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VI. ASSISTANCE TECHNIQUE POUR LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

Au cours de sa sixième session, le Conseil a étudié la question de l'assistance technique en vue du développement économique, et l'ensemble de ses décisions est consigné dans le rapport consacré à la dite session du Conseil. Deux résolutions ont été adoptées : la première était une acceptation des propositions relatives à l'élargissement du programme d'assistance technique; elle approuvait le principe de participation totale de la FAO et priait le Directeur général d'attirer l'attention du Conseil économique et social, lors de sa neuvième session, sur la résolution du Conseil. Dans la seconde résolution, le Conseil priait le Directeur général de communiquer à tous les Etats Membres le rapport consacré au programme supplémentaire d'assistance technique projeté par la FAO; de s'entourer de tous les avis possibles sur les méthodes qui ont été reconnues efficaces pour la mise en valeur des régions peu développées; d'étudier les possibilités d'obtenir le conseil de spécialistes et de s'informer des vues qu'entretiennent pour le moment les gouvernements en ce qui concerne les besoins les plus pressants en matière d'assistance technique.

Des documents suivants, destinés à la Conférence, il ressort que le Directeur général a adopté des mesures effectives à propos de chacun des points mentionnés dans ces résolutions : C49/13, Assistance technique pour le développement économique; C49/II/4, Réunions régionales préparatoires à la Conférence de la FAO, sommaire des recommandations et des suggestions relatives au projet de programme des travaux pour 1950 et du programme envisagé d'assistance technique pour le développement économique; C 49/II/2, Assistance technique pour le développement économique, Analyse des opinions exprimées et des méthodes applicables; et C 49/II/13, Financement des travaux préliminaires relatifs à l'assistance technique pour le développement économique.

Le Conseil estime que la Conférence pourrait :

  1. se féliciter de l'action prise par le Conseil économique et social (exposée dans C 49/12) ainsi que de l'approbation qu'a reçue cette action de la part de l'Assemblée générale des Nations Unies;

  2. suggérer que la Conférence déclare reconnaître les responsabilités incombant à la FAO, en matière d'assistance technique pour le développement économique, conformément aux recommandations formulées par le Conseil économique et social et approuvées par l'Assemblée; et

  3. approuver les principes et les dispositions administratives exposés dans la résolution du Conseil économique et social et dans l'annexe intitulée “Observations et principes directeurs” (C 49/13).

Le Conseil reconnaît que les décisions concernant la participation de la FAO au projet de programme élargi et le choix des méthodes sont du ressort de la Conférence. Toutefois le Conseil, ayant procédé à un premier examen des différents documents préparés par le Directeur général pour être soumis à la Conférence, attire tout particulièrement l'attention de celle-ci sur les points suivants:

  1. autoriser le Directeur général, conformément à l'Article XI (i) du Règlement financier, à accepter au nom de l'Organisation les fonds, biens et services provenant du compte spécial pour l'assistance technique en vue du développement économique, dans la mesure qu'il jugera suffisante pour permettre à l'Organisation de s'acquitter des responsabilités qui lui incombent aux termes du programme élargi d'assistance technique;

  2. autoriser le Directeur général conformément à l'Article XII du Règlement financier, à créer un compte réservé aux fonds et autres ressources provenant du compte spécial pour l'assistance technique que doit constituer le Secrétaire général des Nations Unies, à établir un budget relatif auxdits fonds et autres ressources et à rendre compte de la gestion desdits fonds et ressources conformément aux méthodes comptables de l'Organisation;

  3. approuver l'adoption de mesures par le Directeur général en vue de favoriser le progrès du programme élargi d'assistance technique, et, ce faisant, tenir compte comme il convient de :

    1. l'intérêt qu'il y a à coordonner de manière efficace, afin d'éviter tout chevauchement, les activités entreprises par les Nations Unies et par les institutions spécialisées dans le cadre du programme élargi d'assistance technique, en restant fidèle au programme général de l'Organisation et aux directives formulées par la Conférence et le Conseil;

    2. l'utilisation la plus efficace des fonds et autres ressources disponibles;

    3. l'urgence relative des demandes d'assistance technique transmises par les gouvernements soit directement, soit par l'intermédiaire du Bureau d'assistance technique et la possibilité de satisfaire ces demandes;

    4. la nécessité de conclure des accords voulus avec les pays bénéficiaires, conformément aux principes énoncés à l'Annexe I de la Résolution 222 (IX) du Conseil économique et social et,

    5. l'importance que revêt la pleine coopération avec les Nations Unies et ses autres institutions spécialisées, coopération qui repose sur la communication au Comité d'assistance technique du Conseil économique et social, par l'intermédiaire du Bureau d'assistance technique, d'un rapport sur les activités et les dépenses de l'Organisation dans le cadre du programme d'assistance technique.

Le Conseil propose en outre d'inviter le Directeur général à soumettre à la dixième session du Conseil un rapport intérimaire sur la participation de l'Organisation au programme élargi d'assistance technique, et par la suite à présenter régulièrement au Conseil et à la Conférence un rapport sur cette question.

Le Conseil a procédé à une étude préliminaire d'un document de la Conférence, C 49/II/13, (Aspects financiers des travaux préliminaires relatifs à l'assistance en vue du développement économique); convaincu de l'importance qu'il y a à ce que la FAO remplisse sa tâche promptement et efficacement au cours de la première année de l'exécution du programme élargi d'assistance technique en vue du développement économique, il propose que la Conférence étudie avec soin les propositions du Directeur général relatives au financement de ces travaux préliminaires avant que les ressources financières provenant des pays participants ne soient disponibles. Le Directeur général a fait ressortir la nécessité de consulter les gouvernements des régions à faible développement économique et d'examiner sur place leurs problèmes spéciaux afin de pouvoir établir un programme coordonné et efficace prêt à être mis en oeuvre dès que seront disponibles les fonds affectés au programme élargi. Ceci exigera des consultations plus nombreuses avec les Etats Membres dans leur pays respectif et entraînera certaines dépenses limitées pour faire face à l'augmentation des frais de personnel et de déplacement. Le budget normal pour 1950 ne saurait être utilisé à cette fin sans causer de préjudices sérieux au programme régulier de travaux qui a été établi. Le Directeur général a proposé en conséquence qu'une faible somme soit prélevée sur le fonds de roulement pour financer ces travaux spéciaux et urgents pendant le premier semestre de l'année 1950, de manière que la FAO soit à même de mettre à exécution les projets appropriés en vue d'arriver à de prompts résultats, si les fonds destinés au programme élargi ne sont pas disponibles avant le milieu de l'année.


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