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Grand Programme 2.5: Contributions au développement durable et programmes spéciaux

(tous les montants sont exprimés en milliers de $ EU)
  Programme Programme de travail 2004-05 CRZ - Programme de travail 2006-07 CNZ - Programme de travail 2006-07 CR - Programme de travail 2006-07 Fonds fiduciaire
251 Recherche, gestion des ressources naturelles et transfert de technologies 21 588 14 456 14 171 14 625 26 660
252 Parité hommes-femmes et population 6 058 10 760 9 839 11 510 7 396
253 Développement rural 8 580 10 912 9 489 11 682 24 021
256 Production alimentaire à l'appui de la sécurité alimentaire dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier 11 644 11 622 11 173 12 022 59 239
259 Gestion du programme 8 505 8 967 8 473 8 967 0
Total 56 376 56 718 53 146 58 807 117 316
Variation de programme par rapport à 2004-05 Programme de travail au niveau des Grands Programmes 342 (3 230) 2 431  
Variation en pourcentage 0,6% (5,7%) 4,3%  


Principales lignes d'action dans un scénario de croissance réelle zéro

393.     Le Grand Programme 2.5 cherche à promouvoir les concepts, méthodes et pratiques de développement durable à l'appui du bien-être environnemental, social et économique des populations rurales et notamment des personnes démunies. À ce titre, il a des liens étroits avec les Objectifs du Millénaire pour le développement et les résultats des principaux sommets mondiaux. Le grand programme facilite le rôle de chef de file de la FAO pour le suivi du SMDD52, et il garantit la coordination à l'échelle de l'Organisation pour les questions relatives à l'agriculture et au développement rural durables, à la parité hommes-femmes, au VIH/SIDA, à la communication pour le développement, à l'éducation, à la formation, au régime foncier, au renforcement des institutions, aux bioénergies, au système de données géospatiales, et aux conventions multilatérales sur la biodiversité, les changements climatiques et la désertification. Il contribue également au renforcement des capacités nationales en matière de recherche et de technologie, et garantit une étroite coopération avec les systèmes régionaux et internationaux de recherche agricole, par le biais des secrétariats du Conseil scientifique du GCRAI53 et du FMRA54. Il fournit des avis en matière de politiques, une contribution au renforcement des capacités, ainsi que des informations, en accordant une attention particulière à la réduction de la vulnérabilité aux chocs environnementaux, sociaux et économiques, et au redressement à la suite de catastrophes et de conflits.

394.     Trois des programmes constitutifs sont axés respectivement sur l'environnement et les ressources naturelles, y compris la recherche agricole et l'application de technologies appropriées (Programme 2.5.1); les personnes - c'est-à-dire les connaissances, les ressources, les relations sociales, l'équité et l'égalité (Programme 2.5.2); et les institutions rurales, à savoir les normes, les valeurs, les pratiques et les mécanismes organisationnels qui conditionnent l’accès des personnes à la terre et à d'autres ressources, leur gestion de ces ressources, leur exécution des programmes et leur façon de se gouverner (Programme 2.5.3). Dans un tel contexte, les priorités et les entités de programme ont été réorientées et rationalisées, tandis que l'on a renforcé la cohérence conceptuelle et veillé à une affectation équitable des ressources du programme. Le quatrième programme (2.5.6), qui est mis en œuvre par le Département de la coopération technique, contribue à la formulation, à la coordination et au suivi du Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA).

395.     Les programmes ont été restructurés et rationalisés dans le Plan à moyen terme (PMT) 2006-11, avec une ultérieure mise au point dans le PTB 2006-07. De ce fait, les activités qui font suite à une demande accrue d'avis en matière de politiques et d'assistance technique dans le domaine de l'Éducation de la population rurale, conformément au rôle de chef de file que le Sommet mondial pour le développement durable a attribué à la FAO en la matière, seront transférées au Programme 2.5.2. En outre, les activités intéressant l'élaboration continue de cadres conceptuels, de méthodologies et de supports pédagogiques pour les applications issues des nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC), la création de contenus, l'enseignement à distance, la diffusion de l'information et l'évaluation d'impact, seront également transférées au Programme 2.5.2. Les activités relatives à la réforme et à la modernisation des systèmes de vulgarisation agricole seront transférées au Programme 2.5.3.

Programme 2.5.1: Recherche, gestion des ressources naturelles et transfert de technologies

396.     Le programme est mis en œuvre par la Division de l'environnement et de la recherche (SDE) et couvre notamment les domaines suivants: l'évaluation environnementale et les systèmes d'alerte rapide, l'analyse géospatiale, les outils et les systèmes d'information, les accords multilatéraux sur l'environnement et le soutien aux systèmes nationaux et régionaux de recherche agricole, y compris les biotechnologies et la biosécurité. Dans ce contexte, la Division SDE entretiendra et renforcera les partenariats avec divers centres d'excellence, groupes de réflexion et instituts scientifiques et techniques. Les travaux prévoient des liens importants avec plusieurs DPAI, notamment: diversité biologique, bioénergies, biotechnologies, changement climatique, désertification, données géospatiales, montagnes et redressement, ainsi qu'avec les initiatives interdépartementales concernant les SICIAV55 et l'agriculture et le développement rural durables.

397.     Le programme répondra aux besoins d'assistance des pays dans divers domaines, notamment les bioénergies, la cartographie environnementale de la pauvreté, les outils et systèmes pour l'analyse des points sensibles en matière d'environnement, et le soutien en faveur des interventions et des alertes en cas d'urgence, de sécheresse et d'infestations de ravageurs. L'appui aux systèmes nationaux de recherche et aux applications biotechnologiques sera également étendu à la création de capacités nationales et régionales pour l'assimilation des connaissances existantes, et aux politiques et priorités nationales en matière de développement.

Programme 2.5.2: Parité hommes-femmes et population

398.     Les activités de la Division de la parité, de la population et de la communication pour le développement (SDP) au titre du Programme 2.5.2, reposent sur les deux piliers jumeaux de la création de capacités et de l'assistance aux politiques fournie aux pays dans les domaines centraux de la parité hommes-femmes, du VIH/SIDA et d'autres maladies connexes, et de leur lien avec la pauvreté rurale et l'insécurité alimentaire. Le programme renforcera les capacités et fournira des outils et des avis en matière de politiques pour l'accomplissement des OMD, notamment quant au rôle de la parité hommes-femmes et de la lutte contre le VIH/SIDA dans l'atténuation de la pauvreté rurale et la réduction de l'insécurité alimentaire. Au sein de la FAO et dans les pays, le programme continuera d'assurer la mise en œuvre du Plan d'action: parité hommes-femmes et développement (2002-2007) de la FAO et de la Stratégie de lutte contre le VIH/SIDA et d'autres maladies, qui sont exacerbés par la pauvreté endémique. Il continuera de répondre à une demande accrue d'avis en matière de politiques et d'assistance technique dans le domaine de l'éducation de la population rurale, au titre du rôle de chef de file assigné à la FAO par le SMDR. Par ailleurs, le programme poursuivra l'élaboration de cadres conceptuels, de méthodologies et de matériel pédagogique pour l'application des techniques d'information et de communication et la création de contenus, l'apprentissage à distance et la diffusion d'informations, et l'évaluation de l'impact, en particulier pour une amélioration plus rapide de la condition des femmes et des jeunes filles en milieu rural.

Programme 2.5.3: Développement rural

399.     Le Programme 2.5.3 est mis en œuvre par la Division du développement rural (SDA). Il convient de noter qu'à sa dernière session, le Comité de l’agriculture a pleinement appuyé les travaux sur les régimes fonciers et le développement rural, et les questions institutionnelles connexes, et lancé un appel pour une Conférence internationale sur la réforme agraire et le développement rural en 2006. Le programme contribuera à la fois à la préparation de cette conférence et à son suivi. Par ailleurs, il assurera la préparation et la mise à l'essai de documents de politique générale appropriés, et élaborera des méthodologies pour des approches durables et abordables concernant l'accès à la terre et la sécurité des droits de propriété dans les pays. Des produits complémentaires contribueront: 1) à la préparation, l'expérimentation et la diffusion de politiques et de pratiques visant à renforcer la mise en œuvre de l'ADRD et de moyens d'existence durables; et 2) aux méthodes d'analyse institutionnelle et de création de capacités pour une meilleure contribution des organisations publiques, communautaires et de producteurs à l'ADRD, aux moyens d'existence durables des pauvres, à des systèmes de vulgarisation plus sensibles et à la réduction de la vulnérabilité des populations rurales aux chocs politiques et économiques et aux catastrophes naturelles. Les travaux de la FAO concernant l'agriculture et le développement rural durables, en sa qualité de maître d'œuvre pour le Chapitre 14 du Programme Action 21, ont également été entérinés par le Comité de l’agriculture en 2005.

400.     Des politiques, des arrangements institutionnels et des méthodes seront élaborés afin d'adapter les systèmes nationaux de vulgarisation aux nouvelles tendances mondiales, et pour répondre aux nouveaux besoins des agriculteurs et agricultrices en matière d'apprentissage. Des partenariats efficaces entre la recherche, la vulgarisation, le secteur public et privé, et les organisations d'agriculteurs seront encouragés. Tous ces produits seront réalisés grâce à des approches participatives. La composante relative à la formation et à la vulgarisation agricoles et rurales de l'entité 251A4, sera intégrée à l'entité 253A6. L'entité 253P1 contribuera, par le biais du Réseau du système des Nations Unies sur le développement rural et la sécurité alimentaire, aux travaux dans les pays, notamment à la conception et à la diffusion de politiques et de pratiques sur le développement rural et la sécurité alimentaire.

Programme 2.5.6: Production alimentaire à l'appui de la sécurité alimentaire dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier

401.     Le Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA) continuera d'aider les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV) dans leurs efforts destinés à améliorer la sécurité alimentaire, tant au niveau des ménages qu'au niveau national. Des ressources extrabudgétaires, provenant en grande partie du budget des pays concernés, permettront également d'étendre ce soutien à des pays non PFRDV souhaitant participer au programme. Une caractéristique du PSSA est le recours à la coopération Sud-Sud (CSS) en tant que principale source d'assistance technique pendant la mise en œuvre du programme, offrant ainsi aux pays en développement la possibilité de mettre en commun leur expérience et leurs compétences dans le domaine de l'agriculture et du développement rural (en mai 2005, 36 accords de coopération Sud-Sud avaient ainsi été signés, avec environ 700 experts et techniciens CSS travaillant sur le terrain avec des agriculteurs et des pêcheurs).

402.     Le programme continuera d'abandonner progressivement le soutien à des activités pilotes, au profit de l'assistance aux gouvernements pour l'élaboration et l'exécution de programmes nationaux pour la sécurité alimentaire. Les activités seront également étendues aux dimensions "production" et "accès" de la sécurité alimentaire, avec un meilleur ciblage en faveur des communautés vulnérables grâce aux liens avec les SICIAV. Au 31 mai 2005, six pays avaient déjà entrepris de mettre en place des programmes nationaux pour la sécurité alimentaire, tandis que plus de 20 nations envisageaient de le faire, créant ainsi une nouvelle demande à l'égard de l'Organisation. Le montant total des fonds mobilisés est passé de 3,5 millions de dollars EU (provenant exclusivement de la FAO) à plus de 800 millions de dollars EU, dont plus de la moitié engagés par les pays eux-mêmes. Plusieurs missions de formulation seront effectuées sur le terrain, avec notamment le démarrage d'activités dans quatre nouveaux pays (portant ainsi le total à 106), l'extension des activités en matière de sécurité alimentaire au niveau national dans six pays et deux nouveaux accords tripartites de coopération Sud-Sud.

403.     Le PSSA fournit également une assistance aux organisations économiques régionales, pour la formulation et la mise en œuvre de programmes régionaux pour la sécurité alimentaire prévoyant, outre le soutien aux programmes nationaux, le traitement de questions régionales telles que la réforme structurelle, l'harmonisation des politiques, l'élimination des obstacles au commerce, la sécurité sanitaire des aliments et la lutte contre les maladies transfrontières des animaux. L'Organisation a ainsi collaboré avec 21 organisations économiques régionales.

Scénario de croissance réelle

404.     Dans le cadre du Programme 2.5.1, l'entité 251A6 permettrait de donner suite aux recommandations du Comité de l’agriculture et du Comité des forêts concernant l'élargissement des activités de la FAO dans le domaine des bioénergies. L'accroissement des ressources permettrait d'apporter une meilleure contribution à la Commission du développement durable des Nations Unies (CDD) et de répondre aux demandes régionales et nationales pour des directives techniques et stratégiques concernant l'évaluation, la gestion et l'utilisation des ressources bioénergétiques nationales.

405.     Le Programme 2.5.2 renforcerait les activités normatives et l'assistance aux politiques concernant les effets du VIH/SIDA et d'autres maladies sur la sécurité alimentaire nationale et des ménages. Il jouerait un rôle bien plus stratégique dans les nouveaux efforts conjoints de programmation déployés par le système des Nations Unies pour lutter contre la triple menace dérivant des effets conjugués de l'insécurité alimentaire, du VIH/SIDA et des autres maladies qui leur sont souvent liées, et d'une gouvernance affaiblie en Afrique subsaharienne. Cette action prévoit notamment le recours aux écoles pratiques d’agriculture et aux écoles de vie rurale, pour les adultes et les jeunes, une formule relativement nouvelle mais unique, mise au point à l'intention respectivement des ménages touchés par le VIH/SIDA, qu'ils soient monoparentaux ou dirigés par les grands-parents, ou des orphelins du VIH/SIDA.

406.     Dans le cadre du Programme 2.5.3, une croissance réelle donnerait les moyens de mettre sur pied un programme élargi permettant de renforcer les capacités des décideurs pour l'élaboration et la mise en œuvre de politiques et de meilleures pratiques pour l'agriculture et le développement rural durables, y compris une analyse plus poussée des enjeux et une formation pratique pour la conception de politiques. Une contribution serait ainsi apportée aux travaux sur les trois lignes d'action de l'Initiative Agriculture et développement rural durables, ainsi qu'au suivi de la Conférence internationale sur la réforme agraire et le développement rural de 2006, tels qu'approuvés par le Comité de l’agriculture en 2005. Par ailleurs, un soutien serait fourni pour le renforcement des capacités des organisations et des coopératives de producteurs ruraux, en vue d'améliorer l'efficacité des entreprises, les revenus et les moyens d'existence des ménages, sachant que la capacité actuelle de répondre aux demandes des Membres dans ce domaine est sérieusement réduite.

407.     Les ressources supplémentaires dégagées au titre du Programme 2.5.6 seraient utilisées pour appuyer un nouveau programme du PSSA et un autre accord de coopération Sud-Sud.

Incidence d’une croissance nominale zéro

408.     Pour ce qui concerne le Programme 2.5.1, les activités relevant de l'entité 251A6: Soutien aux accords relatifs à l'environnement et promotion d’une planification et d'une gestion intégrées de l'environnement, seraient considérablement réduites. Une croissance nominale zéro se traduirait également par une érosion de la capacité technique dans un domaine essentiel dans lequel la FAO possède un avantage comparatif: 251P1: Infrastructures et services d'information géo-écologique – par effet d'une diminution des ressources disponibles pour le maintien d'une technologie actualisée pour les systèmes d'information géographique (SIG) et l'infrastructure de données spatiales de la FAO pour les systèmes d'alerte rapide.

409.     Par ailleurs, la diminution des ressources retentirait considérablement sur la fourniture d'information et l'assistance technique pour le renforcement des capacités en matière de biotechnologies et de biosécurité (251A9). Le soutien à l'établissement de réseaux reliant les organismes de recherche nationaux et les parties prenantes pour assurer l'accès aux technologies appropriées, en serait amoindri. Enfin, l'assistance technique et les avis concernant la recherche fondée sur l'action, l'initiative visant à renforcer la participation des exploitants agricoles dans la recherche, ainsi que les efforts pour intégrer les connaissances traditionnelles dans la gestion des ressources naturelles, seraient également réduits.

410.     En conditions de croissance nominale zéro, le Programme 2.5.2 devrait réduire d'importantes activités régionales, malgré des demandes croissantes ou nouvelles liées à l'impact de l'épidémie de VIH/SIDA sur l'agriculture et la sécurité alimentaire. La perte de postes associés au programme de communication pour le développement entraverait la capacité du Programme 2.5.2 de donner suite à la Table ronde des Nations Unies sur la communication pour le développement organisée par la FAO en septembre 2004, et d'accueillir conjointement le Congrès mondial sur la communication pour le développement en mars 2006, à Rome. Par ailleurs, les activités de promotion, d'élaboration de politiques et de renforcement de capacités concernant l'éducation des populations rurales, déjà planifiées avec des partenaires internationaux tels que l'UNESCO56, l'IICA57 et la Banque mondiale, ainsi que la consolidation des partenariats et le soutien à la valorisation de la jeunesse nationale, seraient considérablement limités.

411.     Au titre du Programme 2.5.3, une croissance nominale zéro entraînerait un affaiblissement des capacités en personnel pour le soutien aux pays en vue d'un meilleur accès des populations rurales pauvres à la terre et à d'autres ressources et services de développement. La préparation et la mise à l'essai de documents de politique générale appropriés concernant les approches durables et abordables pour l'accès à la terre et à d'autres ressources naturelles, et l'élaboration de méthodologies pour des arrangements nationaux destinés à améliorer la sécurité des droits de propriété, seraient des activités fortement réduites dans deux sous-régions. La compression du personnel au Siège déterminerait une forte réduction du soutien aux politiques et aux pratiques pour l'ADRD, activités qui ne pourraient être mises en œuvre qu'à l'aide d'un financement extrabudgétaire, ainsi qu'une interruption du soutien au Réseau du système des Nations Unies sur le développement rural et la sécurité alimentaire, au titre de l'entité 253P1. D'autre part, la contraction des effectifs dans les bureaux décentralisés entraînera pratiquement la cessation du soutien pour la restructuration et le renforcement des capacités des organisations communautaires et de producteurs, et de l'appui politique et méthodologique à la réforme du système de vulgarisation agricole dans ces régions. Toutes ces réductions produiraient un important effet cumulé sur les préparatifs et le suivi de la Conférence internationale sur la réforme agraire et le développement rural.

412.     Les réductions au niveau du Programme 2.5.6 détermineraient un abaissement des objectifs concernant l'élargissement du programme et le soutien aux accords de coopération Sud-Sud.

Ressources extrabudgétaires

413.     Le Programme 2.5.1 bénéficiera d'une légère augmentation des ressources extrabudgétaires destinées au réseau mondial sur le couvert végétal, à la cartographie de la pauvreté à l'appui des Objectifs du Millénaire pour le développement, aux outils et systèmes d'information sur l'environnement pour la sécurité alimentaire, et à la mise en place du système de données géospatiales des Nations Unies et de la FAO (GeoNetwork). Compte tenu de l'intérêt croissant pour les bioénergies, le programme cherchera à compléter les ressources restreintes du Programme ordinaire par des fonds extrabudgétaires afin de pouvoir répondre aux demandes des pays dans ce domaine.

414.     Des ressources extrabudgétaires permettront également de renforcer l'assistance aux pays pour une meilleure sensibilisation du public à l'application des biotechnologies, au renforcement des capacités relatives aux procédures régissant la biosécurité, et à l'harmonisation des cadres réglementaires. Les travaux concernant la recherche agricole, les politiques et la planification des ressources naturelles, ainsi que l'établissement de liens entre les institutions de recherche et de vulgarisation agricoles, devraient également bénéficier d'un soutien extrabudgétaire au cours de l'exercice biennal.

415.     Le Programme 2.5.2 bénéficiera de l'apport du projet DIMITRA58 aux activités normatives menées au titre de toutes les entités. L'affinage constant du programme SEAGA59 et sa dissémination, ainsi que les efforts mis en œuvre par la FAO pour réduire l'impact de la pandémie du VIH/SIDA sur la production agricole et la sécurité alimentaire des ménages, pourront également être facilités par l'Accord-cadre avec la Norvège, voire par des fonds provenant du Programme de partenariat FAO/Pays-Bas (PPFPB). Les activités opérationnelles dans les pays bénéficieront d'un soutien extrabudgétaire, éventuellement au titre d'une collaboration interinstitutions, et notamment en Afrique orientale et australe avec le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'UNICEF60, en particulier pour ce qui concerne les activités de formation du programme SEAGA et les travaux relatifs au VIH/SIDA. Enfin, des fonds extrabudgétaires contribueront au renforcement des capacités dans le cadre du programme Éducation de la population rurale, et aux activités de sensibilisation relatives à l'application des technologies de l'information et de la communication pour la sécurité alimentaire.

416.     Dans le cadre du Programme 2.5.3, un projet interdépartemental financé par des donateurs continuera d'appuyer les méthodologies d'apprentissage institutionnel pour la promotion de moyens d'existence durables parmi les populations pauvres, et de modèles fonctionnels pour l'amélioration des moyens d'existence dans les programmes et les projets de terrain de la FAO (253A6). Des ressources extrabudgétaires sont également prévues pour la mise en œuvre de l'Initiative ADRD et pour l'ADRD en régions de montagne (253A6). Un soutien sera fourni par des donateurs pour la préparation de directives concernant l'informatisation des coopératives agricoles. Un projet financé par le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) sur la conservation et la gestion durable des Systèmes ingénieux du patrimoine agricole d'importance mondiale, est actuellement mis en œuvre par la Division SDA.

417.     Comme on l'a vu plus haut, la plupart des activités de terrain au titre du PSSA sont mises en œuvre grâce à des ressources extrabudgétaires provenant de donateurs bilatéraux et multilatéraux, d'institutions financières internationales et des budgets nationaux des pays participants. Les principaux bénéficiaires d'un tel financement extrabudgétaire, sont l'Afrique et l'Amérique latine et les Caraïbes, où le PSSA est opérationnel, respectivement, dans 43 pays et 25 pays.


52 Sommet mondial pour le développement durable

53 Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale

54 Forum mondial sur la recherche agricole

55 Systèmes d'information et de cartographie sur l'insécurité alimentaire et la vulnérabilité

56 Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture

57 Institut interaméricain de coopération pour l'agriculture

58 Femmes rurales et développement (FAO/Fondation Roi Baudoin)

59 Programme d'analyse socio-économique selon les questions de parité hommes-femmes

60 Fonds des Nations Unies pour l'enfance

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