COFO-2001/5


COMITÉ DES FORÊTS

Point 8 a) de l'ordre du jour provisoire

QUINZIÈME SESSION

Rome (Italie), 12-16 mars 2001

EXAMEN DES PROGRAMMES FORESTIERS DE LA FAO, Y COMPRIS LE RAPPORT SUR L'EXÉCUTION DU PROGRAMME (1998-99) ET LA SUITE DONNÉE AUX DEMANDES ET RECOMMANDATIONS DU COMITÉ À SA QUATORZIÈME SESSION

Note du Secrétariat

Table des matières


INTRODUCTION

Extrait du Rapport sur l'exécution du Programme 1998-99: Grand Programme 2.4: Forêts

Réalisations

Programme 2.4.1: Ressources forestières

Programme 2.4.2: Produits forestiers

Programme 2.4.3: Politiques et planification forestières

Programme 2.4.4: Coordination des programmes forestiers et information

Programme de terrain


INTRODUCTION

1. La présente note a pour objet d'informer le Comité des activités de la FAO en matière de foresterie financées au titre du budget du Programme ordinaire et des projets exécutés par l'Organisation avec l'appui financier du PNUD et des fonds fiduciaires de donateurs, en 1999-2000. L'Annexe A indique les mesures prises ou les propositions faites pour donner suite aux demandes et recommandations spécifiques formulées par le Comité à sa quatorzième session.

2. Le présent document contient, pour information du Comité, un extrait du Rapport sur l'exécution du programme 1998-1999, ayant trait au Grand Programme 2.4, Forêts. Il faut rappeler que le Rapport sur l'exécution du Programme est un document de conférence qui a pour but de fournir aux organes directeurs des informations résumées sur les réalisations de l'exercice écoulé.

3. Les réalisations du Grand Programme dont il est fait mention sont précédées d'un tableau récapitulant les résultats présentés d'un point de vue financier, notamment les activités de terrain connexes, et d'un point de vue de la réalisation effective des produits prévus dans le Programme de travail et budget.

4. On notera que le texte intégral du Rapport sur l'exécution du Programme peut être consulté sur le site Web de la FAO à l'adresse suivante: http://www.fao.org/unfao/bodies/pir/. On peut y consulter également une base de données détaillées sur les activités prévues pour l'exercice 1998-99 et leur état d'avancement.

5. Le texte du rapport ci-après, dont les paragraphes 284 à 312 sont en italiques, est accompagné de notes permettant de mettre à jour les informations pour l'ensemble de l'année 2000.

Extrait du Rapport sur l'exécution du Programme 1998-99: Grand Programme 2.4: Forêts

Programme ordinaire   en milliers de $ E.-U.
  Programme de travail 31 142
  Virements budgétaires (90)
  Programme de travail final 31 052
  Dépenses 30 496
  (Surutilisation)/Sous-utilisation, en milliers de $ E.-U. 556
  (Surutilisation)/Sous-utilisation, en pourcentage 2%
Programme de terrain   en milliers de $ E.-U.
  Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD) 66 878
  Exécution projets secours d'urgence - Fonds extrabudgétaires 259
  Exécution PCT 3 996
  Total exécution Programme de terrain 71 133
  Ratio programme de terrain/Programme ordinaire 2,3
  Services d'appui technique, dépenses de personnel
(cadre organique)
2 779
  Services d'appui technique, pourcentage de l'exécution 4%
Résultats du Programme
 

Approuvées dans PTB

Supprimées/
reportées

Non planifiées exécutées

Total exécutées

Exécutées

%

Non modifiées

Modifiées

Exécutées

Méthodologies et directives

26

(8)

3

21

14

7

81%

Coordination et échange d'informations

0

0

0

0

0

0

 
Systèmes d'information et bases de données

20

(1)

2

21

14

7

105%

Engagement et Accords internationaux

0

0

0

0

0

0

 
Réunions

35

(6)

11

40

37

3

114%

Publications

75

(19)

10

66

51

15

88%

Formation

4

(1)

2

5

4

1

125%

Appui aux États membres et aux activités de terrain

43

0

7

50

46

4

116%

Réalisations

[284. Le programme a été axé sur la gestion durable des forêts. Le Plan stratégique forestier de la FAO a été élaboré en consultation avec les États membres dans le cadre des six commissions forestières régionales et du Comité des forêts. Le plan complète le Cadre stratégique de la FAO 2000-2015, avec les priorités suivantes:

La sous-utilisation de 556 000 dollars E.-U. indiquée dans le tableau ci-dessus provient essentiellement de recettes extérieures et de transferts internes pour les services d'appui technique qui ont été inférieurs de 574 000 dollars E.-U. au montant prévu au Programme de travail et budget 1998-1999.

285. La seconde Réunion ministérielle sur les questions de durabilité en foresterie, les défis nationaux et internationaux s'est tenue en mars 1999. Les 439 délégués provenant de 127 États membres ont adopté la Déclaration de Rome sur les forêts, s'engageant à améliorer la gestion des forêts et à promouvoir la coopération afin de parvenir à un aménagement durable dans le monde entier.

Programme 2.4.1: Ressources forestières

286. Le soutien à l'élaboration et à l'application de critères pour la gestion durable des forêts au niveau national et local s'est poursuivi, notamment pour renforcer les processus au Proche-Orient et dans la zone aride d'Afrique.]

6. On a continué d'apporter une aide pour garantir la compatibilité des termes et expressions entre les diverses activités internationales en cours sur les critères et les indicateurs de gestion durable des forêts, et pour élaborer des directives d'évaluation et de mesure à utiliser au niveau des activités de terrain dans le cadre des processus au Proche-Orient et dans les zones arides d'Afrique. On a aussi continué de soutenir l'adoption et l'application du principe de forêts modèles grâce à la coopération déployée dans le cadre de plusieurs ateliers internationaux sur les forêts modèles aux fins d'application sur le terrain de la gestion durable des forêts, accueillis par le Japon, et au démarrage d'un projet régional FAO/Japon, bénéficiant d'un fonds fiduciaire sur les forêts modèles et la création de réseaux entre pays d'Asie du Sud-Est.

[287. L'Évaluation des ressources forestières de 2000, étude la plus complète jamais réalisée sur les ressources des forêts et des terres boisées, comprenant des enquêtes spéciales sur des caractères écologiques, est en bonne voie. Les cartes et bases de données forestières mondiales ont été mises à jour; des ateliers ont été organisés dans de nombreux pays sur les méthodes utilisées pour l'évaluation de l'an 2000. L'Évaluation 2000 est menée par les pays eux-mêmes, avec la coordination de la FAO, mais dans une optique de renforcement des capacités. Les résultats seront publiés dans des rapports et sur Internet en 2000-01.]

7. L'Évaluation des ressources forestières (ERF 2000) est terminée et fait l'objet du point 8 b) de l'ordre du jour du COFO.

[288. Un système mondial d'information sur les ressources génétiques forestières (REFORGEN) a été élaboré, permettant la diffusion des données sur l'amélioration de la productivité et la conservation de la diversité biologique dans les écosystèmes forestiers. Les institutions chargées des ressources génétiques forestières ont été renforcées à tous les niveaux, par l'organisation d'ateliers en Afrique sahélienne et dans les îles du Pacifique. Un guide à la conservation in situ des ressources génétiques forestières a été élaboré et diffusé.]

8. La FAO a apporté son soutien à l'organisation de plusieurs ateliers régionaux et sous-régionaux sur les ressources génétiques forestières, à l'initiative des pays, en vue de concevoir un cadre d'action mondial cohérent. Des ateliers et des plans d'action correspondants ont été élaborés et examinés pour la zone sahélienne de l'Afrique, les îles du Pacifique, l'Afrique australe et de l'Est. La onzième Session du Groupe d'experts sur les ressources génétiques forestières (septembre 1999) a recommandé des actions fondées sur les besoins et les priorités des pays et a défini des listes d'essences prioritaires par région ainsi que des activités dont pourraient se charger la FAO, la communauté internationale et les gouvernements nationaux.

[289. La Commission des forêts pour l'Asie et le Pacifique, avec l'appui de la FAO, a mis en place un groupe de travail sur la gestion durable des forêts. En ce qui concerne l'application au niveau local, des directives pour la production ligneuse durable ont été élaborées en consultation avec les gouvernements, les organisations non gouvernementales (ONG) et le secteur privé, un excellent exemple de gestion en partenariat d'un problème régional. Les activités sont effectuées par les États membres, la FAO ayant un rôle d'animateur.

290. Des réseaux de lutte contre les ravageurs ont été établis en Afrique de l'Est et australe; un soutien a été apporté à des réseaux semblables en Afrique de l'Ouest, en Asie et Pacifique, en Amérique latine et dans les Caraïbes. Des stratégies de protection ont été élaborées comme partie intégrante de la planification de la gestion dans plusieurs pays, permettant ainsi de réduire les pertes ou dégradations des forêts dues aux insectes et aux maladies.]

9. Au Liban, l'apparition d'un nouvel insecte (Cephalcia sp.) qui a sérieusement endommagé les cèdres (Cedrus libani) a été confirmée et le pays a réagi en appliquant un traitement d'urgence. Dans le cadre de projets de coopération technique, la FAO a aidé plusieurs pays, notamment la Bulgarie, la Roumanie, la République de Moldova, la Slovaquie et les Maldives, à lutter contre les ravageurs et les maladies qui détruisent les forêts.

[291. Les plantations sont des sources de bois et de fibres jouant un rôle de plus en plus important dans la satisfaction de la demande mondiale, qui ne cesse de croître. La FAO fournit des informations et un appui à l'établissement, à l'aménagement et à la protection des plantations forestières, y compris l'utilisation d'essences améliorées qui sont adaptées du point de vue écologique et commercial. Les produits sont notamment:

10. Les activités ont porté avant tout sur l'aide aux pays pour la collecte d'informations sur les plantations et les rendements, et pour la compilation au niveau mondial de données axées sur la préparation et la fourniture d'intrants au Programme d'Évaluation des ressources forestières mondiales de l'an 2000. La FAO a apporté son soutien à la réunion sur la contribution des forêts plantées à la gestion durable des forêts, parrainée par les Gouvernements chilien, danois, indien, néo-zélandais et portugais, qui a eu lieu à l'appui du programme de travail du Groupe intergouvernemental sur les forêts (GIF) au Chili en avril 1999. La FAO a apporté un soutien au Séminaire international sur l'impact écologique, les technologies et les avantages des espèces de la famille Eucalyptus, qui a eu lieu en coordination avec la Banque interaméricaine de développement à Mexico en octobre 1999. En novembre 2000, la FAO et l'Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT) ont organisé, de concert avec le Gouvernement philippin, la Conférence internationale sur le développement des forêts plantées.

[292. La gestion des arbres hors forêt a occupé une place importante dans les programmes de développement rural. Un soutien a été apporté à la gestion des écosystèmes sylvopastoraux dans les zones arides et des arbres dans les périmètres d'agriculture irriguée. Des réseaux ont été mis en place en Afrique et en Amérique latine pour échanger des informations et développer des systèmes d'agroforesterie et de conservation des sols permettant de lutter avec efficacité contre la désertification. La promotion des meilleures pratiques pour la gestion des forêts des zones arides s'est poursuivie par le biais de la publication de directives et d'un appui aux ateliers facilitant l'échange d'expériences, notamment en Afrique de l'Ouest et australe.]

11. On a continué d'apporter un soutien au processus d'application de la Convention sur la lutte contre la désertification (CCD) grâce à une aide à la formulation de programmes d'action nationaux et à la création d'un réseau régional, parrainé par le secrétariat de la Convention, sur l'agroforesterie, et à la conservation des ressources. La promotion de programmes de foresterie dans les zones arides, dont des plantations de forêts dans ces zones (Égypte et Yémen par exemple) en employant les eaux usées, la gestion des forêts naturelles des zones arides de la région, ainsi que la publication de documentation sur les arbres ou groupes d'arbres polyvalents dans la région ont été menées à bien. Des études seront réalisées sur la foresterie urbaine dans les zones côtières et les petits archipels ainsi que sur les liens existant entre forêts, dégradation des arbres et appauvrissement aux abords des villes. Des directives relatives à la planification urbaine seront élaborées afin d'aider les États membres à intégrer des éléments concernant les arbres et la forêt dans la planification urbaine. On a fourni une aide dans le domaine de l'intégration des arbres hors forêts à la gestion durable des forêts grâce à la préparation de dix études spécifiques réalisées dans le cadre de ERF 2000 et à l'élaboration d'un ouvrage de référence sur les arbres hors forêts. On a continué d'insister sur l'utilité des essences polyvalentes et des systèmes agroforestiers dans les programmes sur la sécurité alimentaire.

[293. En tant que maître d'œuvre du Chapitre 13 d'Action 21 - Gestion des écosystèmes fragiles: mise en valeur durable des montagnes - la FAO dirige les préparatifs en vue de l'Année internationale de la montagne (2002), une initiative de coopération pour la formulation de stratégies communes devant une question fondamentale pour le développement durable. Les travaux ont nettement avancé en 1998-99.]

12. Le point 10 de l'ordre du jour fait rapport sur l'état d'avancement des préparatifs de l'Année internationale de la montagne.

[294. La FAO apporte un soutien particulier à l'aménagement de la faune et des aires protégées et à la conservation de la diversité biologique en Asie et en Afrique; cette composante est déjà solidement implantée en Amérique latine. Il s'agit de mettre en place une gestion plus efficace des aires protégées, renforçant les liens avec le développement rural durable.

295. La FAO a continué à coordonner la conservation de la faune sauvage et l'aménagement des zones protégées, par le biais notamment de:

Gestion des aires protégées et développement rural durable

Il est essentiel de concilier développement rural et gestion des aires protégées pour préserver la biodiversité et le patrimoine culturel. En collaboration avec le Gouvernement du Zimbabwe, la FAO et le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) ont accueilli conjointement une Consultation technique internationale au Zimbabwe en octobre 1999. Le communiqué des participants insiste sur la nécessité de:

  • se départir de la gestion autoritaire pour prendre en compte les besoins de la société;
  • renforcer les institutions locales pour gérer les aires protégées tout en favorisant le développement durable dans les communautés locales;
  • élaborer des modèles pour la gestion des aires protégées, partageant les résultats obtenus;
  • accroître les bénéfices durables des aires protégées pour les communautés locales;
  • demander instamment aux gouvernements de prendre des mesures en faveur des populations et des communautés marginalisées se trouvant à l'intérieur ou autour des aires protégées.

La FAO, le PNUE et les autres organisations devront continuer à offrir un cadre de dialogue, notamment au niveau régional, pour concilier gestion des aires protégées et développement rural durable.

La consultation a recommandé d'établir la continuité et des liens avec le prochain Congrès des parcs nationaux qui doit se tenir en Afrique du Sud.

À sa treizième session, le Groupe de travail de l'aménagement de la faune et des parcs nationaux de la Commission des forêts et de la faune sauvage pour l'Afrique a de nouveau examiné ces questions, notamment la gestion des aires protégées.

13. On a organisé une consultation technique internationale à Harare (Zimbabwe) en octobre 1999 pour étudier la nécessité de concilier les objectifs de gestion des zones protégées et les besoins de développement rural, question dont tous s'accordent à reconnaître l'importance cruciale. La réunion s'est penchée également sur les questions de la gestion concertée des ressources, du développement du tourisme écologique, des aspects institutionnels et juridiques. Les participants ont formulé un ensemble de recommandations et un communiqué qui mettent en évidence la nécessité d'élaborer un nouveau modèle en matière de conservation dans lequel il serait dûment tenu compte des besoins des populations des zones limitrophes.

Programme 2.4.2: Produits forestiers

[296. Le Modèle de l'offre mondiale de fibres, couvrant 95 pour cent des forêts du globe, est disponible sous forme de CD-ROM en anglais, français et espagnol, et sur le site Internet de la FAO. Il établit une projection de l'offre de fibres d'ici 2050 selon trois scénarios. L'interaction avec le secteur privé se poursuit dans le cadre du Comité consultatif du papier et des produits dérivés du bois. Le rapport sur les données relatives au papier de récupération a été publié après une interruption de quatre ans par manque de ressources. La participation aux activités de l'Association technique internationale des bois tropicaux (ATIBT) se poursuit.

297. Afin de promouvoir les avantages des produits forestiers non ligneux (PFNL) pour les économies des ménages, la sécurité alimentaire et la préservation de l'environnement, des consultations d'experts ont été organisées au Cameroun, en Finlande et au Liban. Deux numéros du bulletin d'information de la FAO " Non-wood News" ont été publiés. Un répertoire des institutions qui s'occupent de PFNL a été élaboré.

298. La FAO a un rôle important à jouer dans l'examen des aspects techniques des pratiques forestières compte tenu des changements climatiques, à l'appui du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). La FAO a organisé une consultation internationale au Honduras en 1999 et présenté des analyses techniques sur cette question.]

14. L'utilisation des terres, la reconversion des terres et la foresterie jouent un rôle dans les scénarios d'atténuation des changements climatiques de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et du Protocole de Kyoto. La FAO a intensifié sa contribution au processus international sur les changements climatiques grâce à son rôle de dépositaire des données, de gardienne des directives, méthodes et modèles et en contribuant au processus visant à définir la terminologie et à renforcer les capacités. La FAO a organisé une consultation internationale en Bolivie en 2000 ainsi qu'une consultation technique sur la vérification des données communiquées par les pays sur les stocks et les flux de carbone.

[299. Le bois de feu et le charbon de bois sont des sources d'énergie respectueuse de l'environnement pour les communautés dans les régions développées et rurales. La FAO sert de centre d'échange d'informations, aide à l'usage systématique des informations sur la dendroénergie et a mis au point un système mondial d'information sur la dendroénergie. Des études sur les organisations s'occupant de bois de feu et de charbon de bois ont été diffusées en Afrique, en Asie et dans les pays de l'OCDE. Une étude sur les incidences socio-économiques et écologiques des projets de dendroénergie a été publiée.]

15. Le Programme sur la dendroénergie de la FAO a fourni une aide aux États membres pour la collecte de statistiques plus fiables sur la production et la consommation de bois de feu. On a continué d'aider à établir une "terminologie unifiée sur la dendroénergie", pour harmoniser les expressions, les définitions et les notions utilisées dans le monde. Des informations et une mise en réseaux ont été fournies grâce au bulletin Forest Energy Forum, publié deux fois par an. Un mémorandum d'accord sur la bioénergie a été signé avec l'Agence internationale de l'énergie (AIE) afin de favoriser la coopération entre les deux organismes et d'utiliser les synergies.

[300. On estime en général qu'une meilleure utilisation du bois dans les zones de production tropicales permet de réduire le déboisement. Des méthodes ont été mises au point afin d'identifier les utilisations finales appropriées pour les sciages d'essences tropicales peu connues. Des informations ont été rassemblées sur les nouveaux systèmes d'utilisation des forêts.

301. Les conclusions d'une consultation d'experts sur le recensement des routes forestières et d'un séminaire sur le transport forestier écologiquement rationnel organisé en Roumanie par la FAO, la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe et le Bureau international du travail (BIT) ont été publiées. Un atelier sur les nouvelles techniques de débardage par câble, ainsi qu'un séminaire, en collaboration avec le Gouvernement autrichien, sur les opérations forestières pour les pays en transition vers une économie de marché ont été organisés. Quatre monographies sur l'exploitation à impact réduit dans les terrains à forte déclivité ont été établies.]

16. Le Programme d'exploitation et de génie forestiers a continué de promouvoir des techniques d'exploitation respectueuses de l'environnement et rentables aux plans social et économique. Plusieurs activités ont été réalisées pour promouvoir des pratiques d'exploitation respectueuses de l'environnement, notamment l'élaboration du Code modèle FAO des pratiques d'exploitation forestière aux niveaux mondial, régional et national et les Directives relatives aux routes forestières. La FAO a préparé de concert avec plusieurs autres organismes un fascicule sur la stratégie régionale à adopter pour faire appliquer le Code de pratique d'exploitation forestière en Asie et dans le Pacifique, qui a été publié en 2000 par la Commission des forêts pour l'Asie et le Pacifique. L'appui de la FAO et de l'OIT a permis d'élaborer un Code national d'exploitation forestière pour la Chine.

17. En collaboration avec tout un éventail de partenaires, la FAO a organisé en février 2001 une Conférence internationale sur la réduction de l'impact des abattages pour favoriser la gestion durable des forêts. Dans le cadre du Programme de génie forestier, un Fascicule sur la planification, la conception et la construction de routes forestières de montagne a été préparé. Des études et des publications sur la construction de routes respectueuses de l'environnement en zone montagneuse dans des États membres (Autriche, Bhoutan, Népal) ont été réalisées.

18. Une étude conjointe ATIBT/FAO intitulée Infrastructures routières dans les forêts tropicales: voies de développement ou de destruction? (1999) met en évidence le rôle que jouent les routes forestières dans le développement économique et social des pays dotés de forêts tropicales et les menaces qu'elles peuvent faire peser sur l'environnement.

[302 . Deux études concernant l'incidence des produits forestiers sur le développement et l'environnement ont été publiées:

19. Quarante trois pays tropicaux dotés de forêts de feuillus ont fait l'objet d'une étude dans le but de recueillir des informations sur les systèmes d'exploitation industrielle du bois, de créer une base de données possédant un fichier pour chaque pays, d'analyser et d'évaluer dans quelle mesure l'abattage industriel contribue à la dégradation des forêts du point de vue de la surexploitation et des mauvaises pratiques. Une série d'études spécifiques sur l'abattage forestier est en cours afin d'étayer les résultats de l'enquête.

20. Dans le cadre des travaux actuels sur l'évaluation de l'impact de l'utilisation des forêts sur l'environnement, on a réalisé une étude visant à créer une base de données qui regrouperait des informations concernant l'utilisation des forêts dans les forêts tropicales de feuillus de quelques pays choisis d'Asie tropicale. Les résultats de cette étude serviront à comprendre les effets de l'exploitation industrielle du bois sur les ressources forestières naturelles. Certaines données et résultats de l'étude ont été utilisés pour l'évaluation ERF 2000.

[303. Des documents traitant de la certification, des restrictions commerciales et des débouchés possibles ont été présentés en Asie, en Afrique, en Europe et en Amérique du Nord. Des contributions ont été apportées aux ateliers de formation destinés aux pays en développement, notamment un cours de formation sur le Cycle d'Uruguay et les futures négociations commerciales multilatérales concernant l'agriculture.]

21. Le Programme sur le commerce forestier a continué de fournir des informations et des orientations sur les questions de politiques commerciales. Il a notamment été sollicité pour les questions concernant les rapports entre commerce et exploitation durable des forêts, y compris les aspects relatifs à l'environnement et aux échanges, ainsi que pour les restrictions au commerce et les futures négociations commerciales. Des documents traitant de questions commerciales telles que la certification, les obstacles au commerce et les perspectives commerciales ont été présentés à diverses réunions et conférences. Des documents de portée mondiale sur les questions de certification et les liens entre critères et indicateurs pour la gestion durable des forêts et la certification des produits forestiers ont été élaborés. Un exposé sur ce dernier thème a été présenté à un atelier organisé par la Banque mondiale et le Fonds mondial pour la nature à Washington D.C. en décembre 1999. Le Département des forêts a été étroitement associé à une série d'ateliers de formation organisés par la FAO à l'intention des pays en développement "Cours de formation sur le cycle d'Uruguay et les futures négociations commerciales multilatérales dans le domaine de l'agriculture". Du matériel pédagogique sur la foresterie a été préparé pour ces cours. Les travaux vont se poursuivre sur les questions d'accès aux marchés et de politiques commerciales, notamment celles ayant trait au développement durable des forêts et au prochain cycle proposé de négociations commerciales multilatérales de l'OMC. La FAO a organisé conjointement avec l'Office allemand de la coopération technique (GTZ) un atelier sur la reconnaissance multilatérale des différents systèmes de certification (Rome, février 2001). Les travaux se sont poursuivis sur les questions d'accès aux marchés et de politique commerciale, notamment celles ayant trait à l'aménagement durable des forêts et à un prochain cycle éventuel de négociations commerciales mondiales de l'OMC. Le Département des forêts a été étroitement associé à une série d'ateliers de formation organisés par la FAO à l'intention des pays en développement - Cours de formation sur le cycle d'Uruguay et les futures négociations commerciales multilatérales dans le domaine de l'agriculture.

[304. Le Programme de commercialisation des produits forestiers a continué de traiter des questions de l'amélioration des connaissances concernant les pratiques actuelles de commercialisation, de la disponibilité et de l'accès aux informations, de la reconnaissance des fonctions de commercialisation et de la mise en valeur des ressources humaines. L'inventaire des bases de données sur la commercialisation a été achevé. Des études ont été effectuées sur les systèmes de vente aux enchères des grumes, la commercialisation des plantes médicinales, les prix du bois de plantation et l'impact des considérations écologiques et sociales et de la durabilité des produits forestiers sur le comportement des consommateurs. La FAO a contribué à organiser un Atelier sur le développement durable des produits et la commercialisation des produits forestiers non ligneux dans les pays qui s'orientent vers une économie de marché.]

Routes forestières respectueuses de l'environnement

L'ouverture de routes est une condition préalable à l'utilisation durable des forêts; les routes forestières tropicales font partie de l'infrastructure des transports. La construction de routes est fondamentale pour l'utilisation des ressources forestières, mais les infrastructures peuvent se détruire si elles sont mal programmées, notamment dans les zones où la pression démographique est forte.

Les routes forestières de mauvaise qualité sont souvent le résultat non d'un manque de fonds, de matériel ou de méthodes modernes, mais de la méconnaissance des impacts négatifs des routes mal faites sur l'écosystème. Le travail au contact de la nature est rentable.

Le programme de la FAO pour l'amélioration du génie forestier et de l'exploitation forestière propose une stratégie visant à réduire les impacts destructeurs, notamment:

  • personnel compétent;
  • planification avant exploitation des réseaux en fonction de l'abattage directionnel ;
  • matériel nécessitant une moindre densité routière;
  • réduction de la largeur des routes, d'où économie de coûts et de terres productives;
  • reconstitution de la végétation sur les routes et les premiers dépôts transitoires qui ne sont plus utilisés;
  • éviter les sols humides, les cours d'eau, les sites culturels ou religieux et les habitats de plantes et animaux rares.

Une récente monographie de la FAO compare le système d'exploitation traditionnel dans lequel 20 pour cent de la zone d'exploitation est occupé par les routes et les premiers dépôts transitoires et un système respectueux de l'environnement au Brésil, avec seulement 4,5 pour cent.

22. La FAO a publié des directives concernant la création ou le renforcement des systèmes de vente aux enchères des grumes("Guidelines for the Strengthening and Establishment of Log Auction Systems") et une évaluation des études relatives aux attitudes des consommateurs à l'égard des produits forestiers commercialisés sous des attributs écologiques, sociaux et/ou de durabilité ("A Review of Studies on Consumer Attitudes towards Forest Products Marketed with Environmental, Social and/or Sustainability Attributes"). Pendant l'année 2000, la FAO a aussi apporté une aide aux pays de la CEI en organisant en Moldavie, conjointement avec le Comité du bois de la CEE/ONU, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et les ministères finlandais et moldave de l'environnement, un atelier international sur la commercialisation des produits forestiers non ligneux dans les pays qui s'orientent vers une économie de marché. La FAO a fourni un appui technique à la production et à la commercialisation de la gomme arabique provenant du Soudan ainsi qu'à la commercialisation des produits forestiers originaires d'Albanie.

Programme 2.4.3: Politiques et planification forestières

[305. Le principal obstacle à l'aménagement durable des forêts est l'insuffisance des capacités institutionnelles pour la mise en œuvre de politiques efficaces, notamment dans les pays en développement. L'élément central de la politique forestière de la FAO est la collaboration avec les États membres afin de renforcer les institutions. En 1998-99, la FAO et les institutions locales ont organisé quatre séminaires en Amérique latine et dans les Caraïbes, axés sur la formulation de politiques forestières et le renforcement des institutions; des séminaires de ce type sont prévus pour d'autres régions en 2000-01.]

23. Dans le cadre de son Programme ordinaire, la FAO produit une série d'études sur l'évolution du secteur forestier. Ainsi une étude intitulée Asia-Pacific Forestry Towards 2010 a été récemment publiée. Le rapport principal et plus de 50 documents thématiques sur des questions importantes ayant une incidence sur l'amélioration de la gestion forestière dans la région sont disponibles sur le site Internet de l'Organisation. Ces études de perspectives régionales s'appuient sur les efforts déployés par les États membres de la FAO et sur la bonne volonté qu'ils manifestent; dans le cas de l'étude sur l'Asie, des organismes forestiers nationaux d'Amérique du Nord ont apporté une contribution substantielle en nature.

24. Une étude des perspectives mondiales des produits forestiers à laquelle les pays participant au COFO ont apporté une contribution non négligeable a été terminée. Les principaux rapports ainsi que plusieurs analyses techniques sont disponibles sur le site Internet de la FAO.

25. Actuellement la FAO entreprend une étude des perspectives du secteur forestier pour l'Afrique. Elle s'inscrit dans le cadre d'un partenariat entre États membres africains, la FAO, la Banque africaine de développement, la Commission européenne et la Banque mondiale. Elle comportera une évaluation substantielle de la situation actuelle et une analyse approfondie des possibilités de réformes des politiques susceptibles d'améliorer les performances du secteur forestier aux fins d'une meilleure gestion des forêts. Des information à ce sujet sont disponibles sur le site Internet de la FAO. Des travaux concernant des études de perspectives du secteur forestier ont commencé pour l'Amérique latine et les Caraïbes, et pour l'Europe.

26. On conçoit actuellement des méthodes permettant d'améliorer l'évaluation et l'application de politiques forestières, en s'attachant en particulier aux questions portant sur les rapports intersectoriels et l'incidence des politiques extérieures sur la foresterie, et à l'application des instruments de politiques générales.

27. On mène des études spécifiques ainsi que diverses recherches comparatives régionales et sous-régionales afin d'identifier les facteurs politiques, économiques et juridiques qui déterminent l'efficacité des institutions forestières.

28. Des études régionales, telles que Forestry Policy in the Caribbean ont été réalisées en collaboration avec la Commission européenne. Ces études ont aidé à réexaminer les mesures nationales visant à favoriser une utilisation durable des ressources forestières, le suivi des engagements pris par les pays dans le cadre de la CNUED et l'aide internationale pour l'application de politiques et stratégies forestières.

29. Une étude mondiale sur l'état des programmes forestiers nationaux (PFN) et les progrès réalisés dans leur application a été présentée à la troisième session du Forum intergouvernemental sur les forêts (FIF); elle a été révisée à la lumière des observations communiquées et le projet final a été présenté à la quatrième session du Forum.

30. Un atelier sur les programmes forestiers nationaux forestiers a eu lieu à Istanbul (Turquie, octobre 1999). Les participants ont souligné la nécessité pour la FAO d'entreprendre davantage d'activités dans la région afin d'aider à améliorer et à renforcer la capacité des pays à traiter d'aspects tels que politique forestière, programmes nationaux forestiers, participation des populations et développement institutionnel. Pour y donner suite, un atelier sur la formulation et l'application de politiques forestières pour les pays du Proche-Orient a été organisé au Caire (Égypte) en juin 2000.

[306. La foresterie est un secteur fondamental pour un grand nombre de pays qui s'orientent vers une économie de marché. Pendant l'exercice 1998-99, la FAO a fourni un appui à la formation et une assistance directe à plusieurs pays élaborant des politiques et des cadres juridiques pour la gestion durable des forêts dans une économie de marché. En Slovaquie, en Lettonie, en Lituanie, en Roumanie et en Albanie, ces activités ont été coordonnées dans le cadre du PCT ; en Chine, en Mongolie, au Myanmar et au Viet Nam, elles ont été menées en collaboration avec le Japon dans le cadre du Programme de coopération FAO/gouvernements.

307. Nombre des questions traitées par la Banque mondiale dans son examen des politiques forestières sont également analysées par le Département des forêts. En 1998-99, la FAO et la Banque mondiale ont analysé de manière approfondie la situation actuelle et les politiques possibles pour certaines questions forestières, telles que la gestion durable et les moyens de subsistance, la gouvernance, les changements climatiques et les marchés des produits. Les résultats constituent un point de référence pour les décisions en matière de politiques et de priorités d'investissement dans le secteur forestier .

308. Un soutien a continué d'être apporté aux réseaux régionaux de recherche en tant qu'instruments permettant de renforcer les capacités nationales et la coopération régionale. Une réunion régionale a été organisée au Brésil avec la Empresa brasileira de pesquisa agropecuaria (EMBRAPA) et l'Union internationale des instituts de recherches forestières; une réunion sous-régionale pour l'Afrique de l'Est a été organisée avec l'Institut kényen de recherche forestière (IUFRO), en liaison avec les réseaux d'autres sous-régions d'Afrique. Une aide a été fournie aux pays qui sont en train d'adapter l'enseignement forestier et les systèmes de vulgarisation aux nouvelles conditions. Des monographies ont été élaborées sur l'enseignement forestier en Europe centrale et orientale. Un appui a été fourni à la Slovénie et au Malawi afin de créer des mécanismes permettant d'appliquer des politiques en matière de ressources naturelles.]

31. Les bases de données sur les organisations de recherche forestière et sur les établissements d'enseignement et de formation ont été mises à jour. Ces deux bases pourront être consultées sur Internet en 2000 grâce à une interface perfectionnée. Des annuaires seront publiés sur la base des informations contenues dans ces bases de données.

32. L'aide aux États membres pour qu'ils adaptent leurs systèmes et méthodes d'enseignement et de vulgarisation en matière de foresterie aux nouvelles conditions et exigences du secteur est restée une priorité. Un fascicule sur le pluralisme et la foresterie pour le développement durable a été publié à la suite d'un atelier organisé sur ce thème. On a préparé des études spécifiques sur la révision des programmes forestiers dans les différents régions afin de collecter des informations sur les tendances actuelles et les expériences pratiques de l'application de nouvelles approches visant à mieux évaluer les nouveaux besoins dans le secteur et à y répondre. Elles serviront de base à la publication de directives relatives à la définition et à la révision des programmes forestiers.

33. Le renforcement des capacités et la création de réseaux de recherche forestière dans les pays en développement est restée une des principales préoccupations. Le Programme de soutien à la recherche forestière pour l'Asie et le Pacifique a continué d'appuyer le développement de l'Association Asie-Pacifique des institutions de recherche forestière. On a _uvré en vue de la création d'un Réseau de recherche forestière en Afrique subsaharienne (RRFAS) en coopération avec d'autres partenaires tels que le Programme spécial pour les pays en développement de l'Union internationale des instituts de recherches forestières. Par ailleurs, on apporté un appui spécifique à l'établissement de priorités et à la planification en matière de recherche aux pays dont les capacités sont insuffisamment développées dans ce domaine.

34. Tout au long de l'exercice, le Groupe de foresterie communautaire s'est occupé d'activités visant à promouvoir et à faciliter un environnement propice à la gestion participative, notamment: gestion des problèmes liés aux ressources naturelles; processus participatif à l'appui d'une gestion concertée des ressources naturelles; analyse et développement de la commercialisation au profit des forêts communautaires et des entreprises de production de produits ligneux; délégation et décentralisation; question de parité et foresterie. Plusieurs de ces activités ont été entreprises grâce au soutien du fonds fiduciaire financé par plusieurs donateurs, "Programme arbres, forêts et communautés rurales" (FTPP). Les activités de ce programme ont porté essentiellement sur le renforcement des capacités des organisations à différents niveaux (projets, organisations communautaires, ONG et décideurs). Les activités entreprises dans la région Afrique ont concerné des ateliers, des publications et des pochettes d'information sur des sujets déterminants pour l'élargissement de l'appui à apporter en matière de gestion durable des forêts.

35. Dans la région Asie-Pacifique, les activités participatives, y compris celles du FTPP, ont consisté avant tout à concevoir des approches, des méthodes et des moyens novateurs pour une gestion des ressources naturelles basée sur la communauté et à aider les processus participatifs pour la formulation et l'application de politiques. Les domaines prioritaires comportent notamment l'analyse et le développement de la commercialisation, les processus participatifs, les questions spécifiques aux sexes, les réseaux d'enseignement locaux, l'impact de la décentralisation sur la gestion et les communautés forestières, la foresterie et les moyens de subsistance durables.

36. La FAO, en collaboration avec le Centre régional de formation en matière de foresterie communautaire (RECOFTC) et le Département philippin de l'environnement et des ressources naturelles, a organisé à Davao (Philippines) en décembre 1998 un séminaire international sur la décentralisation et la délégation de pouvoirs en matière de gestion forestière. Deux cent personnes y ont participé et mis en lumière la tendance marquée vers une décentralisation de la gestion des forêts dans la région.

37. Dans le cadre de l'initiative mondiale sur la prévention des incendies de forêts fondée sur la communauté, une étude spécifique sur la gestion des incendies de forêt associant les communautés locales a été préparée en Turquie et publiée par le Groupe de la foresterie communautaire. D'autres études de ce type sont en cours en Amérique centrale. En collaboration avec le projet GCP/INT/539/ITA et le Bureau de la FAO en Syrie, la publication "Gender Analysis and Forestry Training Package" du Groupe a été traduite en arabe. On recherche des partenaires pour concevoir une formation ainsi que des études spécifiques permettant d'adapter les éléments de ce fascicule pendant l'année 2000.

[309. La Situation des forêts du monde 1999 (SOFO 99) a élargi la portée de SOFO 95 et 97 afin de prendre en compte les tendances récentes des politiques et des institutions, les orientations futures et les influences extérieures sur le secteur. Publiée en même temps que la quatorzième session du Comité des forêts, elle a reçu un accueil favorable en tant que document présentant les liens existant entre les ressources forestières et la gestion, les services écologiques et sociaux des forêts et l'évolution du cadre institutionnel.]

38. La quatrième édition de la Situation des forêts du monde sera publiée dans les cinq langues de la FAO à l'occasion de la quinzième session du Comité des forêts.

[310. Les États Membres ont demandé à la FAO et à d'autres organisations une meilleure collaboration en matière de collecte d'informations, afin de réduire les doubles emplois et d'alléger la tâche que constitue la communication de renseignements par les autorités nationales. A titre d'exemple d'améliorations apportées pendant l'exercice 1998-99, la FAO, la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe (CEE- ONU), l'Office statistique des communautés européennes (EUROSTAT) et l'Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT) ont élaboré un questionnaire sur la production et le commerce des produits forestiers. Le questionnaire doit être rempli une seule fois par an; les résultats sont accessibles aux partenaires et sont disponibles au plan international sur Internet et dans des publications statistiques, notamment l'Annuaire des produits forestiers (FAO).]

Programme 2.4.4: Coordination des programmes forestiers et information

39. Ce programme concerne:

40. Un appui non négligeable dans le cadre du suivi de la CNUED a été fourni au FIF pendant l'exercice, notamment au cours de ses réunions intersessions. Une aide de poids a été apportée aux travaux de l'Équipe de travail interorganisations sur les forêts.

[311. L'Équipe de travail interorganisations sur les forêts, présidée par la FAO, coordonne les travaux des organisations forestières de manière informelle, à un haut niveau. Sa composition est la suivante:

312. Créée en 1995, l'Équipe de travail interorganisations sur les forêts a continué d'appuyer le Forum intergouvernemental sur les forêts pendant l'exercice 1998-99.]

Informations mondiales sur les forêts

La FAO a élargi le site Internet des forêts ouvert pendant la quatorzième session du Comité des forêts (Rome, mars 1999), qui fournit des renseignements sur les politiques et les aspects techniques de la gestion durable des forêts et des hyperliens avec les sites Internet des États Membres et des institutions partenaires. Une grande partie des informations sont automatiquement mises à jour grâce à des liens avec les bases de données FAO-Centre mondial d'information agricole (WAICENT), ce qui est nouveau. Les visiteurs peuvent naviguer par pays, sujet ou organisation. Ce site est une étape primordiale vers la création d'un centre mondial d'information sur les forêts.

41. On a continué de développer le système d'information sur les forêts de la FAO ainsi que le site web pertinent, en améliorant sensiblement la présentation, le contenu et les liens, ainsi que la possibilité de recherche et d'accès aux données. On a créé un nouveau poste dont le titulaire sera spécialement chargé de la gestion du système. Un certain nombre d'engagements ont été pris pour élargir la couverture linguistique des informations de la FAO dans le domaine des forêts. Des résumés de toutes le pages WEB, y compris celles sur les pays, sont en préparation en anglais, français et espagnol. Le Plan stratégique forestier de la FAO a été publié dans les cinq langues de travail, de même que la brochure d'information La FAO, les forêts et la foresterie. On s'est efforcé d'améliorer la diffusion et la promotion des publications de la FAO sur les forêts, notamment les Études FAO: forêts, les manuels de conservation et divers autres documents. Un catalogue à jour des publications concernant les forêts de la FAO est disponible sur support électronique et copie papier. Tous les numéros de la revue périodique de prestige de la FAO sur les forêts, Unasylva, publiée depuis 50 ans, sont accessibles à la fois sur le site web des forêts de la FAO et sur CD-ROM.

Programme de terrain

42. Ces dernières années, la FAO a noté une diminution de l'appui extrabudgétaire au Programme de terrain ne concernant pas les opérations d'urgence, qui s'est répercutée également au niveau du Département des forêts. Le tableau (ci-dessus) extrait du Rapport sur l'exécution du Programme 1998-99 montre un total pour l'exécution Programme de terrain de 71 millions de dollars E.-U, l'essentiel provenant de fonds fiduciaires et du PNUD. Pour l'exercice 1996-97, le Rapport sur l'exécution du Programme donnait un chiffre comparable de 79 362 000 dollars E.-U.

43. Une analyse des projets au titre du Programme de terrain en 1998 a montré qu'à peine plus d'un tiers des projets étaient interrégionaux, venaient ensuite les projets pour l'Asie (22%), l'Afrique (20%) et l'Amérique latine (15%). Quant aux domaines traités, la plupart des projets ont concerné les ressources forestières et l'environnement (58%), les institutions (35%) et les produits forestiers (7%).

44. En 2000, les projets au titre de fonds fiduciaires basés au siège ont été dotés d'un budget total de 17,6 millions de dollars E.-U, l'exécution annuelle étant de 5,9 millions de dollars environ. Ils comportaient un appui à une vaste gamme d'activités, que ce soit l'Évaluation mondiale des ressources forestières (ERF) ou le FTPP mais également l'analyse et la collecte de données dans les pays ACP; l'étude des perspectives forestières pour l'Afrique; un appui à l'élaboration des processus en matière de gestion des forêts et un appui institutionnel à l'Albanie; le détachement de personnel de l'ancien FIF et bien d'autres activités. Les principaux donateurs aux projets bénéficiant de fonds fiduciaires ont été la Belgique, la Commission européenne, la Finlande, l'Italie, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède, la Suisse et le Royaume-Uni.

45. Au milieu de l'année 2000 la valeur des projets en cours était estimée à près de 3 millions de dollars E.-U. Ces projets sont actifs pendant de brèves périodes de temps allant de quelques mois à une année, parfois plus, mais ce chiffre peut être considéré comme une valeur annuelle approximative. Les projets de coopération technique ont porté notamment sur l'appui au développement du programme forestier national en Afrique, en Amérique latine et dans les pays en transition et les activités d'aide d'urgence pour la lutte contre les ravageurs en Europe orientale.

46. Grâce à son Centre d'investissement, la FAO offre un vaste éventail de services ayant pour objectif d'aider les pays intéressés à mobiliser des investissements dans le domaine du développement des forêts et à améliorer le rendement de tels investissements. Les travaux commencent habituellement par une évaluation des politiques du secteur forestier et aboutissent à la formulation et à la présentation de propositions de projets qui sont présentées à des bailleurs de fonds potentiels. Une importance particulière est accordée au processus participatif associant tous les groupes et personnes concernés. Entre 1991 et 1995, des projets forestiers d'une valeur de 850 millions de dollars E.-U ont été préparés par le Centre d'investissement.

47. Le Programme se caractérise surtout par le fait qu'il existe un rapport étroit entre les activités techniques normatives et liées aux politiques entreprises par le personnel de la FAO au siège et les tâches des fonctionnaires régionaux et sous-régionaux qui apportent un soutien aux projets de terrain et garantissent un échange bilatéral de compétences et d'expériences. En fait, on estime que les fonctionnaires du siège consacrent 15 pour cent de leur temps à fournir une assistance aux projets de terrain.

48. La FAO accorde de plus en plus d'importance à la création de partenariats pour exécuter son Programme de terrain. Habituellement conclus avec les pays donateurs qui financent des projets ou des programmes que la FAO exécute, ils le sont de plus en plus avec des institutions nationales. Le Programme de partenariat est un élément nouveau à l'appui du Programme de terrain et du Programme ordinaire. Grâce à des arrangements de cette nature fondés sur la notion de coopération technique entre pays en développement (CTPD), des experts invités venant de centres nationaux, régionaux ou internationaux de grande réputation travaillent de concert avec le personnel de la FAO à des activités du Programme de l'Organisation à l'avantage des deux parties.


ANNEXE A
SUIVI DES RECOMMANDATIONS DE LA QUATORZIÈME SESSION DU COMITÉ

Le tableau ci-après résume les recommandations formulées par le Comité à sa quatorzième session et les mesures prises ou proposées.

RECOMMANDATIONS

MESURES PRISES OU PROPOSÉES

i) Suivi de la CNUED, y compris les incidences des travaux du Forum intergouvernemental sur les forêts  
Le Comité :

a reconnu le rôle critique joué par les programmes forestiers nationaux (PFN) et les activités connexes de renforcement des capacités dans la mise en œuvre de la gestion durable des forêts. Il a instamment prié la FAO de continuer à appuyer les PFN et à contribuer au renforcement des institutions. Le Comité a approuvé l'examen entrepris par la FAO de la situation en ce qui concerne la formulation et l'exécution des PFN. Reconnaissant l'utilité des PFN en tant qu'outils de planification, il a recommandé que leur formulation et leur application ne se limitent pas aux pays en développement. Le Comité a souligné la nécessité de continuer à appuyer les activités liées aux PFN et autres plans nationaux des pays à faible couvert forestier et de ceux touchés par la désertification et la sécheresse. A cet égard, il a recommandé le renforcement des partenariats entre la FAO, le Fonds international de développement agricole et le Secrétariat du mécanisme mondial de la Convention sur la lutte contre la désertification, notamment (paragraphe 12).

(paragraphes 12, 38, 49) La FAO a continué d'apporter un soutien à l'élaboration et à l'application de programmes forestiers nationaux (PFN). Les rapports présentés à la Commission européenne des forêts ont montré que les pays développés formulent et appliquent actuellement des PFN. La FAO a aidé le secrétariat du processus de Téhéran, initiative visant à réviser les politiques forestières nationales dans plusieurs pays à faible couvert forestier, dans lesquels les PFN devraient permettre de garantir la participation des parties prenantes dans les domaines de la forêt, des terres boisées, des arbres et de la restauration des parcours. Un soutien a été apporté à la République islamique d'Iran pour la formulation d'une stratégie propre à traiter les besoins spécifiques des pays à faible couvert forestier, concevoir des programmes forestiers nationaux appropriés (en coordination avec les programmes d'action nationaux de la Convention sur la lutte contre la désertification, le PNAE, etc.) et créer des mécanismes de financement pour mener à bien ces activités. La FAO a conclu un mémorandum d'accord avec le secrétariat du mécanisme mondial de la Convention sur la lutte contre la désertification.
a reconnu que l'identification et l'application de critères et d'indicateurs de gestion durable ont été jugées importantes pour la gestion durable des forêts. Le Comité s'est félicité des activités menées en coopération par la FAO dans ce domaine et a recommandé que la FAO poursuive son soutien aux processus régionaux d'établissement de critères et d'indicateurs. Il a recommandé que ses activités soient orientées vers une meilleure intégration des critères et indicateurs dans la planification forestière au niveau national et au niveau des unités chargées de la gestion des forêts et vers l'harmonisation et l'amélioration de la compatibilité des séries convenues de critères et indicateurs (paragraphe 13). La FAO a continué de suivre de très près et de soutenir tous les processus internationaux en cours concernant les critères et les indicateurs. Depuis la quatorzième session du COFO, la FAO, en collaboration avec le PNUE, a apporté son soutien aux réunions sur les processus au Proche-Orient et dans les zones arides d'Afrique ainsi qu'à deux réunions en Inde qui ont abouti au processus sur les forêts arides d'Asie. La préparation des directives d'évaluation pour l'application sur le terrain a bénéficié d'un soutien dans le cadre des deux processus susmentionnés. La collaboration avec l'IUFRO a continué d'étayer au plan scientifique les travaux en cours. En collaboration avec le PNUE, l'OIBT, le CIFOR et l'IUFRO, la FAO a aidé à organiser une consultation d'experts en novembre 2000, afin de faciliter le dialogue, promouvoir l'échange d'informations, d'expériences et de compétences, contribuer à garantir complémentarité et compatibilité entre les processus, examiner et adopter en commun des mesures concrètes pour l'avenir.
a recommandé à la FAO de continuer à promouvoir la coopération, par le biais des groupes et processus régionaux existants, aux fins de l'identification de critères et indicateurs de gestion durable des forêts, a approuvé les efforts faits par la FAO en matière de renforcement des capacités, de politique et de planification, de questions intersectorielles, d'investissement et de coopération technique dans le secteur forestier et il a recommandé que les ressources allouées au Département des forêts de la FAO soient augmentées, compte tenu du rôle accru des forêts dans les États membres et de la multiplication des demandes adressées à la FAO par les États membres (paragraphes 14 et 15). Voir la réponse au paragraphe 13 concernant la promotion de la coopération à propos des critères et des indicateurs.

Concernant l'allocation de ressources au Département des forêts, la Conférence de la FAO a approuvé un budget pour 2000-01 qui prévoit une petite augmentation des ressources consacrées à la foresterie. Cependant, les ressources extrabudgétaires destinées à soutenir les activités normatives du programme forestier augmentent régulièrement. Équivalant actuellement à 50 pour cent du budget du Programme ordinaire, on prévoit que ces ressources représenteront un montant supplémentaire équivalant à 60 pour cent environ des ressources estimées du Programme ordinaire pendant la période de planification à moyen terme (approximativement 9 millions de dollars E.-U de ressources extrabudgétaires/an contre environ 15 millions de dollars E.-U./an prévus au Programme ordinaire).

ii) Perspectives du secteur forestier mondial

Le Comité :

 
a remercié la FAO d'avoir publié des études prospectives contenant des informations utiles pour tous les pays et a recommandé que la FAO continue à accorder un rang de priorité élevé aux études prospectives régionales et mondiales dans son programme de travail (paragraphe 17). On a continué d'accorder un rang élevé de priorité aux études prospectives. Pendant l'exercice, l'étude des perspectives du secteur forestier en Afrique a démarré et un travail similaire a été entrepris pour l'Amérique latine et les Caraïbes.
notant qu'il existait des variations importantes entre les secteurs forestiers, selon les régions et les pays, et a demandé que la FAO en tienne davantage compte et en fasse état dans ses études prospectives, il a également demandé à la FAO d'examiner dans ses futures études prospectives les tendances en matière de substitution au bois d'autres matériaux moins respectueux de l'environnement comme l'aluminium, l'acier et le plastique. En particulier, il a souligné la nécessité de mettre en évidence le fait que les produits forestiers proviennent d'une source renouvelable (paragraphe 19). Les composantes des études sont adaptées au questions spécifiques qui ont une incidence sur les options et les perspectives de gestion des forêts. Dans la conception de l'étude pour l'Amérique latine, il a été tenu compte des différences régionales qui mettront en évidence que les produits forestiers proviennent de sources renouvelables. A l'atelier sur les perspectives du secteur forestier en Amérique latine et l'information (Santiago, Chili, Octobre 2000), les participants ont formulé un projet d'étude de perspectives régionales.
a souligné l'importance de la gestion durable des forêts pour le développement à venir du secteur forestier. Il a noté que la mise en œuvre de la gestion durable des forêts demanderait du temps et aurait d'importantes incidences financières, dont il faudrait dûment tenir compte. Le Comité a recommandé que, dans ses études prospectives, la FAO analyse tout l'éventail des politiques jouant un rôle critique dans la mise en œuvre de la gestion durable des forêts (paragraphe 20). Pour encourager la mise en œuvre d'une gestion durable des forêts, on a élaboré des directives techniques sur la gestion des forêts tropicales pour la production de bois et de produits non ligneux et l'on a commencé à préparer des directives analogues pour la gestion des forêts tropicales secondaires. En outre, on élabore actuellement des directives concernant l'utilisation de systèmes informatisés de gestion des forêts à l'appui des actions de terrain.

L'analyse et la collecte de données concernant les arrangements financiers nécessaires pour étayer la gestion durable des forêts sont devenus des éléments que l'on retrouve régulièrement dans les études des perspectives des secteurs forestiers. Ainsi les études concernant l'Afrique et l'Amérique latine et les Caraïbes procèdent à une analyse de tout l'éventail des politiques qui jouent un rôle déterminant dans la mise en œuvre d'une gestion durable des forêts. Le mécanisme le plus important consiste à associer directement les fonctionnaires nationaux et les experts au processus de l'étude. Grâce aux ateliers, aux rapports nationaux et aux analyses sous-régionales, les représentants des pays passent en revue et examinent un vaste éventail de politiques possibles.

a [également] recommandé que la FAO continue à élargir ses activités en matière de collecte, d'échange et de diffusion de l'information de manière transparente, afin de renforcer la qualité de ses études prospectives régionales et mondiales et d'aider ses membres à se doter de politiques appropriées (paragraphe 21). La FAO a continué d'élargir la collecte d'informations sur les secteurs forestiers, en particulier dans le cadre de ERF 2000, pour améliorer les études prospectives et la définition de politiques dans les États membres.

Grâce à une série continue d'ateliers sur la collecte et l'analyse de l'information, la FAO renforce actuellement les capacités d'un réseau de correspondants nationaux qui améliorent la qualité et la pertinence des données échangées par les États membres de la FAO. Davantage de données sur les produits forestiers provenant de FAOSTAT sont introduites directement dans les banques de données de la FAO par les institutions régionales et les correspondants nationaux. Ces données ainsi que l'Annuaire FAO des produits forestiers sont désormais disponibles dans les cinq langues de travail de l'Organisation.

iii) Politiques nationales pour une gestion durable des forêts: problèmes nationaux et internationaux

Le Comité :

 
a pris note des nombreux défis nationaux et internationaux qui se posent lors de la formulation, l'exécution, le suivi et l'évaluation des politiques forestières dans le cadre d'une gestion durable des forêts. Reconnaissant les compétences particulières de la FAO en matière de foresterie, d'agriculture, d'élevage, de pêche et de développement rural, il a demandé à l'Organisation de jouer un rôle de premier plan en ce qui concerne ces questions intersectorielles (paragraphes 22 et 23). La FAO a continué de jouer un rôle de premier plan concernant la résolution des questions intersectorielles, essentiellement par l'intermédiaire des programmes forestiers nationaux. A titre d'exemples, on citera notamment:

a) Une prise de conscience nationale de la nécessité d'élaborer/adapter/modifier et formuler des politiques, plans, stratégies dans le domaine de la foresterie et d'adopter des règles et des instruments appropriés pour faciliter leur application, par exemple une aide à la formulation de lois et règlements nouveaux en matière de forêts et de faune sauvage (Honduras, Cuba, Cambodge, Fidji, Slovaquie, Lettonie, Lituanie, Vanuatu, Niger), l'élaboration de politiques forestières (Viet Nam, Namibie, Slovaquie, Lettonie, Lituanie), et la formulation de PFN/plans/calendriers ou stratégies (Brésil, Hongrie, Viet Nam, Mexique, Chypre, Bolivie, Arménie, Roumanie);

b) l'élargissement des capacités des pays grâce à la création, au renforcement et à l'amélioration des institutions nationales, (Lettonie, Lituanie, Suriname, Brésil, Chili, Mozambique, Grenade, Guinée équatoriale, etc.);

c) l'application d'accords internationaux, à l'appui de mécanismes d'application de caractère technique et institutionnel (Traité de l'Amazonie);

d) la participation accrue des populations à la formulation et à l'application de politiques (programme arbres, forêts et communautés rurales, Mozambique, Népal, Algérie, Chine, etc.);

e) le soutien apporté au renforcement des institutions dans les pays en transition (Europe orientale et pays d'Asie);

f) les activités de formation à l'analyse, la formulation et l'application de politiques (séminaires régionaux à l'intention des pays du Proche-Orient et d'Asie centrale, des Caraïbes et d'Amérique latine); et

g) des études et évaluations des questions de politiques et institutionnelles pertinentes (études des politiques forestières régionales, évolution des législations sur les forêts dans les Amériques, en Asie, en Afrique et en Europe, gestion des concessions, tendances à la privatisation, liens intersectoriels entre politiques du secteur public s'appliquant au développement et à la conservation des forêts)

a demandé à la FAO de mettre davantage l'accent sur l'aide aux pays pour l'exécution, le suivi et l'évaluation des politiques en veillant par ailleurs à renforcer les capacités institutionnelles (paragraphe 24). La FAO a continué de privilégier l'application, le suivi et l'évaluation des politiques parallèlement au renforcement des institutions. A titre d'exemples, on peut citer: un cours de formation sur la formulation de politiques forestières pour les pays des Caraïbes (Grenade, Novembre 1999); une réunion d'experts sur les politiques forestières pour l'Amérique du Sud (Santiago, avril 2000); un cours de formation sur la formulation de politiques forestières en partenariat avec l'Université de la paix des Nations Unies (Costa Rica, Mars 2000).
a demandé un soutien accru pour le renforcement des capacités et le transfert des technologies, l'application des critères et des indicateurs, la surveillance des progrès réalisés et le soutien des processus nationaux. Il a en outre demandé à la FAO de poursuivre son assistance pour l'application des programmes forestiers nationaux, considérés comme étroitement liés aux activités de suivi et d'évaluation (paragraphe 25). Critères et indicateurs, voir les commentaires relatifs au paragraphe 13 ci-dessus.

Un appui technique a été fourni à 26 programmes forestiers nationaux d'Amérique latine et des Caraïbes, 9 en Asie et 15 en Afrique.

a demandé que la FAO garde une position neutre et il a indiqué que son rôle doit consister à surveiller l'évolution, définir les possibilités et les contraintes de la certification et fournir des avis de politique générale, sur demande (paragraphe 30). La FAO a accueilli en février 2001 un atelier sur la reconnaissance multilatérale des systèmes de certification, organisé en commun avec l'OIBT et l'Office allemand de la coopération technique (GTZ).
a demandé à la FAO d'appuyer des ateliers sur des aspects liés au commerce et sur la planification, le suivi, l'évaluation et la législation en matière de gestion durable de tous les types de forêts (paragraphe 32). Le Département des forêts a participé activement aux Ateliers de formation de la FAO sur le cycle d'Uruguay et les futures négociations commerciales multilatérales dans l'agriculture ainsi qu'à une série d'ateliers sur la certification des forêts. La FAO a également organisé un atelier sur la reconnaissance multilatérale des différents systèmes de certification.
iv) Examen des programmes forestiers de la FAO et de la suite donnée aux demandes et recommandations de la quatorzième session du Comité

Le Comité :

 
a recommandé qu'aux futures sessions, les informations sur les programmes indiquent clairement les activités et les réalisations et précisent les sources de financement et les principaux collaborateurs. Il a demandé que la documentation inclue des informations qualitatives et une analyse de l'incidence de la décentralisation et des progrès de l'intégration des femmes. Il a approuvé un renforcement de l'efficacité des programmes et un équilibrage des activités normatives et de terrain. Il a souhaité que des ressources adéquates soient affectées aux programmes (paragraphes 34 et 35). On a tenté de décrire clairement dans le corps du document les activités et les réalisations des différents programmes, en ajoutant l'intégralité d'un extrait du Rapport sur l'exécution du Programme 1998-99 dans la mesure où il concerne les forêts.

Un rapport sur la décentralisation a été présenté au Conseil de la FAO en juin 1999 et la question de l'intégration des femmes a été examinée à la trentième session de la Conférence de l'Organisation en novembre 1999. Une note sur les économies résultant d'une plus grande efficacité a été incluse dans le Programme de travail et budget 2000-2001 (paragraphes 93-101)

Concernant l'attribution de ressources à l'appui des programmes de foresterie, voir la réponse au paragraphe 15.

a demandé de déployer des efforts accrus dans les domaines suivants: renforcement des institutions et des capacités des pays par la vulgarisation, la formation, l'enseignement et la recherche, réaction rapide aux catastrophes environnementales dans la limite de son mandat, soutien technique et institutionnel aux pays sortant de crises politiques et sociales, coordination entre le Siège de la FAO et ses bureaux régionaux et sous-régionaux et diffusion des documents et publications disponibles de la FAO dans les cinq langues officielles de l'Organisation (paragraphe 37). La FAO a fait des efforts supplémentaires pour aider à la création et au renforcement des réseaux régionaux de recherche forestière (APAFRI et FORNESSA), afin d'améliorer les capacités aux niveaux national et régional. Des études spécifiques ont été entreprises dans plusieurs pays dans le but de préparer des directives pour la révision des programmes forestiers en vue de mieux répondre aux nouveaux besoins dans ce secteur. On a fourni une assistance spécifique à des États membres (Malawi, Slovénie) dans le cadre de projets de coopération technique pour accroître les capacités des services forestiers à adopter des méthodes de gestion participatives.

On s'est efforcé de renforcer notablement les capacités des pays dans le cadre du programme d'évaluation des ressources forestières.

Une réunion d'experts sur la prévention et la maîtrise des incendies de forêt a été organisée en mars 2001, suite à une demande formulée par des pays et pour donner suite à une étude de consultant, dans le but de définir les besoins, notamment en matière de création de réseaux entre institutions et de promotion de l'aide et du soutien entre pays pour faire face aux situations d'urgence.

On s'est efforcé de produire les documents, publications et informations sur le site web dans les cinq langues de la FAO.

a demandé des efforts déterminés dans les domaines suivants: soutien des efforts que déploient actuellement nombre de pays pour régler les problèmes des zones arides et semi-arides et les pays ayant un couvert forestier limité, et notamment lutte contre la désertification et les effets de la sécheresse par la gestion de la végétation, le boisement, le reboisement et la gestion des sols ; gestion de la faune sauvage en zone forestière et analyse du rôle des zones protégées dans la gestion durable des forêts (paragraphe 38). Dans le domaine des ressources génétiques forestières, on s'est employé à aider les pays pour la collecte, l'échange, l'évaluation pratique et l'utilisation de matériel génétique d'essences ligneuses polyvalentes des zones arides et semi-arides en vue de promouvoir et de faciliter l'utilisation de semences optimales aux plans physiologique et génétique. Les liens entre aires protégées, conservation des ressources génétiques forestières et gestion durable des forêts ont été réexaminés et analysés dans plusieurs documents et exposés techniques, notamment dans des contributions fournies aux organes subsidiaires chargés de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques à la sixième réunion des parties de la Convention sur la diversité biologique. Une carte sur les aires protégées a été préparée dans le cadre de ERF 2000.

La FAO a aidé le secrétariat du processus de Téhéran, créé pour donner suite aux recommandations de la réunion d'experts sur les besoins et les exigences spécifiques des pays en développement à faible couvert forestier, qui avait été organisée par le gouvernement de la République islamique d'Iran en 1999. Un appui a été apporté à la formulation d'une stratégie permettant de traiter les besoins spécifiques de ces pays, de concevoir des programmes forestiers nationaux appropriés (en coordination avec les programmes d'action nationaux de la Convention sur la lutte contre la désertification, les PNAE etc.), et de créer des mécanismes de financement adaptés pour la mise en œuvre de ces activités.

Gestion de la faune sauvage et des aires protégées:

Une consultation technique internationale, organisée à Harare (Zimbabwe) en octobre 1999 par la FAO, s'est penchée sur la question de savoir comment concilier les exigences des aires protégées et les besoins du développement durable. En mars 2000 à Lusaka (Zambie), le Groupe de travail sur l'aménagement de la faune sauvage et des zones protégées de la Commission des forêts et de la faune sauvage pour l'Afrique a organisé pendant sa session un atelier sur l'efficacité en matière d'aménagement des aires protégées et précisé les conditions préalables à une gestion efficace.

Un appui direct a été fourni aux pays à faible couvert forestier d'Afrique et du Proche-Orient pour la gestion de la faune sauvage. Un aperçu des zones protégées forestières a été préparé pour le SOFO 2001.

v) Le Cadre stratégique de la FAO 2000-2015 et ses incidences à moyen terme sur les programmes forestiers

Le Comité :

 
a félicité la FAO pour les améliorations apportées au Cadre stratégique. Il a suggéré de faire de la version 3.0 un document plus concis, afin de mettre davantage l'accent sur les questions stratégiques et de mieux remplir la fonction de cadre de référence pour l'action qui sera entreprise par la FAO sur une période de 15 ans. Il a demandé qu'un résumé analytique soit ajouté à ce document (paragraphe 40). Le Cadre stratégique de la FAO qui comporte une introduction et un résumé des grandes stratégies a été raccourci et publié en 1999 dans toutes les langues de l'Organisation. Une version résumée du Cadre stratégique a été publiée au début 2000.
s'est félicité des informations fournies, tant dans le corps du document qu'à l'Annexe III, sur la coopération et les partenariats et alliances, mais a demandé que la version 3.0 précise comment ces partenariats pourraient être mis en œuvre (paragraphe 43). La version définitive du Cadre stratégique contient davantage de détails sur la mise en œuvre de partenariats dans le cadre des diverses stratégies de l'Organisation.
a reconnu que la FAO est un centre d'excellence dans le secteur forestier et qu'il s'agit de l'un des domaines où elle bénéficie d'un avantage comparatif et a recommandé de faire une plus large place au secteur forestier dans le Cadre stratégique et d'y intégrer plus étroitement l'énoncé de mission et les buts et objectifs définis dans le Plan stratégique pour les questions forestières (paragraphe 45). La version définitive est structurée de façon à traiter les objectifs stratégiques interdisciplinaires et par conséquent elle ne privilégie pas tel ou tel programme de la FAO ; en tout état de cause, il a été fait référence chaque fois que nécessaire au secteur de la foresterie.
a noté que le plan est ambitieux et que certains des objectifs à moyen terme pourraient être combinés; quelques pays ont proposé que l'on envisage de supprimer certains objectifs. Le Comité a demandé que le Département des forêts passe en revue ses avantages comparatifs et mette au point des objectifs quantifiables et des indicateurs de progrès pour faciliter le suivi et l'évaluation (paragraphe 47). Certains objectifs à moyen terme du Plan stratégique de la FAO pour les questions forestières ont été regroupés lorsque l'on a défini les six priorités dans ce domaine du Plan à moyen terme. Des indicateurs de réussite ont été inclus pour chacun des projets techniques du Plan à moyen terme.
a reconnu que la FAO bénéficie d'avantages comparatifs dans les domaines suivants: collecte, analyse et diffusion des données, conseils techniques sur la gestion durable des forêts, renforcement des capacités et programmes forestiers nationaux et demandé qu'une attention accrue soit accordée: au boisement et reboisement dans les pays où le couvert forestier est faible, ou qui sont menacés par la désertification ; à la gestion durable de la faune sauvage et aux petits États insulaires en développement (paragraphe 49). Un rang élevé de priorité a été accordée au sein du Département à l'application du programme d'évaluation des ressources forestières, y compris les forêts plantées, et à la gestion durable des forêts. Le Département a participé activement à l'ensemble des travaux de l'Organisation sur les petits États insulaires en développement. Concernant les pays à faible couvert forestier, voir la réponse au paragraphe 12.
a reconnu que la FAO joue un rôle important dans divers processus internationaux au titre de son mandat dans le secteur forestier, a demandé que ce rôle soit précisé dans le Plan stratégique et a recommandé que la FAO augmente les ressources allouées au Département des forêts afin de mettre en œuvre ce Plan stratégique (paragraphes 50 et 51) . Le rôle important que joue la FAO dans les processus internationaux en matière de foresterie a été précisé dans le Plan stratégique et ce domaine a été reconnu comme appartenant aux quatre principaux groupes d'activités.
vi) Recommandations des Commissions régionales des forêts et autres organes statutaires de la FAO traitant de questions forestières qui intéressent le Comité

Le Comité :

 
a recommandé à la FAO de prendre les mesures nécessaires pour y donner suite et lui a demandé d'examiner les diverses recommandations des Commissions régionales des forêts et d'en préciser le degré de priorité, conformément aux priorités du Cadre stratégique de la FAO. Il a noté que la FAO et les États Membres ont réussi à renforcer les Commissions régionales des forêts et il a recommandé de poursuivre les efforts afin d'intensifier les activités des Commissions et leur pertinence (paragraphes 53 et 54). La FAO a pris des mesures pour faire appliquer les recommandations des Commissions régionales des forêts, les associer aux priorités définies dans le Cadre stratégique et les inclure dans le Plan stratégique. Tous les bureaux régionaux de la FAO ont accordé la priorité à l'application des recommandations, par exemple le Bureau pour l'Amérique latine et les Caraïbes a _uvré en particulier par l'intermédiaire des quatre groupes sous-régionaux (Caraïbes, Amérique centrale et Mexique, Amazonie et pays du Cône sud).