Table des matières Page suivante


1. INTRODUCTION

1.1 GENERALITES

Un programme agricole dans les pays participant au projet (République centrafricaine, République du Congo, Gabon et Cameroun) a permis de produire une quantité importante de concentré de protéine vegetale comme sous-produit du pressage de différentes graines et noix pour la fabrication d'huile, ainsi que des concentrés d'hydrates de carbone, produits de la mouture du riz et du blé. Une petite industrie de l'élevage a produit de la farine de sang ainsi que des déchets de viande, d'os et de poisson salé. Compte tenu de la coutume locale consistant à permettre aux volailles ainsi qu'au bétail de se nourrir en liberté, ces sous-produits ne présentent qu'un intérêt limité en tant qu'aliments du bétail. Certains éleveurs de volaille européens utilisent de faibles quantités d'issues de blé, de son de riz et de tourteaux d'arachide et importent des zones côtières de la farine de poisson et des déchets de viande comme aliment des poules pondeuses.

Une grande partie du son de blé ou de riz, des graines de coton et des résidus du pressage de l'huile sont utilisés comme combustibles pour l'extraction de l'huile. A Bambari et à Bria (République centrafricaine), les graines de coton et les résidus de céréales sont utilisés moins encore qu'à Bangui et pourraient être disponibles pour la pisciculture dans ces régions ou être expédiés vers un autre centre d'élevage piscicole.

1.2 ORIGINES DE LA MISSION

Un poste de consultant a été créé pour six mois dans le cadre du projet régional de recherche et de formation piscicoles. L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture a recruté M. W.H. Hastings, spécialiste de l'alimentation artificielle des poissons et lui a confié le mandat suivant:

Le consultant a fourni ses services pendant environ six mois, du 4 septembre 1971 au 25 février 1972.

Il a pu disposer, en vue de leur peuplement en Tilapia et Clarias, d'étangs, de réservoirs ou de lacs de ciment. Des aliments composés uniquement d'éléments végétaux ont été mis au point. D'autres comprenaient des protéines animales extraites de farine de sang et de farine de poisson importée. La détermination de la teneur minimum en protéines nécessaires pour assurer la croissance a été effectuée sur des mélanges contenant respectivement 20%, 25%, 30%, et 40% d'éléments protéiques.

Les aliments produits au Centre régional du projet, à Landjia, pourraient être expédiés à d'autres stations piscicoles desservies par le projet. En fait, la République du Congo avait reçu un envoi de quatre formules différentes avant l'arrivée de l'expert.

1.3 REMERCIEMENTS

Le consultant tient à remercier le Directeur du projet, M. Paul de Kimpe, pour l'aide efficace qu'il lui a apportée et notamment pour son intervention auprés des techniciens européens et des milieux d'affaires de Bangui, grâce à qui il a pu installer son matériel et mener à bien sa mission.

Il remercie en outre M. David Croizeau, expert attaché au projet, qui l'a aidé en lui fournissant du personnel pour le ramassage et l'échantillonnage des poissons en vue de la collecte d'informations sur leur croissance, ainsi qu'à dessiner et à construire un séchoir solaire, des installations d'alimentation à la demande et des réservoirs pour les différents ingrédients et qui, enfin, a fait en sorte que le consultant a trouvé sans cesse toutel'aide nécessaire.

M. Jean-Claude Micha, expert associé, a fait fonction d'interpréte et a participé aux travaux et discussions relatifs à la pisciculture, notamment en milieu africain. Cet expert poursuit les travaux du consultant et ses essais de fabrication de boulettes alimentaires, d'alimentation et de collecte d'information.

Mme Wautier, secrétaire de la stationde Landjia a participé activement à la réalisation des objectifs du projet, ainsi que MM. Lewis Boel, de la station de Brazzaville et Christophe Magnet, le stagiaire français.


Début de page Page suivante