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III. ACTIVITIES OF FAO AND WFP (continued)
III. ACTIVITES DU PAM ET DE LA FAO (suite)
III. ACTIVIDADES DE LA FAO Y EL PMA (continuación)

10. FAO Activities Related to Environment and Sustainable Development
10. Activités de la FAO en matière d'environnement et de développement durable
10. Actividades de la FAO relacionadas con el medio ambiente y el desarrollo sostenible

LE PRESIDENT: Je déclare ouverte la septième session plénière de notre Conseil. Nous allons aborder le point 10 de l'ordre du jour: activités de la FAO en matière d'environnement et de développement durable. Ce point est soumis pour examen, éventuellement pour, décision, et nous nous référons à deux documents: le document CL 98/6: activités de la FAO en matière d'environnement et de développement durable, et le document additionnel CL 98/INF/25: rapport sur la deuxième Conférence mondiale sur le climat.

Je demanderai à M. Mahler, spécialiste dans ce domaine, conseiller spécial pour les problèmes de l'environnement, de nous faire une très brève présentation des documents de façon à ce que nous puissions entamer le débat sur ce point important.

P.J. MAHLER (Conseiller spécial du Directeur général/Sous-directeur général pour l'environnement et le développement durable): Monsieur le Président, Excellences, Mesdames, Messieurs les délégués et observateurs, le document CL 98/6 intitulé "Activités de la FAO en matière d'environnement et de développement rural" est soumis à l'examen du Conseil en réponse à la Résolution 3/89 de la dernière Conférence.

Le texte de cette résolution est présenté en annexe à ce document. Il demandait au Directeur général de faire rapport au Conseil sur la mise en oeuvre de cette résolution. La Résolution 3/89 demandait aussi une intensification et une meilleure intégration des activités de la FAO dans ce vaste domaine; elle demandait également de renforcer la collaboration de la FAO avec d'autres institutions du système des Nations Unies et en dehors du système, notamment pour la préparation de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement.

Le document qui vous est présenté fait d'abord, dans sa première partie, rappel de la notion de développement durable, notamment au paragraphe 7 où la définition adoptée par le Conseil en novembre 1988 est rappelée. La deuxième partie du document expose les mesures prises par le Directeur général au niveau des structures, des mécanismes de direction et de coordination et de l'examen des programmes.

Dans le souci de mettre à jour les informations présentées, je voudrais signaler que le Comité directeur, le Groupe interdépartemental de travail-dont le Président, le Dr. Zehni, est à côté de moi-et les sous-groupes


mentionnés aux paragraphes 15, 16 et 17 du document, sont dès maintenant impliqués dans la préparation du programme de travail et budget 1992-93.

La troisième partie du document présente les activités interdépartementales qui ont été lancées récemment pour assurer une meilleure intégration horizontale des activités sectorielles, verticales et celles de la protection de l'environnement dans nos activités de développement sur le terrain.

Je soulignerai particulièrement la préparation d'une Conférence internationale sur l'agriculture et l'environnement, avec l'appui et la collaboration du Gouvernement néerlandais, et, à ce propos, je voudrais renouveler, de la part du Directeur général, notre gratitude au Gouvernement néerlandais pour l'appui non seulement financier, mais aussi technique par ses instituts et par ses experts, pour cette importante Conférence. Elle se tiendra aux Pays-Bas du 15 au 19 avril 1991 et sera une des contributions majeures de l'Organisation aux préparatifs de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement qui, elle, se tiendra à Rio de Janeiro, au Brésil au début du mois de juin 1992.

A côté des activités multisectorielles qui sont présentées dans la troisième partie et qui intéressent non seulement les départements au Siège mais aussi plusieurs bureaux régionaux, nous avons présenté dans la quatrième partie du document les activités sectorielles concernant l'environnement et le développement durable qui sont l'objet d'un renforcement à l'intérieur de chaque unité et département technique.

En ce qui concerne la coopération avec d'autres organisations je dois signaler que l'on assiste actuellement à un déploiement accéléré sinon à une prolifération d'activités multiples. Aussi, je souhaiterais là encore faire une mise à jour des informations qui sont présentées dans la cinquième partie du document.

Après la réunion du Comité préparatoire de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement tenue à Nairobi au mois d'août dernier, nous sommes rentrés dans une phase de coopération active entre la FAO et le Secrétariat de cette Conférence et bien sûr d'autres agences qui y sont impliquées. La FAO fait partie de plusieurs équipes de travail pour la préparation des documents et des propositions d'action de cette Conférence, et sur plusieurs sujets, nous avons été reconnus comme le partenaire principal du Secrétariat de cette Conférence, notamment évidemment sur l'agriculture durable mais aussi sur d'autres sujets comme la dégradation des terres, les ressources aquatiques vivantes, l'aménagement des zones côtières et autres.

Les modalités de notre coopération avec le Secrétariat de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement ont été précisées lors de la visite que M. Maurice Strong, son Secrétaire général, a faite à la FAO le 11 octobre dernier. Au cours de cette visite, le Directeur général et M. Strong se sont accordés à reconnaître l'importance de la participation de la FAO à cette Conférence et sont convenus de maintenir la coopération étroite et active qui est déjà établie.


Autre événement récent qui n'est pas rapporté dans le document qui est devant.vous, c'est une réunion que nous avons tenue du 8 au 12 octobre dernier en vue de la préparation de cette Conférence dont j'ai fait mention il y a un moment, Conférence sur l'agriculture et l'environnement de la FAO et des Pays-Bas. Nous avons tenu cette réunion préparatoire et, je le signale â propos de la coopération entre les agences qui nous avaient été recommandées, avec la présence du PNUE, de l'OMM, du PAM et du FIDA.

Je dois signaler aussi une réunion du Secrétariat de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement, sur la dégradation des terres qui se tiendra à Rome au début de décembre.

Toutes ces activités illustrent l'excellence de la coopération qui s'est instituée entre la FAO et le Secrétariat de cette Conférence.

Je voudrais signaler la création récente d'un Fonds international appelé "Facilité globale pour l'environnement" qui sera géré sur une base tripartite, par la Banque mondiale, le PNUD et le PNUE. Ce Fonds est établi pour accorder des dons et des prêts à des taux d'intérêt réduits pour la protection de l'environnement dans les pays en développement.

Le montant de ce Fonds a été fixé-c'est un ordre de grandeur-à un milliard de dollars.

Autre événement récent qui n'est pas rapporté dans le document CL 98/6, c'est la deuxième Conférence mondiale sur le climat. Vous avez reçu à ce sujet un document complémentaire d'information qui vient d'être distribué (CL 98/INF/25). Cette Conférence s'est tenue du 29 octobre au 7 novembre dernier. Les secteurs de l'alimentation, de l'agriculture, des forêts et même des pêches sont directement concernés par un changement éventuel de climat. Comme l'a souligné le Directeur général dans son discours à l'ouverture de la session ministérielle de cette Conférence, ces secteurs sont déjà très vulnérables à présent aux irrégularités du climat. Aussi est-il nécessaire que la FAO poursuive et intensifie ses activités qui concourent d'abord à mieux comprendre et ensuite à réduire les interactions néfastes entre ces secteurs et la variabilité du climat, notamment pour une meilleure sécurité alimentaire. Le document CL 98/INF/25 indique dans ses derniers paragraphes les actions qui sont l'objet de discussions et qui sont actuellement proposées, discutées, dans le cadre de programmes de travail et budget 1992-93 pour le suivi de cette Conférence.

Monsieur le Président, le Conseil souhaitera sans doute donner ses avis et ses directives sur les mesures prises par le Directeur général et sur les activités engagées en réponse à la Résolution 3/89. Certes, cette résolution appelle de la part de la FAO des actions sur un front très vaste et qui devront se poursuivre sur plusieurs années. A un moment où nous commençons les préparatifs du programme de travail et budget pour 1992-93, le Conseil devra certainement donner aussi des orientations utiles au Secrétariat à cet effet.

Gonzalo BULA HOYOS (Colombia): Los representantes de Colombia registramos complacidos el hecho afortunado y positivo de que las actividades de la FAO


en cuanto al medio ambiente estén en las buenas manos de los Doctores Mahler, Zehni y Botero, amigos personales dilectos, profesionales muy capaces y con excelentes calidades humanas.

Con este documento, el Director General cumple adecuadamente la petición de la pasada Conferencia, en el sentido de que se presentara a este periodo de sesiones del Consejo un primer informe sobre los progresos realizados en la ejecución de la Resolución 3/89. Los representantes de Colombia insistimos una vez más en que es necesario que la FAO proceda con cautela en este asunto, porque es indudable que sobre la conservación del medio ambiente y el desarrollo agricola existen dos puntos de vista diferentes: uno de los países desarrollados y otro de los países en desarrollo. Los Estados industrializados disponen de grandes capitales y de todas las más avanzadas tecnologías, y pueden escoger las clases de desarrollo agrícola que conserven el medio ambiente. Los países en desarrollo, víctimas de la pobreza y bajo el peso de una inmensa deuda externa, muchas veces carecen de las posibilidades de opciones frente al desarrollo agrícola y la conservación del medio ambiente. Por ello hemos sostenido que la FAO, al adelantar estas actividades, que apoyamos en términos generales, debe tener en cuenta esa situación y, en cuanto a los recursos de los programas ordinarios, no desviar excesivamente esos recursos hacia proyectos sólo porque éstos preserven el medio ambiente, sino que muchos de los proyectos tradicionales, cuya ejecución depende de la subsistencia de numerosos seres humanos en el Tercer Mundo, deben seguirse ejecutando.

Los Estados industrializados, en los cuales hace ya algunos años está muy de moda la conservación del medio ambiente, deben ofrecer recursos extrapresupuestarios para que la FAO los dedique a proyectos dirigidos exclusivamente a la conservación del medio ambiente. Así, los países desarrollados comenzarían a pagar la inmensa deuda que han contraído con el mundo en desarrollo, al haber explotado inmisericordiosamente nuestros recursos naturales durante tantos siglos. Dentro de ese orden de ideas, apoyamos el párrafo 12 del documento, sobre las prioridades, que deben tener como prerrequisitos básicos la lucha contra la pobreza y la reducción de la deuda. Apoyamos plenamente a la FAO en sus propósitos de aceptar la generosa oferta del Primer Ministro de los Países Bajos para celebrar en Amsterdam, en abril de 1991, una conferencia sobre la agricultura y el medio ambiente. Como dice el párrafo 23, esperamos que a esa conferencia sean invitados en forma bastante considerable calificados y competentes representantes de los países en desarrollo. Abrigamos la esperanza de que se va a proceder así, sobre todo a la luz de la nueva política que ha esbozado aquí, en este Consejo, el representante de los Países Bajos, política con profunda orientación social, democrática y humana, que corresponde a las características fundamentales del noble pueblo holandés.

Consideramos muy acertada la idea de que los resultados de esa Conferencia en los Países Bajos se vayan a resumir en una Estrategia y en un Programa de Acción para el desarrollo agrícola sostenible, documento que se presentará, a través de los órganos rectores de la FAO, a la Conferencia de las Naciones Unidas sobre el Medio Ambiente y el Desarrollo, que se celebrará en 1992, en Brasil, fraterno país de América Latina y el Caribe, con el cual, junto con otros seis Estados de nuestra región, Colombia comparte las actividades dentro del Tratado de Cooperación Amazónica.


Los representantes de Colombia opinamos que, en su informe, este Consejo debe expresar su agradecimiento al Gobierno de los Paises Bajos, seguros de que, con el apoyo siempre eficiente y pragmático de los holandeses, esa Conferencia será exitosa.

Apoyamos el párrafo 48, sobre las recomendaciones de la última Conferencia Regional de América Latina y el Caribe. La FAO debe asistir a nuestros paises para que puedan, adecuadamente, evaluar el impacto ambiental de sus políticas económicas y agrícolas y capacitar a profesionales nacionales en esos campos.

Preguntamos: ¿En qué consiste la labor analítica de que se habla al final del párrafo 48? y ¿cuáles son los seis países de América Latina y el Caribe donde se adelanta ya esa labor?

El Gobierno de Colombia está agradecido a la FAO y personalmente a usted, Doctor Mahler, por la valiosa asistencia que nuestra Organización ha venido ofreciendo a la Secretaría Temporal del Tratado Amazónico, Secretaría Temporal que desempeñó nuestro país hasta hace poco y que ahora ejerce Ecuador.

Quisiéramos preguntar por qué no aparece en este documento ninguna referencia a la reunión que tuvo lugar en Bogotá (Colombia), a principios de mayo de este año, sobre actividades del Tratado de Cooperación Amazónica, reunión a la cual asistieron representantes de gobiernos de muy alto nivel y en la cual la FAO estuvo representada de manera muy respetable. Hacemos esta pregunta porque nos llama la atención que en el párrafo 36 y también en la declaración del Doctor Mahler se haya hecho referencia a reuniones que han tenido lugar en otras ciudades-en Sundsvall (Suecia) y Ginebra, etc.-, y nosotros pensamos que la reunión que tuvo lugar en Bogotá (Colombia) fue de gran importancia para las actividades del Tratado de Cooperación Amazónica.

También quisiéramos preguntar dónde se llevó a cabo la reunión a que hace referencia el párrafo 49 cuando dice que se ha preparado un documento de trabajo sobre el Amazonas, "que se distribuyó en una reunión del Tratado de Cooperación Amazónica en septiembre de 1990", o sea, cuatro o cinco meses después de la reunión celebrada en Bogotá (Colombia). ¿Dónde se llevó a cabo esa reunión? ¿Qué nivel tuvo? ¿Asistieron los representantes de todos los países vinculados a esas actividades? ¿En qué consiste el documento? ¿Se puede obtener ese documento?

Finalmente, consideramos muy importante que la FAO siga participando en el Comité preparatorio y en todas las actividades preparatorias de la Conferencia de las Naciones Unidas sobre el Medio Ambiente y el Desarrollo (Brasil, 1992). Esa debe ser una Conferencia bien organizada, en la cual los aspectos sobresalientes de las dificultades y limitaciones que tienen los países del Tercer Mundo para someter su desarrollo agrícola a la conservación del medio ambiente merezcan la mejor atención de toda la comunidad internacional, que debe ofrecer asistencia técnica y financiera a los países en desarrollo para que éstos puedan, progresivamente, conciliar estos dos aspectos.


F.C. PRILLEVITZ (Netherlands): My delegation welcomes document CL 98/6 as a well balanced progress report of FAO's activities related to environment and sustainable development. We are grateful for the brief introduction of this document by Mr Mahler for the latest information about this item just given by him.

In paragraphs 94 and 97, under the heading "Future Outlooks" it was stated "While some progress can be recorded in the integration of environmental protection and sustainability considerations into the FAO activities, as requested by Conference Resolution 3/89, a number of forthcoming events as well as the expected results of recent FAO initiatives will have major influences in shaping future FAO programmes in this broad field". I see there are many activities listed in the document, such as the preparation of three international framework conventions; the review of FAO's strategies and activities for forestry and fisheries; and the formulation of a strategy and agenda for action plans for sustainable development; introduction of review and environmental procedures etc. etc. It is not denied in this document that several gaps should still be addressed and furthermore that all these activities, as well as the gaps to be addressed "will have repercussions on the distribution of Regular Programme resources in future biennia. The overall priority to environment and sustainable development will be given due prominence in the medium-term plan and Programme of Work and Budget for 1992-93 biennium".

My delegation fully endorses these statements. In the recently, newly formulated Dutch policy for development cooperation environmental matters have a very high priority. We do realize that a major change in the Programme of Work and Budget in the next biennium will be a result of the FAO's new approach of agricultural, forestry and fishery matters, namely the increased emphasis on sustainable development in these fields and given the zero growth policy-and now you can see a difference between the statement of my good friend Mr Bula Hoyos and what I have to say-given the zero growth policy which has to be applied also for the next biennium-perhaps in some exceptional cases not, but let us see-my delegation is not only anxious to see in what way the Programme of Work and Budget for the biennium will be prepared but also it is ready to assist, in what way, let us say in formulating talks between the different regional groups, and I believe my group, the OCD group, is ready to have discussions with the Secretariat in finding solutions for the difficult work of the rearrangement of priorities.

My delegation is fully aware of the fact that the government of the Netherlands is very much priviledged that since the beginning of this year it may work in close cooperation with FAO on the preparation of a conference on agriculture and environment and let me say now, it is not a conference that will be held in Amsterdam, Mr Bula Hoyos, because you do know that is a very dangerous city for simple agriculturalists, so the conference will be in s'Hertogenbosch, and that is a difficult name so we use the name Den Bosch; it is in the south and is very close to where the former minister for agriculture Braks is living.

The aims, the organization and the working method of this conference, as well as the participation in, and the invitations for this conference are spelt out in paragraphs 23, 24 and 25 of this document. It is always very


difficult to predict the outcome of such a conference but I am confident that the conference will make an important contribution to the topic of sustainable agriculture and it will be a good contribution to the preparation of that conference in Brazil.

My delegation is fully prepared, together with the Secretariat, to answer questions about the preparation and organization, etc., of this conference. I would like to use this opportunity to express the thanks of my government to FAO for the stimulating cooperation we have experienced up to now. It has been a great learning experience so far at least for us.

Andrew John BENNETT (United Kingdom): Like the previous speakers from Colombia and the Netherlands the United Kingdom likewise applaudes FAO's commitment to sustainable agricultural and environmental protection, as evidenced by the document CL 98/6. It is particularly pleased that the Organization is applying environmental guidelines to its own programmes and we await with interest the first evaluations of how these guidelines will operate in practice. The United Kindom also applaudes the measures taken by the Director-General in appointing a special adviser, in establishing a steering committee and working group to promote sustainable development within FAO.

The United Kingdom also applaudes measures taken by the FAO in inter-agency collaboration. This action should avoid duplication and make sure that the FAO's expertise is properly integrated into the actions on the global scale. Like my colleague from the Netherlands we think that paragraph 94 contains a very impressive list of activities, indeed a great challenge, and we applaud the emphasis given to the policy side. However, as my colleague from the Netherlands has said, resources are inevitably limited, not only is there zero growth policy within FAO but resources are limited on a global scale, both in terms of the human resource and the financial resource. This inevitably leads us to the difficult task of establishing priorities and ensuring that we make best use of existing mechanisms and existing resources. Likewise it will require us to look very carefully at the economics aspects of the environment to make sure that we make the right choices.

Our own experience has been that emphasis purely on the input side of action is not necesarily productive and that we should give increasing emphasis to the output and outcomes of our action and this will require us to develop performance measures against objectives and to put in milestones in programmes of action against which we can all measure progress.

We are impressed in the United Kingdom on the number of conferences and consultations that are being organized over the next few years and we have a major objective in the conference of 1992. However, as you well know, rhetoric can easily get ahead of reality in action and I hope that on these conferences that we pay due attention to the actions that we are taking and progress towards the objective set in the work programmes.

Like my colleague from the Netherlands we also noted the comment in paragraph 96, which talked about the redeployment of resources. We are all


having to do this as the environmental agenda becomes more and more imperative. I would like to ask whether the Chair can give us, or the Secretariat can give us, any indication what these priorities are likely to be, where the resources are likely to be redeployed and whether in fact there is any idea of what the priorities might be.

Finally, we would like to make a few points on where we see FAO should deploy its resources and concentrate. Firstly, in the field of forestry FAO has a key role to play in getting the TFAP process sorted out and turning it into a thoroughly effective body. I realize we will have more time to talk about this next week, but no more will it be more important than the protection and conservation of forest resources, than the development and maintenance of sustainable land use in agricultural practices and sustainable agriculture must therefore become a priority.

Within the context of this the rapid growth in population in some areas must be a cause for concern and we hope that in its collaboration FAO will make sure that it works closely with the agencies dealing with the problems of rapid population growth.

Finally, we particularly welcome FAO's efforts to develop and introduce a greater environmental focus in its activities in support of aquatic sciences and fisheries. This is often a neglected area and we would encourage greater attention to detailed environmental impact appraisal in FAO's fisheries, and aquaculture projects.

Hannu HALINEN (Finland): I have the honour to make this statement on behalf of the four Nordic countries Denmark, Norway, Sweden and Finland.

The Nordic countries welcome document CL 98/6 "FAO Activities Related to Environment and Sustainable Development" and would like to commend the Secretariat for an interesting and well prepared document.

In November 1989, the 25th Conference adopted resolution 3/89 on FAO Activities Related to Sustainable Development and resolution 10/89 on the Review of Certain Aspects of FAO's Goals and Operations. These resolutions contained a number of good and constructive elements for FAO's further work with environmental issues.

The Conference decided according to these resolutions that the Organization should intensify its interdisciplinary work to ensure the integration of environmental considerations in all FAO activities. Furthermore it should strengthen its cooperation with other organizations of the UN system in these fields, and collaborate fully in the preparations for the 1992 United Nations Conference on Environment and Development.

Part II of the document contains information with regard to management action taken as follow-up to the 25th FAO Conference. The Nordic countries welcome the appointment of a Special Adviser to the Director-General for Environment and Sustainable Development, with the rank of Assistant Director-General. He is responsible for providing guidance and advice for all policy and programme matters related to environment and sustainable


development in FAO. We trust that this position, together with the established Steering Committee for Environment and Sustainable Development at ADG level, will serve to increase the attention given to environmental considerations within the Organization, and to strengthen both the interdisciplinary work and the collaboration with other UN organizations. This should further enhance FAO's involvement and preparation for the United Nations Conference on Environment and Development in 1992.

The Nordic countries, as the delegate of the Netherlands before us, are also pleased to note in para. 96 of the document that "The overall priority to environment and sustainable development will be given due prominence in the Medium-Term Plan and the PWB for 1992-93". We agree with para. 5 saying that "the Organization must concentrate its limited resources on those areas where the comparative advantage and the benefits to member countries is greatest". We welcome that the Council and the technical committees of FAO are requested to review present activities and provide guidance in this regard.

Capacity building to better tackle environmental problems and to improve management of the natural resource base is of great importance in all countries, not at least in the developing countries. Development and dissemination of new and environmentally sound technologies is also an urgent task, especially so with regard to food production. The Nordic countries do in this context fully support the organizing by FAO, with the cooperation and support of the Government of the Netherlands, of an International Conference on Agriculture and the Environment in April next year. This Conference has the potential to become a milestone in the efforts to integrate environmental concerns into development efforts in the agricultural field, and to provide main inputs to the 1992 UN Conference on Environment and Development. We look forward to taking part in working out a strategy and agenda for action for sustainable agricultural development.

The question of establishing conventions or other international instruments for climate change, biological diversity and forest conservation and development will be discussed under other agenda items. At this stage, we would like to underline the importance of coordination between these efforts. The process to develop strategies concerning climate, biodiversity and forests that are mutually beneficial and do not contradict each other should be led by the Preparatory Committee of the UNCED, with support from agencies like FAO. Cooperation with other organizations was also a main objective of resolution 3/89 from the FAO Conference.

We believe that FAO has an important role to play with regard to conservation and sustainable management of forest resources inter alia through the Tropical Forestry Action Plan. Another vital task for FAO is conservation of both plant and animal genetic resources. We will, however, return to these issues under the relevant agenda items, and here I limit myself to making some remarks regarding the fisheries sector. From the Nordic countries' point of view environmental degradation which affects fisheries should be given high priority by FAO. We look forward to the document on "Environment and Sustainability in Fisheries" which will be presented to the next session of COFI. At this moment let me just say that we are pleased that FAO has been instrumental in preparing a Report of the


Secretary-General on large-scale driftnet fishing for the UN General Assembly.

Integration of environmental considerations in FAO's field programme is of utmost importance. We have noted that an ad hoc Task Force on Sustainable Development and Environmental Protection in FAO's Field Programme was established early this year. In its work of developing environmental procedures, we understand that the Task Force is benefiting from guidelines and procedures already applied by multilateral and bilateral development assistance agencies. The creation of effective mechanisms for strengthening the integration of environmental and sustainability considerations in FAO's field project cycle is of great importance and we trust this work will be given high priority. We would particularly welcome the discussion on the findings of the Task Force at the next FAO Conference.

In line with the trend towards decentralization and national execution of programmes and projects funded through the UN system, it is important that FAO increases its capacity for offering planning assistance and policy advisory services within sustainable development. It will be of particular importance to provide manuals and training for national officers responsible for environmental accounting and for evaluating the environmental impact of agricultural development policies, programmes and projects. We would in this regard be interested in knowing more about the role of the regional and country offices of FAO.

I will conclude by saying that the Nordic countries are encouraged by the positive developments that have taken place with regard to FAO activities in this field since the last FAO Conference. We look forward to seeing this reflected in the Medium Term Plan presented to the 1991 Conference and to being informed with regard to the results of the reviews and policy formulation currently taking place.

Michel MOMBOULI (Congo): Monsieur le Président, je dois tout d'abord vous indiquer que nous sommes heureux de vous voir continuer à présider les travaux de cette session. Nous voudrions également remercier M. Mahler pour sa présentation compétente du rapport sur les activités de la FAO en matière d'environnement et de développement durable.

Nous voudrions rappeler que, tel qu'indiqué au paragraphe 4 du document CL 98/6, c'est en réponse à la Résolution 3/89 que le présent document vous est présenté. Ce faisant, nous voudrions remercier le Secrétariat pour son exactitude à ce rendez-vous, document à la main.

Nous voudrions également signaler qu'au paragraphe 5 de ce document, il nous est demandé notre avis, en tant que membres du Conseil, sur l'approche que l'Organisation envisage de suivre dans la mise en oeuvre de la Résolution 3/89. A ce sujet, nous tenons à dire que notre préférence aurait été que l'Organisation élargisse ses activités tant dans le domaine de l'environnement que dans celui de l'agriculture, la pêche et les forêts. Mais nous nous rendons vite compte que la situation financière de l'Organisation est difficile-le Directeur général nous l'a dit dès le début de nos travaux-et, par réalisme, nous acceptons, comme nous le


propose le Directeur général, que les activités de l'Organisation en ce qui concerne l'environnement soient concentrées sur un nombre limité de domaines. Mais lorsque la situation se sera améliorée, notre désir est de voir s'étendre ces activités en matière de développement durable dans le domaine de l'agriculture, des forêts et de la pêche.

Nous voudrions également signaler que le Chapitre I du document à l'examen a déjà fait l'objet d'un large échange de vues entre nous. C'est pour cela que nous ne voulons pas y revenir. Nous considérons que ce que nous avons dit par le passé reste valable.

En revanche, nous voudrions concentrer notre attention sur les autres chapitres de ce document, à commencer par le Chapitre II. Nous sommes très heureux de constater que le Directeur général a déjà pris un certain nombre de mesures pour mettre en oeuvre la Résolution 3/89 de la Conférence. Nous avons constaté que, parmi ces mesures, il y a la désignation d'un conseiller principal jusqu'à la constitution d'un groupe de travail intergouvernemental.

Nous voudrions par ailleurs remercier le Gouvernement des Pays-Bas dont le Premier Ministre s'est offert pour collaborer à la préparation d'une conférence internationale sur l'environnement. Il nous est indiqué que cette conférence aura lieu à partir du 15 avril. Nous nous félicitons de tous les efforts qui ont déjà été entrepris par le Gouvernement du pays hôte comme par l'Organisation pour que cette conférence réussisse.

Nous nous référons au paragraphe 24 du document à l'examen, toujours relatif à la préparation de cette conférence: il y est signalé qu'un certain nombre de documents qui seront présentés à la Conférence émanent des bureaux régionaux. A ce sujet, nous avons une question à poser: nous voudrions savoir si les différents Etats Membres qui composent les régions où sont situés ces bureaux régionaux seront associés à la préparation de ces documents.

Il est dit, au paragraphe 23, qu'il s'agira en fait d'une réunion un peu plus restreinte et il est spécifié que n'y participeront qu'un certain nombre d'experts. Par conséquent, nous voudrions savoir si les Etats Membres de la région d'un bureau régional pourront apporter leur contribution à la préparation des documents.

Nous estimons que les activités entreprises jusqu'ici par l'Organisation vont dans la bonne direction. Nous les appuyons et, en particulier, ce qui est indiqué au paragraphe 94 du document à l'examen. Nous souhaitons que la FAO aille de l'avant dans la direction qu'elle a déjà prise.

Nous ne pouvons pas terminer sans tenir compte des dernières indications que nous a données M. Mahler, notamment sur le fait qu'a été créé récemment un fonds destiné à la protection de l'environnement dans les pays en développement. Je crois que c'est là une chose dont il faut se féliciter. La tenue récente, du 29 octobre au 7 novembre, de la deuxième Conférence mondiale sur le climat, nous donne toute la mesure de la collaboration qui existe entre la FAO et les autres institutions intéressées par ses activités, ce qui était notre voeu dès le départ.


Nous nous réjouissons qu'aux paragraphes 7 et 8 du document CL 98/INF/25, soit mentionné que certains progrès ont été accomplis par rapport à ce qu'était la situation lorsque nous avons tenu, à Rome, la dixième session du COFO. En effet, lors de la session du COFO, nous étions légèrement hésitants pour décider ou non si autoriser l'Organisation à mettre en place un instrument pour la conservation des forêts. Or, ici, nous constatons que ceux qui se sont réunis ont entériné la position adoptée par le COFO en recommandant, entre autres mesures, que l'Organisation soit autorisée à préparer un instrument pour la conservation des forêts. Nous pouvons donc dire que certains nuages ont été balayés, ce qui, à notre point de vue, représente un progrès sensible.

Monsieur le Président, je dois avouer que ce que nous avons à dire par ailleurs l'a déjà été par ceux qui m'ont précédé et, comme vous avez demandé vous-même que nous n'intervenions que pour donner des éléments nouveaux, j'aimerais arrêter ici mon propos en faisant également nôtre la contribution des délégations qui m'ont précédé.

Edwin JOHNSON (United States of America): The United States delegation joins other delegates in commending FAO for beginning to place as much emphasis on the Environment and Sustainable Development as has traditionally been placed on food, nutrition and alleviation of poverty. This new emphasis is very commendable and is compatible with the traditional themes, because poverty and environmental quality are often inextricably inter-related in many countries.

We are also pleased that FAO has chosen such capable persons as Dr Mahler and his immediate associates present with him on the podium to lead this initiative and that a new unit has been formed as a focal point for these very important activities.

The activities described in document CL 98/6 are impressive evidence of FAO's commitment to a programme of environmental compatibility and repair. Known technologies must be applied and new ones found in order to lessen the environmental stresses which have historically accompanied agricultural production. However, even a perfect set of technologies will not solve these problems so long as the economic system rewards exploitation and resulting degradation of natural resources.

We therefore suggest that appropriate attention be given to the policy and socio-economic interventions necessary to support the adoption of appropriate technologies consistent with sustainable development. Work on developing environmental accounting methodology which will incorporate the usually hidden costs of environmental degradation in decision-making is an example of the economic policy interventions which could be profitably pursued.

Another area of priority is agro-ecological zoning. Many development agencies and organizations are seeking an overall approach which rationalises the environmental planning process with the development process. Agro-ecological zoning is generally considered the correct tool but it is difficult to apply because it is not, to borrow a term from


computer jargon, user-friendly. FAO is a pioneer in agro-ecological zoning and could be of immense help to the development community. We encourage FAO to continue its work on agro-ecological zoning.

I have a few additional comments on specific sections of the FAO paper being considered this morning.

With respect to the introduction, we agree that, as stated, FAO should be a centre of excellence for genetic diversity, tropical forestry, fisheries and other environmental matters. We suggest that FAO also emphasises soil and water resources because they are the basis for present and future agricultural production. Particular attention should be given to populated regions endowed with poor soil and water resources.

With respect to Section I and the concept of sustainable development, this section of the report is an impressive blend of being holistic as regards environment and sustainable development yet being specific about critical issues. High and low potential areas, monitoring resource degradation, transfer of technologies and the use of biological diversity for risk aversion are highlighted and well deserve the emphasis suggested in the document. With respect to multisectoral activities, we believe that the energy plan seems to be somewhat short-changed. The over-exploitation of non-commercial energy sources is a direct cause of deforestation, soil erosion and depletion of soil fertility and soil organic matter. It follows that energy shortages can only be solved as part of solving these problems Hopefully the rural energy planning studies will adopt this integrated approach.

The environmental law part of the plan is impressive and we fully endorse it. FAO has a comparative advantage in this work and is encouraged to implement the plan which it has set forward.

The proposed April 1991 International Conference on Agriculture and the Environment to be held with the cooperation of the Government of the Netherlands is an important event which can make significant contributions in the field of sustainable development and to the 1992 UN Conference. We invite the Secretariat to provide additional detail on this meeting on a regular basis as it develops.

Section V, cooperation with other organizations, lays out an impressive range of activities planned in a cooperative way.

In particular, in the becoming 16th member of the Committee of the International Development Institutions on the Environment (CIDIE), FAO has taken account of the environmental dimensions of its food, agriculture, forestry and fisheries sectors. We congratulate them for joining in this effort.

With respect to Section VI, future outlook, we note that the feedback from cooperating national programmes is not specifically mentioned as an influence which will be shaping future FAO programmes. Such feedback is essential and an easily utilized mechanism should be developed for channeling these inputs into the formulation of FAO's future programmes.


Finally, the US has comments regarding the Tropical Forestry Action Plan, and the international forest instrument which I have not touched upon here because we believe these more constructively belong under the discussion of the COFO report, agenda item 8. We will raise these points on Tuesday when that item is scheduled for discussion.

Carlos R. NAVAS (Argentina): En la FAO se han acumulado conocimientos, trabajos y experiencia sobre biodiversidad, biotecnología, forestación, desertificación, degradación de suelos, erosión y otras materias que es necesario integrar a los esfuerzos que realiza la comunidad internacional. Deberá evitarse, tanto que se prescinda de ese patrimonio, como que se utilice para justificar la duplicación de estructuras burocráticas internacionales que no se está en condiciones de mantener y en muchos casos responden al interés en proteger supuestas competencias.

En el contexto global del análisis de los cambios climáticos o en lo que se refiere al estudio específico sobre biodiversidad o biotecnología, por ejemplo, estos temas están siendo abordados por el Comité Preparatorio de la Conferencia del Medio Ambiente y Desarrollo, con la participación de la FAO y de otros organismos de las Naciones Unidas. Es en el mejor interés de los países en desarrollo que los aportes a estos temas se concentren y se termine con la diversidad de foros y escenarios que dificulta y encarece el seguimiento.

Viene al caso recordar la definición de desarrollo sostenible adoptada por el Consejo Ejecutivo del Programa de las Naciones Unidas para el Medio Ambiente en mayo de 1989, que complementa la utilizada en la FAO y dice: "El desarrollo sostenible permite atender a las necesidades del presente, sin comprometer la capacidad de las generaciones futuras para atender a sus propias necesidades y no entraña, en modo alguno, una usurpación de la soberanía nacional. Para alcanzar el desarrollo sostenible se necesita contar tanto con la colaboración dentro de los límites nacionales como con la colaboración internacional. Supone una marcha hacia la equidad nacional e internacional, incluida una asistencia a los países en desarrollo acorde con sus objetivos, prioridades y planes de desarrollo nacionales. Implica también la existencia de un contexto económico internacional favorable que daría como resultado un desarrollo y crecimiento económico sostenido en todos los países, especialmente en los países en desarrollo, como condición de capital importancia para la ordenación racional del medio ambiente. Asimismo, supone el mantenimiento, la explotación racional y el fortalecimiento de la base de recursos naturales en las que tienen su fundamento la resiliencia económica y el crecimiento económico. El desarrollo sostenible también implica la incorporación de consideraciones y preocupaciones ambientales en los planes y políticas de desarrollo, y no representa una nueva forma de condicionalidad en la ayuda económica o en la financiación del desarrollo."

Mi país ve con preocupación que la política de subsidios a la producción de los países desarrollados tiene, en lo que a conservación y utilización de los recursos se refiere, un efecto igualmente perjudicial en éstos como en los países en desarrollo. Por un lado, los altos precios que reciben los productores comunitarios incentiva el uso indiscriminado de fertilizantes,


pesticidas y otros agroquímicos que se traducen en productos con residuos tóxicos. Como las plantas sólo absorben parte de los mismos, el resto pasa a las napas de agua y de allí a los ríos contaminando el agua. Esto aumenta el costo de la potabilización del agua y dificulta la provisión de agua de calidad aceptable a toda la población. Como los ríos finalmente desembocan en el mar, el excedente de fertilizantes nitrogenados pasa al agua marina. En mares semicerrados como el Mar del Norte, ello genera una proliferación de algas que afecta negativamente a los peces, con lo cual, en definitiva, hay menos pesca. La consecuencia final es un costo adicional para los consumidores, que no sólo deben pagar por sus alimentos precios superiores a los que existirían con un mercado más libre, sino que además, deben destinar recursos a programas de tratamiento de aguas y descontaminación. Esta situación debe servir de advertencia a los países desarrollados para que revisen sus propias políticas agrícolas. En los países en desarrollo en cambio, los bajos precios que deben enfrentar los productores, debido a los subsidios que distorsionan los mercados internacionales, hacen que éstos deban extremar sus esfuerzos en pos de lograr rendimientos que hagan rentable su actividad, en desmedro de prácticas agrícolas compatibles con una agricultura sostenible.

La Argentina está privilegiando los temas vinculados con la agricultura sostenible. Así, el Instituto Nacional de Tecnología Agropecuaria, que depende de la Subsecretaría de Agricultura, Ganadería y Pesca de la Nación, prioriza las siguientes acciones para este quinquenio:

- labranza conservacionista con técnicas más adecuadas de manejo del suelo, rotaciones, sistematización y sistemas multiespecie;

- control integrado de plagas y malezas, incluyendo el uso de enemigos naturales y desarrollo de plaguicidas biológicos;

- biotecnología e ingeniería genética que, aunque en un plazo relativamente más largo, apunta a la generación de tecnologías limpias y ahorradoras de energía;

- agricultura orgánica, con bajos niveles de contaminación y altos estándares de calidad de sus productos.

Con referencia a la solicitud de orientación contenida en el párrafo 5 del documento CL 98/6, la República Argentina tiene interés en que la FAO destine recursos para la evaluación de recursos naturales por sensores remotos en tanto ésta es una herramienta idónea para que los países en desarrollo comiencen a realizar sus inventarios de recursos. Otro aspecto que debería priorizarse es la cooperación en la medición del impacto en el medio ambiente causado por las tecnologías aplicadas, y la orientación en la asistencia al desarrollo, sobre tecnologías adecuadas para la preservación de los recursos en las distintas zonas de aplicación.

Por último, Señor Presidente, quisiéramos expresar que estimamos adecuadas las medidas adoptadas por el Director General de la FAO en cumplimiento de la Resolución 3/89 de la Conferencia. En particular, esperamos con interés conocer el resultado del estudio sobre el descubrimiento de los vínculos entre el comercio de productos agrícolas y el medio ambiente mencionado en el párrafo 54 del documento 98/6.


Jean-Pierre POLY (France): La délégation française, qui a pris connaissance avec intérêt du rapport établi à la demande de la Conférence de notre Organisation sur la mise en oeuvre de l'importante résolution 3/89 concernant les activités de la FAO relatives au développement durable, félicite le Secrétariat pour le travail accompli. Sans doute la désignation d'un Conseiller spécial pour l'environnement et le développement durable, particulièrement compétent et expérimenté, ayant rang de Sous-Directeur général, ce qui est en soi le gage d'une considération renforcée de notre Organisation pour ces préoccupations, nou permet-elle aujourd'hui d'aborder ce sujet sur la base d'un rapport pour la première fois étayé, définissant une véritable stratégie pour la FAO.

D'autres mesures en termes d'organisation ou de structure de cette institution, adoptées à la suite de la 25ème Conférence, comme la création, au niveau des sous-directeurs généraux d'un Comité directeur pour l'environnement et le développement durable ou d'un Groupe de travail interdépartemental pour ces mêmes thèmes, nous semblent de nature à favoriser la coordination entre les services de l'Organisation dans une perspective d'approches interdisciplinaires et de programmes plus intégrés. Elles témoignent aussi de la capacité de notre Organisation, dans une conjoncture difficile où les moyens lui sont comptés, de s'adapter et même de relever de nouveaux défis comme celui du respect de notre environnement.

Cette observation, Monsieur le Président, conduit la délégation française à s'interroger, sans préjudice de l'analyse nécessaire des conséquences financières d'une telle proposition, sur l'opportunité de promouvoir dans les activités de l'Organisation, comme l'ont suggéré certains membres du Conseil lors de précédentes sessions, un programme spécifique pour l'environnement tant il est vrai que l'impact des projets sur l'environnement doit faire l'objet d'une préoccupation permanente et partagée de la part de chaque service de l'Organisation, de chaque contributeur et de chaque bénéficiaire. A cet égard, Monsieur le Président, ma délégation se félicite de l'initiative du Secrétariat qui procède, de façon pragmatique, dans un premier temps, à l'examen des adaptations qu'il convient d'apporter aux actuels programmes d'action spéciaux de la FAO, de manière à jeter les bases d'un programme de développement plus durable avant d'envisager, le cas échéant, la possibilité de créer de nouveaux programmes nécessairement interferente avec les activités traditionnelles de notre Organisation.

Sans doute, les notions de développement durable et de protection de l'environnement sont-elles aujourd'hui plus largement prises en considération dans les activités de la FAO et les programmes qu'elle met en place dans le domaine des pêches ou des forêts (par exemple, le PAFT), que dans ceux de l'agriculture et des politiques économiques et sociales où leurs répercussions sont beaucoup plus complexes. La Conférence internationale sur l'agriculture et l'environnement, organisée conjointement par la FAO et le Gouvernement néerlandais, devrait à cet égard ouvrir la voie à de nouvelles stratégies en vue d'un développement agricole durable. Lors de la Conférence régionale de la FAO pour l'Europe, de Venise, en avril dernier, ma délégation s'est longuement exprimée sur ce point. Elle a reconnu à l'Organisation des avantages comparatifs évidents lui permettant de promouvoir des modèles de développement agricole intégrant, dès leur conception, les principes du développement durable. De


tels modèles sont utiles, tant pour les pays qui ont à restaurer un milieu dégradé par des pratiques inappropriées que pour ceux qui, étant à un stade de développement moins avancé, ont intérêt à opter pour des pratiques mieux adaptées.

La délégation française, Monsieur le Président, aura l'occasion de revenir de façon détaillée sur les activités de l'Organisation dans le domaine forestier, notamment en ce qui concerne le Plan d'action forestier tropical et la préparation d'un instrument juridique sur la conservation et le développement des forêts.

Plutôt que de commenter de façon académique l'ensemble des activités de notre Organisation sous l'angle du développement durable, ma Délégation croit préférable de s'en tenir, pour illlustrer son propos, au commentaire d'un dossier examiné lors du cycle des Conférences régionales, auquel mon pays a régulièrement participé, qui se sont succédées cette année. Toutes se sont préoccupées, selon des approches différentes, des perspectives de développement durable de la région. Cet exemple, me semble-t-il, souligne à la fois les progrès accomplis par notre Organisation pour la conception de programmes respectueux de l'environnement et les difficultés d'une telle entreprise qui rendent illusoires, nous semble-t-il, la formulation de projets par trop spécifiques.

Lors de la Conférence régionale pour l'Afrique de Marrakech en juin dernier, qui a examiné un programme international de conservation et de restauration des terres en Afrique, la Délégation française a formulé quelques observations tantôt favorables, tantôt plus interrogatives, sur ce programme. Tirant les leçons de l'échec des actions sporadiques et des projets à court terme, il définit des programmes de longue durée, s'appuyant sur des politiques rationnelles d'utilisation des terres et des stratégies de mise en valeur. Enfin, et cet aspect nous parait essentiel, ces programmes de conservation et de restauration se préoccupent de la participation effective des populations qui en tirent leur subsistance. Dans cette perspective, le Programme international de conservation et de restauration des terres en Afrique doit être perçu-nous semble-t-il-dans un cadre permettant aux pays africains de définir, selon leurs structures et leurs besoins, leurs propres programmes de lutte contre la dégradation des terres.

Il n'en demeure pas moins que les conclusions et recommandations que croit pouvoir tirer l'Organisation de cette analyse pertinente appellent de notre part quelques questions:

- Au niveau national, tout d'abord: parmi les actions proposées au niveau national, la création d'institutions nouvelles pour la conservation et la restauration des sols ne va-t-elle pas à contre-courant des efforts d'allégement et de simplification des structures administratives nationales que, pour sa part, la coopération française encourage? Ne conviendrait-il pas de rechercher une meilleure intégration des actions en faveur des sols dans les institutions déjà en place, comme les Ministères de l'agriculture et de la forêt, quand elles sont déjà en charge de ce dossier? Cette hypothèse, en tout état de cause, doit être étudiée cas par cas.


L'adoption de mesures élémentaires, comme la formation de conseillers agricoles de base aux techniques de conservation des terres, devrait permettre d'inscrire les programmes de développement agricole dans une perspective plus durable,

- au niveau international ensuite: La délégation française considère qu'il convient d'être également attentif, au plan international, à ce que le renforcement de la coordination-évidemment souhaitable en lui-même-ne conduise pas de façon inéluctable à la mise en oeuvre de nouveaux programmes. Rappelons, à cet égard, que la conservation et la restauration des terres doivent figurer au nombre des objectifs fondamentaux des plans et programmes existants et de projets tels que le Plan d'action forestier tropical (PAFT) ou les plans de lutte contre la désertification.

En conclusion, la Délégation française retient que des progrès certains ont donc été réalisés en ce qui concerne l'intégration de considérations concernant la protection de l'environnement et le développement durable dans les activités de la FAO. D'ores et déjà, l'Organisation élabore de,nouveaux dossiers et contribue à la préparation de manifestations importantes qui auront une influence décisive sur les futurs programmes dans ce vaste domaine.

Ma délégation rappelle, à cet égard, l'importance toute particulière qu'elle accorde, dans la perspective de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement de 1992, à la préparation d'un réseau cohérent d'instruments juridiques internationaux sur les changements climatiques, la diversité biologique et les forêts auxquelles doivent participer à des degrés divers les institutions spécialisées concernées.

Gerhard LIEBER (Germany): My delegation welcomes document CL 98/6 as a further step in the process of orientating the FAO programme of work towards setting higher priorities on environmental issues and sustainable agricultural development. We are grateful for Mr Mahler's introduction. We wish him and his team the very best of good luck and for the many and difficult tasks before them.

We note with appreciation a number of other organizational measures to ensure that sustainable development finds its proper place in the Organization. As you know, Mr Chairman, the Federal Government is-interested to a very great extent in the overall complex of questions, relating to sustainable agricultural development. It would like to use this opportunity to reiterate its agreement with Resolution 3/89 as adopted on the 29 November last year by the 25th Session of the Conference of FAO. It appreciates especially the structural efforts of FAO and its activities to place greater emphasis on the questions summed up in that Resolution, in particular, conservation of soil, water, plant and animal genetic resources. In this connection, the further development of the TFAP seems very important to us. We shall come back to this matter under Agenda Item 8 when we discuss the report of the Committee on Forestry.

In view of the growing awareness of the relationship between intensive and highly specialized agricultural practices and their effects on the


environment, not only in developed but also in developing countries, the Federal Government fully supports the approach of FAO to submit all planned and existing activities in the fields of agricultural production, marketing and processing to an environmental impact assessment study as is already being done in a number of other organizations. We would like to see FAO's procedures for environmental impact assessment applied as broadly as possible in the work of the Organization.

The Federal Government recognizes the complexity of sustainable agricultural development. It is aware of the urgent need for developing strategies and welcomes the planned International Expert Conference on Agriculture and the Environment to be held in The Netherlands from 15 to 19 April 1991. I am convinced that also German experts are ready to make their contribution to this meeting.

J. RASOOLOF (Iran, Islamic Republic of): As you know, in many developing countries, particularly those located in the arid and semi-arid parts of the world, natural production resources for their human community will encounter, on the one hand, serious natural limitations and, on the other hand, the fact that the nature and environment of these countries are extremely fragile, sensitive, and brittle. If all the needs of these countries in connection with natural resources and agricultural production are going to be supplied from their existing natural environment, without doubt their environment and natural resources will be jeopardized and, in the near future, will deteriorate.

Mr Chairman, it is not my intention to enter into a detailed scientific discussion, but I would like to say that unsustainable development and unstable environment are global problems, not only problems for a developing or an underdeveloped country in one corner of the earth. Hence, the developed and industrialized countries should recognize from a practical point of view that if environmental problems continue in the present manner they will become serious problems in the near future as well as at the present time. Climatic changes, increases in the temperature of the earth's surface and the ozone layer problem apply to all the peoples of the world, not only to a specific country of the world.

Regarding the above brief matter, which is merely representative of the undesirable reality in connection with the environment, in order to achieve the sustainable development and stable environment for the present and future generations of the world it is certainly necessary that some extensive and coordinated basic measures, as mentioned below, should be undertaken at national and international level.

1. As indicated in the Basic Texts of the Food and Agriculture Organization of the United Nations, all food and agricultural products should be appropriately distributed.

2. The FAO should emphasize, and focus on, its contribution to the developing countries to recognize and tackle the essential and basic causes of environment and land resources destruction.


3. Concerning GATT talks and with respect to the vital role of the environment in the world food security, agricultural development and sustainable continuation of life in the globe, we would like to suggest to the Council-for the attention of the Uruguay Round talks-the possibility of allocating a fraction of the value of agricultural exports for environmental protection and conservation. That is related to Mr Mahler's suggestion about the establishment of an international fund. It could be the first capital for establishing this kind of fund.

4. The burden of the environment protection and sustainable development should be equitably shared by all countries of the world, in accordance with their financial and technical capabilities.

5. Yield could be increased in unit areas by applying appropriate technology in developing countries.

6. Facilities such as infrastructure requirements to utilize the existing unused resources of developing countries should be provided, such as surface and ground-water resources and fertile soils, to conserve and rehabilitate the degraded land.

Finally, I would like to suggest that the FAO should emphasize and focus on the above measures in its long-term commitment. Also, I would like to ask the Council to take the above matters into consideration in an appropriate manner.

Poedi SYAMSUDDIN (Indonesia): Mr Chairman, let me start my intervention by expressing our appreciation to the FAO Secretariat for their informative statement.

Issues related to environment and sustainable development are of great concern to all parties in the world. The imbalance of present world economic conditions makes it extremely difficult to bring about sustained improvement in the world's environmental situation. Accelerated and balanced world development and lasting improvements in the global environment require improved world economic conditions, especially in the developing countries. Indonesia has been very much aware of the cost of environmental degradation and its impacts on the country's development. Since the 1970s, conservation of national resources and living environment has been one of the major concerns in agricultural development, in addition to production, export enhancement, employment opportunities, income improvement and regional development objectives.

Fully aware of the urgent need to deal with those issues seriously, the Environment Impact Assessment (EIA) in agricultural activities was formally stated in the Third "Five Year Development Plan" in 1978. The sustainable agricultural development concept which implements a conservation agricultural system is characterized by integration among resources. Optional use is to be based on resource potential, on the maintenance of a productive ecosystem as the input for agriculture production, and the role of an ecosystem in harmonizing regional development. In the field of agriculture, the implementation of the new environmental law in Indonesia


in June 1987 indicated that the nation is fully aware that the interest of the agricultural sector in the short and long term is best served by assuming that these environmental concerns are adequately addressed.

With reference to the "sustainable agriculture development", reorientation of the development policies has been done by the Ministry of Agriculture, among others, towards agro-ecosystem-based agricultural development, land conservation farming system, integrated pest management, elimination of shifting cultivation practices, and rehabilitation of damaged agricultural areas.

Mr Chairman, my delegation is deeply aware of the important role of forests for global environmental stability. My delegation recognizes that primary tropical forests are rich in biological diversity and provide important ecological services for environmental stability, as well as preserving tracts of the forests for the conservation of biological diversity and protection of soil and water resources. In this connection, therefore, we have already set aside 49 million hectares of the natural tropical forest area, or more than 30 percent of total landmass of the country, to accommodate these purposes.

We also realize that the major role that tropical forests can play is not only in the socio-economic development of the region, but also in ensuring global environment quality.

It is my country's strong commitment that the management of our forest sustainability, in order to meet the needs of our present generation, should be done without compromising that of our future generation. Selective forest harvesting as currently carried out, for instance, maintains the ecological character of the forest. It should be distinguished from deforestation, which is the total conversion of forest ecosystem into other land uses. Selective harvested forests are able to regrow and recover to their former state of "ecobalance" if appropriate conservation measures are taken and adequate controls introduced.

In this connection, I wish to inform the Council that in August 1990 Indonesia issued its new Law on Nature Resources Conservation and their Living Environment. With the issuance of this new Law, it is our hope that violation in matters regarding the environmental issues could be limited to the minimum possible extent.

Government development policies are based on the sustainability of environmental and natural resources. Also Government institutions have been established for the purpose of environmental and natural resource management. Education has also been carried out to increase the awareness of environmental damage. Availability of trained officers for preparation and evaluation under the Environment Impact Assessment (EIA) document is an important factor for the successful efforts on this matter. The limited availability of officers in this field indicates that more training should be done to support the EIA implementation.

My delegation has read document CL 98/6 and wishes to express our appreciation to the Secretariat for their progress report regarding the implementation of Resolution 3/89. We support the view that the


Organization must concentrate its limited resources on those areas where the comparative advantage and the benefits to all Member Countries is greatest. We also felt that there is a necessity to undertake a review of existing strategies and programmes in the field of agriculture and economic and social policy from the angle of sustainability and environment for submission to, and consideration by, the next session of the Committee on Agriculture.

It is in this connection that my delegation welcomes the convening of the forthcoming International Conference on Agriculture and the Environment scheduled to be held in April 1991 in The Netherlands. We appreciate very much the support of the Government of The Netherlands towards the successful deliberation of the Conference. It is my delegation's hope that FAO will do their best to ensure that a sufficient number of representatives of all developing countries could attend the Conference.

As mentioned in the document, the result of the above-mentioned Conference will be one of the FAO's contributions to the UN Conference on Environment and Development. Indonesia will do their best to participate actively in the preparation of the comprehensive reports on forestry as requested by the Meeting of the Preparatory Committee on UNCED held in Nairobi, August 1990.

We are of the view that any international instruments on forestry should not be concluded without taking into consideration its implications on developing countries. We should be assured that it will not cause any negative impact on the national development undertakings of the developing countries. Environmental issues related to forestry, such as global warming, deforestation, and species extinction, should be viewed on a global perspective, and should not be focused only on tropical forests.

My delegation wishes to comment on paragraph 65 of document CL 98/6 regarding the initiative to prepare a convention on the Conservation and Development of Forests as a legal agreement on the wide range of environmental and development aspects. We wish to request an explanation as to the statement expressed in paragraph 65 that: "it would include standards for national and international interventions, and be harmonized with existing and proposed international agreements".

The strategy and the policy which should govern the development of the forest in many developing countries is decided through their own existing National Procedures and Laws. In this connection, we are of the view that the implementation of a standard for national and international interventions under the Convention on the Conservation and Development of Forests would promote confrontation between the "interferees" and the "interfered" sides, and more specifically would place many developing countries in the "interfered" side.

Bearing in mind that in many developing countries, development process is carried out by harmonizing two points of interest-optimalizing natural resources utilization for the betterment of socio-economic condition and welfare of the people, and at the same time conserving their living environment sustainability, my delegation, therefore, cannot accept the idea of the implementation of a standard for national and international


intervention. The issues involved have significant ramifications and repercussions for developing countries. Therefore, the approach to this subject requires cautious and responsible deliberation. To commence preparation on a Forest Convention right away is to prejudge the outcome of UNCED.

We look forward to a closer cooperation with member countries in preparation toward the successful deliberation of this important UN conference on environment and development which will be held in Brazil in 1992. Guided by the decisions of the Preparatory Committee of UNCED, we should do our best to cooperate and assist them in carrying out their responsiblity to collate and coordinate the views of member countries and all international agencies including the FAO. We should try to avoid any initiative which could lead to duplication of efforts already undertaken by the Preparatory Committee of UNCED. Our preparation is guided by Resolution 44/228 of the UN General Assembly and by the requirements of the UNCED itself and therefore, we should not attempt to exceed the parameters of those requirements.

José Eduardo MENDES FERRAO (Portugal): La délégation portugaise tient à féliciter le Secrétariat du document CL 98/6, document véritablement excellent, sur l'environnement et le développement durable. Ce document doit être évalué compte tenu du document CL 98/17 où est indiquée la ligne d'action adoptée par la FAO pour appliquer la Résolution 3/89.

La délégation portugaise veut féliciter le Directeur général des activités qu'il a entreprises pendant l'année en cours en vue de dynamiser les actions liées à l'environnement, à la protection des ressources et au développement durable. Les paragraphes 14 et 17 du document CL 98/6 donnent un excellent résumé de ces initiatives qui sont mieux explicitées aux paragraphes 17 à 19 du document CL 98/17. Le concept du développement durable se base sur le principe consolateur de rendre compatible la production agricole, dont l'accroissement a entière priorité dans la plupart des pays en développement, avec la préservation des ressources pour que celles-ci soient durables et que le potentiel productif des terrains soit transmis à nos descendants.

La prépondérance de ce thème en termes de survivance de l'humanité justifie l'importance qui lui a été donnée par la Conférence de la FAO de 1989 et les soucis manifestés par divers gouvernements et organisations nationales, régionales et internationales pour qu'il surpasse le domaine de la production agricole et interfère avec d'autres secteurs y compris la politique générale de développement.

C'est pourquoi nous sommes satisfaits de constater que la FAO s'associe à de nombreuses organisations préoccupées par ce même thème et sans la contribution desquelles il sera difficile de résoudre un problème aux implications aussi grandes.

Devant la nécessité pour les pays en train d'achever leur autosuffisance alimentaire d'accroître leur production d'aliments, il y a le risque de favoriser d'énormes dégâts des sols parce que les changements des


techniques agricoles envisageant surtout l'accroissement de la production unitaire doivent être intégrés dans les caractéristiques écologiques des pays et ne peuvent pas être uniquement une transposition des connaissances de l'agriculture des zones tempérées.

L'excellent document intitulé "Terres vives et population" publié par la FAO en 1984 appelait déjà notre attention sur ce fait en précisant que, si des mesures convenables n'étaient pas prises, entre les années 1975 et 2000, 112 millions d'hectares de sol seraient perdus en Amérique du Sud, 203 millions en Afrique, 13 millions en Asie du Sud-Ouest, 176 millions en Asie du Sud-Est et 40 millions en Amérique centrale, valeurs correspondant respectivement à une perte de sol de 9,8 pour cent, 16,5 pour cent, 20 pour cent, 35,6 pour cent et 29,6 pour cent du total des sols de ces régions, ce qui démontre l'importance du problème et le risque d'aller vers un suicide authentique.

D'autre part, compte tenu des carences alimentaires existantes, il est difficile de sensibiliser les populations à un problème de ce genre parce que leur propre survie est en question.

L'étude de la FAO intitulée "L'agriculture africaine: les 25 prochaines années" est un document essentiel à la conservation et à la restauration des terrains en Afrique, tel qu'il est référé au paragraphe 60 du document CL 98/6. La délégation portugaise considère que des études identiques devraient être effectuées dans d'autres régions où, en pourcentage, les ravages du sol par l'érosion sont encore plus marqués.

La forêt tropicale doit être envisagée comme ressource; elle constitue un dépôt de fertilité formé pendant des milliers d'années mais son érosion s'opère trop rapidement. La délégation portugaise a lu avec plaisir les points de vue reflétés aux paragraphes 64 à 71 du document et elle désire appuyer l'élaboration d'une convention sur la conservation et le développement des forêts, tel qu'il est référé au paragraphe 65 ainsi que la création d'un cadre commun pour l'évaluation des ressources forestières mondiales dont il est fait mention dans ce même paragraphe.

Le document CL 98/INF/25 distribué aujourd'hui, qui nous donne des informations importantes sur les principales lignes d'action de la deuxième Conférence mondiale sur le climat, confirme les préoccupations de la FAO à l'égard du développement durable. Cela est en conformité avec ce que nous avons déjà affirmé, à savoir que le développement durable est interdisciplinaire et que c'est ainsi qu'il devra être étudié.

Les influences diverses sur le climat, dont quelques-unes ont déjà été vérifiées et d'autres sont contestées, la conservation de la diversité biologique et des ressources génétiques, dont quelques-unes sont en voie d'extinction, la conservation de la fertilité du sol ou sa reconstitution, des systèmes d'agriculture compatibles avec la manutention partielle de la forêt comme l’agroforesterie, l'approvisionnement équilibré en bois de chauffage et en bois industriel, la régularisation des systèmes de circulation des eaux, sont quelques-uns des aspects liés au problème de la valorisation rationnelle, et par cela équilibrée, des ressources du monde, c'est-à-dire le développement durable.


Pour terminer, ma délégation voudrait affirmer que le développement durable n'est pas exclusivement ni en priorité un problème physique; c'est surtout l'insertion des problèmes physiques au milieu humain et cela rend nécessaire et urgent de sensibiliser les populations à l'utilisation sous une forme durable des ressources du monde, surtout dans les zones du monde où se vérifie en ce moment une dilapidation très marquée des ressources.

Tadeusz Strojwas Vice-Chairman of the Council, took the chair
Tadeusz Strojwas Vice-Président du Conseil, assume la présidence
Ocupa la presidencia Tadeusz Strojwas. Vicepresidente del Consejo

Victoriano Β. LEVISTE (Philippines): The Philippine delegation once again reiterates its appreciation to the Secretariat for producing document CL 98/6 which shows a comprehensive record of FAO activities related to environment and sustainable development. We have studied the document with great care and interest and note how measures have been taken for strengthening the interdisciplinary linkages and activities among the FAO departments. We also note how environment and sustainable development considerations are being introduced further in the major sectors of FAO work.

We agree that poverty alleviation, more equitable patterns of production, trade and consumption and debt reduction still remain the basic prerequisites for the achievement of sustainable development. Those prerequisites, if not properly addressed, would further lead to indiscriminate exploitation of our natural resources, marine and forestry, and result in further degradation of our agricultural resource base eventually leading to worsened income inequities.

Forestry and fishery resources in many developing countries such as our own are rapidly denuded and depleted, not just by reason of an expanding population but also due to the activities of foreign companies engaged in the trade of fishing and forestry products. We view the role of FAO as crucial in fostering close cooperation between developed and developing countries on this issue of sustainable development.

We note in document CL 98/INF/25 the modest expansion and closer integration of ongoing work to improve techniques of climate change impact analysis and the accurate identification of risks to food security in vulnerable countries as one of the five principal follow-up actions to the Second World Climate Conference under consideration by FAO.

We know the difficulties of bringing about sustainable development in this economically unbalanced world of ours. It is not an easy task. That is why my delegation would wish to join Indonesia in seeking clarification of paragraph 65 of document CL 98/6.

The paragraph states that action has been initiated to prepare a Convention on the Conservation and Development of Forests and Legal Agreement on a wide range of environmental and developmental aspects. It further states that it would include standards for international intervention.


May we ask the Secretariat to define the meaning of initiated actions on standards for national and international interventions as this has far-reaching implications for developing countries. We hope that any action being undertaken should not be concluded in haste as our country has the good will to cooperate closely in the pursuit of programmes to conserve land, water, fisheries and forestry resources to ensure the attainment of continued satisfaction of human needs for present and future generations.

Mouin HAMZE (Liban): Merci Monsieur le Président. La délégation libanaise se félicite de l'efficacité des mesures prises par la FAO en application de la Résolution 3/89 de la Conférence.

Tout en appréciant la méthodologie de la FAO dans son domaine complexe et épineux, nous aimerions intervenir-et brièvement-sur les deux points suivants: il est certes très important de préparer des conventions internationales et d'organiser la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement. Cependant et vu certaines expériences antérieures, les décisions et recommandations prises à l'échelle internationale ne peuvent résoudre les problèmes régionaux de la protection de l'environnement. La particularité et la spécificité régionales du problème méritent une attention particulière et n'échappent certainement pas à l'étude de M. Mahler.

Dans nos pays en développement la protection de l'environnement est devenue malheureusement l'antithèse de l'augmentation de la production agricole; les écologistes compliquent la vie des producteurs, surtout lorsque les ressources naturelles sont limitées; le développement rural n'est souvent pas le souci primordial des sociétés paysannes en développement.

Monsieur le Président, par simple souci de pragmatisme, nous pensons que pour assurer le respect de l'environnement et développer une conscience écologique, l'approche devrait prendre en considération la possibilité d'indemniser les paysans.

Augusto OPORTA (Nicaragua): Quiero felicitar a la Secretaría por el magnífico documento que ha preparado, en el cual se muestra la estrategia clara que la FAO ha definido para los futuros años sobre la preservación del medio ambiente.

Al mismo tiempo quería felicitar al Sr. Mahler por la claridad con la que nos expuso este documento.

La delegación de Nicaragua ve con gran entusiasmo la Resolución 3/89 del 250 período de sesiones, donde se insta a la FAO a apoyar más activamente el fomento de la diversidad biológica y genética. Es clara la responsabilidad que tiene la FAO en la prevención de toda degradación del medio ambiente que afecte a la agricultura, la pesca y la silvicultura. Apoyamos el hecho de que se esté estudiando hacia la sostenibilidad.


Como bien decía el delegado del Líbano, la protección del medio ambiente se contrapone al incremento de la producción agrícola, y en tal sentido apoyamos también su consideración de que habría, de alguna forma, que compensar a los productores agrícolas. Es conocida la alta aireación de los recursos naturales por el avance de la frontera agrícola, sobre todo en América Latina, por causa de la actividad ganadera, principalmente debido a que no existe un ordenamiento territorial de los suelos. En este sentido, consideramos que la FAO debería tomar muy en consideración dar asesoramiento a estos países sobre el manejo silvopastoril y al mismo tiempo devolver al suelo su uso lógico, que es el uso forestal, porque sabemos que la ganadería se desarrolla principalmente en suelos con vocación forestal. Pensamos que la FAO también debe impulsar las recomendaciones sobre las prácticas de mínimo laboreo para evitar la erosión acelerada de los suelos, principalmente en los cultivos que se realizan en suelos de gran pendiente. La delegación de Nicaragua considera que la FAO debería apoyar la preparación de proyectos para la preservación de la foresta o silvopastoriles y, al mismo tiempo, apoyar a los países en desarrollo para la negociación de estos proyectos. Sabemos que existe muy poco interés por parte de los patrocinadores y también por parte de los productores por emprender proyectos de largo plazo. En este sentido pensamos que la FAO podría apoyarnos en dos líneas: educar a los productores sobre la necesidad de preservar los suelos vía reforestación y, al mismo tiempo, apoyar con los organismos financieros para que les devuelvan en parte, a los países en desarrollo, la desforestación en que han caído. Estimamos que una de las formas en que la FAO podría apoyar para hacer más atractiva la inversión en la parte forestal, sería impulsando el proceso agroindustrial de plantas autóctonas con alta producción, algunas en aceites esenciales, otras en aceites comestibles, en plantas medicinales o también impulsar la reforestación con árboles frutales.

Estamos de acuerdo con el párrafo 11, donde se dice: "que la FAO debe recibir cada vez más apoyo en sus actividades con relación a la evaluación, seguimiento y mitigación del impacto sobre el medio ambiente para conseguir sistemas de producción más resistentes a imprevistos ambientales y socioeconómicos adversos".

En este aspecto pensamos que la FAO debería impulsar el desarrollo de actividades para el trópico seco, ya que sabemos que son los sitios más vulnerables, donde están localizados los principales problemas de desnutrición y de hambre, y conocemos que existen alternativas para generar por lo menos si no alimentos directos, sí alternativas de ingresos para la población más vulnerable.

Estamos de acuerdo con el párrafo 54, donde se indica que la FAO está apoyando la igualdad de impacto de los programas de ajustes estructurales sobre el medio ambiente. En este sentido pensamos que la FAO debe prestar más atención a estos programas, para ser aplicados en países en desarrollo; particularmente, en el caso de mi país, entiendo que próximamente tendremos que aplicar los programas de ajustes estructurales, y lamento que no estemos preparados para contraponernos a esta medida. Es decir, técnicamente, nosotros estaríamos necesitando que la FAO nos diera un asesoramiento más cercano no sólo para la preservación del medio ambiente sino para no permitir que disminuya la capacidad instalada que tiene el país para producir sus propios alimentos básicos, ya que es bien conocido


que los programas de ajustes estructurales tratan de impulsar principalmente la agro-exportación sin preocuparse mucho por el detrimento de la capacidad productiva para el autoabastecimiento alimentario. No debemos olvidar que los principales productores de alimentos básicos son los pequeños productores, con poca tecnología, cuya principal fuente de trabajo es la producción de alimentos básicos. Por ello, nosotros estaríamos muy agradecidos si la FAO pudiera brindarnos un apoyo más cercano en cuanto a la capacitación para equipos técnicos, principalmente por lo que se refiere al sector agropecuario.

Estamos de acuerdo con el párrafo 60, donde se habla de un plan para la conservación y rehabilitación de las tierras africanas. Sabemos el alto grado de deterioro de los recursos de suelo en Africa-el delegado de Portugal citó anteriormente una cifra muy significativa del grado de destrucción en que estamos cayendo todos los países-y estaríamos muy contentos de conocer que existe interés por realizar trabajos similares en los países de América Latina, en mi caso particular en Centro América, donde se halla Nicaragua, porque quizás nada hay más destructor para los recursos naturales y para el suelo que la ganadería, y como esto es lo más fácil de desarrollar, la mayor parte del campesinado de nuestros pueblos se introduce en esa actividad sin respetar la función de los suelos. Por ello sería muy saludable el apoyo de la FAO en los manejos silvopastoriles e incluso para impulsar lo que es la reforestación.

Estamos de acuerdo con la recomendación del delegado de Colombia, donde dice que "la preservación del medio ambiente es una necesidad para todo el mundo, y que en este caso debería ser mayor la responsabilidad de esta preservación de los países que poseen más recursos", lo cual se ve sostenido por la observación que hizo el delegado del Irán, que dice "esta preservación debiera ser compartida por todos según su potencial".

Apoyamos igualmente la indicación del delegado de Colombia al referirse al párrafo 48, en el sentido de que la FAO reforzara la colaboración para capacitar a profesionales nacionales encargados de aplicar sistemas de contabilidad y evaluación del impacto ambiental de las políticas, programas y proyectos de desarrollo agrícola.

En este mismo sentido, nos adherimos a la delegación argentina cuando sugiere que la FAO debería impulsar la evaluación de recursos naturales por sensores remotos. A este respecto pensamos que es de gran utilidad, sobre todo para los pronósticos de cosechas, la información de los satélites. También estamos de acuerdo con la delegación de Alemania, la cual hace un llamamiento para que estos procedimientos, estas tecnologías sobre evaluación y preparación de proyectos para preservar el medio ambiente, se difundan más entre los países. Por ello, nos gustaría disponer de esos documentos.

También la delegación de Nicaragua acoge con beneplácito la Conferencia a celebrarse en los Países Bajos sobre preservación del medio ambiente y nos produciría gran satisfacción comprobar que este tipo de eventos se realicen a niveles más bajos, o sea, a nivel de países, porque estamos necesitando reavivar el interés no sólo de los gobiernos sino también de los productores en particular para que sientan la necesidad de preservar el medio ambiente y no seguir destruyendo nuestros recursos renovables.


Nos complace lo manifestado sobre la creación del Fondo para Asistir a Países en Desarrollo-fondo de mil millones de dólares-para la preservación del medio ambiente. Estaríamos muy interesados en cualquier apoyo que pudiéramos recibir para nuestro país.

Por último, alentamos a la FAO a proseguir sus esfuerzos para la preservación del medio ambiente, aun conociendo lo limitada que está en sus recursos financieros, y tenemos la esperanza de que los países que puedan aportar lo hagan, para que continuemos contribuyendo a preservar los recursos naturales.

Elias REYES BRAVO (México): Cuando tratamos el tema del desarrollo sostenible y el medio ambiente y la forma en que la Secretaría de la FAO está dando cumplimiento a la Resolución 3/89, debemos tener presente el objetivo que el Consejo fijó en 1988, que por cierto ha sido también objeto de decisión en otros foros para el desarrollo sostenible. Y cito: "La satisfacción de las necesidades humanas para las generaciones presentes y futuras". La satisfacción de las necesidades humanas es y debe seguir siendo el objetivo principal de todas las acciones en materia de desarrollo sostenible, tanto a nivel nacional como internacional, por lo que requerimos y reiteramos la necesidad de que la asistencia al desarrollo conceda fondos adicionales que permitan a los Estados lograr un desarrollo sostenible. También nos preocupa que se pueda utilizar la protección del medio ambiente como un condicionante adicional que llegue a convertirse en un pretexto que cause problemas y condiciones políticas de desarrollo.

Con vistas a la preparación de 1992, consideramos que la FAO debe tener un papel destacado y activo. Sin duda, la Conferencia que se realizará con el apoyo de los Países Bajos ayudará a definir la contribución de la FAO a la Conferencia de 1992. Vemos con agrado la intensificación que las Agencias del Sistema de las Naciones Unidas han realizado en el área del medio ambiente, y en particular la FAO. No sobra resaltar la importancia y necesidad de mantener y aumentar esa cooperación que si en el Sistema de las Naciones Unidas es necesaria, es doblemente necesaria, en este tema que cubre tantas áreas y que implica a tantos organismos.

La Secretaría de la FAO reciba nuestro reconocimiento por la forma en que cumple con lo pedido en la Resolución 3/89, a pesar del ambiente financiero difícil. Esperamos que el Director General nos informe del resultado de los trabajos que emprendió para examinar la necesidad de un posible Programa Especial de Acción, a que se refieren los párrafos 26 a 28 y que se dice que estará listo a finales de este año.

La ordenación de los recursos naturales lleva aparejada la posibilidad del desarrollo sostenible. Estos temas, que se han vuelto prioridades en nuestra Organización, no deben ser incorporados en perjuicio de otros, como la capacitación y el desarrollo y transferencia de tecnologías apropiadas que permitan a los países en desarrollo aprovechar y administrar soberanamente sus recursos naturales e incrementar la productividad agropecuaria, silvícola y pesquera.


El concepto de desarrollo sostenible es ya un concepto en los trabajos de la FAO, cuyos alcances irán consolidándose en la medida en que logremos avanzar en la cruzada por el desarrollo. Recuerdo, en este sentido, al ilustre Josué de Castro-que justamente ocupa el lugar tercero en la galería de esta sala-, cuya conciencia del deterioro de los recursos naturales no estuvo por encima de su conciencia del deterioro alimentario y nutricional de la humanidad. Esa prioridad de conciencia sigue presente en el ambiente.

Dato Wan Jaafar ABDULLAH (Malaysia): The Malaysian delegation would like to congratulate the Secretariat on the preparation of a comprehensive report of FAO's activities related to the environment and sustainable development. The document covers a wide range of activities and actions taken by the Organization, as well as issues relating to future FAO programmes in this field.

It is heartening to note that FAO has been involved in a range of activities which contribute to the national and sustainable use of natural resources for agriculture, forestry and fisheries. The attention given by FAO to the environmental impact of agriculture demonstrates its leadership as policy adviser to member countries for all policy and programme matters related to the environment and sustainable development. In this context, my delegtion welcomes the recent appointment of a special advisor to the Director-General responsible for environment and sustainable development.

Malaysia is committed to sustained management and development of its natural resources. We believe that this document is useful in our current efforts to fomulate the Sixth Malaysian Development Plan for the period 1991 to 1995 which, among others things, will emphasize economic growth, human resource development and poverty alleviation, as well as environmental and sustainable development. We wish to inform you that development efforts will continue to give cognizance to the protection of the environment for sustainable development.

Touching on the specific issue, my delegation shares the world's concern about the importance for forest conservation and management to ensure sustainable development. Malaysia has realised the importance of reafforestation and the management of sustained yield timber production since the mid-70's and has taken bold steps not only to protect and conserve its forests but also to manage and develop them as renewable resources.

In our country the conversion of some forests to non-forestry use is mainly to establish higher value agricultural tree crops, such as rubber, oilpalm, and cocoa. These agricultural plantations are similar to reafforested land which helps to ameliorate climatic changes, enhance environmental stability and provide alternative sources of wood supplies, such as rubber wood.

With regard to paragraph 65 of the report, my delegation would like to express its support for the views expressed by the Indonesian and Philippine delegations that the FAO should refrain from taking the initiative in preparing further work on the forest instrument. We feel that


there is no merit in FAO taking such precipitous action as commencing work on the preparation of an international convention of forests even before other related issues on this vast subject of the conservation and development of forests have been adequately identified and assessed.

Referring to document CL 98/INF/4/25 on the Second World Climate Conference which we have received during this Session, my delegation feels that the misunderstanding and misconception about the widespread destruction of tropical forests and its contribution to global warming needs to be looked at in a global perspective. We believe the problem of global warming is caused by the industries of the developed countries and to compel the developing countries to preserve their tropical forests in order to reduce the global carbon dioxide level in the atmosphere is rather unfair.

Raphael RABE (Madagascar): Monsieur le Président, la délégation malgache félicite elle aussi le Secrétariat pour la production de documents de qualité pour ce point de notre ordre du jour traitant de l'environnement et du développement durable. Elle remercie M. Malher pour la présentation concise, mais très claire, du sujet.

Monsieur le Président, déjà lors de l'examen du Programme de travail et de budget 1990-91 de la FAO, la délégation malgache a appuyé la haute priorité accordée à toutes actions entrant dans la catégorie "Développement durable". Elle se félicite de la suite concrète donnée par le Secrétariat aux dispositions de la Résolution 3/89 de la Conférence. Elle apprécie la voie positive prise dans le sens de la collaboration active aux préparatifs de la Conférence des Nations Unies de 1992 sur l'environnement et le développement.

Nous relevons avec satisfaction:

- la nomination d'un Conseiller spécial du Directeur général pour l'environnement et le développement;

- la création d'un Comité directeur s'occupant de ces questions au niveau des Sous-Directeurs généraux;

- et la constitution d'un Groupe de travail interdépartemental appuyé par des équipes spéciales chargées d'examiner des questions spécifiques.

Monsieur le Président, ma délégation convient avec le Secrétariat de la mise en exergue des problèmes de conservation et de restauration des terres en Afrique-beaucoup de délégations en ont fait mention, et nous leur en sommes reconnaissants-et le lancement en conséquence d'un Programme international approprié.

Il en est de même de la conservation et du développement des forêts. Nous sommes aussi favorables à tous les préparatifs conduisant à l'élaboration d'un instrument mondial sur la conservation et la mise en valeur des forêts, notamment la convocation en 1991, en coopération bien entendu avec le PNUE, l'OMM et le Secrétariat de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement, d'un groupe de travail représentatif d'experts chargé


d'étudier le contenu de l'instrument, ainsi que ses rapports avec d'autres instruments internationaux en cours de négociation. Nous sommes convaincus de l'apport précieux que le Secrétariat de la FAO peut apporter à l'élaboration du rapport global sur les forêts et la foresterie, que le Secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement présentera à la deuxième session du Comité préparatoire de mars 1991.

Monsieur le Président, ces activités de la FAO vont dans le sens de la promotion de la coopération internationale en matière de protection de l'environnement, mais aussi et surtout pour aider les gouvernements des pays en développement d'une part à formuler des stratégies de développement appropriées, et d'autre part à répondre à leurs appels dans la mise en oeuvre des programmes et projets découlant de ces stratégies dans le sens de l'article 3 de la Résolution 3/89 de la Conférence.

Monsieur le Président, toutes ces actions concertées et coordonnées des organisations multilatérales et de la Communauté internationale ne peuvent qu'encourager le Gouvernement malgache dans la mise en oeuvre de son Plan d'action environnemental, vaste programme de 15 ans de durée, dont la première partie de cinq ans vient de démarrer. En effet, si vers la moitié du 19ème siècle, Madagascar était considéré comme un véritable sanctuaire de la nature, depuis quelques décennies déjà, il connaît malheureusement un cycle de dégradation de l'environnement qui menace aussi bien le développement économique et social que le patrimoine naturel; la fertilité des sols s'épuise à grande vitesse et les principales infrastructures hydrauliques et routières connaissent une dégradation accélérée, ce qui aurait conduit à court terme à un blocage sans appel de toute possibilité de développement économique.

Le Plan d'action environnemental vise à renverser cette tendance négative en prenant des dispositions pour en fait réconcilier la population avec son environnement.

L'on mettra en oeuvre cinq programmes prioritaires qui sont les suivants:

- Programme d'amélioration environnementale des communautés rurales et urbaines

- Programme de gestion et de protection du patrimoine biologique associé au développement du tourisme

- Programme foncier et cartographique

- Bien entendu Programme d'éducation, de formation et de sensibilisation à l’environnement

- Programme d'appui à la recherche et aux institutions.

Monsieur le Président, sans un ferme soutien de la part de la Communauté internationale, le Gouvernement malgache ne pourrait à lui seul mettre en oeuvre de tels programmes onéreux et de très longue durée.


Fort heureusement, l'appel que nous avons lancé a été entendu. Et ma délégation voudrait profiter de l'occasion qui lui est offerte pour adresser ses vifs remerciements à tous ceux qui y ont répondu, j'ai nommé le World Wildlife Fund, l'Union internationale pour la conservation de la nature, les organisations internationales: Banque mondiale, Communauté économique européenne, UNESCO, Programme des Nations Unies pour le développement et Programme des Nations Unies pour l'environnement, et des pays amis comme la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Suisse, la Norvège et les Etats-Unis d'Amérique. Bien entendu, dans les organisations internationales, de tout temps la FAO nous a apporté son assistance pour une gestion rationnelle de nos ressources naturelles. A Madagascar, le Plan d'action forestier tropical faisant partie intégrante du Plan d'action environnemental que je viens de décrire, la FAO oeuvre très étroitement avec nos Ministères techniques pour son élaboration dans les meilleures conditions.

Je voudrais clore mon discours en souhaitant vivement que la FAO puisse continuer à jouer un rôle prépondérant dans les programmes nationaux et dans les vastes programmes mondiaux de protection de l'environnement et d'exploitation rationnelle des ressources naturelles. Ces capacités ne devraient pas de ce fait être hypothéquées par des difficultés d'insuffisance et de disponibilité de ressources. Je vous remercie.

Noboru SAITO (Japan): Nowadays it is realized that the global environmental issues such as global warming, the destruction of the ozone layer, deforestation, desertification and the pollution of air and water are related to the growing population of the world and industrial development, and are becoming a common threat to all the breeding organisms on earth including human beings. Appropriate management and monitoring of the global environment is our goal and duty, and is something in which all countries must cooperate.

From this standpoint, we fully appreciate the vital role that FAO is playing in such spheres as the prevention of soil destruction, the conservation of plant genetic resources, efficient utilization of fishery resources and the proper use and distribution of pesticides on the basis of sustainable development. Furthermore, my delegation is of the view that in order to achieve sustainable development in agriculture it is essential to take into account the fulfillment of conservation goals for the preservation of ecosystems as well as safeguarding our economic prospects. We hope that FAO will further play its role in these activities in order to make the United Nations Conference on the Environment and Development a success, cooperating with all the other international organizations concerned.

With regard to the idea of a Convention on world forests and the conservation of biological diversity, my delegation is of the view that FAO should proceed with preparations for this Convention on the basis of the discussion at the Preparatory Committee for UNCED held in Nairobi last August. We would like to talk further in detail about this forestry issue on another Agenda Item expected next week.


GONG JIANCHUN (China) (Original language Chinese): Mr Chairman, my delegation is very pleased to see that you are chairing our meeting. We are sure that with your assistance we will successfully complete our discussion on this Agenda Item. Also, we are very happy to see Mr Mahler on the rostrum, as the Special Adviser to the Director-General on the environment and sustainable development in agriculture. Of course, he is also an Assistant Director-General. We were very pleased with his introduction.

We believe the establishment of a global fund fully reflects the emphasis that FAO has laid on environmental sustainability. We are convinced that Mr Mahler's experience and ability will enable FAO to successfully implement this work.

Many delegates have made statements on this item; therefore, my statement is rather short. Earlier, Mr Mahler made a very concise introduction. We agree with the document prepared by the Secretariat, and would like to congratulate them on it. The questions of the environment and sustainable development in agriculture are complicated. These matters have aroused the concern of the world. We are dealing here with food security and poverty as well as economic development. FAO has done a great deal in this sphere and has also done a lot of work in implementing the Resolution adopted by the previous Conference. I would like to endorse this work and express our satisfaction.

The Chinese delegation agrees that FAO should put environment and sustainable development in the Field Programme. We also agree with paragraph 94 and paragraph 96 of the document. However, we think that the developing countries, whilst they develop their agriculture, should rely on themselves but they also need external support. They need technology from their side in order to guarantee that in developing agriculture the environment can be protected. This includes cooperation between developing countries and the way they develop their countries. We are convinced that FAO, in making their plan will take into full consideration the needs of the developing countries.

The Portuguese delegation has just mentioned the degradation of the forests. We think it is a serious problem which needs our attention. Therefore, whilst we discuss sustainable development in agriculture and the environment, we should also pay sufficient attention to forestry. We should strengthen the protection of forests and the rational use of those resources. This is conducive to the protection of the environment.

We also believe that in developing agriculture and increasing the use of such things as pesticides and fertilizers, we should also be concerned about the pollution of the environment.

As for the Conference to be held in The Netherlands next year, we would like to thank the Government of The Netherlands for their efforts. We believe this meeting in The Netherlands will contribute to the conference to be held in Brazil in 1992. I would also like to congratulate the FAO on its work in this field. We hope that such fruitful cooperation will continue.


John MCGOWAN (Canada): Canada welcomes the report on FAO Activities Related to Environment and Sustainable Development. We appreciate the opportunity to provide our comments to the Secretariat on this topic.

Mr Chairman, since the adoption of the Report of the World Commission on Environment and Development in 1987, a number of resolutions have been approved in the UN System calling for new approaches to environment and development, and defining areas for action. Resolution 3/89, as adopted in the 25th FAO Conference, clearly instructs the FAO to increase its efforts to integrate environmental considerations in all FAO activities, and to strengthen environmental cooperation with other organizations. Concern for the environment was featured as a high priority item in Resolution 10/89, also adopted at last year's Conference.

We welcome the managerial improvements made to date in the Secretariat, specifically the appointment of Mr Mahler as a Special Adviser at Assistant Director-General level, and the establishment of a Steering Committee. These changes, together with the restructuring and creation of special working groups and task forces, will facilitate the inclusion of integrated interdisciplinary approaches within FAO programmes.

We would like to raise two questions regarding follow-up action by management: firstly, document CL 98/6 does not make reference to the establishment and work of the new sub-programme "Sustaining Resource Potentials". This initiative, approved in the 1990-91 Programme of Work and Budget, was intended to strengthen policy input in support of sustainable agriculture, among other activities. Could the Secretariat present us with a brief explanation on what has happened regarding this new sub-programme? Secondly, we would like to know what progress has been made with respect to training of FAO staff in relevant disciplines.

We welcome the focus given to environmental issues in the Twenty-first Regional Conference for Latin America and the Caribbean, as well as the Seventeenth Regional Conference for Europe, in which Canada participated as an observer. These conferences highlighted the trans-boundary consequences of environmental deterioration and the need for regional joint action. They also revealed the hard decisions which must be made when integrating environmental and agricultural objectives. The FAO/Netherlands International Conference on "Agriculture and the Environment" has the potential to make a significant contribution in this respect. We hope this Conference will address the need to develop strategies, tools and cultivation technologies appropriate to sustainable agricultural development in both developing and developed countries, while taking into consideration the particular problems of the subsistence and the commercial sectors.

The intensification of FAO activities in the environmental field is to be commended. Global ecological concerns are comprehensive in nature and require input from all relevant organizations and agencies, particularly those concerned with sustainable food production and processing.

We are pleased that the FAO is looking inward to ensure that environmental concerns are taken into account in all its operations, as well as looking outward by providing environmental expertise to other organizations. Canada


supports the work being undertaken by FAO in new topics of study. We encourage FAO to work on the development of methods and approaches for environmental accounting. We also support the incorporation of environmental objectives in sectoral policy, the analysis of environmental linkages of commodity trade, the documentation of experiences of member countries and the development of common international indicators of environmental performance for agriculture, forestry and fisheries.

Furthermore, Mr Chairman, Canada also encourages the FAO to carry out these initiatives in close cooperation with other agencies such as UNEP, OECD, IICA, and including NGOs. Canada recognizes the need for FAO to assist member countries to implement action plans promoting sustainable agriculture and the preservation of the natural resources which are the basis of agricultural production.

The contribution of FAO is particularly critical in the period leading up to the 1992 UN Conference on Environment and Development. The Brunt land Report "Our Common Future" has fully described many of the issues to be addressed. We urge FAO to collaborate very closely with UNEP in examining the issues involved, and in making specific recommendations for action.

Mr Chairman, as part of the Agri-Food Policy Review being undertaken in Canada, a detailed action plan on environmental sustainability has been developed through consultation between governments and industry. The plan focuses on the need to conserve the natural resources which agriculture uses and shares, and to ensure compatibility with other resource sectors affected by agriculture. It also addresses the need to protect Canada's agri-food sector from environmental impacts caused by other sectors. It is our intention in Canada to incorporate environmental concerns, along with economic and social ones, in the design of new agricultural policies and programmes.

Mr Chairman, we would like to advise the members of the Council that the Canadian Government will soon announce a major environmental policy which integrates environmental concerns across a number of sectors, including agriculture. The promotion of sustainable agriculture will be a key component of this new policy.

Paulo Estivallet DE MESQUITA (Brésil): Je serai très bref. Nous avons lu avec beaucoup d'intérêt le document préparé par la FAO sur les activités de l'Organisation en matière d'environnement.

Nous sommes encouragés par l'engagement de l'Organisation à tous les niveaux dans cet effort, qui touche à chaque activité dans le vaste domaine de compétence de la FAO. Il s'agit d'intégrer dans chaque projet et dans chaque programme de l'Organisation les concepts et les procédures nécessaires pour assurer la protection de l'environnement et le développement durable. A ce stade, je dois dire, comme l'ont fait avant moi d'autres délégués, qu'il s'agit là d'une priorité additionnelle et qu'il faut donc trouver des ressources supplémentaires pour en assurer l'accomplissement. Toute nouvelle initiative engageant les ressources de


l'Organisation devraient, à notre avis, être soigneusement examinée et discutée avec les Etats Membres.

Ce document fort intéressant mériterait un grand nombre de commentaires. Pour ne pas mettre votre patience à l'épreuve, je me limiterai à deux observations spécifiques. Tout d'abord, je voudrais dire que nous partageons les doutes exprimés par le délégué de la Colombie dans ses questions relatives au paragraphe 49 du document. Deuxièmement, aux paragraphes 65 et 94, on trouve mention de la préparation d'une convention sur les forêts. A ce sujet, il est important que l'Organisation poursuive son travail dans les limites du mandat qui lui a été confié par le Comité des forêts.

Revenant à la question plus générale du rôle de la FAO en matière d'environnement et de développement durable, je voudrais souligner l'importance que mon gouvernement attribue à la collaboration et à la participation de la FAO à la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement, qui aura lieu au Brésil en 1992.

The meeting rose at 12.30 hours
La séance est levée à 12 h 30
Se levanta la sesión a las 12.30 horas

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