COFO/2005/7


 

COMITÉ DES FORÊTS

DIX-SEPTIÈME SESSION

Rome, Italie, 15-19 mars 2005

Objectifs de la FAO dans les principaux domaines intersectoriels

Introduction

1. Le programme de travail et les priorités de la FAO sur les forêts sont exposés dans le Plan à moyen terme 2006-2011 de la FAO. Ce document a pour objectif de fournir un examen détaillé de quatre thèmes choisis pour être examinés de manière plus approfondie lors de la dix-septième session du COFO, soit en séance plénière ou en séminaire organisé lors de la session, soit dans le cadre d’évènements parallèles se déroulant à la FAO. Ces quatre thèmes sont les forêts et la bioénergie, les études prospectives du secteur forestier; la surveillance, le suivi et l’établissement de rapports concernant les forêts; et le rôle de la FAO dans les arrangements internationaux sur les forêts. Le programme de travail de base pour chacun de ces thèmes est financé par le Programme ordinaire; des ressources extrabudgétaires peuvent apporter une aide supplémentaire aux programmes qui nécessitent d’être encore renforcés.

Forêts et bioénergie

2. La FAO travaille sur deux secteurs de la bioénergie: le Département des forêts joue un rôle de premier plan en matière de dendroénergie (y compris pour le bois de feu), et le Département du développement durable occupe une position importante dans le domaine de l’énergie agricole (l’énergie obtenue à partir de la biomasse non ligneuse, en particulier dans l’agriculture). Il est nécessaire de renforcer les approches interdisciplinaires favorisant une synergie entre ces deux secteurs. Parmi les domaines de travail où il serait possible d’améliorer la collaboration interdisciplinaire, on trouve notamment:

3. L’avantage comparatif de la FAO dans le domaine de la bioénergie découle de son rôle d’institution des Nations Unies jouant le rôle de chef de file pour les forêts et l’agriculture et ayant pour mandat de:

4. Les pays membres sont invités à donner à la FAO leur avis sur l’orientation future, et notamment sur les questions suivantes:

  1. examen des possibilités d’adopter à la FAO une approche mieux intégrée de la bioénergie, par exemple en constituant officiellement un groupe de travail interdépartemental ou « un domaine prioritaire pour une action interdisciplinaire » (DPAI);
  2. intensification du programme de terrain, pour fournir des conseils de politique générale et des avis techniques aux pays membres, grâce notamment à une augmentation des ressources extrabudgétaires;
  3. renforcement des activités en vue d’améliorer les systèmes d’information sur la bioénergie; préparation d’études prospectives; analyse des aspects techniques, économiques, sociaux et environnementaux de la biomasse utilisée pour la production d’aliments, de combustibles et de fibres; et identification des projets potentiels de boisement, de reboisement et de bioénergie dans le cadre du Mécanisme pour un développement propre.
  4. examen du degré de priorité relative accordé à ce programme à la FAO.

Les études prospectives du secteur forestier

5. Les études prospectives du secteur forestier faites par la FAO offrent une large vision de l’avenir des forêts, en mettant l’accent sur les forces pesant sur cet avenir et sur les options qui se présentent pour orienter ces forces. Les études prospectives sont menées à deux niveaux, mondial et régional, et elles sont complémentaires: les études au niveau mondial apportent un cadre plus large aux études régionales, alors que celles-ci font remonter des informations permettant une mise à jour des études mondiales. Les études prospectives régionales impliquent une large participation des parties prenantes, avec d’abord la fourniture d'études prospectives nationales, préparées par les coordonnateurs nationaux.

6. Études prospectives mondiales réalisées à ce jour:

7. É tudes prospectives régionales réalisées à ce jour:

8. É tudes prospectives en cours:

9. Les études prospectives de la FAO sur le secteur forestier sont utilisées pour la planification stratégique à différents niveaux, en particulier dans les programmes forestiers nationaux. On peut citer à titre d’exemples: l’Étude prospective du secteur forestier en Asie et dans le Pacifique, qui a permis une évaluation de l’impact des interdictions d’abattage et des incitations à effectuer des plantations; l’Étude prospective sur les forêts en Afrique, qui a constitué la base du volet Forêts du Programme détaillé de développement de l’agriculture africaine du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). On peut citer également l’utilisation par la Banque africaine de développement de l’Étude prospective du secteur forestier en Afrique pour la conception de ses interventions forestières. La FAO a aussi utilisé cette étude pour élaborer une stratégie forestière en Afrique centrale.

10. Les pays membres sont invités à donner des orientations à la FAO sur les travaux futurs, notamment en ce qui concerne les questions suivantes:

  1. mise à jour régulière des études prospectives régionales, en mettant l’accent sur les évolutions essentielles et en prolongeant l’horizon temporel de l’analyse;
  2. poursuite du cycle d’études prospectives régionales du secteur forestier, en procédant par rotation et en étudiant chaque région environ tous les dix ans;
  3. mise à jour et révision périodiques des études prospectives mondiales, en intégrant les conclusions des études prospectives régionales;
  4. synthèse des études prospectives et des autres informations afin de recenser les changements intervenus dans la société – définition des rapports dans le secteur forestier, évaluation des implications pour l’aménagement durable de la forêt et élaboration des options de développement, à l’intention des pays membres; et
  5. examen du degré de priorité accordé à ce programme à la FAO.

Surveillance, suivi et établissement de rapports concernant les forêts

11. L’aménagement durable des forêts (ADF) étend le concept de développement durable au secteur forestier, ce qui implique une prise en considération équilibrée des fonctions sociales, économiques et environnementales des forêts. En particulier, la gestion durable insiste sur le secteur forestier comme facteur assurant un environnement naturel durable et suscitant une croissance économique qui permette d’améliorer les conditions de vie dans les zones rurales. L’aménagement durable des forêts, par conséquent, correspond bien aux ambitions affichées lors de l’élaboration d’objectifs de développement durable plus larges, tels que les Objectifs du Millénaire pour le développement ou ceux du Sommet mondial du développement durable, en mettant l’accent sur la contribution des forêts à la réalisation de ces objectifs.

12. La surveillance et l’évaluation des progrès réalisés en termes de ADF permettent une remontée de l’information et fournissent des données utiles pour les politiques nationales et les accords internationaux. À cet égard, la FAO a joué un rôle clé au cours des cinquante dernières années, en adaptant son programme d’Évaluation des ressources forestières aux exigences, changeantes et croissantes, d’une plus large information sur le secteur forestier. La FAO propose d’accroître son rôle dans la surveillance, le suivi et l’établissement de rapports concernant les progrès effectués dans l’aménagement durable des forêts, de la façon suivante:

Évaluations nationales des forêts et informations forestières nationales

13. Afin de promouvoir l’élaboration et la mise en oeuvre d’une politique au niveau national, il est essentiel de disposer d’informations et de connaissances fiables et donnant une image représentative des ressources forestières. On y parvient très bien par l’enregistrement systématique d’informations complexes en tant qu’ensemble représentatif de sites de terrain. Les données ainsi obtenues peuvent être regroupées et analysées au niveau national. Malheureusement, beaucoup de pays en développement manquent des ressources et des capacités permettant la mise en oeuvre d’évaluations forestières. Pour y remédier, la FAO a élaboré une approche d’évaluation nationale de forêts ayant un bon rapport coût-efficacité. Elle soutient actuellement des évaluations nationales dans sept pays et elle a reçu des demandes de soutien de la part d’environ vingt autres pays.

14. L’approche des évaluations nationales des forêts présente les caractéristiques suivantes: une large participation des institutions nationales; un coût relativement faible; une mise en oeuvre rapide, avec des résultats obtenus en moins de deux ans; des échantillonnages sur le terrain de faible intensité s’appliquant sur tout un pays; et des informations sur la nature des ressources, leur gestion et leur utilisation. Cette approche a été conçue afin de suivre les tendances grâce à des inventaires périodiques faisant appel à des techniques de gestion et d’analyse de l’information, notamment sur les forêts, les terres boisées et les arbres hors forêts. Elle offre aussi une possibilité de collaboration entre les pays en développement et de renforcement des capacités des institutions et des professionnels du secteur forestier.

15. La FAO propose d’accroître son appui aux évaluations nationales des forêts, ce qui devrait renforcer les capacités nationales et mettre en place une base de connaissances pour l’amélioration des politiques dans le secteur forestier, et d’encourager une meilleure intégration avec d’autres secteurs. En outre, la FAO favorise le renforcement des capacités des systèmes d’information forestière nationale qui permettent aux gestionnaires et aux décideurs d’accéder en temps utile à l’information afin de soutenir des politiques et des programmes nationaux, et de répondre aux exigences internationales en matière de rapports. L’objectif est:

16. À cette fin, la FAO va recourir au Programme de coopération technique (PCT) et à l’appui des donateurs grâce au Programme de coopération FAO/gouvernement.

Évaluation des ressources forestières mondiales

17. L’évaluation des ressources forestières mondiales a toujours constitué une activité essentielle du Département des forêts de la FAO. Depuis 1948, la FAO a fourni des rapports d’évaluation des ressources forestières mondiales environ tous les dix ans. Les dernières évaluations globales ont été effectuées en 1980, 1990 et 2000. Les exigences au niveau de l’information se sont accrues constamment, passant d’un besoin d’information sur les ressources en bois d’oeuvre à une demande plus globale liée à l’aménagement durable de la forêt.

18. Les acteurs clés du processus de mise à jour de l’Évaluation 2005 des ressources forestières sont les correspondants nationaux identifiés par chaque pays, qui ont participé activement au processus d’élaboration des spécifications, ainsi qu’à la collecte et à l’analyse de l’information à l’échelle nationale. Un groupe consultatif composé d’experts choisis provenant d’organisations nationales et internationales et de membres du Partenariat de collaboration sur les forêts (PCF) apporte des orientations techniques au processus.

19. Dans le cadre de ses activités d’évaluation des ressources forestières et de son mandat, la FAO a élaboré d’importantes bases de données et une série de documents sur les forêts, accessibles à tous les pays par l’Internet, ainsi que des publications en plusieurs langues.

20. À la seizième session du Comité des forêts, en 2003, il a été demandé à la FAO de préparer une mise à jour 2005 de l’Évaluation des ressources forestières mondiales, sur cinq ans (ERF 2005), axée sur les principales tendances et articulée autour des sept thèmes de l’aménagement durable des forêts, définis lors des processus relatifs aux critères et aux indicateurs. L’essentiel de l’Évaluation des ressources forestières 2005 est constitué de 15 tableaux où sont utilisés des termes et des définitions communs à tous les pays. Les demandes de données concernant 1990, 2000 et 2005 sont axées davantage sur les tendances que sur la situation des forêts. Ce travail donne l’occasion de mettre à jour des données indiquées pour 1990 et 2000 et de prolonger les séries chronologiques afin de déceler éventuellement de nouvelles évolutions.

Appui au travail sur les critères et indicateurs pour un aménagement durable des forêts

21. La FAO facilite et inspire des processus régionaux et internationaux; elle aide à l’élaboration et à la mise en oeuvre de critères et d’indicateurs dans un certain nombre de pays en développement. Elle fournit également des informations sur leur élaboration et leur mise en oeuvre dans le monde et travaille dans ce domaine en étroite collaboration avec l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT) dans ce domaine.

Rationalisation des rapports nationaux grâce au Partenariat de collaboration sur les forêts (PCF)

22. Un bon nombre de pays se sont montrés préoccupés par la quantité et la complexité des demandes d’information relatives aux forêts dans le cadre des processus internationaux. Ils ont demandé qu’un effort d’harmonisation soit effectué et que le travail requis pour la préparation de rapports soit allégé. Outre la poursuite de son travail d’harmonisation des définitions des termes forestiers, la FAO a tenu compte de ces préoccupations dans l’Évaluation des ressources forestières mondiales 2005. Par exemple, des demandes de données sur la biomasse et le carbone des forêts concordent avec les informations à fournir à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC); l’information sur les espèces menacées repose sur le classement de l’Union mondiale pour la nature (UICN); les données sur l’emploi proviennent des définitions de l’Organisation internationale du travail (OIT); et les informations sur l’abattage sont liées aux rapports concernant les produits forestiers.

23. La FAO dirige en outre une initiative du Partenariat de collaboration sur les forêts visant à rationaliser les rapports nationaux sur les forêts. Dans sa première phase, le projet doit recenser les écarts et les recouvrements entre l’information collectée par les différents membres du Partenariat. La phase suivante serait consacrée à l’élimination des doubles emplois, au regroupement des demandes de rapports et à l’élaboration d’un cadre conjoint pour les informations du Partenariat sur les rapports ayant trait aux forêts. L’objectif global est d’améliorer l’efficacité et de réduire le coût de la surveillance, du suivi et de l’établissement de rapports concernant les forêts au niveau national et dans les processus internationaux.

24. Les pays membres sont invités à donner leur avis sur la marche à suivre, notamment en ce qui concerne:

  1. l’appui donné par la FAO aux évaluations nationales des forêts et au renforcement des capacités nationales d’information forestière;
  2. la tendance à l’accroissement du champ d’action des évaluations forestières dans le monde; et
  3. le rôle de la FAO, au sein du Partenariat de collaboration sur les forêts, dans la recherche conjointe d’une harmonisation des définitions relatives à la forêt et d’une amélioration de l’efficacité de la surveillance, du suivi et de l'établissement de rapports concernant les forêts, y compris une réduction de la charge que représente pour les pays l’établissement de rapports.

Le rôle de la FAO dans les arrangements internationaux sur les forêts

25. La FAO a joué un rôle clé dans l’appui au processus de suivi intergouvernemental de la CNUED sur les forêts, notamment au niveau du Groupe intergouvernemental sur les forêts (GIF), du Forum intergouvernemental sur les forêts (FIF) et du Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF). L’accent a été mis sur la concrétisation des engagements internationaux par l’appui apporté aux pays dans la mise en œuvre d’actions convenues d’un commun accord, en particulier les propositions GIF/FIF. Comme les toutes premières propositions d’action acceptées par le GIF le soulignent, les programmes nationaux sur les forêts constituent la pierre angulaire de l’action sur le terrain. L’appui aux programmes nationaux sur les forêts a été constamment l’une des premières priorités forestières de la FAO au cours des dix dernières années. Actuellement, cet appui s’accroît dans le cadre du partenariat de la FAO avec le Mécanisme pour les programmes forestiers nationaux. La FAO a également effectué un apport important à l’appui des sessions du GIF, du FIF et du FNUF ainsi que des initiatives intersessions grâce à la préparation de documents techniques et de documents de politique générale et en détachant des cadres au secrétariat du FNUF.

26. La FAO a contribué activement à la création du Partenariat de collaboration sur les forêts et de l’organisme qui l’avait précédé, le Groupe de travail interorganisations sur les forêts, et a présidé les deux partenariats. Le rôle actif de la FAO et sa position de chef de file ont contribué à l’amélioration de la collaboration entre les membres du PCF et à la création de produits tangibles, en particulier le répertoire des financements en faveur de l’aménagement durable des forêts; le portail qui offre un accès facile aux rapports nationaux concernant les forêts; le site Web du Partenariat de collaboration sur les forêts; et la procédure d’harmonisation des définitions relatives aux forêts.

27. Les Commissions régionales des forêts de la FAO ont joué un rôle primordial en nouant des liens entre les pays grâce à l’organisation d’un dialogue mondial sur les forêts. Cela est particulièrement vrai dans les régions où l’administration des forêts participe assez peu au dialogue mondial. La FAO informe régulièrement les Commissions régionales des forêts sur les questions examinées dans le cadre du processus du Forum des Nations Unies sur les forêts, et les Commissions ont parrainé un certain nombre d’ateliers qui mettent l’accent sur la mise en œuvre de propositions d’action GIF/FIF. Les Commissions ont également examiné leur propre rôle dans le contexte de l’évolution des arrangements internationaux. Elles servent également, au niveau régional, de lieu essentiel de discussion sur les politiques forestières internationales, jouant ainsi un rôle de premier ordre dans le dialogue sur les politiques internationales depuis plus de 50 ans.

28. Les Commissions régionales des forêts rendent compte au Comité des forêts de la FAO. Depuis plus de 30 ans, ce Comité a servi de forum tourné vers l’action, en vue d’un dialogue forestier mondial. Le Comité des forêts est le seul forum ayant lieu tous les deux ans, réunissant les dirigeants des organisations forestières nationales et d’autres hauts responsables des pouvoirs publics, et aussi parfois des ministres. En outre, d’autres organisations internationales, la société civile, le secteur privé et des organismes de recherche participent de plus en plus aux sessions du Comité des forêts.

29. On s’attend à ce que des décisions soient prises sur l’avenir du Forum des Nations Unies sur les forêts à sa cinquième session (qui se tiendra du 16 au 27 mai 2005 à New York). En dehors d’éventuelles modifications au niveau du mandat, des modalités d’activité ou du cadre du FNUF, la FAO va continuer à participer avec dynamisme aux arrangements internationaux sur les forêts. En raison de ses ressources limitées, la FAO propose de continuer à axer son travail sur l’appui aux pays en vue de parvenir à un aménagement durable des forêts, dans le cadre de son programme ordinaire et de son programme de terrain; elle compte également continuer à offrir, au niveau régional et mondial, des lieux de dialogue sur les forêts, orienté sur l’action; rester le chef de file du Partenariat de collaboration sur les forêts; et fournir une information mondiale sur les forêts pour alimenter les débats à l’échelle nationale, régionale et intergouvernementale.

30. Les objectifs clés de la FAO, en matière d’appui aux arrangements internationaux sur les forêts, pourraient comprendre notamment:

  1. l’aide aux pays pour un aménagement durable des forêts, en particulier par le soutien aux programmes forestiers nationaux en partenariat avec le Mécanisme pour les programmes forestiers nationaux, et le renforcement de la coopération intersectorielle;
  2. le renforcement des efforts de collaboration et de coordination au sein du Partenariat de collaboration sur les forêts; la FAO continuera à assurer la présidence et elle contribuera largement aux travaux, y compris aux niveaux régionaux et nationaux;
  3. le renforcement de la coordination et de la communication entre les niveaux mondial et régional par le biais des commissions régionales des forêts, bien placées pour contribuer au dialogue mondial en exposant, en interprétant et en adaptant les recommandations mondiales à la situation régionale et en exposant clairement les préoccupations régionales afin de les porter à l’attention des organismes mondiaux tels que le Comité des forêts et le Forum des Nations Unies sur les forêts;
  4. un rôle central joué dans la surveillance, le suivi et l’établissement de rapports concernant les forêts, en collectant, traitant et diffusant l’information et en aidant au renforcement des capacités, pour l’information sur les forêts. Cette information devrait aider la prise de décision orientée sur l’action, au niveau des pays et dans le cadre des processus internationaux relatifs aux forêts, grâce notamment aux activités suivantes: évaluations mondiales des ressources forestières, publication « la Situation des forêts du monde » (SOFO), études prospectives régionales, harmonisation des définitions sur les forêts, mises à jour des programmes forestiers nationaux, Annuaire des produits forestiers de la FAO, aide aux évaluations et à l’information nationales sur les forêts, et critères et indicateurs pour un aménagement durable des forêts. Par ailleurs, la recherche, avec les membres du Partenariat de collaboration sur les forêts, de modalités allégeant la charge que représente pour les pays l’établissement de rapports.

31. Les pays membres sont invités à donner leur avis sur la marche à suivre, notamment sur:

  1. le rôle des programmes forestiers nationaux, des Commissions régionales des forêts et du Comité des forêts au sein des futurs arrangements internationaux sur les forêts;
  2. le rôle de la FAO dans la surveillance et le suivi des progrès réalisés dans l’aménagement durable des forêts, ainsi que l’établissement de rapports à ce sujet; et
  3. le recensement des activités prioritaires pour la FAO, compte tenu du rôle important prévu pour l’Organisation dans les futurs arrangements internationaux sur les forêts, y compris celui de chef de file du Partenariat de collaboration sur les forêts.