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CHAPITRE 2 DU PTB: PROGRAMMES TECHNIQUES ET ÉCONOMIQUES

Grand Programme 2.1 - Production agricole et systèmes de soutien

Programme ordinaire

 

en milliers de $E.-U.

 

Programme de travail

89 835

 

Virements budgétaires

(2 600)

 

Programme de travail final

87 235

 

Résultats du Programme

86 326

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en milliers de dollars E.-U.

909

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en pourcentage

1%

Programme de terrain

 

en milliers de $E.-U.

 

Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD)

118 934

 

Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires

173 528

 

Exécution PCT

35 390

 

Total exécution Programme de terrain

327 852

 

Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire

3.8

 

Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique)

11 304

 

Services d'appui technique, % de l'exécution

3%

Programme 2.1.1: Ressources naturelles

Programme ordinaire

 

en milliers de $E.-U.

 

Programme de travail

15 482

 

Virements budgétaires

(100)

 

Programme de travail final

15 382

 

Dépenses

15 345

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en milliers de dollars E.-U.

37

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en pourcentage

0%

Programme de terrain

 

en milliers de $E.-U.

 

Ressources extrabudgétaires: fonds fiduciaires et PNUD

29 206

 

Ressources extrabudgétaires: projets d'urgence

1 285

 

Exécution PCT

5 993

 

Total exécution Programme de terrain

36 484

 

Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire

2.4

 

Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique)

2 995

 

Services d'appui technique, % de l'exécution

8%

Résultats du Programme

 

 

Approuvées
dans PTB

Supprimées/
reportées

Non planifiées
exécutées

Total
exécutées

Exécutées

Exécution en
pourcentage

Non modifiées

Modifiées

Méthodologies et directives

55

(12)

4

47

31

16

85%

Coordination et échange d'informations

5

0

4

9

8

1

180%

Systèmes d'information et bases de données

5

(1)

5

9

7

2

180%

Engagements et accords internationaux

0

0

0

0

0

0

 

Réunions

2

(1)

1

2

2

0

100%

Publications

0

0

1

1

1

0

 

Formation

6

(1)

5

10

8

2

167%

Appui aux États Membres et aux activités de terrain

11

0

1

12

5

7

109%

Réalisations

112. Le programme a mis l'accent sur les politiques d'utilisation des ressources naturelles, les conseils techniques et le soutien à l'information. La Division de la mise en valeur des terres et des eaux a expérimenté une nouvelle structure de programme regroupant les activités dans le cadre de six projets. L'intégration interdisciplinaire a toutefois été difficile à réaliser du fait à la fois des activités disciplinaires en cours et de la structure institutionnelle. La nouvelle structure du programme ne respectait pas la configuration des services et groupes en place, et l'impact visible du programme en a souffert. A l'avenir, seules les activités ayant un produit commun seront intégrées.

113. Gestion des sols, des eaux et de la nutrition des plantes au niveau de l'exploitation. Il s'agit ici d'améliorer la gestion intégrée des sols, des eaux et des éléments nutritifs des plantes, notamment des méthodes permettant d'améliorer l'utilisation de l'eau. Des directives et des activités de formation visant à promouvoir des approches participatives pour la constitution de groupe, la gestion des éléments nutritifs des sols et des plantes et la gestion des eaux ont été essayées en Asie et en Afrique. La formation en cours d'emploi d'agents de vulgarisation a été expérimentée sur des sites du Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA). Les travaux sur l'évaluation de l'irrigation se poursuivent. Une Consultation sur l'initiative pour la fertilité des sols en Afrique a été organisée; la préparation de plans d'action dans deux pays a été achevée.

114. Gestion durable de la terre, des eaux et des éléments nutritifs des plantes au niveau communautaire. Deux études de cas au niveau des villages en Asie et en Afrique sur la gestion participative des sols et des éléments nutritifs ont été achevées. La base de données de l'Étude mondiale des approches et des technologies de conservation en ce qui concerne la conservation des sols a été élargie dans trois pays. Des contributions ont été apportées pour des méthodes améliorées de gestion des sols au Maroc, en Tunisie, en Afrique australe et en Amérique centrale. Des méthodes de gestion des terres dans des zones agro-écologiques tropicales mettant l'accent sur la conservation des terres en pente ont été publiées. La préparation de directives pour la mise en valeur de terres humides et des fonds de vallée s'est poursuivie, avec un atelier régional à Harare. L'évaluation de la récolte de l'eau à partir des données du Système d'information géographique (SIG) a commencé; des séminaires ont été organisés au Laos et au Niger.

115. Gestion et bonification des sols difficiles, contrôle de la salinité et gestion de la qualité des eaux. Les activités ont été bien intégrées, avec des résultats tangibles. Les réseaux sur "la gestion intégrée des sols salinisés" et "la gestion et la bonification des sols dégradés" ont été renforcés. Des ateliers sur le travail de conservation des sols, qui ont servi de plate-forme pour la coopération Sud-Sud ont été organisés au Zimbabwe et au Kazakhstan, en collaboration avec la Division des systèmes de soutien à l'agriculture (AGS) et la Division de la production végétale et de la protection des plantes (AGP), afin de promouvoir la coopération Sud-Sud. Les facteurs de dégradation des terres ont été étudiés en détail au Malawi et en Éthiopie. Le CD-ROM Prosoil sur les sols difficiles a été mis au point. Des documents sur l'évaluation de la salinité des sols et sur les systèmes de drainage souterrain ont été publiés. Des ateliers sur la gestion de la qualité de l'eau ont été tenus au Chili et en Thaïlande. Le chapitre sur le drainage des terres a été préparé au titre de contribution au manuel publié par la Commission internationale du génie rural "Handbook on Land and Water Engineering".

116. Politiques et stratégies nationales pour les terres, les eaux et la nutrition des plantes. Les produits sont divers. Les travaux sur les politiques des eaux ont été axés sur l'application des directives existantes. Des réunions régionales ont été menées avec la Banque mondiale et les banques régionales de développement. Un appui a été fourni à cinq pays et des documents traitant de la rareté de l'eau ont été publiés.

117. Des directives sur les stratégies publiques et privées en matière d'engrais ont été publiées et appliquées dans des études au Zimbabwe et en Bolivie. L'étude sur les engrais en République démocratique du Congo a été publiée, accompagnée d'un CD-ROM. Une base de données a été élaborée sur l'application d'engrais et les rendements dans 52 pays en liaison avec les bases de données existantes aux fins d'analyse. La Situation actuelle et perspectives mondiales des engrais (annuelle) a été publiée; des analyses des cours des engrais ont été publiées dans les Perspectives de l'alimentation (FAO).

118. Un cadre pour une gestion durable des ressources en terre a été élaboré avec le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Agence allemande de coopération technique, examiné dans des ateliers régionaux et appliqué dans des projets en Tanzanie, au Ghana, en Gambie, en Sierra Leone et à Sri Lanka. Un projet de directives pour l'évaluation des terres a été rédigé avec la Division du développement rural. Un glossaire des termes pertinents a été publié et l'élaboration d'un logiciel à l'appui des décisions en matière d'utilisation et de gestion des terres s'est poursuivie.

119. Systèmes d'information et de soutien à la prise de décisions sur les ressources en terre et en eau et la Base de données mondiales sur les terres et les eaux. L'élaboration d'un système d'information sur les ressources en terres et en eaux a commencé, qui regroupera les données de la Division des terres et des eaux en un système SIG, complété par les rapports de pays. Les rapports concernant les pays d'Europe, d'Afrique et d'Asie ont été placés sur le site Internet de la FAO. Des spécialistes provenant d'Amérique latine et d'Afrique de l'Ouest ont reçu une formation leur permettant d'utiliser les systèmes.

120. La Base de référence mondiale pour les ressources en sols et un CD-ROM du projet de base de données de l'étude mondiale des approches et des technologies de conservation (version définitive en 2000) ont été publiés. Les CD-ROM de la Base de données sols et terrain (SOTER) ont été diffusés pour les pays de l'Office intergouvernemental pour la lutte contre la sécheresse et pour le développement (IGADD) et l'Amérique latine. Les travaux sur la base de données mondiales sur les zones agro-écologiques de l'Agence allemande de coopération technique se sont poursuivis, et celle-ci sera disponible au cours du prochain exercice biennal. Des méthodes pour l'évaluation de la dégradation des terres ont été testées. Un manuel sur la cartographie de l'érosion dans les zones côtières méditerranéennes a été publié avec le PNUE. Les collaborations sur le classement du couvert végétal se sont poursuivies dans le cadre du Projet de cartes de l'occupation des sols et de base de données géoréférencées pour l'Afrique (AFRICOVER).

121. Les travaux se poursuivent sur la base de données sur les eaux en milieu rural (AQUASTAT) couvrant les pays en développement et en transition: l'enquête sur l'Asie est publiée; celle concernant l'Amérique centrale est achevée mais l'évaluation des données se poursuit. Un projet de rapport est prévu en 2000. Des cartes numériques de l'irrigation en Amérique latine et en Afrique ont été établies. Des contributions ont été apportées au chapitre quatre du rapport Agriculture Horizon 2015/30.

122. Amélioration des performances des périmètres d'irrigation. La plupart des activités ont été menées à terme. Un Système informatisé de données sur la gestion de l'irrigation (SIDGI, version 1.0) a été achevé; le logiciel a été diffusé en Égypte, à Chypre et au Pérou. Un atelier a été mené avec l'institut international de gestion des eaux, examinant la modernisation de l'irrigation en Asie afin de définir les directives et les actions de formation nécessaires. Des directives pour le transfert des services de gestion aux usagers de l'eau ont été publiées.

123. Soutien au Programme de terrain et services directs aux États Membres. Un soutien a été apporté au programme de terrain de la FAO, notamment le PSSA. Des projets financés par des fonds fiduciaires unilatéraux ont été lancés, dont le Projet sur les ressources en eau du bassin du Nil. Un appui a été apporté à la formulation du projet d'agriculture de colline en Haïti et des projets de conservation des sols et des eaux en Tunisie et dans plusieurs autres pays. Des projets novateurs de gestion des terres pour la fixation du carbone ont été mis en route, avec un financement du Fonds international de développement agricole (FIDA). Des contributions ont été apportées aux plans d'action nationaux, dans le cadre de l'Initiative pour la fertilité des sols, notamment ceux destinés à lutter contre la désertification à Cuba, en Haïti et en Iran.

124. Le Programme international pour la recherche technologique sur l'irrigation et le drainage a été transféré à la Division des terres et des eaux de la FAO, et a défini les possibilités de recherche et de transferts technologiques en Égypte, en Ouganda et au Malawi. Une étude sur les technologies de maîtrise de l'eau et leur incidence sur l'irrigation a été publiée. Le Programme international pour la recherche technologique sur l'irrigation et le drainage et la FAO, avec l'appui des Gouvernements néerlandais et français, ont lancé un réseau en Afrique de l'Ouest sur la petite irrigation. Le travail en réseau a été renforcé grâce à des ateliers, un journal de réseau et un système d'information, basé sur Internet, sur la conservation des eaux.

125. Coordination, partenariats et services aux organes statutaires. Un appui a été fourni aux partenariats internationaux et aux organes statutaires. Une assistance préparatoire a été apportée pour le rapport du Secrétaire général sur les sixième et huitième sessions de la Commission du développement durable. Des contributions ont été fournies à la Conférence sur le rôle multifonctionnel de l'agriculture, aux Conventions sur la désertification et sur les changements climatiques, au Partenariat mondial pour l'eau (comité directeur), au Sous-Comité sur les ressources en eau et à son rapport périodique sur la mise en valeur des ressources en eau. Des ateliers sur les eaux et l'alimentation ont été organisés à Accra et Harare pour le Forum mondial des eaux, et les fonctionnaires de la Division des terres et des eaux ont fait des présentations sur la gestion des ressources naturelles lors de conférences internationales.

Système d'information et d'appui à la prise de décisions sur les ressources en terre pour le développement agricole et la gestion des ressources naturelles au Bangladesh

Dans le cadre des programmes de développement de l'agriculture et de gestion des ressources naturelles de la FAO, le Bangladesh a reçu une assistance technique et un financement du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) afin de créer les capacités nécessaires pour un Système d'information et de soutien à la prise de décisions sur les ressources en terre.

Ce système, l'un des plus avancé en Asie, contient des informations géoréférencées sur les ressources en terre et en eau, l'évaluation et l'utilisation des terres, les cultures, les arbres, l'évaluation de la productivité et la cartographie. Il comprend des informations socio-économiques et démographiques. Un réseau de personnel rassemble les données et fait fonctionner le système. Des liaisons Internet sont disponibles pour l'analyse et la diffusion de données et d'information.

Exploité par un Comité directeur au sein du Conseil pour la recherche agronomique du Bangladesh, le système fournit des services aux ministères, aux instituts de recherche, aux universités et aux ONG.

Les informations fournies par le système ont été utilisées pour:

  • la planification de la production de 25 millions de tonnes de céréales vivrières d'ici 2002;
  • la cartographie des dégâts causés par les inondations et des zones sinistrées pour cibler les secours en cas de catastrophe;
  • les plans d'action pour la production de céréales dans les programmes réalisés à la suite des inondations;
  • la cartographie des zones où se trouvent les populations nécessiteuses pour l'alimentation des groupes vulnérables;
  • la recherche sur le riz aquatique à l'Institut de recherche rizicole du Bangladesh;
  • les techniques agricoles basées sur la région agro-écologique;
  • la cartographie pour l'adaptation des espèces forestières;
  • la gestion de la zone côtière et des zones salines.


Programme 2.1.2: Cultures

Programme ordinaire

 

en milliers de $E.-U.

 

Programme de travail

25 068

 

Virements budgétaires

(1 400)

 

Programme de travail final

23 668

 

Dépenses

23 365

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en milliers de dollars E.-U.

303

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en pourcentage

1%

Programme de terrain

 

en milliers de $E.-U.

 

Ressources extrabudgétaires: fonds fiduciaires et PNUD

52 989

 

Ressources extrabudgétaires: projets d'urgence

171 291

 

Exécution PCT

15 275

 

Total exécution Programme de terrain

239 555

 

Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire

10.3

 

Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique)

3 064

 

Services d'appui technique, % de l'exécution

1%

Résultats du Programme

 

 

Approuvées
dans PTB

Supprimées/
reportées

Non planifiées
exécutées

Total
exécutées

Exécutées

Exécution en
pourcentage

Non modifiées

Modifiées

Méthodologies et directives

44

(15)

2

31

17

14

70%

Coordination et échange d'informations

20

0

6

26

21

5

130%

Systèmes d'information et bases de données

36

(7)

0

29

24

5

81%

Engagements et accords internationaux

18

(2)

3

19

13

6

106%

Réunions

12

(1)

5

16

13

3

133%

Publications

2

(1)

8

9

8

1

450%

Formation

20

(6)

0

14

6

8

70%

Appui aux États Membres et aux activités de terrain

43

(3)

6

46

26

20

107%

Réalisations

126. Le programme a contribué aux objectifs du Sommet mondial de l'alimentation grâce à des conseils en matière de politique et à la promotion de technologies permettant d'assurer une production durable, de préserver l'environnement et d'améliorer l'utilisation des ressources naturelles.

127. Il a assuré le secrétariat de la Commission des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture (CRGAA). La décision de la Conférence d'élargir le mandat de la CRGAA afin de couvrir tous les aspects des ressources génétiques relatifs à l'alimentation et à l'agriculture s'est traduite par la réorganisation des activités selon deux grandes orientations. Le Programme 2.1.3 Élevage fait le point sur les ressources génétiques animales. En ce qui concerne les ressources phytogénétiques, l'objectif principal était la révision de l'Engagement international et son harmonisation avec la Convention sur la diversité biologique (CDB). Des réunions ont permis d'avancer sur le principe que l'Engagement constituerait un instrument contraignant réglementant l'accès et le partage des avantages en matière de ressources phytogénétiques. Le texte définitif de l'Engagement devrait être présenté au Conseil de la FAO, à sa cent dix-neuvième session.

128. Le Système mondial d'information sur les plantes et les ravageurs (SMIPR) a élaboré un logiciel novateur qui a permis à un réseau de chercheurs éminents de mettre en commun leurs informations et leurs compétences. A la suite de quoi, l'Université de Floride assurant le secrétariat, la FAO et le musée national d'histoire naturelle de la Smithsonian Institution ont décidé de créer Ecoport, un portail de connaissances écologiques, site Web http://www.ecoport.org/, qui intègre les informations contenues dans le SMIPR. Ecoport met à la disposition des gouvernements, des institutions et des personnes privées une gamme étendue d'informations pluridisciplinaires sur la gestion des ressources naturelles.

129. Ressources phytogénétiques. Des réunions ont été organisées en Afrique, en Asie et au Pacifique, en Amérique latine, aux Caraïbes et en Europe pour la promotion du Plan d'action mondial sur les ressources phytogénétiques. La révision de l'Engagement international par la CRGAA et la CDB devrait faciliter la mise en œuvre et le financement du Plan d'action mondial.

130. Les réseaux sur les cultures ont été utilisés pour promouvoir la conservation et l'utilisation des ressources génétiques. De nouveaux réseaux internationaux ont été créés - le Réseau pour l'Afrique de l'Est et les îles de l'océan Indien, le Réseau pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, et le Réseau pour les Caraïbes - pour la promotion des légumes traditionnels (Asie et Pacifique) et les fruits tropicaux (Afrique de l'Ouest). Le réseau sur les agrumes en Méditerranée et le réseau mondial sur les champignons ont redéfini des stratégies concernant la conservation et l'utilisation du matériel génétique. Une consultation d'experts a défini des méthodes permettant d'évaluer la diversité génétique et son érosion, à l'appui du Système d'information et d'alertes mondiales sur les ressources génétiques (SIAM).

131. Le renforcement des capacités et le transfert de technologies se sont poursuivis par le biais de cours de formation et d'ateliers internationaux sur la multiplication sexuée des plantes (au plan mondial), la gestion des banques de gènes de terrain (Asie) et la conservation des ressources phytogénétiques (Afrique de l'Ouest/du centre). Un document sur le renforcement de la planification et coordination des programmes nationaux portant sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture a été préparé en collaboration avec l'Institut international des ressources phytogénétiques (IPGRI).

132. Mise au point de semences et de matériel végétal. Les activités ont été axées essentiellement sur la mise en œuvre de programmes de production durable de semences et de matériel végétal améliorés dans les pays membres et la création d'un système de sécurité en matière de semences conforme au Plan d'action mondial. Le réseau pour les semences africaines (ASN), le réseau de semences pour l'Asie et le Pacifique (SNAP) et le Forum consultatif sur les semences au Proche-Orient et en Afrique du Nord (CFS-NENA) ont été établis à la suite des réunions tenues dans ces régions sur les politiques et programmes en matière de semences. Par ailleurs, un réseau pour la sécurité en matière de semences pour la région de la Communauté du développement de l'Afrique australe (SSSN) a été mis en place, avec l'aide de fonds extrabudgétaires. Une Liste mondiale de sources de semences (informatisée) et une version abrégée des techniques pour la micropropagation et la multiplication de pommes de terre de semences garanties exemptes de maladies ont été publiées.

133. Une formation a été fournie au plan international sur la reconstitution des semences en cas de catastrophes; une formation de formateurs destinée aux femmes actives dans la production de semences et de matériel végétal en Afrique a également été organisée. Un soutien a été apporté au Programme spécial pour la sécurité alimentaire et au Bureau des opérations spéciales de secours (TCOR).

134. Conduite et diversification des cultures. Les travaux se sont poursuivis avec le Brésil et la Banque mondiale pour une étude de conservation et de culture sans labour, avec la Division des systèmes de soutien à l'agriculture et la Division de la mise en valeur des terres et des eaux pour des ateliers en Asie centrale et des programmes de coopération pour la Mongolie et le Kazakhstan et avec la Division de la mise en valeur des terres et des eaux pour la publication d'un document sur la gestion intégrée des cultures et des terres dans les terrains en pente d'Amérique centrale: concepts, stratégies et options techniques. Un document sur le soja dans les systèmes de culture en Inde a été publié. Des informations destinées aux bases de données sur le maïs et le blé ont été collectées pour les pays producteurs. Le Bureau régional pour l'Asie et le Pacifique a continué son soutien au TAMNET, le réseau sur le maïs tropical pour l'Asie.

135. Le soutien à la Commission internationale du riz (CIR) s'est poursuivi en assurant le secrétariat des réunions du Comité directeur du CIR et de sa dix-neuvième session, ainsi que par la création de réseaux pour promouvoir le développement du riz hybride et des études sur les écarts de rendement en Asie et en Amérique latine. Des services techniques ont été fournis aux projets de terrain sur le transfert de technologies pour le riz hybride et l'élaboration de programmes pour la conduite des cultures dans cinq pays.

136. Le transfert de la technologie du palmier à huile résistant au froid s'est poursuivi en Zambie et au Malawi et a été introduit au Kenya. De nouveaux cultivars de sorgho à sucre et de carthame résistants à la sécheresse ont été expérimentés en Asie; la technologie du sorgho à sucre a été transférée de la Chine en Zambie. Le livre sur la conduite moderne de la noix de coco (Modern Coconut Management) a été publié avec l'Université de Leyde et Intermediate Technology Publications. Un soutien a été apporté au Conseil international des végétaux sous-utilisés et au Centre pour les cultures sous-utilisées. La quatorzième édition du bulletin consacré au sésame et au carthame a été distribuée. Un appui a été fourni à la Conférence mondiale sur la recherche sur le coton et au Symposium sur les nouvelles cultures.

137. La recherche horticole a été encouragée par des contributions à une Conférence internationale sur la recherche horticole et au Congrès mondial d'horticulture. Des initiatives de recherche et développement pour le palmier dattier, le figuier de Barbarie, les champignons, les agrumes et l'horticulture ont été appuyées en Afrique de l'Ouest et du Centre. Une attention particulière a été apportée à l'identification d'activités horticoles rémunératrices destinées aux femmes rurales. Des stratégies et des directives techniques ont été mises au point pour l'intensification de la production horticole en zones urbaines et périurbaines. Du matériel pédagogique a été élaboré sur la production et la protection intégrées afin de réduire les applications de pesticides et pour les pays méditerranéens et tropicaux afin d'améliorer les cultures de serre et hors sol pour obtenir des produits de qualité et salubres. Des contributions ont été apportées à la recherche sur l'igname et au lancement d'une stratégie globale de développement du manioc. Des bulletins et des documents techniques ont été publiés sur les agrumes, les fruits tropicaux, les figues de Barbarie, la production de jeunes plants de légumes et les serres et abris pour les régions tropicales.

138. Des conseils et des appuis ont été fournis au PSSA et au Programme de coopération technique (PCT): soutien technique aux projets de terrain et participation aux activités dans 51 pays, principalement en Afrique.

139. Herbages et pâturages. A l'appui du Secrétariat de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, des publications ont été préparées sur la mobilité dans les parcours africains et sur l'utilisation d'Opuntia comme fourrage (avec la Division de la production et de la santé animales - AGA) et des contributions ont été apportées au CD-ROM du Groupe de travail interdépartemental sur la désertification. Le problème de l'utilisation durable des herbages a été abordé, notamment avec la publication de méthodes sur le traitement des données de télédétection et l'évaluation des parcours et de la désertification, un document technique sur le développement des parcours pour le Congrès mondial sur les terres à pâturages (avec la Division du développement rural) et une étude pour la conférence électronique de la Division de la production et de la santé animales sur l'élevage et la sécheresse. Les travaux se sont poursuivis en ce qui concerne les bases de données et les profils de pays sur les fourrages et les publications électroniques destinées à ceux qui s'occupent de pâturages. Une conférence électronique sur le thème de la production d'ensilage sous les tropiques a été organisée en collaboration avec la Division de la production et de la santé animales pour 355 souscripteurs dans 68 pays. Un atelier sur une meilleure utilisation des arbres fourragers dans les systèmes de petite exploitation en Afrique de l'Est a été organisé et des contributions ont été apportées aux réunions tenues au Proche-Orient sur les systèmes d'élevage de petits ruminants tributaires des parcours et sur la conservation de la diversité biologique. Des groupes de travail ont été tenus sur Medicago, Campos, dans les régions tempérées de l'Asie et de l'Asie du Sud-Est et les travaux se sont poursuivis sur les systèmes de transhumance d'altitude, les variétés de luzerne tolérant le froid et le transfert de technologies sur le fourrage d'hiver.

140. Protection des cultures. Des négociations internationales liées à la santé végétale et l'environnement ont été soutenues et les pays ont été aidés à mettre en œuvre une protection appropriée des végétaux. La Commission intérimaire sur les mesures phytosanitaires, établie par la Conférence, dans le cadre du nouveau texte révisé de la Convention internationale pour la protection des végétaux, s'est réunie deux fois, approuvant de nouvelles normes internationales, adoptant un règlement intérieur et mettant en place des groupes de travail sur les normes. Les amendements à l'Accord sur la protection des végétaux pour la région de l'Asie et du Pacifique apportés par la Commission phytosanitaire pour l'Asie et le Pacifique ont été approuvés par le Conseil en 1999. Le Programme conjoint FAO/PNUE pour l'application de la procédure de consentement préalable en connaissance de cause (PIC) a axé ses activités sur l'élaboration d'un instrument juridiquement contraignant à cet effet dans le cadre du Comité de négociation intergouvernemental, qui a adopté le texte de la convention, appelée Convention de Rotterdam (voir encadré). A sa session de juillet 1999, le Comité de négociation intergouvernemental a établi un Comité provisoire d'étude des produits chimiques afin d'identifier les substances chimiques industrielles auxquelles s'appliquera la procédure PIC. Deux autres pesticides ont été ajoutés, ce qui fait que cette procédure s'applique au total à 24 pesticides et cinq substances chimiques industrielles.

Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause (PIC)

La "Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l'objet d'un commerce international" a été adoptée à la Conférence de plénipotentiaires le 10 septembre 1998. Son objectif est de promouvoir le partage des responsabilités dans le commerce international de produits chimiques dangereux, afin de protéger la santé et l'environnement et de contribuer à une utilisation respectant l'environnement grâce à un processus décisionnel en matière d'importation et d'exportation et à la diffusion des décisions aux parties, et au partage des informations. Le PNUE et la FAO ont été chargés d'assurer le secrétariat intérimaire jusqu'à l'entrée en vigueur de la Convention et à la mise en place du nouveau Secrétariat. A la fin 1999, la Convention avait été signée par 73 pays et ratifiée par trois.


141. Le cinquième Manuel d'élaboration et d'utilisation des normes FAO pour les produits phytopharmaceutiques a élargi les données exigibles concernant les normes afin d'inclure des évaluations écologiques et toxicologiques relatives à la fabrication des pesticides. De nouvelles normes ont été établies pour six pesticides, tandis que dix étaient achevées dans le cadre de la procédure antérieure. La Réunion conjointe FAO/Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les résidus de pesticides (JMPR) a axé ses activités sur les limites maximales de résidus (LMR) de pesticides, présentant au Codex des recommandations pour plus de 20 pesticides, et sur l'élaboration d'une évaluation des risques dus au régime alimentaire qui a été acceptée par le Codex. Le programme d'élimination des pesticides de la FAO, financé par des fonds fiduciaires (Pays-Bas) et des ressources extrabudgétaires PNUE/Canada/Japon, a poursuivi ses activités en Afrique et au Proche-Orient et a commencé à rassembler des données sur les stocks de pesticides périmés en Amérique latine et en Asie.

142. Le Fonds mondial pour la protection intégrée, parrainé par la FAO, le PNUE, le PNUD et la Banque mondiale, avec l'appui financier complémentaire de plusieurs donateurs, a introduit les concepts de lutte intégrée en Afrique et en Amérique latine par le biais de projets pilotes. Les activités de terrain ont été concentrées au Zimbabwe en tant que relais pour l'Afrique australe, au Kenya pour l'Afrique de l'Est et au Ghana pour l'Afrique de l'Ouest. Des échanges de formateurs pour les écoles pratiques d'agriculture ont commencé. Un projet couvrant le Kenya, la Tanzanie et l'Ouganda, appuyé par le FIDA, a étudié les approches d'écoles pratiques afin de les reproduire dans les projets du FIDA. Un atelier de formation des formateurs a été organisé en Équateur, des projets pour le coton au Paraguay et dans le nord-est du Brésil ont été achevés sous la supervision du Bureau régional pour l'Amérique latine et les Caraïbes et un suivi est prévu. Des initiatives de terrain ont été prévues en Iran, en Jordanie, en Libye et au Soudan. Les projets régionaux sur la protection intégrée du riz et des légumes se sont poursuivis en Asie; un projet de protection intégrée du coton a été lancé dans six pays, financé par la Communauté européenne (CE).

143. Un fonctionnaire du Fonds mondial pour la protection intégrée a été affecté à la Banque Mondiale et chargé du Programme de sauvegarde sur l'application des pesticides et de la révision des directives de la Banque mondiale sur la lutte contre les ravageurs des cultures.

144. Les travaux sur la lutte contre les plantes adventices tropicales seront poursuivis et des projets ont été réalisés en Afrique sur les plantes aquatiques. Une réunion technique internationale sur les avantages et les risques des plantes cultivées résistant aux pesticides a été organisée; une formation a été dispensée sur les plantes résistant aux pesticides et l'évaluation des risques des plantes transgéniques. Des travaux ont débuté sur les produits de substitution du bromure de méthyle, en collaboration avec le PNUE et un fonds multidonateurs.

145. Le programme spécial multidonateurs EMPRES/Criquet pèlerin (Système de prévention et de réponse rapide contre les ravageurs et les maladies transfrontières des animaux et des plantes) qui facilite une action commune contre les ravageurs transfrontières, est devenu opérationnel dans la zone de la mer Rouge, des agents techniques étant déployés au Soudan, en Érythrée, en Éthiopie, en Somalie et au Yémen et des chargés de liaison en poste dans huit pays. Les activités de formation ont démarré en Érythrée, au Yémen et au Soudan, et des ateliers sont prévus en Éthiopie et au Yémen. Une mission d'évaluation à mi-parcours a été envoyée sur le terrain et ses recommandations appliquées. Le Comité de lutte contre le criquet pèlerin et les commissions régionales pour le criquet pèlerin ont poursuivi leurs travaux. Les pays ont approuvé la création d'une nouvelle Commission pour la région occidentale, réunissant la Commission pour l'Afrique du Nord-Ouest et quatre pays sahéliens, permettant ainsi de lutter plus efficacement contre le criquet pèlerin.

146. Une assistance technique a été apportée pour lutter contre les infestations acridiennes à Madagascar et au Kazakhstan, contre les chenilles légionnaires en Afrique de l'Est et les queleas au Cameroun, en Mauritanie et au Sénégal. Une aide a été fournie à l'Organisation internationale de l'Afrique centrale et méridionale contre le criquet nomade (IRLCO-CSA) pour l'examen de son organisation. Des rapports bimensuels de situation et de prévision sur le criquet pèlerin ont été transmis aux pays membres.

Programme 2.1.3: Élevage

Programme ordinaire

 

en milliers de $E.-U.

 

Programme de travail

17 215

 

Virements budgétaires

(100)

 

Programme de travail final

17 115

 

Dépenses

16 921

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en milliers de dollars E.-U.

194

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en pourcentage

1%

Programme de terrain

 

en milliers de $E.-U.

 

Ressources extrabudgétaires: fonds fiduciaires et PNUD

21 314

 

Ressources extrabudgétaires: projets d'urgence

327

 

Exécution PCT

9 115

 

Total exécution Programme de terrain

30 756

 

Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire

1.8

 

Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique)

2 581

 

Services d'appui technique, % de l'exécution

8%

Résultats du Programme

 

 

Approuvées
dans PTB

Supprimées/
reportées

Non planifiées
exécutées

Total
exécutées

Exécutées

Exécution en
pourcentage

Non modifiées

Modifiées

Méthodologies et directives

44

(6)

1

39

35

4

89%

Coordination et échange d'informations

1

0

2

3

3

0

300%

Systèmes d'information et bases de données

10

(2)

0

8

7

1

80%

Engagements et accords internationaux

4

(1)

0

3

3

0

75%

Réunions

4

0

6

10

10

0

250%

Publications

4

(1)

1

4

4

0

100%

Formation

15

(4)

1

12

9

3

80%

Appui aux États Membres et aux activités de terrain

30

(3)

1

28

22

6

93%

Réalisations

147. Le programme a axé ses activités sur les contributions de l'élevage à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté dans le monde, sans dommages pour l'environnement.

148. Systèmes d'information, politiques et planification de l'élevage. Des informations ont été fournies pour étayer les décisions en matière de développement de l'élevage à tous les niveaux, notamment sur les maladies, l'alimentation des animaux, la production animale et l'utilisation des terres, dans le cadre du programme de lutte contre la trypanosomiase africaine (PLTA) et du système d'information pour la diversité des animaux domestiques (SI-DAD). L'élaboration d'une plate-forme commune d'information pour le Programme Élevage a été retardée, dans l'attente de la mise au point définitive du projet.

Programme de lutte contre la trypanosomiase africaine - Système d'information (PLTA-SI)

Pendant l'exercice 1998-99, la Division de la production et de la santé animales a démarré l'élaboration d'un Atlas électronique de la production animale, en appliquant les méthodes du SIG et de télédétection afin de caractériser la production et la santé animales dans différents milieux.

Les cartes électroniques sont établies à partir de données parfois incomplètes liées à l'imagerie par satellite. Les meilleures variables prédéterminées sont appliquées pour établir des "cartes de remplacement". L'analyse en grappe délimite les modèles agro-écologiques en utilisant le classement pixel par pixel des couches comme par exemple, la durée de la période de croissance, la population, la biomasse du bétail et le taux d'exploitation. Les analyses suggèrent que la conduite de l'élevage est un élément essentiel pour traiter les questions de pauvreté, de sécurité alimentaire, de santé et d'environnement. La Division de la mise en valeur des terres et des eaux et la Division de la recherche, de la vulgarisation et de la formation de la FAO, l'Université d'Oxford et l'Institut des ressources naturelles du Royaume-Uni participeront à ce programme en 2000-01.


149. La planification s'est poursuivie avec des évaluations stratégiques, l'élargissement de l'initiative sur l'élevage et l'environnement et la mise au point d'instruments de prise de décision. Le rôle des commissions régionales en matière d'élaboration de politiques d'élevage a été relancé et le développement institutionnel a été encouragé par une aide en matière de législation vétérinaire et sanitaire et de fourniture de services. Le PLTA a assuré la coordination de la lutte internationale contre la trypanosomiase.

150. Systèmes périurbains intensifs de production et d'approvisionnement. Quatre études sur la production périurbaine, notamment la fourniture de services vétérinaires et de santé publique vétérinaire ont été réalisées et, avec la collaboration de la Division de la recherche, de la vulgarisation et de la formation et du Bureau régional pour l'Asie et le Pacifique, des ateliers ont été organisés sur l'élevage périurbain en Amérique latine et en Asie, dans l'optique, pour cette dernière, d'une intégration au niveau d'une zone. Ce concept d'intégration tente de résoudre les problèmes environnementaux et socio-économique posés par la production animale industrielle en zone périurbaine en rétablissant des liens avec la production végétale dans les zones rurales. Des documents techniques ont été élaborés sur le mini-élevage et la transformation de produits animaux.

151. Systèmes agricoles mixtes. Des contributions ont été apportées au développement de stratégies de production et de santé animales visant à appuyer les petits systèmes agricoles mixtes, car il s'agit d'un secteur en pleine croissance dans le monde, grâce à une meilleure utilisation des ressources, à l'amélioration de la commercialisation et à la lutte contre les maladies animales. Dans les zones fragiles d'altitude en situations d'épuisement des ressources naturelles et de pression démographique, l'intégration durable culture-élevage a été évaluée. Une coordination d'ensemble a été fournie pour le soutien apporté par le Programme Élevage au Programme spécial pour la sécurité alimentaire. Dans l'ensemble, les résultats escomptés ont été obtenus.

152. Des projets de méthodes d'analyse et de suivi pour l'élevage et les ressources productives ont été élaborés avec l'Institution internationale de recherche zootechnique (ILRI), en utilisant le SIG sur les plateaux kényens à titre de zone pilote. La huitième Conférence mondiale sur la production animale (Séoul, 1998) et les travaux d'une réunion plénière FAO/AMZ sur les stratégies pour l'élevage et son environnement ont été coparrainés. Après la première conférence électronique Afrique-Asie sur l'aviculture familiale, l'ancien ARPN s'est transformé en réseau international pour le développement de l'aviculture rurale (International Network for Family Poultry Development - INFD), avec un site Internet. A l'appui du développement de l'aviculture rurale et du PSSA, des documents ont été publiés, notamment sur l'élevage d'autruches et de canards. Des manuels sur l'aviculture rurale et sur l'élevage de la pintade en Afrique sont prêts pour l'impression. Le soutien à l'élevage de lapins a permis de créer l'Observatoire pour le développement de l'élevage de lapins en Méditerranée et un site Internet.

153. Un appui a été apporté à l'élaboration de l'Appel de Pokhara pour des moyens de subsistance durables dans les zones de montagnes et de plateaux . Il faudra définir un programme d'élevage pour l'Année internationale de la montagne en 2002 (avec le Département des forêts de la FAO) et un programme mondial de recherche et développement visant à améliorer l'utilisation et la conservation des ressources, la production animale durable axée sur le marché, les processus après production, le commerce et l'intégration régionale dans les pays en développement.

154. Systèmes pastoraux et pâturages extensifs. Des méthodes de gestion pour l'exploitation durable des systèmes pastoraux des régions à faible pluviométrie ont été encouragées. Une conférence électronique sur l'élevage et la sécheresse a été suivie d'un atelier appuyé par le Bureau régional pour le Proche-Orient, qui s'est tenu au Caire et pour lequel des études couvrant l'Afrique australe et l'Afrique de l'Est ont été élaborées avec la Division de la production végétale et de la protection des plantes. Un autre atelier sur l'élevage et la sécheresse a été organisé à l'occasion du sixième Congrès international des parcours (1999), élargissant le débat et menant à l'établissement par la FAO et l'Institut de développement outre-mer (ODI) du Réseau pour le développement pastoral, qui est un forum d'information et de débats sur les questions d'élevage extensif et de sécheresse. Le Groupe de travail FAO et le Groupe de contact de l'industrie (COMISA)/FAO sur la résistance parasitaire ont continué à élaborer des stratégies pour la gestion de la résistance et la lutte intégrée contre les parasites.

155. Des documents ont été publiés sur les questions suivantes:

156. La promotion des systèmes agroforestiers et sylvopastoraux en vue de l'augmentation de la production des troupeaux de ruminants et de la défense de l'environnement a été entreprise, notamment en Amérique latine (Bureau régional pour l'Amérique latine et les Caraïbes).

157. Diversité génétique des animaux domestiques. Un soutien a été apporté aux stratégies nationales et mondiales visant à garantir la pleine utilisation des ressources génétiques des animaux d'élevage et enrayer le taux de perte élevé des ressources génétiques des animaux domestiques. Des ateliers de formation ont été organisés sur SI-DAD, le système d'information sur la diversité génétique des animaux domestiques, avec la participation des coordonateurs nationaux identifiés pour les ressources zoogénétiques. Le système est utilisé par environ 100 pays afin d'élaborer des informations de qualité et de mettre en place des capacités techniques. Les analyses préparatoires de la troisième édition de la Liste mondiale d'alerte pour la diversité des animaux domestiques (publiée en 2000) indiquent une perte alarmante de races, une nouvelle augmentation des races à haut risque et la nécessité d'une intervention rapide.

158. L'élaboration de la Stratégie mondiale pour la gestion des ressources génétiques des animaux d'élevage s'est poursuivie. Des projets en Asie, en Afrique subsaharienne et en Europe ont bénéficié d'un soutien; grâce à la désignation de 91 coordonateurs nationaux pour les ressources zoogénétiques, les projets ont pu être exécutés de façon efficiente et harmonieuse. La Commission des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture (CRGAA), avec son Groupe de travail technique intergouvernemental sur les ressources zoogénétiques, a apporté un appui à la Stratégie mondiale, demandant que se poursuive son élaboration et que la FAO dirige un premier rapport sur l'état des ressources zoogénétiques dans le monde.

159. Un résumé analytique sur la stratégie mondiale a été préparé ainsi que des directives concernant l'élaboration de plans nationaux pour la gestion des ressources génétiques des animaux d'élevage à l'intention des pays mettant en œuvre la Stratégie mondiale. Des études et des documents spécialisés ont été élaborés et des ateliers organisés pour la mise au point d'instruments d'appui à la décision afin d'aider les pays en développement à renforcer l'utilisation de ressources génétiques animales adaptées aux conditions locales. Ces activités ont été menées en collaboration avec la Fédération européenne de zootechnie (FEZ) et le Comité international pour le contrôle des performances en élevage (CICPE).

160. Maladies transfrontières des animaux. La composante élevage d'EMPRES reste axée sur les principales maladies infectieuses transfrontières des animaux. Les États membres ont reçu une aide pour renforcer leurs capacités afin de lutter progressivement contre ces maladies et de prévenir ou affronter les maladies prioritaires par la gestion des risques et la planification des interventions. Le volet "élevage" d'EMPRES a fait l'objet d'une évaluation extérieure; les conclusions ont été positives notamment en ce qui concerne son rôle prépondérant pour l'éradication de la peste bovine dans le monde et la formulation de concepts pour la préparation des interventions d'urgence contre les maladies transfrontières des animaux.

Le Programme mondial d'éradication de la peste bovine

Le Programme mondial d'éradication de la peste bovine est une activité fondamentale au sein d'EMPRES. Le Programme est mené en partenariat avec les pays, les principaux donateurs, comme par exemple l'Union européenne, et les organisations régionales, en particulier le Bureau interafricain de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) pour les ressources animales et la Commission régionale de la production et de la santé animales pour l'Asie et le Pacifique. L'Union européenne a apporté un soutien sur le plan des aspects épidémiologiques et de l'assurance de qualité des vaccins pour la Campagne panafricaine de lutte contre la peste bovine dans le cadre du Programme mondial d'éradication de la peste bovine.

Des consultations de techniciens et d'experts regroupant toutes les principales parties prenantes ont effectué des évaluations annuelles du Programme mondial d'éradication de la peste bovine et des directives ont été établies afin de s'assurer que l'objectif d'éradication mondiale de la peste bovine sera atteint d'ici 2010. La consultation d'experts de 1999 a constaté que des progrès considérables avaient été réalisés, la maladie étant maintenant circonscrite à un petit nombre de régions en Asie du Sud, au Moyen-Orient et en Afrique de l'Est, et elle a approuvé un plan quinquennal pour l'intensification de l'action.


161. Des manuels et du matériel pédagogique ont été élaborés pour aider au diagnostic et à la lutte contre les principales maladies et fournir des directives pour le renforcement des procédures de préparation aux interventions d'urgence. Les informations figurant sur le site web de EMPRES ont été étoffées et sont maintenant considérées comme une source précieuse par les pays et les organisations, y compris les centres d'études. Le Transboundary Animal Disease Bulletin est publié tous les trimestres et donne des informations locales sur les maladies et l'analyse épidémiologique. L'élaboration de TADInfo, un système basé sur le SIG pour la collecte et l'analyse des données sur les maladies transfrontières des animaux a commencé, et constituera un instrument d'appui à la prise de décisions pour les gestionnaires chargés des maladies vétérinaires. La télédétection est de plus en plus utilisée pour analyser et prévoir l'évolution des épidémies. Des orientations ont été données à 29 pays en Afrique du Nord et au Moyen-Orient en matière de surveillance des maladies et de gestion des données. Le Laboratoire épidémiologique de référence mondial pour la peste bovine et la fièvre aphteuse, appuyé par le biais d'EMPRES, a continué de fournir des avis techniques précieux et de jouer un rôle de chef de file.

162. Le Programme de coopération technique (PCT ) a aidé plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest à combattre des épidémies de peste porcine africaine. D'autres épidémies particulièrement inquiétantes concernent la propagation de la péripneumonie contagieuse des bovins en Afrique subsaharienne; l'évolution de la fièvre aphteuse au Proche-Orient et en Extrême-Orient; l'incidence grandissante de la peste des petits ruminants en Asie du Sud; et la recrudescence de la fièvre de la vallée du Rift en Afrique de l'Ouest.

163. Des travaux pilotes sur des essais de vaccination contre la maladie de Newcastle dans l'aviculture villageoise se sont achevés au Zimbabwe, en Éthiopie et en Gambie, associés à une bourse de recherche André Mayer sur l'analyse des problèmes sanitaires et des contraintes de production qui affectent l'aviculture villageoise en Afrique. Un Plan pour l'éradication de la peste porcine du continent américain a été conçu et élaboré en coopération avec le Bureau régional pour l'Amérique latine et les Caraïbes et les organisations partenaires.

Programme 2.1.4: Systèmes de soutien à l'agriculture

Programme ordinaire

 

en milliers de $E.-U.

 

Programme de travail

15 395

 

Virements budgétaires

(1 000)

 

Programme de travail final

14 395

 

Dépenses

14 108

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en milliers de dollars E.-U.

287

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en pourcentage

2%

Programme de terrain

 

en milliers de $E.-U.

 

Ressources extrabudgétaires: fonds fiduciaires et PNUD

15 011

 

Ressources extrabudgétaires: projets d'urgence

625

 

Exécution PCT

4 873

 

Total exécution Programme de terrain

20 509

 

Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire

1.5

 

Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique)

2 199

 

Services d'appui technique, % de l'exécution

11%

Résultats du Programme

 

 

Approuvées
dans PTB

Supprimées/
reportées

Non planifiées
exécutées

Total
exécutées

Exécutées

Exécution en
pourcentage

Non modifiées

Modifiées

Méthodologies et directives

44

(5)

6

45

37

8

102%

Coordination et échange d'informations

4

0

6

10

10

0

250%

Systèmes d'information et bases de données

5

0

0

5

4

1

100%

Engagements et accords internationaux

0

0

0

0

0

0

 

Réunions

0

0

0

0

0

0

 

Publications

3

0

7

10

8

2

333%

Formation

4

(1)

3

6

4

2

150%

Appui aux États Membres et aux activités de terrain

27

(2)

4

29

29

0

107%

Réalisations

164. Le programme couvre les points suivants:

165. Gestion et économie des systèmes d'exploitation. Compte tenu des mouvements de personnel et de la réévaluation des priorités, certains produits en rapport avec les directives et les méthodes pour le développement des systèmes agricoles (DSA) ont été annulés ou réduits. Un soutien au développement des systèmes agricoles a été fourni dans quatre régions sous forme d'un bulletin électronique bimensuel (FSDNews), d'activités de terrain portant sur des projets régionaux de fonds d'affectation spéciale en Asie et en Afrique et d'assistance financière et technique aux associations agricoles régionales et mondiales.

166. Des études et des consultations ont soutenu les ajustements des petits exploitants aux changements des politiques sectorielles, aux pressions exercées sur la base de ressources et à la commercialisation agricole. Des consultations régionales ont été tenues sur la production orientée sur le marché et le développement durable de l'agriculture en Asie, en Afrique et en Europe centrale. Un atelier régional sur la mise en valeur durable des terres libérées de l'onchocercose a été organisé en Afrique de l'Ouest. Des études de cas ont été effectuées sur les ajustements des agriculteurs à la production de cultures d'exportation (Caraïbes), l'intensification durable des systèmes de production (Asie), le rôle des organisations d'agriculteurs dans la fourniture de services aux agriculteurs (Amérique latine) et l'économie de la récolte de l'eau (Afrique).

167. Des guides de terrain ont été rédigés sur la comptabilité économique et environnementale, la planification participative au niveau des communautés et l'évaluation de la rentabilité agricole. Des monographies ont été publiées sur les méthodes DSA pour la conception de programmes de relèvement dans les situations de conflits et le rôle économique potentiel des plantes sauvages. Des travaux de diagnostic ont été réalisés sur les besoins en matière de renforcement des capacités pour l'utilisation des données au niveau de l'exploitation.

168. Génie agricole. Plusieurs activités, notamment des publications, ont dû être repoussées ou annulées, faute de ressources. Dans le cadre de l'Évaluation mondiale de la mécanisation agricole et de l'initiative des normes pour les machines agricoles, des données ont été rassemblées et analysées dans 15 pays. L'accent a été mis sur les normes de sécurité et de performance concernant le matériel d'épandage de pesticides afin de réduire les doses et diminuer les risques pour la santé. Des directives et des normes ont été publiées, qui ont servi de base aux législations nationales en cette matière dans plusieurs pays. La consolidation des bases de données s'est poursuivie avec l'incorporation du Répertoire international des institutions de génie agricole dans WAICENT et la création d'une base de données sur Internet concernant les fournisseurs de machines et matériels agricoles.

169. La création de réseaux électroniques pour la Commission internationale du génie rural (CIGR) a amélioré les échanges d'informations entre les ingénieurs du génie agricole dans le monde. Les réseaux ayant bénéficié d'un soutien sont notamment la société d'ingénieurs agricoles d'Afrique de l'Est et australe, le réseau de la traction animale pour l'Afrique de l'Est et australe, et l'association sud-américaine pour l'agriculture de conservation.

170. Les questions de disparités entre hommes et femmes et d'agriculture de conservation sont restées au centre des préoccupations. Une étude sur les outils agricoles a été publiée à l'intention des agricultrices africaines en collaboration avec le FIDA et un projet de guide SEAGA (Programme d'analyse des questions socio-économiques et des conditions spécifiques de chaque sexe) a été rédigé sur le génie rural. Des ateliers sur l'agriculture de conservation ont été organisés ou appuyés au Zimbabwe, au Kazakhstan et au Brésil; des bulletins ont été publiés et des réseaux régionaux ont été mis en place en Afrique et en Eurasie, ce qui a permis à plusieurs pays d'Afrique de démarrer des initiatives pilotes sur l'agriculture de conservation.

171. Plus de 50 projets d'urgence ont bénéficié d'un appui technique, notamment le programme pétrole contre vivres en Iraq. Des conseils techniques ont été fournis au Kosovo pour la réparation et la remise en état des tracteurs et des moissonneuses-batteuses endommagés par la guerre (voir encadré). Les membres de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) ont reçu des conseils sur la mécanisation agricole dans le cadre du PCT. Une étude sur la remise en état de tracteurs a démarré au Ghana. Une étude a été réalisée sur la situation de l'énergie rurale en Tanzanie, avec un financement du secteur privé, ce qui a permis de lancer une initiative des secteurs public et privé pour financer la remise en état de tracteurs en Tanzanie.

Kosovo - Appui d'urgence pour la réparation des tracteurs et
des moissonneuses-batteuses

On estime que les trois quarts des tracteurs et des moissonneuses-batteuses ont été volés ou endommagés pendant le conflit du Kosovo. Immédiatement après la cessation des hostilités, des fonctionnaires de la Division des systèmes de soutien à l'agriculture ont participé aux missions du Bureau des opérations spéciales de secours afin de définir les programmes de réparation d'urgence. A la suite de quoi, le Gouvernement suédois a accepté de financer deux programmes de réparation (d'un montant de 2 millions de dollars E.-U.) qui ont démarré en décembre 1999. La Banque mondiale finance également un programme de fourniture et de réparation de machines agricoles (2,5 millions de dollars E.-U.). Ces programmes permettront aux familles (albanaises et serbes) se trouvant dans les zones les plus touchées de reprendre un semblant de vie normale. Les tracteurs sont essentiels pour la production agricole et pour le transport et la reconstruction des maisons. Le programme de réparation de 400 moissonneuses-batteuses se terminera en juillet 2000. Les fonctionnaires de la Sous-Division du génie agricole organisent ces programmes fondamentaux.


172. Gestion des opérations après récolte. La base de données du Réseau d'information sur les opérations après récolte, couvrant les instruments et les informations concernant la gestion après récolte a bénéficié d'un soutien (voir encadré): instruments interactifs de prise de décisions pour les chefs de petites entreprises, répertoire des compétences techniques - livre de recettes/formulations internationales et manuels de formation sur les opérations après récolte. Un recueil des méthodologies après récolte est en cours de préparation; les premiers chapitres concernent la manutention et l'entreposage des fruits et légumes biologiques et le traitement des racines et tubercules. Des brochures de formation après récolte sur les produits locaux - notamment attieke, fonio, gari protéiné et éleusine cultivée transformée - ont été rédigées pour affichage sur le Réseau d'information sur les opérations après récolte. Un atelier régional a été organisé sur le séchage, l'entreposage et la manutention du riz de bas-fond dans la région Asie/Pacifique.

Réseau d'information sur les opérations après récolte

Ces vingt dernières années, les institutions de donateurs, les programmes de développement et les instituts de recherche et de formation ont consacré des ressources à divers aspects des systèmes après récolte accumulant ainsi des expériences pratiques, des informations techniques et des produits. Afin de renforcer l'accès à ces données, un secrétariat international et le Réseau d'information sur les opérations après récolte ont été mis en place afin de répercuter informations et expériences. Les informations rassemblées par le Réseau reposent sur des technologies, des produits et des pratiques éprouvés. Les données proviennent de projets après récolte en cours ou terminés, menés par des ONG, des instituts de recherche et de formation, des organisations et institutions de développement. Les données sont traitées systématiquement afin de fournir des instruments de diagnostic et des directives améliorés pour le développement de systèmes après récolte. Grâce à WAICENT, les informations sont diffusées à un nombre important de personnes et d'institutions dans le monde. Le site du Réseau reçoit environ 100 000 visiteurs par mois.


173. Industries agricoles. Les chefs de petites entreprises du secteur privé ont bénéficié d'un soutien par le biais d'informations techniques sur la transformation à valeur ajoutée de produits. Des textes ont été publiés sur les points suivants:

174. Des cours régionaux de formation ont été organisés sur la production de champignons, la désinfestation par irradiation et la transformation des fruits tropicaux. Un symposium sur les petites industries de fermentation a été organisé et le compte rendu des travaux sera publié dans International Journal of Food Microbiology. Des recherches ont été effectuées à l'appui des sources d'énergie respectant l'environnement - production biologique d'hydrogène - et de la valeur ajoutée aux produits en provenance des pays en développement - ainsi que l'amélioration de la détection du cyanure dans le manioc, la production de vinaigre à partir de la cabosse de cacao et les propriétés fonctionnelles des amidons tropicaux.

175. Commercialisation des produits agricoles. A l'appui de la libéralisation des échanges, des bulletins ont été publiés sur la libéralisation des produits d'exportation en Afrique, la législation et la commercialisation et la gestion des marchés de gros. Un guide de vulgarisation sur la commercialisation du maïs a été publié et les travaux sur l'évaluation des initiatives d'agriculture contractuelle à l'appui du développement des petits producteurs ont commencé. Des profils commerciaux de pays du Pacifique ont été établis et examinés lors d'une réunion sous-régionale sur le renforcement des systèmes de commercialisation des denrées alimentaires dans les pays insulaires du Pacifique. Des documents ont été publiés sur la commercialisation des denrées alimentaires en zone urbaine dans le cadre de l'Initiative pour le ravitaillement des villes et des ateliers de sensibilisation et de planification ont été organisés en Asie, au Proche-Orient et en Amérique latine. L'appui aux réseaux de commercialisation régionale s'est poursuivi, mais à un niveau réduit, faute de ressources. Les systèmes d'information sur les marchés en Europe de l'Est et centrale ont été examinés et une version bêta du logiciel de la FAO Agrimarket II à usage mondial a été produite et testée en Asie.

176. Finances rurales. Dans le cadre de l'initiative FAO/GTZ: "Le financement agricole revu et corrigé", les activités, axées sur les bonnes pratiques et les sources de financements pour les prêts consentis à l'agriculture, ont été présentées pour examen à la huitième consultation technique sur le Programme de développement du crédit agricole (SACRED), tenue à Abuja (Nigéria), parallèlement à l'Assemblée générale de l'Association de crédit agricole et rural pour l'Afrique (AFRACA). Avec cette initiative FAO/GTZ, un programme sur la formation des banquiers en milieu rural a été lancé et a abouti à la publication d'un manuel sur la préparation de matériels pédagogiques en matière de finances rurales. Les travaux concernant le Système de microcrédit de la FAO (voir encadré) se sont poursuivis avec, encore une fois, la collaboration de GTZ. Un appui a été fourni à plusieurs pays en matière de services bancaires ruraux et d'assurance récolte; des apports ont été fournis aux équipes pluridisciplinaires à l'appui de nouveaux projets d'investissement agricole.

Système de microcrédit FAO/GTZ

Le développement et la promotion du logiciel du système de microcrédit de la FAO se sont poursuivis. Celui-ci a rencontré un succès total, fonctionne dans 30 pays en huit langues (l'arabe a été ajouté récemment). On estime qu'il sert cinq millions de petits épargnants et emprunteurs. Un partenariat FAO/GTZ a été constitué pour perfectionner le système et le faire fonctionner sous Windows. Ce système est unique dans le monde des logiciels bancaires, étant presque entièrement le produit de programmateurs, d'installateurs et de formateurs provenant de pays en développement ou en transition.


Programme 2.1.5: Applications agricoles des isotopes et des biotechnologies

Programme ordinaire

 

en milliers de $E.-U.

 

Programme de travail

5 143

 

Virements budgétaires

(100)

 

Programme de travail final

5 043

 

Dépenses

4 846

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en milliers de dollars E.-U.

197

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en pourcentage

4%

Programme de terrain

 

en milliers de $E.-U.

 

Ressources extrabudgétaires: fonds fiduciaires et PNUD

414

 

Ressources extrabudgétaires: projets d'urgence

0

 

Exécution PCT

134

 

Total exécution Programme de terrain

548

 

Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire

0.1

 

Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique)

362

 

Services d'appui technique, % de l'exécution

66%

Résultats du Programme

 

 

Approuvées
dans PTB

Supprimées/
reportées

Non planifiées
exécutées

Total
exécutées

Exécutées

Exécution en
pourcentage

Non modifiées

Modifiées

Méthodologies et directives

36

(5)

0

31

19

12

86%

Coordination et échange d'informations

3

0

0

3

3

0

100%

Systèmes d'information et bases de données

1

0

0

1

1

0

100%

Engagements et accords internationaux

2

0

0

2

2

0

100%

Réunions

1

0

1

2

2

0

200%

Publications

0

0

0

0

0

0

 

Formation

9

0

0

9

6

3

100%

Appui aux États Membres et aux activités de terrain

29

(1)

0

28

22

6

97%

Réalisations

177. Ce programme, mis en œuvre conjointement avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et les programmes 2.1.2 Cultures, 2.1.3 Élevage et 2.2.1 Nutrition, soutient l'application des techniques nucléaires et des biotechnologies pour accroître la production vivrière, lutter contre les ennemis des cultures et les maladies animales, renforcer la sécurité alimentaire et protéger les ressources naturelles.

178. Une aide a été fournie aux systèmes de recherche agronomique et aux organes réglementaires dans le cadre de 45 réseaux de recherche, 56 cours et ateliers de formation et plus de 150 projets de terrain.

179. Contribution à l'amélioration de la productivité végétale et animale. L'appui fourni dans toutes les régions pour évaluer l'efficacité agronomique du phosphate naturel, a servi à définir les caractéristiques chimiques et physiques du sol et les conditions dans lesquelles il est possible de compléter les engrais phosphatés importés avec des matériaux disponibles localement. Des méthodes améliorées ont été mises au point pour mesurer l'azote disponible dans les déchets végétaux et animaux et dans les déchets urbains.

180. Une aide a été fournie aux:

181. Un projet interrégional a été axé sur l'assurance externe de la qualité en matière d'analyses isotopiques de N total et de N15 par spectrométrie à émission optique. Cinq instituts en Amérique latine, trois en Asie et un en Afrique ont satisfait aux exigences et peuvent être recommandés en tant que laboratoires régionaux d'analyses.

182. Le soutien apporté aux programmes nationaux pour améliorer le matériel génétique des plantes cultivées par des mutations induites et l'application de biotechnologies a permis de mettre au point des mutants du riz à haut rendement potentiel dans des sols salins et acides du fait de la présence de sulfates, de pois chiches tolérant à l'anthracnose et à la fusariose (Asie), de mutants de sésame à haut rendement avec une tolérance aux insectes améliorée (Afrique du Nord) et des clones améliorés de banane avec précocité et rendement en fruit voulu en Asie et en Afrique.

183. Les transferts de biotechnologies telles que les cultures in vitro, les marqueurs moléculaires et les techniques améliorées de criblage pour la tolérance à la sécheresse ont été soutenus par des cours de formation et des projets de terrain dans les régions Afrique, Asie et Pacifique, où des sondes à ADN ont été distribuées pour accélérer l'application de la génétique moléculaire dans les programmes de sélection et l'évaluation de la biodiversité végétale.

184. Une aide a été fournie aux pays d'Afrique pour élaborer des stratégies de compléments alimentaires visant à améliorer la productivité du bétail laitier sur les petites exploitations et aux pays d'Amérique latine et d'Asie pour rechercher des moyens permettant d'améliorer les programmes d'insémination artificielle. La complémentation avec des ressources disponibles localement pendant la saison sèche ou en période de gestation ou de lactation a permis d'améliorer la production laitière et/ou les performances de reproduction. L'analyse des services d'insémination artificielle a permis d'identifier les contraintes que doivent résoudre ceux qui fournissent ces services et les agriculteurs. Des directives et un logiciel - AIDA (Application de la base de données sur l'insémination artificielle) - ont été fournis afin d'identifier et de résoudre les obstacles qui s'opposent à l'efficacité des services.

185. Contribution à la protection des cultures et à la lutte contre les maladies animales. Un programme d'assurance de qualité externe a été mis en œuvre par des laboratoires nationaux participants aux activités de lutte et d'éradication du Programme mondial d'éradication de la peste bovine, démontrant la fiabilité du diagnostic et de la surveillance fournis aux autorités nationales. Des tests et processus normalisés d'assurance de qualité interne sont maintenant en place dans la plupart des laboratoires.

186. Dix laboratoires vétérinaires nationaux en Asie et Pacifique et cinq en Amérique latine et Caraïbes ont reçu un soutien qui a permis la validation et la normalisation des tests ELISA (essai d'immuno-absorption enzymatique) pour le dosage des antigènes et des anticorps de la fièvre aphteuse. Ces laboratoires ont bénéficié d'une aide pour l'utilisation de technologies de qualité assurée; un programme d'assurance de qualité externe semblable à celui utilisé dans le cadre du Programme mondial d'éradication de la peste bovine est opérationnel pour la fièvre aphteuse. Une étude a été réalisée dans cinq pays d'Amérique latine pour mettre au point un test de diagnostic pour séparer les animaux vaccinés contre la brucellose de ceux infectés naturellement, à l'appui de la lutte future contre cette maladie et de son éradication.

187. Une conférence internationale sur la lutte à l'échelle d'une zone contre les insectes nuisibles a été organisée, axée sur les méthodes de lutte contre les ravageurs, les questions économiques et commerciales et l'application technique. A la suite de quoi, le Programme de lutte contre la trypanosomiase africaine (PLTA) a opté pour le concept global en remplacement des approches au niveau de la communauté pour lutter contre la trypanosomiase transmise par les glossines.

188. Un attractif de la femelle de la mouche méditerranéenne des fruits a été mis au point et validé et est maintenant utilisé dans les programmes de suivi et de lutte. Une souche de sexage génétique avec des caractéristiques de production améliorées a été introduite dans les installations de production en masse et un manuel de contrôle de qualité des mouches des fruits a été adopté par toutes les installations de production en masse aux États-Unis, en Amérique latine et en Europe.

189. Un soutien continue d'être fourni aux projets de maîtrise et d'éradication de la mouche des fruits, de la lucilie bouchère et de la glossine utilisant la technique de l'insecte stérile en Amérique latine, au Proche-Orient et en Afrique. Le Chili, qui est reconnu sur le plan international comme exempt de la mouche des fruits après un projet appliquant la technique de l'insecte stérile, autorise les Provinces de Mendoza et de Patagonie de l'Argentine à utiliser ses installations portuaires pour exporter leurs fruits vers les pays riverains du Pacifique car elles ont mis en œuvre un programme similaire. Au Proche-Orient, des progrès ont été accomplis dans le cadre d'un projet d'appui du processus de paix et concernant le lâcher de mouches des fruits stériles dans la région d'Arava, se trouvant en Israël et en Jordanie, afin de constituer des zones reconnues internationalement comme exemptes de mouches et de permettre les exportations de fruits et de légumes. Compte tenu de la réussite de ce projet et des avantages du point de vue de l'environnement de l'utilisation réduite des insecticides, les travaux préparatoires se poursuivent pour étendre ces activités à Gaza et à d'autres régions d'Israël et de la Jordanie.

190. L'éradication de la lucilie bouchère a commencé en Jamaïque après des évaluations économiques et environnementales, la formation de personnel et la mise en place des infrastructures. Les activités préparatoires ont démarré pour un projet d'éradication à Cuba, l'un des trois pays de la moitié nord de l'hémisphère occidental où le ravageur est présent.

191. En vue de la campagne d'éradication de la glossine dans le sud de la vallée du Rift de l'Éthiopie, une évaluation des données de base a été effectuée comprenant des enquêtes entomologiques, vétérinaires, socio-économiques et écologiques; elle servira de base pour incorporer la technique de l'insecte stérile dans un programme d'éradication de la glossine.

192. Contribution à la protection des consommateurs et de l'environnement et à la réduction des pertes de produits alimentaires. Une conférence sur l'assurance de la sécurité sanitaire et de la qualité des aliments par irradiation a examiné les réalisations et évalué les perspectives, réaffirmant que la sécurité sanitaire et la qualité nutritionnelle des aliments irradiés dans le respect des bonnes pratiques de fabrication n'étaient plus remises en question, indépendamment de la dose absorbée et que l'irradiation devrait faire partie intégrante du Système d'analyse des risques aux points critiques (HACCP) afin de garantir la sécurité sanitaire des aliments d'origine animale et végétale.

Centre de références et de formation FAO/AIEA sur le contrôle de la qualité
des aliments et des pesticides
www.iaea.org/trc

Après la construction des laboratoires de Seibersdorf, une aide a été apportée aux pays afin de satisfaire aux normes Codex et au Code international de conduite sur les pesticides, par l'intermédiaire de six réseaux permettant des valider les méthodes d'analyse des résidus de pesticides, des contaminants microbiologiques et des mycotoxines dans les aliments. Quatre cours de formation ont été organisés pour renforcer la qualité de l'analyse des résidus de pesticides et des mycotoxines, avec un suivi dans le cadre de programmes d'essais d'aptitude pour le maintien des analyses de qualité. Une conférence et un atelier - principes et pratiques de la validation des méthodes - a été organisé avec l'Association des chimistes analytiques officiels, l'Organisation internationale de normalisation (ISO) et l'Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA), qui ont permis de rédiger des directives transmises aux Comités du Codex sur les résidus de pesticides et sur les résidus de médicaments vétérinaires dans les aliments, pour examen en 2000. Un système international d'information sur les contaminants et les résidus dans les aliments (INFOCRIS http://www-infocris.iaea.org) a été créé sur Internet afin de fournir aux laboratoires de contrôle des aliments des informations sur l'analyse et l'échantillonnage des contaminants et des résidus dans les aliments couverts par les normes Codex. Les infrastructures d'analyse pour la surveillance des contaminants et des résidus dans les aliments ont été renforcées dans 22 pays.


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