COFO-2001/12
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Point 12 de l'ordre du jour
provisoire
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Rome (Italie), 12 - 16 mars
2001
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RECOMMANDATIONS DES
COMMISSIONS RÉGIONALES DES FORÊTS ET D'AUTRES ORGANES STATUTAIRES DE LA FAO TRAITANT DE
QUESTIONS FORESTIÈRES QUI INTÉRESSENT LE COMITÉ
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RÉSUMÉ
À sa deuxième session, en 1974, le Comité a demandé que l'ordre
du jour des sessions des Commissions régionales des forêts comprenne un point permanent
intitulé "Questions à soumettre au Comité des forêts" et que la section
correspondante du rapport de chaque session soit présentée à la session suivante du
Comité. La présente note résume les principaux points soulevés par les Commissions
régionales des forêts et d'autres organes statutaires de la FAO traitant de questions
forestières lors de réunions tenues depuis la session précédente du Comité en 1999.
Les organes statutaires traitant de questions forestières sont
convoqués régulièrement par la FAO pour favoriser l'échange de vues, l'identification
de priorités et la prise de mesures concertées dans des domaines spécifiques de la mise
en valeur et de la gestion des forêts. Le présent document d'information résume les
recommandations faites au Comité des forêts lors de leurs réunions de l'exercice
biennal écoulé et décrit les propositions avancées pour renforcer le rôle des
Commissions régionales des forêts dans le débat international sur les politiques et
techniques forestières.
Les organes statutaires de la FAO traitant de questions forestières
incluent:
- les Commissions régionales des forêts pour l'Afrique, l'Asie et le Pacifique,
l'Amérique du Nord, le Proche-Orient, l'Amérique latine et les Caraïbes et l'Europe;
- le Comité consultatif du papier et des produits dérivés du bois (CCPPB);
- le Groupe d'experts des ressources génétiques forestières;
- la Commission internationale du peuplier (CIP).
QUESTIONS SOUMISES AU COMITÉ DES FORÊTS PAR LES COMMISSIONS
RÉGIONALES DES FORÊTS
1. Parmi les questions soulevées par certaines des commissions régionales figurent
les suivantes:
- la nécessité de passer à la mise en oeuvre des programmes forestiers nationaux;
- la nécessité de renforcer les capacités et les institutions;
- l'importance potentielle pour le développement du secteur forestier de certaines des
dispositions du Protocole de Kyoto et le besoin d'informations pour en évaluer la
portée.
2. Les sections qui suivent résument les questions portées à l'attention du Comité
des forêts.
COMMISSION DES FORÊTS ET DE LA FAUNE SAUVAGE POUR L'AFRIQUE (CFFSA)
(Douzième session, Lusaka, Zambie, 27-30 mars 2000)
- Le Groupe de travail sur la gestion de la faune sauvage et des parcs nationaux devrait
être rebaptisé et porter le nom de "Groupe de travail sur la gestion de la faune
sauvage et des aires protégées", et son mandat révisé afin de mieux traduire les
besoins et priorités actuels dans ce domaine;
- La FAO devrait aider ses États Membres africains à identifier et mettre en oeuvre des
mécanismes novateurs pour mobiliser des ressources financières intérieures à
différents niveaux afin d'assurer la réalisation de leurs programmes forestiers
nationaux (pfn) et la gestion durable de leurs forêts;
- En plus de l'assistance qu'elle continue à fournir aux pays africains pour le
développement de leurs systèmes d'information sur les forêts, il a été demandé à la
FAO de renforcer son rôle de formation, de sensibilisation et d'information en matière
de critères et indicateurs de gestion durable des forêts et de certification des
produits forestiers en Afrique;
- La Commission a recommandé que la FAO aide les pays africains à mieux approfondir les
aspects techniques de la foresterie et les possibilités de financer la gestion durable
des forêts suivant les principes énoncés dans le Protocole de Kyoto.
COMMISSION DES FORÊTS POUR L'ASIE ET LE PACIFIQUE
(Dix-huitième session, Noosaville, Queensland, Australie, 15-19 mai
2000)
- La Commission a demandé à la FAO d'accroître son soutien à la mise en oeuvre des
programmes forestiers nationaux et au transfert de technologies;
- Elle a informé le Comité des forêts de l'importance d'obtenir un ferme appui
politique et administratif pour la réalisation du Code des pratiques d'exploitation
forestière pour la région Asie et Pacifique et a recommandé que des efforts soient
déployés pour relier cette réalisation aux initiatives en cours pour lesquelles il
existe déjà un engagement politique;
- Elle a mis le Comité des forêts au courant de l'"Étude sur l'efficacité de
mettre hors production les forêts naturelles exploitées pour le bois d'oeuvre en tant
que stratégie de conservation des forêts" et de la demande faite à la FAO de
diffuser largement les résultats de l'étude;
- Elle a demandé au Comité des forêts de tenir compte des difficultés que rencontrent
plusieurs pays dont les ressources financières sont limitées pour participer pleinement
aux instances mondiales, comme le Forum des Nations Unies sur les forêts envisagé. Elle
a suggéré, par conséquent, que les commissions régionales des forêts et le Comité
des forêts de la FAO appuient avec détermination la mise en oeuvre des propositions du
GIF/FIF et favorisent la concertation et la coopération;
- Elle a attiré l'attention du Comité sur la nécessité d'accroître les efforts faits
pour résoudre les nombreuses questions relatives à la certification des forêts et aux
aspects forestiers du Protocole de Kyoto restées irrésolues et sur la nécessité de
faciliter le partage d'informations et le dialogue les concernant;
- Elle a conclu que la tenue de séminaires pendant ou avant la session principale de la
Commission était un mécanisme efficace pour stimuler la participation et améliorer
l'échange de vues et d'informations. Il a été suggéré que le Comité des forêts
prenne note de cette stratégie et recommande son adoption par d'autres commissions
régionales des forêts. La Commission a également demandé instamment au Comité de
prendre les mesures nécessaires pour renforcer la participation du secteur privé et des
organisations non gouvernementales aux sessions et activités des Commissions régionales
des forêts.
COMMISSION DES FORÊTS POUR L'AMÉRIQUE DU NORD (CFAN)
(Vingtième session, St. Andrews, Nouveau Brunswick, Canada, 12-16 juin
2000)
- Le Département des forêts de la FAO devrait disposer des ressources nécessaires pour
participer pleinement à la mise en oeuvre de tout programme de travail futur du Forum des
Nations Unies sur les forêts envisagé;
- La FAO devrait élargir son programme de foresterie urbaine;
- Il faudrait que la FAO accorde une plus grande attention à la gestion des bassins
versants, en axant ses efforts sur la remise en état des bassins versants dégradés et
l'entretien et la protection des bassins versants existants;
- La FAO devrait aborder les questions liées à l'aménagement des bassins versants de
façon intégrée, dans tous les secteurs de l'Organisation;
- La FAO devrait mettre en place un programme de travail traitant des problèmes liés aux
loisirs, à l'écotourisme et à l'utilisation des forêts comme salles de classe pour
l'enseignement public.
COMMISSION DES FORÊTS POUR LE PROCHE-ORIENT
(Téhéran, République islamique d'Iran, 1er-4 juillet 2000)
- Le Département des forêts de la FAO devrait accroître son appui au renforcement des
capacités de collecte, stockage, analyse, diffusion et utilisation des informations;
- La Commission a noté l'importance, pour les pays dotés d'une faible couverture
forestière situés dans d'autres régions, du Processus de Téhéran et de la
Déclaration de Téhéran, ainsi que l'intention du Gouvernement de la République
islamique d'Iran d'établir un secrétariat pour promouvoir le Processus de Téhéran;
- Elle a souligné l'importance des produits forestiers non ligneux pour les pays de la
région et les initiatives prises pour gérer, développer et promouvoir durablement ceux
pouvant intéresser d'autres régions;
- Elle a pris note des mesures prises pour perfectionner et mettre en oeuvre les critères
et indicateurs de gestion durable des forêts par le biais du Processus du Proche-Orient;
- Elle a pris note des efforts accomplis pour élaborer des programmes forestiers
nationaux et pour réviser les politiques forestières et a demandé à la FAO de les
poursuivre;
- Elle a pris note de l'importance potentielle pour le développement du secteur forestier
de certaines dispositions du Protocole de Kyoto.
COMMISSION DES FORÊTS POUR L'AMÉRIQUE LATINE ET LES CARAÏBES
(CFALC)
(Santa Fé de Bogotá, Colombie, 4-8 septembre 2000)
- La Commission a reconnu la nécessité d'améliorer la qualité et l'accessibilité des
informations forestières pour qu'elles servent de base à la planification, à
l'élaboration et à la formulation des politiques forestières et l'importance de la
proposition faite par la FAO de jouer un rôle directeur dans le projet d'information et
d'analyse pour la gestion durable des forêts et l'Étude prospective pour l'Amérique
latine et les Caraïbes;
- Elle a noté le rôle croissant que jouent les programmes forestiers nationaux comme
cadre global pour la formulation, la planification et l'application du processus forestier
dans la région, notamment pour la mise en oeuvre des propositions du Forum
intergouvernemental sur les forêts et la contribution de la FAO aux programmes forestiers
nationaux de la région;
- Elle a attiré l'attention sur l'importance du secteur forestier dans les zones
montagneuses de la région et de l'occasion offerte par l'Année internationale de la
montagne 2002 pour centrer l'attention sur ces écosystèmes. Elle a également reconnu la
nécessité d'intégrer la gestion des forêts dans la gestion générale des ressources
naturelles au niveau des bassins versants;
- Étant donné le rôle important que peuvent jouer les forêts dans la mise en oeuvre de
la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique, la Commission a
demandé que la FAO appuie le renforcement des capacités techniques nationales en
fournissant des renseignements et une formation relatives à la Convention et à ses
instruments;
- Elle a souligné l'importance des groupes sous-régionaux établis dans le cadre de la
Commission en tant que mécanismes favorisant l'intégration et l'échange d'informations
et d'expériences entre les pays à l'appui de leurs politiques et programmes forestiers
nationaux;
- Elle a recommandé que le Comité des forêts élabore des stratégies appropriées pour
promouvoir le développement des institutions forestières dans les pays de la région;
- Vu les profondes incertitudes avec lesquelles les pays abordent la question de la
gestion des forêts indigènes, les différentes prises de position adoptées, la
nécessité de faire participer les communautés rurales et celle de leur procurer des
avantages au niveau local et de promouvoir un développement durable, elle a demandé à
la FAO de promouvoir la reconnaissance de la prise en charge par les collectivités de la
gestion intégrée des ressources naturelles comme stratégie viable de conservation des
forêts;
- La Commission a estimé qu'il était primordial de renforcer l'action du Comité des
forêts visant à promouvoir les chaînes de production forestière dans les projets que
la FAO met en oeuvre, ainsi que les autres initiatives prises par le biais du programme de
soutien aux pfn.
COMMISSION EUROPÉENNE DES FORÊTS (CEF)
(Trentième session, tenue conjointement avec la cinquante-huitième
session du Comité du bois de la CEE/ONU, Rome, 9-13 octobre 2000)
- La Commission a noté qu'il importait de maintenir l'équilibre entre les volets
environnemental, social et économique de la gestion durable des forêts et a souligné
que la viabilité économique était une composante clé de la gestion à long terme;
- Elle a souligné que des données et informations à jour et fiables étaient
indispensables pour la gestion durable des forêts, la formulation des politiques
forestières, la planification et le suivi des progrès réalisés dans les processus
régionaux et a reconnu que, pour la collecte des données et la synthèse et la diffusion
des informations, la transparence et la participation restaient de rigueur;
- Elle a noté que de nombreux pays membres avaient élaboré des programmes forestiers
nationaux et a reconnu l'importance des questions intersectorielles pour le processus pfn.
La session conjointe a mis en évidence les avantages d'une coordination et d'une
collaboration interorganisations pour traiter des questions intersectorielles ainsi que
les possibilités qu'avaient l'Équipe de travail interorganisations sur les forêts
(ITFF) et l'organe qui lui succéderait de les promouvoir;
- Elle a insisté pour que la FAO joue un rôle de chef de file dans le partenariat sur
les forêts envisagé et contribue aux travaux du Forum des Nations Unies sur les forêts,
en s'inspirant des enseignements tirés de ses contributions au GIF et au FIF;
- Elle a recommandé la poursuite et la revitalisation du Comité CFFSA/CEF/CFPO sur les
questions forestières méditerranéennes Silva Mediterranea, et a estimé que ce
comité était un exemple de collaboration interrégionale dans des domaines qui
transcendent les intérêts proprement régionaux, notamment en ce qui concerne le
problème partagé des incendies de forêt qui pourrait intéresser d'autres régions
également.
QUESTIONS INTÉRESSANT LE COMITÉ DES FORÊTS RÉSULTANT D'AUTRES
ORGANES STATUTAIRES DE LA FAO
COMITÉ CONSULTATIF DU PAPIER ET DES PRODUITS DÉRIVÉS DU BOIS
3. Le Comité consultatif du papier et des produits dérivés du bois (CCPPB) a tenu sa
quarantième session à São Paulo (Brésil) les 27 et 28 avril 1999. Le Comité:
- s'est félicité du travail accompli pour mettre définitivement au point le Modèle
d'offre mondiale de fibres et a recommandé la planification des activités de suivi;
- a recommandé à la FAO d'accorder un rang de priorité plus élevé aux initiatives
liées au changement climatique mondial, notamment à la question des puits de carbone et
des définitions;
- a recommandé une participation accrue à la promotion de la gestion durable des
forêts, en particulier au développement de la certification; et
- a recommandé la poursuite des travaux sur le papier recyclé et l'établissement d'un
groupe de travail sur ce thème.
4. Le Comité a tenu sa quarante et unième session à Rotorua (Nouvelle-Zélande) les
2 et 3 mai 2000. La session a conclu que:
- le suivi des activités sur le changement climatique mondial devrait être planifié;
- la FAO devrait jouer une part très active dans l'examen du secteur forestier de la
Banque mondiale;
- il faudrait que les entretiens et les échanges d'informations (notamment dans le
domaine de la certification) entre la FAO et les industries forestières du secteur privé
soient plus fréquents;
- la possibilité d'entreprendre une étude prospective sur le papier recyclé devrait
être évaluée.
GROUPE D'EXPERTS DES RESSOURCES GÉNÉTIQUES FORESTIÈRES
5. Le Groupe a tenu sa onzième session au siège de la FAO, à Rome, du 29 septembre
au 1er octobre 1999. Il a reconnu le rôle de chef de file international de la FAO,
ainsi que son rôle consultatif et sa collaboration avec les instituts nationaux pour la
conservation in et ex situ, et la promotion et l'utilisation durable des
ressources génétiques forestières.
6. Le Groupe a formulé un certain nombre de recommandations, à savoir:
- sensibilisation accrue aux avantages sociaux, économiques et environnementaux de la
conservation et de l'utilisation judicieuse des ressources génétiques forestières,
grâce à une information correctement ciblée;
- fourniture de données actualisées sur la situation des ressources génétiques
forestières mondiales, notamment par le développement continu du Système mondial
d'information de la FAO sur les ressources génétiques forestières (REFORGEN);
- facilitation de l'échange d'informations, de technologies et de matériel génétique
forestier à des fins d'évaluation et de conservation, à des conditions convenues d'un
commun accord; diffusion d'informations sur l'accès, le partage des avantages et la
biosécurité; appui à la constitution de réseaux et aux accords de jumelage;
- appui donné aux instituts nationaux pour la mise au point et l'exécution de leurs
programmes sur les ressources génétiques forestières dans le cadre de stratégies
régionales et sous-régionales;
- mise au point de méthodes, directives et activités pilotes sur la conservation in
situ des ressources génétiques forestières;
- collaboration continue avec l'IUFRO et d'autres partenaires internationaux et nationaux
pour harmoniser les concepts et définitions relatifs aux ressources génétiques
forestières.
COMMISSION INTERNATIONALE DU PEUPLIER
7. La Commission internationale du peuplier a tenu sa vingt et unième session, la
session de son Comité exécutif et les réunions de ses organes subsidiaires à Portland,
Oregon (États-Unis) du 24 au 28 septembre 2000. À sa vingt et unième session, les
participants ont pris note de l'intérêt grandissant porté au large éventail de biens
et services environnementaux procurés par les salicacées (y compris leur utilisation
croissante dans les domaines de la bioénergie et du phyto-assainissement de sites
pollués) et a formulé les recommandations suivantes:
- la conservation des ressources génétiques des peuplements naturels de salicacées est
un besoin permanent;
- il faudrait accorder davantage d'attention au déplacement sans danger du matériel
génétique et aux questions relatives au contrôle phytosanitaire;
- les politiques nationales devraient reconnaître le rôle joué par les plantations à
croissance rapide de salicacées dans l'amélioration de l'environnement - y compris la
réalisation des objectifs des Conventions sur le changement climatique (CCCC), la
biodiversité (CDB) et la désertification (CCD);
- parmi les priorités de la recherche sur les peupliers devraient figurer des études
détaillées, aux niveaux régional et mondial, sur les populations pathogènes et leur
étendue, ainsi que sur l'utilisation éventuelle des biotechnologies pour améliorer la
qualité du bois.
RENFORCER LE RÔLE DES COMMISSIONS RÉGIONALES DES FORÊTS
8. Les Commissions régionales des forêts servent d'instances pour l'échange
d'informations techniques et générales et pour la promotion de l'action et de
l'assistance de la FAO en faveur du développement forestier. Les informations provenant
des sessions de ces Commissions (voir ci-dessous) et de membres individuels montrent que
les Commissions régionales des forêts ont la capacité:
- d'identifier de nouvelles questions importantes en matière de foresterie régionale;
- d'attirer l'attention mondiale sur ces questions, le cas échéant;
- d'assurer aux pays un accès amélioré au savoir-faire technique et a l'information,
par la constitution de réseaux interrégionaux et régionaux, par exemple;
- de renforcer la coordination des activités techniques; et
- de promouvoir l'intégration régionale.
9. Depuis 1995, la FAO s'est attachée à renforcer les Commissions régionales des
forêts et à accroître leur participation au Comité des forêts et à l'élaboration de
son programme. Les Bureaux de toutes les Commissions ont été invités à contribuer à
l'identification de nouveaux domaines à inclure au programme du Comité et à la
recherche du thème du prochain Congrès forestier mondial, ainsi qu'à fournir du
matériel pour l'établissement du rapport du maître d'oeuvre à la CDD-10 sur le
chapitre 11 du programme Action 21. Des fonctionnaires chargés de l'appui technique au
siège de la FAO ont été détachés pour fournir leur soutien aux groupes de travail,
comme celui de la CFAN. Les documents d'information établis pour les Commissions
régionales des forêts, qui figurent sur le site web du Département des forêts de la
FAO depuis les sessions des Commissions de 2000, font l'objet d'une publicité accrue.
10. La FAO est prête à renforcer encore les Commissions régionales des forêts,
reconnaissant que les différences environnementales, sociales, culturelles et
économiques entre les régions et au sein des régions imposent plus de souplesse dans la
définition de leurs rôles et responsabilités. En examinant le rôle futur des
Commissions, les États membres du Comité des forêts pourront souhaiter tenir compte de
ce qui suit:
- Pour promouvoir l'interaction entre les forestiers principaux, des réunions officieuses
pourraient être tenues annuellement, entre les réunions biennales officielles. Pour
encourager l'échange d'informations, on pourrait organiser, en dehors des sessions
plénières des commissions, des sessions techniques comparables au séminaire préalable
à la Commission des forêts pour l'Asie et le Pacifique sur la mise hors production des
forêts exploitées pour le bois d'oeuvre;
- Du fait des grandes différences qui caractérisent le couvert forestier, les objectifs
des politiques forestières, le niveau de développement économique, voire la distance
géographique entre pays d'une même région, les groupes sous-régionaux pourraient être
renforcés, comme dans le cas des quatre groupes sous-régionaux de la CFALC. Ces groupes
sous-régionaux devraient interagir et collaborer, comme ils le font fréquemment, avec
les organismes sous-régionaux existants, tels que les réunions périodiques des
forestiers de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE), la réunion annuelle
des ministres des forêts du Pacifique sud, l'Organisation africaine du bois, le Comité
permanent inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), l'Autorité
intergouvernementale sur le développement (IGAD), etc.;
- Les groupes de travail (ou d'étude) des Commissions régionales des forêts pourraient
jouer un rôle plus important en matière de politiques et de techniques dans les domaines
suivants:
- la mise au point de directives opérationnelles régionales ou sous-régionales pour les
pfn, en s'inspirant du partenariat instauré entre la CFFSA et l'Académie africaine des
sciences;
- le perfectionnement et plus particulièrement la mise en oeuvre des critères et
indicateurs de gestion durable des forêts;
- l'appui à l'Évaluation des ressources forestières mondiales;
- l'apport de matériel régional à la Situation des forêts du monde (SOFO).
- Les activités des groupes de travail des Commissions régionales des forêts pourraient
être renforcées (là où elles existent) ou amorcées (là où elles sont nécessaires)
en resserrant, par exemple, les liens entre le fonctionnaire technique approprié et le
groupe de travail, comme dans le cas des groupes d'étude de la CFAN. Cette dernière a
formulé des recommandations concernant le rôle actif que la FAO devrait jouer, selon
elle, dans les groupes de travail;
- Des réunions conjointes des commissions, des groupes sous-régionaux ou des groupes de
travail pourraient être tenues avec d'autres organismes pertinents;
- Davantage de publicité serait souhaitable pour le travail et les réalisations des
Commissions régionales des forêts et de leurs groupes de travail (ou d'étude).