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III. ACTIVITIES OF FAO AND WFP (continued)
III. ACTIVITES DE LA FAO ET DU PAM (suite)
III. ACTIVIDADES DE LA FAO Y EL PMA (continuación)

14. Recent Developments in the UN System of Interest to FAO (continued)
14. Faits nouveaux survenus dans le système des Nations Unies qui intéressent la FAO (suite)
14. Novedades recientes de interés para la FAO registradas en el sistema de las Naciones Unidas (continuación)

LE PRESIDENT: Je vais commencer par vous faire une communication pour vous signaler que sous la présidence de M. Khan, le Comité de rédaction se réunira demain samedi à 10 h 30. Les documents seront distribués aux membres du Comité de rédaction très rapidement dans le courant de l'après-midi. Voilà l'information que je voulais vous communiquer avant de reprendre nos travaux sur le point 14, donc le document CL 98/12.

Nous avons entendu l'exposé introductif de Mme. Killingsworth, nous avons également entendu les représentants de la Colombie et du Royaume-Uni et je passe immédiatement la parole à l'ambassadeur de France.

Jacques WARIN (France): Sous ce point, la délégation française souhaite intervenir sur un certain nombre de sujets qui ont intéressé directement la FAO au cours de l'année écoulée et auxquels nos gouvernements attachent une importance particulière.

Je voudrais commencer par remercier le Secrétariat pour le document CL 98/12 qui me parait très exhaustif et qui aborde un très grand nombre d'activités s'étant déroulées dans le cadre des Nations Unies. Je remercie également Mme. Killingsworth pour avoir fait un bref exposé de présentation ce matin. Dans le souci de circonscrire le débat je ne retiendrai, pour ma part, que quatre des douze ou treize sujets qui sont abordés dans le document:

1) le Fonds commun pour les produits de base;

2) les nouveaux développements FIDA;

3) le Conseil mondial de l'alimentation;

4) la deuxième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés, puisque je propose un projet de résolution sur ce point.

Je crois devoir préciser d'emblée que si je n'aborde pas, dans le cadre de mon exposé, le problème des négociations commerciales multilatérales du GATT, ce n'est pas, bien sûr, parce que le sujet ne serait pas important-c'est même sans doute la négociation la plus importante de cette année-mais j'estime, d'une part, que la position française est parfaitement définie par celle de la Communauté européenne qui parle d'une seule voix sur ce sujet, et que d'autre part, ce n'est ni le lieu ni le moment de discuter des aspects extrêmement techniques de l'Uruguay Round. Nous préférons traiter ce sujet dans les enceintes appropriées qui sont celles du GATT, sans nier pour autant l'apport extrêmement introductif que peut


avoir la FAO-et l'Ambassadeur de Colombie l'a remarqué tout à l'heure-à un stade ultérieur de la négociation agricole, notamment en ce qui concerne la réglementation sanitaire et phytosanitaire. Ce n'est pas non plus le moment-nous sommes à une semaine de la date finale prévue pour la conclusion de ce Round-d'échanger les arguments valables dans une enceinte qui reste malgré tout une enceinte adjacente par rapport aux enceintes principales de la négociation. Restent donc les quatre points que je veux traiter ici et qui intéressent directement la FAO.

Le premier est le Fonds commun pour les produits de base: cette institution, dont la gestation a été lente, est finalement entrée en vigueur en juin 1989 et elle fonctionne aujourd'hui en tant qu'organisation internationale indépendante. Son siège est à Amsterdam. Le rôle que peut jouer la FAO dans cette entreprise-et là encore mon ami 1 'Ambassadeur de Colombie l'a dit ce matin-je le répète, consiste à faire bénéficier le Fonds de son expertise à travers les différents groupes intergouvernementaux qui existent de longue date: fibres dures, bananes, riz, etc. et qui peuvent aujourd'hui être désignés par le Fonds comme organismes internationaux de produits. Je ne partage pas, à cet égard, les préventions de mon collègue britannique puisqu'il est intervenu sur ce point également et qu'il nous a mis en garde contre le risque de faire trop tôt un trop grand nombre de propositions qui permettraient d'alimenter en projets le deuxième compte du Fonds commun.

J'estime que si le Fonds commun a mis dix ans à se mettre en route, c'est quand même maintenant le moment de commencer au moins à préparer des projets pour le deuxième compte. Nous nous félicitons d'apprendre, à cet égard, que le Directeur général de la FAO et le Directeur général du Fonds sont en voie de s'accorder sur la procédure de désignation des organes internationaux de produits. Ce développement très favorable survenu en 1990 doit être salué comme le point de départ d'une coopération fructueuse entre deux grandes institutions de développement, une ancienne, la FAO, et une toute nouvelle, le Fonds commun des produits de base.

Passons maintenant aux institutions de financement et arrêtons-nous un instant sur le Fonds international de développement agricole (FIDA). Je n'en dirai pas grand chose: la troisième reconstitution des ressources du FIDA, à laquelle mon pays a contribué pour une part très substantielle, a permis d'engranger la promesse de nouveaux crédits pour un montant de 566 millions. Mais c'est sur un autre aspect que je voudrais insister et qui n'est pas mentionné dans le document CL 98/12, il s'agit de la manière exemplaire dont le FIDA et la FAO ont commencé cette année la'lutte contre un fléau qui touche plusieurs pays d'Afrique du Nord et notamment la Libye, je veux parler bien sûr de la lucilie bouchère, cette mouche très dangereuse qui attaque les animaux et parfois même, dit-on, les hommes. Les deux institutions travaillent ensemble depuis le mois de juin sur un projet commun qui intéresse l'ensemble de la Communauté internationale. Elles donnent, ce faisant, un bon exemple de ce que doivent être les relations entre deux grandes institutions de développement agricole.

C'est un peu le même thème que je voudrais développer maintenant en m'arrêtant sur un troisième point et en faisant référence à la récente session du Conseil mondial de l'alimentation qui a eu lieu à Bangkok en mai dernier. A cette occasion, le Conseil s'est félicité de la proposition de


créer un mécanisme de consultation entre les secrétariats des quatre organisations basées à Rome, qui s'occupent d'alimentation. Une telle proposition, je le rappelle, procède du Directeur général de la FAO. Je la trouve extrêmement intéressante et elle mérite d'être encouragée. Mme. Killingsworth nous a parlé tout à l'heure assez longuement, et je l'en remercie, de la coordination qui existe au niveau du Comité administratif de coordination, lequel réunit toutes les grandes agences spécialisées, et elle soulignait le rôle que joue la FAO dans cette instance, mais j'aimerais que nous puissions encourager la proposition plus ancienne du Directeur général sur les organismes de consultation entre les secrétariats des quatre organisations basées à Rome. Je n'en ai pas encore vu les premiers résultats et je commence à me demander si cette proposition n'en est pas restée au stade des intentions, alors qu'il s'agit d'une instance de coordination particulièrement nécessaire à la cohérence des politiques de développement agricole et d'aide alimentaire à Rome. Mais je pense plus précisément, bien entendu, à la coordination qui doit exister et même se renforcer entre la FAO et le Programme alimentaire mondial-nous aurons l'occasion d'y revenir sous un autre point de l'ordre du jour.

Le dernier point sur lequel je veux maintenant insister a trait à la tenue récente et aux résultats de la deuxième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés. Comme vous le savez, cette Conférence a approuvé un programme d'action pour les années 90 qui accorde une priorité élevée au développement agricole et rural, ce qui est normal puisque l'essentiel des ressources de cette quarantaine de pays particulièrement défavorisés proviennent du secteur primaire. Je note avec satisfaction dans le document CL 98/12, que la FAO devrait "participer activement au suivi de la Conférence aux niveau national, régional et mondial et faire tout son possible pour assister les pays les moins avancés dans ces domaines de compétence".

C'est donc en me fondant sur cet engagement de principe que j'ai pris l'initiative, au nom de mon gouvernement, de déposer un projet de résolution devant le Conseil et qui concerne les actions de la FAO à promouvoir en faveur des PMA. L'objet de cette résolution est triple:

1) remercier la FAO de sa contribution aux travaux de la Conférence de Paris;

2) inviter le Secrétariat à préciser les mesures qu'il compte prendre pour mettre en oeuvre le programme d'action défini par cette Conférence; et

3) prier le Directeur général de rendre compte de ces mesures à l'occasion de la 26ème Conférence de l'Organisation.

Je pense que la plupart d'entre vous ont le texte sous les yeux et je voudrais simplement leur préciser que la partie opérationnelle, c'est évidemment les 6 ou 7 dernières lignes, le dernier tiret, et que si nous lisons bien ce que je demande, je demande au Directeur général deux choses: la première c'est de tenir compte de l'ensemble des résultats de la Conférence des Nations Unies sur les PMA et la deuxième, de faire rapport à la prochaine Conférence de la FAO, en novembre 1991, sur les mesures qu'il suggère pour associer l'Organisation à la mise en oeuvre du programme d'action pour aider les PMA qui le demandent à définir une stratégie de développement et je précise que cette stratégie de développement agricole


est visée particulièrement dans l'article 86 de la déclaration finale de la Conférence de Paris. Cela serait peut-être l'une de mes dernières suggestions d'ajouter in fine après "pour les dix années à venir": "conformément à l'article de la déclaration finale de la Conférence de Paris".

Maintenant, Monsieur le Président, j'ai entendu les objections de mon collègue Pettitt qui a parlé juste avant moi. Il s'interrogeait sur la nécessité d'avoir une résolution ou une décision. Nous pourrions évidemment demander au Directeur des affaires juridiques de nous apporter une précision à ce sujet. Pour ma part, je voudrais dire très clairement que je préférerais qu'il y ait une résolution parce qu'une résolution est sans doute un peu plus solennelle, qu'elle est surtout identifiée par un numéro précis, que l'on peut s'y référer, et que le parallélisme des formes ferait que nous venons d'adopter-nous, la Communauté internationale-une résolution à l'ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le développement industriel) sur les PMA il y a une quinzaine de jours et, par parallélisme, je souhaiterais qu'il y en ait une également qui soit adoptée ici par notre Conseil de la FAO. M. Pettitt dit qu'il faut réformer les travaux du Conseil, qu'il y a trop de résolutions. Je ne voudrais pas faire les frais de cette réforme ou être le cobaye de cette réforme en quelque sorte. J'aimerais donc que cette résolution qui, légitimement, peut être considérée comme traitant un sujet aussi important que celui des femmes dans le développement-l'an dernier ou il y a deux ans il y avait eu une résolution sur les femmes dans le développement… maintenant on aurait une résolution sur les PMA-soit prise en compte par vous tous. Je crois que j'ai de bons arguments, compte tenu de l'importance et de l'intérêt du sujet, pour demander que cette résolution soit adoptée par consensus.

LE PRESIDENT: Merci Monsieur l'Ambassadeur. Il s'agit là de problèmes très différents mais, en effet, il serait intéressant d'analyser, à l'intention du Conseil, la différence, qui n'a pas de portée opérationnelle directe entre une résolution et une décision. Aussi demanderai-je à M. Moore de nous expliciter la différence. Je crois qu'au point de vue des conséquences pratiques, il n'y en a guère dans la réalité. Il nous a expliqué ce matin quelles étaient les voies à suivre pour finaliser soit une décision, soit une résolution, et je crois que l'exposé que l'on nous a fait ce matin reste d'actualité dans l'une ou l'autre hypothèse de décision ou de résolution. Nous suivrons la suggestion qu'il nous a faite en ce qui concerne l'examen de la décision ou de la résolution, suivant l'éclairage qu'il voudra bien nous donner.

LEGAL COUNSEL: My opinion has been asked on the difference between a decision and a resolution. The difference, I believe, lies in the degree of formality in the way in which the Council expresses its views and the procedures by which these views are expressed. I will explain.

A decision is an expression of the views of the Council emanating from its debates which are reflected in the body of the report of the Council. The substance of a decision is agreed upon in the Council and the matter is


referred to the Drafting Committee in order to find the appropriate words in which to express that decision in the report.

A resolution, on the other hand, is a rather formal way of expressing a decision of the Council. A resolution is a complete entity of its own and it is adopted as such by the Council in its Plenary session under the agenda item in question.

Should there be any difference of opinion by the Council as to the substance of the resolution which cannot be settled in the Plenary, this could be referred to a working group or contact group that could seek to reach agreement on the matter of substance and refer it back to the Council. For this purpose the discussions on the item could be suspended and held open until the resolution, as reported back, by the working group or contact group, is adopted.

It would not, in my opinion, be legally correct to refer questions of substance concerning a resolution to the Drafting Committee as that committee, by its very name, deals only with matters of drafting. Of course, if there is complete agreement on the substance of the resolution, but merely a matter of drafting changes to be considered, this could then be referred to the Drafting Committee.

As a matter of practice, resolutions as a form of decision-making are not used in committees of the Council such as COFO, COAG, etc. The Council itself also tends to use resolutions very sparingly, perhaps because of the more formal and protracted nature of the procedures. They are not excluded in the Council but the normal method of working, I will repeat, is to adopt decisions.

I hope this clarifies the matter.

LE PRESIDENT: Je crois, Monsieur le Conseiller juridique, que vous avez été d'une clarté totale. Et après avoir entendu votre exposé, je propose que la résolution-et j'espère que cette procédure restera exceptionnelle-reste une résolution, et ne devienne pas une décision.

Je crois que M. Moore a parfaitement raison: quand d'un large débat, on dégage des pistes de solutions et des approches communes, on aboutit à une décision qui fait l'objet d'une rédaction aussi claire et explicite que possible, sur la base d'un accord intervenu au Comité de rédaction. Mais une proposition de résolution qui nous est soumise comme résolution ne doit pas se transformer en décision résultant d'un débat.

Je propose de poursuivre le débat; et si des objections sont émises concernant cette résolution, je voudrais qu'elles le soient au cours du débat, de façon à ce qu'à la fin du débat, nous puissions nous prononcer dans la clarté. Vous avez l'occasion d'émettre toutes les objections que vous estimeriez devoir faire; mais en fin du débat du présent point de l'ordre du jour, je demanderai au Conseil de se prononcer sur ce projet de résolution.


Elias RETES BRAVO (México): Este documento CL 98/12, Señor Presidente, refleja de manera significativa el trabajo que relacionado con la FAO realizan otros órganos y organismos del sistema de las Naciones Unidas, lo que permite una visión intersectorial en torno a las cuestiones de la agricultura y la alimentación.

El primer punto relativo al informe sobre la Ronda Uruguay de negociaciones comerciales, es de particular importancia, fundamentalmente en lo que respecta a los Grupos de negociaciones sobre agricultura, productos tropicales y productos obtenidos de la explotación de recursos naturales. En este sentido es apreciable y satisfactorio constatar los apoyos técnicos que la FAO ha seguido prestando a las negociaciones, particularmente a los tres grupos de negociación antes mencionados, apoyos que se han dado, tanto directamente a los países interesados, como en general a las negociaciones a partir de los trabajos que se apoyan en el Codex Alimentarius, la Convención Internacional de Protección Fitosanitaria y la experiencia en los Grupos Intergubernamentales de Productos Básicos.

La información que se brinda sobre el Fondo Común de Productos Básicos de la UNCTAD es muy relevante en la medida que busca fomentar la estabilidad y el aumento de los ingresos que los países en desarrollo obtienen de la exportación de productos básicos, particularmente a través de la Segunda Cuenta.

Es fundamental también que los grupos intergubernamentales de productos básicos de la FAO sean designados organismos internacionales, particularmente de aquellos productos que se citan al final del párrafo 24 del documento.

El apartado relativo a las relaciones con instituciones internacionales de financiación, es relevante en la medida que resulta determinante para el Programa de Campo de la FAO, y esperamos que esta Organización avance y consolide sus acciones con este tipo de instituciones para ampliar la inversión en el ámbito agropecuario y de alimentación.

El reporte relativo al Consejo Mundial de la Alimentación, llama nuestra atención en lo que respecta a las iniciativas planteadas para los países en desarrollo y, en particular en lo que se refiere a las cuatro metas de atenuación del hambre para 1990: la eliminación de la inanición y la mortandad causada por el hambre, una reducción considerable de la malnutrición y la mortalidad infantiles, una reducción tangible del hambre crónica y la eliminación de las principales enfermedades causadas por carencias nutricionales.

Son asimismo relevantes las iniciativas de los países desarrollados, tanto en lo cualitativo como en lo cuantitativo, tal como lo reconoció el CAD en su declaración de principios de diciembre de 1989.

Una acción inmediata a atender es la Consulta interregional sobre la respuesta a los desafíos de la producción de alimentos en el decenio de 1990 y años sucesivos, cuya celebración, bajo los auspicios del Consejo Mundial de la Alimentación, se está previendo en El Cairo en enero de 1991 con el propósito de enfrentar los problemas de políticas que plantea el


desarrollo y transferencia eficaz de tecnologías capaces de fomentar la productividad.

Consideramos, asimismo interesantes, los temas que aborda en otros puntos el documento.

Esta información, la información que nos presenta este documento, nos permite observar a la FAO en una perspectiva amplia en el ámbito del sistema de las Naciones Unidas y es de provecho para que en nuestros países ampliemos el enfoque intersectorial de algunos temas que aborda esta Organización.

David DRAKE (Canada): I would like to thank Ms Killingsworth for her introduction to this item. We appreciate the document submitted to the Council session under this agenda item.

The document points to the many activities which are taking place throughout the UN system that impact on the work of this Organization. Rather than comment in detail on many of these activities, my delegation would like to highlight the importance in particular of the negotiations currently under way and at a critical stage in the Uruguay Round of multilateral trade negotiations and also the ministerial meeting of the World Food Council which took place in May of this year in Bangkok.

While not specifically mentioned in FAO document CL 98/12, my delegation considers it important to make reference to the World Summit for Children which took place earlier this fall in New York. On the latter meeting, as this Council is aware, it was Canadian Prime Minister Mulroney's honour to co-chair with President Traoré of Mali the World Summit for Children in New York at the end of September. This largest-ever gathering of heads of state and governments adopted a compelling and carefully crafted plan of action destined to raise awareness, marshal political will at the highest level and mobilize long-term resources for the benefit of children, the embodiment of our future.

This Organization will have its own important role to play within the United Nations System in respect of the Cairo Declaration and implementing its plan of action. We look forward to this important response by all concerned. My delegation is grateful to the delegation of the United Kingdom for having raised this issue earlier. We are inclined to agree that this Council Session may not be the occasion to discuss in detail the follow-up on important actions that are required.

Almost all delegations, including my own, have made reference to the importance of the Uruguay Round of Multilateral Trade Negotiations, under the Agenda Item on the State of Food and Agriculture. As we have already addressed this issue, we only reiterate the importance we attach to a positive outcome to these Negotiations.

Finally, Canada was pleased to participate in the 16th Ministerial Session of the World Food Council held in May. In a follow-up to the Cyprus Initiative and the Cairo Declaration, the World Food Council addressed a


large number of issues of interest and concern to developing countries as well as to the developed countries. We attach importance to the discussions that took place in the May Council Session on action to meet the challenge of hunger and malnutrition in the nineties.

Adel EL SARKT (Egypt) (Original language Arabic): At the outset we would like to extend our thanks to Ms Killingsworth for her excellent introduction to this document. We would like to express our full satisfaction with the improvements we found in the preparation of this document in comparison with previous ones. My delegation expresses full satisfaction with the efforts of the Organization in the multilateral trade negotiations within the framework of the Uruguay Round, especially as regards the provision of data and advice to developing countries. After reviewing the paragraphs on the Investment Centre we commend the efforts of this Centre which has provided my country with assistance.

The delegation of Egypt welcomes the role played by the Organization in implementing the resolution of the World Food Council, adopted in its recent session, which calls for developing countries to resume the grain revolution. I refer to the fact that my country welcomes the organization of a regional consultation on the challenge of the production of food in the nineties in Cairo during the first quarter of 1991. We do hope that this consultation will reach its objectives.

The delegation of Egypt welcomes the effective role of the Organization in collaboration with other organizations, in taking action toward the elimination of the consequences of the accident at Chernobyl and the provision of data relevant to the work of the Organization. My delegation considers the cooperation and collaboration between FAO and other agencies in the sphere of drug abuse control is of paramount importance.

In conclusion, my delegation would like to see the effective and active role of the Organization continuing in the nineties. This would highlight the interest of the least developing countries. In following up the programme for Africa, we would like to welcome the draft resolution submitted by France in support of the least developing countries.

Timothy G. KARUGU (Kenya): My delegation wishes to thank the Secretariat for their comprehensive report on current developments in the United Nations System, and we especially thank the Director of Inter-Agency Affairs for her informative elaboration of the same.

Kenya has kept a close watch on the on-going multilateral trade negotiations with particularly keen interest for what appears to be the beginning of historic change in world agricultural trade. We appreciate the tremendous difficulties that some of the major negotiating countries, particularly the European Community, have to face when asked to make cuts in subsidies. It is understandable that these reforms may present real political and economic sacrifices and challenges, but whatever they are, we


Lastly on this issue, my delegation would like to register our gratitude to the Director-General and the FAO for their continued work in the Sub-Sahara region in promoting the objectives of the African Programme of Work and Action.

Noboru SAITO (Japan): There are so many important activities described in this Secretariat Document but I should like to address just one point, that is, the GATT negotiations. My country appreciates that FAO has been supplying technical assistance to the Uruguay Round of Negotiations especially in the field of sanitary and phytosanitary schemes. FAO has taken part in the Codex Alimentarius Commission which has elaborated various kinds of food standards and is the depository of the international convention which serves as the international legal framework for plant quarantine. It is indispensable for the success of the negotiations that FAO provides technical inputs to GATT.

Peter FRANKLIN (Australia): My intervention is solely for clarification as to how the resolution contained in CL 98/LIM/3 is to be handled. Have you proposed the establishment of a Drafting Committee? The basis of my intervention is that while we have no difficulty in substance with the resolution, we have a very minor drafting change to propose.


LE PRESIDENT: Le problème, c'est qu'il n'y a pas de problème. Je comptais faire une proposition après les réponses que Mme. Killingworth voudra bien donner aux questions qui ont été posées. Je vous proposerai quand même, si l'arrangement n'est pas substantiel, de le faire dès maintenant de façon à nous conformer au Règlement intérieur et à nous prononcer avant de clore l'examen de ce point de l'ordre du jour.

Si les amendements de fond que l'on propose sont très complexes, je renverrai au vote. Vous savez qu'il y a trois façons de voter: on peut voter à main levée, par appel nominal ou au scrutin secret. Dans ce cas précis, je proposerais de voter à main levée. S'il y a des modifications de texte, je voudrais qu'elles soient faites dès à présent et, si elles sont importantes, je renverrai le vote.

Peter FRANKLIN (Australia): My intervention was of a purely minor nature, and I do not want to take up the time of the Council with a minor amendment. I suggest that in the first paragraph the term "precarious" and the phrase "especially in Africa" are inappropriate. We propose that the first sentence should commence with "Aware of the economic and social situation in many least developing countries and with reference to the Declaration", and then the paragraph reads as approved. It is a fairly minor amendment.

LE PRESIDENT: Je vais demander au représentant du pays auteur du projet de résolution de nous dire quel est son sentiment sur cette proposition, qui me parait mineure.

Jacques WARIN (France): Mon sentiment c'est qu'il ne s'agit pas d'un amendement mineur mais d'un amendement important puisqu'il consiste à supprimer la mention spéciale que je fais de l'Afrique. Tout le monde sait que le plus grand nombre de pays les moins avancés se trouvent en Afrique et que, malheureusement pour l'Afrique, la situation y est particulièrement précaire et dégradée, sur le plan économique et social, depuis ces quatre ou cinq dernières années.

Je tiens beaucoup à ce que l'on maintienne les termes "notamment en Afrique". Je signale que le Conseil de l'ONUDI, il y a 15 jours, a adopté cette formulation puisque je lis dans la décision qui a été prise par ce Conseil: "précarité de la situation des pays les moins avancés, notamment en Afrique". Voilà ma réaction première.

LE PRESIDENT: Je me permettrais quand même de dire pourquoi j'ai utilisé le terme "mineure". C'est pour la simple raison que le Conseil sait exactement quels sont les pays qui se trouvent, hélas, dans cette situation de pays les moins avancés. Il y a une majorité de pays d'Afrique et il y a aussi des pays d'Amérique latine et d'Asie qui se trouvent dans cette catégorie.


J'ai donc dit que cette modification était, à mon sens, mineure puisque l'on connaît les pays dont il est question. C'est presque une dissension sur la terminologie. Je comprends parfaitement le point de vue du pays qui a présenté ce projet de résolution et s'il ne marque pas son agrément, je mettrai ce projet aux voix tel que présenté.

Michel MOMBOULI (Congo): Monsieur le Président, comme vous avez pu le constater, nous ne sommes pas intervenus sur ce point de l'ordre du jour. Un projet de résolution nous est présenté dans le cadre de l'examen de ce point et nous aimerions profiter de cette occasion pour faire état de notre position. Je ne veux pas revenir sur la question de savoir s'il faut un projet de résolution ou un projet de décision. Je crois que nous avons retenu qu'il s'agissait d'un projet de résolution. C'est donc sur ce projet de résolution qu'il faut axer le débat actuellement.

Vous avez invoqué la question du vote. Nous pensons, pour notre part, qu'il faut tout faire pour éviter de mettre ce projet de résolution aux voix et qu'il faut l'adopter par consensus. Cela étant dit, j'apprécie le fait que vous ayez demandé l'avis du représentant du pays auteur de ce projet sur l'amendement proposé tout à l'heure. Le représentant de ce pays s'est déjà exprimé là-dessus et je dois dire qu'il nous a plus ou moins ravi la parole parce que nous pensons nous-mêmes que, compte tenu de la spécificité de la situation des pays africains, le texte est bien explicite et le terme "précarité" pourrait rester. Je crois que si on le garde, cela n'engendrera de problème pour personne. Ce terme "précarité" apparaît dans le préambule du projet de résolution. Notre attention doit surtout se porter sur le dernier paragraphe de ce texte où l'on "prie le Directeur général". A ce sujet, je crois que, ce matin, l'ambassadeur Bula Hoyos, qui est intervenu avant nous, a plus ou moins exprimé notre position. Quelques aménagements pourraient effectivement être faits dans le dernier paragraphe, notamment lorsqu'on constate que l'on donne une ouverture un peu trop large, peut-être, en ce qui concerne les activités de la FAO - c'est également un terme qui se réfère aux PMA - en disant "chaque PMA", parce que vous savez que les activités de la FAO sont nombreuses ; on pourrait donc être un peu plus restrictif en ce qui concerne les termes de la troisième ligne du dernier paragraphe où on lit notamment: "dans toutes les activités de la FAO". Je crois que c'est un peu trop large et que, lorsque l'on parle de chaque PMA, c'est peut-être trop demander.

Mais dans l'ensemble, nous sommes acquis au principe de faire tous les efforts nécessaires pour adopter cette résolution par consensus et non par vote car, si nous commençons à voter maintenant, il faudra peut-être le faire sur les autres projets de résolution qui nous attendent; il y a déjà celui sur les ressources phytogénétiques. On a toujours fait tous les efforts possibles pour adopter les résolutions par consensus et je souhaite que l'on ne s'oriente pas vers le vote.

LE PRESIDENT: Je me suis permis de parler de vote parce que je suis convaincu que tous les membres du Conseil voteront à l'unanimité sur ce


projet de résolution qui a déjà fait l'objet de larges discussions à la Conférence de Paris.

Nous discutons peut-être à propos de nuances. On dit "notamment en Afrique" mais il est clair que l'on vise l'ensemble des pays les moins avancés puisque cette catégorie répond à un certain nombre de critères acceptés par tous sur le plan international. Alors, on ne va certainement pas supprimer les pays d'Afrique pour la bonne raison que, malheureusement, la majorité de ces pays, c'est un fait indiscutable et indiscuté, sont parmi les pays les moins avancés.

Peter FRANKLIN (Australia): As I indicated in my introduction, the change I proposed was not, in the view of my delegation, a substantive one. If it is viewed by other delegates as a substantive change, then I have no hesitation in withdrawing it to facilitate the work of the Council.

Timothy G. KARUGU (Kenya): The resolution is quite clear and I fully associate myself with the Congo Delegation on this matter.

Ms Kay KILLINGSWORTH (Director, Office for Inter-Agency Affairs): We have taken very careful note of the various interventions. In particular, we have noted the support expressed for the activities of the Organization, thus far and in the future, especially with respect to FAO's role in support of the Uruguay Round, to UN-PAAERD, to work in least developed countries, to work on the consequences of the Chernobyl accident and also on natural disaster reduction.

There are a few specific questions to which I should address myself concerning some of the other points raised. The first would be the World Summit for Children. I would have covered this in my introduction had it not been for my desire to keep the introduction as brief as possible. I would like to give the Council some information on what FAO has done before and since that quite remarkable event. FAO was asked to and did furnish comments during the preparation and the elaboration of the Declaration and Plan of Action, and also contributed to a media press kit organized in conjunction with the World Summit which took place in New York on 30 September. Following the Summit, we have been studying the Declaration and the Plan of Action. As was pointed out, the Declaration does seek the support of the UN System as well as other international and regional organizations in the universal effort to promote the well-being of children. The Plan of Action points to a number of specific areas where this support will be needed. In so far as FAO is concerned, there are a number of areas where we are already working.

I would like to point out that this will be very important in the context of preparations for the International Conference on Nutrition. UNICEF itself will also be closely involved in preparations for that Conference. In addition we have on-going regular programme activities which are closely


related to the goals of the Summit Declaration and Plan of Action. I might cite improved access to food, community nutrition improvement, the participation of FAO in the joint work with WHO and UNICEF on vitamin A deficiency to prevent vitamin A-related blindness.

There was one point made with respect to the work in connection with the Common Fund for Commodities. I can confirm that we are in the process of preparing the documentation for submission to the Common Fund with regard to those Intergovernmental Commodity Groups which may be designated as International Commodity Bodies. The United Kingdom delegate has pointed out that in his view project requests should be held in abeyance pending clarification of the way in which the Common Fund will operate and the designation of these international commodity bodies.

I would like to confirm that what FAO is so far doing is only preparing project profiles, and that subsequently more detailed project preparation will be undertaken when these various issues are clarified.

The United Kingdom delegate also referred, in connection with drug abuse control, to paragraph 103 which concerns the UN System arrangements for dealing with drug control-related matters. We are aware that the report of the expert group has been submitted. The General Assembly, as far as we know, has not yet come to its final decision, but we are following that matter very closely, and indeed the Coordinator of UN Drug-Related Activities, Miss Anstee - who is the Director-General of the UN Office in Vienna - will be coming to Rome in the near future.

With regard to the questions raised concerning international financing institutions, Ambassador Bula Hoyos asked for some further information on progress in the new FAO/IDB Cooperation Agreement. Discussions on this new Agreement have been held through most of 1990. There was a visit by an FAO delegation to Washington in March. A draft Agreement was forwarded to us from the IDB in late July. This draft, in FAO's view, could usefully be completed, and therefore some revisions have been suggested. We expect that there will be a meeting in the very near future, perhaps in the next two or three weeks, to discuss these various revisions. That will, of course, determine the further progress toward the signature of a new Agreement.

Reference was made, in particular by the delegate of Egypt, to the World Food Council/UNDP Inter-regional Consultation on Meeting the Food Production Challenges of the 1990s and Beyond, which is scheduled to be held in Cairo in February 1991. I might just furnish some additional information. The Director-General has written to the Executive Director of the World Food Council offering FAO's fullest possible collaboration in this regard, in view of the fact that the objectives and subject matter are very clearly within FAO's experience and mandate, and has received a reply from the Executive Director that this collaboration is welcomed. We shall be pursuing the matter closely.

Finally, the delegates of the United Kingdom also referred to the ILO Convention on Safety in the Use of Chemicals and its relationship to ongoing work by FAO and also by UNEP on the question of Prior Informed Consent. I would like to recall some of the background to this issue. The ILO Conference, which met in mid-1989, had a first reading of a Draft


Convention on the Safety in the Use of Chemicals, and it was at that point that the FAO Secretariat noted the possible areas of overlap and duplication with our on-going joint work with UNEP on Prior Informed Consent.

This was pointed out to the ILO secretariat and subsequently to the ILO governing body in November 1989. The matter was brought to the attention of the FAO Conference. In June 1990, FAO and other agencies addressed the ILO Conference, drawing the attention of the delegates to the areas of overlap and the need for harmonization. This resulted in fact in some changes to the preamble of the ILO Convention, when it was finally adopted by the ILO Conference, making reference to instruments (such as the FAO Code of Conduct on the Distribution and Use of Pesticides), which were of relevance to this Convention. It did not, however, lead to a deletion from the Convention of the article dealing with prior informed consent. It was felt by the delegates at that conference that this was a necessary part of the Convention text. We have had further correspondence with the ILO secretariat on follow-up to the Convention to ensure that there is the greatest possible harmonization in our efforts, vis-à-vis member countries. There is no conflict, a priori, between the provisions of the different instruments and we hope therefore that we will avoid any duplication in our efforts to assist countries with the follow-up, the ratification, the necessary action at the country level; however, I am afraid that this is an area where the secretariats can only do so much, and I think it points also to the necessity for Member Governments to harmonize their positions in different governing bodies.

I believe that those were all of the specific questions I had to answer but if I have omitted any I will be happy to follow up.

LE PRESIDENT: Il est évidemment impossible de faire une synthèse complète de cet intéressant débat. Je partage l'avis émis en ce qui concerne le point 4 du document qui fait l'objet du point 14 où il est mentionné: "il n'est attendu du Conseil aucune mesure particulière à propos de quelle que partie que ce soit du présent document". Cette discussion a permis d'approfondir des points divers et importants qui vont de la Convention avec l'OIT sur les substances chimiques, en passant par le Fonds commun, aux activités concernant les catastrophes, à la lutte contre l'abus des drogues, aux résultats de la Conférence du Sommet de l'UNICEF sur les droits de l'enfant, aux négociations du GATT, aux institutions internationales de financement, à Tchernobyl, au CMA... Je crois qu'un certain nombre de délégations ont eu l'occasion de faire connaître leur point de vue, que la FAO a démontré qu'elle avait un rôle actif au niveau de l'ensemble des organisations et, en ce qui me concerne, je pense que ce rôle peut être essentiel dans le cadre du second guichet du Fonds commun. Ce second guichet du Fonds commun a pour but de réaliser un certain nombre d'expériences d'assistance technique dans le domaine des produits de base et les groupes d'experts et les comités sont bien placés pour juger des spécificités propres d'un certain nombre de domaines dans lesquels des projets pourraient être élaborés et soumis. En ce qui me concerne et en ce qui concerne beaucoup de membres du Conseil c'est une préoccupation partagée. Il me reste à vous remercier de toutes vos interventions et à


remercier spécialement Mme. Killingsworth pour son active participation à la fois par son exposé introductif et par les réponses complètes qu'elle a apportées aux membres du Conseil. Avant d'en terminer sur le point 14 sur lequel je ne procéderai pas à un vote s'il y a un consensus, je vous demanderai simplement de me faire savoir si l'une ou l'autre des délégations a des objections à formuler concernant le projet présenté, si l'une ou l'autre délégation désire un vote, soit à main levée, soit selon les procédures décrites dans le règlement général, que j'ai très attentivement étudié avant ce Conseil.

En effet, il est très important pour un président de bien connaître le règlement et je crois qu'à cet égard j'en ai fait le tour complet. Je n'oublierai aucun des aspects de ce règlement car il est essentiel de l'appliquer correctement.

R.G. PETTITT (United Kingdom): I think that my delegation is the only one which had formally registered any opposition to the resolution and that was a procedural objection rather than an objection of substance. I think now I ought to withdraw my objection in substance. I do so, however, coupled with saying that in my view the argument that a resolution is preferred because a resolution is conventional in other bodies on this subject is not a valid one and I consider that our action should conform to our practices rather than the practice of other bodies dealing with the same subject. I also do this on the understanding that this is an exceptional measure, as described by Mr Moore. So I withdraw my objection on that basis and I am content. I hope that the resolution goes through, if it is proper that it should do, by consensus and not by voting.

Peter R. JANUS (Netherlands): I do not want to prolong the discussion on this issue and my delegation certainly has no difficulty with the substance of the resolution as such. However, we have a small procedural question that may be answered by the Secretariat. We have listened very carefully to the explanations by the Legal Counsel between the concept of a resolution and of a decision, and which is by the way, quite different from the interpretation of these terms in the United Nations General Assembly where a decision only refers to a procedural matter and the resolution always deals with substance. However, it was my understanding that whenever you have a resolution in the Council the resolution should be referred to a working or a contact group. I understand now that we are, under this particular agenda item, taking action on a resolution. I was wondering if that was in line with the common procedures as explained by the Legal Counsel, or whether we are making an exception in this particular case, to which my delegation has no objection whatsoever but I would like clarification on this particular matter.

LE PRESIDENT: La procédure doit être très claire. Nous avons une résolution qui n'est pas une décision, c'est un projet de résolution que nous pouvons qualifier de résolution exceptionnelle. Si l'un ou l'autre des membres du


Conseil demande le renvoi pour étudier certains aspects, je souhaiterais que ce renvoi soit effectué sur la base de propositions précises, concrètes et explicitées en séance. S'il y a des objections de fond, il vous appartient de prendre vos responsabilités et de les émettre. Je vais donner la parole au premier intervenant et je poserai ensuite la question de savoir si l'une ou l'autre délégation désire ce renvoi et, si vous le désirez bien sûr, la proposition sera envoyée à un groupe, lequel groupe ne pourra travailler que si le ou les pays qui demandent le renvoi ont fait des propositions de fond substantielles et concrètes.

Gonzalo BUIA HOYOS (Colombia): Es cierto que pocas veces el Consejo adopta resoluciones, pero lo hace cuando los miembros de este Organismo consideran que la importancia e interés del asunto así lo merecen. Si no hay objeciones sobre el fondo, sino solamente en cuanto a la relación, es obvio que sea el Comité de Redacción el que, basado en las actas, se ocupe del texto final del proyecto de informe. Luego, la última palabra la tendrá el pleno del Consejo, cuando discuta el proyecto de informe que le somete el Comité de Redacción.

LE PRESIDENT: Je vous remercie d'appuyer ce que je viens de signaler, c'est une résolution exceptionnelle.

Je demande s'il y a consensus sur ce projet ou si l'un ou l'autre des membres du Conseil demande le renvoi, auquel cas je lui demanderai de préciser ce sur quoi s'appuie cette demande de renvoi.

Personne ne désirant intervenir, nous pouvons considérer que le projet de résolution est adopté par notre Conseil.

Certes nous sommes arrivés à une procédure exceptionnelle mais qui n'est pas, comme l'a souligné l'Ambassadeur de Colombie, une procédure novatrice puisque nous l'avons déjà pratiquée dans le passé. En outre, étant donné l'importance du sujet, il était bon de maintenir le terme "résolution".

It was so decided
Il en est ainsi décidé
Asi se acuerda

LE PRESIDENT: Je voudrais informer le Conseil que l'Observateur de l'OCDE me demande d'insérer dans les procès verbaux de notre Conseil, une intervention sur le point 14 "Faits nouveaux survenus dans le système des Nations Unies qui intéressent la FAO".

G. VASTA (Observateur de l'OCDE): Je vous remercie pour avoir voulu me donner la parole.


Je désire féliciter et remercier Mme. Killingsworth pour la présentation et mise à jour du document CL 98/12, que nous sommes en train de traiter.

En lisant les paragraphes 57, 58 et 59, qui concernent l'action des pays développés, j'ai noté certaines déclarations faites au sein du Conseil Mondial de l'Alimentation à l'occasion de sa seizième session ministérielle tenue à Bangkok du 21 au 24 mai 1990.

A ce propos, je me permets d'observer que dans le rapport du DAC pour 1989, on trouve confirmé, avec clarté et objectivité, que dans le domaine du développement et de la coopération il reste encore beaucoup à faire et que des pressions démographiques et environnementales d'une intensité sans précédent rendent encore plus difficile l'amélioration des conditions des populations des pays en développement.

Pourtant grâce au redressement de la situation économique mondiale, à une majeure sérénité des relations Est-Ouest, ainsi qu'aux progrès marqués vers la résolution de plusieurs conflits régionaux et à la mise en oeuvre de politiques plus efficaces dans divers pays en développement, les choses avanceront davantage dans les années 90.

Considérés, dans leur ensemble, les pays en développement ont vu le taux de croissance annuel de leur Produit National Brut dépasser 5 pour cent durant les deux dernières décennies, ce qui est supérieur au PNB des pays de l'OCDE.

La tendance des années récentes est celle d'une consolidation de l'aide multilatérale à un niveau qui correspond à peu près au quart de l'aide totale des Pays Membres du CAD.

Les contributions apportées par les différents donneurs aux Organismes Multilatéraux accusent parfois, d'une année à l'autre, des fluctuations qui sont dues en grande partie à des circonstances fortuites liées aux processus budgétaires des différents pays. Toutefois ces fluctuations s'annullent mutuellement jusqu'à un certain point dans les chiffres globaux.

De cela découle l'opportunité de ne pas trop se polariser sur les chiffres annuels, car mieux vaut s'intéresser à l'évolution enregistrée sur une plus longue période.

Les chiffres disponibles démontrent que l'aide publique au développement en provenance du DAC s'est régulièrement accrue en termes réels au cours des dix dernières années.

Dans la période de 1979 à 1988 cette aide a augmenté à un rythme annuel moyen d'un peu plus de 3 pour cent, c'est-à-dire à peu près au même rythme que la croissance réelle du Produit National Brut dans le même temps.

Cela je tenais à préciser pour une question de juste objectivité à l'égard du DAC.

1 Texte reçu avec demande d'insertion au procès-verbal.


IV. PROGRAMME. BUDGETARY. FINANCIAL AND ADMINISTRATIVE MATTERS
IV. QUESTIONS CONCERNANT LE PROGRAMME. LE BUDGET. LES FINANCES ETL'ADMINISTRATION
IV. ASUNTOS DEL PROGRAMA Y ASUNTOS PRESUPUESTARIOS. FINANCIEROS Y ADMINISTRATIVOS

16. Operational Activities for Development
16. Activités opérationnelles en faveur du développement
16. Actividades operacionales para el desarrollo

LE PRESIDENT: Nous allons passer au point suivant de l'ordre du jour concernant les activités opérationnelles en faveur du développement pour examen et éventuellement décision. Il s'agit des documents CL 98/4, CL 98/18 et CL 98/24.

Le premier document, comme vous l'aurez remarqué, est le rapport des différentes sessions qui se sont tenues en mai cette année, sessions du Comité du programme, du Comité financier et de la réunion conjointe du Comité du programme et du Comité financier. Ce document (CL 98/4) contient en ses pages 5 et 6 un relevé de questions qui ont été dégagées lors des réunions des susdits Comités et de la réunion conjointe pour être soumises à l'attention du Conseil. En fait, dans le cadre de notre discussion, ce sont les paragraphes 1.1 à 1.12 "futurs arrangements concernant les dépenses d'appui du PNUD" qui vont retenir notre attention dans le cadre du document CL 98/4.

Concernant le document CL 98/18, ce sont les rapports des réunions de septembre-réunion du Comité financier, réunion du Comité du programme et compte rendu de la session conjointe du Comité financier et du Comité du programme. Dans les pages 6 et 7, vous avez noté le relevé des questions qui ont été dégagées lors des réunions de ces comités pour être soumises à l'attention de notre Conseil.

En ce qui concerne le point qui retient notre attention, il s'agit des activités opérationnelles du développement et plus spécifiquement des paragraphes 1.19 à 1.33. Nous disposons ensuite d'un document de synthèse. Le document CL 98/24 qui reprend les différentes facettes du problème, y compris la résolution de l'Assemblée générale et la résolution qui a été prise par le Conseil d'administration du PNUD en ce qui concerne les dépenses d'appui des organisations-document que vous aurez certainement étudié de façon complète et qui est particulièrement utile pour éclairer les débats qui vont avoir lieu dans le cadre du point 16. Je ne reprendrai pas ce qui a été dit dans les précédents conseils où la question avait déjà retenu notre attention, ou encore dans le cadre de la Conférence de 1989 où il avait été demandé que le Conseil se penche sur cet important problème. C'était une des conclusions et une décision de la Conférence de permettre au Conseil d'étudier plus avant cette question et je demanderai au Sous-Directeur général, M. Rinville, de bien vouloir nous présenter l'exposé introductif et, si possible, de nous donner l'état de la question à ce jour, compte tenu des derniers contacts et des derniers développements de ce problème.


F. RINVILLE (Sous-Directeur général, Département du développement): Puisque vous venez d'énoncer les documents, je voudrais signaler qu'il y a une erreur de traduction dans la version française du document CL 98/24 en son paragraphe 50: trois lignes avant la fin, ce n'est pas "ils ont délégué", c'est: "ils ont reçu une plus large délégation", ce qui effectivement est très différent.

En vous demandant de nous excuser pour cette petite erreur matérielle qui n'avait pas été relevée à temps, je vais me permettre de présenter ce sujet. Au coeur de la mission de la FAO, les activités opérationnelles en sont le sang. Elles en irriguent la matière grise, cette substance infiniment complexe où se fait, entre autres, la synthèse du savoir et de l'expérience, ce qui permet alors à la FAO d'avoir une prise intelligente sur le réel. Cette expérience de situation concrète lui est indispensable pour que d'autres organisations participent effectivement au développement et à l'élimination de la faim et de la pauvreté car, il faut le dire, les activités opérationnelles sont étroitement liées et même imbriquées dans les activités du Programme régulier et dans l'exercice des fonctions normatives de l'Organisation.

Il faut payer le prix de cette fertilisation croisée pour que la FAO ne soit pas et ne devienne pas, comme l'a rappelé le Directeur général dans sa déclaration lundi dernier, une simple académie. Dès ses débuts, il y a 45 ans, la FAO s'est engagée dans des programmes efficaces d'assistance technique directe aux pays membres. Ce rôle vital, inscrit dans le mandat de la FAO, est, en fait, la pierre angulaire de son expertise; elle a reçu pour cela l'appui constant de ses organes directeurs. Aujourd'hui, ce sont plus de 2000 projets d'assistance technique sur le terrain qui sont mis en oeuvre par la FAO dans le monde en développement-quand je dis plus, c'est beaucoup plus. Ce sont des millions d'experts et de consultants nationaux ou internationaux qui sont au service de ces projets, ce sont plus de 350 millions de dollars de dépenses annuelles.

Vous ne serez donc pas surpris que la FAO accorde à son activité opérationnelle tant d'importance et de vigilante attention.

L'Organisation n'a épargné aucun effort pour améliorer et adapter ses activités aux exigences changeantes d'un monde très divers et c'est pour elle la seule manière de faire face aux problèmes difficiles et profondément enracinés de la malnutrition et des menaces permanentes de famine ça et là dans le monde.

Il faut noter que ce même sujet des activités opérationnelles a reçu une attentive considération lors de l'examen de la FAO, que des décisions ont été prises, qu'elles sont progressivement mises en oeuvre, comme le retrace le document CL 98/17 qui va bientôt vous être présenté, puisqu'il est à l'ordre du jour de votre Conseil.

Les initiatives majeures sur les activités opérationnelles qui interpellent aujourd'hui le système des Nations Unies ont en fait pour but leur amélioration et leur renforcement. Ces initiatives majeures sont dessinées, d'une part, dans la Résolution 44/211 de décembre 1989 de l'Assemblé générale des Nations Unies et, d'autre part, dans la Décision 90/26 du Conseil d'administration du PNUD, Programme des Nations Unies pour le


développement, de juin 1990, décision sur les nouvelles modalités de remboursement des dépenses d'appui à partir de 1992 qui sera la première année du cinquième cycle du PNUD.

Nous nous sommes efforcés de vous présenter un document aussi clair que possible pour une affaire en fait bien compliquée, ce document CL 98/24, et je ne m'attacherai pas au détail de son contenu dans cette introduction.

La résolution des Nations Unies et la décision du Conseil d'administration du PNUD sont en fait les deux faces d'une même médaille. D'une part, la Résolution 44/211 trace les axes d'une nouvelle politique des activités opérationnelles; elle est très proche des conclusions de l'examen de la FAO qui étaient à l'ordre du jour de votre Conférence lors de sa 25ème session. D'autre part, la Décision 90/26 du PNUD, que j'ai citée avant, sur les nouvelles modalités de remboursement des dépenses d'appui, est supposée et doit assurer les ressources nécessaires pour que la FAO et les autres secteurs du système des Nations Unies puissent s'engager pleinement dans l'application de ces nouvelles politiques.

D'abord, je prendrai la Résolution 44/211 et, sans entrer dans les détails, je souhaiterais souligner la forte adhésion de la FAO à son esprit, et son plein engagement à la mettre en oeuvre. La FAO s'attachera sans réserve à faire les changements et les améliorations nécessaires dans tous les domaines explorés par cette résolution, et elle le fera sous le signe d'un pragmatisme loyal et d'une maîtrise planifiée des évolutions.

Ainsi, la FAO continuera à apporter son soutien actif au Directeur général pour la coopération technique internationale qui, lui, a le rôle central dans la mise en oeuvre de cette résolution.

Comme vous l'avez certainement noté, la décision-cadre du Programme des Nations Unies pour le développement, adoptée en juin 1990, est aussi très complexe. La définition de beaucoup de paramètres et la création de procédures nouvelles, ont été à la charge des partenaires que sont le PNUD d'une part, et les agences d'autre part. Des consultations et des travaux nécessitant une coopération étroite entre le PNUD et les agences doivent permettre de préparer pour juin 1991 la décision définitive du Conseil d'administration du PNUD qui permettra la mise en oeuvre effective des nouvelles mesures; et en fait, c'est bientôt, c'est dans sept mois. Je peux vous assurer que pour sa part, la FAO a immédiatement fait l'analyse en profondeur de cette décision afin d'être en mesure de participer immédiatement et de préparer les modalités d'application; parce que, comme je l'ai déjà dit, sans des modalités adaptées et pratiques de remboursement des dépenses d'appui, le formidable capital d'expériences opérationnel et d'expertises techniques de la FAO peut fondre irréversiblement au plus grand détriment de tous les pays en développement.

Les exemples de ce capital opérationnel précieux de la FAO sont nombreux, notamment dans le domaine des programmes d'action spéciaux. Comment saurions-nous, sans l'expérience du terrain, engager et coordonner des combats comme celui contre la trypanosomiase animale en Afrique, dans lequel la FAO a entrepris, en totale sinergie (comme un tissu tressé avec ses deux fils) avec ses travaux du programme régulier des centaines


d'interventions dans plus de 15 pays, interventions dont beaucoup ont été financées par le PNUD.

En résultat de cela, c'est le renforcement de la capacité des gouvernements à combattre cette menace; c'est aussi l'incalculable enrichissement de connaissances et d'expériences engrangées dans la mémoire et l'intelligence de la FAO pour servir, dans le futur, au bénéfice de tous. Et c'est là que se constituent son expertise et la possibilité d'exercer son mandat dans le cadre des activités approuvées au programme régulier. Comme il en fut dans la lutte contre les criquets migrateurs, comme il en est aujourd'hui dans la lutte contre la lucilie bouchère, comme il en est dans d'autres domaines aussi divers que le développement des cultures pluviales ou irriguées du blé, du riz et des autres céréales de base, comme il en est dans la prévention des pertes alimentaires, du système d'alerte rapide, de la conservation et de la protection des sols et des autres ressources naturelles, de la conservation et de l'aménagement des forêts tropicales, de la protection et de l'exploitation rationnelle des ressources halieutiques dans toutes les mers du globe, comment, sans cette expérience de terrain, la FAO serait-elle crédible dans tous ces domaines?

Ce n'est malheureusement pas une exagération de dire que toutes ces actions, bien d'autres encore, seraient condamnées si les nouvelles modalités de remboursement des dépenses d'appui étaient inappropriées, mal interprétées, mal appliquées, ou inapplicables.

Les travaux préparatoires engagés par les agences et le PNUD pour préparer la décision définitive de juin 1991 au Conseil d'administration du PNUD en sont encore, il est vrai, Monsieur le Président, en réponse à votre interrogation, au niveau de la négociation sur des points fondamentaux. Nous ne sommes en fait pas encore parvenus à une lecture totalement commune de toute la décision du Conseil d'administration du PNUD, les agences d'un côté, et le PNUD de l'autre. Je vais citer des exemples.

Dans des domaines cruciaux comme celui de la ressource financière, qui financera l'appui technique que les agences apporteront aux projets, et ce point mérite que l'on s'y arrête pour illustrer les difficultés rencontrées; et j'essaie d'expliquer ce point.

Alors que la décision précise que 2 pour cent des ressources programmables du PNUD pour le cinquième cycle devront être réservés à ce soutien technique aux projets, la lecture qu'en fait aujourd'hui le PNUD le conduit à un montant en valeur absolue égal à la moitié de celui que lisent les agences et, on doit le dire, que lisent aussi de nombreux délégués; un écart de 43 millions de dollars d'une part, pour 89 millions de dollars de l'autre, ce qui est considérable.

Mais, il y a bien sûr beaucoup d'autres problèmes que celui des ressources financières. Par exemple aussi, les activités de la coopération technique multilatérale entreprises par la FAO, sont d'une nature telle qu'elles ne peuvent-je dis bien, ne peuvent-être mises en oeuvre directement par le secteur privé, en suivant des procédures d'appels d'offres basées sur de simples considérations financières.


Il est inapproprié, à tous les points de vue, de traiter les organisations des Nations Unies, telle la FAO, comme des firmes commerciales ou des sociétés de conseil. Et là, je rappelle l'exemple que le Directeur général a cité aussi dans sa déclaration d'un appel d'offre en compétition, qui est vraiment paru récemment.

Ces pratiques vont clairement à l’encontre de l'esprit de la décision-cadre pour ne pas mentionner le consensus tripartite de 1970 sur le partenariat.

Dans un autre domaine, nous souhaitons sans ambiguïté que la modalité d'exécution nationale se mette en place. Mais bien sûr, le choix de cette modalité d'exécution doit être régi par la recherche attentive, avec les gouvernements, d'un résultat durable pour les projets, de la qualité dans l'exécution, de la fiabilité dans la gestion.

Pour en revenir aux conséquences d'un mauvais règlement des problèmes financiers que j'ai évoquées un peu plus haut, il faut aussi être clair. S'il devait y avoir, parallèlement à une diminution du volume des activités auxquelles la FAO est associée, une diminution importante des remboursements des dépenses d'appui par le PNUD, on ne serait pas seulement incapable d'atteindre les objectifs déterminés par le Conseil d'administration du PNUD; c'est aussi aux coûts très élevés des répercussions d'une telle évolution sur les effectifs de la FAO qu'il faudrait faire face. Puisque l'on peut considérer-comme le Directeur général vous l'a dit lors de sa déclaration-que 430 agents du siège et plus de 1 000 experts de terrain se consacrent et sont rémunérés par les dépenses de remboursement d'appui du PNUD; au-delà des mesures financières de transition d'urgence qu'il faudrait bien que le PNUD finance d'une manière ou d'une autre, mais qui seraient de toute façon insuffisantes, le budget ordinaire devrait certainement être fortement sollicité pour payer une facture trop lourde.

Il faudra à tout prix éviter une transition brutale, et la mesure que le PNUD s'apprêterait à proposer, à savoir le maintien du régime actuel de remboursement des dépenses d'appui, approuvé avant 1992, est en fait insuffisante. Seul un plancher minimum de ressources garanties peut éviter le désordre financier que j'évoquais plus haut.

Par cette introduction, Monsieur le Président, que j'ai voulu ouverte et franche, je me suis efforcé de vous présenter brièvement peut-être, trop longuement peut-être, mais factuellement, le plus récent état du dossier. Je peux vous assurer que la FAO s'engage totalement dans la recherche de solutions qui répondent bien aux objectifs que les délégués ont voulu dessiner dans les résolutions de l'Assemblée générale, et la décision du Conseil d'administration du PNUD. Elle a été active dans les discussions qui se sont engagées avec le PNUD. Elle veut être constructive dans une interprétation des textes qu'elle veut fidèles à la volonté de changement et d'amélioration voulue par les gouvernements.

Je voudrais aussi profiter de l'opportunité qui m'est donnée de réaffirmer que nous voulons continuer dans cette voie, et tenir nos organes directeurs informés de chaque étape de cet important dossier.


Monsieur le Président, après le débat, nous sommes bien sûr à votre entière disposition pour répondre à toute question que nous pourrions noter.

LE PRESIDENT: Je remercie Monsieur le Sous-Directeur général de son exposé introductif d'un problème incontestablement important. J'ai pris connaissance, il y a peu de temps, d'une publication faite par la Direction du développement, donnant une liste complète des projets à travers le monde, financés par des fonds fiduciaires, tant par le PNUD que par un certain nombre de sources bilatérales. Je crois que cette publication a été présentée également en application de la résolution 10/89, et que les membres du Conseil qui n'auraient pas eu l'occasion d'en prendre connaissance pourraient le faire utilement, et qu'il va de soi que le secrétariat est à la disposition du Conseil pour fournir cette intéressante documentation.

Maintenant, je demanderai à tous ceux qui désirent s'inscrire de le faire. Comme il s'agit d'un sujet important, je ne crois pas que nous aurons l'occasion de clôturer nos débats cette semaine-ci, mais je n'ai pas l'intention de prolonger la séance aujourd'hui. Compte tenu du fait que nous arriverons au week-end, la séance de lundi sera prolongée. Mais aujourd'hui, nous terminerons comme prévu à 17 h 30, de façon à ce que les groupes puissent éventuellement se réunir et prendre les contacts voulus.

Si possible, tous ceux qui souhaiteraient s'inscrire pourraient le faire dès maintenant. Cela nous permettrait peut-être de mieux programmer nos activités de lundi, qui seront des activités nombreuses, puisque nous aurons un certain nombre de points assez substantiels, dont l'application de la Résolution 10/89 qui prendra pas mal de temps. Alors, si nous pouvions, dès aujourd'hui, avoir la liste des inscriptions, cela permettrait de programmer nos travaux pour lundi, et de prévoir, dans la mesure où l'on peut prévoir l'imprévisible, c'est-à-dire la durée d'une prolongation de séance en fonction des nécessités de traduction; je demanderai votre collaboration sur ce point.

Donc, nous avons pour le moment comme inscriptions: le Royaume-Uni, l'Argentine, le Cameroun, la Chine, l'Allemagne, le Liban, la Finlande, les Pays-Bas, l'Australie, le Brésil, le Mexique, les Etats-Unis d'Amérique, le Canada, l'Indonésie, l'Inde, le Japon, la France, l'Iran, le Nicaragua, le Kenya, le Pérou, l'Arabie Saoudite, la Pologne, le Congo, les Philippines, la Colombie, l'Egypte. Est-ce que nous avons des observateurs qui désireraient intervenir sur ce point? PNUD, Belgique. Eh bien, je crois que nous en avons pour quelques heures…

Le premier qui s'était inscrit, et qui est d'ailleurs le spécialiste, je crois, des questions Nations Unies, est l'honorable représentant du Royaume-Uni. M. Pettitt, vous avez la parole.

R.G. PETTITT (United Kingdom): It is a real change of gear, is it not from the last item? The two important and related topics, agency support costs and General Assembly Resolution 44/211, are real business. We have a paper,


CL 98/24, a clear document which arrived in good time, and the two reports of the committees. I think we will also have to take the important remarks by the Director-General on the 19th of this month to which Mr Rinville has already referred.

I will start with agency support costs. Here, as an aside, I would suggest that you, Sir, do not take too literally the guidance on the working methods of the Council and ask the representative of UNDP to let us have his intervention in writing on this subject. I think the Council would value especially a response by that representative, taking account of our queries, rather than giving whatever he may be carrying as a written paper.

As another aside, I would also mention again a suggestion made earlier that this was a subject for which an informal information-gathering meeting before the discussion might have been of interest for colleagues, those who do not follow the subject in the Programme and Finance Committees.

As the paper says, a framework decision has been taken by the international community through the UNDP Governing Council on the successor arrangements for the period after 1 January 1992 and for the following ten years. There are a large number of important issues which are to be settled in June 1991 on the advice of the Administrator of UNDP and after discussion with the executing agencies, including FAO. This discussion, either collectively or individually, will be as the subject merits.

I will not list all these points but, as Mr Rinville said, they are substantial, especially as they affect the five large agencies which are to go over the new system, and time is very short.

The British Government was concerned to hear about the difficulties of getting the negotiations started between the agencies and UNDP, though we were relieved to hear recently that at least some substantive work has been done. We expect to hear at the February meeting of the UNDP Governing Council that substantive progress has been achieved, to have a substantial report, and an indication of the timetable for the preparation of the proposals.

We were distressed to hear of the difficulties caused by varying interpretations of the Governing Council Decision 90/26, to which Mr Rinville has referred. These problems seem to arise from doubts over the exact amount of money available on the Fifth UNDP Programming Cycle for the two important new facilites, for finance of technical support by agencies like FAO in the activities financed by UNDP.

To help resolve these difficulties caused by hurried drafting, a number of countries closely involved with the drafting of the Decision have gone back to their notes. They confirm that the amount of money, described in the decision as “2% of programmable resources", means what it says and that about US$90 million, which I think was the figure of $89 quoted by Mr Rinville, in all should be available to the five big agencies and to any others which will be selected for the new system for technical support at the programme level; and a similar amount for the less well-defined concept of technical support at the project level.


I would draw the Council's attention to the statement to this effect made by the members of the European Council who are members of UNIDO's Board, and also a similar statement by Austria at that recent meeting. Agencies should not agree to any reduction of these figures without further reference to the membership.

A substantial sum for these facilities, in the current jargon "a critical mass", is needed to achieve the objectives of the changes required by the international community as expressed in this Decision and in the General Assembly Resolution; that is to say, to facilitate the involvement of agencies in upstream activities and as a technical adviser in projects carried out wholly or in part by national execution.

I would now like to refer to the Director-General's observations in his statement on 19 November when he dealt with the number of people serving in UNDP-financed projects. He appears to ask that the governments who sit on the UNDP Governing Council should compensate the FAO budget for any UNDP reimbursement shortfalls.

I should be grateful for an explanation of this request. As it seems to read, it is clearly not acceptable. Indeed, perhaps it was said tongue-in-cheek. However, there is a real problem here to which the international community should address itself.

FAO and the other four large agencies are likely to be affected both by the new financial arrangements and by the increase in national execution of projects which the new arrangements are intended to facilitate. Moreover, the exact shape of the new arrangements will not be known until the middle of next year, while the budgets for the next biennium need to be prepared much earlier. We suggest that the Director-General should take advantage of the provision in the UNDP Governing Council Decision, 98/26, in its paragraph 20 about transitional arrangements, and work out proposals with the Administrator of UNDP which can be put to members in February or June and which would involve a sharing of the risk and the potential costs of the transition. This should allow both a realistic preparation of the budget for 1992-93 and also the drawing up of a plan to redirect staff from the departments concerned with the type of project execution not likely to be needed so much in the future.

Chairman, I have spoken at length on the support cost issue. Out of fairness to colleagues, I will leave little time for the General Assembly Resolution, though I will say something about it.

On this I commend the response which FAO seems to have made to the Director-General for Development and International and Economic Cooperation on such matters covered by the resolution as coordination at the field level, collaborative planning, a greater share of common premises with other sister organizations, the provision of multidisciplinary advice and greater national execution of projects, as shown in Mr Blanca's report to the Second Committee. It clearly shows FAO's response and convergence of thinking between that revealed in New York and the review of FAO's goals and operations.


On the implementation of the General Assembly Resolution we have something of a moving target. The Director-General, Mr Blanca, has to prepare a timetable and this should be approved by the General Assembly which is currently meeting. I would ask that FAO cooperates consciously and positively in actions according to this 3-year timetable. Of particular importance is the harmonization of cycles of funding bodies with planning cycles of the recipient governments, a suggestion now adopted by several of our sister agencies. While FAO does not have a cycle of the same nature as UNICEF and UNDP, it would be appropriate that it supported this breakthrough in cooperation as far as possible and relevant.

It is likely some proposal may emerge from the consideration of the Second Committee on an "integrated operational response from the United Nations system to the national programme frameworks"-rather a mouthful-or a sort of programme of programmes, and at least on a trial basis. If so, my delegation hopes that FAO will cooperate with the Director-General for Development and Resident coordinator to make such an idea work.

Finally, a point about the relationship between discussions in the General Assembly and FAO. Our Director-General is a spirited protector of the prerogatives of the Council and Conference and his reports tend to be made by emphasizing that the subjects be kept as a matter for the FAO Governing Bodies to deal with. That is right. But these matters must be put to the Governing Bodies so the membership becomes aware of the international thinking in a wider context. I am grateful to the Secretariat for doing this through the papers in this sense and for taking account of the observations made in this discussion.

LE PRESIDENT: Avant que le Représentant du PNUD fasse une déclaration, en tant qu'observateur, à la fin des travaux du Conseil, je crois qu'il serait intéressant qu'il fasse distribuer un document aux membres du conseil afin que ceux-ci puissent l'étudier car ce document représente un instrument de travail extrêmement utile.

Je me permets de rappeller qu'à sa dix-huitième session extraordinaire, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté une déclaration dont nous avons déjà parlé et qui figure in extenso dans le document CL 98/13, déclaration relative à la Stratégie à long terme pour le secteur alimentaire et agricole. Cette importante déclaration souligne le rôle des institutions spécialisées des Nations Unies. J'ai le texte sous les yeux:

"Its many specialized agencies make an indispensable contribution to development. They have a major responsibility in the great task of revitalizing growth and development in the 1990s."

DONG QINGSONG (China) (Original language Chinese): My delegation carefully studied document CL 98/24. The UNDP costs successor arrangements and the follow-up to General Assembly Resolution 44/211 are closely linked with each other and we would like to make the following comments.


First, since the inception of UNDP, FAO has been one of its major partners in cooperation, and the two organizations have established a very good relationship. Up to the present FAO has been the largest executing agency for UNDP projects and UNDP remains the largest source of funding for FAO food activities. FAO is the largest specialized agency in this sphere of food and agriculture within the United Nations system, and has strong professional and technical capacities, and a rich experience in project execution. Therefore, to strengthen cooperation between UNDP and FAO will no doubt facilitate the improvement of efficiency of multilateral assistance to agriculture, and this will also be in the interests of all relevant parties.

Secondly, in recent years, FAO has been confronted with serious financial constraints. Nonetheless, it has achieved a satisfactory result in its sphere of activity, and for this we wish to express our appreciation. At the same time, we have taken note of the support costs supplemented by FAO for UNDP field projects, which reached US$11.4 million in 1989.

With regard to the UNDP support costs successor arrangements, we think this is an important and complex issue which concerns not only the relationship among the three parties of UNDP, the executing agencies and the recipient countries, but also the agreement reached in 1970. Moreover, this will also significantly affect the budget and the work programmes of the executing agencies. Thus, it is our hope that FAO and other specialized agencies will continue to keep close contact with the UNDP and work out a final arrangement acceptable to all parties through consultation.

Thirdly, regarding the General Assembly Resolution 44/211 we believe that the execution of projects by concerned governments and countries, decentralization of authority and the preparation of projects through country programming processes should be maintained for their merit. From the long-term point of view, the proposed changes will be conducive to strengthening the role of recipient countries in project formulation, coordination and management to build up their capacity along certain lines and to improve the quality and effectiveness of projects implementation. However, we should also bear in mind the fact that it will take considerable time for most recipient countries to adjust themselves to these changes in terms of their institutional capacity, personnel and managerial experience. Therefore, the implementation of these measures should be based on the specific conditions of the recipient countries, and should be a gradual process. In addition, we sincerely hope that in implementing these measures the principle of a tripartite partnership will continue to be reflected so as to bring into full play the unique role of executing agencies in providing technical back-up.

Jacques WARIN (France): En abordant ce point qui couvre les futurs arrangements concernant le remboursement des dépenses d'appui des institutions spécialisées, je voudrais tout d'abord remercier le Secrétariat pour le document CL 98/24 qui semble des plus intéressants à cet égard et, ensuite, préciser brièvement la position française.


Je retiens de l'exposé à la fois très objectif et très complet présenté par le Secrétariat que la réforme des coûts d'appui du PNUD est à l'heure actuelle sur les rails. Il y a, d'une part, la résolution 44/211 de l'Assemblée générale, qui pose les principes de l'exécution nationale et, d'autre part, la décision du Conseil d'administration du PNUD (90/26), mais nous savons qu'elle contient des dispositions qui ne deviendront définitives qu'à la faveur de la prochaine session du Conseil, en juin 1991.

Le document du Secrétariat signale que, compte tenu de la complexité du nouveau système d'évaluation et de répartition des coûts, il est encore impossible à l'heure actuelle de chiffrer le volume exact des services qui sont demandés à la FAO et des coûts qui sont imputés à l'Organisation, ni même de définir très précisément les modalités de remboursement correspondant aux trois éléments qui ont été retenus: appui technique au niveau des programmes, appui technique au niveau des projets et appui administratif et opérationnel.

Je retiens aussi du document et de l'exposé présenté par M. Rinville que le Directeur général de la FAO a l'intention, étant d'ailleurs le chef de l'Organisation qui est le principal agent d'exécution du PNUD, de continuer à participer très activement au processus de suivi impliqué par l'application de la résolution 90/26 et de favoriser notamment la réalisation d'une étude conjointe par les organisations les plus intéressées qui sont la FAO, le BIT, l'ONUDI, l’Unesco et, enfin, le Département économique des Nations Unies proprement dites. Nous considérons cette étude comme très importante dans le mesure où c'est sur la base de ses résultats qu'il devrait être possible de soumettre au prochain Conseil d'administration du PNUD des propositions qui devraient être adoptées par consensus.

En ce qui concerne la position française, elle consiste, à l'heure actuelle, à cautionner l'évolution en cours tout en recommandant à la fois prudence et progressivité dans sa mise en oeuvre. L'objectif de toute la réforme reste pour nous l'exécution nationale dont je rappelle qu'elle découle du principe reconnu que les pays en développement sont responsables au premier chef de leur développement. Ce n'est pas là un principe nouveau; nous l'avons déjà adopté au moment de la troisième Décennie internationale du développement, c'est-à-dire il y a dix ans, en 1990. Nous l'avons répété, notamment, lors de la première et de la deuxième Conférences des Nations Unies sur les pays les moins avancés dont je parlais tout à l'heure. Le principe de l'exécution nationale doit donc être réaffirmé. Il convient toutefois d'être réaliste, comme le signalait l'orateur précédent et d'admettre que cet objectif ne pourra être atteint que progressivement, par étape, pays par pays. C'est pourquoi une solution devra pouvoir être trouvée en 1991 sous la forme d'une nouvelle décision du Conseil d'administration du PNUD, solution qui ménage à la fois les intérêts du PNUD, ceux des institutions spécialisées et ceux des gouvernements.

Cette solution devrait reposer, à mon sens, sur deux idées générales: la première c'est que le rôle accru dévolu au PNUD dans la décision 90/26 ne doit pas empêcher les institutions spécialisées de participer à l'exécution des projets chaque fois que les gouvernements en feront la demande; la deuxième c'est que les gouvernements devraient, en retour, continuer de


pouvoir accéder directement et facilement aux compétences techniques et aux capacités opérationnelles des grandes institutions spécialisées et particulièrement de la FAO, quelle que soit la décision définitive concernant les nouveaux arrangements.

Nous avons entendu tout à l'heure Monsieur Rinville s'inquiéter, fort légitimement, puisqu'il parle pour son organisation, des risques de pertes de revenus, sur le plan financier, pour la FAO de ce que représentera la réforme des coûts d'appui. Ce n'est pas tellement là-dessus que j'insisterai parce que du côté de mon gouvernement, ce qui m'inquiète plus particulièrement, ce serait de voir le risque de perdre les compétences techniques et les capacités opérationnelles de la FAO qui sont grandes, et je voudrais que les gouvernements nationaux continuent à pouvoir compter sur elles quelles que soient l'ampleur et la nature de la réforme.

Sra. Mónica DEREGIBUS (Argentina): La República Argentina comparte el parecer de la Secretaría sobre la necesidad que se mantenga el principio tripartito para la elaboración de las disposiciones que adoptará oportunamente el Consejo de Administración del PNUD, con la estrecha participación de las agencias especializadas, en su carácter de organismos de ejecución. Asimismo, reafirma el principio de ejecución nacional, entendiendo que la iniciativa de los países beneficiarios, en ese sentido, debe ser considerada primariamente y en función de sus posibilidades y capacidad, sin que existan plazos prefijados. Es deseable que la ejecución directa por los Gobiernos cuente con el apoyo técnico de los organismos especializados y que sean los propios Gobiernos quienes requieran la asistencia cuando estimen que no se encuentran en plenas condiciones para asumir la ejecución de los programas.

Mi país comparte asimismo el criterio que las normas establecidas por el Consejo de Administración del PNUD tienen un carácter general, lo que hace necesaria una elaboración detallada de las disposiciones que reflejen los principios adoptados. A este respecto, entendemos que debe determinarse un mecanismo de consulta que asegure la participación de los organismos de ejecución en la elaboración de las disposiciones y que, igualmente, deje resguardado el derecho de estos organismos a expresar sus diferencias ante el Consejo de Administración del PNUD.

En lo que se refiere a la parte II del documento, sobre la aplicación de la Resolución 44/211 de la Asamblea General, además de las consideraciones que acabo de hacer, y concretamente respecto de los puntos específicos que toma esta parte del documento, me gustaría expresar lo siguiente:

Respecto de las estructuras y coordinación en el plano nacional, nuestro país apoya el criterio de que las actividades del Sistema deben descentralizarse, reforzando las labores en el campo. No puede aplicarse, sin embargo, un criterio inflexible a las distintas necesidades de los países y deben considerarse fundamentalmente los objetivos de desarrollo y las capacidades nacionales. La iniciativa de los propios países, en consideración de las propias capacidades y posibilidades de asumir la propia ejecución de los programas, es un elemento básico de la estructura del Sistema.


Apoyamos el carácter multidisciplinar que deben poseer los servicios que prestan los organismos de ejecución. Además, consideramos necesario que la labor de los organismos en la asistencia técnica que prestan a los Gobiernos sea un apoyo de alto nivel técnico que permita la evolución de las capacidades nacionales y el necesario desarrollo y la experiencia global de la Organización.

En cuanto al párrafo 17 de la Resolución 44/211, referido a la programación, mi país comparte la necesidad de que los países beneficiarios estructuren programas integrados de cooperación previamente elaborados con la asistencia técnica de los organismos de ejecución. La participación de las agencias y del PNUD en el delineamiento de las prioridades nacionales debe ser colaborativa.

En lo que se refiere a la diversificación de las adquisiciones, Argentina entiende que debería ser de aplicación aquí el principio de las ventajas comparativas y de la competencia. La innovación tecnológica es un elemento que debe considerarse básicamente entre las condiciones de las licitaciones internacionales.

En lo que se refiere a la descentralización y delegación de atribuciones, mi país está totalmente de acuerdo con el criterio expresado por la Asamblea General.

Respecto de la responsabilidad a que se refiere el párrafo 24, entendemos que se deben instrumentar procedimientos más estrictos de control de gestión y de evaluación de los programas, a fin de poder determinar las causas de escasos resultados o de incumplimiento de las distintas partes en los proyectos.

Por último, con relación a la distribución del personal en la sede, y en concordancia con lo expuesto en la cuestión de la descentralización, entendemos que debe realizarse un ajuste de las necesidades reales de personal y una adecuada asignación de recursos en el campo. Este principio debe aplicarse en un contexto de eficiencia y menores costos operacionales.

George REEVES (Australia): Australia has followed with great interest the processes leading to Decision 90/26 of the UNDP Governing Council and the related United Nations General Assembly Resolution 44/211. We are well aware that these decisions have far-reaching implications for FAO but in particular for developing countries: how they are received; delivery of technical assistance; and how development projects are managed. There has already been considerable debate on this issue. We support others who have highlighted the need for increased cooperation and consultation between UNDP and the specialized agencies to ensure that the decision of the UNDP Governing Council next June is in the best interests of developing countries receiving support, and that delivery of support is cost-effective and mutually acceptable to agencies across the UN System.

We also support the view that the process in reaching a final decision in UNDP is not delayed, and that the wheels are put in motion which will


ensure the smoothest possible transition to the new arrangements finally decided upon.

Underlying our concerns on this issue are some basic principles. First, we believe that the developing countries themselves who receive assistance should have a greater say in, and accept greater responsibility for, the management and development of projects, including choice of the type and source of technical assistance-in short, the principle of national execution of projects.

Second, any organization offering development support should be seeking to improve the capacity of developing countries to plan and implement their own development projects.

Third, programme delivery and provision of technical assistance should be done in a way which is timely and cost-effective. We believe a degree of competition is a necessary ingredient in this process.

Also, as a matter of principle we do not believe that any organization should have monopoly rights in the provision of technical services to developing countries. That said, we realize that Decision 90/26 could have substantial implications for FAO, not to mention financial implications. We fully appreciate these. They are carefully and comprehensively laid out in the document before us. Nevertheless, our position is that the potential improvements to development performance offered under Decision 90/26 outweigh the potential transitional difficulties facing FAO. We do not underestimate these potential transitional difficulties and support all efforts to minimize these difficulties. The views of the UK Delegation should be noted in this regard.

We would also point out that FAO has built up a substantial comparative advantage in this field and, as we would say, should be in the box seat to tender successfully for projects and provision of technical expertise. The added degree of competition which Decision 90/26 gives to the UN System should act to sharpen FAO's knife edge in its provision of these services. FAO's fine work in this area should continue unabated provided FAO continues to be the best organization for the job.

Elias RETES BRAVO (México): En lo que se refiere al documento CL 98/24, parte I, relativa a las nuevas disposiciones del PNUD sobre gastos de apoyo, en el documento se reconoce la importancia que el PNUD tiene en la ejecución de programas y proyectos de campo en la FAO y otros organismos especializados de las Naciones Unidas.

Dado que el tema no está agotado y que las nuevas disposiciones del PNUD se encuentran en una fase de configuración, nos parecen sustantivas las consideraciones que somete a este Consejo el Director General y que se exponen en el párrafo 27 del documento, en los cuatro incisos en que se desglosa.


Las consideraciones del Director General son importantes, tanto por las implicaciones cualitativas que entraña el tema sobre gastos de apoyo como por las implicaciones cuantitativas que esto implica para las operaciones de campo de los organismos de las Naciones Unidas.

Considerando la relevancia de la Decisión 90/26 del Consejo de Administración del PNUD, y con el debido seguimiento y análisis de la FAO, resulta recomendable que la Secretaría de esta Organización, considerando el inciso c) del párrafo 27 del documento, estudiase la forma de continuar apoyando una utilización más intensa de la ejecución nacional, así como la exposición de los términos de que parte para establecer su viabilidad y oportunidad, sin que ello afecte al acceso fácil y directo a la experiencia técnica y capacidades operacionales de la FAO.

Apoyamos las consideraciones del Director General en términos generales y entendemos como fundamental la colaboración entre organismos para armonizar las consideraciones a través de un consenso sustantivo que se refleje en las decisiones que adopte el Consejo de Administración en junio de 1991.

Para continuar atendiendo este tema importante, la Secretaría podría preparar un informe que pudiese someterse al 99a y al 1000 período de sesiones del Consejo y posteriormente al 260 período de sesiones de la Conferencia, contando además con tiempo para que los Estados Miembros de la FAO puedan estudiar esta cuestión y particularmente su impacto sectorial para la agricultura y la alimentación en los niveles nacional y regional.

La parte II del documento, referida a la aplicación de la Resolución 44/211 de la Asamblea General de las Naciones Unidas, sobre las actividades operacionales para el desarrollo, constituye una gama significativa de elementos, cuya observancia se habrá de traducir en una mayor eficiencia en la acción conjunta de los organismos y los países en el ámbito de la cooperación internacional.

Coincidimos con el párrafo 32, página 8 del documento, en que se advierte que "la aplicación de una resolución tan amplia representa una tarea sumamente compleja para las numerosas organizaciones del Sistema".

El documento da algunas muestras de que la FAO ha observado ya en cierta medida algunos planteamientos de la Resolución 44/211, a cuyo efecto vemos con agrado en el párrafo 33 que la FAO está dispuesta a trabajar en estrecha cooperación con el resto del Sistema de las Naciones Unidas en la aplicación de la resolución.

Para el cumplimiento de dicha resolución, es muy conveniente tener en cuenta la solicitud del Consejo Económico y Social, durante su segundo período ordinario de sesiones de 1990, en la que se pide al Director General de Desarrollo y Cooperación Económica Internacional que presente un calendario preciso y amplio para la aplicación de todas las disposiciones que exigen una acción por parte del Sistema de las Naciones Unidas a la Asamblea General en su período de sesiones de este año 1990.

Un perfil programático de la Resolución 44/211 nos puede ubicar con respecto a los tiempos requeridos, así como a los organismos participantes y, como lo establece la parte final del párrafo 55, página 12 del


documento, "centrarse en lo esencial de las diversas disposiciones incluidas en la resolución".

Es recomendable que a fin de reforzar y consolidar la observancia de la Resolución 44/211, las Representaciones de los organismos en los países realicen consultas entre sí y con las instituciones nacionales de coordinación de la cooperación internacional en sus distintos campos.

Mi Delegación quiere hacer en este sentido algunas apreciaciones a partir de las cuales consideramos que la FAO podría avanzar en la observancia de esta resolución.

Las Representaciones Regionales constituyen instrumentos de importancia para impulsar la cooperación en y entre países en desarollo a partir de la orientación programática regional de la FAO y de una necesaria interacción más estrecha con los organismos multilaterales regionales.

Las Representaciones nacionales constituyen elementos importantes para ordenar y fortalecer las relaciones y el proceso de cooperación entre esta Organización y sus Miembros.

Asi pues, es necesario que la Secretaría de la FAO desarrolle esquemas de programación regional y nacional de carácter operativo con una calendarización adecuada, que permita prever y encauzar las actividades específicas de cooperación.

Es necesario también que las Representaciones de la Organización en los países mantengan y amplíen la comunicación y coordinación necesarias con las instituciones nacionales responsables de la cooperación internacional.

En congruencia con las apreciaciones antes expuestas, los Estados Miembros de la FAO debemos realizar, en particular y conjuntamente, acciones tendientes a fortalecer la capacidad institucional y operativa de nuestros países en materia de cooperación internacional y colectivamente, coadyuvar así en la armonización, la complementariedad y la integración de la cooperación internacional en materia de agricultura y alimentación.

Ms Kirsti ESKELINEN (Finland): I have the honour to speak on behalf of the four Nordic countries: Denmark, Norway, Sweden and Finland.

Over the last year considerable changes have taken place in the world and in international relations. One of the results is that the UN System has gained increased respect for its activities in the political field. One of the challenges ahead will be to keep the momentum and contribute to the strengthening of the system's role in the social and economic field as well.

We would like to draw the Council's attention to UN General Assembly Resolution 44/211 based on a comprehensive triennial policy review of operational activities for development of the United Nations system and to UNDP Governing Council Decision 90/26 on agency support cost successor arrangements taken last summer. They constitute important parts of the


review and reform process initiated to strengthen the UN system and all UN agencies, including FAO. We therefore find it disappointing that the positive and forward-looking goals and elements of these decisions are not present in the document in front of us. Our understanding of the aims and contents of the discussions that have taken place in the UN and in UNDP is different from what is described in the document.

The Nordic countries are strong supporters of the UN system both financially and politically. We have, however, also seen that the UN system is suffering from efficiency and coordination problems and that the support for multilateral development cooperation is eroding in member countries. Various studies undertaken by the UN and mentioned in the document show reduced quality and relevance of the UN operational activities to the needs of developing countries. Studies initiated by the Nordic countries as a part of the so-called "Nordic UN Project" show the same result. UN operational activities are sectoralized into a large number of small projects. As a result of this we see that policy advice and policy strategy work only to a limited extent financed through the operational activities. Consequently, there has been a transfer of these important tasks to the World Bank and bilateral donors.

The Nordic countries welcomed the General Assembly Resolution 44/211 which contains a number of good and constructive elements. In fact, the resolution draws up a genuine new system for operational activities where the recipient countries are acknowledged to have a central role in needs assessment, programming and coordination of international assistance. It is important to ensure that this resolution is implemented in the way endorsed in the General Assembly and we hope that this debate will contribute to that end.

The three main objectives of the UN Resolution 44/211 and the UNDP Decision are in brief: firstly, to increase quality and efficiency of the UN operational activities; secondly, to increase the political role of the entire UN system, including UNDP and the specialized agencies; thirdly, reaffirm that recipient governments have the sole responsibility for the coordination of external assistance. We find it necessary to summarize the main points of Resolution 44/211, since we do not find these sufficiently reflected in part II of the document in front of us.

Among these main points is a strong endorsement of the central role of recipient governments in the planning, management and coordination of their development process. Likewise the resolution contains decisions on a number of changes in procedures and practices to be undertaken in order to enable recipient governments to assume the execution of programmes and projects funded by the UN system.

Furthermore, the Resolution reflects acceptance of the continuation of a pluralistic funding system, stressing the value of the concept of central funding through UNDP and urging governments to channel the maximum possible share of resources available for multilateral technical cooperation through UNDP. A number of measures are foreseen to strengthen the mandate of the Resident Coordinator and to enhance coherence of the United Nations system activities at the country level.


The Resolution furthermore considers, in the context of the application of national execution, that the participation of specialized agencies and technical entities of the United Nations development system should be redefined toward, in particular, the provision of technical support to governments as well as a supportive technical role in the project cycle, as requested by the government.

We find the main points in the UN Resolution 44/211 to be in line with the conclusions from the 1989 FAO Conference. I will in this respect especially refer to the endorsed recommendations on field operations in paragraph 226 in the Conference Report as they relate to FAO's supportive technical role both in the Headquarters and in the field.

The Nordic countries support the concept of national execution as the ultimate objective and modality for development assistance. This form of execution should gradually increase in parallel with improved capacities of the recipient countries. It is therefore of utmost importance to develop and implement administrative procedures and training programmes that can improve the capacity of the recipient governments and enable them to make optimal use of this modality. We would like to stress that the decision to increase national execution by no means should be seen as a mechanism to transfer administrative responsibility from one organization in the UN system to another. The crucial factor determining the extent of national execution in the respective developing countries must be their own capacity and interest to integrate this modality into their own administrative arrangements for development activities.

The Nordic countries consider the objective of the UNDP Decision to speed up the process of decentralization and national execution. We do not share the understanding reflected in paragraph 9 in the document before us saying: "A key feature of the arrangements being envisaged would be a sharp acceleration of the direct government or 'national execution' modality". In our understanding the impact of the decision is a gradual implementation of this principle, based on the priorities of the recipient countries.

In paragraph 27 of the document some issues for consideration by the Council are summarized. We do not see any need for reopening discussion on the UN Resolution 44/211 and UNDP Decision 90/26 within the UN organizations. These decisions were based on a broad consensus among Member Nations.

There is, on the other hand, a need for clarification of the UNDP decision. This is also explicitly mentioned in the Decision. It is necessary to avoid disruptive financial and administrative effects. It is furthermore our understanding that the new arrangements, especially the principle of national execution, should be implemented gradually. In this regard there is a need for joint work between UNDP and the specialized agencies involved before the UNDP Governing Council meeting in June 1991. The Nordic countries would like to urge all parties involved to contribute constructively to this process.


LE PRESIDENT: Je remercie très vivement la Représentante de la Finlande pour son intervention substantielle. Elle a parlé au nom de quatre pays. Je crois que l'exécution nationale ne doit pas faire oublier, dans le développement, l'élément de développement régional, qui est un élément en lui-même extrêmement important.

Nedilson Ricardo JORGE (Brazil): Document CL 98/24 summarizes the last events and decisions on the important issue of operational activities for development. The Brazilian Delegation would like to make a few comments on this matter.

First of all, we would like to stress that the Brazilian Government supports the promotion of national execution of fields projects. Indeed, since the adoption of the Resolution 44/211 by the General Assembly of the United Nations, the Brazilian Government has been strongly engaged in the task of applying these recommendations. The efforts made aim mainly at strengthening our management capability of implementing international cooperation projects.

These efforts have led to the creation of a national agency for project administration that, despite still being in process of consolidation, is already implementing 45 projects. We believe, before 1992 and particularly before the beginning of UNDP's fifth cycle, all projects could be nationally executed. National execution should, in fact, be the ultimate aim of all United Nations systems of technical cooperation, and we support the view of the Finance Committee that FAO has a leading role in strengthening the capabilities of recipient countries to achieve this goal in the field of agriculture, forestry and fisheries.

With regard to the UNDP Support Costs Arrangements, we have noticed that UNDP decided, last July, to make a distinction between three main elements of programme and project support, as follows: 1) technical support at the programme level; 2) technical support at the project level; 3) administrative and operational support for projects. The Brazilian Delegation favours the point of view that governments should be free to select the kind of support they need in order to implement Technical Cooperation Projects in their countries.

We would also like to reaffirm the role of specialized agencies in accordance with the tripartite principle on which is based the whole UN system. Governments ought to be increasingly responsible for managing the execution of field projects. This implies the possibility of selecting the executing agencies. Governments should, therefore, have ready and direct access to the services of specialized agencies such as FAO. In other words, the responsibility in selecting agencies goes to governments, but the role of the agency remains the same. The only change is that governments assume a greater responsibility in these tripartite relationships.

Another principle supported by the Brazilian Government is the "Programme Approach". As we understand it, in Multilateral Cooperation Programmes defined by governments taking into account their priorities, specialized agencies will have a greater importance in the developing process of Third


World countries. We believe, therefore, that the "Programme Approach" is the best way of assuring that the whole process of formulation, implementation, monitoring and evaluation of projects is carried out in accordance with the priorities established by the governments for their different national sectors.

Peter R. JANUS (Netherlands): In our intervention on the international development strategy we have already hinted at the increasing role for international organizations. This does not only apply to their role as forums for discussion, but also to their role in providing channels for development aid through their operational activities for development.

It is the intention of my Government to make more intensive use of these channels. In doing so we will in general lay emphasis on joint, co-or multi-bi financing instead of parallel financing. We have further defined four spearhead programmes in our development cooperation policy, viz. environment, women in development, urban poverty and research. More than fifty countries have been targeted for aid and qualify as such for multi-bi assistance through the FAO/Netherlands Cooperative Programme.

We have carefully read document CL 98/24 concerning FAO's operational activities for development. The first part of this document deals with UNDP Support Costs Successor Arrangements. The Netherlands Government has supported the decision in UNDP's Governing Council on this issue. We may add that we are somewhat concerned about the turn that the discussion between UNDP and the specialized agencies has taken since then.

We consider it essential that the details of the proposed arrangements are worked out at the shortest possible notice. In this connection we would favour more transparency concerning the basis on which the proposed percentages for technical support at programme and project levels have been calculated.

With regard to the related issue of national execution, we subscribe to FAO's point of view that this modality should be pursued wherever feasible and appropriate. We welcome it as an important way to strengthen local capacities for project management. At the same time we agree with FAO that implementation of this concept should take place gradually and should not lead to disruptions in the execution of programmes and projects.

Likewise we support FAO's view that governments should continue to have direct and ready access to FAO's expertise and experience, whenever they so require.

The second part of the document deals with FAO's follow-up to United Nations General Assembly Resolution 44/211. We agree that implementation of this resolution is a highly complex task. However, at the same time we believe that it is important to carry out this task with vigour. We therefore expect FAO to approach this matter in a dynamic way.


Special points that in our view would require FAO's continued attention are: interagency cooperation, decentralization and delegation of authority and accountability.

We realize that full implementation of this Resolution will take time. My Government intends to continue to closely follow this process and looks forward to further reports by FAO to ECOSOC and the General Assembly on progress in implementation of this important resolution.

I would like to come back to a point that we made under Agenda Item 6, namely, our request to FAO to submit to this Council a Plan of Action on People's Participation. My delegation has been in touch with the Secretariat about this matter and we intend to continue our discussion. However, we would like to point out here that in our view such a plan of action may have considerable impact on FAO's operational activities. We would therefore urge FAO again, this time also on behalf of Switzerland, to submit this plan of action for consideration by the Council and the Conference, particularly since this document has been promised during the Conference in 1989.

Amin ABDEL MALEK (Liban): Je voudrais tout d'abord remercier M. Rinville pour cet exposé rapide et exhaustif au sujet des activités opérationnelles de développement.

Nous avons déjà passé en revue cette question et nous l'avons étudiée en détail au cours des réunions du Comité financier, dont je suis membre, et au cours des réunions conjointes du Comité financier et du Comité du Programme. Je n'entrerai donc pas dans les détails afin d'épargner le temps du Conseil. Mais en tant que représentant du Gouvernement libanais, je voudrais appuyer le contenu des documents.

Le rôle de la FAO doit être un rôle d'avant-garde dans les activités opérationnelles de développement. La FAO joue un rôle primordial dans tous les projets agricoles dans le monde et, par conséquent, elle doit recevoir le plein appui des différentes organisations et des divers gouvernements afin de pouvoir continuer à remplir ce rôle.

Ms Jane E. BECKER (United States of America): Let me begin by expressing United States support for the efforts of the UN Director-General for Development and International Economic Cooperation to coordinate implementation of an integrated UN system response to General Assembly Resolution 44/211. Perhaps among all the major sectoral agencies, FAO has been most industrious in its attention to these matters, and has played an active part in the work of the Consultative Committe on Substantive Questions (Operational Activities). Clearly this has involved considerable staff time and effort--we welcome and encourage such conduct and have strongly urged other key participants, including UNDP, also to constructively engage in this crucial process. We realize the three-year timeframe established by this General Assembly Resolution imposes a heavy burden on those who must bring its objectives from resolution language to


reality. Nevertheless, it deserves from FAO, and others in the system, their highest priority. Indeed, in some respects this may be familiar ground for FAO because many of the UN resolution provisions parallel reforms adopted by the 25th FAO Conference, which are now under implementation.

Moving from the general to the specific, let me comment on some of the issues contained in Part II of CL 98/24. With respect to country-level structures and coordination, the United States agrees that teams of UN system interdisciplinary advisers, as well as sector advisers, under the leadership of a Resident Coordinator, could and should provide beneficiaries with integrated technical advice and support. A unified UN field office would no doubt be best equipped to provide such services, and to help governments plan and execute development programmes and projects.

It is reassuring to learn that there is apparent progress in discussing the establishment of common premises and facilities. This should improve in-country UN coordination and reduce administrative expenses system-wide. We agree there is an urgent need to improve the effectiveness of field representations, specifically FAO representations, by both increasing staff through redeployment away from headquarters and by selecting highly qualified and experienced development professionals to head such representations.

With respect to programming, in our view it is the developing country government which must fundamentally identify, formulate and agree to its priority cooperation requirements in the context of its development goals. The analytical and technical resources of the UN system should be available to support this process of preparing a programme framework. In this regard we look forward to a consolidated inter-agency report on this subject by CCSQ (OPS).

The National Technical Cooperation or "NATCAP" assessment is a useful first step in devising a pragmatic approach for a national programme framework that could eventually encompass not only technical cooperation but capital assistance and food aid as well. We will be interested in the evaluation of NATCAP which could serve as a basis for further experimentation, experimentation based on increased involvement from FAO and the other sectoral agencies.

As our position implies, the United States supports the programme approach to technical cooperation rather than one built project-by-project. A shift of orientation from a focus on the traditional project package to achievement of programme objectives through coordinated activities will require in most cases strengthening recipient country capacity to design, manage, and critically evaluate development programmes and accept accountability for the results.

Let me next comment on national execution. We support the concept of national execution and the full utilization of national capacities in implementing programmes and projects supported by the UN system. Years of experience in development both in bilateral and multilateral activities leads us to believe that the prospects for long-term sustainable development are greatest when there is reliance on a national execution


mechanism. This should be a UN system goal but obviously one not accomplished easily or overnight.

It will require substantial restructuring of the tripartite partnership involving FAO and the other major sectoral agencies, UNDP and beneficiary countries. In particular, there will have to be a strengthening of the technical appraisal, monitoring and evaluation role of FAO and the other agencies, as indicated in UNDP Governing Council Decision 90/26 on agency support costs. We firmly believe this will necessitate a gradual and orderly transition to national execution based on actual progress in building up the capacity of recipient governments and national institutions to both manage programmes and projects and provide the necessary administrative support for their proper implementation. We also consider it essential that consultations on the implementation of the support costs arrangements and national execution be closely coordinated. We assume and encourage that full use be made of the resources of the UN system, certainly including FAO, in this capacity-building exercise.

To this effect, we call attention to UNDP Governing Council Decision 90/21 on national execution. It requests the Administrator of UNDP to develop proposals for assistance to recipient governments in substantially improving their programme management and administrative capacities in the context of programmatic and organizational reforms called for by the UN General Assembly Resolution 44/211.

At a November 5 informal consultation members of the UNDP Governing Council urged UNDP to engage in a dialogue with the agencies on these issues and to submit substantive progress reports on the implementation of both the national execution and support costs decisions at the February 1991 Special Session of the UNDP Governing Council. We encourage FAO and its sister agencies to continue actively to participate in that process of consultation.

In this context we share the concerns of the agencies that their administrative and operational support role not be taken over by UNDP's Office of Project Services or fields offices under the guise of national execution. We believe that, in the development of proposals for capacity-building assistance, the highest priority should be given to helping national governments and institutions assume full responsibility for programme management and accountability, whereas the gradual assumption of administrative support functions currently performed by UN organizations should be phased-in over a number of years. We will keep this consideration in mind when reviewing UNDP's proposals for supporting national execution and capacity-building at the February 1991 Special Session of the Governing Council.

We also believe, however, that national capacity-building cannot be separated from the gradual assumption of operational responsibility for project design, management, accounting, reporting and evaluation. It is essential, therefore, that design and implementation functions be further decentralized to the country level. We fully support the emphasis placed by UNDP Governing Council Decision 90/21 on the need for increased decentralization of the technical and operational capacities of the UN system, in order to transfer the locus of project management activities


from UNDP and agency headquarters to the country level and make more effective use of national capacities.

Consequently, we support increased decentralization of FAO technical and operational support functions of a non-specialized nature to the country level, as well as greater delegation of project appraisal and approval responsibility as country office capacity increases. In our view, FAO should plan orderly reductions in its headquarters-based staff, administrative and operational support activities in line with the gradual assumption of these functions by recipient government agencies and national institutions. Headquarters review and backstopping will continue to play an essential role in ensuring project quality norms are adhered to and results of world-wide regional experience are drawn upon.

In conclusion, let me also say that, at the same time, we believe that the well-recognized delineation between regular and field programme resources and the purposes for which they are used should be adhered to. This will ensure the organization's continued effectiveness in discharging its core technical and analytical responsibilities while responding to the challenge presented by the new support cost arrangements,

Thomas TANGA (Cameroun): Monsieur le Président, étant donné que c'est la première fois que ma délégation prend la parole à cette session du Conseil, permettez-moi de vous exprimer le plaisir et la joie qui sont les nôtres de participer aux travaux de cette quatre-vingt-dix-huitième session du Conseil sous votre présidence. Ma délégation adresse également ses vives félicitations aux Vice-Présidents qui ont été élus pour vous seconder.

Sur le point de l'ordre du jour intitulé "Activités opérationnelles en faveur du développement", je voudrais réitérer très brièvement la position de mon pays quant aux deux sujets essentiels dont traite ce point. En tant que membre du Comité financier, nous avons déjà eu l'occasion de nous prononcer sur cette question.

En ce qui concerne tout d'abord nos futurs arrangements concernant les dépenses d'appui du PNUD, ma délégation exprime sa vive sympathie avec la position prise par la FAO. Elle se félicite tout particulièrement de la disposition du Directeur général à participer pleinement et activement au processus de suivi, en étroite collaboration avec les institutions partenaires et le PNUD, tel que mentionné au paragraphe 22.

Au sujet des propositions faites au Conseil au paragraphe 27, il me semble nécessaire de lever l'apparente équivoque ou contradiction qui existe entre les alinéas b) etc). En effet, l'engagement de la FAO et des autres institutions des Nations Unies en faveur de l'exécution par les gouvernements des pays bénéficiaires doit être sans ambiguïté. C'est pourquoi nous sommes d'avis que la décision relative à l'opportunité et à la faisabilité de cette exécution doit revenir exclusivement aux gouvernements des pays intéressés. Cette décision ne doit pas être du ressort d'une institution, fût-elle le PNUD ou la FAO.


Ma délégation appuie vivement la déclaration faite par la Finlande au nom des pays nordiques, à savoir que l'exécution par les pays bénéficiaires doit être le but ultime de l'assistance des institutions des Nations Unies et que ce processus ne doit pas se traduire par la substitution d'un organisme par un autre.

Cela dit, la FAO doit continuer à exécuter les projets dans les domaines où les gouvernements ne peuvent pas le faire afin de maintenir son immense réservoir de compétence et d'expérience. C'est pourquoi un équilibre satisfaisant, dynamique et accepté par les Etats Membres doit s'établir entre le volume des activités exécutées par la FAO et celui des activités exécutées par les gouvernements des pays bénéficiaires.

Avec cette remarque, ma délégation appuie les propositions du Directeur général qui figurent au paragraphe 27 et exprime le désir que le Conseil d'administration du PNUD de juin 1991 puisse aboutir à des décisions qui tiennent compte des intérêts de toutes les parties intéressées, tout en renforçant la responsabilité des pays bénéficiaires dans le domaine de la coordination, de la conception et de l'exécution des projets et programmes.

En ce qui concerne le deuxième point relatif à la suite donnée à la Résolution 44/211 de l'Assemblée générale des Nations Unies sur les activités opérationnelles de développement, ma délégation enregistre avec satisfaction la déclaration faite par M. Rinville suivant laquelle la FAO est disposée à mettre en oeuvre les différentes dispositions de cette résolution sans jamais perdre de vue les objectifs essentiels de celle-ci.

Mon pays attache une importance particulière à ce que toutes les institutions des Nations Unies réorientent leurs activités opérationnelles dans le sens suggéré par cette résolution et, en particulier, sur les points relatifs à l'exécution des programmes et projets par les gouvernements et les entités nationales, au renforcement de structures de coordination au niveau des pays, au renforcement de la coopération technique entre pays en développement et à une plus grande décentralisation vers les bureaux extérieurs.

Tout en le félicitant des actions déjà entreprises, ma délégation encourage le Secrétariat de la FAO à poursuivre ses efforts dans l'accomplissement des changements fondamentaux requis par cette résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies et sur laquelle la Conférence de la FAO, par l'adoption des recommandations sur l'examen de la FAO, en 1989, avait déjà pris une longueur d'avance en ce qui concerne certaines dispositions importantes de ladite résolution.

Susumu FUJIMOTO (Japan): On the question of successor and support cost arrangements, my Government endorses the basic concepts of government execution by the recipient country which is premised on the philosophy that the responsibility of development rests on the recipient country itself. At the same time, we must pay due attention to the need for smooth and productive transition from the present to the new scheme. To be more specific, government execution must result in a more efficient management


of the development programmes, and also the United Nations system as a whole must be able to adapt smoothly to the transition. In this connection, we call for closer consultation between the UNDP and other specialized agencies in order to secure a smooth transition to the new system.

In our view, the consultation and adaptation process should take the following steps. Firstly, the mechanism for smooth transition should be worked out by UNDP and the agencies by, for example, agreeing to gradual transition based on the assessed feasibility and ability of execution by recipient governments, and according to the nature and complexity of the development programme. The preparation of details for this smooth transitional mechanism will best be left to expert consultation between the Secretariats of UNDP and the agencies concerned, but a realistic assessment of the preparedness of the recipient governments for government execution will be one of the keys for successful transition.

At the same time we have to give due credit to the merits and involvement of specialized agencies which include first, the availability of high expertise in specialized areas and thus the assurance of neutrality and objectivity; and secondly, the possibility of adopting a regional approach in such cases as desert locust and epidemics.

Secondly, based on the results of the above consultation, the specialized agencies will have to plan the organizational response to adopt to the new system. We understand that the UNDP Secretariat at its next February meeting will report on the progress of the consultation. We encourage the FAO Secretariat to further proceed with the consultation with the UNDP Secretariat to find a workable solution and present it at the next appropriate forum.

Gerhard LIEBER (Germany): Mr Chairman, may I ask you kindly to transfer my delegation to your speaker's list for Monday. While I have the floor, may I ask that when you open the session on Monday you tell me exactly when I am going to speak. When I raised my flag today, I was the second delegate to do so and Mr Tedesco nodded in my direction. After so many years of working with FAO I am at a loss as to what kind of criteria are applied for your ruling on the speakers list.

LE PRESIDENT: Le Représentant de l'Allemagne sera le premier, lundi, à 9 h 30. Je ferai remarquer que, compte tenu du fait que certains membres du Conseil ne pourront pas assister à la deuxième semaine de débat, j'ai demandé l'autorisation au Conseil de pouvoir faire preuve de souplesse et que personne n'a protesté. J'en ai donc conclu que cette autorisation à faire preuve d'un minimum de souplesse m'était accordée. Je ne crois pas avoir dérogé aux traditions ni au règlement du Conseil.


Victoriano Β. LEVISTE (Philippines): Mr Chairman, may we request that you read out the list of speakers remaining for this afternoon and also for Monday?

LE PRESIDENT: Je voudrais relire la liste de ceux qui doivent intervenir, dans l'ordre des inscriptions: Allemagne, Inde, Canada, Indonésie, République islamique d'Iran, Nicaragua, Congo, Kenya, Arabie Saoudite, Pologne, Philippines, Colombie, Egypte, Pakistan, Corée.

Si l'un ou l'autre de ces pays désire intervenir aujourd'hui, compte tenu des disponibilités, il va de soi que nous ferons preuve de la souplesse que vous nous avez permise.

Si personne ne demande d'intervenir de façon pressante, je me propose de lever la séance.

The meeting rose at 17.30 hours
La séance est levée à 17 h 30
Se levanta la sesión a las 17.30 horas

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