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Avant-propos

Ces directives ont été préparées par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Les informations et recommandations techniques présentées ici ont été approuvées par un groupe d'experts nommés par les trois organisations. Les directives sont publiées par la FAO dans le cadre du projet GCP/INT/572/NET: «Prévention de l'accumulation et élimination des stocks de pesticides indésirables en Afrique et au Proche-Orient», financé par le Gouvernement néerlandais. Elles sont considérées comme généralement applicables et présentant un intérêt pour beaucoup de pays, pour les organismes d'aide et pour l'industrie des pesticides.

De nouvelles méthodes d'élimination sont en permanence mises au point. Ces directives seront révisées, ou des addenda publiés, si des méthodes importantes et économiques, pouvant être utilisées sans danger dans les pays en développement, devenaient disponibles.

Ces directives traitent spécifiquement du problème des grandes quantités de pesticides. En ce qui concerne les petites quantités, on trouvera les recommandations utiles en annexe 2.

OBJECTIFS DES DIRECTIVES

La FAO, le PNUE et l'OMS ont préparé ces directives en collaboration, dans l'objectif de promouvoir des principes et des méthodes de gestion des pesticides écologiquement rationnelles.

Elles traitent du problème particulier mais répandu des stocks importants de pesticides périmés dans les pays en développement et de leur confinement et élimination nécessaires. Elles constituent un guide sur ce qu'il faut faire des pesticides périmés, et mettent en garde contre les méthodes improvisées d'élimination qui peuvent créer de graves problèmes d'environnement et de santé. L'atténuation des effets d'une élimination irresponsable peut s'avérer beaucoup plus coûteuse que l'élimination sans danger et respectueuse de l'environnement recommandée dans ces directives.

Elles présentent aussi un intérêt pour les organismes publics chargés de la gestion des pesticides, de la gestion des déchets dangereux et de la lutte contre la pollution chimique; pour les organismes ou services publics intervenant dans le stockage et la distribution des pesticides (par exemple, les services de protection des végétaux; de lutte contre les ravageurs migrateurs; de lutte antivectorielle; et les comités de produits); et pour les organismes du secteur privé qui conservent des stocks de pesticides. Elles peuvent également intéresser les organismes d'aide et les organisations non gouvernementales.

Outre un examen technique des méthodes d'élimination existantes, les directives contiennent également des informations sur les aspects juridiques et logistiques des opérations d'élimination; les méthodes d'inventaire et d'évaluation des pesticides; l'élimination des conteneurs vides; et le nettoyage des sites.

Ces directives complètent les Directives provisoires sur la prévention de l'accumulation de stocks de pesticides périmés (FAO, 1996a) et le Manuel de stockage des pesticides et de contrôle des stocks (FAO, 1996b). Il faut souligner que la solution à long terme des problèmes posés par les stocks de pesticides périmés, en raison des dangers qu'ils présentent et du coût élevé de leur élimination dans des conditions de sécurité et de respect de l'environnement, passe par des mesures de prévention.

Il faut considérer les directives comme un nouvel instrument pour renforcer la mise en œuvre du Code de conduite de la FAO pour la distribution et l'utilisation des pesticides, qui a été adopté par la Conférence de la FAO en 1985. Les objectifs du Code de conduite sont de fixer les responsabilités et d'établir des règles volontaires de comportement pour tous les organismes publics et privés engagés ou intervenant dans la distribution et l'utilisation des pesticides, en particulier lorsque la législation nationale sur les pesticides est inexistante ou insuffisante. Le Code de conduite a été amendé en 1989 en vue d'inclure la procédure d'information et de consentement préalables (FAO, 1990).


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