PC 93/7 - FC 109/26


Comité du Programme

Quatre-vingt-treizième session

Rome, 9 - 13 mai 2005

Suite donnée à l’Évaluation indépendante de la décentralisation de la FAO

Table des matières


Demande et priorités (six recommandations – voir l’annexe I)
L’offre de services, incluant la couverture géographique (neuf recommandations – voir l’annexe I)
Pouvoirs et délégations (quatorze recommandations – voir l’annexe I)
Ressources humaines et gestion du personnel (neuf recommandations – voir l’annexe I)
Questions budgétaires (huit recommandations – voir l annexe I)
Procédures, rationalisation et efficience (six recommandations – voir l’annexe I)
Partenariats (une recommandation – voir l’annexe I)
Efficacité et esprit de corps du personnel décentralisé (mentionnés dans de nombreuses parties du rapport)

ANNEXE I


Introduction

1. L’Évaluation indépendante de la décentralisation de la FAO1 a été initialement examinée par le Comité du Programme et le Comité financier à leurs sessions les plus récentes de septembre/octobre 2004. Les Comités étaient également saisis de la Réponse préliminaire de la Direction2, qui se félicitait du rapport et en appuyait les recommandations, soulignant cependant qu’il n’avait pas été possible, en raison du bref laps de temps imparti, de parvenir à des conclusions fermes.

2. À l’issue d’un débat préalable, il a été convenu qu’une réponse plus complète de la Direction serait communiquée aux Comités à leurs sessions suivantes en mai 2005. Le Comité du Programme:

«...s’est félicité de la proposition faite par la direction de la FAO de préparer pour la quatre-vingt-treizième session du Comité une réponse détaillée à l’évaluation et au plan d’action visant à renforcer l’efficacité de l’Organisation grâce à la décentralisation. Cette réponse analyserait les objectifs de la décentralisation et comprendrait les éléments suivants:

3. Comme l’indique le rapport du Comité, il avait été envisagé que la réponse complète de la Direction comprenne un « plan d’exécution assorti d’une indication des coûts et d’un calendrier ». Cependant, il n’a pas été possible de progresser suffisamment pour que ce plan comporte une indication des coûts, soit en raison de la nature complexe de certaines des recommandations (par exemple, la recommandation 12 qui proposait la création de six à sept groupes techniques dans des villes servant de groupes aéroportuaires, par le biais d’une redéfinition ou d’une réaffectation des postes régionaux existants), soit parce que l’examen de la contribution de la FAO aux objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) est susceptible de soulever un certain nombre de questions stratégiques étroitement liées. Le fait que les OMD exigent une action concertée du système des Nations Unies au niveau des pays pose la question de savoir si les capacités de la FAO dans les pays sont suffisantes pour répondre à la demande des États Membres.

4. Il est donc essentiel de se livrer à un examen approfondi de toutes les conséquences qui découlent d’un rapport comprenant autant de recommandations fondamentales, avant de pouvoir en tirer des conclusions définitives.

Démarche ayant conduit au regroupement des recommandations

5. Si le rapport d’évaluation de la décentralisation de la FAO est d’excellente facture, par son exhaustivité et son ampleur, il n’en contient pas moins plus de 50 recommandations qui, même dans le résumé analytique, tendent à égarer le lecteur dans un luxe de détails qui l’empêchent d’avoir une vision globale de la situation. La démarche qui consiste à étudier successivement les recommandations formulées, aussi rigoureuse et légitime qu’elle soit, doit s’accompagner, pour donner plus de lisibilité à l’ensemble, d’un regroupement plus cohérent des recommandations, chaque groupe faisant l’objet d’un traitement spécial.

6. Une telle démarche est d’autant plus justifiée qu’il faut aussi prendre en compte (voir ci-dessus) les OMD et la réforme des Nations Unies au niveau des pays, deux facteurs dont l’effet combiné pourrait conduire à une réévaluation du rôle futur et de la présence de la FAO dans les pays.

7. Par ailleurs, la FAO est confrontée à de telles contraintes budgétaires, qui touchent notamment le Programme ordinaire, que le financement du réseau décentralisé atteint manifestement ses limites, surtout au niveau des pays.

8. En conséquence, toutes les recommandations ont été classées dans les huit catégories suivantes:

Demande et priorités (six recommandations – voir l’annexe I)

Portée

9. Six recommandations traitent des cadres de décision nationaux, des priorités régionales et des demandes d’assistance technique. Les demandes de services adressées à la FAO par les pays peuvent être illustrées par un graphique dans lequel un axe représente les disciplines sectorielles et sous-sectorielles de la FAO (ou, parfois, les services interdisciplinaires), l’autre exprimant le type de service demandé: conseils en matière de stratégie et de politique, services de conseils techniques et appui opérationnel (par exemple, l’acquisition et la fourniture d’intrants). Selon le rapport d’évaluation, la FAO ne répond pas actuellement aux besoins des pays, notamment dans le domaine du conseil en matière de stratégie et de politique.

Analyse succincte

10. Le défi pour la FAO consiste à trouver un juste équilibre entre ses activités transfrontières, interrégionales et mondiales et l’appui direct qu’elle fournit aux pays. Bien que la plus grande partie des pays à revenu faible ou moyen recherchent généralement une assistance au niveau local, l’histoire montre que certains donateurs ont tendance à privilégier le travail normatif au niveau mondial. Cependant, les parties s’accordent de plus en plus à reconnaître qu’une aide harmonisée et coordonnée au niveau du pays est une condition préalable du succès, notamment en ce qui concerne la réalisation des objectifs fixés dans un esprit de consensus par la communauté internationale lors de l’adoption de la Déclaration du Millénaire. Le rapport d’évaluation recommande à la FAO de mieux utiliser ses ressources décentralisées en identifiant plus précisément les types de service demandés par les pays et en s’assurant que ses Représentants disposent de l’aide dont ils ont besoin en matière opérationnelle, technique ou politique pour contribuer efficacement à des processus pilotés par les pays, tels que les stratégies de réduction de la pauvreté.

Principales réalisations attendues

11. Un inventaire des compétences que chaque bureau régional et sous-régional devrait posséder sera réalisé.

Incidences budgétaires

12. Il est difficile de prévoir le niveau de la demande de soutien en matière opérationnelle, technique ou politique. Cependant, du point de vue de la mise en œuvre des recommandations, on estime que la demande ne pourra être satisfaite que dans le cadre des ressources disponibles. Toute demande qui impliquerait un dépassement de ces ressources devra être examinée à la lumière des engagements pris par la FAO vis-à-vis des OMD, et pourrait se traduire par les mesures suivantes: 1) rééquilibrage des ressources du Programme ordinaire par rapport aux programmes mondiaux et aux programmes par pays, 2) modifications du recouvrement des coûts (comme dans le cas des services opérationnels) ou 3) nouvelles initiatives pour obtenir des ressources extrabudgétaires.

13. Le coût de l’élaboration par la FAO de cadres nationaux prioritaires à moyen terme et à évolution continue a été évalué à 150 000 dollars EU pour chaque pays pilote, ce qui démontre au moins partiellement l’impérieuse nécessité de renforcer les bureaux nationaux. La transposition de cette approche à d’autres bureaux devra reposer sur une analyse approfondie du rapport entre les avantages retirés et le coût, non négligeable.

L’offre de services, incluant la couverture géographique
(neuf recommandations – voir l’annexe I)

Portée

14. Cette catégorie concerne la couverture géographique des ressources décentralisées de la FAO, c’est-à-dire des compétences et des capacités disponibles aux niveaux sous-régional, régional et national. Dans la pratique, il s’agit de la réponse de l’Organisation à la demande identifiée précédemment.

15. Le rapport d’évaluation formule plusieurs suggestions concernant les moyens d’assurer la couverture d’un nombre maximal de pays. Il traite également la question de la fourniture optimale de services de la FAO au niveau du pays et soumet à cet égard une proposition importante consistant à rattacher du personnel des bureaux régionaux et sous-régionaux à six ou sept groupes techniques dans des villes servant de groupes aéroportuaires.

Analyse succincte

16. Pour l’essentiel, le Directeur général appuie la proposition consistant à transférer davantage de personnel au niveau sous-régional. Il pense toutefois qu’il vaudrait mieux affecter le personnel à des postes lui permettant de mieux servir les pays appartenant aux mêmes groupes économiques sous-régionaux et régionaux que de le transférer dans des villes servant de groupes aéroportuaires. Cette démarche concorde apparemment avec la recommandation invitant la FAO à nouer des partenariats et des alliances appropriés. Cependant, avant de prendre une décision en la matière, le Directeur général a demandé que toutes les conséquences soient examinées, en tenant compte des éléments suivants:

Principales réalisations attendues

17. Un modèle, assorti d’une indication des coûts, des structures décentralisées telles qu’elles existent actuellement et telles qu’elles sont proposées sera mis au point et complété, si possible, par différentes options.

Incidences budgétaires

18. Il est manifeste que la capacité de l’Organisation de fournir des services sera insuffisante pour répondre à la demande mais, comme il est indiqué précédemment, on prendra comme hypothèse que la structure des effectifs préparée initialement n’entraînera ni perte ni gain. Il est néanmoins peu probable que le coût net d’une structure plus décentralisée se traduise par une baisse globale des coûts sans un appui important des gouvernements hôtes concernés. À cet égard, le Secrétariat examinera toutes les possibilités pour que la couverture au niveau du pays soit économique et efficace, dans le souci de parvenir à un équilibre.

Pouvoirs et délégations (quatorze recommandations – voir l’annexe I)

Portée

19. Cette catégorie de quatorze recommandations traite de l’équilibre des pouvoirs entre les Sous-Directeurs généraux du Siège et les Représentants régionaux, de l’étendue des pouvoirs délégués aux bureaux décentralisés et du cas spécial des situations d’urgence.

Analyse succincte

20. S’agissant des pouvoirs des Sous-Directeurs généraux du Siège sur le personnel technique des bureaux régionaux, il est admis que:

Aucun arrangement (accordant le pouvoir de décision soit aux Sous-Directeurs généraux, soit aux Représentants régionaux) n’aboutissant à une solution parfaite, il convient donc de consacrer du temps supplémentaire à essayer de trouver des améliorations possibles.

21. En ce qui concerne la capacité d’approbation, le rapport part du principe que la marge de manœuvre des Représentants de la FAO est très réduite parce que le Siège leur délègue très peu de pouvoirs. Certes, la centralisation des pouvoirs au Siège freine la réactivité de l’Organisation et augmente les coûts, mais elle limite le risque lié à la perte de contrôle. Il faut donc encourager le Siège à déléguer davantage, à condition d’évaluer les risques et d’adopter des mesures permettant de les atténuer.

Principales réalisations attendues

22. Il s’agira de produire en particulier:

  1. une meilleure définition des rôles et des responsabilités des bureaux décentralisés, incluant notamment une circulaire révisée;
  2. une liste révisée des délégations accordées aux Représentants de la FAO, faisant suite à une évaluation appropriée des risques;
  3. une version révisée des politiques et des procédures de traitement des situations d’urgence.

Incidences budgétaires

23. Les changements dans les liens hiérarchiques ne devraient pas avoir d’incidences budgétaires tangibles et quantifiables. En revanche, la délégation de certains pouvoirs aux Représentants de la FAO devrait améliorer l’efficacité, mais il sera difficile de réaliser des économies sous la forme de réductions budgétaires.

Ressources humaines et gestion du personnel (neuf recommandations – voir l’annexe I)

Portée

24. Le rapport désigne plusieurs domaines dans lesquels la pratique et les structures de la gestion des ressources humaines pourraient être améliorées, ce qui aurait pour effet de renforcer la capacité de la FAO de répondre à la demande. Citons notamment: 1) les contraintes contractuelles qui empêchent de modifier le dosage des compétences existant dans un bureau régional pour répondre à la demande, 2) l’absence ou la médiocrité de l’évaluation des performances, 3) les pratiques de recrutement, 4) l’absence de politique en matière de rotation du personnel et 5) la nécessité de renforcer la formation du personnel.

Analyse succincte

25. Il est admis qu’il reste beaucoup à faire pour améliorer la gestion des ressources humaines et que les recommandations formulées sont généralement conformes aux orientations prises par la Direction dans sa mise en œuvre du Plan d’action relatif à la réforme de la gestion des ressources humaines.3

Principales réalisations attendues

26. Une version révisée du Plan d’action relatif à la réforme de la gestion des ressources humaines prenant en compte les recommandations de l’évaluation et incluant:

  1. l’application généralisée des exigences en matière de compétences pour tous les postes; et
  2. la mise en œuvre du système de gestion des ressources humaines d’Oracle, y compris un système d’évaluation des performances du personnel entièrement relié au système de planification de la FAO.

Incidences budgétaires

27. Il sera nécessaire d’investir dans le système de gestion des ressources humaines d’Oracle et dans la formation à l’évaluation des performances, ce qui n’est pas entièrement pris en compte au budget à l’heure actuelle. En outre, l’introduction d’une démarche fondée sur les compétences suppose des coûts de formation du personnel supplémentaires, qui devraient être justifiés par une amélioration de l’efficacité dans l’ensemble de l’Organisation.

Questions budgétaires (huit recommandations – voir l annexe I)

Portée

28. Le rapport contient un certain nombre de questions qui ont une incidence budgétaire directe, tels que le rapport effectifs/ressources hors personnel, le sous-financement des bureaux nationaux, ainsi que diverses suggestions visant à réduire les coûts ou l’impact des contraintes budgétaires imposées à l’Organisation. D’autres recommandations ayant des incidences budgétaires apparaissent dans des rubriques différentes du rapport.

Analyse succincte

29. Le rapport sur l’évaluation de la décentralisation reconnaît que « les compressions budgétaires successives ont sérieusement entravé la mise en œuvre effective de la décentralisation »4. Il conclut, toutefois, que:

«… même si l’Équipe d’évaluation s’était fixé comme objectif de formuler des propositions réalistes compte tenu des ressources disponibles, et bien qu’il existe des lacunes auxquelles il faut remédier, l’équipe a acquis la conviction qu’avec les réformes recommandées dans le présent rapport, l’action décentralisée de la FAO pour servir au plus près les pays Membres mériterait un effort budgétaire accru, sans que soient réduites pour autant les ressources affectées aux activités normatives. »

30. En conséquence, les incidences budgétaires ne doivent pas être seulement évaluées en fonction des niveaux de ressources actuelles, mais aussi sur la base d’un scénario prévoyant une capacité décentralisée améliorée grâce à une augmentation absolue des ressources. Le Directeur général exige l’engagement continu du Bureau du programme, du budget et de l’évaluation tout au long du processus, notamment sa participation active à l’identification des solutions les moins coûteuses et d’une structure décentralisée financièrement viable.

Principales réalisations attendues

31. Des plans d’exécution assortis d’indications de coûts a) sur la base des niveaux de ressources actuels; et b) prévoyant une augmentation des ressources suivie de l’incorporation progressive des incidences budgétaires dans les budgets futurs.

Incidences budgétaires

32. On fera figurer le résultat dans les propositions de budget pertinentes.

Procédures, rationalisation et efficience (six recommandations – voir l’annexe I)

Portée

33. Le rapport comprend plusieurs recommandations relatives à la rationalisation et aux économies budgétaires. Elles concernent essentiellement le transfert de plusieurs fonctions administratives du Siège à d’autres bureaux (en général les bureaux régionaux).

Analyse succincte

34. Il s’agit principalement d’une question technique visant à identifier les moyens les plus économiques et les plus efficaces de fournir certains services administratifs au niveau du pays. L’approche actuelle, très centralisée, permet d’effectuer des contrôles de très haut niveau et d’appliquer les politiques de manière cohérente. En revanche, elle repose surtout sur un personnel expérimenté travaillant à Rome et rémunéré selon les normes européennes. Il existe donc une possibilité de trouver des solutions plus économiques, qui ne devront pas faire oublier cependant que la solution retenue devra se traduire par un niveau de contrôle adéquat et un suivi et un contrôle ex ante des décisions prises par le personnel décentralisé afin que les problèmes de contrôle ou de divergences dans l’approche soient rapidement identifiés.

Principales réalisations attendues

35. Elles incluent:

  1. un graphique représentant clairement, pour chaque type de transaction, la proposition relative à la nouvelle répartition des responsabilités;
  2. les dispositions proposées en matière de suivi et de contrôle;
  3. l’identification de l’impact budgétaire dans tous les bureaux concernés.

Incidences budgétaires

36. Si le rapport est correct, d’importantes économies budgétaires sont possibles. Celles-ci n’apparaîtront toutefois que lorsque l’on aura soigneusement évalué chaque transfert de fonction, estimé les risques et pris une décision.

Partenariats (une recommandation – voir l’annexe I)

Portée

37. Le rapport recommande que l’Organisation renforce les partenariats aux niveaux régional et national, notamment avec le PAM, le FIDA et l’IICA.

Analyse succincte

38. Comme mentionné ci-dessus, la proposition de réforme des Nations Unies consiste essentiellement à renforcer la collaboration, voire à s’engager dans des activités conjointes au niveau du pays, notamment pour aider les gouvernements à réaliser les OMD. En conséquence, il s’agit là d’une question qui pourrait devenir très importante et qui, du point de vue de la FAO, pourrait conduire à évaluer la nécessité de nouer des alliances stratégiques nouvelles ou élargies.

Principales réalisations attendues

39. Aucune dans ce contexte, mais la réaction de la FAO aux OMD obligera sans doute l’Organisation à réexaminer ce point.

Incidences budgétaires

40. Bien qu’il soit recommandé que cette question soit traitée dans le contexte des OMD et de la réforme des Nations Unies et non au titre de la « décentralisation » en tant que telle, il est à noter que la conclusion de partenariats et d’alliances efficaces exige souvent des contributions budgétaires supplémentaires. Toutefois, de telles contributions sont souvent justifiées par les avantages retirés de ces alliances.

Efficacité et esprit de corps du personnel décentralisé
(mentionnés dans de nombreuses parties du rapport)

Portée

41. Il n’y a pas de recommandation à proprement parler sur cette question, seulement quelques références (à propos, notamment, de la compétence, de l’efficacité de la communication, du moral et du concept d’une FAO solidaire).

Analyse succincte

42. Une analyse des cas cités dans le rapport donne à penser que le problème pourrait provenir d’une détérioration de la qualité de la communication entre le personnel des bureaux décentralisés et le Siège, entre les bureaux régionaux et sous-régionaux, et entre ces derniers et les bureaux nationaux. L’Organisation est entrée de plain-pied dans l’ère de la communication assistée par ordinateur, qui comprend le courrier électronique, la messagerie vocale, le téléphone, la vidéo et l’audioconférence. Cependant, de nombreuses publications scientifiques indiquent que l’usage exclusif de ce mode de communication au détriment des contacts personnels peut avoir de graves conséquences sur l’efficacité de la communication.

Principales réalisations attendues

43. On procédera à une étude des travaux scientifiques parus à ce jour et on en tirera les conclusions pratiques pour la FAO, ce qui permettra de prendre une décision à ce sujet.

Incidences budgétaires

44. Il faudra dégager des crédits supplémentaires pour les voyages si l’Organisation décide d’accroître la part des contacts personnels dans la communication.

Conclusion

45. Compte tenu de la nature complexe et ambitieuse de nombre de ces recommandations, le Directeur général souligne qu’il est nécessaire d’analyser en profondeur leurs conséquences avant de prendre des décisions définitives. Dès que cette analyse sera prête et les informations disponibles, le Directeur général soumettra des propositions aux organes directeurs, ou prendra les décisions qui s’imposent si celles-ci relèvent de ses prérogatives. Les recommandations seront mises en œuvre progressivement dès leur adoption.

46. Un rapport rédigé dans le format de l’annexe I sera régulièrement communiqué au Comité du Programme et au Comité financier tout au long du processus.

47. Comme mentionné ci-dessus, les incidences budgétaires seront progressivement incorporées dans les futurs budgets.

48. Les Comités sont invités à formuler des observations sur les analyses présentées et sur le plan d’exécution assorti d’un calendrier présenté à l’Annexe I.

 

ANNEXE I

Évaluation indépendante de la décentralisation de la FAO: plan d’exécution assorti d’un calendrier

Cat Recommandation/Autres suggestions Réponse de la Direction Action Date d’exécution Responsabilités
1. Demande et priorités       M. Carsalade
1 1. Élaborer des cadres à évolution continue (sur quatre ans) relatifs aux priorités de la FAO dans les pays où l’Organisation est active. Il est convenu d’élaborer des cadres prioritaires à moyen terme, initialement sur une échelle pilote dans une sélection de pays. Ces cadres devront décrire la manière dont la FAO s’efforce de répondre aux priorités des pays, compte tenu des DSRP, des CCA/PNUAD et des stratégies subrégionales et nationales que l’Organisation a déjà élaboré avec les pays. a) Identifier les pays pilotes et fournir des orientations aux Représentants de la FAO concernés sur la manière dont les cadres doivent être élaborés. Ceux-ci devront notamment prendre en compte les OMD et le résultat du questionnaire aux États Membres de la FAO [voir 10b) ci-dessous]. Déjà réalisée TCA (en collaboration étroite avec OCD)
      b) Le cadre et l’approche seront soumis au Comité du Programme à sa prochaine réunion (mai 2005). 9 mai  

1

10a). Des programmes de soutien technique continus devraient être établis pour le personnel technique en fonction des demandes émanant des Représentants de la FAO. Ces plans devraient être débattus avec les Représentants de la FAO lors de réunions convoquées par le représentant régional.

La Direction se rallie à cette recommandation, sous réserve que les réunions régionales avec les Représentants de la FAO soient conduites, dans la mesure du possible, par courrier électronique ou vidéoconférence. Il conviendra de commencer par l’élaboration de cadres de priorités nationales à évolution continue (voir la recommandation 1), complétés par les données collectées concernant les demandes de services émanant des Représentants de la FAO. Dans le futur, ces programmes de soutien technique seront préparés, le cas échéant, par les bureaux sous-régionaux.

a) Au lieu de mettre en place une activité distincte de collecte de données afin d’obtenir une vue synthétique des demandes formulées par les pays pour les services de la FAO, ces données pourraient être collectées par le biais du questionnaire évoqué au point 10 b) ci-après. Le système d’appui aux plans de travail à évolution continue sera examiné dans le cadre de la recommandation 10b), action b).

N/A

 
     

b) Doit être complétée par les cadres prioritaires à évolution continue dès qu’ils seront disponibles. Les bureaux régionaux et sous-régionaux pourraient ensuite convertir ces cadres en programmes de travail pour le personnel technique de ces bureaux, après consultation des unités du Siège. L’ensemble du programme consolidé doit être débattu par les représentants régionaux et sous-régionaux par les représentants régionaux et sous-régionaux par l’intermédiaire du courrier électronique ou de vidéoconférences avec les Représentants de la FAO.

31 juillet et en cours

OCD et représentants régionaux, en consultation avec le Siège et les Représentants de la FAO

1

10b). Les demandes émanant des Représentants de la FAO de jours-personnes, par discipline ou politique et par fonctionnaire spécialisé, doivent être suivies afin qu’elles puissent servir au bureau régional à définir les compétences techniques.

Il n’est pas certain qu’un système de suivi formel constitue le moyen le plus efficace et le moins coûteux de déterminer le bon dosage des compétences dans les bureaux régionaux. Il faut néanmoins entreprendre l’examen des demandes potentielles de systèmes d’appui aux plans de travail à évolution continue incluant des instruments de suivi.

a) Examiner les autres moyens systématiques d’identifier et de suivre les besoins de soutien technique par le biais des plans de travail à évolution continue dans les bureaux régionaux et sous-régionaux.

31 mai

OCD, AFH, AFI et représentants régionaux

      b) Les questionnaires qui doivent être envoyés aux États Membres concernant les OMD et le Cadre stratégique doivent également répondre à ce besoin. 22 avril SAD

1

3a). Les représentants régionaux devraient proposer un travail normatif relatif à la région et aux groupes de pays, et une partie des ressources des programmes techniques devraient être affectées aux entités de programmes régionales.

La contribution des représentants régionaux au travail normatif a déjà été recherchée lors de la préparation du PTB mais, à cet égard, la communication pourrait être améliorée. La proposition de mettre en commun des ressources techniques suscite des réserves car elle semble complexe à mettre en œuvre et à gérer.

a) Demander la contribution des bureaux régionaux au PTB et, en particulier, identifier les entités de programmes qui seraient de nature régionale.

30 avril

PBE

      b) Renforcer le dialogue avec les bureaux régionaux afin de mieux comprendre les besoins et les priorités à l’échelon régional. 31 mai et en cours Départements techniques du Siège

1

3b). Les priorités régionales devraient être définies en fonction des cadres nationaux prioritaires, des discussions entre le siège et les bureaux régionaux, d’une analyse du travail normatif global, des résultats des conférences régionales et de la pleine participation des représentants des bureaux régionaux aux discussions relatives au PMT et au PTB.

À l’exception des cadres prioritaires nationaux, tout est déjà fait dans ce domaine mais son importance pourrait davantage être soulignée.

a) Les bureaux régionaux doivent utiliser les cadres prioritaires nationaux élaborés lorsqu’ils définissent les priorités régionales.

En cours

Bureaux régionaux

      b) Encourager une utilisation plus grande des résultats des conférences régionales et améliorer la communication entre le Siège et les bureaux régionaux. 15 avril et en cours PBE

1

4. Les conférences régionales devraient être conçues avec plus de souplesse de sorte qu’il soit tenu compte de leur organisation, de leurs travaux et de leurs positions dans le processus de programmation, de planification et de budgétisation de la FAO.

Il n’y a pas d’obstacle à ce que la conception et l’organisation des conférences régionales soient plus souples, mais un examen de leur organisation et de leur structure peut s’avérer utile et est déjà en cours.

a) Terminer l’examen de la conception et de l’organisation des conférences régionales et soumettre un rapport au Directeur général.

Achevé le 18 janvier

OCD

      b) Comme convenu au point 3b), le Siège et les bureaux régionaux pourraient être incités à utiliser davantage les résultats des conférences régionales lorsqu’ils préparent le PMT et le PTB. 15 avril et en cours PBE

1

N/A

La Direction est d’accord pour que soit préparé un inventaire des compétences et de l’expérience que chaque bureau régional et sous-régional (existant ou proposé) devrait idéalement posséder.

Préparer un inventaire des compétences par bureau, en consultant autant que nécessaire.

15 juin

Groupe de travail

2.

Offre de services, incluant la couverture géographique

     

M. Ali

2

5a). Recourir de manière accrue aux accréditations multiples, notamment pour les pays actuellement couverts par un représentant de la FAO à part entière.

Le recours aux accréditations multiples est déjà une pratique acceptée. La Direction convient que l’extension de cette pratique aux pays non couverts actuellement par des Représentants de la FAO pourrait présenter des avantages. Il faut toutefois reconnaître qu’il sera difficile, pour des considérations de politique, de retirer les représentants à temps plein et de les remplacer par des représentants à accréditations multiples.

Compte tenu des graves contraintes budgétaires auxquelles est confronté le réseau des Représentants de la FAO, rechercher des solutions astucieuses et économiques pouvant répondre à ces demandes, et les incorporer dans le plan d’exécution au titre d’intrants.

30 juin

OCD

2

5d). Dans la mesure du possible, les correspondants nationaux doivent être appuyés par le biais du mécanisme des accréditations multiples.

La Direction approuve cette suggestion.

Identifier les possibilités d’appuyer les correspondants nationaux par le biais du mécanisme des accréditations multiples.

30 juin

OCD

2

6. Le mécanisme FAOR/fonctionnaires techniques détachés ne doit pas être maintenu dans sa forme actuelle.

Comme il est indiqué dans la réponse préliminaire de la Direction, il est prématuré d’abandonner le mécanisme FAOR/fonctionnaires techniques dans sa forme actuelle. S’il est reconnu que ses contributions techniques ne sont pas encore importantes, et que ce mécanisme est, en partie, une contribution des programmes techniques au réseau de représentants de la FAO, il n’en représente pas moins une solution économique aux contraintes budgétaires rencontrées par le réseau de la FAO (voir recommandation 5a ci-dessus).

L’examen des solutions économiques envisagées pour répondre à la demande de représentation de la FAO au niveau du pays doit conduire à se demander quand et comment les fonctionnaires techniques représentent la solution optimale. Ce faisant, il faut tenir compte des résultats détaillés de l’évaluation, des forces et des faiblesses des arrangements actuels et soumettre des propositions s’appuyant sur les forces identifiées et palliant les faiblesses constatées.

30 juin

OCD

2

6a). Le mécanisme FAOR/fonctionnaires techniques détachés ne devrait pas être maintenu pour les pays qui n’avaient pas auparavant de Représentant. Il conviendrait mieux d’identifier les besoins, dans les domaines techniques et de politiques, des pays qui ont un Représentant. Ces besoins seraient ensuite pris en charge par des FAOR/fonctionnaires détachés compétents, et les fonds dégagés pourraient servir à augmenter les ressources affectées aux Représentants de la FAO.

Cette proposition n’est pas viable parce qu’elle serait contraire à la décision du Conseil de créer le mécanisme FAOR/fonctionnaires techniques, dont le but était d’élargir la présence de la FAO aux pays non couverts actuellement par des Représentants de la FAO.

Dans le cadre du même exercice (voir le point 5a) ci-dessus, veiller à ce qu’une attention accrue soit accordée aux besoins des pays en matière technique et politique lors du recrutement des Représentants de la FAO.

30 juin

OCD

2

12. Instituer de six à sept groupes techniques dans des villes servant de groupes aéroportuaires, par le biais d’une redéfinition des postes régionaux existants, afin de mettre davantage de compétences politiques/stratégiques à la disposition immédiate des Représentants de la FAO.

L’idée d’affecter un personnel compétent dans les domaines politiques, stratégiques et techniques aux régions est bonne, mais il serait plus utile de le rattacher à des groupes économiques régionaux et sous-régionaux qu’à des villes servant de groupes aéroportuaires. De nombreuses questions administratives, telles que les liaisons hiérarchiques et les effets et relations sur les bureaux régionaux et sous-régionaux existants doivent être prises en compte. Avant qu’une décision soit prise en la matière, il faudrait que le dosage des compétences actuelles dans les bureaux régionaux et sous-régionaux soit comparé aux besoins exprimés au niveau sous-régional, que les questions administratives et connexes soient identifiées et résolues, et que les coûts soient estimés afin d’en connaître les incidences budgétaires.

a) Compte tenu de la demande exprimée par le groupe 1 ci-dessus et d’autres informations éventuellement disponibles, préparer des structures d’effectifs multidisciplinaires (structures nouvelles et structures actuelles revues) sans qu’il n’y ait ni perte ni gain.

31 août

OCD

      b) Élaborer un modèle de budget et d’effectifs en déterminant ses conséquences sur le plan des effectifs, des finances et des programmes, et produire un modèle global d’établissement des coûts. 30 sept. PBE

2

14. Les pays devraient pouvoir disposer de modalités contractuelles leur permettant d’utiliser à la demande des spécialistes régionaux qui seraient appelés à effectuer ponctuellement et avec un minimum de bureaucratie divers travaux techniques coordonnés par les bureaux régionaux.

La Direction estime que c’est une recommandation innovante qui mérite d’être examinée.

a) Coordonner l’examen de cette recommandation;

30 juin

OCD

      b) Identifier les types de compétences nécessaires que ce plan permettrait de valoriser; 30 avril
 
Bureaux régionaux et sous-régionaux
      c) Examiner la viabilité budgétaire; 31 mai PBE
      d) Examiner les questions administratives et contractuelles; et 31 mai AF
      e) Soumettre les résultats de l’examen. 30 juin OCD

2

15. Conclure, au cas par cas, des accords avec les pays nouvellement donateurs, notamment les pays au revenu moyen, offrant des compétences techniques.

Acceptée. La Direction étudiera cette proposition dans le prolongement de la recommandation précédente.

Étudier la possibilité de conclure des arrangements flexibles avec de nouveaux donateurs pour la fourniture de compétences techniques.

31 mai

TCAP

2

16a-e. Voir la recommandation 12 relative aux villes servant de groupes aéroportuaires.

 

N/A

N/A

N/A

2

18d). Modifier la règle de la FAO pour que les fonctionnaires du cadre organique recrutés sur le plan national puissent travailler dans les autres pays où leur bureau est accrédité.

Voir la réponse préliminaire de la Direction. Il y est indiqué que les fonctionnaires recrutés sur le plan national peuvent se rendre dans d’autres pays, le cas échéant, et si besoin est.

N/A

N/A

N/A

3.

Pouvoirs et délégations

     

M. Ali

3

8. Transférer la responsabilité du personnel technique régional (la grande majorité) et des budgets et programmes les concernant des départements techniques du Siège aux bureaux régionaux.

Pour les raisons invoquées dans la réponse préliminaire de la Direction, la FAO n’a pas retenu cette recommandation. Cependant, il est également admis que la structure actuelle présente certains inconvénients qu’il est possible d’éviter en prenant des mesures allant au-delà de celles préconisées au titre de la recommandation 9.

Soumettre des suggestions à cet égard, en tenant compte notamment du possible impact de la restructuration des bureaux décentralisés et du besoin d’équipes multidisciplinaires efficaces. Également, certains des problèmes que cette recommandation vise à surmonter peuvent être résolus en mettant en place la plupart des éléments de la recommandation 9.

31 août

OCD, en consultation avec SAD

3

9a). Les unités techniques du siège devraient conserver un rôle important dans la sélection et l’évaluation du personnel technique régional.

Si l’on fait abstraction du résultat des suggestions formulées pour donner suite à la recommandation 8, le refus d’accepter cette recommandation signifierait que les départements techniques du Siège conserveraient leur rôle de chef de file dans la sélection et l’évaluation du personnel technique régional.

Aucune action particulière n’est exigée. Insister néanmoins sur le fait que le Siège et les bureaux régionaux doivent mieux communiquer et collaborer en matière de recrutement et de suivi des performances.

30 juin

OCD

3

9b). Les départements du Siège devraient continuer à participer à la mise en place des programmes de travail régionaux et à l’appui technique aux pays.

Acceptée.

Poursuivre l’effort entrepris.

15 mai

OCD et PBE

3

9c). Les visites de fonctionnaires techniques au Siège devraient constituer la norme et être annualisées.

Les fonctionnaires techniques devraient pouvoir se rendre périodiquement au Siège pour participer à des réunions techniques avec leurs homologues. De même, le personnel technique du Siège devrait pouvoir se rendre périodiquement sur le terrain, ce qui est déjà en cours. De telles visites devraient avoir lieu, de préférence et pour des raisons de coûts, en concomitance avec d’autres manifestations techniques ou forums. Cependant, la Direction ne recommande pas qu’une périodicité, par exemple annuelle, soit fixée à l’avance.

a) Aucune action particulière n’est exigée car cette question devrait être traitée en général par les départements techniques en fonction des besoins et des disponibilités budgétaires.

N/A

Départements techniques du Siège

      b) Cependant, il faudra étudier l’efficacité des contacts personnels par rapport à la communication assistée par ordinateur pour savoir si un rééquilibrage entre ces deux modes de communication est nécessaire (voir la question 8 ci-dessous). 30 avril SAD

3

9e). Chaque fonctionnaire technique régional devrait être en rapport avec un fonctionnaire du Siège (ce qui suppose la mise en place de la recommandation 8).

Sous réserve du résultat des suggestions formulées pour donner suite à la recommandation 8, il n’est pas prévu de mettre en œuvre cette recommandation. Cependant, dans la pratique, la plupart des fonctionnaires techniques régionaux sont déjà en rapport avec un fonctionnaire du Siège.

N/A

N/A

N/A

3

9f). Les unités du Siège devraient, le cas échéant, jouer le rôle de chef de file des entités des programmes normatifs régionaux ou de leurs produits principaux, mais toujours dans le cadre d’une concertation (avec les bureaux régionaux).

C’est déjà le cas.

N/A

N/A

N/A

3

9g). Les représentants régionaux devraient rendre compte du respect des priorités organisationnelles de la part du bureau et de son personnel (ce qui suppose la mise en place de la recommandation 8).

 

N/A

N/A

N/A

3

11. En matière de projets, la fonction de chef de file devrait de préférence être dévolue aux bureaux régionaux ou sous-régionaux lorsqu’ils ont les compétences techniques requises, et dans tous les cas, une coopération entre le Siège et les spécialistes régionaux pour un soutien technique en réseau devrait être la norme.

En matière de projets, la fonction de chef de file sera dévolue au cas par cas, en fonction de la disponibilité de compétences techniques appropriées. On estime cependant que la préférence semble avoir été accordée aux unités du Siège au détriment des bureaux régionaux et sous-régionaux.

En matière de projets, lorsque la fonction de chef de file est dévolue dans le domaine technique, veiller à ce que la disponibilité des compétences disponibles soient examinée successivement au niveau du bureau sous-régional, puis au niveau du bureau régional et seulement en dernier ressort au niveau du Siège.

En cours

TCOM, avec TCAP et les départements techniques du Siège

3

19. Communiquer aux pays un chiffre indicatif annuel de financement au titre du PCT et autoriser les Représentants de la FAO à valider des projets d’un montant maximum à fixer (100 000 dollars EU par exemple) représentant un pourcentage maximum (la moitié par exemple) du chiffre indicatif.

La proposition de communiquer aux pays un chiffre annuel de financement au titre du PCT avait été étudiée dans le passé, mais elle n’avait pas été retenue en raison de sa nature conflictuelle. Cependant, le fait de permettre aux Représentants de la FAO d’accéder directement aux ressources du PCT devrait contribuer à améliorer la réactivité et renforcer l’autorité des Représentants de la FAO vis-à-vis des gouvernements et de la communauté internationale. Le montant que les Représentants de la FAO seraient autorisés à valider devra être étudié, et des procédures devront être élaborées pour que les projets concernés soient soumis aux consultations techniques appropriées. Le suivi jouera également un rôle important.

Au lieu de chercher à déléguer l’approbation de projets, TC devrait examiner la possibilité de rendre les ressources du PCT accessibles aux Représentants de la FAO, par exemple en élargissant le mécanisme du PCT. Formuler des avis sur le besoin d’un système de suivi.

20 avril

TCOT

3

20a). Pour les activités qui s’inscrivent manifestement dans le cadre des priorités agréées au plan national ou pour faire face à une urgence reconnue, autoriser le Représentant de la FAO à valider les offres de financement de projets par les donateurs jusqu’à un montant maximum (100 000 dollars EU par exemple).

La Direction accepte le principe d’autoriser les Représentants de la FAO à recevoir des fonds.

Élaborer des règles et des procédures simplifiées de validation des fonds, appuyées par des systèmes de contrôle par lesquels le Siège est tenu informé de ces contributions. Leur utilisation doit être soumise aux contrôles usuels (suivi, évaluation et vérification).

31 mai

TCOM et TCAP, en consultation avec AF et d’autres membres du Groupe de travail, si besoin est

3

21. Les capacités des Représentants de la FAO, de leur personnel et de leur organisation devraient être évaluées par rapport à la dimension des programmes existants ou aux capacités de croissance, et le pouvoir de décision en matière financière devrait être accru au cas par cas lorsqu’il y a un besoin et des capacités. Lorsque les capacités ou les infrastructures sont insuffisantes, il faut mettre en place des activités de formation ou trouver d’autres mesures correctives.

La Direction souscrit à cette suggestion.

Entreprendre l’examen nécessaire des capacités et des infrastructures des Représentants de la FAO, en accordant la priorité aux pays dont les programmes ou les capacités de croissance sont importantes, et proposer de renforcer, au cas par cas, les pouvoirs des Représentants de la FAO en matière de dépenses. Prendre des mesures correctives là où les capacités ou les infrastructures sont insuffisantes.

30 juin

OCD

3

22a). Renforcer les pouvoirs des Représentants de la FAO en ce qui concerne: i) les lettres d’agrément, ii) les marchés, iii) le recrutement et la prolongation des contrats du personnel (du cadre organique et des services généraux recrutés sur le plan national).

Cette recommandation est étroitement liée à plusieurs autres concernant le renforcement des pouvoirs des Représentants de la FAO, lesquelles ont été acceptées en principe par la Direction. Le niveau de délégation confié aux Représentants de la FAO dépendrait de leur classe (D-1 et P-5) et entraînerait par une simplification considérable de plusieurs procédures bureaucratiques.

a) Proposer de renforcer les pouvoirs des Représentants de la FAO en ce qui concerne les lettres d’agrément, les marchés, le recrutement et la prolongation des contrats du personnel recruté sur le plan national.

30 juin

OCD, en consultation avec AF

      b) Conduire une évaluation des risques pour chaque proposition et proposer les démarches les plus économiques en matière d’atténuation des risques. 31 juillet AUD

3

7a). En ce qui concerne les situations d’urgence complexes, créer un groupe de Représentants de la FAO/coordinateurs des secours d’urgence de haut niveau, susceptibles de remplacer les Représentants de la FAO en poste.

Bien que la Direction se soit montrée prudente sur cette question dans sa réponse préliminaire, elle accepte désormais le principe de cette recommandation en convenant toutefois que sa mise en oeuvre sera nécessairement au cas par cas.

Examiner les récentes situations d’urgence (tsunami, criquet pèlerin, Soudan) et suggérer au Comité du Programme de terrain les conditions dans lesquelles cette recommandation pourrait être appliquée.

30 juin

OCD et TCER

3

7b). En ce qui concerne les autres situations d’urgence, il faudrait élaborer des critères qui permettent de décider quand la gestion du budget doit revenir au Représentant de la FAO et quand elle doit être assurée par la Division des opérations d’urgence et de la réhabilitation.

S’ils sont adaptables et s’ils ne sont pas exagérément bureaucratiques, ces critères pourraient être utiles.

Élaborer des critères en fonction des enseignements tirés au cours des situations d’urgence récentes, et les soumettre pour examen et approbation au Comité du programme de terrain.

30 avril

OCD et TCER

      Évaluer l’impact financier de tout changement de politique. 31 mai PBE
      Intégrer les améliorations introduites lors de la crise due au criquet pèlerin dans les règles et les procédures financières, et les systèmes de contrôle, afin que le Siège soit tenu pleinement informé et que ces contributions soient soumises au suivi, à l’évaluation et à la vérification. 30 juin OCD, avec TCER et AF

4.

Ressources humaines et gestion du personnel

      M. Mehboob

4

18f). Revoir le règlement du personnel et les aménagements inhérents au système commun des Nations Unies afin d’obtenir plus facilement un meilleur dosage des compétences du personnel technique dans les bureaux régionaux et sous-régionaux, y compris par le transfert de personnel ou éventuellement le licenciement.

Acceptée.

Procéder à l’examen recommandé et, entre-temps, encourager les départements techniques à recourir au maximum aux possibilités de nomination à court terme pour répondre à des besoins techniques régionaux.

30 sept.

AF

4

17c). Mettre en place un système d’évaluation du personnel incluant les Représentants de la FAO et le personnel technique.

Cette question est actuellement examinée dans le cadre du projet HRMS d’Oracle. En attendant que ce dernier soit achevé, on élabore un système amélioré d’évaluation des performances pour les Représentants de la FAO.

a) Accélérer les efforts en cours dans le cadre du projet HRMS d’Oracle (en ce qui concerne la gestion des performances).

31 décembre 2006

AF

      b) Achever l’élaboration d’un mécanisme amélioré d’évaluation des performances pour les Représentants de la FAO (en attendant que soit prêt le système s’inscrivant dans le projet HRMS d’Oracle, mentionné au point a) ci-dessus). 30 avril OCD et AF

4

18b). L’expérience régionale doit être prise en compte favorablement dans la procédure de sélection des candidats à des postes de cadre supérieur au Siège.

La Direction comprend l’intention de cette recommandation, mais elle fait remarquer que l’expérience régionale est déjà prise en compte dans le processus de recrutement/sélection actuel, d’autant que le degré d’expérience internationale, notamment dans les pays en développement, fait également partie des critères de sélection.

Aucune action, on poursuivra la pratique en cours.

N/A

N/A

4

17a) Étendre le projet en cours visant à définir les compétences requises à l’ensemble des postes décentralisés, y compris les Représentants de la FAO, en tenant compte de la spécificité de chaque poste.

La Direction accepte cette recommandation, le travail ayant déjà commencé pour les Représentants de la FAO. Il faudra néanmoins du temps pour l’étendre à tous les postes.

Achever le travail de perfectionnement des compétences, en commençant par les Représentants de la FAO.

30 juin

AF, en consultation avec OCD, les bureaux régionaux et les départements techniques

4

17b). Mettre en place des procédures transparentes et ouvertes pour la sélection de tous les postes des bureaux régionaux et des représentations de la FAO, y compris la publication des vacances de poste, l’évaluation des compétences et des jurys de sélection équilibrés.

La Direction convient que des efforts supplémentaires sont nécessaires, par exemple en matière de publication des vacances de postes sur l’Internet, notamment en ce qui concerne les Représentants de la FAO, pour lesquels le problème du manque de candidats compétents subsiste. De même, le jury de sélection des Représentants de la FAO devrait être élargi et inclure le Sous-Directeur général du Département de la coopération technique et le Sous-Directeur général du département de l’administration et des finances.

a) Publier régulièrement des vacances de postes non détaillées concernant les Représentants de la FAO, sur une base régionale et linguistique, dans le but d’augmenter la réserve de candidats qualifiés pour les postes de Représentants de la FAO.

15 avril

OCD

      b) Prendre des mesures appropriées, notamment en procédant, le cas échéant, à des séries d’entretiens en vue de constituer un vivier de candidats potentiels, duquel on pourra tirer une liste restreinte de trois ou quatre candidats qualifiés, classés par ordre de préférence, pour chaque poste de Représentant de la FAO. Terminé le 31 mars OCD
      c) Le candidat ayant le meilleur profil continuera d’être interrogé par le jury de sélection de haut niveau actuel, complété par le Sous-Directeur général du Département de la coopération technique et le Sous-Directeur général du département de l’administration et des finances, qui apporteront leurs connaissance du terrain. Terminé le 31 mars OCD

4

18e). Accorder une plus grande attention au respect de la parité entre les sexes dans les procédures de recrutement à des postes des bureaux décentralisés.

La Direction convient que cette recommandation est importante. Bien que des efforts soient engagés à cet égard, il reste encore beaucoup à faire.

Rappeler aux bureaux régionaux et aux départements du Siège qu’il est important de respecter la parité entre les sexes dans le processus de recrutement et d’observer le Règlement du personnel lors de la sélection des candidats.

15 avril

AF

4

18c). Apporter une attention particulière à la formation du personnel décentralisé.

Les contraintes budgétaires ont lourdement pesé sur la formation du personnel, notamment sur celui des bureaux régionaux et sous-régionaux et des Représentants de la FAO. Le problème le plus aigu concerne les Représentants de la FAO, qui disposent de maigres effectifs. Les représentants nouvellement nommés sont les moins bien lotis. Bien que les informations disponibles sur l’Internet, les cédéroms et d’autres supports, soient très utiles, il convient de redoubler d’efforts pour accroître la participation aux séminaires, ateliers et cours de formation, et autoriser davantage les membres du personnel à se rendre au Siège pour se former, notamment lorsqu’ils sont invités à accepter plus de responsabilités en matière budgétaire, mais également pour des motifs personnels ou liés à la gestion et au développement de projets.

a) Examiner l’usage des crédits affectés à la formation du personnel dans les bureaux décentralisés, et veiller à ce qu’ils soient pleinement utilisés et que le personnel utilise les divers supports d’information (vidéo, multimédias, etc.) déjà disponibles.

31 mai

OCD, avec l’appui de AF

      b) Déterminer s’il est viable et efficace de compléter les supports existants par des cédéroms. La proposition doit être examinée par le Bureau de coordination des activités normatives, opérationnelles et décentralisées, la Division de l’information, le Département de la coopération technique et le Département de l’administration et des finances. Le cas échéant, un plan de mise en œuvre devra être préparé. 31 mai AF
      c) Soumettre des propositions en vue de donner aux personnels administratifs nationaux une formation ciblée et complémentaire aux règles et procédures de la FAO. Des sessions de formation spécifiques doivent être organisées pour ceux qui en ont le plus besoin, même si des déplacements sont requis. De même, les Représentants de la FAO récemment nommés doivent recevoir une formation spéciale. Trois semaines à Rome immédiatement après avoir été nommé ne suffit pas. Au minimum, ces représentants devraient revenir au Siège pour une formation de rappel au bout d’un an de service dans les pays. 31 mai AF

4

18a). Élaborer une politique de rotation du personnel.

Cette question a été abordée dans la réponse à la recommandation 9 d).

N/A

N/A

N/A

4

9d). Un principe de rotation devrait être institué entre le Siège et les régions.

Pour les motifs donnés dans sa réponse préliminaire, la Direction ne considère pas approprié de mettre en place un principe de rotation rigide au sein de la FAO. Cependant, la Direction reconnaît et apprécie le fait de pouvoir disposer d’un personnel ayant une expérience acquise au Siège et sur le terrain.

Rédiger un bulletin émanant du Directeur général qui définisse la politique de l’Organisation en matière de rotation du personnel, valorise la double compétence acquise au Siège et sur le terrain, et encourage les directeurs à prendre ce critère en compte lorsqu’ils recrutent. En outre, les directeurs pourraient être encouragés, le cas échéant, à transférer du personnel entre le Siège et le terrain.

31 mai

AF

5.

Questions budgétaires

     

M. Juneja

5

13. Réduire de 15 à 20 pour cent le nombre de postes techniques régionaux et sous-régionaux afin de libérer des ressources pour les voyages du personnel, améliorer la consultation entre les Représentants de la FAO et le Siège, et recourir davantage à l’expertise régionale.

Il est difficile de comprendre en quoi la réduction de 15 à 20 pour cent du nombre de postes techniques pourrait se traduire par une augmentation des services techniques rendus aux Représentants de la FAO, comme l’indiquait la réponse préliminaire de la direction. Il existe peut-être une certaine marge de manœuvre pour supprimer des postes vacants ou superflus dans le PTB afin d’accroître les ressources hors personnel. Ces mesures devraient être appliquées au cas par cas, car les ressources dégagées pourraient aussi bien servir à la création de postes politiques/stratégiques de rang supérieur.

Étudier les façons de renforcer le rapport effectifs/ressources hors personnel dans les bureaux décentralisés lors de la préparation des prochains PTB.

31 mai

PBE, en consultation avec les départements techniques et les bureaux régionaux

5

5b). Pour les pays dotés d’un Représentant de la FAO, réduire les vacances de poste et prévoir la présence constante d’un Représentant de la FAO en poste, avec si possible la présence de deux représentants pendant un mois, lors des passations de pouvoirs.

La Direction accepte cette recommandation, qui peut être appliquée dans la mesure où le budget le permet.

a) Accélérer les actions de recrutement des Représentants de la FAO afin que les postes restent vacants le moins longtemps possible compte tenu des contraintes budgétaires. Informer le Bureau du programme, du budget et de l’évaluation de l’étendue des contraintes budgétaires.

En cours

OCD

      b) Examiner et rendre compte des éventuelles implications budgétaires. 30 avril PBE

5

5c). Remplacer la plupart des fonctionnaires recrutés au plan international par du personnel national ayant les qualifications nécessaires et bénéficiant d’un classement de poste adéquat.

Pour les motifs évoqués dans sa réponse préliminaire, la Direction ne s’est pas ralliée à cette recommandation. En revanche, les risques qui ont été identifiés par le Bureau de l’Inspecteur général doivent être examinés, et la solution la moins coûteuse pouvant les couvrir devra être trouvée. Par exemple, il peut s’avérer judicieux de s’appuyer sur un fonctionnaire administratif recruté sur le plan national et de mettre en place des moyens de contrôle parallèles (par exemple renforcer les vérifications locales).

a) Examiner les solutions possibles et présenter des options qui réduisent les coûts tout en étant acceptables du point de vue des risques.

15 mai

OCD, en consultation avec AF

      b) Évaluer les risques des différentes options et contribuer à identifier la solution la moins coûteuse présentant un niveau de risque acceptable. 31 mai AUD

5

5e). Importance accrue accordée aux intrants nationaux dans les bureaux des Représentants de la FAO.

Il est manifeste que le soutien des pays à certains bureaux de Représentants de la FAO est inférieur aux niveaux convenus. Il sera difficile d’améliorer très nettement cette situation, mais l’apport, au cas par cas, d’intrants nationaux supplémentaires reste encore possible.

Identifier les pays où le problème est le plus important et suggérer quelques mesures ciblées pour le résoudre.

30 juin

OCD

5

5f). Recourir aux volontaires, aux détachements et aux experts nationaux.

Le recours aux experts nationaux et aux retraités est déjà très important. Dans une moindre mesure, les volontaires et les fonctionnaires détachés sont également utilisés.

Rechercher les moyens de recourir davantage à ces ressources humaines.

30 juin

OCD

5

5g). Appliquer des mesures souples destinées à mobiliser des ressources supplémentaires, y compris celles d’origine extrabudgétaires.

La Direction se rallie volontiers à cette recommandation.

Soumettre des propositions innovantes pour améliorer les contributions extrabudgétaires à la FAO.

30 juin

TCAP

5

6b). Si le mécanisme FAOR/fonctionnaires techniques détachés est maintenu, il ne devrait plus être lié nécessairement à la disponibilité d’un financement total des bureaux par les pays.

Bien que les limites de la formule de financement actuelle soient admises, la mise en œuvre de cette recommandation serait contraire aux résolutions de la Conférence relatives au mécanisme des Représentants de la FAO/fonctionnaires techniques détachés et au budget de l’Organisation.

Insister auprès des pays pour qu’ils remplissent leurs obligations.

En cours

OCD

5

7c). La Division des opérations d’urgence et de la réhabilitation devrait bénéficier d’une augmentation de fonds, grâce à des ajustements dans le Chapitre 3.

Il est convenu de proposer une augmentation du financement du Programme ordinaire pour certaines fonctions centrales de la Division des opérations d’urgence et de la réhabilitation, mais des améliorations importantes seront difficiles à obtenir tant que le budget global de l’Organisation continuera de baisser en valeur réelle.

Soumettre des propositions au Bureau du programme, du budget et de l’évaluation qui soient cohérentes avec le processus normal de préparation du PTB.

15 avril

TCER

6.

Procédures, rationalisation et efficience

      M. Ali

6

20b). En ce qui concerne les projets pour lesquels le Représentant de la FAO est habilité à recevoir des fonds, élaborer des procédures simplifiées pour les consultations techniques et l’approbation, le cas échéant.

La Direction admet la pertinence de cette suggestion. En ce qui concerne les petits projets simples, le Représentant de la FAO pourrait être autorisé à recevoir des fonds, les consultations techniques n’intervenant qu’au niveau du travail effectué. S’agissant des projets plus grands et plus complexes, il serait souhaitable d’élaborer une procédure permettant d’accélérer leur validation technique.

Soumettre des propositions relatives aux procédures simplifiées pour les consultations techniques et l’approbation allant de pair avec la recommandation 20a).

31 mai

TCOM, avec TCAP

6

22b). Transférer la gestion des ressources humaines des représentations de la FAO du Bureau de coordination des activités normatives, opérationnelles et décentralisées aux unités administratives de soutien régionales, sauf en ce qui concerne la nomination et le transfert des Représentants.

Les recommandations 22b) – 22f) concernent le transfert de plusieurs fonctions administratives du Siège au bureaux régionaux. La Direction estime que l’importance et l’utilité de ces recommandations justifient qu’on les soumette à une analyse très approfondie.

Créer un groupe de travail incluant le Bureau de coordination des activités normatives, opérationnelles et décentralisées, le Département de l’administration et des finances, le Bureau du programme, du budget et de l’évaluation, le Bureau de l’inspecteur général et un représentant d’un bureau régional pour examiner l’efficacité économique de ces suggestions ainsi que le besoin de suivi et de contrôle, et soumettre les propositions qui s’imposent. Le récent projet pilote conduit au Bureau du Représentant régional adjoint pourrait être utile à cet égard.

30 juin

OCD

6

22c). Transférer les fonctions de gestion des autorisations de voyages du Bureau de coordination des activités normatives, opérationnelles et décentralisées aux Représentants de la FAO et aux bureaux régionaux.

6

22d). Transférer les fonctions de validation et d’appui du compte d’avance de caisse, du Siège aux bureaux régionaux.

6

22e). Faire superviser les comptes des Représentants de la FAO par des vérificateurs aux comptes régionaux.

6

22f). Transférer la gestion de l’inventaire régional aux bureaux régionaux.

7.

Partenariats

       

7

2. Renforcer les partenariats dans les pays et les régions, notamment avec le PAM, le FIDA et l’IICA.

Des partenariats solides étant déjà en vigueur avec le PAM et le FIDA, de nouvelles initiatives ne sont sans doute pas nécessaires. La coopération avec l’IICA pourrait être renforcée.

Continuer à suivre le progrès des relations avec le PAM et le FIDA, et rechercher les nouvelles possibilités de collaboration supplémentaires qui se présentent.

En cours

Directeur général adjoint

      Inviter le Sous-Directeur général du Bureau régional pour l’Amérique latine et les Caraïbes à soumettre des propositions relatives à l’IICA. 15 avril OCD/Bureau régional pour l’Amérique latine et les Caraïbes
      Placer la question générale des partenariats dans le contexte des OMD. 5 avril SAD

8.

Communication efficace et esprit de corps du personnel décentralisé

       M. Wade
 

Le rapport montre, et c’est là l’une de ses conclusions les plus importantes, que la communication entre les membres du personnel de la FAO se serait fortement dégradée. Il en résulterait un faible esprit de corps, ainsi que des compétences lacunaires et un manque de formation du personnel. En somme, la FAO aurait échoué à créer l’organisation solidaire qu’elle aurait souhaité bâtir. Au contraire, nombreux sont ceux qui, au sein du personnel décentralisé, sont vus et se considèrent comme des citoyens de deuxième classe peu appréciés par leurs homologues du Siège. La FAO ayant 30 pour cent de sa capacité professionnelle déployée dans des bureaux décentralisés, il est essentiel que les problèmes liés à une démoralisation généralisée et à la faiblesse des performances qui en découle soient pris à bras-le-corps.

Parmi les raisons qui peuvent expliquer cette situation, celle qui l’impute au manque de contacts personnels dans la communication professionnelle ressort de l’analyse.

La décision de réduire au minimum les voyages entre les bureaux reposait sur la nécessité de diminuer les coûts afin de s’ajuster aux compressions budgétaires importantes subies par la FAO au cours de ces dix dernières années. Cette démarche fut considérée d’autant plus viable et légitime que la communication assistée par ordinateur, incarnée par le téléphone, le courrier électronique, la conférence électronique, la vidéoconférence, etc., était arrivée à maturité. Cependant, ces nouvelles techniques « virtuelles » ont pu avoir des conséquences imprévues, d’autant qu’il existe des preuves scientifiques qui montrent qu’une trop grande dépendance à leur égard peut conduire à une communication moins efficace.

Faire le nécessaire pour préparer une analyse récapitulant les résultats des études scientifiques portant sur la communication assistée par ordinateur et la communication par contacts personnels et incluant leurs avantages et inconvénients respectifs. Dans la mesure du possible, appliquer les enseignements tirés à l’environnement décentralisé de la FAO et recommander des changements de comportement par rapport aux habitudes prises, sans que les réductions de coûts qui s’imposeront éventuellement aient un impact négatif sur l’efficacité globale.

30 avril

SAD

_______________________

1 PC 92/6 a) ou FC 108/18 http://www.fao.org/docrep/meeting/008/j2937e/j2937e00.htm

2 PC 92/6 a) ou FC 108/18 Sup. 1 http://www.fao.org/docrep/meeting/008/J2937e/j2937e05.htm

3 FC 99/10 Rapport intérimaire sur la gestion des ressources humaines, mis à jour périodiquement – voir FC 104/15.

4 PC 92/6 a), paragraphe 72.