C 2003/INF/1


Conférence

Trente-deuxième session

Rome, 29 novembre – 10 décembre 2003

RAPPORT DE LA RÉUNION INFORMELLE DES OBSERVATEURS DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES NON GOUVERNEMENTALES (OING)

Table des matières



I. Introduction

1. La réunion informelle des observateurs d'organisations internationales non gouvernementales (OING) participant à la trente-deuxième session de la Conférence de la FAO s'est tenue le samedi 29 novembre 2003, de 9 h 30 à 18 heures. Y ont assisté plus de 50 participants provenant de toutes les régions. La liste des participants est jointe en Annexe. Selon l'usage, le présent rapport a été établi par le Groupe de rédaction désigné, et sera soumis à l'attention de la Conférence.

2. Le Groupe ad hoc des représentants des OING auprès de la FAO résidant à Rome (GAH-OING) et le Comité international de planification des ONG/OSC pour la souveraineté alimentaire ont préparé cette réunion en consultation avec la FAO et ont sélectionné les points ci-après de l'ordre du jour:

3. La réunion s'est terminée par une séance d'information concernant les relations entre les Nations Unies et la société civile, présidée par l'Ambassadeur Bagher Asadi (Iran), membre du Groupe de personnalités éminentes sur les relations entre la société civile et les Nations Unies, désigné par le Secrétaire général de l'ONU.

4. La réunion a été ouverte par M. Henri Carsalade, Sous-Directeur général, chargé du Département de la coopération technique. Il a noté qu'au cours des deux dernières années, les questions relatives à l'alimentation et à l'agriculture avaient bénéficié d'une meilleure visibilité parmi les questions traitées par la communauté internationale, grâce en grande partie à l’action de la société civile. Le Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après et le Forum des ONG/OSC de juin 2002 ont ajouté de nouvelles dimensions à l'interaction de la FAO avec les acteurs de la société civile. M. Carsalade a déclaré que la FAO se félicitait des campagnes d'information et de mobilisation lancées dans le monde entier par la société civile, dans l'esprit de l'Alliance internationale contre la faim. Il a réaffirmé que la FAO s'engageait à travailler pour renforcer la participation des producteurs ruraux et des ONG/OSC aux projets et programmes de terrain concernant spécifiquement la sécurité alimentaire. S'agissant des négociations commerciales sur l'agriculture et de la sécurité alimentaire, M. Carsalade a noté que la session ministérielle de Cancún avait introduit des changements importants sur la scène mondiale. On peut relever, parmi les facteurs positifs, que la voix des pays en développement s'était mieux fait entendre lors des négociations commerciales, situation à laquelle la FAO a contribué par ses activités de formation et son appui en faveur des délégations des pays en développement. Un autre élément positif était la prise de conscience croissante du fait que d'autres solutions étaient possibles et devaient être trouvées, sous l'effet principalement de la mobilisation de la société civile et des mouvements sociaux. Les vues et propositions des OING sur les deux questions à l'ordre du jour étaient attendues avec intérêt.

5. Deux co-Présidents ont été nommés: M. Antonio Onorati, représentant le Comité de planification des ONG/OSC a présidé les débats lors de l'examen de l'évolution des négociations de l'OMC sur l'agriculture et Mme Margaret Loseby, représentant le Groupe ad hoc des représentants d'OING auprès de la FAO et l'Association internationale des économistes agricoles, a présidé les débats sur les initiatives prises par la FAO pour combattre la faim. Des allocutions de bienvenues ont été faites par Mme Carmela Basili, Coordinatrice du Groupe ad hoc des représentants des OING auprès de la FAO et par M. Antonio Onorati, Coordonnateur international du Comité de planification des ONG/OSC. Un groupe de rédaction composé des personnes suivantes a été créé: Mme Bettina Corke, représentant l'Alliance internationale des femmes, Mme Sarojeni Rengam, représentant le Réseau d'action sur les pesticides - Centres régionaux - et Mme Carmela Basili, représentant l’Union mondiale des femmes rurales et la Soroptimist International (SI).

6. L'ordre du jour proposé a été adopté.

II. Évolution des négociations de l'OMC sur l'agriculture et leurs incidences sur la sécurité alimentaire - y compris les travaux de la FAO

7. Le Président de cette séance, M. Antonio Onorati, a invité les participants à faire connaître leurs opinions et analyses concernant les négociations de l'OMC sur l'agriculture, notamment après les faits récents survenus lors de la session ministérielle de Cancún.

8. Dans l'ensemble, les participants ont estimé que l'OMC avait eu des effets négatifs et destructeurs sur la sécurité alimentaire, la souveraineté alimentaire, les petits agriculteurs et leurs moyens d'existence. La libéralisation des échanges et la privatisation de ressources productives vitales pour la production alimentaire et agricole - y compris les pêches, les terres et l'eau - aggravent la faim et la malnutrition. Il a été rappelé que Lee Kyung Hae, l'agriculteur sud-coréen qui s'est suicidé pour protester contre le fait que l'OMC tuait les petits agriculteurs et détruisait leurs moyens d'existence et systèmes de soutien, était mort en défendant la souveraineté alimentaire.

9. L'échec de la session ministérielle de l'OMC tenue à Cancún a changé le débat et les discussions sur la néolibéralisation au niveau mondial. Les mouvements sociaux ont manifesté de façon visible leur résistance. Cette mobilisation sociale et la mort du pays sud-coréen ont eu une incidence énorme sur les négociations de l'OMC.

10. Les participants ont exprimé leurs préoccupations concernant le modèle agricole axé sur les exportations, qui enlève les terres aux paysans et introduit des intrants agricoles dangereux, créant ainsi des conditions de travail pénibles. Les mesures de dumping rendus possibles par les subventions directes ou indirectes ont permis des importations à bon marché d'aliments et de produits agricoles qui ont fait baisser les prix de ces produits et ont affecté négativement les moyens d'existence des agriculteurs qui les produisent localement. Les participants se sont prononcés dans leur grande majorité pour l'élimination de ces subventions.

11. L'un des principaux problèmes rencontrés par les agriculteurs, tant au Nord qu'au Sud, est le problème des cours des produits agricoles. Depuis 20 ans, les cours de nombreux produits de base sont si faibles qu'ils ne couvrent pas les coûts de production. Au Nord, des subventions sont introduites pour accorder des compensations aux agriculteurs. Les pays du Sud ne sont pas, de leur côté, en mesure de recourir aux subventions, ce se qui traduit par un appauvrissement des petits producteurs. Il existe une tendance à la surproduction qui pèse sur les cours mondiaux. Les faibles prix des produits agricoles sont également le résultat de l'action de cartels et monopoles pour certains produits, qui opèrent aux niveaux national et mondial, et sont les seuls acteurs profitant de cette situation. Pour ces raisons, il conviendrait de réexaminer la question des contrôles permettant de garantir des prix rémunérateurs à la production et de mettre au point de nouveaux mécanismes.

12. Le groupe s'est déclaré gravement préoccupé par les sociétés transnationales et le contrôle qu'elles exercent sur l'alimentation et l'agriculture. Cette concentration de pouvoir et de ressources joue au détriment des petits agriculteurs, des travailleurs agricoles et des pêcheurs partout dans le monde. Les sociétés transnationales recherchent le profit aux dépens des intérêts, de la sécurité et des moyens d'existence de la population.

13. Les participants ont noté que les systèmes mondiaux de propriété intellectuelle de l'OMC freinent l'accès des agriculteurs aux semences et aux technologies, notamment dans le Sud, et exploitent les systèmes de connaissance locale et les ressources des agriculteurs et des populations autochtones. Les participants ont estimé que la FAO avait l'obligation de protéger les semences collectées dans les champs des agriculteurs, dans le cadre de l'Accord de fonds fiduciaire avec le GCRAI. À cet égard, on a soulevé le problème du dépôt de brevet pour le haricot "Enola" du Mexique (une variété locale utilisée par les agriculteurs et couverte par l'accord de fonds fiduciaire). Un participant a précisé qu'à la neuvième session de la Commission sur les ressources génétiques, les gouvernements avaient demandé à la FAO de porter ce cas à l'attention de l'OMC, de l'OMPI et de l'Assemblée générale des Nations Unies et que cela n'avait apparemment pas encore été fait.

14. L’association des aquaculteurs et pêcheurs présents lors de la réunion a souligné les dangers de la privatisation des ressources halieutiques. Seize pour cent de l’ensemble des protéines animales consommées par les êtres humains (part assurée par les produits halieutiques) pourraient potentiellement tomber sous le contrôle de sociétés privées. Elle a souligné la nécessité d’associer systématiquement les aquaculteurs et les pêcheurs à la lutte contre la faim. Il a été demandé à la FAO de promouvoir activement le Code de conduite pour une pêche responsable et l’application de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, ainsi que d’autres conventions relatives aux océans et à ses ressources, qui réglementent l’exploitation des pêches.

15. Aucun consensus ne s’est dégagé sur ce point, mais la plupart des participants ont appelé à un retrait de l’OMC des secteurs de l’agriculture et des pêches en raison de son influence négative sur les petits agriculteurs et sur les femmes productrices. Certains participants ont appelé de leur voeu une réforme de l’OMC et invité à travailler à l’intérieur de l’institution pour changer le système et introduire des mécanismes plus équilibrés et plus justes dans les échanges commerciaux.

16. La plupart des participants ont estimé que la seule façon de s’attaquer efficacement aux problèmes de la faim, de la malnutrition et du développement équitable était d’adopter une approche axée sur les droits qui donne la priorité au droit à l’alimentation et à la souveraineté alimentaire. Il faudrait mettre en place des mécanismes protégeant les capacités des producteurs locaux de façon à garantir la souveraineté alimentaire. Les participants ont également souligné la nécessité d’adopter des modes de production agroécologiques. De plus, ils ont estimé qu’une véritable réforme agraire, fondée sur la distribution équitable des terres, des eaux, des semences et des autres ressources productives, était nécessaire pour résoudre le problème crucial de la faim et de la malnutrition. Les femmes sont les principales productrices d’aliments et pourtant, elles n’ont pas accès à la terre et aux autres ressources et cette question doit être examinée. La qualité et la sécurité sanitaire des aliments sont également une autre question importante à prendre en considération.

17. Une lettre adressée au Directeur général de la FAO par le Comité international de planification des ONG/OSC pour la souveraineté alimentaire concernant la question des échanges a été portée à la connaissance des participants.

18. Les participants sont arrivés à la conclusion que l’organisme multilatéral chargé de l’alimentation et de l’agriculture était la FAO et non pas l’OMC. La FAO doit assumer pleinement ses responsabilités afin de protéger le droit à l’alimentation, les ressources génétiques et la souveraineté alimentaire. Notamment, il a été demandé à la FAO:

19. Le Sous-Directeur général chargé du Département économique et social, M. Hartwig de Haen, et l’Économiste principal relevant de la Division des produits et du commerce international, M. Ramesh Sharma, répondant aux points soulevés, ont précisé que la FAO partageait nombre de ces préoccupations. Dans le système commercial international, il y avait des gagnants et des perdants et la communauté internationale devait mettre en place des règles équitables protégeant les acteurs les plus faibles. La FAO a pour mandat de faire en sorte que les pays en développement soient mieux informés et puissent participer aux négociations sur un pied d’égalité.

20. Le Président, en clôturant la séance, a souligné que tous les participants critiquaient le rôle joué par l’OMC et souhaiteraient que la FAO joue un rôle plus important. Le défi est d’aider les producteurs d’aliments – ainsi que les gouvernements des pays en développement – à devenir des acteurs importants dans les négociations commerciales mondiales.

III. Renforcer la cohérence des initiatives prises par la FAO pour lutter contre la faim

21. La présidente, Mme Margaret Loseby (Association internationale des économistes agricoles) a invité M. Prabu Pingali, Directeur de la Division de l’économie agricole et du développement (Département économique et social) à présenter le document C 2003/16 sur le renforcement de la cohérence des initiatives prises par la FAO pour lutter contre la faim.

22. M. Pingali a précisé que le document établissait des liens avec le Cadre stratégique de la FAO 2000-2015. Les progrès accomplis dans la réduction de la faim depuis le Sommet mondial de l’alimentation de 1996 se sont avérés insuffisants et il faut encourager la volonté politique, facteur indispensable pour atteindre les objectifs de réduction de la faim qui avaient été définis par la communauté internationale. Le document mettait en évidence les initiatives prises par la FAO au cours des dernières années, afin de s’attaquer de manière plus ciblée aux problèmes de la faim et de la sécurité alimentaire. M. Pingali a expliqué comment ces initiatives étaient liées entre elles dans le cadre de l’approche sur deux fronts visant à réduire la faim et il a donné des exemples de mesures concrètes prises. Une mesure importante a été le Programme de lutte contre la faim, décrit dans un document distribué le premier jour de la trente-deuxième session de la Conférence de la FAO.

23. Mme Eva Clayton, Sous-Directrice générale et Conseillère spéciale du Directeur général sur le suivi du SMA, a ensuite décrit les origines et la nature d’une autre initiative récente, à savoir l’Alliance internationale contre la faim. Cette alliance est conçue comme une plate-forme destinée à appuyer les nombreuses initiatives prises actuellement pour mettre un terme à la faim et pour encourager les synergies. Le rôle des ONG/OSC et des OING revêt une importance cruciale dans cette alliance.

24. La Présidente a ensuite demandé aux participants de présenter leurs observations sur ce document. Elle s’est référée au paragraphe 63 du document, qui invitait la Conférence à fournir au Secrétariat des orientations sur ces initiatives. Certains participants ont illustré les activités entreprises par leur organisation pour lutter la faim et ont fourni des informations écrites à ce sujet au Secrétariat.

25. S’agissant du paragraphe 13 du document, qui plaide en faveur des ménages agricoles pauvres et vulnérables, certains délégués ont fait valoir qu’il fallait préciser que ce groupe comprenait également les ménages se livrant à la pêche et à des activités côtières.

26. Plusieurs observations ont été faites à propos des paragraphes 16 à 22, qui décrivent les composantes de la sécurité alimentaire, définie comme étant “l’accès de tous à tout moment à une nourriture saine et nutritive, en quantité suffisante, sans risque injustifié de restriction de cet accès”. Certains participants ont estimé que l’on n’avait pas accordé une attention suffisante à la question de l’accès aux terres, aux eaux, aux semences et aux autres ressources. Notamment, les femmes se voient souvent refuser un tel accès et il est impératif de déployer des efforts afin de corriger cette injustice. Certains participants ont insisté sur le fait que la FAO devrait accorder la priorité au problème de la réforme agraire, en tenant compte des situations et des traditions spécifiques. Certains participants ont estimé que la définition de la sécurité alimentaire figurant au paragraphe 16 était inadéquate, car elle ne mentionnait pas les contraintes rencontrées par les petits agriculteurs et les travailleurs agricoles. D’autres ont fait remarquer que la sécurité alimentaire passait obligatoirement par la souveraineté alimentaire.

27. En ce qui concerne le Tableau 1 de la page 4, il a été proposé de mentionner les initiatives d'éducation nutritionnelle et les programmes d'enseignement destinés aux femmes et aux enfants. Il a été également suggéré que le commerce équitable soit encouragé au niveau local et pas seulement international.

28. S'agissant du paragraphe 22, qui se réfère aux efforts concertés qui doivent être déployés pour que les femmes bénéficient pleinement des débouchés découlant de l'augmentation de la productivité, plusieurs délégués ont souligné la nécessité de réaliser des programmes d'éducation, à partir du niveau scolaire. Cela est particulièrement important pour lutter contre le VIH/SIDA et pour aider les ménages monoparentaux. Les programmes d'éducation nutritionnelle et d'alimentation scolaire revêtent également une grande importance. Plusieurs délégués ont souligné que malgré les progrès réalisés à tous les niveaux en matière d'amélioration des droits de la femme, les femmes et les enfants devaient encore souvent travailler dans des conditions très difficiles en risquant leur santé du fait de l'exposition aux pesticides.

29. Le paragraphe 25 consacré aux programmes alimentaires devrait souligner la nécessité de programmes d'aide alimentaire destinés à encourager le développement durable.

30. Les participants se sont félicités du contenu du paragraphe 30, qui préconisait une plus grande obligation de rendre des comptes de la part des gouvernements. L'expression "cadre de politique générale favorable" semble signifier que les gouvernements devraient réexaminer et réévaluer leur cadre de politique pour favoriser la sécurité alimentaire.

31. De nombreuses déclarations ont été faites à l'appui de l'Alliance internationale contre la faim et de sa nouvelle approche de collaboration, qui cherche à créer des partenariats aux niveaux national et international.

32. S'agissant des cinq domaines prioritaires pour l'investissement mentionnés au paragraphe 39, il a été suggéré d'en ajouter un sixième: structure de base, de stockage et de transformation.

33. Un participant a suggéré que les stratégies nationales mentionnées au paragraphe 45 devraient comprendre une référence aux droits d'importation frappant les intrants agricoles. Il faudrait remettre en question cette méthode adoptée par les gouvernements nationaux pour obtenir des recettes, car elle ne fait qu'augmenter le coût des intrants et empêche donc les petits agriculteurs de bénéficier des augmentations de productivité que ces intrants permettraient. D'autres participants ont estimé que cette approche ne serait pas utile pour le Sud.

34. Les participants ont pris note avec satisfaction du fait, signalé au paragraphe 50, que l'agriculture soit le seul secteur économique identifié spécifiquement dans le cadre du premier Plan d'action du NEPAD, car c'est celui qui influe directement sur les moyens d'existence de plus de 70 pour cent de la population du continent africain.

35. S'agissant du paragraphe 55, il convient de souligner le rôle important joué par les OING au cours des dix dernières années, en collaboration avec la FAO. Le Groupe ad hoc des représentants des OING résidant à Rome est actif depuis 1979.

36. En ce qui concerne les paragraphes 56 à 61, qui servent de conclusion au document, plusieurs délégués ont exprimé l'opinion que l'approche suivie pour éliminer la faim devrait être repensée de façon radicale. L'approche néolibérale qui préconise la privatisation de l'eau, des semences et des terres n'est pas appropriée pour la lutte contre la faim. Il faut créer une nouvelle mentalité qui place le producteur d'aliments au centre de la scène. Un participant a lancé une mise en garde concernant l'accélération des efforts, suggérée au paragraphe 63, en précisant qu'il fallait veiller à ce que cette accélération ne se fasse pas dans la mauvaise direction. Il a fait siennes les vues exprimées par d'autres orateurs sur la nécessité de la souveraineté alimentaire et a proposé que trois critères soient respectés lors de l'évaluation de l'efficacité de la gouvernance internationale en matière d'alimentation et d'agriculture: choix démocratique, contrôle efficace des menaces liées à la sécurité sanitaire des aliments et priorité à la souveraineté alimentaire. Il a également été précisé que les questions commerciales examinées lors de la séance du matin n'étaient pas un problème séparé, mais une partie intégrante d'une approche globale visant à lutter contre la faim.

37. Le Président a ensuite invité M. Pingali et Mme Clayton à répondre aux points soulevés. Ils se sont tous deux félicités de cet échange de vues. Il a été précisé qu'un nombre de points importants soulevés au cours de ce dialogue n'avaient pas été inclus dans le document, car celui-ci portait exclusivement sur les initiatives les plus récentes prises pour assurer le suivi du Sommet mondial de l'alimentation et du Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après.

IV. Relations entre les Nations Unies et la société civile

38. La séance s'est terminée par un dialogue stimulant sur l'évolution des relations entre les Nations Unies et la société civile, dirigé par M. Bagher Asadi (Iran), membre du Groupe de personnalités éminentes désignées par le Secrétaire général de l'ONU pour examiner cette question et lui faire des recommandations.

V. Conclusion

39. Les participants ont vivement recommandé de présenter officiellement ce rapport à la Conférence.

 

ANNEXE

LISTE DES PARTICIPANTS

UNION MONDIALE DES FEMMES RURALES

Mme Carmela Basili

CARITAS INTERNATIONALIS (CI)

M. Stefano Verdecchia

GROUPE D'ACTION SUR L'ÉROSION, LA TECHNOLOGIE ET LA CONCENTRATION

Mme Silvia Ribeiro

ASSOCIATION INTERNATIONALE DES ÉCONOMISTES AGRICOLES

Mme Margaret Loseby
Mme Ornella Arimondo

ALLIANCE INTERNATIONALE DES FEMMES

Mme Bettina Corke

COMITÉ INTERNATIONAL POUR LE CONTRÔLE DES PERFORMANCES EN ÉLEVAGE

M. Juahni Maki-Hakkonen

COMMISSION INTERNATIONALE DES IRRIGATIONS ET DU DRAINAGE

Mme Maria Elisa Venezian Scarascia

ALLIANCE COOPÉRATIVE INTERNATIONALE

M. Lino Visani

CONSEIL INTERNATIONAL DES FEMMES

Mme Lydie Rossini v.H.

FÉDÉRATION INTERNATIONALE POUR L'ÉCONOMIE FAMILIALE

Mme Francesca Ronchi Proja

FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES MOUVEMENTS D'AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Mme Cristina Grandi

FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES PRODUCTEURS AGRICOLES

M. Nils Farnet
Mme Hildegunn Gjengedal (Union des agriculteurs norvégiens)
M. David King
Mme Paola Ortensi
M. John Wilkinson

FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES FEMMES DES CARRIÈRES JURIDIQUES

Mme Teresa Assenzio Brugiatelli
Mme Antonietta Cescut
Mme Angelina Hurios Calcerrada

COMITÉ INTERNATIONAL DE PLANIFICATION DES ONG/OSC POUR LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

M. Antonio Onorati (Crocevia)
M. Andrea Ferrante (AIAB)
M. Karim Akrout (Association pour la protection de la nature et de l'environnement – Kairouan, APNEK Tunisie)
Mme Tatyana M. Bragina (Naurzum, Kazakhstan)
M. Cosme Caracciolo (Confédération nationale des artisans pêcheurs – CONAPACH, Chili)
M. Luca Colombo
M. Ali Darwish (Greenline Association, Liban)
Mme Beatriz Gasco Verdier
M. Biplap Halim (Institut de promotion du travail autonome - IMSE, Inde)
M. Kenton Lobe (Banque de céréales vivrières du Canada)
M. Aksel Naersted (Fonds de développement, Norvège)
Mme Maryam Rahmanian (Cenesta, Iran)
M. Pierre Verrault (Conseil canadien des pêcheurs professionnels)

PARTENAIRES INTERNATIONAUX POUR L'AGRICULTURE DURABLE

M. Arthur Getz Escudero

GROUPE POUR LE DÉVELOPPEMENT DES TECHNOLOGIES INTERMÉDIAIRES

M. Thilak Kariyawasam (Green Movement of Sri Lanka)
M. Patrick Mulvany

MOUVEMENT AGROÉCOLOGIQUE LATINOAMÉRICAIN

M. Mario Ahumada

RÉSEAU D'ACTION POUR LES PESTICIDES - CENTRES RÉGIONAUX

Mme Sarojeni V. Rengam

RÉSEAU DES ORGANISATIONS PAYSANNES ET DE PRODUCTEURS AGRICOLES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST (ROPPA)

M. Ndiogou Fall

INSTITUT RÉGIONAL POUR L'ÉDUCATION COMMUNAUTAIRE EN ASIE DU SUD-EST

Mme Elenita Dano
M. Rene Salazar

SOROPTIMIST INTERNATIONAL (SI)

Mme Carmela Basili

VIA CAMPESINA

M. Paul Nicholson
Mme Francisca Rodríguez (Association nationale des femmes rurales et autochtones, ANAMURI)

LIGUE INTERNATIONALE DES FEMMES POUR LA PAIX ET LA LIBERTÉ

Mme Anita Fisicaro

ASSOCIATION MONDIALE DES GUIDES ET DES ÉCLAIREUSES (AMGE)

Mme Alessia Boschin
Mme Giovanna Cavarocchi
M. Massimo de Luca
M. Daniele Rinaldi
Mme Alessandra Silvi

ORGANISATION MONDIALE DE LA FAMILLE (OMF)

M. Sandro Vota

FÉDÉRATION SYNDICALE MONDIALE (FSM)

Mme Annalaura Casadei

FORUM MONDIAL DES AQUACULTEURS ET PÊCHEURS

M. Pedro Avendano

UNION MONDIALE DES ORGANISATIONS FÉMININES CATHOLIQUES (UMOFC)

Mme Carla Romersi
Mme Maria Giovanna Ruggieri

OBSERVATEURS

M. Victor Manuel Alanis Moreno, Syndicat général ouvrier, paysan et populaire (Mexique)
M. Rodolfo Araya Villalobos, Université de Costa Rica
M. Pablo Balbontín, journaliste indépendant
M. Richard Hoehn, Bread for the World Institute
M. Javier Pasquire L., CIPRES, Nicaragua

GROUPE DE PERSONNALITÉS ÉMINENTES SUR LES RELATIONS ENTRE LES NATIONS UNIES ET LA SOCIÉTÉ CIVILE

Ambassadeur Bagher Asadi (Iran)
Mme Zehra Aydin
M. John Clarke

ORGANISME DES NATIONS UNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL

Mme Tiffany Babington
M. Roger Comforth
Participants de la FAO:
M. Henri Carsalade, TCD
M. Hartwig de Haen, ES
Mme Eva Clayton, SAD
M. Prabhu Pingali, ESAD
M. Kostas Stamoulis, ESAE
Mme Genevieve Coullet, ESAF
M. Edgardo Valenzuela, GIDN
Mme Sylvana Ntaryamira, RAF
M. Jean Balie, TCAS
M. Eckhard W. Hein, TCDS
Mme Nora McKeon, TCDS
M. Thomas Price, TCDS
Mme Aysen Tanyeri-Abur, TCDS
M. Diego Colatei, TCDS
Mme Patricia Mejias, TCDS
M. Erik Plaisier, TCDS
Mme Stefania Maurelli, TCDS
M. Kevin Gallagher, TCOS