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IV. OTHER MATTERS
IV. QUESTIONS DIVERSES
IV. OTROS ASUNTOS

7. Calendar of 1980-81 Sessions of the Council and those Bodies which Report to the Council
7. Calendrier des sessions du Conseil et des organes qui lui font rapport (1980—81)
7. Calendario de los períodos de sesiones para 1980-81 del Consejo y de los órganos que le rinden informes

9. Date and Place of the Seventy-eighth Session of the Council
9. Date et lieu de la soixante-dix-huitième session du Conseil
9. Fecha y lugar del 78° período de sesiones del Consejo

CHAIRMAN: I would like also to suggest that we take Item 9 along with it, because if you approve the calendar, you automatically approve the date of the next meeting of Council. Are there any comments on the calendar that you have? If there are no comments on the calendar, then I will take it that it is approved, including the Seventy-eighth Session of the Council which you can see on page 3 to be given as 24th November to 5th December 1980, and to complete that particular Item 9 we take it that the meeting of Council will be here in Rome. So agreed.

8. Any other business:
8. Autres questions:
8. Otros asuntos:

     - Attendance of Observers at CECAF Sessions
     - Présence d'observateurs aux sessions du COPACE
     - Participación de observadores en los períodos de sesiones del CPACO

CHAIRMAN: We will now go on to Item 8: Any other business. In this connexion, we have one item, listed, Attendance of Observers at CECAF Sessions. Requests to attend sessions of the Fishery Committee for the Eastern Central Atlantic, CECAF, in an Observer capacity have been received from certain Member Nations that are not members of the Committee, namely, Angola, Canada, Portugal and the United Kingdom, and there has also been received a telegram today from the USSR requesting to participate at the next Session. I should remind the Council that CECAF is a Committee established by Article LXII of the Constitution and is composed of selected Member Nations. In accordance with paragraph 4 of Section A of the Statement of Principles relating to the granting of Observer status, nations that are not actual members of a committee of selected Member Nations may only attend sessions of such committees in an Observer capacity if so decided by the Conference or the Council. The Council may wish therefore to approve the participation of the countries mentioned in the Session of CECAF. The countries are Angola, Canada, Portugal, United Kingdom and the USSR.

R. SORENSON (United States of America): The United States might also wish to participate in CECAF. Thank you.

CHAIRMAN: The United States will be added to the list. Are there any comments? If not, then the countries I mentioned together with the U.S.A. will participate in the Session of CECAF. Before we close, I would like to give the floor to the Director-General.


LE DIRECTEUR GENERAL: je voudrais tout d'abord, au nom du secrétariat et en mon nom personnel, féliciter très chaleureusement les présidents du Comité du programme et du Comité financier pour la marque de confiance qui vient de leur être unanimement renouvelée par le Conseil. Je voudrais aussi féliciter tous les pays membres qui viennent d'être élus aux différents comités, que ce soit le Comité du programme, le Comité financier, le Comité de l'aide alimentaire ou le Comité des questions constitutionelles et juridiques; je voudrais les assurer tous de notre disponibilité entière pour travailler avec eux de la façon la plus sincère et la plus complète.

Ce que je voudrais dire maintenant, c'est qu'à l'issue de sessions particulièrement fructueuses de la Conférence et du Conseil, il est temps pour moi de partager avec vous quelques réflexions sur les tâches qui nous attendent. Un tel entretien est d'autant plus important à mes yeux qu'il s'écoulera au moins un an avant que le Conseil ne siège à nouveau, et deux ans avant la prochaine Conférence. Nous ne devons pas, toutefois, relâcher notre effort, en ayant l'impression que nous avons du temps. Un an, deux ans sont des périodes relativement courtes, eu égard à l'importance des problèmes globaux que nous avons à traiter. C'est aujourd'hui, sans plus attendre, qu'il nous faut nous mettre au travail!

La Conférence, que le Conseil représente ici, vient d'approuver le Programme de travail que j'avais proposé et d'allouer, pour le mettre en oeuvre, le budget que j'avais demandé. En dépit de cette décision très positive, je ne puis, toutefois, vous cacher mes préoccupations devant les difficultés que je prévois. Je dois vous avouer que j'ai péché par excès d'optimisme. Si elles se maintenaient, les tendances actuelles de l'économie mondiale nous conduiraient à faire face à des augmentations obligatoires de coût très supérieures à celles prises en compte dans le budget qui vient d'être approuvé. C'est ainsi, par exemple, que l'inflation dans notre pays hôte est maintenant estimée à 23 pour cent par an, alors que nous n'avons prévu que quatre nouvelles classes d'ajustement de poste pour nos fonctionnaires des services organiques, correspondant théoriquement à une augmentation du coût de la vie à Rome de seulement 10 pour cent par an.

De même, il est possible que l'enquête sur les salaires de nos employés des services généraux, qui est actuellement en cours, conduise à des augmentations supérieures à celles qui ont été prises en compte dans le budget.

Mais il y a plus. A l'issue de ses débats, la Conférence m'a demandé, en adoptant des résolutions formelles, de mettre en oeuvre de nouveaux programmes spéciaux, dont l'importance pour nos pays membres ne saurait être sous-estimêe, mais dont le coût sera très important: 35 à 40 millions de dollars en trois ans pour le programme des pêches dans les zones économiques exclusives; 20 millions de dollars au cours des cinq prochaines années pour la suite qu'il convient de donner au programme d'action de la Conférence mondiale sur la réforme agraire et le développement rural; 50 millions de dollars au cours du prochain biennium pour la lutte contre la trypanosomiase animale. Tout ceci constitue des sommes considérables.

De plus, la Conférence m'a demandé de relancer, de poursuivre, ou d'intensifier d'autres programmes spéciaux déjà en cours, tels que le programme pour la sécurité alimentaire mondiale, le programme de lutte contre les pertes après récolte et le programme international de fourniture d'engrais, pour lequel je ne dispose plus d'aucune ressource nouvelle, sans compter bien d'autres activités qui ne sont pas moins importantes pour les pays en développement. J'ai devant moi une liste de huit programmes spéciaux existants qui, à eux seuls, demanderaient plus de 400 millions de dollars pour être pleinement développés au cours du prochain biennium. Je ne vous citerai pas tous ces programmes, vous les connaissez; mais je puis néanmoins mentionner le programme des semences, le programme de production laitière, le programme de production de viande, le programme de crédit agricole "SACRED" et bien d'autres.

Hélas, tous ces programmes spéciaux ont un point en commun, c'est que leur financement n'est pas prévu au budget régulier et dépend entièrement de contributions volontaires. Ces programmes ont été approuvés, mais les seuls "fonds" dont je dispose sont des résolutions! Qui plus est, certains pays n'ont pas voulu souscrire à ces résolutions, qui invitent les gouvernements à financer ces programmes avec générosité. Certains pays, comme vous le savez, ont dit: "Nous n'acceptons pas cette invitation, nous formulons une réserve à l'égard de cette résolution".

Beaucoup de pays développés, et quelques pays en développement qui en ont les moyens, sont, vous le savez, très généreux dans ce domaine. Toutefois, en dépit des réponses positives que certains ont réservé à mes appels, ces donateurs ne sont pas assez nombreux et les sommes qu'ils accordent ne sont pas encore suffisantes pour couvrir tous les besoins si justement exprimés durant la Conférence.


Pour assombrir encore le tableau, force m'est de noter également que je devrai consacrer des moyens non négligeables à la participation de notre Organisation au Programme des Nations Unies pour l'application de la science et de la technologie au développement. Le coût de cette participation, essentiellement destinée, je dois le dire, à des opérations de simple coordination, variera entre 500 000 et 1 million de dollars durant le prochain biennium. De plus, nous devons également assurer, dans le cadre de ce même budget que vous venez d'approuver, le suivi de la Conférence des Nations Unies pour l'énergie, pour lequel nous n'avons pas prévu de crédits, puisque nous ne connaissons pas le coût de notre participation à cette opération, la Conférence en question devant avoir lieu seulement au cours du prochain biennium.

Dans ces conditions, je suis navré de devoir déclarer que, si des moyens supplémentaires considérables ne m'étaient pas accordés sous forme de contributions volontaires, je me verrais dans l'impossibilité d'exécuter tous les programmes spéciaux qui ont été approuvés et ne pourrais même pas mettre en oeuvre entièrement la très modeste augmentation de programme de 5,8 pour cent pour le biennium approuvée par la Conférence dans le cadre de notre budget ordinaire. Il est donc clair que je me trouve placé dans une situation où j'aurai besoin tout à la fois de la générosité des pays développés et de la compréhension des pays en développement, qui seront peut-être déçus de voir que, je ne dis pas tous leurs espoirs, mais beaucoup de leurs espoirs ne pourront être réalisés.

D'une façon plus générale, cette situation m'amène à poser à nouveau le problème des vertus respectives des contributions obligatoires et volontaires. Comme vous le savez, un certain nombre de pays développés, peu nombreux, mais qui contribuent pour une très forte part à notre budget, dont certains se sont abstenus hier, et s'étaient également abstenus il y a deux ans, ne cessent d'exercer des pressions sur moi pour que je réduise le taux d'augmentation réel de notre budget régulier.

En 1978-79, l'augmentation a été de 7,3 pour cent pour deux ans. Cette fois-ci, elle n'aura pas dépassé 5,8 pour cent pour le biennium. Malheureusement, comme je l'ai dit hier, une économie aussi stricte n'a pas empêché ces mêmes pays de s'abstenir. Ceci m'amène à me poser la question de savoir jusqu'où je devrais aller pour obtenir leur appui entier.

La population des pays en développement augmentant de 2,5 pour cent par an, soit 5 pour cent par biennium, nous devons garder à l'esprit que tout accroissement net de notre programme qui tomberait en-dessous de ce chiffre, correspondrait à une diminution de l'assistance que nous pouvons apporter à chacun des habitants du tiers monde. Existe-t-il un seul gouvernement pour souhaiter une telle régression?

J'espère que les débats de la Conférence ont démontré que nous ne sommes à court ni d'idées, ni de programmes; ce qui nous manque, ce sont les ressources nécessaires à la mise en oeuvre des programmes spéciaux que la Conférence nous a demandé de lancer.

Je tiens à répéter que je continuerai à faire tout ce qui sera en mon pouvoir pour mobiliser les moyens nécessaires. Pour cela, j'ai besoin tout à la fois de l'appui concret des pays développés et de la compréhension des pays en développement. Je sais, Monsieur le Président, pouvoir compter sur vos efforts et sur ceux de tous les membres du Conseil et de ses Comités pour faire en sorte qu'il en soit ainsi, et vous en remercie d'avance.

CHAIRMAN: Thank you very much, Mr. Director-General, you have in fact said the things which I predicted, and said in a very few words to the Conference when I was re-elected. I said that moral support alone to the FAO and to the Director-General's programme was not enough, and all those programmes and projects which we have approved, which are of benefit to the developing countries, need money to be implemented, and I said that we in the Council will back the Director-General in exploring all possible sources of funds.

Fortunately, almost all the developing countries are members of this Council, and it is our duty that when we agree with the programmes we should help with our governments, and with other governments with which we have influence, to convince them of the wisdom of carrying out these projects so that the policy-makers at home who send us here can really understand what is involved. They have no time to know what are the EEZ or Trypanosomiasis or this or that. It is our duty to try and help by explaining to our policy people what these things mean as Council members, because we have adopted these programmes, they have gone to the Conference and the Ministers have adopted them in good faith thinking that the Council has approved them, and I am sure we will help the Director-General in whatever way we can to find as many funds as possible.


This has been a very long and tiring time for all concerned. Council started on the 6th of this month, and we have been involved with the Conference right through until now, and I would like to thank everybody for their perseverance and for the smoothness with which the work of the Conference has gone . I have told some people that the Conference went smoothly, because Council did a good job. We did not leave any loose ends, and even in cases where we could not take final decisions we made sure the bases of negotiation and experience were laid and I am sure that this spirit will continue through the next Conference.

I would like to thank all of you again for everything you have done, and I wish you all good luck and a happy new year and a prosperous stay at home. I now close this 77th Session of the Council.

Applause
App1audissements
Aplausos

The meeting rose at 15.30 hours
La séance est levée à 15h 30
Se levanta la sesión a las 15.30 horas.

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