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Grand Programme 3.3: Opérations de terrain

Programme ordinaire

 

en milliers de $E.-U.

 

Programme de travail

30 558

 

Virements budgétaires

(3 000)

 

Programme de travail final

27 558

 

Résultats du Programme

26 910

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en milliers de dollars E.-U.

648

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en pourcentage

2%

Programme de terrain

 

en milliers de $E.-U.

 

Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD)

1 507

 

Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires

223

 

Exécution PCT

6 086

 

Total exécution Programme de terrain

7 816

 

Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire

0.3

 

Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique)

2 620

 

Services d'appui technique, % de l'exécution

34%

Réalisations

400. Ce Grand Programme englobe toutes les phases du cycle des programmes/projets d'assistance technique de l'Organisation, y compris la mise en œuvre des projets, et répercute les informations tirées de l'expérience de terrain vers les départements techniques. La Division des opérations de terrain (TCO) est responsable de ce Grand Programme essentiellement par le biais des sous-divisions des opérations des bureaux régionaux.

401. En 1998-99, la valeur totale des nouveaux projets devenus opérationnels a augmenté pour la première fois depuis plusieurs exercices biennaux. Le diagramme 3.3-1 indique une évolution sensible des sources de financement des nouveaux projets. La valeur des projets PNUD a diminué de 56 millions de dollars E.-U., soit 68 pour cent, pour se situer à 18 millions de dollars E.-U., tandis que la valeur des nouveaux projets de fonds fiduciaires a augmenté de 100 millions de dollars E.-U., soit 35 pour cent, pour atteindre 389 millions de dollars E.-U. Pour ce qui est des ressources des fonds fiduciaires, les nouveaux projets non liés à des situations d'urgence ont diminué de 26 pour cent, pour s'établir à 200 millions de dollars E.-U. L'assistance d'urgence a pratiquement triplé, passant de 89 millions de dollars E.-U. en 1996-97 à 241 millions de dollars E.-U. en 1998-99. Le Programme pétrole contre vivres en faveur de l'Iraq, le plus grand programme d'assistance d'urgence, explique l'essentiel de cet accroissement, puisqu'il est passé de 61 millions de dollars E.-U. en 1996-97 à 201 millions de dollars E.-U. en 1998-99. Les contributions de donateurs bilatéraux à d'autres programmes d'assistance d'urgence ont également augmenté de plus de 40 pour cent, passant de 28 millions de dollars E.-U. à 40 millions de dollars E.-U.

402. Les données sur les projets opérationnels ne couvrent que ceux qui ont été enregistrés dans le système financier de la FAO, tandis que dans le passé, les projets encore dans la filière étaient également inclus. À des fins de comparaison, les projets approuvés pour 1996-97 ont été modifiés dans le présent rapport de façon à éliminer les projets dans la filière.

403. Soixante-cinq pour cent environ des projets approuvés et opérationnels en 1998-99 avaient des budgets inférieurs à 250 000 dollars E.-U. parmi lesquels plus de la moitié se situaient entre 100 000 et 250 000 dollars E.-U. comme indiqué dans le diagramme 3.3-2. Le déclin des projets les plus importants s'est poursuivi, avec seulement 5 pour cent de projets approuvés disposant d'un budget supérieur à 1 million de dollars E.-U., contre 10 pour cent en 1996-97 et plus de 25 pour cent dans le passé. Les projets PCT et PSSA ont représenté 46 pour cent des nouveaux projets approuvés, suivis par les projets de fonds fiduciaires avec 44 pour cent et les projets du PNUD avec 10 pour cent. Pour ces derniers, le déclin a été de 15 pour cent par rapport à 1996-97. C'est la première fois que les nouveaux projets PCT et PSSA dépassent en nombre les nouveaux projets de fonds fiduciaires.

404. L'exécution totale du Programme de terrain a augmenté d'environ 12 pour cent en 1998-99, passant à 555,2 millions de dollars E.-U. (Tableau 3.3-1). Comme noté précédemment, cette tendance découle de l'augmentation des opérations spéciales de secours et de secours d'urgence, parmi lesquelles figurent le Programme pétrole contre vivres en faveur de l'Iraq, dont le montant a plus que quintuplé, passant de 28,1 millions de dollars E.-U. en 1996-97 à 147,8 millions de dollars E.-U. en 1998-99. D'autres opérations spéciales de secours ont augmenté de 21 pour cent. Les dépenses dans la plupart des autres domaines du Programme de terrain ont diminué: pour le PNUD de 38 pour cent, pour le Programme de coopération FAO/Gouvernement de 9 pour cent, pour le Programme des cadres associés de 26 pour cent, pour les fonds fiduciaires unilatéraux de 13 pour cent et pour le PCT/PSSA de 5 pour cent.

405. Deux nouvelles catégories de programmes de fonds fiduciaires, à savoir le Programme pétrole contre vivres et TeleFood, ont été incluses dans le Tableau 3.3-1 afin d'améliorer la transparence des dépenses relatives à ces programmes. Un certain nombre de catégories utilisées dans les précédents Rapports sur l'exécution du programme, telles que la Campagne de lutte contre la faim et le Centre d'intervention d'urgence contre la lucilie bouchère en Afrique du Nord, ne figurent pas dans le Tableau 3.3-1, étant donné que les dépenses engagées au titre de ces programmes ont été proches de zéro. Les dépenses résiduelles relevant des catégories supprimées ont été intégrées dans les Autres opérations spéciales de secours ou Fonds fiduciaires divers selon le cas.

TABLEAU 3.3-1: DÉPENSES LIÉES À L'EXÉCUTION DES PROGRAMMES DE TERRAIN DE LA FAO
(EN MILLIONS DE DOLLARS E.-U.)

Description

1994/95

1996/97

1998/99

FAO/PNUD

     

FAO exécution

108,3

58,4

32,0

FAO réalisation

31,3

26,0

17,2

SDPP/SST

8,8

7,8

8,2

Total PNUD

148,4

92,2

57,4

Fonds fiduciaires

     

Programme de coopération FAO/Gouvernement

164,3

176,2

161,3

Programme des cadres associés

29,5

30,3

22,5

Fonds fiduciaires unilatéraux

41,0

45,4

39,3

FNUAP

7,3

5,2

5,8

Programme des Nations Unies pour l'environnement

3,1

1,0

1,0

Autres organisations des Nations Unies

13,5

8,5

8,5

Programme pétrole contre vivres

9,9

28,1

147,8

Autres opérations spéciales de secours

44,6

22,5

27,2

TeleFood

   

2,3

Fonds fiduciaires divers

12,4

3,5

5,1

Total fonds fiduciaires

325,6

320,7

420,8

Total financement extérieur

474,0

412,9

478,2

Programme ordinaire

     

Programme de coopération technique (PCT)

66,8

72,6

70,0

Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA)

3,0

8,5

7,0

Total Programme ordinaire

69,8

81,1

77,0

TOTAL PROGRAMMES DE TERRAIN

543,8

494,0

555,2

406. La répartition des dépenses de 1998-99 par source (Diagramme 3.3-3) a nettement changé par rapport à 1996-97. Le changement le plus important concerne les programmes de secours d'urgence, tels que le Programme pétrole contre vivres et autres opérations spéciales de secours qui représentaient 10 pour cent du programme de terrain en 1996-97, mais 32 pour cent en 1998-99. Les autres principaux changements concernent le PNUD, avec une baisse de 19 pour cent en 1996-97 à 10 pour cent en 1998-99 et le Programme de coopération FAO/Gouvernement qui est passé de 36 à 29 pour cent. La part des dépenses du programme de terrain pour les Fonds fiduciaires unilatéraux, le Programme des cadres associés et le PCT/PSSA a diminué de 2 pour cent en 1998-99.

407. La part de la FAO dans l'exécution des programmes financés par le PNUD a baissé, passant d'environ 2,3 pour cent en 1997 à quelque 1 pour cent en 1999, conformément à une tendance déjà enregistrée précédemment. L'exécution par la FAO de projets du PNUD est tombée de 92,2 millions de dollars E.-U. en 1996-97 à 57,4 millions de dollars E.-U. en 1998-99.

408. Les activités de terrain de la FAO sont demeurées largement centrées sur le Grand Programme 2.1 Production agricole et systèmes de soutien (Tableau 3.3-2). Ce Grand Programme a monopolisé près de 60 pour cent de l'exécution totale du programme de terrain en 1998-99, le Programme 2.1.2: Cultures représentant à lui seul plus de 40 pour cent. Comme au cours des exercices biennaux précédents, les activités de secours d'urgence ont presque toutes relevé de ce Grand Programme, en raison essentiellement de l'accent mis sur l'assistance d'urgence lors des interventions agricoles à court terme, telles que la distribution de semences, d'outils et d'engrais, la lutte intégrée contre les ravageurs et la santé animale. Les Grands Programmes 2.4: Forêts, avec 13 pour cent, et 2.5: Contributions au développement durable et programmes spéciaux, avec 12 pour cent, ont bénéficié d'une part importante du programme de terrain en 1998-99.

TABLEAU 3.3-2: POURCENTAGE DE L'EXÉCUTION DU PROGRAMME DE TERRAIN DE LA FAO PAR PROGRAMME TECHNIQUE, 1998-99

Programme

FF/PNUD

Urgences

PCT/PSSA

Total

2.1.1: Ressources naturelles

9,6

0,7

7,8

6,6

2.1.2: Cultures

17,5

97,9

19,8

43,2

2.1.3: Élevage

7,0

0,2

11,8

5,5

2.1.4: Systèmes de soutien à l'agriculture

5,0

0,4

6,3

3,7

2.1.5: Applications agricoles des isotopes et des biotechnologies

0,1

0,0

0,2

0,1

2.1: Production agricole et systèmes de soutien

39,2

99,2

46,0

59,1

2.2.1: Nutrition

1,4

0,3

4,5

1,5

2.2.2: Information en matière d'alimentation et d'agriculture

2,3

0,0

4,6

1,9

2.2.3: Analyse du développement agricole et économique

0,9

0,0

0,8

0,6

2.2.4: Politiques alimentaires et agricoles

2,5

0,0

1,0

1,5

2.2: Politiques et développement alimentaires et agricoles

7,1

0,3

10,8

5,5

2.3: Pêches

8,0

0,0

5,8

5,2

2.4: Forêts

22,1

0,1

5,2

12,8

2.5.1: Recherche, gestion des ressources naturelles et transfert de technologies

7,0

0,1

2,7

4,2

2.5.2: Femmes et population

1,9

0,0

0,8

1,2

2.5.3: Développement rural

5,2

0,0

2,8

3,2

2.5.6: Production alimentaire à l'appui de la sécurité alimentaire dans les PFRDV

3,3

0,0

9,3

3,1

2.5: Contributions au développement durable et programmes spéciaux

17,4

0,2

15,6

11,7

3.1: Assistance aux politiques

3,8

0,0

6,3

3,0

Programmes non techniques

2,3

0,1

10,3

2,7

Total

100,0

100,0

100,0

100,0

409. Le principal changement dans la répartition régionale des activités du programme de terrain est l'augmentation de la part du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord (Diagramme 3.3-5). Ce changement est dû au Programme pétrole contre vivres en faveur de l'Iraq, qui a fait passer la part du Proche-Orient dans l'exécution totale à 33 pour cent, soit plus du double du pourcentage de 1996-97. De ce fait, la part de toutes les autres régions a diminué. Celle de l'Afrique est passée de 32 à 24 pour cent et celle de l'Asie-Pacifique de 24 à 17 pour cent, avec des variations de 2 pour cent au maximum pour les autres régions et pour l'exécution des projets interrégionaux/mondiaux.

410. L'exécution des projets dans les pays les moins avancés (PMA) a diminué en pourcentage des activités totales de terrain (Tableau 3.3-3). Les PMA ont représenté 23 pour cent de l'exécution des programmes de terrain en 1998-99, contre 31 pour cent en 1996-97, conformément à une tendance qui remonte à 1992-93. Ce déclin concerne principalement les fonds fiduciaires et le PCT/PSSA. La baisse, en pourcentage, des ressources de fonds fiduciaires allouées aux PMA s'explique par la forte augmentation des crédits consacrés au programme pétrole contre vivres et à d'autres projets d'urgence, alors que la baisse des ressources accordées au PCT s'explique par une fluctuation normale dans l'approbation des demandes de projets.

411. En règle générale, la répartition des projets financés par des ressources extrabudgétaires
(à l'exclusion des projets de secours d'urgence) fait apparaître une tendance à la concentration des projets sur un plus petit nombre de pays que dans le passé. En 1996, par exemple, 50 pays avaient bénéficié d'une exécution de 1 million de dollars E.-U., tandis qu'en 1999, 24 pays seulement ont bénéficié de niveaux d'exécution supérieurs à cette somme.

TABLEAU 3.3-3: EXÉCUTION DES PROJETS DANS LES PMA (EN POURCENTAGE)

Source de financement

1996/97

1998/99

Fonds fiduciaire

19,4

14,5

PNUD

62,8

66,3

PCT/PSSA

41,4

34,1

Total

30,5

22,6

412. En ce qui concerne la répartition de l'exécution des projets dans les PMA par source de financement, les fonds fiduciaires ont assuré 49 pour cent de l'exécution de ces projets en 1998-99, contre 42 pour cent en 1996-97 (Tableau 3.3-4). Le déclin le plus important concerne le PNUD, qui a assuré 36 pour cent de l'exécution des projets en faveur des PMA en 1996-97 et 30 pour cent en 1998-99.

TABLEAU 3.3-4: POURCENTAGE DE L'EXÉCUTION DES PROJETS DANS LES PMA
PAR SOURCE DE FINANCEMENT

Source de financement

1996/97

1998/99

Fonds fiduciaire

42,0

48,7

PNUD

35,7

30,3

PCT/PSSA

22,3

20,9

Total

100,0

100,0

Grand Programme 3.4: Représentants de la FAO

Programme ordinaire

 

en milliers de $E.-U.

 

Programme de travail

66 341

 

Virements budgétaires

(1 400)

 

Programme de travail final

64 941

 

Résultats du Programme

65 105

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en milliers de dollars E.-U.

(164)

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en pourcentage

0%

Programme de terrain

 

en milliers de $E.-U.

 

Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD)

716

 

Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires

0

 

Exécution PCT

0

 

Total exécution Programme de terrain

716

 

Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire

0.0

 

Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique)

4 039

 

Services d'appui technique, % de l'exécution

564%

Réalisations

413. Le réseau des représentants de la FAO a continué à assurer une présence efficace de l'Organisation dans les pays en développement, et à faire en sorte que ces pays aient accès aux ressources techniques et institutionnelles de l'Organisation à tous les niveaux. Le nombre des pays concernés par ce réseau, qu'il s'agisse de bureaux à part entière ou d'autres services, s'élevait à 113 en 1999.

414. On a continué à améliorer le fonctionnement et le coût-efficacité du réseau des représentants de la FAO. Le nombre de fonctionnaires recrutés sur le plan national a augmenté de sept pour passer à 53 en 1999. Les correspondants nationaux sont passés de huit à 21 dans les pays qui n'ont pas de représentant résident de la FAO. Les postes des services généraux ont été réduits, passant de 620 en 1996-97 à 606 en 1998-99. Les effectifs fournis par les gouvernements ont progressé de 136 à 152 personnes pendant la même période. Le dépassement de crédits indiqué ci-dessus a largement été compensé par les recettes correspondant à la contribution des gouvernements au fonctionnement des représentations de la FAO dans les pays. Ces recettes ont dépassé de 100 000 dollars E.-U. environ les 2 millions de dollars E.-U. prévus au PTB et cela montre bien l'importance que les pays hôtes accordent aux bureaux de la FAO.

415. L'évolution des dotations en effectifs figure au Tableau 3.4-1.

TABLEAU 3.4-1: STRUCTURE DU PERSONNEL DANS LES REPRÉSENTATIONS DE LA FAO

Description

1994-95

1996-97

1998-99

Fonctionnaires internationaux du cadre organique

162

94

92

Fonctionnaires recrutés sur le plan national

0

65

65

Fonctionnaires des services généraux

687

620

606

Correspondants nationaux

0

8

21

Personnel fourni par le gouvernement

145

136

152

Total

994

923

936

416. Des améliorations technologiques dans le domaine des communications et de la bureautique ont continué à accroître le coût-efficacité des bureaux dans les pays. Ce sont maintenant 56 bureaux dans les pays qui ont accès à Internet, contre 40 pendant l'exercice précédent. Avec la mise en place du nouveau système financier (Oracle), un système informatisé de comptabilité de terrain (FAS) a été mis en place dans tous les bureaux de pays pour faciliter et améliorer la gestion comptable. Le système devra encore être amélioré en 2000, mais il devrait permettre des gains d'efficacité une fois que le projet sera pleinement opérationnel. Quelque 0,7 million de dollars E.-U. ont été investis en matériel/logiciel et dans la formation du personnel de terrain.

417. Des efforts ont été déployés pour accroître la contribution des pays hôtes au fonctionnement des représentations de la FAO. Des locaux à titre gratuit étaient fournis dans 47 pays en 1998-99, contre 42 en 1996-97.

418. Malheureusement, les mesures de sécurité qui s'imposent compte tenu des troubles civils ont eu des répercussions financières négatives dans un nombre croissant de pays.

Grand Programme 3.5: Coopération avec les partenaires extérieurs

Programme ordinaire

 

en milliers de $E.-U.

 

Programme de travail

8 600

 

Virements budgétaires

1 850

 

Programme de travail final

10 450

 

Résultats du Programme

10 299

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en milliers de dollars E.-U.

151

 

(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en pourcentage

1%

Programme de terrain

 

en milliers de $E.-U.

 

Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD)

1 705

 

Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires

0

 

Exécution PCT

0

 

Total exécution Programme de terrain

1 705

 

Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire

0.2

 

Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique)

181

 

Services d'appui technique, % de l'exécution

11%

Réalisations

419. Ce Grand Programme favorise la coopération avec les établissements financiers multilatéraux et bilatéraux, et avec le secteur privé et les ONG, notamment pour mobiliser des ressources supplémentaires en faveur des secteurs agricoles et ruraux des États Membres. Il supervise également l'application des accords de partenariat introduits depuis 1994 et favorise la coopération économique et technique entre pays en développement. Le virement budgétaire concerne un certain nombre de programmes approuvés insuffisamment financés, notamment les manifestations spéciales de la Journée mondiale de l'alimentation, la contribution de la FAO au Service de liaison avec les organisations non gouvernementales (NGLS) au Système d'identification de projets (PIF).

Programme 3.5.1: Organismes multilatéraux et bilatéraux

420. La collaboration avec les partenaires traditionnels de la FAO en vue de mobiliser des ressources en faveur de projets de développement agricole, en particulier à l'appui du PSSA, a donné des résultats encourageants. Dans certains cas, des partenariats existants ont été élargis comme avec le Royaume-Uni. La cohérence entre les projets de fonds fiduciaires et le Programme ordinaire de la FAO, en particulier le renforcement des capacités nationales, les questions de durabilité et de parité, est devenue un thème majeur du dialogue avec les donateurs. Un certain nombre de bailleurs de fonds ayant mis en place des mécanismes décentralisés de prise de décisions, les bureaux régionaux et sous-régionaux ainsi que les représentations dans les pays jouent un rôle plus actif dans le cycle des projets, en particulier dans les phases initiales d'élaboration. Les discussions avec l'Union européenne en vue d'accroître et de diversifier la coopération ont donné des résultats positifs, mais on peut certainement faire encore mieux. Des efforts ont continué à être déployés pour augmenter le nombre des gouvernements demandant une assistance technique de la FAO pour des projets de développement financés par des prêts bancaires ou par des ressources nationales.

421. Le Programme des cadres associés s'est poursuivi. Lors d'une réunion qui a eu lieu en septembre 1999, les donateurs, le FIDA et le PAM ont évalué le programme et défini une nouvelle orientation. On a noté que les contributions utiles des cadres associés ne se limitaient pas à la coopération traditionnelle pour des projets de terrain, mais soutenaient aussi une part importante des activités normatives de l'Organisation. Au cours de la réunion, l'évaluation interne du Programme des cadres associés sur les dix dernières années a été examinée et la FAO a été encouragée à prendre des mesures opérationnelles conformément aux recommandations.

Programme 3.5.2: Secteur privé, ONG, et soutien aux tribunes
"De la nourriture pour tous"

422. Une réunion d'experts sur la participation de la société civile au suivi du Sommet mondial de l'alimentation au début de 1998 a donné à l'Organisation des avis externes sur le développement des contacts avec la société civile. Les recommandations de cette réunion ont contribué à l'examen de la coopération FAO/ONG coordonnée par l'Unité de la coopération avec le secteur privé et les ONG (TCDN), ce qui a permis d'élaborer une politique et une stratégie nouvelles de coopération avec les ONG et les organisations de la société civile (OSC), texte publié en 1999 en quatre langues. Des consultations régionales faisant intervenir gouvernements et ONG/OSC à l'occasion des Conférences régionales de la FAO en Afrique, Asie et Pacifique, Amérique latine et Caraïbes, Proche-Orient et Europe seront l'occasion d'identifier des priorités et de formuler des plans d'action appropriés.

423. Le Programme de fonds fiduciaires, financé par des sociétés privées, des industries, des fondations, des associations et des ONG à but non lucratif, a été élargi et comprend les contributions au TeleFood et au PSSA. Un groupe de travail du secteur privé, similaire au réseau de points de coordination des ONG, est envisagé pour conclure de nouveaux accords de partenariat et faciliter le dialogue. Un nombre accru d'organisations internationales non gouvernementales (OING) ont instauré des relations officielles avec la FAO.

424. Deux brochures, la FAO et le secteur privé, qui contient une politique et une stratégie nouvelles de renforcement de la coopération avec les partenaires externes, et les principes et directives pour la coopération de la FAO avec le secteur privé, ont été publiées. Le magazine DEEP (Bulletin développement-éducation-échange) a continué à être publié en coopération avec les ONG.

425. Une enquête mondiale a été menée auprès des ONG au sujet de la campagne "De la nourriture pour tous". Les célébrations nationales de la Journée mondiale de l'alimentation et les manifestations spéciales de la JMA/activités du TeleFood ont eu lieu autour des thèmes "Les femmes nourrissent le monde" et "Les Jeunes contre la faim", par l'intermédiaire de comités ou de chargés de liaison dans 140 États Membres. À l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation de 1999, le programme des Ambassadeurs de la FAO a été lancé, avec la participation de célébrités, pour mieux sensibiliser l'opinion publique à la lutte contre la faim et la malnutrition dans le monde et mobiliser des ressources pour des projets de sécurité alimentaire.

Programme 3.5.3: Accords de coopération avec les États Membres et soutien à la CEPD et à la CTPD

426. Les programmes de partenariat, qui font appel à des experts de la coopération technique entre pays en développement/coopération technique entre pays en transition (CTPD/CTPT), à des experts invités et à des retraités d'instituts d'enseignement et de recherche, et à la formation en cours d'emploi de jeunes cadres avec l'appui des pays et des institutions nationales, ont été développés au sein de l'Organisation, comme indiqué au tableau 3.5-1 . On a ainsi pu faire appel à des services d'experts de haut niveau à partir d'une base de ressources beaucoup plus large pour l'exécution des programmes et projets.

TABLEAU 3.5-1: UTILISATION DES PROGRAMMES DE PARTENARIAT

Description

1996-97

1998-99

Experts CTPD/CTPT

831

835

Experts invités (d'instituts d'enseignement et de recherche)

146

210

Experts retraités

523

791

Jeunes cadres

-

32

427. Au cours de l'exercice considéré, l'accord cadre pour l'emploi d'experts au titre de la CTPD et de la CTPT a été signé par 13 pays, ce qui porte le total à 125 pays. Les 835 experts de CTPD/CTPT ont été affectés à des programmes et projets de la FAO dans des domaines tels que l'amélioration de la production rizicole, le développement de l'horticulture, les ressources zoogénétiques, la petite irrigation, l'élaboration des programmes d'enseignement concernant l'environnement, l'utilisation du bois et la création de ports de pêche. Des experts de la CTPD ont également été intégrés dans des missions d'évaluation des récoltes et des approvisionnements alimentaires et dans les efforts de relèvement agricole.

428. Le programme des experts invités appartenant à des instituts d'enseignement et de recherche a été développé, avec l'adhésion de 11 pays et de 2 institutions régionales. Les services de 210 experts invités ont été utilisés dans des domaines tels que les ressources zoogénétiques, les systèmes de production animale, l'analyse des risques et de la vulnérabilité sur l'exploitation agricole et les recherches bibliographiques.

429. Les 791 experts retraités, qui sont souvent des personnalités éminentes dans leurs domaines respectifs, ont participé à l'exécution de diverses activités, y compris l'irrigation à faible coût économe en eau, la gestion de la pêche en mer et de l'aquaculture, les régimes fonciers, les statistiques agricoles, la participation des femmes au développement agricole et l'évaluation des technologies pour le développement agricole et rural.

430. Le programme des jeunes cadres a été lancé pour contribuer au renforcement des capacités nationales dans les pays en développement, et donne une formation sur le tas à de jeunes cadres en les faisant participer à des activités de la FAO. Les pays ont désigné 32 jeunes cadres pour ce programme au cours de l'exercice considéré.

431. Les programmes de partenariat ont été rentables: les coûts par mois de travail ont été estimé entre la moitié et le tiers du coût d'un expert recruté aux tarifs internationaux, comme indiqué au Tableau 3.5-2. Les incidences financières positives des programmes de partenariat indiquent que des avantages plus importants peuvent être tirés d'une utilisation accrue de ces services. En 1998-1999, les dépenses concernant ces affectations ont représenté 10,5 millions de dollars E.-U., ce qui correspond à des économies importantes pour l'Organisation.

TABLEAU 3.5-2: ESTIMATION DU COÛT MENSUEL MOYEN D'UN EXPERT, 1999

Experts internationaux

En dollars E-U

Coûts du marché

16 500

Coûts dans le cadre des programmes de partenariat 

Jeunes cadres

1 014

Experts invités appartenant à des instituts d'enseignement et de recherche

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