PC 91/6

Comité du Programme

1. Dans le cadre de l’examen de la question de l’indépendance du Service de l’évaluation, la Réunion conjointe a rappelé ce qui suit:

16. Les Comités ont également mentionné une mesure supplémentaire qui pourrait accroître l’indépendance du Service de l’évaluation et renforcer le contrôle des organes directeurs et leur confiance dans le processus d’évaluation. À cet égard, les Comités ont demandé au Secrétariat de soumettre des propositions au Comité du Programme, premier destinataire des rapports d’évaluation, concernant les modalités de sa participation à la désignation du Chef du Service de l’évaluation.

2. Au moment où cette demande a été soumise, le poste en question est devenu vacant par suite du départ à la retraite de M. M. Kato. L’avis de vacance de poste a été publié avec la date de clôture du 5 janvier et le processus de sélection est en cours depuis lors.

3. Toutefois, bien que le Comité du Programme n’ait pas encore décidé quelle forme prendrait sa participation et bien qu’il ne puisse le faire avant qu’il ne soit nécessaire de prendre une décision sur cette nomination, le Directeur général a estimé que, dans un esprit de collaboration, le Comité devrait être consulté sur sa proposition de sélection.

4. Appliquant la méthode qui a été suivie par le Comité financier pour l’Inspecteur général, le Directeur général souhaite indiquer au Comité du Programme ce qui suit:

• au total, 64 candidatures ont été reçues;
• une liste restreinte a été dressée en fonction de critères directement liés aux qualifications requises dans l’avis de vacance;
• cinq candidats (deux internes et trois externes) ont été sélectionnés pour des entretiens;
• un jury a été établi en tenant compte des besoins des utilisateurs de ce service:
• Président: Directeur, Bureau du programme, du budget et de l’évaluation
• Représentants au niveau des chefs de service des Départements AG, FI et TC
• Chef du Service du programme et du budget
• après avoir examiné les cinq candidats personnellement ou par vidéoconférence et entretien téléphonique, le jury a retenu deux candidats;
• le jury a ensuite interrogé à nouveau personnellement ces deux candidats, puis il a adopté une recommandation à l’unanimité.

5. Le Directeur général, après avoir examiné la recommandation du jury, confirme au Comité qu'il considère M. John Markie comme le candidat le plus qualifié sur le plan technique et professionnel. Il note en particulier que M. Markie a confirmé ses capacités en contribuant:

• à la conception du nouveau processus de planification du modèle de programme servant de base à une évaluation améliorée du Programme ordinaire;
• à l’organisation d’importantes évaluations thématiques portant notamment sur l’assistance aux politiques¹ et sur les publications de la FAO² qui ont été vivement appréciées par les Comités;
• au soutien, en tant que fonctionnaire principal spécialiste de l’évaluation, d’importantes évaluations externes portant sur le PSSA³ et le Codex Alimentarius⁴ que les Comités ont également vivement appréciées.

6. Le curriculum vitae de M. Markie est présenté ci-après au Comité, pour information.

7. Le Directeur général souhaite donc consulter le Comité du Programme sur cette proposition et aimerait connaître son opinion en la matière.

John Markie – CURRICULUM VITAE (RÉSUMÉ)

1981 – 2004: FAO - Fonctionnaire principal⁵ (évaluation), Service de l’évaluation.

J’ai joué un rôle déterminant dans la conduite et la gestion des évaluations, notamment en apportant une contribution essentielle à l’élaboration des approches et des méthodes d’évaluation de la FAO en liaison avec ses organes directeurs, en particulier le Comité du Programme. J’ai contribué à l’établissement d’un système d’évaluation dont la stratégie est centrée sur l'efficacité du développement, tout en élaborant des recommandations concrètes d'amélioration, qui soient applicables en pratique, sans perdre de vue les besoins des organes directeurs ou des responsables des programmes. Parmi les objectifs de l’évaluation, les plus importants étaient: le coût-efficacité du processus; la consultation des parties prenantes à tous les niveaux (plus particulièrement les pays membres); l’objectivité accrue grâce au recours à des experts extérieurs et à l'utilisation exhaustive des données; et l’élaboration d'indicateurs systématiques. Outre l’élaboration initiale de documents de méthodologie et d’organisation à usage interne et à l’intention des organes directeurs, mon travail d’évaluation a abouti à des progrès méthodologiques qui ont été salués par le Comité du Programme. J’ai contribué de manière significative à accroître l’indépendance des évaluations, à les axer davantage sur les programmes et sur les questions stratégiques interorganisationnelles, notamment grâce à mes responsabilités dans les domaines suivants:

• quelques-unes des premières évaluations thématiques interdépartementales de l’Organisation: sur la recherche (1985), la vulgarisation (1987) et le développement du commerce international (1993);
   
• des évaluations portant sur les méthodes de travail et de communication de la FAO - par exemple des évaluations des réseaux de coopération technique (1991) et des activités de publication (1997), dont la dernière incluait pour la première fois une étude indépendante de la qualité de l’évaluation par une grande université;
   
• l’évolution des évaluations vers des niveaux supérieurs dans les structures des programmes et des objectifs, telles que l’évaluation du programme Systèmes de soutien agricole (1997) qui a été la première à intégrer à ce processus un examen par un groupe d'experts indépendants;
   
• l’évaluation de l’assistance aux politiques de la FAO (2001), qui a été la première des évaluations du Programme ordinaire à recourir aux services d'une équipe pleinement intégrée de spécialistes expérimentés, internes et externes, et dont le Comité du Programme a déclaré qu'elle servirait de modèle à toutes les évaluations futures;
   
• l’évaluation du travail de la FAO en Afrique australe (2003), qui a été la première évaluation exhaustive du Programme de terrain portant sur l’aide au développement et les secours d’urgence de la FAO ainsi que sur les activités des représentants de la FAO dans une seule zone géographique;
   
• le soutien et la gestion de l’évaluation entièrement externe du Programme spécial pour la sécurité alimentaire (2002); l’évaluation conjointe avec l’OMS du Codex et des activités relatives aux normes alimentaires (2003); et, à présent, l’évaluation de la décentralisation de la FAO.

Outre la préparation des rapports d’évaluation et leur présentation au Comité du Programme, mon travail auprès des organes directeurs a consisté à soutenir activement un groupe ad hoc du Comité du Programme chargé d'une étude des organes statutaires. J’ai dirigé la conception, l’expérimentation et l’introduction d’un nouveau modèle de programme, qui est essentiel pour le système de programmation et de budgétisation de la FAO fondé sur les résultats et qui sert de base à une amélioration de l’évaluation. J’ai également joué un rôle déterminant dans l’élaboration du Cadre stratégique de la FAO, en particulier pour ce qui est de la participation des départements à ce processus.

Durant les années précédentes, j’avais participé activement à la création et l'exécution d'un programme de formation et d'évaluation.

Mes responsabilités en matière de gestion et d’encadrement m’ont également amené, outre ce qui précède, à être chargé du Service de l’évaluation pendant de longues périodes, ainsi que de la conception et de la mise en oeuvre du système de planification et de surveillance du Sommet mondial de l'alimentation et du SMA: cinq ans après. Ces deux Sommets ont nécessité un travail de gestion ad hoc significatif.

1973-1981: FAO – Secrétaire exécutif adjoint, Comité pour la promotion et le progrès des coopératives (COPAC) - Comité composé d'organismes gouvernementaux et non gouvernementaux chargé des coopératives et organisations similaires.

Mes fonctions incluaient notamment: la préparation et l’exécution de recherches, d’évaluations et d'études de pays, notamment de communications pour des organismes internationaux tels que le Conseil économique et social (ONU); la formulation de projets; la préparation et l’organisation de réunions internationales, notamment des conférences de donateurs; la publication de bulletins et le maintien de contacts avec les organisations intéressées par la promotion des coopératives.

1970-1973: Directeur, Programme de mise en valeur de Wambabya, Ouganda.
Mes responsabilités incluaient le déplacement et la réinstallation de 600 familles d’agriculteurs produisant du thé et une variété d’autres cultures vivrières et de rapport. J'étais notamment chargé de superviser les prospections, la construction de routes secondaires, la mise en place d’activités de vulgarisation et d’expérimentation sur petite échelle, de commercialisation et de crédit et l'installation d'une infrastructure médicale et scolaire de base.

Titres universitaires: Université de Nottingham (Royaume-Uni), licence en sciences (niveau 2:1). Principales disciplines: économie agricole, gestion des exploitations, agronomie, élevage. Thèse en économie.

Renseignements personnels: Citoyen britannique; sexe masculin; né le 13 octobre 1947; marié.

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¹ PC 85/4, CL 120/14 par. 42 et CL 120/REP par. 85

² C 97/4, CL 112/14 par. 2.19 et CL 112/REP par. 52

³ PC 87/4a), CL 123/11 par. 21 et CL 123/REP par. 77

⁴ PC 89/5, CL 124/14 par. 50 et CL 124/REP par. 83 et 84

⁵  Promu fonctionnaire principal en 1989.