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Le monde forestier

Prévisions de la consommation de bois: d'ici à 1994, déficits régionaux malgré des ressources mondiales excédentaires

Partout dans le monde, la consommation de bois progresse rapidement. Une étude de la FAO examine les conséquences probables qu'auront d'ici à 1994 l'accroissement du volume des produits forestiers manufacturés par les pays industriels et l'utilisation accrue de bois de feu dans les pays en développement.

Lors d'une réunion des chefs de services forestiers nationaux, la FAO a prédit que d'ici à 1994, d'importants déséquilibres apparaîtront dans le monde sous forme de pénuries régionales de plus en plus accentuées même si le potentiel des ressources forestières globales est excédentaire. D'après les prévisions de la FAO, certaines régions développées de plus en plus souvent déficitaires, en particulier le Japon et l'Europe occidentale, devraient procéder à de grosses importations de bois et développer notablement le commerce des produits du bois. De nombreux pays en développement manqueraient de bois pour le chauffage et la cuisson des aliments sans avoir les moyens d'acheter des produits de remplacement.

Les quelques pays, développés ou en développement, qui possèdent d'abondantes ressources forestières devraient, dans les années qui viennent, se trouver dans une position plus avantageuse encore.

Pour combler l'écart qui s'accentue rapidement entre les régions riches et les régions pauvres en bois, la FAO a instamment invité les gouvernements à consacrer d'importants capitaux à des activités telles que boisement et reboisement auxquelles, a-t-elle observé, il est souvent difficile d'intéresser les investisseurs. Elle a aussi suggéré aux forestiers et aux industriels de transformer radicalement les méthodes d'aménagement et les modes d'utilisation des forêts tropicales qui entraînent généralement une détérioration de l'environnement et un gaspillage de ressources.

Les prévisions concernant la consommation mondiale de bois ont été communiquées aux représentants des services forestiers de 79 gouvernements et de 10 organisations internationales, présents à la quatrième session du Comité des forêts de la FAO, tenue à Rome du 15 au 19 mai. Le comité se réunit tous les deux ans pour examiner la situation forestière dans le monde et passer en revue les programmes forestiers de l'Organisation avec des fonctionnaires du Département des forêts de la FAO.

La FAO prévoit pour la période 197694 une augmentation de 75 pour cent de la production mondiale de produits industriels à base de bois, principalement dans les pays développés, et une augmentation de 40 pour cent de la consommation de bois de feu dans tous les pays en développement. La consommation mondiale de papier devrait doubler; les besoins en panneaux dérivés du bois (contreplaqué, panneaux de fibres et panneaux de particules) devraient plus que doubler et les besoins en sciages augmenteraient de 50 pour cent.

«Du point de vue commercial, lit-on dans le rapport de la FAO au Comité, il est extrêmement satisfaisant de voir se profiler un avenir aussi sain pour les activités du secteur forestier qui intéressent le bois; mais des problèmes se posent.»

L'abattage d'arbres qu'on ne remplace pas et leur utilisation comme combustible dans les pays pauvres en bois, comme le sont ceux du Sahel africain, de l'Himalaya, du sous-continent indien, de vastes parties de l'Asie du Sud-Est et d'ailleurs, ont déjà causé la disparition de forêts de bassin d'une importance capitale et, en aggravant l'érosion, provoqué des périodes de sécheresse, des inondations et la désertification.

Les populations vivant sur ces terres sont enfermées dans un cercle vicieux: pour satisfaire les besoins essentiels, elles doivent détruire des ressources qui leur assurent nourriture, chauffage, logement, abri et moyens d'existence.

D'autres pays en développement, qui ont des forêts mais qui les exploitent trop rapidement, sans les aménager ni les reboiser, seront très vite menacés du même sort.

Les principales raisons de ce phénomène sont la nécessité de se procurer du bois de feu et les empiétements de l'agriculture sur les terrains forestiers.

Deux des principales régions forestières du monde, l'Amérique du Nord et l'U.R.S.S., devraient continuer de disposer d'excédents en bois en 1994. Dans le tiers monde, un petit nombre de pays riches en bois posséderont à ce moment-là 70 pour cent des ressources forestières des pays en développement alors qu'ils n'en consommeront que 30 pour cent.

Le déficit en bois du tiers monde atteindrait en 1994 environ 650 millions de mètres cubes en équivalent de bois rond, utilisé principalement comme combustible, soit les deux tiers des besoins projetés en combustible des deux tiers de la population mondiale vivant dans les pays en développement. Ce déficit touchera essentiellement les pays pauvres en bois.

Le bois de feu, pondéreux et sans grande valeur marchande, ne fait pas l'objet d'échangés internationaux. Toute la production est utilisée dans le voisinage des zones d'abattage.

Parmi les pays sous-équipés, riches en bois, figurent le Brésil, L'Indonésie et certaines nations d'Afrique de l'Ouest. L'expansion de la foresterie et les revenus tirés des exportations de bois et de produits du bois tiennent une place de plus en plus importante dans leurs programmes nationaux de développement.

Malgré l'accroissement mondial de la consommation de bois, la FAO soutient que le potentiel total des ressources forestières mondiales restera supérieur à la consommation en 1994. Mais le temps dont on dispose pour préserver cet excédent de ressources qui, en théorie du moins, sont indéfiniment renouvelables, est de plus en plus compté. Le problème est d'attirer des capitaux suffisants et de modifier les méthodes d'aménagement et d'utilisation des forêts et du bois.

La FAO estime que le niveau nécessaire d'investissement serait en moyenne de 47 milliards de dollars par an durant la période 1 976-94.

Cependant, il est difficile d'orienter ces investissements vers la foresterie. Des organes internationaux comme la Banque mondiale, le Programme des Nations Unies pour le développement et le Fonds international de développement agricole, qui vient d'être créé par les Nations Unies, ne peuvent couvrir qu'une partie seulement de la demande. Il est très dur de trouver les capitaux privés pour le genre de projets dont les pays en développement ont le plus urgent besoin: aménagement de parcelles pour la production de bois de feu ou amélioration de la qualité de l'environnement par exemple.

C'est donc aux gouvernements qu'incombe la responsabilité primordiale des investissements forestiers. Les services forestiers sont toutefois en position d'infériorité lorsqu'ils entrent en concurrence avec l'agriculture, l'industrie l'armée, qui peuvent plus aisément prouver l'urgence de leurs besoins et qui obtiennent des résultats plus immédiats tandis que la croissance des arbres demande toujours un certain temps.

Un facteur important dans le déséquilibre grandissant des ressources mondiales en bois tient à la nature des forêts et aux méthodes de sylviculture.

En zones tempérées, les forêts contiennent un assez petit nombre d'essences, qui se raréfie encore à mesure que le climat se refroidit. Les principales de ces essences sont des résineux et certains feuillus qui ne sont pas très denses. Les forêts tropicales mélangées de feuillus contiennent des centaines d'essences possédant des propriétés différentes et souvent inconnues. Elles sont situées dans des zones à climat chaud et humide, où l'extraction, le traitement et la commercialisation des arbres sont des opérations difficiles et coûteuses. Toutefois, la foresterie tropicale, telle qu'elle est généralement pratiquée, se fonde sur des méthodes mises au point pour des régions tempérées et entraîne un énorme gaspillage de toutes les essences peu connues ou qui ne trouvent pas d'acheteurs sur les marchés internationaux du bois.

M. K.F.S. King, Sous-Directeur général chargé du Département des forêts de la FAO, a averti les chefs des services forestiers nationaux qu'il leur faudrait transformer radicalement nombre de leurs attitudes les plus tenaces envers la foresterie tropicale. Etant donné les graves pénuries qui se profilent à l'horizon, il est irrationnel de continuer à exploiter ces forêts au moyen de méthodes périmées et mal adaptées aux besoins humains.

Au lieu d'«écrémer» les forêts tropicales mélangées de leurs bois les plus précieux (ce qui entraîne le gaspillage de la plupart des autres essences), M. King recommande que l'on utilise les fibres des essences non marchandes pour fabriquer des produits tels que pâte à papier et panneaux dérivés du bois. Les procédés industriels récemment mis au point permettent cette solution et la rendent rentable, mais les habitudes bien ancrées dans le domaine de la transformation et de la commercialisation tendent à faire barrage aux innovations.

Parmi les autres principales questions examinées par le Comité, citons l'intégration de la foresterie et de l'agriculture et la création de petites industries forestières, deux mesures recommandées par la FAO comme étant bien adaptées aux pays en développement.

L'agrosylviculture, qui consiste à associer activités forestières et activités agricoles, est envisagée comme «une condition indispensable pour arrêter la destruction et la dégradation alarmantes des forêts par les cultures itinérantes». On considère aussi qu'adaptée aux conditions diverses des pays en développement elle cadre bien d'une manière générale avec le mode de vie d'une population de petits agriculteurs.

A propos des petites industries, le rapport final du Comité reconnaît que «le monde en développement a effectivement besoin de fabriques ayant la dimension minimale qui permette de produire un article de qualité acceptable pour le marché intérieur». Il ajoute que «ces productions devraient être à forte intensité de main-d'œuvre tout en utilisant des technologies qui ne soient pas périmées».

La FAO met actuellement en œuvre un programme intensif dans ce domaine en coopération avec les grandes industries forestières. Le programme a jusqu'à présent élaboré 10 études tandis que 25 autres sont en préparation. Elles portent sur les fabriques de panneaux dérivés du bois, les scieries, la production d'énergie et comprennent l'intégration des industries forestières primaires et secondaires.

Le rapport du Comité précise: «De l'analyse de ces modèles, il apparaît que les fabriques de panneaux à base de bois devraient être économiquement viables si elles sont contre le dumping. Dans le cas des petites usines de pâte, cependant, il faudrait prévoir une protection très importante ne se justifiant que par des raisons socio-économiques.»

Le Comité a recommandé que la FAO élargisse cette étude de manière à y inclure les petites industries utilisant le bois et les résidus ligneux, rattachées à de plus larges complexes industriels déjà existants. Il a aussi demandé que l'accent soit mis davantage sur la fabrication de charbon de bois et que l'on s'intéresse aux petites industries à base de produits forestiers autres que le bois, tels que oléo-résineux, miel, cultures de champignons, plantes médicinales et autres plantes forestières herbacées.

T. M. PASCA

Une enquête d'AGRIS Foresterie

Le programme FAO/AGRIS Foresterie a entrepris une enquête mondiale sur les services d'information et de documentation forestières. Cette enquête a débuté en mai par l'envoi d'un questionnaire adressé à tous les centres d'information et de documentation et banques de données informatiques traitant des forêts et questions connexes dans le monde entier. Les réponses à ce questionnaire serviront à établir un catalogue des services d'information et de documentation forestières.

Les destinataires du questionnaire sont priés de bien vouloir remplir et retourner les formulaires aussi rapidement que possible, de sorte que le catalogue puisse être prêt d'ici à la fin de l'année.

La quatrième Consultation technique sur AGRIS Foresterie se réunira en octobre.

Le but d'AGRIS Foresterie est d'édifier un réseau mondial de centres d'information et de documentation spécialisés dans les questions forestières.

Pour tout renseignement concernant l'enquête, s'adresser à :

Enquête AGRIS Foresterie
Division de la bibliothèque et des systèmes documentaires
(Bureau A-105, tél. 5797, poste 4347) FAO Via delle Terme di Caracalla. Rome Italie

Etudes de foresterie d'environnement

Le Département des forêts et de la science du bois de l'université de la Galles du Nord (Bangor, Royaume-Uni) a annoncé la création d'un nouveau diplôme de maîtrise ès sciences en foresterie d'environnement.

Les candidats devront suivre un programme qui s'étendra sur une année académique complète et passeront un examen en juin. Un projet de recherche personnelle, occupant approximativement trois mois, devra s'y ajouter. Le cours durera en tout 12 mois et les candidats seront admis à se présenter en vue de l'obtention d'un diplôme de maîtrise ès sciences de l'université du Pays de Galles.

Le programme est plutôt axé sur l'aménagement et se concentre sur le rôle de la foresterie dans l'environnement. Il se divise en trois sections:

1. Les bases scientifiques et conceptuelles de l'aménagement de l'environnement: descriptions des systèmes, acquisition et analyse des données, prises des décisions, méthodes de mise en œuvre.

2. Les principes de la foresterie d'environnement: la production de bois et l'environnement, la foresterie et le paysage, les forêts, les bois et la conservation.

3. Les aspects pratiques de la foresterie d'environnement: études de cas dans des zones choisies en forêt, parcs nationaux et régionaux, espaces verts et terrains abandonnés dans les villes, propriétés privées, bassins versants, zones de loisirs et d'agrément.

Une douzaine de visites sont prévues sur la période des cours pendant l'année académique, et un voyage d'étude de sept jours pris sur les vacances fait partie intégrante du programme.

Le thème de recherche choisi sera adapté aux besoins du candidat. Le projet sera présenté sous forme de thèse et devra témoigner d'amples lectures et d'une compréhension des problèmes, ainsi que d'une analyse critique ou d'une utilisation appropriée de techniques avancées.

Les candidats doivent être titulaires d'un diplôme de spécialisation ou qualification équivalente. Les disciplines les plus souhaitables sont la sylviculture, la biologie et l'architecture de paysage.

D'autres disciplines seront également prises en considération, par exemple, à titre exceptionnel, des candidats provenant des disciplines économiques et des sciences sociales.

Les candidats d'outre-mer devront justifier d'un bon niveau universitaire et être en mesure de satisfaire aux conditions financières de l'établissement.

Pour les candidats britanniques, les droits afférents au programme complet sont de 750 livres, plus les droits d'entrée (actuellement de 34,50 livres).

Pour les candidats d'outre-mer, les droits afférents au programme complet sont de 850 livres, plus les droits d'entrée.

«Stratégie mondiale de la conservation» en préparation à l'UICN

L'Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources (UICN) prépare la publication d'un document intitulé «Stratégie mondiale de la conservation», qui s'adresse à tous les organismes et gouvernements intéressés, ainsi qu'aux Nations Unies et autres organisations intergouvernementales, en vue de leur fournir un guide pour l'élaboration de politiques de conservation de la nature. Ce document est réalisé par les organismes collaborant avec le groupe PNUE/FAO/Unesco/UICN de la conservation des écosystèmes. Les actions proposées ne se limitent pas aux activités entrant dans les attributions de chacune de ces organisations.

La stratégie a pour fonctions:

D'identifier les principaux processus de diminution, de dégradation et de destruction des espèces et des écosystèmes.

De définir les mesures préventives ou correctives efficaces à prendre par les gouvernements ou organisations en cause. De proposer des priorités d'action.

Ce document sera présenté pour approbation à la quatorzième assemblée générale de l'UICN, fin septembre, et sera par la suite périodiquement remis à jour lors de chaque assemblée.

Nouveau groupe tropical de l'IUFRO

Un nouveau groupe de travail de l'IUFRO sur «La production de bois dans les zones néotropicales au moyen de plantations» vient d'être créé (S 1.07-09). Par «zones néotropicales» on entend spécifiquement les régions tropicales du continent américain. L'annonce de la: création de ce nouveau groupe a été faite sous forme d'un bulletin auquel était joint un bref questionnaire. On trouvera ci-après les textes du bulletin n° I et du questionnaire.

Ce bulletin annonce la création d'un nouveau groupe de travail de l'Union internationale des instituts de recherches forestières (IUFRO) et invite toutes les personnes désireuses d'en faire partie à remplir et à renvoyer le questionnaire ci-joint.

Les divers pays situés dans les néotropiques s'efforcent de créer des plantations, petites et grandes, d'essences forestières indigènes ou exotiques en vue de la production de bois (bois d'œuvre, bois à pâte, bois de feu, etc.). Mais les distances et les divergences de langue rendent difficiles la communication entre personnes et organismes intéressés.

N'OUBLIEZ PAS DE VOUS INSCRIRE

Les inscriptions reçues après le 1er juillet 1978 seront acceptées sous réserve que des chambres d'hôtel soient disponibles.

Envoyer les formulaires d'inscription (publiés dans Unasylva, Vol. 29, n° 117) à l'adresse suivante:

Le Secrétaire général
8e Congrès forestier mondial
P.O. Box 3668/JKT
Djakarta (Indonésie)

Aussi l'objectif principal de ce groupe de travail est-il d'améliorer les communications entre les personnes et les organisations s'intéressant à la production de bois dans ces pays. Les membres étrangers à la région seront également les bienvenus car des renseignements sur leurs essences indigènes, leurs progrès technologiques, leurs idées et commentaires pourront être utiles aux régions tropicales américaines, et réciproquement.

En outre, le groupe vise à stimuler, sur le plan régional (Caraïbes, Andes, bassin du Paranà, etc.), la communication entre les personnes ayant les mêmes problèmes et les mêmes possibilités, et à encourager les projets régionaux de recherche coopérative. Si l'on parvient à trouver des fonds, d'autres objectifs - fourniture de services de photocopie ou de lots de semences expérimentales aux membres du groupe de travail - pourront être pris en considération.

Pour le moment, le bulletin comprendra des éditoriaux (techniques de pépinières et de reboisement, rentabilité des plantations établies en vue de produire du bois, le bois comme source de combustible, avantages comparés des pins et des eucalyptus, et autres communications sur divers sujets envoyés par les membres du groupe), une section d'information (où peut-on obtenir des semences? quelle est la meilleure façon de les traiter, de les entreposer, de les recueillir? techniques et matériel d'empotage utilisés et disponibles dans les régions tropicales; comment réduire les coûts du désherbage et de l'entretien? etc.), une liste des membres et de leurs derniers ouvrages, une bibliographie des récentes publications techniques, l'annonce des prochaines réunions intéressantes, et des nouvelles d'autres groupes de travail de l'IUFRO dont les activités sont étroitement liées à celui-ci.

Le succès des activités de ce groupe étant fonction de la participation de ses membres ces derniers doivent donner leurs idées sur la façon d'améliorer son organisation, suggérer les problèmes que le groupe devrait étudier ou à la solution desquels il devrait participer, apporter des informations, publiées ou inédites, sur les plantations dans leurs propres pays, ainsi que des renseignements personnels - promotions, études effectuées, diplômes, etc. - enfin, et c'est tout aussi important, informer leurs collègues des activités du groupe afin qu'ils puissent en devenir membres.

Si vous, ou vos collègues, désirez faire partie de ce groupe, veuillez remplir et renvoyer le questionnaire ci-joint.

Questionnaire

1. Nom
2. Adresse actuelle
3. Principaux domaines de recherche aux quels vous vous intéressez
4. Principales essences auxquelles vous vous intéressez
5. Travaux de recherche en cours
6. Ouvrages publiés ou sous presse
7. Commentaires ou suggestions sur les activités de ce groupe de travail

Prière de renvoyer le questionnaire à :

Mr. I.L. Whitmore
Institute of Tropical Forestry
P.O. Box AQ
Rio Piedras, Puerto Rico 00928

Prévention des accidents dans les travaux forestiers

Les mesures pratiques de sécurité dans les travaux forestiers, de même que les recherches et études théoriques sur les accidents du travail en forêt, feront l'objet des débats qui se dérouleront dans le cadre d'une réunion internationale en Pologne du 18 au 22 septembre prochain.

Ce séminaire sur les accidents du travail en forêt est organisé par le Comité mixte des techniques de travail en forêt et la formation des ouvriers forestiers du Comité du bois de la commission économique des Nations Unies pour l'Europe (CEE), par la Commission européenne des forêts de la FAO et par l'Organisation internationale du travail. Il se tiendra à l'Institut de la recherche forestière de Sekocin, à 20 kilomètres de Varsovie.

Les participants au séminaire examineront les méthodes propres à réduire la fréquence excessive et la gravité des accidents qui restent un sujet de préoccupation dans de nombreux pays en dépit des progrès de la technique et de l'amélioration du niveau de formation de la main-d'œuvre forestière.

Au cours du séminaire, les participants visiteront l'Institut de la recherche forestière lui-même, le Centre d'essais forestiers de Janow Lubelski, et l'Institut d'agriculture, de fertilisation et de pédologie de Pulawy. Ils assisteront également à des démonstrations de méthodes d'exploitation forestière satisfaisant aux exigences de sécurité.

Des informations complémentaires peuvent être obtenues auprès de la Section du bois, Division mixte CEE/FAO de l'agriculture et du bois, Palais des Nations, CH 1211 Genève 10, Suisse.

Le Fonds mondial pour la nature a distribué en 15 ans 30 280 000 dollars U.S.

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) signale que depuis 1962, année où ont débuté ses activités, il a distribué à plus de 130 pays des subventions pour un total de 30 280 000 dollars U.S. Ces sommes ont servi à financer 1 847 projets ayant pour objet la sauvegarde d'espèces animales et végétales menacées et la préservation de sites et de zones naturelles uniques.

Selon le Bulletin d'information du Fonds, publié par le siège de l'organisation à Morges (Suisse), une grande partie de cette aide financière a permis aux gouvernements de mettre en réserve des zones critiques et d'équiper des gardes et autre personnel. Un effort particulièrement important a été consacré au renforcement de la lutte contre le braconnage, notamment en Afrique où le trafic international d'ivoire, de peaux et autres produits du gibier constitue une sérieuse menace pour la faune sauvage.

Le Fonds finance également depuis 1975 un vaste programme de conservation des forêts tropicales humides. Le Fonds mondial pour la nature, avec l'appui de l'Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources (UICN), qui joue auprès de lui le rôle de conseiller technique, a lancé des études dans divers pays du Sud-Est asiatique et d'Afrique centrale et occidentale en vue de protéger des zones représentatives des principaux écosystèmes.

Le programme le plus important actuellement en cours concerne la protection des mers et de la faune marine contre une exploitation excessive ou irrationnelle et contre la pollution. Ce programme, dont le coût s'élève à 10 millions de dollars, comprend des mesures de conservation d'espèces menacées de cétacés, du phoque moine de Méditeranée, devenu rare, d'oiseaux marins et de certains récifs coralliens et communautés biologiques marines.

Parmi les organismes ayant reçu des subventions du Fonds mondial pour la nature figurent l'UICN, le Conseil international pour la protection des oiseaux et le Bureau international de recherche sur les oiseaux aquatiques.

La sylviculture - thème de timbres-poste coréens

La République de Corée a émis un timbre-poste comportant à plusieurs fins. Les quatre vignettes peuvent être utilisées quatre vignettes, qui donne une vue panoramique de la ensemble ou séparément et chacune illustre une opération sylviculture à production multiple. Le timbre lui-même répond forestière en Corée.

FAO: 6 ouvrages utiles sur la silviculture

Une étude de la planification. Des renseignements techniques sur les matières premières et la fabrication de la pâte et du papier. En français, anglais et espagnol. 415 pages. 26 illustrations, reliure toile, lires italiennes: 8 200.

Une étude de l'agriculture itinérante en Amérique latine, en particulier au Venezuela, au Mexique et au Pérou. En français, anglais et espagnol. 354 pages 19 illustrations, lires italiennes: 4 000.

Guide pour la planification et la mise en œuvre d'un inventaire forestier. En français, anglais et espagnol. 136 pages, lires italiennes: 1600.

Un catalogue trilingue (français, anglais, espagnol). 283 pages, lires italiennes: 6 500.

Un manuel sur les méthodes, la productivité et les coûts de l'abattage, du débardage et du transport du bois. En français, anglais et espagnol. 100 pages, 36 illustrations, lires italiennes: 2 000.

Manuel destiné à faciliter la tâche de ceux qui doivent faire face aux problèmes du développement économique dans cette région. En français, anglais et espagnol. 194 pages, 30 illustrations, 3 cartes, lires italiennes: 4 500.

Disponibles à la Section distribution et ventes, FAO, via delle Terme di Caracalla, Rome, Italie. Les abonnements en monnaie locale peuvent être souscrits auprès des agents ou dépositaires FAO dont la liste figure à la page 3 de la couverture.

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE


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