COFO/2005/INF/7 |
COMITÉ DES FORÊTS |
DIX-SEPTIÈME SESSION |
Rome, Italie, 15-19 mars 2005 |
RAPPORT DU GROUPE D'EXPERTS EXTÉRIEURS DE |
INTRODUCTION
1. Le Groupe d'experts extérieurs de haut niveau en matière de foresterie s'est réuni pour la quatrième fois les 10 et 11 janvier 2005 au siège de la FAO à Rome (Italie).
2. À l'invitation de la FAO, les experts ont examiné deux grandes questions, à savoir: l'assistance prêtée par la FAO aux pays pour les aider à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement dans le domaine des forêts et le soutien de la FAO au dialogue international sur les forêts et aux initiatives mondiales en matière d’aménagement durable des forêts.
3. Les experts ci-après ont participé à la réunion à titre individuel: M. Masahiro Amano (Japon), M. David Bills (Royaume-Uni), M. David Kaimowitz (États-Unis), M. Shirong Liu (Chine), Mme Linda Mossop-Rousseau (Afrique du Sud) et M. Ivan Tomaselli (Brésil). M. Kaimowitz a été élu Président du Groupe. Mme Susan Braatz, Forestier principal, Département des forêts de la FAO, en a été le Rapporteur.
4. Au nom de M. Jacques Diouf, Directeur général de la FAO, M. David Harcharik, Directeur général adjoint de la FAO, s'est adressé au Groupe pour le remercier d'avoir accepté de donner des avis indépendants à la FAO dans certains domaines de son programme forestier pour les années à venir. Il a souligné l'importance et l'actualité des débats du groupe du point de vue tant de l'examen en cours au sein de la FAO des activités d'appui à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement que du point critique auquel est parvenu le dialogue international sur les forêts sous l'égide du Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF).
5. M. M. Hosny El-Lakany, Sous-Directeur général chargé du Département des forêts de la FAO, a souhaité la bienvenue aux membres du groupe. Il a passé en revue le programme forestier de la FAO, résumé les activités de la FAO visant à donner suite aux recommandations formulées par le Groupe d'experts extérieurs de haut niveau en matière de foresterie à sa troisième réunion, tenue en février 2003, et présenté le travail effectué par la FAO sur les questions inscrites à l'ordre du jour de la quatrième réunion du Groupe.
6. Les Directeurs de division du Département des forêts ont présenté brièvement les activités de leur division respective en ce qui concerne les objectifs du Millénaire pour le développement, les domaines prioritaires pour une action interdisciplinaire et le dialogue intergouvernemental sur les forêts.
7. Le Groupe a pris acte du rapport sur la suite donnée aux recommandations qu'il avait formulées à sa troisième session et a estimé que la FAO avait fait son possible pour y donner suite.
CONTRIBUTION DES FORÊTS À LA RÉALISATION DES OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE POUR LE DÉVELOPPEMENT
8. Le Groupe a examiné les contributions des forêts et des arbres hors forêt à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement - soit les huit objectifs relatifs au développement durable découlant du Sommet du Millénaire des Nations Unies tenu en l'an 2000.
Objectifs du Millénaire pour le développement
Objectif 1: Réduire l'extrême pauvreté et la faim
Objectif 2: Assurer l’éducation primaire pour tous
Objectif 3: Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes
Objectif 4: Réduire la mortalité infantile
Objectif 5: Améliorer la santé maternelle
Objectif 6: Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d'autres maladies
Objectif 7: Assurer un environnement durable
Objectif 8: Mettre en place un partenariat mondial pour le développement.
9. À propos du rôle des forêts dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, le Groupe a noté ce qui suit:
i) L’aménagement durable des forêts et le développement durable sont étroitement liés.
ii) L’aménagement durable des forêts et des arbres hors forêt contribue aux fonctions économiques, sociales et environnementales des paysages.
iii) Les forêts peuvent contribuer directement à réduire la pauvreté extrême et la faim (objectif 1) et à assurer la durabilité de l'environnement (objectif 7). Elles peuvent aussi contribuer indirectement aux autres objectifs en favorisant le développement économique et social et la durabilité de l'environnement en général.
iv) Les populations démunies peuvent être contraintes de défricher les forêts à des fins agricoles ou d'exploiter les produits forestiers de manière non durable pour en tirer des recettes à court terme, faute d'autres possibilités. Ce lien entre les objectifs 1 et 7 montre qu'il faut sans doute commencer par réduire la pauvreté pour assurer la durabilité de l'environnement.
v) Les forêts contribuent à la durabilité de l'environnement en assurant un éventail de services et en fournissant des produits ligneux et non ligneux renouvelables, alors que leurs produits de remplacement bien souvent ne sont pas renouvelables, ni aussi respectueux de l'environnement.
vi) La pertinence et l'ampleur de la contribution des forêts à la réduction de la pauvreté et la façon dont les forêts et la pauvreté sont liées varient sensiblement d'un contexte à l'autre et il est important de comprendre ces différences.
vii) Il convient d'appliquer des stratégies d’aménagement durable des forêts qui profitent à tout le monde et en particulier aux populations démunies et à d'autres groupes vulnérables. Pour ce faire, il faudra bien souvent accroître la productivité et l'exploitation des forêts à des fins économiques.
viii) Les produits forestiers et les services écologiques peuvent contribuer directement à la réduction de la pauvreté et de la faim en procurant des revenus monétaires, des emplois et des biens de consommation aux familles démunies et peuvent y contribuer indirectement en générant des recettes fiscales et en stimulant la croissance économique globale. Les forêts sont également propices aux activités agricoles des populations démunies, dans la mesure où elles contribuent à la régulation du climat et des régimes hydrologiques, préviennent l'érosion des sols, transmettent des nutriments au sol, améliorent la structure des sols, procurent des fourrages pour le bétail et constituent un réservoir de ressources génétiques, entre autres services environnementaux.
ix) Les forêts et les arbres hors forêt jouent un rôle considérable en ce qu'ils aident des centaines de millions de ruraux extrêmement démunis à survivre en leur fournissant des biens de consommation, des aliments et des revenus lorsque d'autres sources ne sont pas disponibles et en leur procurant des ressources sur lesquelles compter en temps de crise sociale ou familiale (guerre, sécheresse, crise économique, etc.). Le gibier, les fruits des bois et d'autres produits forestiers comestibles, de même que les arbres hors forêt, constituent une source de protéines, de vitamines, d'autres nutriments et de médicaments pour des dizaines de millions de personnes extrêmement démunies et sont des éléments clés de la fonction de filet de sécurité assumée par les forêts.
x) Les forêts peuvent aussi permettre aux ménages de gagner des revenus en espèces suffisants pour sortir de la pauvreté, bien que cette possibilité ne concerne qu'un nombre beaucoup plus limité de personnes (probablement quelques millions ou des dizaines de millions, plutôt que des centaines de millions de personnes).
xi) La pauvreté extrême est surtout répandue dans les régions montagneuses, arides ou boisées. Quelque 240 millions de personnes démunies vivent dans des zones boisées des pays en développement. La plupart des forêts où vivent ces personnes ont un intérêt commercial limité et sont largement dégradées. Néanmoins, ces forêts et terres boisées sont un facteur de bien-être important et à ce titre, leur protection et leur remise en état s'imposent.
xii) Des conflits violents liés à une gouvernance déficiente dans les régions boisées éloignées aggravent fréquemment la pauvreté et la souffrance humaine. L'adoption de mesures visant à améliorer la gouvernance dans les régions boisées afin de réduire les conflits pourrait contribuer dans une large mesure à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.
xiii) Le secteur forestier industriel joue un rôle économique important à l'échelle mondiale, puisqu'il assure 3 pour cent environ des échanges mondiaux et attire 1 pour cent des investissements directs. Toutefois, les politiques de certains pays développés empêchent les pays en développement de mettre en valeur et de gérer durablement leur secteur forestier industriel, de sorte que leur compétitivité internationale dans ce secteur est compromise, de même que leurs chances de réduire la pauvreté grâce à la foresterie.
xiv) Un appui institutionnel, financier et éducatif peut être nécessaire pour aider les populations démunies à tirer parti des emplois et des activités génératrices de revenus qu'offrent les forêts, ce soutien devant être différencié selon qu'il s'agit d'aider des hommes ou des femmes.
xv) Pour que les forêts contribuent pleinement à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, il importe de favoriser la mise en place de systèmes fonciers et de structures et d'investissements efficaces qui engendrent des bénéfices plus importants sur le plan local dont profitent les populations démunies et de saisir les nouvelles possibilités liées aux forêts.
ASSISTANCE OFFERTE PAR LA FAO AUX PAYS QUI S'EFFORCENT D'ATTEINDRE LES OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE POUR LE DÉVELOPPEMENT
10. La FAO met en œuvre depuis longtemps de nombreuses activités qui contribuent à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. Son expérience et ses réalisations passées font qu'elle est en mesure de collaborer avec les États Membres en vue de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, directement ou indirectement. Le Groupe a reconnu que la FAO était dotée de mandats sectoriels dans les domaines de l'alimentation, de la nutrition, de l'agriculture, des pêches et des forêts et que ces mandats facilitaient de toute évidence la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. En ce qui concerne le rôle de la FAO par rapport aux objectifs du Millénaire pour le développement, le Groupe a recommandé ce qui suit:
i) La FAO doit répartir ses ressources entre différents domaines qui se font concurrence. Le Groupe a recommandé que la FAO accorde la priorité à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.
ii) Les Plans à moyen terme et Programmes de travail et budget de la FAO devraient être aussi explicites que possible dans leur description des contributions potentielles des activités prévues à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, notamment aux niveaux régional ou sous-régional.
iii) La FAO devrait aider les pays qui souhaitent mettre à contribution les forêts pour atténuer la pauvreté à développer leurs ressources et à créer des mécanismes permettant aux populations démunies de tirer parti des avantages des forêts.
iv) La FAO devrait aider les pays à analyser les liens entre la forêt et la pauvreté dans leur contexte national, à accroître la visibilité du secteur forestier dans leurs Documents de stratégie visant à réduire la pauvreté et d'autres plans de développement durable et à tenir dûment compte de la réduction de la pauvreté et de la sécurité alimentaire dans leurs programmes forestiers nationaux (pfn).
v) L'évaluation des ressources forestières mondiales et L'état des forêts du monde de la FAO constituent des outils indispensables pour suivre la situation en matière de couvert forestier et d'autres aspects pertinents en vue de la réalisation de l'objectif 7 sur la durabilité de l'environnement. La FAO devrait continuer à faciliter le suivi des progrès accomplis dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.
vi) La mondialisation du secteur forestier peut avoir un impact aussi bien positif que négatif sur la foresterie. La FAO a un rôle important à jouer en surveillant ces impacts et en conseillant les gouvernements sur les mesures à prendre à ce sujet.
vii) Plusieurs objectifs du Millénaire pour le développement exigent une approche régionale et non pas seulement nationale. La FAO devrait continuer à offrir des forums, des informations et des données aux niveaux régional et sous-régional pour renforcer les capacités des pays dans ces domaines.
viii) La FAO devrait adopter une approche multisectorielle pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement en s'appuyant sur les moyens dont elle dispose pour agir de manière intégrée et globale dans les domaines de l'agriculture, de la foresterie et des pêches. Le Programme pour les montagnes, coiffé par le Département des forêts, qui promeut le développement durable des zones montagneuses, où vivent une forte proportion des populations les plus démunies du monde, est un bon exemple d'approche multisectorielle appliquée aux objectifs du Millénaire pour le développement.
ix) On ne sait pas assez à quel point les forêts peuvent contribuer à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. La FAO, par le biais de ses réunions techniques et de haut niveau, de ses publications, de ses programmes de vulgarisation sur le web et des médias, devrait diffuser plus largement ce type d'information. La visibilité des forêts à l'échelon international s'en trouverait renforcée.
x) La FAO devrait poursuivre ses activités visant à promouvoir les approches participatives comme la foresterie communautaire, afin de réduire la pauvreté et la faim et d'atteindre d'autres objectifs du Millénaire pour le développement.
xi) La FAO devrait renforcer ses activités forestières liées au développement social, notamment celles qui appuient directement les objectifs relatifs à l'instruction et à l'égalité entre les sexes.
xii) Le Groupe a estimé que la contribution des arbres hors forêt, notamment dans le cadre des systèmes agroforestiers, à la réduction de la pauvreté et de la faim, à la durabilité de l'environnement et à d'autres objectifs du Millénaire pour le développement n'a pas fait l'objet d'analyses aussi approfondies que la contribution des forêts, alors qu'elle est importante dans de nombreux pays. Il a recommandé que la FAO souligne le rôle de ces ressources dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement et aide les pays à l'intégrer dans leurs plans de développement durable.
xiii) Le Département des forêts de la FAO devrait envisager de mettre l'accent sur les liens entre les forêts et la santé humaine, notamment, mais pas exclusivement, pour ce qui a trait au paludisme et au VIH/SIDA. En même temps, le Groupe a reconnu que d'autres institutions étaient responsables, au premier chef, de ces questions sanitaires, de sorte que les efforts de la FAO dans ces domaines devraient être menés en étroite collaboration avec elles.
xiv) La FAO pourrait aussi mettre en lumière le problème des conflits violents associés à une gouvernance défectueuse dans les régions boisées et aider ses États Membres à améliorer la gouvernance forestière une fois les conflits apaisés.
xv) La FAO devrait aider les pays à renforcer la coopération et la coordination intersectorielles et à élaborer des mécanismes de planification intégrée, de façon à faciliter l'adoption d'approches cohérentes pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.
xvi) La FAO devrait être félicitée d'avoir décentralisé ses activités forestières pour les rapprocher des instances nationales et du terrain, ce qui selon le Groupe la rend plus apte à aider les pays à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement.
xvii) La FAO devrait continuer à encourager la responsabilité sociale des entreprises du secteur forestier privé et à étudier d'autres moyens d'inciter le secteur privé à jouer un rôle actif dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.
xviii) Le Groupe a félicité la FAO d'avoir renforcé ses Commissions régionales des forêts. Il lui a recommandé d'encourager ces commissions à axer leurs travaux de manière plus explicite sur la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.
xix) Le Comité des forêts (COFO) de la FAO et les réunions ministérielles constituent des mécanismes extrêmement utiles qui permettent aux pays de débattre des questions forestières. La dix-septième session du COFO et la Réunion ministérielle sur les forêts qui l'accompagnera en mars 2005 seront l'occasion de débattre du rôle du Programme forestier de la FAO dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement et de souligner les liens entre les forêts et ces objectifs.
CONTRIBUTION DE LA FAO AUX INITIATIVES MONDIALES À L'APPUI
D'UN AMÉNAGEMENT DURABLE DES FORÊTS
11. Le dialogue international sur les forêts et d'autres initiatives mondiales peuvent jouer un rôle capital tant pour faire mieux comprendre comment les forêts peuvent contribuer à la réalisation d'objectifs mondiaux importants que pour faciliter la mise en œuvre de mesures concrètes visant à atteindre ces objectifs. La FAO doit être le moteur de cet effort.
12. Le rôle du Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF) dans l’arrangement mondial sur les forêts a atteint un point critique. Le Groupe estime qu'à l'avenir, l'organisme qui succédera au FNUF devra axer ses efforts sur des activités de sensibilisation aux questions forestières. La FAO et d'autres organisations membres du Partenariat de collaboration sur les forêts (PCF) devraient jouer un rôle central dans le soutien aux efforts des États Membres pour mettre en œuvre les mesures convenues. La FAO devrait continuer à être l'Organisation chef de file du Partenariat. Au-delà du FNUF 5 de mai 2005, les deux principales questions à résoudre seront le financement et la collaboration nécessaires pour mettre en œuvre les mesures convenues.
13. En ce qui concerne ces questions, le Groupe a formulé les conclusions et recommandations suivantes:
i) Les forêts peuvent contribuer sensiblement à la réalisation de nombre des grands objectifs qui préoccupent actuellement les responsables politiques. Toutefois, leur contribution potentielle n'est pas toujours pleinement reconnue. Il convient donc de prendre des mesures pour faire mieux comprendre la contribution potentielle des forêts aux objectifs du Millénaire pour le développement (sur le plan, notamment, de la santé humaine et de l'approvisionnement en eau propre) ainsi qu'à la bonne gouvernance, à la prévention et à la résolution des conflits et à la réduction de la vulnérabilité face aux catastrophes naturelles.
ii) Pour améliorer le profil international et la compréhension des questions forestières, le Groupe a recommandé notamment que la FAO, les autres membres du PCF et les États Membres de la FAO envisagent de faire déclarer par l'Assemblée générale des Nations Unies une Année internationale des forêts, éventuellement en 2009, année où se tiendra le prochain Congrès forestier mondial.
iii) Le dialogue international sur les politiques forestières peut contribuer largement à concrétiser la contribution potentielle des forêts au développement durable et à en renforcer la visibilité. Il importe que le dialogue sur les politiques forestières se poursuive au sein d'un forum qui traite de toute la gamme des avantages liés aux forêts et reconnaisse la nécessité de trouver un équilibre entre les fonctions de production et de conservation des forêts.
iv) Le PCF s'est révélé efficace pour encourager la collaboration entre les organismes internationaux s'occupant des forêts. La FAO devrait accroître sa contribution financière aux activités du Partenariat.
v) Pour assurer la concrétisation des programmes convenus, le Groupe a estimé que l'exécution des activités forestières devrait continuer à être financée par les organismes qui participent actuellement au Partenariat sous l'égide de la FAO et que les membres du Partenariat devraient réaffirmer et renforcer leur engagement à collaborer par l'intermédiaire du Partenariat.
vi) La FAO devrait continuer à encourager et à favoriser les partenariats régionaux impliquant des gouvernements, des ONG, les industries forestières et d'autres parties prenantes.
vii) La FAO devrait continuer à publier l'Évaluation mondiale des ressources forestières, qui constitue un ensemble de données indispensables, et à fournir ce type d'informations aux diverses organisations, conventions et processus intergouvernementaux.
viii) La FAO devrait continuer à collaborer avec les secrétariats et les organes techniques des conventions sur la diversité biologique (CDB), sur les changements climatiques (CCNUCC), sur le commerce international des espèces menacées (CITES), et sur la désertification (CCD)1. Le Groupe note avec satisfaction que la FAO mène actuellement un grand nombre d'activités conjointes avec ces organes.
ix) Les questions commerciales sont au centre des débats internationaux sur les forêts et ont un impact considérable sur la durabilité économique, sociale et environnementale des forêts. La FAO devrait s'efforcer de donner davantage d'informations et de conseils aux États Membres pour faciliter leur participation aux négociations commerciales internationales relatives aux forêts, notamment à celles liées au Programme de développement de Doha de l'Organisation mondiale du commerce. Les trois grandes questions d'actualité sont les pratiques gouvernementales en matière d'approvisionnement, l'accès au marché des produits non agricoles, et le commerce et l'environnement.
ANNEXE 1
GROUPE D'EXPERTS EXTÉRIEURS DE HAUT NIVEAU
EN MATIÈRE DE FORESTERIE
Rome (Italie), 10 et 11 janvier 2005
ORDRE DU JOUR
1. Ouverture de la réunion: allocution du Directeur général adjoint de la FAO
2. Présentation par le Sous-Directeur général chargé du Département des forêts
3. Débat sur la contribution du secteur forestier à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement
4. Examen du rôle que peut jouer la FAO, par le biais du programme de travail du Département des forêts et des activités interdépartementales, pour aider les pays à assurer un développement durable et la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement
5. Perspectives en ce qui concerne la contribution de la FAO aux initiatives mondiales à l'appui d'un aménagement durable des forêts
6. Clôture de la session
ANNEXE 2
GROUPE D'EXPERTS EXTÉRIEURS DE HAUT NIVEAU
EN MATIÈRE DE FORESTERIE
Rome, 10 et 11 janvier 2005
LISTE DES DOCUMENTS
Principaux documents |
|
FO:HLP/05/01 |
Le rôle de la FAO dans les initiatives mondiales à l'appui d'un aménagement durable des forêts et dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement |
Documents d'information |
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FO:HLP/05/Inf.1 |
Ordre du jour provisoire |
FO:HLP/05/Inf.2 |
Liste des documents |
FO:HLP/05/Inf.3 |
Calendrier provisoire |
FO:HLP/05/Inf.4 |
Troisième réunion du Groupe d'experts extérieurs de haut niveau en matière de foresterie: Rapport au Directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture |
FO:HLP/05/Inf.5 |
Suite donnée aux recommandations formulées par le Groupe d'experts extérieurs de haut niveau en matière de foresterie à sa troisième réunion |
ANNEXE 3
GROUPE D'EXPERTS EXTÉRIEURS DE HAUT NIVEAU
EN MATIÈRE DE FORESTERIE
Rome, 10 et 11 janvier 2005
LISTE DES MEMBRES
M. Masahiro Amano Professor, Waseda University Mikajma 2-579-15, Tokorozawa Saitama 359-1192 Japon téléphone: + 81 42 9476740 télécopie: + 81 42 9484314 courriel: [email protected] |
M. Shirong Liu Vice-President, Chinese Academy of Forestry Beijing, 100091 R.P. de Chine téléphone: + 86 10-62889311 / + 86-10-62889558 télécopie:+ 86 10-62884229 courriel: [email protected]
|
M. David Bills c/o Stohlner 32 St Ninians Rd. Corstorphine Edinburgh EH12-8AW Royaume-Uni téléphone: 07963597003 courriel: [email protected] |
Mme Linda Mossop-Rousseau Chief Director: Forestry Department of Water Affairs and Forestry Private Bag X93 Pretoria 0001 Afrique du Sud téléphone: + 27 12-3367212 télécopie: + 27 12-3367240 courriel: [email protected] ou [email protected] |
M. David Kaimowitz Director-General Center for International Forestry Research P.O. Box 6596 JKPWB 10065 Jakarta Indonésie téléphone: + 62 251-622622 télécopie: + 62 251-622100 courriel: [email protected] |
M. Ivan Tomaselli STCP Engenharia de Projetos Ltda Rua Lysimaco Ferreira da Costa, 101 Centro Cívico Brésil |
1 Lesdites conventions s'intitulent respectivement: Convention sur la diversité biologique, Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction et Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification.