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IV. PROGRAMME, BUDGETARY, FINANCIAL AND ADMINISTRATIVE MATTERS
IV. QUESTIONS CONCERNANT LE PROGRAMME, LE BUDGET, LES FINANCES ET L'ADMINISTRATION
IV. ASUNTOS DEL PROGRAMA Y ASUNTOS PRESUPUESTARIOS, FINANCIEROS Y ADMINISTRATIVOS

15. Summary Programme of Work and Budget 1988-89
15. Sommaire du Programme de travail et budget 1988-89
15. Resumen del Programa de Labores y Presupuesto para 1988-89

LE PRESIDENT: Nous poursuivons nos travaux avec l'examen du point 15 de l'ordre du jour intitulé "Sommaire du Programme de travail et Budget 1988-89". Il s'agit d'un des points les plus importants de l'ordre du jour de la présente session du Conseil.

Je rae félicite d'avoir parmi nous, aujourd'hui, le Directeur général et les Présidents du Comité du Programme et du Comité financier.

Lors de leur session de mai, les deux comités ont examiné indépendamment, puis conjointement, les propositions que leur avait soumises le Directeur général. J'ai eu moi-même le privilège d'assister à une partie de leurs travaux et suis pleinement conscient du travail exhaustif qui a permis la rédaction de ce document.

La procédure que je vous propose de suivre, aujourd'hui et lundi, est la suivante: je prierai tout d'abord le Directeur général de prendre la parole pour nous présenter ce point très important de l'ordre du jour. Ensuite, je donnerai la parole au Président du Comité financier, qui nous fera part du résultat de la session conjointe du Comité du Programme et du Comité financier, puis des résultats de la session du Comité financier lui-même. Par la suite, je prierai M. Mazoyer, Président du Comité du Programme, de nous communiquer les résultats de la session de ce Comité. A la suite de cette introduction, nous aborderons la discussion de ce point très important. Je suis persuadé à l'avance que nous aurons un débat sérieux, constructif, approfondi et serein sur ce point.

Etant donné l'intérêt que portent traditionnellement à ce point tous les membres du Conseil et pour assurer à tous les membres et observateurs qui désireraient prendre la parole un débat équilibré et serein, je propose de suivre la procédure suivante: je vais donner la parole à chaque membre du Conseil puis, selon notre tradition, aux observateurs qui désireraient participer à la discussion. Ceux des membres qui souhaiteraient prendre la parole une seconde fois pourront évidemment le faire, mais je propose que ce soit à la fin du premier tour de table afin de permettre au maximum de délégués de participer à cette discussion importante.

Je pense que cette procédure ne présente aucun inconvénient et qu'elle nous assurera à la fois le bon emploi de notre temps et une discussion aussi large et exhaustive que possible.

Voilà ce que je voulais dire en tant qu'introduction à nos travaux. Nous allons commencer la discussion du point 15 de l'ordre du jour et je vais donner la parole au Directeur général qui va présenter le sujet.

LE DIRECTEUR GENERAL: Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, les délégués et observateurs,

Le Sommaire du Programme de travail et budget proposé pour 1988-1989 est l'un des points les plus importants dont le Conseil ait à débattre à cette session. Nous avons la chance de pouvoir l'examiner en présence des présidents du Comité du Programme et du Comité financier. En mai dernier, ces deux comités ont passé en revue mes propositions. Leurs suggestions et leurs commentaires sont d'une très grande utilité et je suis sûr qu'ils aideront le Conseil dans ses débats.

Comme par le passé, j'ai préparé un sommaire avec pour objectif l'adoption du Programme de travail et budget par consensus. Ce consensus est important pour nous tous: il emporte tous les Etats Membres dans une volonté commune de s'engager et il exprime l'unité de l'Organisation.

Depuis juin 1985, lorsque je vous avais présenté le sommaire du Programme de travail et budget 1986-87, la situation du monde, loin de s'améliorer, s'est détériorée. Nous savons tous combien la stabilité économique est précaire, compromise par les déséquilibres budgétaires et financiers, par la crise du commerce extérieur et du service de la dette, par le chômage et l'injustice sociale.

La semaine dernière encore, le Conseil mondial de l'alimentation a examiné les problèmes que pose l'aggravation de la faim dans le monde. L'Assemblée générale des Nations Unies s'est réunie en mai 1987 en session extraordinaire pour étudier les moyens de sortir l'Afrique de la crise et de


relancer son développement. Plus que jamais, l'Amérique latine ploie sous le fardeau de sa dette extérieure. Dans les autres régions en développement, la production vivrière ne continue à augmenter qu'au prix d'énormes efforts.

Le sort des agriculteurs s'aggrave, tant dans les pays développés que dans les pays en développement.

La détérioration des termes de l'échange dans le secteur agricole a empiré. Pour la première fois les produits agricoles seront prioritaires dans les négociations commerciales multilatérales lancées sous les auspices du GATT-l'Uruguay Round.

Il serait normal, dans ces conditions, que les Etats Membres attendent de la FAO un effort accru et donc l'élargissement de son programme. Dans deux ans, il y aura quelque 170 millions d'habitants de plus sur notre planète. La situation restera critique, notamment dans les pays tributaires d'une assistance similaire à celle que la FAO fournit. Leurs besoins augmentent, leurs demandes non satisfaites aussi. C'est un impératif moral de répondre à leur attente.

Je sais bien que nous nous trouvons dans une situation exceptionnelle. Alors que nous abordons le débat sur le sommaire du Programme de travail et budget pour le prochain exercice, nous n'avons pas résolu les problèmes de l'exercice en cours dus essentiellement aux décisions prises par le plus grand bailleur de fonds. A ce sujet, je tiens à rendre hommage aux Etats Membres qui, conscients de nos problèmes, ont voulu honorer au plus vite leurs engagements. A ce jour, nous avons reçu plus de 60 pour cent des contributions dues pour 1987. L'an dernier, à la même date, nous en avions reçu moins de 40 pour cent. Un grand nombre de pays ont également fait des efforts spéciaux pour régler leurs arriérés de 1986 et des années antérieures.

Mieux encore: 18 Etats Membres ont décidé de différer le recouvrement de leur part de l'excédent de trésorerie de 1984-85. L'un d'eux a même décidé de renoncer définitivement à sa part.

C'est après avoir mûrement réfléchi et considéré tous les facteurs-climat politique, situation critique de l'économie au Nord comme au Sud, endettement, tendance à la stagnation de l'aide publique au développement, difficultés qu'éprouvent les pays du tiers monde à acquitter leurs contributions-que j'ai décidé de ne proposer qu'une augmentation symbolique des programmes techniques et économiques. Je tenais malgré tout à leur donner un nouvel élan.

Je me suis attaché à cette tâche difficile avec le concours de mes collègues. Nous avons passé en revue tous nos programmes. Nous avons identifié les activités que l'on pouvait réduire ou supprimer afin de pouvoir répondre aux demandes les plus pressantes et dégager des ressources pour des priorités nouvelles.

Mes propositions se traduisent par une augmentation infime de 2,2 millions de dollars, soit moins de 0,5 pour cent du budget actualisé. Malgré la modicité de cette augmentation, je propose d'accroître de 2,3 pour cent de l'enveloppe affectée aux programmes techniques et économiques, soit au total 4,6 millions de dollars; nous compenserons cet accroîssement par une réduction de 2,4 millions de dollars des enveloppes "politique et direction générales", "soutien du développement" et "services de soutien".

Comme toujours, l'examen du sommaire et de la version intégrale du programme de travail et budget vous permet de veiller à ce que les priorités que vous avez vous-même fixées à l'Organisation soient pleinement respectées.

Mes propositions sont conformes aux directives de la Conférence ainsi qu'aux suggestions du Conseil. Elles tiennent compte des recommandations des Conférences régionales et de tous les organes consultatifs techniques, ainsi que des voeux exprimés par les Etats Membres. Le Comité du Programme en a pris acte et a pu constater le bien-fondé des choix que je proposais, qu'il s'agisse de restrictions ou d'augmentations de crédits, de réductions ou d'expansion d'activités. Jamais dans l'histoire de la FAO le sommaire du Programme de travail et budget n'a été aussi détaillé. Il en sera de même pour sa version intégrale.

Vous recevez les avis formulés par le Comité de l'agriculture et par le Comité des pêches sur les parties du sommaire qui les concernent. Ces comités n'ont demandé aucune réduction des activités de programme proposées ou des crédits budgétaires correspondants. Pour sa part, le Comité du programme a souligné que plusieurs programmes auraient mérité de recevoir davantage de ressources si un budget plus élevé avait pu être présenté.


Je tiens à souligner que le Secrétariat n'a pas à se justifier pour les priorités qui sont à la base des propositions qui vous sont soumises: ce ne sont pas les siennes, mais bien celles des Etats Membres, telles qu'ils les ont eux-mêmes fixées et telles qu'ils voudraient eux-mêmes les fixer. Le Secrétariat a simplement cherché à les refléter fidèlement; si les Etats Membres veulent les modifier, le Secrétariat s'exécutera.

Comme je l'ai déjà indiqué, l'augmentation réelle du programme proposée n'atteint même pas 0,5 pour cent, mais cela représente néanmoins un budget de 492 raillions de dollars, environ, au taux de change actuel de 1,300 lires pour un dollar. Je ne sous-estime pas l'effort demandé à tous les Etats Membres. C'est précisément pour cela que je propose une augmentation de programme aussi faible. Si l'augmentation théorique du budget s'élève à 12,6 pour cent, tous les Etats Membres reconnaîtront que cela tient essentiellement à la forte érosion du dollar. Le budget actuel avait été approuvé en novembre 1985 avec un taux de dollar de 1760 et maintenant le dollar est à 1310 et peut même descendre à 1270, comme cela fut le cas, il y a quelques semaines.

Je voudrais rappeler un certain nombre de points. L'augmentation de programme pour l'exercice en cours était de 1,1 pour cent par rapport au programme de 1984-85, soit, en valeur nominale, un accroissement de 3,8 pour cent. Pour les contributions, l'augmentation n'était que de 0,4 pour cent.

Au cours des exercices précédents, grâce aux économies réalisées, à la hausse du dollar et aux taux d'intérêt élevés, j'ai pu assurer aux Etats Membres une prime-c'est-à-dire l'excédent de trésorerie. En 1985, les Etats Membres de la FAO ont ainsi reçu plus de 46 millions de dollars. Au début de 1987, ils ont encore reçu 35 millions de dollars. Donc, au total, l'excédent de trésorerie des deux derniers exercices s'est élevé à 81 millions de dollars. J'espère que l'on en tiendra compte lors de cet examen.

Il y a des années de vaches maigres et des années de vaches grasses. C'est durant les années de vaches grasses que nous avons pu dégager ces 81 millions de dollars qui ont été redistribués aux Etats Membres. Avec la chute du dollar ce sont les années de vaches maigres. Il faut absorber dans le budget une perte de plus de 30 millions de dollars due précisément à la baisse du dollar. J'espère qu'un nouveau cycle verra le dollar remonter dans 2 ou 3 ans et ce sera de nouveau de bonnes années. En période d'austérité il ne faut pas oublier les années de prospérité, lorsque les Pays Membres ont pu, entre autres, profiter de la réévaluation du dollar.

Il faut aussi rappeler que plusieurs Etats Membres, qui fournissent une partie importante des contributions, ont connu un renforcement de leur monnaie depuis novembre 1985, lorsque la Conférence a approuvé le Programme de travail et budget du présent exercice. Dans bien des cas-je parle surtout des pays européens et du Japon-leur monnaie a gagné 20 pour cent ou plus par rapport au dollar.

En conséquence, malgré la hausse des contributions en 1988/89, la somme à inscrire à leur budget sera nettement moins élevée qu'en janvier 1986, dans leur monnaie nationale; je parle surtout des pays européens et du Japon. Les pays qui ne bénéficient pas de cette situation ce sont les pays en développement; alors que partout ailleurs le dollar continue à baisser, dans les pays en développement, la majorité des Etats Membres, le dollar ne fait que monter.

Le Programme de travail et budget que la Conférence approuvera ne saurait appartenir ni au Secrétariat, ni à un quelconque Etat Membre, pas plus qu'à un quelconque groupe d'Etats Membres.

Il faudra que ce soit le programme accepté par tous les Etats Membres, pour le bien de tous les Etats Membres.

Mes efforts ont pour seul but de présenter des propositions qui permettront aux Etats Membres de parvenir à un consensus sur les activités qu'ils souhaitent que l'Organisation entreprenne pour eux.

Ce consensus est indispensable pour l'unité, la vitalité et le dynamisme de l'Organisation, et je ne peux pas imaginer que des Etats Membres souhaitent affaiblir la FAO et la rendre inefficace.

Les propositions que je soumets cherchent à faciliter votre dialogue, le dialogue entre Etats Membres: il va sans dire que mes collègues et moi-même sont à votre entière disposition pour tout éclaircissement que vous souhaiteriez obtenir.

C'est à vous de trancher. Le budget ne sera pas voté par le Conseil, mais par la Conférence. Il s'agit ici d'un sommaire. Mais nous avons besoin mes collègues et moi de l'avis du Conseil pour savoir si, à partir de ce sommaire, nous pouvons développer le programme de travail dans tous ses détails, et si le niveau du budget est un niveau acceptable pour pouvoir, sur cette base, développer le programme. Il ne s'agit pas ici de voter: la Conférence aura le dernier mot, mais tout ce que le Conseil voudra recommander et tous les conseils qu'il souhaitera donner seront pleinement pris en considération par mes collègues et moi-même.


LE PRESIDENT: Je vous remercie, Monsieur le Directeur général. Nous avons noté votre souhait que notre Conseil puisse aboutir à des recommandations, dans le cadre d'un consensus indispensable à l'unité de l'Organisation. Nous vous assurons que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour dégager ce consensus et avoir, comme il est de tradition, une vision uniforme et générale de ce budget.

Je voudrais donner maintenant la parole à M. Bukhari, Président du Comité financier, qui va donner des informations sur les réunions conjointes du Comité financier et du Comité du Programme, et ensuite sur le Comité financier lui-même.

Atif Y. BUKHARI (Chairman, Finance Committee) (original language Arabic): Your Excellency the Independent Chairman of the Council, I am grateful to you for giving me the floor at this stage to address the Council on this important item.

Firstly, and in agreement with the Chairman of the Programme Committee, Professor Mazoyer, I would like to address the Council on behalf of the Programme and Finance Committees. During our sessions in May we had joint sessions to consider the Summary Programme of Work and Budget 1988-89.

As the Report of the Joint Session is before you in document CL 91/6, I need only to highlight the most significant points therein.

The Committees considered the Summary Programme of Work and Budget 1988-89 a well-prepared document which gave essential information on policies, priorities, programmes and the proposed use of resources. Improvements in the present document give more details than ever of proposed shifts of resources land programme changes.

The Committees emphasized the continuing validity of the Organization's priorities and commended the approach taken by the Director-General in formulating his proposals. In particular, they welcomed his continued application of policies of increasing efficiency, making economies in administration, reducing expenditures on established posts, increasing computerization and streamlining activities, and transferring the maximum of resources available to technical and economic programmes.

The Committees endorsed the overall impact of the Director-General's proposals which resulted in an extremely moderate real programme increase of 0.48 percent over the recosted budget base. The Committees agreed that the proposals faithfully responded to the recommendatioris of the FAO Regional Conferences and the range of technical advisory bodies, as well as reflecting the recommendations and decisions of the Council and Conference.

The Committees agreed that the proposals had been framed in the context of unprecedented financial difficulties which are compromising the implementation of the Programme of Work approved for the current biennium. We recognized that the uncertainties regarding the payment of the largest contributor, if continued into the next biennium, could again call into question the possibility of implementation of the Programme of Work and Budget approved for 1988-89. In this connection we unanimously emphasized the importance of all Member Nations honouring their constitutional obligation of making their contributions promptly and in full, in conformity with the assessments determined by the Conference.

We agreed that the proposed Summary Programme of Work and Budget had to be considered with the assumption of these constitutional obligations being met, even though adjustments might be necessary in implementing the Programme of Work approved for 1988-89, in the light of the then prevailing circumstances.

The Committees agreed that were it not for the difficult financial framework which confronted the Organization, they could have supported the Director-General's proposals unanimously. In the present circumstances, however, a few members felt that they would not be in a position to support the budget level proposed until solutions for the coverage of the shortfall expected at the end of 1987 and continuing into the next biennium, and some other matters, had been agreed.

The large majority of the Committees, however, expressed support for the Director-General's proposals.

Accordingly, the Committees agreed to recommend that the Council support the proposal submitted by the Director-General as a basis for the preparation of the full Programme of Work and Budget and expressed the hope that an improvement of the financial situation and prospects would permit all Member Nations to approve the Programme of Work and Budget by consensus, as sought by the Director-General.


I would now like to continue by reporting on the consideration of this subject by the Finance Committee. In doing so, I would like to emphasize that the discussions in the Finance Committee were not only comprehensive and searching, but they took place in a full spirit of harmony with members respecting each other's positions and being satisfied with the clarifications and supplementary information provided to their questions. All this led to an agreed report which is before you.

As may be expected, our discussion covered the financial difficulties affecting the Organization in the present biennium and the uncertainties regarding these problems continuing into the next biennium, as much as the substance of the proposals in the Summary Programme of Work and Budget for 1988-89.

The Finance Committee was unanimous in emphasizing the importance of the Organization being given the resources to permit the implementation of the Programme of Work and Budget as approved.

Considering the high probability of the financial problems continuing into the next biennium, a few members felt it desirable that the Director-General present alternative proposals including a contingency plan indicating a part of the Programme of Work and Budget to be implemented, funds permitting. The Committee, however, did not accept this suggestion for reasons of consistency with the Basic Texts and because it was convinced that as had been required in this biennium, the Director-General would make further adjustments where necessary in implementing the Programme of Work 1988-89.

The Committee agreed that the programme increase proposed was extremely moderate and could only be achieved by the approach and measures taken by the Director-General in pursuing his policy of raising efficiency and cutting costs, making reductions in established posts, increasing computerization and streamlining activities. The Committee welcomed the overall impact of the proposals.

Were it not for the difficult financial framework, the Committee would have supported the Director-General's proposals without reserve. However, in view of the financial difficulties and uncertain prospects, a few members felt that they would not be in a position to consider support for the budget level proposed until solutions for the coverage of the shortfall expected at the end of 1987 had been agreed.

The large majority, however, expressed its support for the Director-General's proposals.

The Committee considered the Summary Programme of Work and Budget 1988-89, a well-prepared document, as a basis for the preparation of the full Programme of Work and Budget. We noted with satisfaction that the proposed cost increases had been calculated on the basic methodology used in past biennia and that these estimates would be reviewed and revised as necessary for the full Programme of Work and Budget.

The Finance Committee expressed the hope that an improvement in the financial situation and prospects would permit all Member Nations to approve the Programme of Work and Budget 1988-89 by consensus.

Marcel MAZOYER (Prèsident du Comité du Programme): Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les délégués et observateurs, Monsieur le Directeur général et membres du Secrétariat, le Comité du Programme, lors de sa 52ème session du 4 au 14 mai 1987, a étudié le sommaire du Programme de travail et budget présenté par le Directeur général pour le prochain biennium.

J'ai présidé aux travaux de ce Comité du Programme avec l'aide du Vice-président que nous avons élu lors de la première séance, S.E. l'Ambassadeur de l'Argentine M. Keller-Sarmiento, Représentant de l'Argentine, dans l'esprit suivant:

Tout d'abord chacun dans ce Comité devait pouvoir s'exprimer pleinement. Ensuite, toutes les questions que l'on désirait poser au Secrétariat devaient être effectivement posées et devaient pouvoir recevoir une réponse, ce qui est très important. Enfin les positions et les avis de l'ensemble du Comité devaient être clairement exprimés dans le rapport et si les réserves de tel ou tel membre étaient importantes, elles devaient pouvoir être reflétées à la demande de ces membres le cas échéant. Enfin, on devait pouvoir synthétiser les avis des uns et des autres pour que nous puissions le plus souvent possible avoir un avis commun.

Pour ce qui est de mes positions personnelles, j'ai fait en sorte qu'elles soient discrètes, mon rôle étant de favoriser l'expression des avis des membres du Comité.


Je dois dire que notre tâche au Comité a été grandement favorisée par la qualité des documents que vous connaissez, qui avaient été préparés par le Secrétariat, ainsi que par les réponses et les compléments d'information qui nous ont été fournis lors de la session. Que tout le monde en soit remercié. Je ne dis pas cela par formalisme, je dis cela parce que c'est ainsi que les choses se sont passées et que nous l'avons profondément ressenti.

Le Comité a consacré 10 réunions, au cours de ces cinq jours, exclusivement à l'examen de ces documents. Egalement, comme on vous l'a déjà dit au cours de cette session, nous avons eu trois réunions conjointes, avec le Comité des finances.

Lors de la première réunion conjointe des deux comités, il faut savoir que nous avons reçu une longue présentation du Directeur général, ainsi que des informations et analyses qui complètent les documents que nous avons et en particulier les sections 1, 2, 3 et 4 qui concernent le contexte, le Programme de terrain, les cadres financiers, les stratégies, objectifs et priorités.

Cela est très important parce que je crois qu'un Comité ne peut pas fonctionner s'il n'a pas parfaitement compris-n'oubliez pas que nous ne sommes pas des permanents de l'Organisation-les conditions, les modifications, les modalités qui ont présidé à l'élaboration du document qui nous est soumis. Je crois donc qu'il faut prendre cela en considération. C'est ainsi que, dès la première séance du Comité, nous avons eu une longue discussion sur quelque chose de tout à fait essentiel que je vais vous soumettre. La question qui a été posée est de savoir si la situation d'excédents alimentaires et l'apparition de stocks à l'échelle mondiale, à l'heure actuelle, ne remettaient pas en cause les orientations de l'Organisation en matière de développement, de production, etc. Nous avons conclu que ces excédents et ces stocks n'empêchaient pas la pénurie alimentaire qui est due au manque permanent de ressources de certains pays et de certaines couches rurales et qui est également due aux accidents biologiques, climatiques, politiques, ainsi qu'aux atteintes à l'environnement qui se perpétuent dans certaines zones et frappent durement certaines couches sociales, dans les campagnes comme dans les villes. De cela, il résulte qu'il faut sans doute apporter une attention particulière aux questions d'écoulement agricole et à celles de la commercialisation. Il faut sans doute veiller également à ce que l'aide alimentaire ou le commerce international même n'aient pas d'effets pervers sur la production des pays en développement et n'engendrent pas à l'avenir des situations négatives du genre de celles que nous avons connues dans les années 70.

Il faut donc que les efforts de la FAO visant à promouvoir la sécurité alimentaire au moyen d'une aide raisonnée et d'un développement de la production dans les pays et les zones les plus défavorisés et au profit des couches sociales les plus menacées ne se relâchent pas.

C'est la permanence de ces objectifs, quelle que soit la conjoncture, qui fonde la continuité et le renforcement des programmes prioritaires traditionnels de l'Organisation. Cependant, il est bien clair que ces programmes doivent aussi prendre en considération les événements et les circonstances de la période actuelle dans laquelle existent-je viens de le dire-les excédents et les méventes des produits agricoles mais aussi des activités nouvelles et des demandes nouvelles des Etats Membres et des autres organisations, des innovations techniques, etc. Ces circonstances entraînent nécessairement, pour un biennium nouveau, la réduction de certaines activités, l'apparition de nouvelles activités et la réorientation de certaines autres. C'est cela que nous devons examiner: ce qui doit continuer et ce qui doit être changé.

Cette double exigence est constante. On la retrouve à chaque biennium. Mais, tout le monde en est conscient, dans les circonstances présentes, cela a peut-être été un peu plus difficile que d'habitude. En effet, le cadre financier dans lequel l'exercice de réajustement des programmes doit être fait est plus rigoureux que jamais et je crois qu'il exige une présentation du Sommaire du Programme de travail et budget et un travail de la part du Comité, du Conseil et de la Conférence plus approfondis et plus attentifs que jamais. C'est, en tout cas, dans cet esprit que le Comité du Programme a essayé de travailler et il faut dire tout de suite que nous avons pu le faire parce que, effectivement, la présentation du Sommaire du Programme de travail et budget est plus détaillée et précise que d'habitude; sinon, nous n'aurions sans doute pas pu faire autre chose que ce que nous faisons d'habitude.

Il y a eu des discussions, ici même, il y a quelques mois, sur la hiérarchie des priorités, etc., et nous avons beaucoup réfléchi à cela.

Il nous semble-et je vous soumets cette réflexion du Comité, qui a longuement discuté de la question-qu'il n'est pas possible d'établir une sorte de hiérarchie générale des grands programmes, des programmes, des sous-programmes et des activités à l'intérieur de chaque sous-programme, puisque c'est comme cela que les choses sont agencées dans les programmes. Nous pensons donc que cela n'est pas possible; peut-être que cela n'aurait même pas de sens.

Par contre, il est tout à fait nécessaire de savoir où se placent, dans la hiérarchie générale des priorités, les programmes qui sont reconduits ou auxquels on propose d'appliquer des restrictions ou des accroissements. Or un programme nous est soumis et il reflète de toute façon une hiérarchie des


priorités. Seulement, pour l'examiner, je crois qu'il faut procéder par ordre. On ne peut pas faire un classement général. Quand je dis par ordre, que faut-il regarder d'abord? Est-ce que ce sont les priorités générales? Et là, je crois que cela a déjà été dit, mais j'attire une fois de plus votre attention là-dessus: à mon avis, les priorités générales sont reflétées par le fait que les programmes techniques et économiques reçoivent une augmentation nette de ressources très supérieure à l'augmentation moyenne, à savoir, en effet, 4,6 milions de dollars E.-U., soit 2,3 pour cent d'augmentation pour les programmes techniques et économiques alors que l'augmentation nette totale du budget n'est que de 2,2 raillions de dollars, c'est-à-dire environ 0,5 pour cent. Cela signifie donc, comme on l'a déjà dit, des économies de 2,4 millions de dollars proposées au titre des activités administratives et de liaisons. Je dirai que cela se trouve au premier rang des priorités. Bien entendu, comme on s'en doute, nous avons approuvé à l'unanimité cette priorité.

Si l'on examine les grands programmes et les programmes, on voit clairement que le programme Cultures, le programme Elevage, le grand programme Pêches et le grand programme Forêts reçoivent l'essentiel de cet accroissement technique et économique. Je peux dire que c'est ce que le Comité du Programme a toujours souhaité et qu'il l'approuve entièrement.

Ensuite, au niveau des sous-programmes, il y a des choses un peu plus diversifiées et complexes. Mais le document que nous avons examiné et sur lequel nous avons fait un rapport assez détaillé-peut-être trop détaillé, on nous l'a déjà reproché-traite de la même manière, dans chaque grand programme, programme ou sous-programme, les réajustements et la redistribution de ressources. C'est la première fois que nous avons pu le faire. Nous voyons très exactement quelles sont les activités supprimées, quelles sont celles qui sont réduites, quelles sont celles qui sont créées, augmentées ou modifiées.

Comment le Comité du Programme a-t-il travaillé? En examinant une par une ces propositions très précises et, tout d'abord, en demandant au Secrétariat, point par point, toutes les explications jugées nécessaires par les membres du Comité pour mieux comprendre ce qui est ainsi proposé, de manière assez simple et schématique, dans le document mais de façon suffisamment claire pour que l'on puisse poser des questions, une fois ces éclaircissements obtenus. Nous avons également demandé, chaque fois qu'un programme était réduit, pourquoi il l'était, ce qui a justifié techniquement, économiquement, administrativement et politiquement cette réduction. Lorsqu'une activité nouvelle était proposée, nous avons posé les mêmes questions. Dans chacun de ces cas, nous avons vérifié si la proposition était conforme aux orientations de toutes les instances de l'Organisation, y compris le Comité du Programme. Cela nous a permis de donner des avis détaillés sur l'ensemble du Programme qui est actuellement proposé sous forme de sommaire. Ces avis figurent dans notre rapport; je ne les reprendrai donc pas un par un.

Je dois dire qu'il y a eu parfois des observations finales qui n'étaient pas une approbation absolue de ce qui était proposé. Nous l'avons dit au Secrétariat, qui a répondu qu'il ferait le nécessaire pour nous donner satisfaction. Je pense que cela est reflété dans le rapport. Je pense, notamment, à l'attention particulière à accorder à la conjoncture actuelle de mévente des produits agricoles, aux questions de commercialisation, etc. Comme je l'ai déjà dit, cela a été examiné point par point. Il y a, par exemple, le cas du Programme vivrier qui, de l'avis des membres les plus compétents sur ce sujet, n'avait pas reçu autant de ressources qu'il semblait souhaitable. Cela a été dit au Comité et le Secrétariat s'est engagé, malgré les difficultés financières actuelles, à faire un effort et à effectuer une redistribution appropriée pour favoriser ce programme.

Donc, lorsque nous disons que, dans l'ensemble, nous approuvons ces priorités, ces ajustements, il ne faut pas croire que nous avons fait les béni-oui-oui. Ce n'est pas du tout comme cela que ça s'est passé. Nous avons dit ce que nous avions à dire et, après discussion, cela était retenu par le Secrétariat.

Je ne vais pas faire un examen détaillé des programmes. En ce qui concerne le grand programme 2.1-L'agriculture-je pourrais énumérer toutes les questions liées à l'environnement, aux ressources phytogénétiques, à la conservation du sol, aux cultures traditionnelles, etc. Mais je crois que ces énumérations ne sont pas très utiles; il faudrait reprendre ce que nous avons dit point par point. Il est préférable de lire le rapport.

Je voudrais quand même attirer l'attention sur le grand programme 2.2, relatif aux pêches. Les domaines retenus comme prioritaires sont conformes aux orientations de la Conférence mondiale sur l'aménagement et le développement de la pêche, qui ont été particulièrement suivies. Je le dis parce qu'il est vrai qu'au Comité du Programme, il n'y a pas de spécialiste des pêches; c'est une chose qu'il faut savoir. Nous ne pouvons donc faire qu'une vérification de la conformité des recommandations.

Il n'y a peut-être pas beaucoup de spécialistes des forêts, mais il y en a quand même quelques-uns et, à ce sujet, il y a eu des discussions très intéressantes. Je souligne que le Plan d'action forestier tropical se voit accorder de toute évidence une très haute priorité, ce que nous approuvons. Je signale également que le Programme de travail et budget reflète aussi d'autres


choses que ce que je viens de dire; par exemple, nous voyons que, dans le grand programme Forêts, il y a eu des restructurations dans l'organisation de l'OAA, que les activités de développement rural qui autrefois étaient individualisées dans des programmes particuliers et introduites dans le grand programme Forêts au cours des biennia antérieurs sont maintenant redistribuées au sein des autres programmes, notamment le programme des ressources forestières et celui de l'environnement, le programme de l'industrie et du commerce, le programme des institutions et des investissements. Qu'est-ce que cela veut dire? Cela ne veut pas dire que les préoccupations relatives au développement rural ont disparu. Cela veut dire tout le contraire, qu'elles sont maintenant présentes dans tous les programmes et dans toutes les activités.

Un biennium n'est pas toujours constitué uniquement d'ajustements. Il y a parfois des modifications structurelles. J'ai voulu le souligner. Je dois dire que le document que nous avons sous les yeux montre que la recherche et la technologie ont pris de l'ampleur dans l'Organisation, où elles tiennent maintenant une place importante.

Bien entendu, dans tous ces grands programmes et programmes, nous avons continué d'approuver, de soutenir et d'encourager les moyens d'action privilégiés que l'on connaît bien, qu'il s'agisse des systèmes d'information et des bases de données, qui sont évidemment indispensables, ou de la formation et de l'utilisation des moyens de coopération technique et économique entre pays en développement.

Je dois dire que l'on garde comme cible les paysans les plus démunis, ainsi que les femmes dans l'agriculture et dans le monde rural; mais cela est un peu répétitif car on l'a entendu dans beaucoup d'autres réunions.

Pour ce qui est des chapitres et programmes non techniques, je n'ajouterai rien à ce que l'on sait déjà, à savoir que nous appuyons l'approche globale du Directeur général qui entraîne une réduction très importante des ressources-mais, j'espère, pas trop des activités.

En ce qui concerne les conclusions que nous avons présentées au nom du Comité du Programme lors de la deuxième réunion conjointe avec le Comité des finances, ce sont des conclusions qui, avec celles du Président du Comité financier, ont conduit à l'adoption des rapports communs des deux Comités qui a été adoptée lors de leur dernière réunion. Parmi ces conclusions, j'aimerais rappeler ici celles qui suivent:

Premièrement, après examen, vérification et discussion, point par point, des propositions faites, nous avons estimé que le Sommaire du Programme de travail et budget constituait un ensemble de propositions fidèles aux orientations et recommandations des organes directeurs, y compris le Comité du Programme lui-même.

Je voudrais faire un commentaire. On rencontre parfois des gens qui demandent: "Avez-vous vérifié que c'était conforme"? Je voudrais attirer l'attention sur ce qui suit: pensez-vous que le Secrétariat pourrait présenter un document qui ne soit pas conforme aux orientations? Je pense que l'on a affaire à des techniciens, des ingénieurs, des cadres qui savent tout de même lire les recommandations qui leur sont faites et présenter un programme conforme. Cela n'est pas miraculeux. Cela veut simplement dire que les gens du Secrétariat connaissent leur métier.

Deuxièmement, ces propositions ont été élaborées dans le contexte de difficultés financières sans précédent, qui affectent déjà sérieusement l'exécution des programmes de l'exercice en cours. Beaucoup de membres ont estimé que, s'il n'y avait pas eu ces contraintes financières, il aurait été justifiable et justifié de proposer une plus grande augmentation de programmes. Nous avons constaté la difficulté de faire des choses qui sont tout à fait indispensables. Nous sommes convenus que, compte tenu de la situation, ces propositions sont raisonnables et correspondent aux besoins exprimés par les Etats Membres.

Troisièmement, nous sommes également convaincus du fait que le Directeur général ne peut présenter ces propositions que sur la base des principes statutaires de la FAO, qui comportent l'obligation pour les Etats Membres de verser leurs contributions ordinaires. Nous avons constaté-et nous en parlerons peut-être à une autre occasion-que si les ajustements nécessaires ne sont pas effectués, cela aura un effet désorganisateur et destructeur sur le travail de l'Organisation. Nous pensons donc qu'il faut redresser au plus tôt cette situation.

En conclusion, le Comité du Programme est convenu de recommander au Conseil d'appuyer les propositions soumises par le Directeur général, qui seront élaborées plus en détail dans le projet final du Programme de travail et budget. Un membre du Comité, bien que d'accord avec le Comité sur cette recommandation, a voulu que nous signalions dans notre rapport que cela ne signifiait pas que son gouvernement serait en mesure d'approuver pour autant le montant du budget proposé. Notre rapport dit cela très clairement.


Voilà un résumé bref màis, je l'espère, suffisant des débats et conclusions du Comité du Programme en ce qui concerne le Sommaire du Programme de travail et budget 1988-89. J'espère que nos avis seront utiles au Conseil dans ses propres débats sur cette question qui, nous en sommes convaincus, est d'une importance tout à fait capitale pour l'Organisation.

LE PRESIDENT: Merci, Monsieur le Président du Comité du programme pour votre contribution claire et précise en ce qui concerne les travaux de votre comité. Après avoir écouté la communication liminaire du Directeur général et celles du Président du Comité financier et du Président du Comité du programme, nous ouvrons le débat.

Bashir El Mabrouk SAID (Libya) (original language Arabie): During the previous days I have been rather silent for a simple reason: my delegation has already explained its points of view and given its opinions about the items under discussion. I thought it wise not to repeat the ideas and opinions already expressed therefore during the technical meetings. Generally speaking, we are satisfied with the conclusions reached in those meetings we took part in.

As for the document under discussion, we have listened with great interest to the Director-General's presentation on the Summary Programme of Work and Budget for 1988/89 and, as usual, this presentation was very clear; the proposals put forward reflect a clear line of thought. Therefore, my delegation through you, Mr Chairman, wishes to extend its thanks and congratulations to the Director-General and his colleagues for this document which is very lucid and well balanced. My thanks also go to the Chairman of the Programme Committee and the Chairman of the Finance Committee who gave us a true and clear picture about the discussions held within both committees.

As a member of the Programme Committee I have already had ample opportunity to study this document in depth. We have listened also to the presentations of the various Assistant Director-Generals and the Directors of the various divisions and their assistants. Therefore, we have reached the conclusion that the proposals submitted were carefully and seriously studied and they provide a conscious understanding of developing countries, in addition to a realistic assessment of the possible services the FAO can render under the present financial circumstances.

Through this introduction, I wish to emphasize the efficiency and dedication of this Organization. I am sure that the Director-General feels proud to be the Director-General of such an Organization which is very efficient and competent. That must be a source of satisfaction and pride.

Now I wish to deal with the document per se. I will not deal with the figures and I will not delve into the technical and specialized matters. In my intervention I wish to speak about three aspects: First, the main considerations which were taken into account by the Director-General when submitting this document in its present form. Secondly, I wish to talk about the impact of these considerations on the Programme. Thirdly, I wish to talk about the relevant general considerations and comments on this document.

With regard to the first point, I will give a simple analysis of the philosophy behind the preparation of this document. If we review the proposals put forward by the Director-General ever since he assumed the post of Director-General, during these years we see that clear thinking has always been the main feature of these proposals. We can agree with the fact that there are two main lines of thought. These two main parameters, which are to be found throughout this document, reflect the efforts made by the Director-General to pay attention to the following. First, the enlightened realism and the pragmatic approach adopted when preparing the various proposals. These considerations are taken into account in order to achieve a proper balance in all the documents prepared and all programmes adopted. Furthermore, the Director-General has a keen knowledge of the requirements and in addition to a judicious assessment of the prevailing international economic conditions. Therefore, I describe this approach as one based upon an enlightened realism without any defeatism.

Secondly, I wish to speak about the efforts made by the Secretariat. The Secretariat has always been keen to reach conclusions by making every effort to preserve unity within the organization. Throughout all the years during which I have taken part in the work of this Organization, this principle has never been violated. The Secretariat has always been anxious to reach the conclusions by consensus, while avoiding the proposals likely to be cause for division. Τ think that we also need to look into these matters in order to fully understand the proposals contained in the document under discussion.


There are also some other principles taken into consideration, mainly the attempt to reduce the administrative costs and allocate the maximum resources to the technical and economic programmes, especially those related to food production and agriculture. Despite the zero growth in the budget the Director-General was able to propose additional increases to the important technical programs.

We should also talk about another aspect which is the keen interest of the Secretariat and the Director-General to reduce the costs and expenditure on established posts. When looking at the graph contained in the document, one sees that the statistics related to the expenditure from 1984 to 1989 reflect this tendency fully.

I now wish to turn to the position of my delegation. We fully agree with the main trends and philosophy followed by the Organization as reflected in this document. I have already said that we have taken part in the discussion on the summary Programme of Work and Budget and we will clarify our position and restate our full agreement with the programmes and activities contained in this document because this document fully reflects the requirements of the developing countries. We wish to support the proposal calling for further decentralization efforts and the creation of new posts which in our opinion are very important to the implementation of the environment programme. We have already listened to the Chairman's reference in his opening speech, to the reports of the International Committee on the Environment and Development which was presided over by the Norwegian Prime Minister.

We welcome the proposal calling upon the secretariat to examine this report in cooperation with UNEP, particularly that the discussions on the Summary Programme of Work and Budget very often deviates from the technical aspects of the programmes which are designed for the budget of the developing countries and become political discussions of non-technical motives.

When we state our support to the programmes under discussion, we do express at the same time our unlimited confidence in the Director-General, in the competence of the Organization's bodies and staff, as well as our trust that as Member States we will finally reach on agreement which will help FAO continue its long march and achieve justice and welfare for the developing nations.

Humberto U. AMORANTO (Philippines): I shall be very brief and straightforward. The Philippines delegation wishes to express its support for the strategies, priorities and medium term objectives, as well as the means of action proposed in the Summary Programme of Work and Budget, document CL 91/3. These are fully in accordance with the guidance provided by the FAO Conference, the FAO Regional Conferences, the full range of advisory bodies and commissions and the subsidiary bodies of the Council, particularly COAG and the Programme and Finance Committees. The Philippine delegation has expressed support for the various programmes when these were discussed in the various committees. In this connexion, I should like to refer to the decisions taken by COAG which cover 78 percent of the economic and technical programmes of the Organization on this issue. I quote: "The Committee on Agriculture endorsed the 8 principal goals identified for agriculture. While the-relevant portions of the eight goals varied both nationally and regionally, they had sufficient universality to provide the basic framework for FAO's medium term objectives and Programme of Work; (Paragraph 79).

Expressed its support of and general agreement on the scope and direction of the programme and the shifts proposed which reflected the wishes of Member Nations as expressed in the Conference, the Council, the Regional Conferences and other governmental fora; (Paragraph 81).

Agreed that the proposals constituted an appropriate basis for the elaboration of the full Programme of Work and budget." (Paragraph 81).

COAG, furthermore, made observations and recommendations on individual programmes 2.1.1 through 2.1.8. I understand these comments and observations have been fully taken into account in the Summary Programme of Work and Budget, document CL 91/3, now under discussion.

I should also like to refer to the conclusions reached by the joint session of the Programme and Finance Committees. The joint session of the Programme and Finance Committees agreed, and I quote, with the proposed selection of programme priorities which reflected the guidance of the governing bodies, and in particular the results of the indepth reviews undertaken by the Programme Committee, they also supported the priority means of action. Paragraph 1.4 through 1.6. Accordingly, the committee agreed to recommend that the Council support the proposals submitted by the Director-General as a basis for the preparation of the full Programme of Work and Budget, and expressed the hope that improvement of the financial situation and the prospects would permit all Member Nations to approve the Programme of Work and Budget 1988 to 1989 by consensus, as sought by the Director-General. (Paragraph 1.14.).


In view of the foregoing, the Philippine delegation fully supports the proposal contained in document CL 91/3. I should like, however, to reserve the right to request the floor again at a later stage of the debate if required.

Mrs Sandra VOGELGESANG (United States of America): First, on behalf of my delegation I would like to express our full appreciation for the presentations that have been made this morning, first by the Director-General and then by the Chairmen of both the Finance and Programme Committees, and also the presentations then made by our previous distinguished speakers. Second, I would like to note that should there be particular questions for the United States on such items as the status of our contribution, I would of course be pleased to respond. For now, however, in deference to your request that we speak on the agenda item, namely, the Summary Programme of Work and Budget, I will proceed with our prepared statement.

Major challenges of food production and distribution confront the world. The Government of the United States supports the Food and Agriculture Organization in its outstanding efforts to address these challenges. We share the concern and sense of moral imperative underscored by the Director-General, on behalf of human well-being and economic opportunity. The United States was present at the creation of the FAO; we have been and remain its largest contributor; and we stand now, fully committed to a vigorous and effective FAO.

If the FAO is to be truly effective for the duration of this century and beyond, the Summary Programme of Work and Budget for 1988-89 may well prove to be critical. It reflects both significant means and significant ends: what resources are available to achieve what objectives? It provides the opportunity to work together-if we marshall the requisite will-to help develop a realistic and compassionate response to the needs of the world's five billion inhabitants.

In this regard, I would like to emphasize three issues in my statement on the Summary Programme of Work and Budget:

First, programme priorities. Given the magnitude and the multiplicity of the problems which the FAO might address, we endorse the Director-General's emphasis on setting priorities, and we will highlight those we consider most important.

Second, the level of the budget. Given current and projected constraints on resources for most member states, we consider the proposed budget level too high and we favour some particular approaches to dealing with financial uncertainties.

Third, programme budget reform. As part of our general commitment to reform in the United Nations system, we recommend improving the transparency, the accountability, and longer-term perspective of FAO's programme budget process.

Turning first to the subject of programme priorities, we must identify our most critical needs if FAO is to be effective. We expect each FAO member nation to have its own idea of what is most important. Based on both our different and our shared views, we can work together to establish overall goals for this Organization.

For our part, we attach particular importance to a number of programmes. Those include: the Global Information and Early Warning System; the work of the Codex Alimentarius Commission; the Tropical Forestry Action Plan; disease and pest eradication efforts; (I would note that the work on Medfly and locust control has been particularly appreciated); modernization of data collection, processing, and dissemination efforts; improvements in information systems; increased focus on small-scale producers; the development of guidance on agricultural policy formulation; multi-disciplinary regional studies on Africa and Latin America; the elaboration of schemes for more effective soil and water management; and increased emphasis to enhance remote sensing technologies. We also believe FAO should give higher priority to activities that promote the role of the private sector in agricultural development. For this purpose, the Banker Programme within the Investment Centre should be strengthened to promote agricultural business development.

There are also programmes which we believe merit lower priority and, thus, reduced spending for the next biennium. I will give a number of examples.

Concerns with FAO's increased involvement in the plant genetic resources area have been highlighted during a previous agenda item. We do not support any follow-up activities on the International undertaking; we remain unconvinced that the Commission is performing a useful function, and


question, therefore, the use of resources for its operations. We believe that a reduction in the plant genetic programme is appropriate given that the IBPGR is paying for three posts previously funded by FAO.

Another example, the United States did not support adoption of the World Food Security Compact and does not support funding of any follow-up action on it, particularly since so many other FAO activities are already directed at enhancing food security.

Other traditional areas of FAO's programme should also be scrutinized carefully for savings, such as activities in support of sometimes poorly attended commodities meetings.

We also believe that lower priority ought to be given to the funding of regional offices. We remain unconvinced that the substantive input of these offices justifies their expense, even though we recognize that in several important instances, the offices are doing a good job.

Another example. In this time of financial difficulty, the number of FAO representatives should not be increased. (Nearly one million dollars are proposed in the draft budget for this purpose). FAO country representatives can play a valuable liaison role, as the number of countries which have formally requested FAO Representatives attests. For FAO to fulfill all requests for such posts, however, is unrealistic. FAO should continue to use combined accreditation to deal with the demands for FAO Representatives, and any future increase in FAO Representatives should be offset by reductions in regional offices.

Another example. On the basis of the information provided, it appears that there is a continuing problem of disbursing funds for the Technical Cooperation Programme. It is clear that TCP funds can play an essential role in many cases, for example in helping control the Medfly in the Caribbean area. However, we would like further information on the amount of TCP funds committed in the 1986-87 biennium, the amount spent, and how much is likely to be carried over into the 1988-89 biennium. Given FAO's financial situation, we believe that the TCP allocation in the proposed budget should be reduced to compensate for any balances carried over from the previous biennium, at least on a provisional basis. Such an action could free up resources now to enable the Organization to carry out other technical programmes or to fill some of the 170 vacant posts.

Turning next to the second item to which I referred earlier in the outline of my statement, i.e. to the financial aspects of the Summary Programme of Work and Budget, my Government agrees broadly with the approach taken by the Director-General in transferring resources from non-technical programmes to the substantive areas FAO was created to address. We also commend the changes in the format of the Summary Programme of Work and Budget.

Nevertheless, these efforts do not go far enough. As members of the Council are aware, for some time my Government has supported the principle of controlling budget growth in the UN system. The U.S. position, as well as that of other major donors, has included, not only zero real growth, but also maximum absorption of non-discretionary cost increases. This principle should not be confused with a lack of support for the goals of the organizations which the United States has supported over the years. Indeed, the United States Government remains committed to paying its assessed contributions to UN organizations. The Administration has requested full funding for these organizations for Fiscal Year 1988, (which is of course calendar year 1987) to be achieved in part through a Budget Amendment and modification of the Kassebaum-Solomon Amendment. We are working with the U.S. Congress so that the amount and timing of our payment will be known as soon as possible.

Against this backdrop, we believe that the FAO, like other organizations in the UN system, must take a realistic approach to the budgetary constraints faced by most governments. We are deeply concerned about the nominal increase in assessments which would result from the adoption of the proposals presented, if the current dollar/lira rate of exchange were to be in effect when the budget is adopted. The bill for this budget in many national currencies will be significantly higher than the current biennial budget. The nominal increase in assessments, we believe, will impose a heavy burden on both developed and developing countries.

The combined effects of the real growth in this budget-however small it may appear-and the significant nominal growth implied prevent my Government from supporting the Summary Programme of Work and Budget as the basis for developing the final Programme of Work and Budget. Rather, we believe that the Director-General should make further adjustments to the budget, eliminating all real growth, so that it will be more consistent with budgetary reality. Basic prudence dictates that we match expenditure to likely income-and I am tempted to interject, so that we have no fat cats in the era of what the Director-General called lean cows. Consequently, within the final budget, low-priority programme areas should be designated for deferred implementation, if revenues do not materialize as projected. Thus, for now, my Government must reserve its position on the budget level, notwithstanding our broad support for most of the programme priorities reflected therein.


There are a number of ways whereby we can address financial uncertainties confronting the FAO. My delegation feels that miscellaneous income should be used to finance the Programme of Work and Budget for 1988-89 as has been done in the past. We oppose the proposal for discontinuing this practice. The current financial crisis, however severe, should not become a pretext for increasing, in effect, members' assessments permanently. Moreover, we urge that the Secretariat provide the Finance Committee at its next meeting with detailed estimates of miscellaneous income by source.

With respect to the Working Capital Fund, the United States could agree to raise the Working Capital Fund level from US$13 million to $20 million, but not to go beyond that amount. We strongly oppose the other measures proposed by the Finance Committee for dealing with financial uncertainty by amending the procedures for the distribution of the cash surplus, and, as I mentioned, by adjusting the treatment of miscellaneous income. We will deal with these issues in more detail under item 18, but it is clear that the solution to financial uncertainties cannot lie in efforts that would result in increased assessments or contributions by members.

There are several areas in the proposed budget where we would appreciate more information from the Secretariat.

The U.S. delegation understands that, despite the major programme adjustments the Director-General is implementing in the current year, only $400 000 of the contingency fund (Chapter 7) has been obligated. The U.S. believes that the contingency fund is of limited use and should be significantly reduced.

The United States is very concerned about the effect of exchange rate changes on the FAO budget. We urge the Secretariat to provide specific information on the distribution by currency of its expenditures.

I referred earlier to the desirability of absorption of nondiscretionary cost increases. We ask the Secretariat to inform us how much of the projected cost increases will be absorbed in the Summary Programme of Work and Budget.

We do not understand why duty travel should increase an average of three percent in the next biennium. Such costs should, at least, be held constant. We believe futher economies could be made on staff travel, especially through increased use of economy class and discounted fares, that would yield substantial savings.

A more accurate accounting of FAO's personnel costs is also in order. We do not believe that the Secretariat's claim that these costs are decreasing as a proportion of the overall budget has been adequately demonstrated. The Summary Programme of Work and Budget includes personnel and related costs in many areas of the budget, such as Publications, which are not taken into account, in this overall computation. Moreover, FAO lists consultant's services under goods and services rather than under personnel. These practices can lead to distorted comparisons and further information could clarify whether actual savings are being made.

We also call for a full discussion within Council of programme overhead costs. We feel that this issue has not been satisfactorily reviewed, and, in view of its importance, we need more assurance that the Regular Programme is being delivered efficiently.

Turning to the third item to which I alluded in my introduction, the programme budget reform, the United States believes that the time is ripe to address reform of the programme budget process. The aim of this reform in FAO is consistent with the goals being pursued throughout the UN system-namely, improved efficiency and a fuller consideration by governments of the financial and programmatic implications of budgets. We are convinced that such reforms will benefit all members. Without reform, the concerns that have, to some extent, brought on the current financial crisis, will remain unaddressed. Progress elsewhere in the UN system should not go unheeded in FAO.

Within the programme budget approval process, there should be greater opportunity for governments to express their preferences on programme priorities at an earlier stage so that these accord with a realistic assessment of available resources. Existing bodies should be used more effectively. Indeed, we find the provisions in the Basic Texts generally provide scope for more meaningful input from governments than has been the case in practice. As a governing body, we must fulfill our oversight responsibilities, and not pass the hard decisions of allocating scarce resources to the Secretariat.

Specifically, there should be expanded joint sessions of the Programme and Finance Committees, and these joint sessions should focus on programme and budget, not as discrete elements, but as a whole. In these joint sessions, as already provided by Rule XXVIII of the General Rules of the Organization, the Committees should examine especially the level of the budget. They must agree on a level by consensus, since consensus should, as the Director-General himself has emphasized, be the operating principle of the FAO. Moreover, a consensus reached by representatives of all the regions


of the Organization on a general question such as the level of programme activities should have a binding character in subsequent consideration of the budget in Council and Conference.

To achieve this reform would not necessarily require a change in the Basic Texts. It would, however, require a clear decision on the part of the Organization's members that a reform is needed which allows fuller expression of the views of" all members of the Organization, majority and minority, donor and recipient. Steps in this direction will facilitate efforts to rally support for the Organization within the United States and assure fullest possible appropriation of funds by the United States Congress. In this connection, the United States Congress will review the appropriation for FAO before the next meeting of the Council. Therefore, we believe that no time should be lost in achieving this reform. We call on all members to endorse such a reform, and to reflect that decision in the report of this meeting.

Our proposal clearly emphasizes the desire expressed by many delegations for a more open programme and budgeting system. We believe, however, that a number of other elements in FAO's procedures and management require reexamination and change if FAO is to respond effectively to the true needs of its members in the future. My government is convinced that there has to be a thorough reappraisal of FAO's organizational structure, especially concerning the administration of field programmes. This review can be accomplished best by an independent external high-level group. Such a high-level group could focus on identifying improved management systems, the need for more impact evaluation of field programmes in order to improve project and programme design and a serious examination of FAO's role in the UN system.

In closing, I want to reiterate our main points:

1) We need to do a better job of setting programme priorities, in order to assure that scarce resources are brought to bear on the most critical needs.

2) We need to reduce costs so that. Member States can pay their assessments, and until additional adjustments are made in the proposed budget, the United States reserves its position.

3) We need an improved programme budget process. We remain convinced that reform of the process will result in increased programme effectiveness and responsiveness to members' needs through greater member state participation in allocating FAO resources. With good will, this reform can be developed and implemented within the next cycle. But, we must start now. We would welcome a vigorous and open discussion of our proposals at this meeting and will ask this Council's endorsement for such reform of the programme budget process.

Only through working together, in a spirit of positive cooperation, can we help ensure that each of our contributions provides maximum benefit to those who need them most: the hungry and deprived of this world.

LE PRESIDENT: Je voudrais faire deux observations. La première, c'est que j'ai compris, au début de l'intervention de la déléguée des Etats Unis, qu'elle était disposée à donner au Conseil des informations sur le montant et le calendrier de la contribution de son pays. Si tel est le cas, je pense qu'il serait utile, pour l'analyse du Sommaire du Programme de travail et Budget, que le Conseil soit à jour sur le montant et le calendrier des versements des Etats-Unis d'Amérique.

La deuxième a trait à l'analyse au niveau administratif des programmes de terrain. Je ne sais pas si cela entre tout à fait dans le cadre du point que nous étudions actuellement, point relatif au Sommaire du Programme de travail et budget, le point 15 de l'ordre du jour.

Ce sont donc deux questions que je pose. La première est celle-ci: est-il possible de savoir le montant et le calendrier de la contribution des Etats-Unis afin que notre discussion soit plus circonstanciée?

POINT OF ORDER
POINT D'ORDRE
PUNTO DE ORDEN

José Ramón LOPEΖ-PORTILLO ROMANO (México): Me permito hacer una moción de orden a estas alturas. No quise interrumpir a la delegada de Estados Unidos por respeto a ella y a su país, pero ha puesto a consideración de este Consejo un conjunto de asuntos y de temas que están fuera de la agenda de


nuestro Consejo y que ellos tuvieron perfectamente la oportunidad de ponerlos a la consideración del mismo, si hubieran cumplido con el plazo que para ello, tradicionalmente y como lo indican los Textos Básicos, se prescribe, es decir, un mes antes. No habiéndolo hecho así, los temas que ha adicionado la distinguida delegada de Estados Unidos para poner a consideración de este Consejo son inaceptables, están fuera de contexto y no pueden formar parte ni de nuestro informe ni de nuestros debates. Le pido a usted, Sr. Presidente, que en su calidad de Presidente del Consejo y, por tanto, en vista de que su primera función es hacer respetar los textos básicos y las normas de la Organización, las haga valer para evitar que empecemos a tratar aquí cualquier tipo de temas. Los relativos a la reestructuración de la FAO o a la creación de un comité dea lto nivel o cualquier otra cuestión son inaceptables.

Señor Presidente, si se rompen este tipo de normas, yo el día de mañana rae voy a poner a hablar de cualquier cosa y entonces varaos a confundir los debates.

Las reglas son bien claras, el temario fue aprobado por la delegación de Estados Unidos al inicio de nuestra sesión, la agenda, igualmente y toda la serie o cumulo de cuestiones que está poniendo a nuestra consideración no son aceptables y están fuera de orden.

Hago esta moción para que se hagan valer los Textos Básicos que todos hemos aprobado y que, al inicio de esta sesión, fueron corroborados.

LE PRESIDENT: Je ne voudrais pas ouvrir un débat sur cette question maintenant, mais le problème est le suivant: l'Article XXV, paragraphe 7, du Règlement général de l'Organisation stipule la chose suivante au sujet de l'inscription de questions à l'ordre du jour:

"a) le Directeur général, en accord avec le Président du Conseil et compte tenu des désirs exprimés par tout Etat Membre ou membre associé agissant dans les limites de son statut, prépare un ordre du jour provisoire et le transmet par avion à tous les Etats Membres et membres associés de l'Organisation 60 jours au moins avant la session. La documentation nécessaire est envoyée en même temps que l'ordre du jour provisoire ou dès que possible après celui-ci.

b) Tout membre du Conseil peut, 30 jours au moins avant la date prévue pour une session demander au Directeur général d'inscrire une question à l'ordre du jour provisoire de cette session. S'il l'estime nécessaire, le Directeur général fait alors distribuer à tous les Etats Membres et membres associés un ordre du jour provisoire révisé en l'accompagnant de la documentation nécessaire.

c) A toute session, le Conseil peut décider, par un vote ralliant les deux tiers au moins de ses membres, d'ajouter à son ordre du jour toute question dont l'inscription est proposée par un de ses membres."

Voilà ce que stipule le règlement général de l'Organisation. Nous avons donc adopté un ordre du jour dans lequel il ne figure pas explicitement une réforme de la FAO. En tant que Président du Conseil, je dois faire respecter le règlement de la FAO.

Quelqu'un a soulevé une motion d'ordre. L'Article XII, paragraphe 20, du Règlement général de l'Organisation stipule ce qui suit:

"Au cours de la discussion d'une question, un délégué ou un représentant peut demander la parole pour une motion d'ordre et le Président prend immédiatement une décision sur cette motion. Un délégué ou un représentant peut en appeler de la décision du Président, auquel cas l'appel est immédiatement mis aux voix et la décision du Président, si elle n'est pas annulée à la majorité des suffrages exprimés, est maintenue."

Il y a une motion d'ordre. Je pense que le règlement est clair. Cette question ne figure pas à l'ordre du jour et, personnellement je considère que la requête du délégué du Mexique est fondée. Si le Conseil désire voter sur ce point, nous, sommes à sa disposition. En ce qui concerne la décision actuelle, une motion d'ordre a été présentée et nous estimons qu'elle est recevable. Un délégué peut en appeler de sa décision, le règlement l'autorise à le faire, mais à ce moment-là, je mets cet appel aux voix.

La motion d'ordre est recevable. Le règlement est clair: si un délégué veut en appeler de cette décision, cet appel est mis aux voix.

Y a-t-il un délégué qui en appelle de la décision du Président du Conseil?

Mrs Sandra VOGELGESANG (United States of America): Mr Chairman, you indicated there were two questions you wanted to put to the United States delegation. One was with regard to our contribution and the other was with regard to items I noted in my presentation. I am moving to your point.


LE PRESIDENT: La motion d'ordre a préséance sur le reste. Je l'ai acceptée. Si un délégué en appelle de ma décision, nous procéderons au vote sur cette décision.

Mrs Sandra VOGELGESANG (United States of America): We believe discussion of the items of processing noted in our presentation must be considered an integral part of the discussion of the budget when it will be possible for the United States to deal effectively with the issues of the level of the budget if we are not to address at the same time the question of the process whereby that level is achieved.

LE PRESIDENT: Nous passons au vote sur cette motion d'ordre.

LE SECRETAIRE GENERAL: La procédure est la suivante: La décision du Président subsiste à moins qu'une majorité ne la renverse. Il faudrait donc qu'une majorité se dessine en faveur de l'appel fait contre la décision du Président. Je crois que la forme correcte pour ce faire est que le Président demande quels sont ceux qui sont en faveur de l'appel contre sa décision, ensuite quels sont ceux qui s'opposent à cet appel et qui, donc, soutiennent sa décision. C'est seulement si la première option a la majorité que la décision ne sera pas maintenue.

LE PRESIDENT: Il faut suivre la procédure énoncée par le Secrétaire général. Nous sommes déjà sur une motion d'ordre. Le Règlement est clair. On ne va pas faire motion d'ordre sur motion d'ordre.

Je vais demander à M. le Conseiller juridique de nous éclairer sur la procédure à suivre.

LEGAL COUNSEL: You have a motion before you and the voting has begun. The question has been put squarely to you: are you in favour or not of the Chairman's ruling on the receivability of the proposals made. Therefore, you should immediately proceed to the vote. After that, further motions may be presented, but you have one motion which is clearly before you now and the proper procedure is to proceed to the vote.

LE PRESIDENT: Je regrette. Il y a un Conseil juridique et nous sommes obligés de suivre sa recommandation. Il faut procéder au vote. On est obligé d'appliquer le Règlement. Je ne peux pas présider le Conseil sans suivre le Règlement. Il y a une motion d'ordre que j'ai acceptée, et si quelqu'un veut en appeler de ma décision, il faut voter.

Il y a un vote en cours. Monsieur le Conseiller juridique, voulez-vous préciser aux membres du Conseil quelle est la teneur du sujet en discussion et sur lequel il doit voter?

LEGAL COUNSEL: The vote is on the question that has been explained by the Secretary-General. The question before you is: are you in favour or are you against the appeal that was lodged by the delegation of the United States against the ruling made by the Independent Chairman of the Council to the effect that certain questions raised were not on the agenda. You are voting on whether you are in favour or against the appeal lodged against the Chairman's ruling.

LE PRESIDENT: Je vous remercie Monsieur le Conseiller juridique, Monsieur le Directeur général, vous voulez intervenir?

LE DIRECTEUR GENERAL: Je n'ai pas le droit d'intervenir parce que d'autres délégués ont voulu intervenir; si on applique le règlement, on doit voter, mais permettez-moi néanmoins de prendre la parole, non pas dans le but de trouver une solution, mais afin d'expliquer un peu de quoi il s'agit.


Il ne s'agit pas d'un vote contre les Etats-Unis; je ne souhaiterais pas qu'il y ait des votes contre un de nos Etats Membres. Les Etats-Unis ont soulevé une question et il était normal qu'ils la soulèvent; la question d'une revue éventuelle des procédures de planification, de préparation du programme de travail et budget. Ceci a été discuté non seulement aux Nations Unies mais également à LLOMS et je pense que cela devrait également être discuté à la FAO. C'est pourquoi je crois que l'on ne peut pas refuser le dialogue et l'examen de cette question qui aux Nations Unies a fait l'objet pendant deux ans de débats: d'ailleurs, ce sont les mêmes pays membres dont il s'agit. J'ajoute qu'à mon avis la solution serait ici beaucoup plus simple qu'aux Nations Unies.

Madame la déléguée des Etats-Unis a donc soulevé à l'occasion du Programme de travail et budget cette question et je ne crois pas qu'elle ait proposé que le débat ait lieu ici puisque la question n'est pas à l'ordre du jour; il n'y a pas de document, c'est une question qui intéresse les 158 pays, pas seulement 49 d'entre eux; vous êtes ici moins du tiers et ne pouvez décider d'une question aussi importante que celle-là. Même si elle ne doit pas changer l'Acte constitutif et les Textes fondamentaux, c'est une question très importante; j'en parle parce que je la connais très bien moi-même étant donné que j'ai toujours suivi le discussions aux Nations Unies et dans d'autres organisations, sur cette affaire.

Je crois que la déléguée des Etats-Unis ne demande pas qu'il y ait une discussion ou une décision à ce Conseil parce qu'il n'y a pas de document, parce que les Membres n'ont pas d'instruction et le Secrétariat n'en a donc pas non plus. Mais la déléguée des Etats-Unis a voulu attirer l'attention sur ce problème qui pourrait, si le Conseil, ou si la Conférence le souhaite, être discuté à la Conférence puisqu'il concerne tous les Etats Membres. On ne peut discuter autrement d'une question aussi importante. Aux Nations Unies, c'est l'Assemblée générale qui en a discuté la première et qui, un an après, a pris une décision.

C'est donc un sujet dont la Conférence devra discuter, mais Madame la déléguée des Etats-Unis n'est pas d'accord et voudrait qu'il y ait une décision avant, qui puisse permettre à son pays de surmonter ses difficultés et de verser sa contribution. Madame la déléguée des Etats-Unis dit: "Oui, c'est cela".

J'ai donc tenu à apporter des éclaircissements et maintenant votre décision de voter ou de ne pas voter prend peut-être tout son sens. J'ai essayé de simplifier les choses, de dire que la Conférence pourrait en discuter; les Etats-Unis disent: "Non, il faut que vous en discutiez et décidiez avant la Conférence". La seule possibilité, ce serait le Conseil, 3 jours avant la Conférence. C'est à vous maintenant; je m'arrête; je vois un peu l'ampleur de la chose.

LE PRESIDENT: Lorsqu'on a adopté l'Ordre du jour, il aurait fallu qu'une question aussi importante puisse y être ajoutée et on aurait voté un mois avant. Ce sont des questions fondamentales et tout le monde connaît la réglementation de la FAO. J'étais en droit de m'attendre à ce que vers le 10 mai on inscrive cette question à l'ordre du jour, nous aurions été habilités par le règlement à l'analyser. Mais venir comme cela, après que l'ordre du jour ait été adopté et en dehors du règlement, il y a une question de règlement à respecter.

Actuellement, une motion d'ordre est posée par le délégué du Mexique et à moins qu'il ne la retire, je n'ai pas pas d'autre solution.

Monsieur le Conseiller juridique, quel est le contenu de ce vote?

LEGAL COUNSEL: I think by now it should be fairly clear to all members of the Council. The motion that was presented by the distinguished delegate of Mexico was to the effect that certain subjects that were raised in the course of a speech made by the distinguished delegate of the United States were not on the agenda and, therefore, should not be discussed. The Chairman ruled that the motion raised by Mexico was in order.

Under the General Rules of the Organization, a delegate may appeal against such a ruling. In fact, the delegate of the United States did appeal and, accordingly, the motion must now be put to the vote.

As the Chairman and the Secretary-General have stated, the vote is whether you are in favour of the appeal raised by the United States or against the appeal. Also, of course, some delegations may wish to abstain.


LE PRESIDENT: Je vous remercie, Monsieur le Conseiller juridique. Je crois qu'un vote par appel nominal a été demandé, nous allons donc demander aux pays en commençant par l'un d'entre eux qu'on va tirer au sort, un vote par appel nominal. Le premier pays est le Pakistan.

Avant l'appel nominal, je demande au Secrétaire général de bien vouloir préciser aux délégués exactement la question.

LE SECRETAIRE GENERAL: Le libellé de la question est: "Etes-vous en faveur de l'appel que a été fait contre la décision du Président?". Autrement dit, êtes-vous pour le rejet de la motion d'ordre? Autrement dit, considérez-vous qu'une discussion des sujets qui ont été indiqués par le Président comme non inscrits à l'ordre du jour est permise? Ceux qui estiment que oui répondent "Oui," ceux qui estiment que les questions soulevées par la délégation des Etats-Unis sont hors du sujet, ne rentrent pas dans le cadre de l'Ordre du jour, répondent "Non."

LE PRESIDENT: Voulez-vous répéter, Monsieur le Secrétaire général?

LE SECRETAIRE GENERAL: Je reprends: l'article XII, 20 du Règlement général stipule que la décision du Président, si elle n'est pas annulée par la majorité des suffrages exprimés, est maintenue. Ce n'est donc pas la décision du Président qui est mise aux voix, c'est l'appel qui a été fait contre cette décision. Ceux qui disent oui considèrent qu'il est permis de continuer à discuter de ces sujets qui ne sont pas spécifiquement à l'ordre du jour, ceux qui disent non considèrent qu'il n'est pas permis de continuer à discuter de ces sujets qui ne sont pas incrits à l'Ordre du jour.

Votote
Vote
Votación

LE DIRECTEUR GENERAL: Il me semble qu'il ne faut pas considérer que Madame la déléguée des Etats-Unis n'avait pas le droit d'évoquer les sujets qu'elle a évoqués. Elle pouvait le faire, elle peut le faire et tous les délégués également. Mais il a été considéré que sa proposition n'était pas une proposition faite suivant les procédures puisqu'elle n'était pas inscrite à l'ordre du jour, c'est en tout cas le sens du vote. Néanmoins, la délégation des Etats-Unis a fait les remarques qu'elle souhaitait et qu'elle avait tout a fait le droit de faire en tant que pays souverain, le vote signifie qu'il ne s'agissait pas d'une proposition formelle devant faire l'objet d'une décision formelle par le Conseil. J'ai essayé d'éviter le vote quand j'ai suggéré à Madame la déléguée des Etats-Unis que cette question ne pouvait être considérée que par la Conférence pour permettre aux délégués d'en comprendre le sens et obtenir des instructions de leur gouvernement, et permettre aussi à tous les Etats Membres de la FAO de décider ensemble au mois de novembre.

Mais en me référant à son texte et aux signes qu'elle me faisait pendant mon intervention, j'ai compris son insistance pour que la décision soit prise avant la Conférence et que cela influencerait la célérité avec laquelle les Etats-Unis verseraient leur contribution. C'est ce que vous dites dans le texte. Vous dites que le paiement plus ou moins tardif de la contribution a un lien très étroit avec l'adoption éventuelle d'un texte similaire à celui qui fut approuvé aux Nations Unies. En tant que Directeur général je m'attends à ce qu'une discussion ait lieu à ce sujet à la Conférence, en présence de tous les Etats Membres, avec un document qui pourrait éventuellement éclaircir les problèmes et permettre aux gouvernements d'en comprendre la portée. La Conférence devra en discuter alors que le Conseil n'est pas prêt à le faire. Beaucoup de membres du Conseil ne savent pas ce qui s'est passé aux Nations Unies; aux Nations Unies la question fut sommise à l'Assemblée générale et il a fallu un an avant de décider.

Mrs Sandra VOGELGESANG (United States of America): I wish to refer to the point raised by the Director-General if that is helpful. Taking the point which has been underscored by the Director-General that this is an open Organization where we are working together to put forward ideas, whereby we all work together well to ensure that the programmes served the needs of the Member States. What we were suggesting was that there be a discussion here about ideas that could provide the fullest implementation of already existing procedures. We referred specifically in the statement to the Basic Texts and indicated that we would simply like to see that those are used fully. We would like a discussion of any possible ways that other countries, certainly in addition to ourselves, would have of assuring the best implementation of the Basic Texts. Then, on the basis



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of that, if we can reach some conclusions, we would like a decision made by Council that we have those recommendations go to the Conference. That is what we were saying. We simply make the suggestion to gather ideas to try and make the Organization work better. We were very clear in our statement that we were proposing no modification of the Basic Texts or any procedure but simply as Member States to use them well. We were indicating our point with regard to our Congressional process in response to the request from the Chairman that we provide to the members the information that is of interest to the United States Congress because we are interested, as are all Member States here, in restoring financial security to this Organization. We were noting the kind of suggestions that would be helpful in that regard. We looked upon our presentation as simply one presentation of ideas. If there are other better ones we will heartily welcome them and then have the recommendations from this Council that those then go for decision to the decision-making body which is the Conference.

DIRECTOR-GENERAL: The problem is that this subject was not on the agenda. If you had sent to the Secretariat a short letter, just two lines, one month before the date of this Council, saying, "I want this subject to be discussed" it would have been on the agenda automatically and you would then have had the full right to ask this Council to make recommendations to the Conference, in this respect. It is not on the agenda; the delegates have already adopted the agenda and it is now closed. They have no instructions from their governments to make recommendations to the Conference or to debate and discuss the matter. You have the full right to raise the question and to talk about it, but it cannot be formally discussed because, as the Chairman has explained, it is not on the agenda and there is no document. A document should be prepared and each government in its capital needs to be in a position to give instructions to its delegates accordingly.

Mrs Sandra VOGELGESANG (United States of America): Mr Director-General, the presentation was made first by you which we found extremely helpful, and then we heard from the Chairmen of the Programme and Finance Committees. Those are items that are already on the agenda. Presentations were made. We were responding to those presentations and simply talking about ways you could use those procedures more effectively. We stopped short of presenting something formally here because we want to encourage a dialogue. We have some ideas. We hope others have more and even better ones. That is why we have quite on purpose not made a formal presentation. This is, as you have stressed, an open body. We want to follow that in terms of having an open discussion. We see it as being impossible if you have this agenda item 15, the Summary Programme on Work and Budget, presentations on finance, and if you cannot discuss them and how the two committees work, then how can it possibly be out of order? We are quite mystified. That is an integral part of the budget discussion and how you achieve your point on budget levels.

LE PRESIDENT: Je donne la parole au délégué de la Turquie pour une motion d'ordre.

POINT OF ORDER
POINT D'ORDRE
PUNTO DE ORDEN

Temel ISKIT (Turkey): Thank you, Mr Chairman, a point of order. I think it is according to our procedures, after a vote we are entitled to an explanation of the vote, if I am not mistaken. We want just to put on the record that we have voted no, not because we are against the discussion of anything in a friendly manner in our forum, as was also put by the Director-General. We voted no because we want also that the procedures of our Organization be respected. We think that the declaration of the US in its entirety is not against, and of course falls under the point under discussion. But there is a third part, the budgetary reforms part, which it is deemed was not falling under the item under discussion.


Hans Jorgen KRISTENSEN (Denmark): I appreciate the effort of the Director-General for his help in this matter. I wish to thank the Director-General for his introduction. I wish to thank the Chairmen of the Programme and Finance Committees for their introductions. The Statement I am going to make I am making on behalf of the Nordic countries, Finland, Norway, Sweden and Denmark. We find the document CL 91/3 very useful. It presents the main approach to the next biennium's Programme of Work and Budget clearly, and it seems easy to grasp. Now is not the time to take a final stand on the level of the budget. We have to get a more detailed picture of the financial situation of FAO and how it is likely to develop over the coming months before we can make a thorough evaluation. However, we have noted the moderation shown by the Director-General in presenting an increase of 0.48 percent. We, too, would like to see at the time of the Conference a consensus on the budget. Our comments are mainly on the Programme of Work which has yet to be finalized. We note with satisfaction that there is a further pruning of administrative costs and of liaison costs. This can allow for limited increases in the substantial programmes, particularly in the field of forestry. We agree, as an example of priorities, saying that it is important at this stage to put more emphasis on the tropical forestry action plan. In our view, this question is extremely urgent. We have noted the statement that a quarter of the total resources of the Technical and Economic Programmes have been reprogrammed, and no priorities discarded. In itself, this sounds promising and could be seen as a response to the views expressed by Nordic delegates over the past few years. But when you go into details, the picture is not at all clear. This continuation of activities simply coming to an end need not indicate any sort of sharp priority setting, and this kind of comment holds an important place in the detailed programmes. I noted the comments by the Chairman of the Programme Committee on priority setting. However, we continue to call for a much clearer priority setting within FAO and for acceptance of the fact that FAO cannot do everything, cannot satisfy all the wishes of Member States. We call for a concentration of efforts and for acceptance of this, primarily as part of the policy tasks of the Organization. In our view, the present weakness is that the Organization has developed into too much of a technical aid agency, to the detriment of policy work. With the limited resources available to FAO, this leads inevitably to too much skimming from the surface, and conversely to too little emphasis on cooperation with developing countries in shaping their basic policies within food and agriculture on a longer term basis.

All the Nordic countries feel deeply involved in FAO activities as shown by the large funds channelled over many years through the Organization and the other Rome-based agencies. It is in this positive spirit that we feel the time has come to reconsider FAO's basic tasks. We have ourselves done some hard work in this process, and we have come to realize that it is not easy to set limitations and sharpen priorities.

Nevertheless, we must by common effort try to get much closer to a really concentrated effort. FAO is now in need of that in two ways. FAO should have more impact in assisting to develop food and agriculture policies in the third world. This is the main long-term objective. We have looked carefully at the document on medium-term policies as presented to COAG in March, and also the document before us now. We find some main lines which are valuable, but when it comes to details there is far too little to indicate the limitations and concentration of efforts. The second point is that many of the problems can only be brought towards solutions on the basis of a much closer cooperation with the UN and other specialized agencies. Early on, we have tried to indicate possibilities inside the Organization and with agencies as, for example, WHO, Unesco, ILO. Therefore, we feel that FAO members should join hands in hammering out sharper priorities and focus on FAO's future role in the years to come. Others have made suggestions. We ourselves have been considering possibilities. One is clearly to introduce a small ad hoc group chosen on a regional basis and composed of experts from capitals. Eventually, as has been said already, this is a matter for the Conference. But there is very good reason to welcome this idea in the months to come.

I wish to stress as strongly as I can that our ideas have nothing to do with the level of the budget itself. We do not wish to make overall cuts. On the contrary, we wish FAO to be an effective and efficient organization.

Finally, a few words on the environment. The present ecological development is not sustainable, either in developing countries or in the industrialized countries. Economic growth and protection of the environment are clearly interlinked. A growing awareness of this fact is emerging in both developed and developing countries. Recommendations for a growth strategy by which natural resources and the environment are protected are contained in the report of the Bruntland Commission, to which the Director-General made reference the other day. In our mind, all relevant UN bodies and organs should assume responsibility for promoting sustained development, and this FAO should also do.

Amin ABDEL-MALEK (Liban) (langue originale arabe): La délégation du Liban exprime son appréciation et sa gratitude à M. Le Directeur général, ainsi qu'aux présidents du Comité financier et du Comité du programme, pour le document qui nous est présenté sur le programme de travail et budget pour 1988-89. Nous avons le plaisir d'exprimer notre appui total aux propositions qui figurent dans ce document. Cet appui n'est nullement surprenant car les propositions formulées sont entièrement conformes, avec une fidélité absolue, aux désirs que nous avons toujours exprimés.


La délégation du Liban préconise de consacrer bien plus de ressources à l'Organisation au titre des programmes économiques et techniques et d'augmenter l'efficacité de l'Organisation en tenant compte du principe de la réduction des coûts administratifs, ce qui est actuellement en vigueur au sein de l'Organisation et mérite notre appréciation.

Nous demandons le renforcement des liens existant entre l'Organisation et les Etats Membres, étant convaincus du fait que les représentants de l'Organisation sont le meilleur moyen de garantir la réalisation de cet objectif. En conséquence, nous appuyons entièrement la proposition visant à élargir le cadre de la décentralisation en multipliant les bureaux des représentants de IOrganisation.

Nous tenons également à ce que les programmes de l'Organisation mettent l'accent sur les aspects de formation, d'activités de terrain et de coopération entre les pays en développement sur les plans technique et économique. Telle est en fait l'approche bien précise proposée à cet effet.

Monsieur le Président, nous aurions souhaité, par exemple, une augmentation nette à appliquer aux différents programmes conçus. Or l'augmentation réelle, qui atteint moins de 0,5 pour cent, ne représente pas une augmentation effective.

Nous regrettons effectivement qu'aucune augmentation ne soit proposée au titre du Programme de coopération technique que les Etats Membres, sans exception, apprécient hautement en raison de son importance, de son efficacité et de son utilité.

Au cours des débats, on a signalé à plusieurs reprises les priorités que reflète le document relatif au Programme de travail et budget. Nous avons le plaisir de constater que, parmi les propositions formulées, se trouvent des priorités tout à fait raisonnables et qui répondent à toutes les recommandations qui ont été soumises à l'Organisation. De plus, nous approuvons entièrement l'analyse des priorités présentée par le Comité du Programme, et exposée avec compétence par son Président.

The meeting rose at 12.30 hours
La séance est levée à 12 h 30
Se levanta la sesión a las 12.30 horas

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