sur une vingtaine d'années. Ce modèle ne tient compte ni des pluies exceptionnelles (typhons avec fort vent, tornades tropicales de 500 mm en un à trois jours), ni des interactions entre les différents segments fonctionnels d'une toposéquence (accumulation d'eau en bas de versant), ni des pentes fortes (> 20 %) où l'énergie du ruissellement l'emporte sur celle des gouttes de pluie, ni surtout des conditions culturelles, sociales et économiques régionales qui interfèrent sur le choix des méthodes de conservation des sols.

C'est pourquoi, dans cette troisième partie, nous souhaitons élargir le champ de vision sur la diversité des problèmes et des approches conservatoires, à des milieux très différents, tant au niveau écologique (climat tempéré, semi-aride méditerranéen ou soudano-sahélien, zones forestières subéquatoriales, montagnes surpeuplées, etc...) qu'au niveau humain (pays développé ou en développement, pression démographique de 10 à 700 hab/km2 ). Une série de cas concrets, décrits par des auteurs francophones travaillant dans des régions bien différentes, essaient d'ébaucher les voies de la GCES pour répondre aux besoins actuels d'intensification de la productivité des terres et du travail tout en améliorant l'environnement rural. Comme la GCES est relativement récente, le choix des exemples est encore limité et le recul n'est pas encore suffisant pour tirer des conclusions définitives de ces expérimentations .

Au chapitre 9, nous comparons les conditions écologiques et les problèmes de dégradation des sols tout au long d'une séquence bioclimatique partant de la zone subéquatoriale de basse Côte d'Ivoire, traversant les zones soudano-sahéliennes du Mali et du Burkina, pour finalement évoquer la zone sahélienne d'Afrique occidentale.

Au chapitre 10, J.M. Fotsing évoque l'évolution du bocage Bamiléké au sud-ouest du Cameroun où l'érosion est inversement proportionelle à l'intensification de l'agriculture.

Au chapitre 11, nous rapportons les résultats actuels des recherches sur l'intégration de l'agroforesterie dans l'agriculture de subsistance des populations très denses (150 à 800 hab/km2 ) cultivant les pentes raides du pays des Mille Collines, le Rwanda.

Le chapitre 12 évoque le cas d'Haïti et la mise en oeuvre d'une approche GCES s'appuyant sur la participation des populations dans une logique de développement rural.

Au chapitre 13, une équipe franco-équatorienne analyse la situation des petits paysans (minifundios) sur la Cordillère volcanique des Andes équatoriennes et présente les solutions récemment développées chez les paysans.

Au chapitre 14, nous rapporterons les premiers résultats de recherche d'une équipe franco-algérienne (INRF-ORSTOM), cherchant à définir les risques d'érosion et à développer une agriculture intensive sur les fortes pentes des régions montagneuses semi-arides méditerranéennes du nord de l'Algérie.

Enfin, au chapitre 15, J.F. Ouvry, agronome au service d'AREAS, fait le point des problèmes qui se posent dans la gestion des eaux de surface dans le cadre des grandes cultures intensives dans les plaines à climat tempéré du nord de la France.

Nous aurons atteint notre objectif, si en refermant cette troisième partie, le lecteur prenait conscience qu'il ne suffit pas d'appliquer des recettes qui ont eu quelques effets positifs (non vérifiés), quelque part dans le monde.

La lutte antiérosive ne peut plus se concevoir sans une analyse fine:

- des risques des différents types d'érosion à différentes échelles;
- des stratégies traditionnelles existantes pour gérer l'eau et les nutriments et restaurer la fertilité des terres;
- des problèmes démographiques et/ou socio-économiques, des problèmes fonciers et politiques liés à la crise d'érosion;
- des moyens d'intensifier la production de biomasse;
- des coûts et de la capacité d'investissement des exploitants et/ou des communautés dans une stratégie GCES.

 

Chapitre 9 : Diversité des stratégies de lutte antiérosive en Afrique occidentale; de la forêt subéquatoriale aux savanes soudano-sahéliennes


Exemple de séquence agroclimatique
Lutte antierosive en zone forestière subéquatoriale: zone d'Abidjan en basse Cote d'Ivoire
Lutte antierosive en milieu tropical humide dans les savanes soudanaises de Korhogo (nord Côte d'Ivoire)
Lutte antierosive en milieu tropical de savane dans la région de Koutiala au Mali: Agriculture pluviale sensu stricto
La lutte antierosive dans les savanes soudano-saheliennes de la région de Ouahigouya (nord-ouest Burkina Faso): Agriculture sous impluvium
Lutte antierosive dans la zone nord-sahelienne aux alentours de la Mare de Dori (Burkina Faso): cultures localisées dans les bas-fonds (valley farming)


Eric Roose
Directeur de Recherche en Pédologie ORSTOM Montpellier France

Figure

Exemple de séquence agroclimatique

Si on effectue un transect entre Abidjan et le Sahel, on constate une grande diversité des systèmes de culture traditionnelle. Dans la zone guinéenne forestière de Côte d'Ivoire, on observe de petites buttes sur lesquelles sont plantés simultanément du manioc, du maïs, des arachides, du gombo, etc...

Dans les savanes arborées soudaniennes du nord de la Côte d'Ivoire, les Senoufos ont l'habitude de remuer énormément le sol en construisant de très grosses buttes (environ 80 cm de hauteur) pour cultiver des tubercules (igname, manioc). Les années suivantes le champs est billonné, les résidus posés dans les sillons sont recouverts avec la terre des buttes.

Trois cents kilomètres plus au nord, les Miniankas de la région de Koutiala (Mali) réduisent la préparation du sol à un labour plus ou moins rapide, suivi de deux sarclages superficiels.

Trois cents kilomètres encore plus au nord, les Mossis de la région des savanes arborées soudano-sahéliennes de Ouahigouya sèment directement en poquets et sarclent à plat.

Enfin, dans la zone sableuse du nord du Yatenga, les Peuhls sèment directement à plat sur le sol non travaillé et sarclent en construisant des buttes entre les plants pour concentrer l'eau à proximité des poquets de mil (débuttage).

Cette grande diversité des techniques culturales n'est pas le fruit du hasard, mais la résultante d'une longue adaptation de chaque ethnie à la zone écologique où elle vit. Plus les gens sont installés depuis longtemps en un site, et plus les conditions de vie sont difficiles, plus ils auront développé des stratégies de gestion de l'eau, de la biomasse et de la fertilité des sols adaptées à leur environnement écologique et socio-économique. On peut noter apparemment que si les paysans n'ont guère mis au point de techniques adaptées, c'est qu'ils ont souvent migré récemment d'un milieu où les contraintes sont fort différentes. Par exemple au Cameroun, les Capsikis, paysans des monts Mandara près de Mokolo, construisent des terrasses en gradins et des murettes en pierres sur les pentes fortes des versants en condition d'une forte densité de population. Lorsqu'on transporte ces populations dans la zone soudanienne peu habitée du sud-est Bénoué, au-delà de Tcholliré, ceux-ci abandonnent totalement leurs stratégies de gestion de l'eau et de la fertilité des sols.

Les techniques culturales traditionnelles observées sont généralement fort bien adaptées aux conditions écologiques du milieu. On peut s'en rendre compte en comparant les bilans hydriques.

Actuellement, ces stratégies traditionnelles sont presque abandonnées, en fait elles ne sont plus suffisantes pour faire face aux problèmes de dégradation des sols qui apparaissent avec la pression démographique. Les populations des zones de savane sahélienne et de montagne doublent tous les vingt ans ! Heureusement, une partie de cette population émigre en zone soudanienne et allège ainsi la pression foncière de ces zones sahéliennes très fragiles. L'analyse de ces stratégies traditionnelles forme cependant une bonne base de réflexion pour mettre au point de nouvelles stratégies de gestion de l'eau et de la fertilité des sols pour lutter contre la dégradation des sols, contre le ruissellement et l'érosion qui sont étroitement liés. On aurait probablement évité un certain nombre d'échecs dans ces projets d'aménagements antiérosifs si au lieu d'imposer partout les méthodes mises au point dans les années 1930 pour l'agriculture motorisée américaine, on avait étudié plus en détail les méthodes traditionnelles et proposé une stratégie de lutte antiérosive en fonction à la fois des conditions écologiques et des conditions socio-économiques locales.

Dans les pages qui suivent, seront présentées schématiquement une dizaine de situations particulières auxquelles correspondent des aménagements différenciés en fonction du mode de gestion des terres, des situations écologiques générales (surtout le bilan hydrique par type de culture), et des conditions socio-économiques (surtout la pression démographique) [planche photographique 10].

Lutte antierosive en zone forestière subéquatoriale: zone d'Abidjan en basse Cote d'Ivoire

LES TECHNIQUES CULTURALES TRADITIONNELLES

Après un défrichement progressif sur cinq ans, les paysans Ebriés construisent en février, des petites buttes de 30 cm de hauteur, largement avant la saison des pluies. Ces buttes vont permettre de planter progressivement quantité de plantes associées dans le temps et dans l'espace. D'une part, une bouture de manioc qui met très longtemps à couvrir le sol, et d'autre part, des plantes qui poussent très rapidement comme le maïs, les arachides, le gombo, des tomates, qui couvrent successivement ces buttes puis fournissent leurs produits en trois ou quatre mois, laissant ensuite une place importante au manioc. Le buttage a plusieurs rôles; outre celui du drainage et de l'accumulation de terre humifère permettant aux tubercules de bien se développer, il s'agit également d'organiser un drainage et de rassembler des éléments fertilisants autour de la culture. Grâce à la culture mixte, le sol est couvert pendant deux ans.

Parallèlement, on remarque souvent qu'une culture arborée est introduite sous ce couvert de cultures plus ou moins annuelles. Il s'agit de café, de cacao, de palmiers ou d'hévéas. Lorsque le sol est épuisé, on abandonne les cultures à la jachère ou à la culture arborée, en veillant à rabattre le sous-étage sous les arbres. Depuis peu on réduit le nombre d'arbres d'ombrage, on entretient les palmiers et colatiers.

DIAGNOSTIC DU MILIEU

Les paysages sont faits de collines convexes, de demi-oranges typiques, de pentes convexes qui peuvent atteindre 40 % sur les bords, et enfin de bas-fonds plats ensablés hydromorphes. Les sols des collines sont ferrallitiques, sablo-argileux, très résistants à l'érosion en nappe (K = 0,10). Ces sols sont perméables mais très acides et pauvres chimiquement.

Les pluies annuelles moyennes sont de l'ordre de 2 100 mm et tombent en dix mois; la pluie mensuelle maximum atteint 700 mm en juin, et le drainage annuel, 1000 mm. L'évapotranspiration est réduite (1200 mm). La pluie journalière peut atteindre 250 mm une fois tous les dix ans.

LES RISQUES

Au sommet des collines, sur pentes faibles, les risques sont de deux ordres:

- d'une part, la dégradation des sols due à la minéralisation rapide des matières organiques, à la battance et à la squelettisation de l'horizon de surface;

- d'autre part, le risque d'acidification due à l'abondance du drainage et à la lixiviation des éléments fertilisants.

Sur les fortes pentes convexes, il y a, en plus des précédents, des risques de ravinement. Enfin dans les bas-fonds, les sols hydromorphes présentent essentiellement des risques d'engorgement en saison des pluies, et de dessèchement en saison sèche. Ces zones étant souvent tourbeuses et sableuses, les sols sont très acides; il faudra donc corriger l'acidité de ces sols.

LES PROPOSITIONS D'AMELIORATIONS (figure 60)

Pour faire face aux problèmes de dégradation des matières organiques et de l'acidification des sols, la solution la plus élégante consiste à couvrir de façon permanente les sols par des cultures arborées avec un sous-étage rabattu plus ou moins exploité par le bétail. Sur les plateaux en faible pente, on peut installer des cultures sarclées moins couvrantes (céréales, manioc ou diverses cultures vivrières), l'essentiel étant de couvrir le sol pour réduire la dégradation des états de surface et ralentir le ruissellement.

Le deuxième point, c'est de fertiliser les cultures sarclées par des apports fractionnés d'engrais organiques et minéraux. En effet, le drainage est tellement abondant durant la saison des pluies, que la majorité des éléments nutritifs mis dans le sol sont entraînés dans les eaux de drainage aux mois de juin et juillet, sauf si les plantes cultivées sont capables de les capter et de les stocker dans leurs tissus.

FIGURE 60 : Lutte antiérosive en milieu guinéen forestier subéquatorial: ex. région d'Abidjan

Diagnostic

Pluie 2100 mm/an

Pluie mens. max.

=

700 mm/mois


Pluie 1/10

250 mm/jour

ETP mensuelle

1200 mm/an


RUSA

1200

Fort drainage env.

1000 mm/jour


Sols ferrallitiques sablo-argileux acides perméables

forte érosion





forte lixiviation

Risques

E. nappe



battance

Idem


squelettisation

+

Ensablement

lixiviation

Ravinement

Engorgement

acidification

décapage

Acidification

Figure

Améliorations

Plateaux convexes

- Couvrir le sol: planter tôt + dense + cultures associées
- Fertilisation équilibrée avec les besoins des cultures
- Gestion des matières organiques. Plantes de couverture/paillis
- Fertilisation organique et minérale d'appoint, fractionnée

Pentes fortes

- Couverture permanente du sol sous-étage de légumineuses.
Palmiers-hévéa-café-cacao.
Pâturage
- Si cultures sarclées incontournables, haies vives + paillage léger + fertilisation fractionnée

Vallées

- Drainage en surface
- Interception des apports latéraux
- Irrigation en saison sèche
- Gestion des matières organiques + fertilisation minérale d'appoint fractionnée
- Bananeraies + horticulture

Le troisième point est de restaurer le taux de matières organiques du sol, soit par la taille du sous-étage, soit par l'enfouissement des résidus de culture, ou encore mieux, la gestion des résidus de culture et du paillage à la surface du sol.

Enfin, il est important de planter tôt, de planter dense et d'organiser une fertilisation à la fois minérale et organique, fractionnée en fonction des risques d'entraînement par les eaux de drainage, de la faible capacité de stockage du sol, des besoins physiologiques de la plante, plutôt que des carences du sol. Il est nécessaire d'apporter des amendements calcaires si le pH est situé en-dessous de 4,8 pour éviter la toxicité aluminique.

Sur les fortes pentes, en plus des risques énoncés ci-dessus, il est indispensable de maintenir une couverture permanente des pâturages ou si possible, des cultures arborées avec un sous-étage de légumineuses (Pueraria et Centrosema en mélange). S'il est indispensable d'y produire des cultures vivrières, il faut prévoir alors, soit le paillage complet du versant, soit des haies vives dont le produit d'émondage servira à couvrir en permanence le sol par un paillage léger.

Enfin dans les vallées, le problème est d'organiser le drainage des excédents d'eau durant la saison des pluies, de creuser des canaux latéraux pour intercepter les apports d'eau provenant des collines, et de prévoir une irrigation en saison sèche, en particulier pour les bananeraies et l'horticulture. Enfin, il faut prévoir des apports fractionnés de matières organiques, de chaux et de nutriments minéraux en tenant compte des risques d'entraînement de ces éléments minéraux par le drainage.


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