CL 123/11


Conseil

Cent vingt-troisième session

Rome, 28 octobre – 2 novembre 2002

Rapport de la quatre-vingt-septième session du Comité du Programme
Rome, 6 – 10 mai 2002

Table des matières


QUESTIONS APPELANT L’ATTENTION DU CONSEIL

GRAND PROGRAMME 2.2: POLITIQUES ET DÉVELOPPEMENT ALIMENTAIRES ET AGRICOLES
PROGRAMME 2.2.1: NUTRITION
PROGRAMME 2.2.2: INFORMATION EN MATIÈRE D’ALIMENTATION ET D’AGRICULTURE
PROGRAMME 2.2.3: SUIVI, ÉVALUATIONS ET PERSPECTIVES DE L’ALIMENTATION ET DE L’AGRICULTURE
PROGRAMME 2.2.4: POLITIQUES RELATIVES À L’AGRICULTURE, À LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET AU COMMERCE
GRAND PROGRAMME 2.4: FORÊTS

ÉVALUATION CONJOINTE FAO/OMS DU CODEX ALIMENTARIUS ET AUTRES TRAVAUX FAO/OMS SUR LES NORMES ALIMENTAIRES
L’IMAGE DE LA FAO


 

QUESTIONS APPELANT L’ATTENTION DU CONSEIL

Questions soumises pour examen et/ou décision

Paragraphes

Évaluation externe du Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA)

21-28

Évaluation de la composante santé animale du Programme 2.1.3

29-32

Évaluation du Programme EMPRES: composante criquet pèlerin

33-35

Possibilité d’informer à l’avance les Comités de l’agriculture, des pêches et des forêts des propositions relatives au programme de travail

42-44

Questions qui pourraient être examinées à la prochaine session

50-53

Questions diverses

54-60


Questions soumises pour information

Examen des programmes

5-20

Examen thématique des activités de formation de la FAO – Rapport intérimaire

36-39

La modernisation de FAOSTAT – Mise à jour

40

Rapport intérimaire sur l'élaboration d'indicateurs

41

Rapport sur les faits nouveaux importants concernant le programme

45

Rapports du Corps commun d’inspection des Nations Unies

46-47

Rapport intérimaire sur la suite donnée aux recommandations précédentes du Comité du Programme

48

Examen des méthodes de travail du Comité du Programme

49

 
 

RAPPORT DE LA QUATRE-VINGT-SEPTIÈME SESSION DU COMITÉ DU PROGRAMME

Rome, 6 – 10 mai 2002

Introduction

1. Le Comité soumet au Conseil le rapport de sa quatre-vingt-septième session.

2. Les Membres ci-après étaient présents:

Président

M. J. Berteling (Pays-Bas)

Membres

M. B. J. Hughes (Australie)
M. M. Samatana (Cameroun)
M. B.G. Hankey (Canada)
M. Z. Tang (Chine)
M. A.H. Haidar (Liban)
M. R.B. Khalid (Malaisie)
M. M.M. Touré (Mali)
Mme A.M. Baiardi Quesnel (Paraguay)
M. M.S.M.A. Harbi (Soudan)

3. M. B. Guttiérrez Zuluaga Botero (Colombie) n'était pas présent à cette réunion.

Adoption de l’ordre du jour1

4. L’ordre du jour et le calendrier de cette réunion ont été approuvés.

Point 3: Examen des programmes

5. Comme il est d’usage les années où la Conférence ne siège pas, le Comité a examiné les programmes, traitant à sa session actuelle les Grands Programmes 2.2 et 2.4 du Programme de travail et budget.

GRAND PROGRAMME 2.2: POLITIQUES ET DÉVELOPPEMENT ALIMENTAIRES ET AGRICOLES

6. Le Comité a souligné que de nombreux éléments du Grand Programme 2.2 constituent les activités fondamentales de l’Organisation sur lesquelles reposent les avis de politique générale et l’assistance fournie aux membres. Ce grand programme répond également aux problèmes actuels et nouveaux qui préoccupent les membres. Le Comité a approuvé en particulier l’attention accrue accordée à l’effort de mobilisation d’un engagement politique, notamment dans des forums internationaux de haut niveau et pour le renforcement du consensus entre les membres.

PROGRAMME 2.2.1: NUTRITION

7. Le Comité s’est félicité de l’orientation du programme sur la population par ses efforts visant à améliorer la nutrition et l’accès à une nourriture saine, suffisante et adéquate du point de vue nutritionnel. Tout en se félicitant de la priorité accrue accordée à l’évaluation de la sécurité sanitaire des aliments, il a également souligné l’importance des travaux portant sur la sécurité alimentaire et la nutrition des ménages, sur l’éducation nutritionnelle et la nutrition dans le cadre des opérations d’urgence. Le Comité a exhorté à financer de façon appropriée le Codex et les entités connexes, y compris les groupes d’experts scientifiques qui donnent des avis à la Commission du Codex alimentarius (en particulier le JECFA2 et la JMPR3. Il s’est déclaré favorable à l’approche de la sécurité sanitaire et de la qualité des aliments par la «chaîne alimentaire» qui est proposée et qui supposera une collaboration interdisciplinaire avec d’autres unités de l’Organisation. Il a approuvé la proposition de modification de l’intitulé du Programme 2.2.2 qui deviendra Nutrition, qualité et sécurité sanitaire des aliments, titre qui correspond mieux à sa portée et à son contenu.

PROGRAMME 2.2.2: INFORMATION EN MATIÈRE D’ALIMENTATION ET D’AGRICULTURE

8. Le Comité a réaffirmé l’importance capitale des activités de la FAO en matière de statistiques et d’information, qui sont à la base de l’analyse des politiques et de l’assistance aux membres, mais il s’est déclaré préoccupé du niveau des ressources affectées au traitement et à l’analyse des statistiques. Il a pris note de la demande croissante de statistiques issues de la base de données FAOSTAT, qui est aujourd’hui la plus grande base de données statistiques agricoles au monde avec plus d’un million de séries chronologiques et il est convenu d’améliorer en priorité la qualité des données et les métadonnées, de produire davantage de données à valeur ajoutée (des indicateurs par opposition aux données brutes) et d’y incorporer davantage de statistiques économiques (prix, revenus, etc.). Le Comité a indiqué qu’il était nécessaire d’améliorer les informations statistiques fondamentales qui sont à la base de l’estimation du nombre de personnes sous-alimentées publiée chaque année dans l’État de l’insécurité alimentaire dans le monde. Il a appelé l’attention sur la nécessité constante d’une assistance et d’outils techniques pour améliorer les capacités statistiques au niveau national.

9. Le Comité a pris note des propositions visant à perfectionner le SICIAV comme outil permettant de mieux centrer les mesures sur la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire. Il s’est félicité des efforts tendant à intégrer la méthodologie du SICIAV dans les processus UNDAF/CCA4 et PRSP5 basés sur les pays et à renforcer les capacités institutionnelles pour que les pays puissent mieux posséder et appliquer ces outils.

10. Le Comité s’est félicité de la priorité accordée, dans le cadre du programme de diffusion de WAICENT6, au renforcement des capacités nationales pour le transfert des méthodologies et outils de WAICENT, ainsi qu’à la formation des pays pour la gestion et l’échange d’informations. Il a exhorté à continuer à faire progresser la parité linguistique et souligné la nécessité d'améliorer l'accès au site Internet de la FAO et la visibilité de celui-ci. Le Comité a également pris note des efforts entrepris pour intégrer WAICENT dans les disciplines techniques de l’Organisation, notamment dans le cadre des DPAI7 sur QINF pour améliorer la qualité de la collecte et de l’échange d’informations.

PROGRAMME 2.2.3: SUIVI, ÉVALUATIONS ET PERSPECTIVES DE L’ALIMENTATION ET DE L’AGRICULTURE

11. Le Comité a rappelé que le Programme 2.2.3 vise à répondre aux besoins des membres qui souhaitent obtenir en temps voulu des informations indépendantes et fiables sur l’offre et la demande de produits alimentaires et les situations d’urgence, les projections à moyen terme sur les produits, les analyses de marché et les études prospectives mondiales à long terme. Il a approuvé les efforts visant à améliorer les produits d’information, notamment leur rapidité, leur pertinence et leur diffusion ciblée auprès des publics concernés. Le Comité a souligné à cet égard la révision de la publication annuelle la Situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture (SOFA) qui contient une analyse thématique des principaux problèmes de l’agriculture et de la sécurité alimentaire; la publication d’un Rapport sur les marchés et les produits plus analytique ainsi que de rapports électroniques sur la situation du marché mis à jour tout au long de l'année; le nouveau rapport centré sur la situation des marchés des produits qui sera publié lors de la prochaine session du Comité des produits et une version abrégée, destinée au grand public, du grand rapport Agriculture: Horizon 2015-30, qui sera publiée à l’occasion du Sommet mondial de l’alimentation: cinq ans après.

12. Le Comité, après avoir rappelé l’importance du Système mondial d’information et d’alerte rapide (SMIAR, entité 223P6), a fait observer que le niveau des ressources allouées au SMIAR devait être proportionnel au nombre croissant de crises se produisant dans le monde entier. Au cours des dernières années, le nombre des demandes de missions d’évaluation des approvisionnements alimentaires émanant des membres a fortement augmenté et il n’est plus possible d’y répondre avec les seules ressources du Grand Programme 2.2.

PROGRAMME 2.2.4: POLITIQUES RELATIVES À L’AGRICULTURE, À LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET AU COMMERCE

13. Le Comité a souligné que le Programme 2.2.4 reflète l’importance que les membres accordent au rôle de l’agriculture dans le développement économique et rural, la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté. Il a souligné l’importance des travaux visant à appuyer la mise en application des engagements pris lors du Sommet mondial de l’alimentation (SMA), du suivi des progrès accomplis en vue de la réalisation des objectifs du SMA et de l’analyse des réussites et échecs dans ce domaine, mais il a aussi constaté avec une vive préoccupation qu’il avait fallu réduire, à cause du budget CRZ, les travaux d'analyse destinés à préparer l'examen à mi-parcours, en 2006, des progrès réalisés dans la réalisation des objectifs du SMA et à assurer le suivi du Sommet mondial de l'alimentation.

14. Le Comité a pris note de la proposition visant à établir des indicateurs facilitant le suivi des objectifs de développement pour le Millénaire relatifs à la lutte contre la faim et la prise en compte de considérations relatives à la sécurité alimentaire lors de l’application des accords sur l’environnement. Il a également souligné qu’il convenait d’établir des liens entre d’un côté, la diffusion d’outils et d’informations dans les États membres et de l’autre, la formation et le renforcement des capacités pour leur application, comme cela a été fait efficacement dans le Guide pour la définition des groupes vulnérables et le Manuel sur la mise en œuvre opérationnelle des Systèmes d'information pour la sécurité alimentaire et l’alerte rapide.

15. Le Comité a souligné la nécessité de renforcer les capacités nationales, notamment des pays en développement, dans le sillage de l’Accord commercial de Doha, pour leur permettre de participer pleinement au nouveau cycle de négociations sur l’agriculture organisé dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et a instamment invité à intensifier les activités de renforcement des capacités. Il s'est félicité de l'approche multidisciplinaire adoptée, qui mise sur les connaissances spécialisées disponibles dans toutes les divisions de la FAO et sur les partenariats avec d'autres organisations, y compris l'OMC, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), la Banque mondiale, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Office international des épizooties (OIE). À ce propos, le Comité a souscrit à la proposition visant à lancer un nouveau programme-cadre de formation, financé par des contributions extrabudgétaires.

16. Le Comité a également noté la nécessité de définir des cadres méthodologiques et de réaliser des analyses approfondies, répondant aux besoins des pays en développement, pour la préparation du prochain cycle de négociations de l'OMC sur l'agriculture. En outre, il a également appuyé les travaux analytiques réalisés sur les questions et politiques émergentes, à l’échelle planétaire, en matière de commerce international des produits de base, en soulignant l’importance d’une évaluation objective des effets de la libéralisation commerciale et des subventions agricoles sur les pays à faible revenu dépendant des exportations agricoles, notamment sur les agriculteurs pauvres.

GRAND PROGRAMME 2.4: FORÊTS

17. Le Comité s’est félicité de la légère augmentation des ressources du Programme ordinaire allouées au Grand Programme pour 2002-2003. Il a néanmoins noté que la part des ressources extrabudgétaires restait relativement élevée par rapport aux ressources du Programme ordinaire. Il a souscrit aux efforts  déployés par le Département des forêts pour collaborer activement avec d’autres départements de la FAO, y compris dans le cadre des DPAI.

18. S’agissant du Programme 2.4.1, Ressources forestières, le Comité a souligné l’importance des liens entre gestion durable des forêts, lutte contre la pauvreté, sécurité alimentaire et protection de l’environnement, notamment, mais pas exclusivement, dans les pays ayant des terres arides et des écosystèmes fragiles. Il a appuyé l’inclusion dans le Plan à moyen terme 2004-2009 d’un élément de premier plan consacré spécifiquement aux liens entre la gestion et l’exploitation forestières. Le Comité a également rappelé l’importance des produits forestiers, y compris les produits non ligneux, et s’est félicité de l’augmentation des ressources du Programme ordinaire allouées au Programme 2.4.2.

19. Au sujet du Programme 2.4.3, Politiques et planification forestières, le Comité a appuyé les études prospectives sur le secteur forestier, en soulignant l’importance des avis pratiques et de l’appui fournis aux membres en ce qui concerne les aspects économiques des forêts, en prêtant l’attention voulue à un équilibre linguistique au niveau des réalisations prévues. Il a également appuyé le lancement du Mécanisme pour les programmes forestiers nationaux.

20. En ce qui concerne le Programme 2.4.4, Coordination et information relatives aux programmes forestiers, le Comité a approuvé les efforts constants déployés par la FAO pour améliorer la qualité et l'accessibilité de l'information forestière. Il a reconnu l'appui actif fourni par la FAO aux processus internationaux, y compris au Forum des Nations Unies sur les forêts, et il a encouragé la FAO à poursuivre son rôle de chef de file et sa participation active au Partenariat sur les forêts. Le Comité s’est félicité des mesures prises pour accroître la collaboration avec les conventions adoptées après la CNUED, notamment la Convention sur la diversité biologique, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et la Convention sur la lutte contre la désertification.

Point 4a): Évaluation du programme - Évaluation externe du Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA)

21. Le Comité s’est félicité de cette importante évaluation, qu’il a jugée tout à fait indépendante, détaillée et objective, estimant qu'elle contenait une analyse critique, équilibrée et constructive, propre à renforcer le PSSA. Tout en reconnaissant qu’elle était coûteuse, il a estimé que des évaluations externes indépendantes de certains autres programmes de la FAO pouvaient se révéler utiles. Il a en outre apprécié la réaction positive de la direction et s’est félicité de l’intention qu’avait l’Organisation de tirer parti de l’évaluation pour renforcer le PSSA. Il a également jugé que les explications données par le responsable de l’équipe d’évaluation au sujet des conclusions de celle-ci étaient utiles et instructives.

22. L’évaluation soulignait le rôle que pouvait jouer le PSSA dans l’élimination de l’insécurité alimentaire. Le Programme ne pouvait avoir un impact que si le pays considéré le faisait sien et que le développement des activités s’opérait de bas en haut avec la participation de l’ensemble des parties prenantes. Un tel processus nécessitait du temps ainsi qu’une conception souple adaptable aux conditions propres à chaque pays.

23. Le rapport d’évaluation fournissait des exemples de retombées positives du PSSA, mais aussi des nombreux problèmes rencontrés par le Programme. Plusieurs membres ont appelé l’attention sur l’expérience qu’ils avaient eux-mêmes du PSSA, qui a trouvé son expression dans les politiques nationales et s’est traduite par une volonté d'élargir la portée du Programme. Ils se sont vivement félicités de l’intention manifestée par la Direction de la FAO de mettre en place un système de contrôle et d’évaluation plus efficace et plus concret pour les programmes nationaux relevant du PSSA, en privilégiant l’évaluation de la viabilité économique et la reproductibilité des approches adoptées, de même que l’impact direct de ces programmes sur la sécurité alimentaire des ménages.

24. Les participants ont reconnu l’importance déterminante de celle-ci et le Comité a procédé à un échange de vues sur le meilleur moyen de traiter de la question dans le cadre du PSSA. Plusieurs membres ont souligné les besoins prioritaires des pauvres cultivant des terres marginales et ne disposant que d’un accès limité à la nourriture. D’autres membres ont noté que les pauvres n'étaient pas cantonnés dans les zones marginales et que l'une des préoccupations des PFRDV était d’assurer des approvisionnements suffisants sur le plan national. Le Comité a souligné la nécessité d’un meilleur équilibre hommes-femmes dans le PSSA.

25. Le Comité a débattu les conclusions du rapport d’évaluation en ce qui concerne la nécessité d’établir un ordre de priorité en matière de coopération dans le cadre du PSSA. Plusieurs membres ont estimé qu’il était indispensable de tenir compte des besoins de l’ensemble des PFRDV et noté que plusieurs pays n’appartenant pas à cette catégorie avaient également fait part de leur intérêt pour le programme en finançant de façon substantielle des activités réalisées par la FAO sur leur territoire. D'autres membres du Comité ont souligné que, dans une situation caractérisée par une limitation des ressources, il était indispensable d'établir un ordre de priorité pour que les ressources du Programme ordinaire aient un impact réel. Selon eux, cette démarche favoriserait également une mobilisation plus forte des donateurs.

26. Le Comité est convenu que la coopération Sud-Sud enrichissait utilement la coopération technique. Plusieurs membres ont souligné que le Programme jouait un rôle déterminant en permettant aux pays de confronter leurs expériences. D’autres membres ont également noté qu’il importait d’établir un lien étroit entre la coopération Sud-Sud, d’une part, et les besoins spécifiques ainsi que la capacité d’absorption des pays hôtes, d’autre part, et qu’il pourrait également être important de solliciter davantage les compétences nationales. Le rapport d’évaluation contenait des idées concrètes utiles pour améliorer l’efficacité de la coopération Sud-Sud, notamment en ce qui concerne la nécessité d’assurer un équilibre hommes-femmes et prévoir pour les coopérateurs des visites familiales.

27. Les critiques constructives contenues dans le rapport ont été utiles à la Direction de la FAO, qui s’efforce d’accroître l’impact du Programme. Le Comité s’est félicité des informations qui lui ont été communiquées au sujet de l’approche souple axée sur les populations qui caractérise depuis quelques années le PSSA. Il s’est félicité des initiatives actuellement prises par la Direction pour renforcer le Programme et appliquer les recommandations de l’équipe d’évaluation. Il a été informé des dispositions actuellement prises pour obtenir une plus grande mobilisation des compétences techniques de l’Organisation et une meilleure intégration des aspects liés à l’environnement, des politiques en matière de sécurité alimentaire et des SICIAV. Des préparatifs étaient en cours pour constituer un groupe d’appui technique, mettre à jour le document de réflexion sur le PSSA, réviser les lignes directrices et former le personnel concerné dans le domaine de la conception des projets et de l’application des orientations, en privilégiant les méthodes fondées sur la participation. Un manuel de suivi et d’évaluation était en préparation.

28. En conclusion, le Comité s’est félicité de la volonté manifestée par la Direction de se servir des recommandations de l’équipe d’évaluation pour renforcer le PSSA ainsi que l’approche du Programme. Il a demandé qu’un rapport intermédiaire lui soit soumis à sa session de mai 2003 sur les progrès réalisés dans l’exécution du PSSA et dans l’application des nombreuses modifications utiles que la Direction avait évoquées dans ses observations au sujet du rapport.

Point 4b): Évaluation de la composante santé animale du Programme 2.1.3

29. Le Comité s’est félicité du rapport d’évaluation, à la fois concis et riche en informations, ainsi que des observations claires formulées par le Groupe d’examen extérieur et de la réaction positive de la direction du département. Il a noté avec satisfaction que la direction avait déjà pris en considération nombre des suggestions formulées dans le cadre de cette Évaluation dans les propositions élaborées pour le Plan à moyen terme.

30. Le Comité a reconnu l’importance croissante des questions de santé animale à l’échelle planétaire et le rôle joué par la FAO, par l’intermédiaire de ce programme. Il a souscrit aux conclusions générales de l’Évaluation et félicité le personnel des progrès accomplis dans le cadre du volet Élevage d’EMPRES, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre du Programme mondial d’éradication de la peste bovine. Il a également souscrit à presque toutes les recommandations figurant dans l’Évaluation, y compris celles destinées à remédier au manque de ressources humaines et financières du Service de la santé animale (AGAH), ainsi que celles concernant l’appui extrabudgétaire aux activités de terrain liées à EMPRES, et la nécessité d’examiner les priorités du programme sur la santé animale dans le cadre du Plan à moyen terme. En revanche, le Comité n’a pas souscrit à la recommandation de l’Évaluation concernant les activités des services vétérinaires. Dans ce cas, le Comité s’est déclaré favorable à la position prise par le Groupe d’examen extérieur et par la direction du département visant à maintenir le Groupe des services vétérinaires, tout en préconisant un recentrage des activités sur le rôle des services vétérinaires publics, notamment sur les activités essentielles de lutte contre les maladies. Le Comité a souligné la nécessité d’inviter à la prudence lors de la privatisation des services vétérinaires, car ceux-ci produisent des biens publics qui ne sont pas facilement assurés par le secteur privé. Il a également souligné que la FAO devrait travailler en étroite collaboration avec des partenaires internationaux dans le domaine de la santé animale.

31. Le Comité a pris note des réserves concernant les résultats de projets du PCT non consacrés à EMPRES, formulées au sujet du suivi et de l’intérêt des gouvernements pour ces projets.

32. Finalement, le Comité a recommandé qu’à l’avenir, les rapports d’évaluation contiennent une annexe où figurent le mandat de l’évaluation ainsi que le nom des membres de l’équipe d’évaluation et de l’équipe d’examen extérieur.

Point 4c): Évaluation du Programme EMPRES: composante criquet pèlerin

33. Le Comité du Programme a jugé que cette Évaluation était utile et qu’elle faisait le point, de façon synthétique, des progrès accomplis dans la mise en œuvre de cette composante du Programme EMPRES. Il s’est félicité des observations détaillées du Groupe d’examen extérieur et de la réponse claire de la direction, en notant qu’il existait un vaste consensus sur les principales conclusions et recommandations. Le Comité a également souscrit à la conclusion du Groupe d’examen extérieur selon laquelle le concept du programme était techniquement, stratégiquement et politiquement sain et ce programme devrait être réalisé aussi rapidement que possible.

34. Le Comité a reconnu la nécessité de mobiliser des ressources extrabudgétaires adéquates pour assurer la poursuite des activités dans la Région centrale, fournir un appui efficace au programme actuellement lancé dans la Région occidentale et continuer les opérations dans d’autres zones prioritaires comme la Région orientale. Le Comité a pris note avec satisfaction des progrès récemment accomplis dans la Région centrale, dans des conditions difficiles, mais il a fait sienne la préoccupation exprimée dans l’Évaluation concernant le niveau insuffisant de l’appui des donateurs à l’ensemble du programme. Il a souligné que des ressources extrabudgétaires étaient essentielles pour aider les pays concernés à moderniser et utiliser au mieux les capacités nationales existantes et garantir ainsi la durabilité de la lutte intégrée contre le criquet pèlerin. Le Comité a noté que lors de la définition des priorités pour la fourniture d’une assistance aux pays à l’aide des ressources très limitées disponibles, il fallait prendre en considération des groupes de pays voisins pour assurer l’efficacité des mesures de lutte et de prévention, compte tenu des migrations transfrontières des criquets pèlerins. À cet égard, le Comité a noté avec satisfaction que le Fonds fiduciaire de la FAO pour la sécurité alimentaire et la sécurité sanitaire des aliments prévoyait des financements pour EMPRES. Le Secrétariat s’est efforcé de maintenir des rapports de coopération étroite avec différents organismes internationaux de recherche et organisations techniques pour la mise au point d’autres méthodes de lutte répondant mieux aux préoccupations croissantes concernant l’environnement, y compris des biopesticides.

35. Le Comité a souscrit aux principales recommandations de l’Évaluation, y compris concernant la nécessité de garantir des ressources suffisantes du Programme ordinaire et des fonds extrabudgétaires pour permettre à AGPP de s’acquitter de sa tâche. ll a également estimé qu’il serait souhaitable, à mesure que des ressources complémentaires deviendraient disponibles, d’élargir la portée du programme tant sur le plan géographique qu’en ce qui concerne d’autres ravageurs, en réservant la priorité aux acridiens, à condition qu’un tel élargissement ne risque pas de compromettre les opérations déjà en cours. À cet égard, le Comité est convenu que la première priorité serait accordée aux pays d'Asie centrale, afin que l’on s'attaque durablement aux problèmes d’acridiens en Afghanistan.

Point 4d) : Examen thématique des activités de formation de la FAO – rapport intérimaire

36. Le Comité a examiné l’historique de la question. Il a noté qu'un examen thématique des activités de formation extérieure de la FAO avait été entrepris en 2000-01 à la demande du Comité du Programme pour évaluer la qualité des méthodes et du matériel didactiques mis au point à la FAO entre 1994 et 1999. En réponse à cet examen, la direction générale a créé une équipe interdépartementale, placée sous l’autorité du Service de la vulgarisation, de l’éducation et de la communication (SDRE) afin de formuler des propositions de suivi, en précisant les incidences au point de vue des ressources.

37. Le Comité s’est félicité des recommandations préliminaires formulées par l’équipe interdépartementale concernant la mise au point d’une approche commune à toute l’Organisation et d’un processus structuré de planification de la formation assurée par des partenaires extérieurs, le renforcement des compétences pour les activités de formation assurées par des fonctionnaires de l’Organisation et la création d’une capacité d’appui à la formation.

38. Le Comité a été informé que depuis la présentation du rapport intérimaire, l’équipe interdépartementale avait achevé ses recommandations concernant la présentation de rapports, le suivi et l’évaluation de la formation.

39. Le Comité a fait sienne l’approche globale adoptée par l’équipe interdépartementale et s’est félicité des progrès accomplis à ce jour. Il a noté qu’une nouvelle mise à jour faisant le point des questions soulevées dans le rapport devrait être fournie par le Secrétariat à la prochaine session du Comité.

Point 5: La modernisation de FAOSTAT
– mise à jour

40. Le Comité s’est félicité des progrès réalisés dans l’élaboration des propositions de modernisation de FAOSTAT, en tant qu’application pour l’ensemble de l’Organisation. Il a souligné que ce projet était tout à fait prioritaire pour que l’Organisation conserve sa crédibilité comme source de données statistiques de qualité, à la fois complètes, actuelles et fiables. Il a noté qu’un nouveau FAOSTAT, utilisant des techniques modernes fondées sur le web, permettrait un traitement plus efficace des données statistiques, une amélioration de la qualité des données et de la diffusion du produit final. Il a approuvé la proposition visant à élaborer une version à échelle réduite de FAOSTAT que les pays pourraient installer à l'appui de leur propre travail statistique et pour faciliter la transmission de données statistiques à la FAO. Le Comité a toutefois fait remarquer avec préoccupation que la réalisation du projet ne devrait pas être retardée dans l'attente du versement des arriérés et il a instamment invité à envisager d’autres sources de financement, y compris du budget ordinaire. Il a reconnu que le nouveau FAOSTAT aurait, à l’avenir, des besoins réguliers de maintenance, après la fin de la phase initiale de mise au point.

Point 6: Rapport intérimaire sur l’élaboration d’indicateurs

41. Le Comité a indiqué qu’il attache une grande importance à la mise en application de l’approche axée sur les résultats pour la planification, le suivi et l’évaluation du programme, car il s’agit de l’élément central du nouveau modèle de programmation. Il a pris note avec satisfaction du rapport intérimaire sur l’élaboration d’indicateurs et s’est félicité des travaux réalisés par l’Organisation pour améliorer l’application et la vérification d’indicateurs reflétant de façon appropriée les liens de cause à effet entre les activités entreprises et les objectifs à atteindre. Tout en reconnaissant que la formulation d’indicateurs pertinents dans les programmes de la FAO faisait partie d’un processus d’apprentissage, il a déclaré attendre avec intérêt de nouveaux progrès dans ce domaine lors de son prochain examen du Plan à moyen terme 2004-09.

Point 7: Possibilité d’informer à l’avance les Comités de l’agriculture, des pêches et des forêts des propositions relativesau programme de travail

42. Le Comité s’est félicité du document, qui contenait des informations générales et un rappel historique utiles, notamment une analyse comparative des fonctions des trois comités techniques faisant apparaître certaines différences. Il a par ailleurs reconnu que la communication aux comités techniques d'informations synthétiques du type Sommaire du Programme de travail et budget posait des problèmes pratiques.

43. En conséquence, le Comité a approuvé la solution de compromis proposée par le Secrétariat en vertu de laquelle les Comités de l'agriculture, des pêches et des forêts recevraient des documents de budget spécialement conçus contenant:

  1. des tableaux budgétaires faisant apparaître les variations de ressources entre le budget approuvé pour 2002-03 et les crédits proposés pour 2004-05, à partir des hypothèses définies dans le Plan à moyen terme 2004-09;
  2. une description des résultats escomptés.

44. Le Comité est aussi convenu que cette solution devrait être appliquée à titre expérimental en 2003, de sorte qu’il soit possible d’évaluer les coûts et les avantages en 2004. Il a également recommandé qu’il soit envisagé d’harmoniser les fonctions des trois Comités techniques dans le cadre de l’examen du point permanent de l’ordre du jour de la réunion conjointe intitulé Économies et gains d’efficience en matière de gouvernance.

Point 8: Rapport sur des faits nouveaux importants concernant le programme

45. Notant qu’aucun document n’avait été soumis à la présente session, aucune information en rapport avec ce point de l’ordre du jour n’étant à communiquer si peu de temps après l’adoption du Programme de travail et budget en cours, le Comité est convenu de maintenir ce point à l’ordre du jour.

Point 9: Rapports du Corps commun d’inspection des Nations Unies

46. Le Comité a noté que le Comité financier avait analysé de façon approfondie le rapport intitulé "Renforcement de la fonction d’investigation dans les organisations du système des Nations Unies" et il a donc concentré son attention sur l’autre rapport du CCI soumis à la présente session: "L’appui du système des Nations Unies en faveur de la science et de la technique en Amérique latine et aux Caraïbes".

47. Le Comité a notamment repris à son compte les observations du Directeur général, en particulier les réponses proposées aux recommandations contenues dans ce rapport concernant la FAO.

Point 10: Rapport intérimaire sur la suite donnée aux recommandations précédentes du Comité du Programme

48. Le Comité a pris note de ce rapport intérimaire.

Point 11: Examen des méthodes de travail du Comité du Programme

49. Étant donné qu’il s’agit de la première session de l’exercice biennal, le Comité est convenu de s’interroger sur ses méthodes de travail à la fin de la prochaine session, lorsqu'il aurait acquis une certaine expérience des méthodes actuellement appliquées.

Point 12: Questions qui pourraient être examinées à la prochaine session

50. Le Comité est convenu d’appeler l’attention du Conseil sur le fait qu’il examinerait, outre les points permanents de son ordre du jour, les points ci-après à sa prochaine session:

51. Le Comité a noté qu’il était possible que l'Examen thématique des statistiques agricoles de la FAO ne soit pas disponible à temps pour la session de septembre 2002 et qu’il serait soumis dans ce cas à la session suivante.

52. Le Comité a également demandé que lui soient communiquées à sa prochaine session des informations sur les activités de la FAO devant être financées sur des ressources extrabudgétaires, ces activités étant analysées par rapport aux priorités à moyen terme du Programme.

53. À propos de l’Examen des programmes, certains membres ont estimé que la communication de documents plus officiels avant la réunion aiderait le Comité à examiner ce point. Le Comité a toutefois reconnu que dans ces conditions, il lui serait communiqué des documents qu’il possédait déjà. Il a été convenu que, dans la mesure où le Rapport sur l’exécution du Programme 2000-01 serait disponible à la prochaine session, il ne serait pas nécessaire de soumettre d’autres documents préalablement à la réunion. Le Comité est également convenu d’examiner les moyens par lesquels il pourrait satisfaire à l’obligation qu’il a envers le Conseil d’étudier les programmes dans le cadre normal des examens de planification et de programmation auxquels il procède, sans qu’il soit nécessaire d’ajouter un point spécifique à l’ordre du jour du Comité du Programme.

Point 13: Questions diverses

ÉVALUATION CONJOINTE FAO/OMS DU CODEX ALIMENTARIUS ET AUTRES TRAVAUX FAO/OMS SUR LES NORMES ALIMENTAIRES

54. Analysant la note d’information sur l’évaluation conjointe FAO/OMS du Codex alimentarius et autres travaux FAO/OMS sur les normes alimentaires, le Comité a mis l’accent sur l’importance de cette évaluation de grande envergure pour tous les membres de la FAO et souligné qu’il importait qu'elle soit tout à fait indépendante. Il a noté qu'elle porterait sur l’ensemble des travaux de la FAO et de l’OMS en rapport avec les normes alimentaires, à savoir: le Codex Alimentarius ainsi que sa Commission et ses Comités, les avis d’experts soumis par la FAO et l’OMS en matière de fixation de normes, ainsi que les mesures de renforcement des capacités prises par les organisations pour permettre aux pays en développement de faire bon usage des normes en vue de protéger les consommateurs et de faciliter les échanges.

55. Le Comité a noté qu’en raison du calendrier des réunions des organes directeurs de l’OMS, il importait que le rapport d’évaluation soit achevé durant l’année 2002, afin que l’OMS puisse répercuter dans son budget pour l’exercice biennal 2004-05 les modifications apportées. Il a été indiqué qu’en raison des délais relativement courts dont on disposait pour l’évaluation, il était à craindre que tous les aspects ne puissent être dûment pris en compte, notamment l’organisation et la gestion du Codex, ainsi que la nécessité d’une meilleure efficacité. Le Service de l’évaluation a toutefois indiqué au Comité qu’il serait possible d’examiner l’ensemble de ces composantes du mandat dans les délais impartis. Il a été indiqué que l’évaluation pourrait tirer parti des idées novatrices qui s’étaient déjà dégagées des débats intervenus au sein du Codex, notamment le Cadre stratégique approuvé par la Commission du Codex Alimentarius.

56. Le Comité a souligné que, pour que cette importante évaluation soit crédible, il importait que les points de vue des pays en développement et de l’ensemble des groupes d'intérêt et systèmes culturels soient dûment pris en compte dans les dispositifs institutionnels concernant l’évaluation. Plusieurs membres ont souhaité ardemment à ce titre, qu’en plein accord avec l’OMS, on puisse rétablir certains équilibres en élargissant la composition du groupe d’experts.

57. Plusieurs membres du Comité ont exprimé leur crainte que le mandat de l’évaluation soit trop vaste et comprenne des aspects ne reposant pas sur des fondements scientifiques, tels que “les considérations éthiques et culturelles” relatives aux normes alimentaires. Selon eux, cet aspect avait déjà été traité et résolu dans le cadre du Codex et son examen dans le cadre de l'évaluation n'était pas souhaitable. Le Secrétariat a indiqué au Comité que le mandat avait été défini conjointement par les services de l'évaluation des deux organisations concernées (la FAO et l'OMS) et que, par la force des choses, ceux-ci avaient dû faire figurer toute une série de questions sans pour autant préjuger des conclusions.

58. Le Comité s’est félicité de l’intention qui avait été manifestée d’assurer une transparence complète et une contribution de l’ensemble des membres et des autres parties prenantes grâce à plusieurs moyens:

59. Il a également été reconnu que les membres participeraient pleinement aux débats sur les recommandations, qu’il s’agisse des Comités du Codex ou des organes directeurs de la FAO et de l’OMS. Le Comité a demandé que les États membres de la FAO soient tenus au courant de l’état d’avancement de l'évaluation par des moyens appropriés; il était notamment envisageable d’informer le Comité de la situation au mois de septembre et de soumettre des rapports au Comité exécutif du Codex.

L’IMAGE DE LA FAO

60. Le Comité a débattu de la nécessité pour la FAO de mieux se faire connaître et d’améliorer son image. Il a été noté que le Comité aurait la possibilité d’examiner de plus près cette question lorsqu’il recevrait l’Évaluation thématique de la stratégie de communication des messages de la FAO. Il a donc décidé d’attendre le résultat de cette évaluation avant d’inscrire cette question à son ordre du jour.

_______________________________

1 PC 87/1 – PC 87/INF/1.

2 Comité mixte FAO/OMS d’experts des additifs alimentaires.

3 Réunion conjointe FAO/OMS sur les résidus de pesticides.

4 Plan-cadre des Nations Unies pour l’aide au développement/Évaluation commune s’appliquant à tous les pays.

5 Documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté.

6 Centre mondial d’information agricole.

7 Domaines prioritaires pour une action interdisciplinaire.