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ANNEXE G
LE PROBLEME DU CYCLE DU PROGRAMME DE TRAVAIL ET BUDGET

(Exposé de M. E.M. West, Directeur de l'Unité de l'établissement du programme)

1. Dans sa note, le Directeur général se réfère à la notion de programme unique et aux consultations qui se poursuivent actuellement entre le Siège et les Bureaux régionaux à ce sujet.

2. Le Directeur général signale également les problèmes de calendrier qui se posent, s'agissant d'harmoniser les recommandations des comités sectoriels du Conseil, des conférences régionales et de la session actuelle du Conseil en temps voulu pour pouvoir les présenter dans le texte imprimé du Programme de travail et budget qui doit paraître 90 jours avant la session que le Conseil tient au mois de juin de l'année de Conférence. Il en résulte que le Programme de travail et budget doit être envoyé à la fabrication au plus tard en janvier, pour laisser le temps nécessaire à la traduction, la composition, l'impression et la distribution. Même ainsi, il reste peu de temps au Comité du programme et au Comité financier pour l'étudier. Toutefois, le principal problème est que la préparation du Budget - programme à partir des “éléments de programme” doit commencer de nombreuses semaines auparavant et, en fait, avant la fin du cycle des conférences régionales qui se tiennent à l'automne. On a donc vraiment fort peu de temps pour tenir dûment compte des recommandations des conférences régionales et moins encore pour tenir dûment compte des recommandations des conférences régionales et moins encore pour essayer de concilier et d'harmoniser les éléments du programme du Siège et des programmes des bureaux régionaux de façon à aboutir à un programme intégré, économique et efficace et à le présenter d'une façon intelligible.

3. Pour diverses raisons, il est impossible de modifier très sensiblement le calendrier des réunions des comités du Conseil, des conférences régionales et du Conseil lui-même. Il existe toutefois une solution que, si elle est acceptée par le Conseil, serait applicable dès 1973 et qui éviterait d'avoir à présenter le texte imprimé du programme de travail et budget au mois de mars et ensuite un document supplémentaire, chose qui pourrait compliquer les débats du Conseil à sa session de juin.

4. Cette solution reprend, avec certaines variantes, une suggestion du Comité ad hoc sur les méthodes de travail du Conseil selon laquelle le Programme de travail et budget à soumettre au Conseil à la session qu'il tient au mois de juin des années de Conférence devrait être une “version préliminaire”. Un texte préliminaire aussi détaillé que le texte intégral soumis à l'adoption de la Conférence soulèverait de nombreuses difficultés et particulièrement des problèmes de coût. Une version sommaire, à laquelle ferait suite, à fin août-début septembre, la version imprimée integrale, obvierait à cet inconvénient et présenterait des avantages.

5. Ces avantages sont les suivants:

  1. on pourrait reculer la préparation du Programme de travail et budget de manière à mieux tenir compte des opinions des comités du Conseil et des conférences régionales et de la programmation conjointe à laquelle procèdent ultérieurement le Siège et les Bureaux régionaux;

  2. on pourrait également tenir compte des opinions exprimées par le Conseil à sa session de novembre de l'année où ne siège pas la Conférence;

  3. le Directeur général, dans la préparation du Programme de travail et budget, pourrait tenir compte des décisions prises à sa session de janvier par le Conseil d'administration du PNUD qui ont une incidence sur le Programme de travail et budget, par exemple celles qui concernent les activités extrabudgétaires et les recettes des agents d'exécution;

  4. l'estimation des accroissements de coût serait plus à jour;

  5. les derniers ajustements au Programme de travail et budget se trouveraient facilités.

Le principal avantage, toutefois, serait de disposer de plus de temps pour les consultations entre le Siège et les Bureaux régionaux afin que l'on puisse présenter un programme total efficace, construit à partir de chaque élément de programme et axé sur l'utilisation efficace des ressources dans l'intérêt des Etats Membres.

6. Si le Conseil est d'accord, on pourrait donc décider d'appliquer immédiatement la méthode suivante. La version intégrale imprimée du Programme de travail et budget ne sera publiée qu'en septembre de l'année où siège la Conférence; la session du Conseil qui se réunit en juin de la même année recevra un condensé donnant néanmoins par chapitre et par rubrique organisationnelle tous les renseignements essentiels sur les politiques, les priorités, les programmes et l'utilisation des ressources, de telle sorte que le Conseil puisse adresser des recommandations au Directeur général et à la Conférence. Le document ne présentera pas les sous-programmes de façon aussi détaillée que la version intégrale imprimée, mais signalera bien entendu toutes les modifications importantes, y compris celles qui intéressent les sous-programmes, ainsi que toutes les modifications touchant l'organisation et toutes les questions financières générales. Naturellement, le document indiquera les principales directions de l'action intégrée entreprise dans les régions à la suite de la programmation conjointe du Siège et des bureaux régionaux.

7. Pratiquement, c'est souvent ainsi qu'à quelques exceptions près le Conseil a examiné la version intégrale imprimée du Programme de travail et budget publiée jusqu'ici plus tôt dans l'année et qu'il a formulé ses recommandations. Néanmoins, pour être sûr en toute occasion d'être pleinement informé des questions essentielles qu'il doit connaître, le Conseil pourrait, s'il le souhaite, charger le Comité du Programme et le Comité financier de faire une enquête plus approfondie non seulement sur la version sommaire - dont ils seraient saisis de toute manière - mais aussi sur les renseignements préliminaires intéressant les programme ou les sous-programmes. Cette documentation limitée serait soumise sous forme de textes renéotés ou photocopiés aux sessions d'avril du Comité du programme et du Comité financier, qui s'en inspireraient pour adresser au Conseil des rapports suffisants en donnant des explications et en formulant des recommandations soit sur les grands problèmes, soit sur des points de détail, pour aider le Conseil à se consacrer aux questions importantes. Si, comme cela semble probable, le Conseil souhaite que les deux comités se réunissent aussi à l'automne de l'année où se tient la Conférence, ceux-ci pourraient ensuite formuler toutes les autres recommandations qu'ils estiment nécessaires sur la version intégrale imprimée du Programme de travail et budget publiée en septembre. La Conférence disposerait alors, pour prendre ses décisions, d'un Programme de travail et budget plus à jour et plus riche des rapports du Comité du programme et du Comité financier, et de celui du Conseil lui-même.

8. Il ne s'agit pas de faciliter la tâche du Secrétariat. Mais le Directeur général souhaite présenter aux organes directeurs un Programme de travail et budget plus à jour, plus réaliste et plus satisfaisant - plus satisfaisant en ce sens qu'il répondrait mieux aux voeux des Etats Membres, qui s'inspirent de considérations financières - lesquelles intéressent aussi bien les pays développés que les pays en développement mais qui réclament aussi et surtout des programmes efficaces utilisant de façon souple et rationnelle toutes les ressources de l'Organisation, quel que soit le service dont elles relèvent.

MEMBRES DU CONSEIL DE LA FAO

Jusqu'au 31 décembre 1972, le Conseil est ainsi composé:

Président indépendant: Michel Cépède

Allemagne, Rép. féd. d2
Arabie saoudite1
Argentine2
Brésil3
Canada3
Chili1
Colombie3
Egypte1
Etats-Unis d'Amérique3
France1
Haute-Volta1
Hongrie3
Inde1
Indonésie2
Iran3
Italie2
Japon2
Kenya3
Maroc3
Norvège1
Nouvelle-Zélande1
Pakistan1
Pérou2
Philippines2
République arabe syrienne3
Roumanie2
Royaume-Uni1
Sierra Leone3
Sri Lanka2
Suisse3
Tanzanie1
Togo2
Venezuela3
Zaire2

A partir du 1er janvier 1973, le Conseil sera ainsi composé:

Président indépendant: Michel Cépède

Allemagne, Rép. féd. d2
Argentine2
Australie4
Brésil3
Canada3
Chili4
Colombie3
Dahomey4
Danemark4
Egypte4
Etats-Unis d'Amérique3
Ethiopie4
France4
Hongrie3
Inde4
Indonésie2
Iran3
Italie2
Japon2
Kenya3
Maroc3
Pakistan4
Pérou2
Philippines2
République arabe syrienne3
Roumanie2
Royaume-Uni4
Sierra Leone3
Soudan4
Sri Lanka2
Suisse3
Togo2
Venezuela3
Zaïre2

1 Mandat expirant le 31 décembre 1972.
2 Mandat expirant à la fin de la dix-septième session de la Conférence, novembre 1973.
3 Mandat expirant le 31 décembre 1974.
4 Mandat expirant à la fin de la dix-huitième session de la Conférence, novembre 1975.

COMITÉS DU CONSEIL (élus)

novembre 1971 – novembre 1973

COMITÉ DU PROGRAMME

Président
G. Bula Hoyos (Colombie)

Membres
K. Ando (Japon)
M. A. Bajwa (Pakistan)
H.J. Kristensen (Danemark)
R.W. Phillips (E. -U.)
B. Shaib (Nigeria)
A.S. Tuinman (Pays-Bas)

Premier suppléant
E. Buciuman (Roumanie)

Deuxième suppléant
K. Prasad (Inde)

Troisième suppléant
S. Haidar (Liban)

COMITÉ FINANCIER

Président
F. Shefrin (Canada)

Membres
Mlle M. de Barros e Vasconcellos (Brésil)
P. Byrnes (E. -U.)
E. Luhe (Allemagne, Rép. féd. d')
G. Weill (France)

Premier suppléant
A.Löchen (Norvège)

Deuxième suppléant
Ju In Song (Corée, Rép. de)

Troisième suppléant
J. Murenga (Kenya)

COMITÉ DES QUESTIONS CONSTITUTIONNELLES ET JURIDIQUES

Australie
Equateur
Italie
Japon
Maroc
Pakistan
Royaume-Uni

AUTRES COMITÉS

COMITÉ AD HOC SUR LES MÉTHODES DE TRAVAIL DU CONSEIL

Argentine
Egypte
Etats-Unis d'Amérique
Indonésie
Nigeria
Norvège
Nouvelle-Zélande

COMITÉ AD HOC SUR L'ACCROISSEMENT DE LA PRODUCTION ET DE L'UTILISATION DES PROTÉINES COMESTIBLES

Brésil
Canada
France
Inde
Iran
Nouvelle-Zélande
Sierra Leone

COMITÉ INTERGOUVERNEMENTAL ONU/FAO DU PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL

Allemagne, Rép. féd. d'*
Argentine*
Australie
Canada*
Danemark
Etats-Unis d'Amérique*
France*
Hongrie
Inde*
Indonésie*
Japon
Kenya
Norvège
Nouvelle-Zélande*
Pakistan
Pays-Bas*
Pérou
Royaume-Uni
Soudan
Togo
Trinité-et-Tobago*
Tunisie*
Turquie
Uruguay*

* Membres élus par le Conseil de la FAO.

ÉTATS MEMBRES DE LA FAO

(au 1er décembre 1972)

Afghanistan
Algérie
Allemagne, Rép. féd. d'
Arabie saoudite
Argentine
Australie
Autriche
Bahreïn
Barbade
Belgique
Birmanie
Bolivie
Botswana
Brésil
Bulgarie
Burundi
Cameroun
Canada
Chili
Chypre
Colombie
Congo
Corée, République de
Costa Rica
Côte-d'Ivoire
Cuba
Dahomey
Danemark
Egypte
El Salvador
Equateur
Espagne
Etats-Unis d'Amérique
Ethiopie
Fidji
Finlande
France
Gabon
Gambie
Ghana
Grèce
Guatemala
Guinée
Guyane
Haïti
Haute-Volta
Honduras
Hongrie
Inde
Indonésie
Irak
Iran
Irlande
Islande
Israël
Italie
Jamaïque
Japon
Jordanie
Kenya
Koweït
Laos
Lesotho
Liban
Libéria
Luxembourg
Madagascar
Malaisie
Malawi
Maldives
Mali
Malte
Maroc
Maurice
Mauritanie
Mexique
Népal
Nicaragua
Niger
Nigeria
Norvège
Nouvelle-Zélande
Oman
Ouganda
Pakistan
Panama
Paraguay
Pays-Bas
Pérou
Philippines
Pologne
Portugal
Qatar
République arabe libyenne
République arabe syrienne
République centrafricaine
République Dominicaine
République khmère
Roumanie
Royaume-Uni
Rwanda
Sénégal
Sierra Leone
Somalie
Souaziland
Soudan
Sri Lanka
Suède
Suisse
Tanzanie
Tchad
Tchécoslovaquie
Thaïlande
Togo
Trinité-et-Tobago
Tunisie
Turquie
Uruguay
Venezuela
Viet-Nam, République du
Yémen, République arabe du
Yémen, République dém. populaire du
Yougoslavie
Zaïre
Zambie

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