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III. ACTIVITIES OF FAO AND WFP (continued)
III. ACTIVITES DE LA FAO ET DU PAM (suite)
III. ACTIVIDADES DE LA FAO Y DEL PMA (continuación)

15. Preparations for the 27th Session of the FAO Conference
15. Préparatifs de la vingt-septième session de la Conférence de la FAO
15. Preparativos para el 27° período de sesiones de la FAO

15.1 Arrangements for the Session and Provisional Timetable
15.1 Organisation de la session et calemdrier provisoire
15.1 Organización y calendario provisional del período de sesiones

LE PRESIDENT: Comme vous le savez, depuis 1961 la Conférence rend hommage à la mémoire de Frank L. McDougall, qui fut l'un des fondateurs de la FAO, et qui eut une claire vision de ce que la coopération internationale permettrait d'accomplir.

Pour cela, le Conseil de la FAO, à sa 29ème session en 1958 a décidé qu'une Conférence McDougall, destinée à commémorer un des pionniers de la FAO, serait prononcée par une personnalité de réputation mondiale. Le Conseil a aussi décidé que cette personnalité serait choisie par un Comité restreint, composé du Directeur général, de l'Ambassadeur d'Australie en Italie et du Président du Comité du Programme.

C'est vraiment avec un très grand plaisir que je vous annonce que ce Comité a choisi pour notre prochaine Conférence en novembre 1993 Son Excellence M. Elias Hraoui, Président de la République libanaise.

Je me félicite de la décision prise par le Comité car nous n'avons jamais eu, depuis 1961, un conférencier McDougall de la Région du Proche-Orient. Il me semble donc opportun que notre prochain conférencier soit un digne représentant de cette région.

La renommée de M. Hraoui déborde largement la région du Proche-Orient. Vous le connaissez tous, en effet, puisqu'il a représenté son pays comme Chef de délégation à treize sessions du Conseil et cinq sessions de la Conférence, entre les années 1975 et 1987.

Dans son pays, M. Hraoui a joué un rôle eminent et a occupé plusieurs postes de grande importance. Cet exploitant agricole a siégé au Parlement de son pays sans discontinuité depuis 1972 jusqu'à 1989 et il y a même présidé pendant plusieurs années la Commission parlementaire de l'agriculture. Après avoir assumé des responsabilités gouvernementales comme Ministre des travaux publics, M. Hraoui a été élu à la Présidence de la République libanaise en 1989.

M. Hraoui a informé le Directeur général qu'il était honoré d'accepter l'aimable invitation qui lui avait été faite. Il sera donc notre dix-huitième conférencier McDougall.


Pour en revenir au document CL 103/11, votre attention est particulièrement appelée sur l'annexe A de ce document qui contient l'ordre du jour provisoire de la Conférence qui est constitué de 29 points, l'introduction aux questions de procédure, première partie: principales tendances et politiques en matière d'agriculture, deuxième partie: activités et programmes de l'Organisation, troisième partie: questions constitutionnelles et administratives, quatrième partie: nominations et élections et cinquième partie: questions diverses.

J'attire également votre attention sur l'annexe Β qui contient le projet de calendrier de la Conférence. Il s'agit d'un calendrier détaillé des assemblées plénières qui se réuniront dès l'ouverture de la Conférence.

Permettez-moi de vous signaler que le calendrier prévoit le vote et l'admission à la qualité de membre de l'Organisation, le samedi 6 novembre, des Etats ayant demandé à devenir membres de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture. Le vote pour l'élection au poste de Directeur général est prévu pour le lundi 8 novembre. Ce dernier point est d'ailleurs aussi clairement expliqué au paragraphe 39.

Pour nous faciliter la tâche, je suggère que, autant que possible, dans toute proposition d'amendement, vous mentionniez spécifiquement à quel paragraphe vous vous référez.

A l'issue de nos débats, ce document deviendra un document de la Conférence. Il sera distribué comme annexe à la lettre d'invitation à la prochaine session de la Conférence que le Directeur général enverra à tous les membres de la FAO et observateurs au mois d'août prochain.

Nous avons donc sous les yeux ce document CL 103/11 et je demande aux Membres du Conseil qui désirent intervenir de se faire inscrire.

Le Liban et l'Arabie Saoudite ont demandé la parole. Je donne la parole à M. Abdel-Malek, République du Liban.

Amin ABDEL-MALEK (Liban) (Langue originale arabe): Merci Monsieur le Président. La délégation du Liban voudrait remercier le Comité qui a choisi Monsieur le Président Hraoui, Président de la République libanaise, pour être le conférencier McDougall, ainsi que vous l'avez dit. Le Président Hraoui a dirigé la délégation du Liban à la Conférence à plusieurs reprises et c'est un grand honneur qui lui est conféré. Je vous en remercie vivement.

Waleed A. ELKHEREIJI (Saudi Arabia, Kingdom of) (Original language Arabic): As regards the agenda of the 27th Session of the Conference, I have no comment to offer, but I would like to take this opportunity to say on behalf of Saudi Arabia and my own behalf, that I am very happy at the selection of Mr Hraoui, President of the Republic of Lebanon, as Speaker for the McDougall Memorial Lecture. He has very heavy responsibilities at the present time. Lebanon is rebuilding itself after a great war. We will be very happy to have him as a speaker.


John Bruce SHARPE (Australia): I would just like to state how pleased and honoured my country is to have such a distinguished and eminent person to give the McDougall Lecture for the 1993 Conference. My Ambassador has participated in the election. We take the stature and the status of the person giving this lecture in honour of a great Australian with great seriousness, and I would just like to have it placed on the record once again how honoured and pleased we are to have the President of Lebanon do that.

Chadli LAROUSSI (Tunisie) (Langue originale arabe): Tout d'abord permettez -moi, Monsieur le Président, en présence de toutes les délégations et des observateurs à cette session du Conseil de féliciter le Conseil qui a serré les rangs et a choisi le candidat à la présidence de la Conférence générale. Je remercie tous mes collègues membres du Conseil pour leur compréhension, et surtout les collègues du groupe Europe.

En second lieu, en ce qui concerne l'ordre du jour de la prochaine Conférence générale, je n'ai aucun commentaire spécifique à faire. Toutefois, j'espère que l'entente qui a régné aujourd'hui nous permettra d'élire le nouveau Directeur général dans les nouvelles conditions. La séance du Conseil aujourd'hui en laisse bien augurer.

A ce propos, je voudrais me féliciter de l'excellent choix qui a été fait en la personne de M. Hraoui comme conférencier car il a les mains blanches je dirais même, puisque nous sommes au sein de cette Organisation, lès mains vertes. Le Président Hraoui est en train de procéder au reverdissage du Liban et c'est, en fait, ce à quoi la communauté internationale a appelé tous les responsables, surtout du secteur du développement agricole. Donc je me félicite de ce choix parce que nous connaissons les qualités de M. Hraoui, outre le fait qu'il est un excellent ami de mon pays.

LE PRESIDENT: Je rappelle que le Conférencier de la Conférence McDougall a été choisi. Celle-ci aura lieu le samedi 6 novembre, et le lundi 8, nous procéderons "au finish", comme on dit en français, à l'élection du Directeur général.

S'il n'y a pas d'observateurs désireux d'intervenir sur le point 15.1, celui-ci est dès lors clôturé.

15.3 Deadline for Nominations for Independent Chairman of the Council
15.3 Date limite de présentation des candidatures au poste de Président indépendant du Conseil
15.3 Plazo para las propuestas de candidaturas al cargo de Presidente Independiente del Consejo

LE PRESIDENT: Nous passons maintenant au point 15.3 qui concerne la date limite de présentation des candidatures au poste de Président indépendant du Conseil. Dans le texte français relatif au calendrier, on parle de Directeur du Conseil. Il ne s'agit pas du tout de directeur mais de Président indépendant, poste que j'occupe actuellement. Le Conseil est appelé à arrêter


la date limite de recevabilité des propositions de candidatures, conformément à l'article XXIII.1 b) du Règlement général de notre Organisation, lequel stipule: "La nomination du Président du Conseil est inscrite à l'ordre du jour de chaque session ordinaire de la Conférence. Des propositions de candidatures, faites dans les formes requises par les dispositions du paragraphe 5 de l'article XII du présent Règlement, sont communiquées au Secrétaire général de la Conférence et du Conseil dans des délais fixés par le Conseil. Le Secrétaire général fait part de ces propositions de candidature à tous les Etats Membres et membres associés dans des délais également fixés par le Conseil. Aussitôt que possible, après l'ouverture de la session de la Conférence, le Bureau fixe et annonce la date de l'élection."

Le document CL 103/15, document très bref, rappelle ces textes et suggère de fixer au vendredi 3 septembre 1993, à midi précis, la date limite de recevabilité des propositions de candidatures à communiquer au Secrétaire général et de fixer au vendredi 10 septembre la date limite de notification desdites propositions à tous les Etats Membres.

Je vous demanderai maintenant de me faire savoir si vous acceptez ces propositions de date, vendredi 3 septembre à midi pour présenter les candidatures et vendredi 10 septembre pour obliger le Secrétaire général à communiquer aux Etats Membres les candidatures.

Comme vous le savez, une candidature a déjà été déposée avant l'ouverture du poste. Elle est évidemment valable parce que nous devons fixer la date limite, mais nous n'avons pas à fixer la date d'introduction des candidatures. La date limite est celle au-delà de laquelle il n'est plus possible d'introduire une candidature.

Carlos A. DA ROCHA PARANHOS (Brasil): He pedido la palabra, señor Presidente, para que, aunque ya sé que la fecha de presentación final de las candidaturas al cargo de Presidente Independiente del Consejo es el viernes, 3 de septiembre de 1993, desearía, por mandato del Grupo Latinoamericano y del Caribe, presentar la candidatura en nombre de este Grupo Latinoamericano y del Caribe, del Sr. José Ramón López Portillo, de México, para el cargo de Presidente Independiente del Consejo.

El Dr. López Portillo no necesita presentación. Es muy conocido de todos ustedes, ya que ha trabajado aquí en Roma como Representante de México ante la FAO; ha ocupado la Presidencia de diferentes Grupos de Trabajo, y ha sido también Representante del Grupo de los 77. Creemos que el Dr. López Portillo tiene las mejores calificaciones para ocupar la Presidencia de este Consejo sustituyendo a usted, señor Presidente, en su gestión.

Era todo lo que quería decir subrayando una vez más que el Presidente del GRULAC ha comunicado el apoyo del Grupo Regional a la candidatura del Dr. López Portillo para Presidente Independiente del Consejo.

LE PRESIDENT: Je remercie très vivement le délégué du Brésil. De fait, j'ai reçu de Monsieur l'Ambassadeur de l'Uruguay, M. Julio César Lupinacci, une lettredatéedu 22 juin annonçant le soutien du GRULAC mais je voudrais


répéter ce que j'ai déjà dit: le Président indépendant du Conseil n'a jamais représenté un groupe régional. La notion d'indépendance - j'ai suffisamment étudié les différents documents - implique que le Président représente l'ensemble des régions et pas une région en particulier.

Nous avons parlé entre chefs de délégation du principe de rotation. Je ne voudrais pas qu'on parle du principe de rotation à propos de la Présidence indépendante du Conseil. Ce principe n'existe pas. Il existe une recherche d'équilibre.

Je prends acte de ce que vient de dire le très honorable Représentant du Brésil. Je me souviens que lorsque j'ai été élu la première fois, mon ami Représentant du Canada, Carol Theauvette, avait émis le souhait qu'ultérieurement je puisse être remplacé éventuellement par un candidat venant d'Amérique du Nord, mais je crois que vous présentez un candidat de l'Amérique du Nord. Il appartiendra en temps et lieu à la Conférence de se prononcer. De toute façon, dans mon discours d'adieu, j'essaierai situer avec précision la fonction de Président indépendant du Conseil telle que j'ai essayé de la comprendre et de l'appliquer le moins mal possible, compte tenu non pas de mon expérience, puisque je n'en avais guère, mais de l'expérience de mes douze prédécesseurs. Merci au Brésil.

José Luis BERNAL (México): Brevemente, para agradecer lo dicho por el señor representante del Brasil, y al Grupo Latinoamericano y del Caribe por este apoyo a la candidatura del candidato mexicano. Quiero señalar que, como se ha dicho, el licenciado López Portillo no necesita presentación; México lo ha postulado porque consideramos que es un candidato que por su mérito propio merece ser el próximo Presidente del Consejo Independiente y buscamos el apoyo unánime de consenso, desde luego, para esta candidatura. Hemos recibido ya apoyo de países, tanto de Africa como de Asia, y, por lo mismo, creemos que José Ramón López Portillo, por su experiencia y por su trayectoria dentro del Gobierno mexicano y en organismos internacionales será el candidato idóneo para esta posición. Agradecemos estos apoyos, y, desde luego, estaremos muy atentos al proceso de esta elección.

EL PRESIDENTE: Quisiera decir que estamos por discutir únicamente la fecha; no vamos a debatir sobre un candidato, u otros candidatos. La decisión que estamos tomando únicamente afecta a la fecha de presentación y a la fecha de comunicación de la presentación de un candidato o de muchos candidatos para ese puesto. Las fechas son las siguientes: el viernes, 3 de septiembre de 1993, a las 12 horas, para la presentación de candidaturas, y el viernes, 10 de septiembre de 1993 será el último día para la comunicación a todos los Estados Miembros de la FAO.

13. The Revitalization of the Restricted Committees
13. Réactivation des Comités restreints
13. Revitalización de los comités de composición restringida


LE PRESIDENT: Il y a une différence entre le texte de notre ordre du jour qui prévoit la "réactivation" des Comités restreints et le texte des documents qui parle de leur "revitalisation".

Ce point est inscrit à l'ordre du jour à demande du très honorable Représentant des Etats-Unis d'Amérique, M. Marsh, et de M. Smith, le Représentant du Royaume-Uni. Je prierai peut-être ceux qui ont demandé l'inscription de ce point à l'ordre du jour d'avoir l'obligeance de le présenter, mais comme Président indépendant du Conseil, je me permettrai de faire une remarque.

Dans la demande d'inscription à l'ordre du jour, il eût été souhaitable de présenter quand même un certain nombre d'avis et considérations parce que dans les deux lettres, datées du 14 mai, qui sont soumises et qui ont été transmises à votre Président, on parle de revitalisation des Comités restreints sans préciser de quels comités.

Les membres du Conseil peuvent demander demain qu'on revitalise le Président indépendant, qu'on affine le concept d'indépendance, on peut demander n'importe quoi, mais quand on demande l'inscription d'un point à l'ordre du jour, il est souhaitable de donner un minimum d'éléments de façon à situer le problème et à permettre une discussion qui soit réellement profitable.

Ray ALLEN (United Kingdom) : I am very grateful to the Secretariat for including this item on the agenda. As you mentioned, we are indeed one of the members referred to in the paper that actually requested inclusion of this item.

Before I go on to the substance of my intervention there are just a few remarks I would like to make on the paper this afternoon.

I must confess that I found this paper - well, for want of a better word -somewhat surprising. The paper refers to the fact that the letter requesting the inclusion of this item was received at the very end of the period in which such a request may be submitted.

In theory this is true, but our original request to have this on the agenda was made very much earlier by our Permanent Representative Designate. There was apparently a problem with the Secretariat accepting this letter.

My next point on the paper relates to the reference that the request did not include any explanation of its purpose and meaning. You referred to that yourself in your introduction, Mr Chairman. I should like to stress that this request was not made in a vacuum. Doubtless many members of this Council will recall my remarks at the Council Session last November, and my request at that time for this Council Session to address these issues.

Mr Chairman, I am sure you yourself will recall informing me of the correct procedures to follow. Both my request and your response can be found in Council document CL 102/PV/10. You will also recall my saying that we would indeed follow your instructions and that we would ask for this item to be put on the agenda. That can also be found in the verbatim records. Therefore,


I find it hard to take seriously the remarks in the paper that the Secretariat were unaware of what was intended.

I restrict myself to one final remark relating to the paper, although there are many issues in the paper that I really can take issue with. That relates to the title of the item, The Revitalization of the Restricted Committees. Firstly, the Secretariat will know full well that the reference was intended to refer to the Programme and Finance Committees and the CCLM, following my intervention at the last Council Session.

Secondly, the use of the word "revitalization": according to the Oxford English Dictionary "vitalize" is to endow with life; that is not meant to imply that the committees are dead but rather that we should consider whether they, shall we say, need a breath of new life. The use of the word was deliberately chosen in order not to give any offence or not to give the impression that we were in any way critical of the current members of the committees themselves.

Unfortunately, the paper before us this morning does not correctly reflect that intention.Indeed it somewhat distorts the intention.

I think I have said enough about the paper itself. I should now like to move on to the substance of my intervention.

The remainder of this statement is made on behalf of the Government of the United Kingdom and on behalf of the Government of The Netherlands.

This Council has for a number of years addressed various questions relating to the Restricted Committees of the Council. I refer specifically to the Finance Committee, the Programme Committee and the CCLM. In the early and mid-1980s there were problems relating to the regional representation on some of these committees. These problems were at the time considered by the Conference and I do not propose that they be re-opened at this Council.

In the more recent past a number of delegations, including my own, have commented more generally, either openly at formal sessions or in the margins, on the need for more open and transparent working methods. My delegation considers that the time is now ripe to consider how we, the Governing Body of this Organization, conduct our affairs. It was with this in mind that the United Kingdom asked for this item to be included on the agenda of this Council.

Let me again stress at the outset that our request to have this discussion is in no way intended to imply any criticism whatsoever of existing members of these committees. Quite the contrary. We are extremely conscious of the heavy burden of responsibility that we, the Council, place on these few members who currently make up the membership of these committees. Given the constraints, we consider that they have achieved all that we could possibly expect of them. However, the questions we have to ask ourselves are what do we expect of them and are we expecting too much.

The responsibilities are onerous. One only has to look at the current reports of the committee that this Council has considered over the week, and if we


look at the Rules of Procedure in the Basic Texts, we can see that what this Council considers is merely the tip of the iceberg when one considers what the committees are faced with at their spring and autumn sessions.

Consider for example what the Programme Committee is expected to do. It reviews the activities of the Organization and programme aspects of the UNDP, considers the long-term programme objectives of the Organization, it reviews the Programme of Work and Budget, considers the content and balance of programmes, the extent of coordination both internally and externally, and it looks at the priorities to be given to particular activities.

In addition to all this, it has to consider any items that we the Council or the Director-General refer to it. The Finance Committee and the CCLM have equally onerous tasks.

This bring us to the question of what does this Council want or expect from these Committees?

The Basic Texts in Rules XXVI and XXVII specify that "Members of the Committees shall appoint as their representatives, individuals who have shown a continued interest in the objectives and activities of the Organization, have participated in Conference or Council Sessions and have special competence and experience pertaining to the various fields of the Organization's activities".In my delegation's view, this is vital.

This is something that we the membership should be fully seized of. This is not an issue for the Secretariat, but one for each and every member of this Council to consider when putting forward candidates. I would again like to stress that this is not meant to be a criticism of the existing membership - merely a requirement that we should all be fully aware of.

As I said earlier, we have on a number of occasions discussed the issue of geographical representation on these Committees and I think it would be a mistake for this Council to get bogged down in re-debating this. That is not to say that the matter should not be addressed, but rather that now is not the appropriate time to address it. To talk of numbers at this stage would be counterproductive.

The Basic Texts in the Rules of Procedure also refer to the fact that "these Committees shall be held in private unless otherwise determined by the Committees". This is hardly conducive to openness and transparency. We accept fully that these rules do allow for the Committees to invite observers if they so choose. I am not sure how the allocation of this choice takes place, but, to my knowledge, very little, if any, use is made of this. Consideration should, therefore, be given to attendance by a limited number of observers. I stress limited. It is important that these Committees are not overly burdened with too many people. That would defeat the object of having these Committees at all. Mr Chairman, it does seem a nonsense to exclude the second largest contributor and the largest donor to the Organization from discussions in the Finance Committee relating to the Programme of Work and Budget! Some mechanism needs to be devised whereby a limited number of interested parties should be allowed to attend these Committees in an observer capacity.


While on the subject of openness and transparency, however misguided or incorrect an assumption, secrecy breeds suspicion. This is human nature. We should, therefore, aim to quell these fears and suspicions by not only making these Committees more open in terms of observers, but also consider the availability of documentation. Most - if not all - the papers submitted for consideration to these Committees are not available to the rest of the membership. I am not suggesting that every paper be made available to every member. That would be absurdly expensive. What I am suggesting is that these papers should be made available on request to those members who show an interest.

This Council currently arrives at its decisions based on reports from these Committees which are themselves a result of consensus drafting, and I would suggest that the introduction of a rapporteur system at the Committee stage could give the Council a clear indication of the debates which have taken place within the Committees.

The election procedure for the chairmanships of these Committees is, to my delegation, somewhat convoluted. It is also somewhat at odds with the principle of chairpersons being independent, or acting as an active member of the Committees. It is my delegation's view that the Committees should be chaired by an Independent Chairperson who should be elected by the Committees themselves. The country from which the individual is chosen should then be allowed to appoint or be represented on the Committee by a substitute from the same country. This would ensure that the Chairman would be independent and have no vote and all other members elected to the Committee would be "active" members. This would have the overall effect of increasing the effective members of the Committees by one, with a neutral Chairperson. Without detailed knowledge of how these Committees operate since we are not members of them this suggestion is made based on the assumption that the Chair does not take an overtly active part at present. If this is not the case then the issue can be revisited.

I mentioned earlier that we the Council are placing an onerous burden on the members of these Committees. This should not be underestimated and I would also like to suggest that in order to relieve some of this burden, members should be allowed to each have a Deputy present, or at least have someone they can deputize for specific parts of the meeting.

The situation of the host-country is unique. It is, of course, right and proper that the host-country be represented on these Committees when matters pertaining to the host-country crop up. I would however suggest that the host-country be granted some kind of "ex-officio" status, being allowed to take part as an active member of the Committees whenever there are implications for the host-nation. This should, however, not be one of the elected positions.

So where do we go from here?

I would suggest that, since these Committees, according to the Basic Texts in General Rules XXVI.7(d) and XXVII.7(e), amend their own Rules of Procedure - the CCLM has, I understand, already gone part way down this road - we ask these Committees to consider their own Rules of Procedure at their autumn sessions, taking account of any comments expressed at this Council Session,


and report back through the CCLM to the Council in November with a view to the Conference considering and, if necessary, adopting any changes so recommended.

In conclusion, if I may be allowed to quote the Deputy Director-General, Mr Hjort, in his response to the debate on the adoption of the COFO Report last week, "you are never going to know if all aspects of the proposal are the right ones unless you try it, and because you approve a certain set of rules or guidelines - that does not mean that they are locked in forever. The same body that creates or establishes, has the power to change". These are the words of the Deputy Director-General, not mine. I leave this Council to draw its own conclusion on those words.

LE PRESIDENT: Je remercie très vivement le Représentant du Royaume-Uni de son intéressante introduction à ce débat. Je lui ferai remarquer qu'il représente le Royaume-Uni et qu'il ne représente pas un observateur au sein de cette salle. C'est une discussion au sein du Conseil et le Royaume-Uni n'est pas habilité à représenter un observateur. J'ai eu le grand honneur d'assister à toutes les réunions du Comité financier, du Comité du Programme et à bon nombre de réunions du Comité des questions constitutionnelles et juridiques sans être élu. En vertu de nos Textes fondamentaux, j'ai le droit d'assister et de participer à ces diverses réunions. Je n'ai d'ailleurs jamais, entendu aucun membre d'aucun comité faire la suggestion que vous venez de faire. Or, je sais qu'il y a suffisamment de contacts entre les membres des comités et leurs groupes respectifs au sein de ces différents groupes informels qui existent dans le cadre de la FAO pour que tous les documents soient largement distribués et photocopiés. Je ne crois pas qu'il soit souhaitable d'en assurer une distribution mais je crois que le caractère de confidentialité de ces documents n'a jamais été tellement assuré.

De toute façon, je vais passer immédiatement la parole à la seconde personne qui a demandé l'inscription de ce point à l'ordre du jour et qui est évidemment particulièrement qualifiée pour intervenir et répondre déjà à certaines questions.

Je passe la parole au Représentant du Royaume-Uni pour une motion d'ordre.

Ray ALLEN (United Kingdom): I am not sure if it is a point of order but I would like to seek clarification as to why I am not allowed to speak on behalf of a Member Government. We constantly hear at these Council Sessions a number of countries speaking on behalf of other nations who are themselves Observers. This has never been objected to before. Why is it now you are making an objection?

LE PRESIDENT: Il n'y a aucune discrimination. Dans une matière qui est de compétence mixte, d'après la Déclaration de compétences, je crois qu'il n'est pas souhaitable de s'exprimer au nom d'un groupe au sein du Conseil et en l'occurrence je me permettrai de faire remarquer que vous avez pris la parole en tant que Représentant du Royaume-Uni. Si les vues du Représentant des Pays-Bas sont les mêmes que les vôtres, je n'ai jamais refusé à un observateur de prendre la parole et je suis convaincu que l'observateur que j'observe devant


moi ne manquera pas de prendre la parole sur ce point ou sur le point suivant pour lequel il est particulièrement qualifié.

William H. MARSH (United States of America): Before beginning the more substantive part of our intervention. I would like to indicate my appreciation of the intervention made by my good friend the delegate of the United Kingdom, who seemed to me to be in very Churchillian voice today.

I would like to point out also that I shared the surprise of the delegate of the United Kingdom that the documentation prepared for this issue should reflect such a state of fright and alarm over a simple suggestion for the discussion of an innovation, perhaps for the examination of some new points and for the purpose of encouraging discussion and the stimulation of ideas. In fact, the document struck me very much as a kind of premature obituary notice.

I was reminded of a famous epitaph on a grave in an English country churchyard, the grave of a child who died at the age of three days. It read, "If I were so soon done for, I wonder what I was begun for". The issue before us is neither dead nor to be consigned to the churchyard. In fact, we take this occasion with great pleasure to discuss something which we believe should be brought to the attention of the entire Council in order to obtain its approbation and blessing on further discussions of the matter. Thus we come on a preparatory stage following discussions among a number of Member States and following conversations we have had with the distinguished Chairmen of the Finance and Programme Committees respectively.

So let me emphasize this: in supporting inclusion of this item on the agenda of Council, the United States had two purposes in mind - first, of stimulating discussion engendered by concerns expressed by a number of countries about the current functioning of the Restricted Committees and secondly, to request that Council endorse and recommend subsequent discussion of these matters within the Committees themselves and, depending upon the outcome of these discussions, to prepare for more structured discussions within a subsequent Council or, indeed, at Conference.

What are these concerns? They arise from the experience of the Committees themselves, especially from what Committee members have found during their participation in these Committees. For example, a primary concern is that of the time consumed. Sessions of the Programme and Finance Committees are marathon proceedings for four weeks in duration each year. Questions arise over the preparation of agendas and the procedures of work. Thus, are we satisfied or do we find that some pruning and reorganization of these efforts might yield better results?

Another concern relates to arrangements for participation in committee work. The Finance and Programme Committees consist of nine and, eleven members respectively. No deputies or assistants are allowed, hence when a member must be absent on other official obligations, his or her country - indeed the region - goes unrepresented. This and other factors suggest it is worthwhile to explore some more flexible arrangements for participation in Committee proceedings.


It is also the case that the Chairmen of both Committees, consistent with the constraints imposed by their duties as presiding officers, cannot really participate in discussions of interest to their countries and regions. Perhaps, then, an Alternate could be seated for each of them so as to ensure full representation in the debates.

A further question is that of access to the deliberations of the Committees. Many Member Countries have expressed regret that the documentation submitted to the Committees is not available to them, nor are they able to have the benefit of discussion in the Committees. Here too, some examination of committee practices would be in the interest of all. For example, could not the documentation be distributed to all FAO members? Would it not be possible to permit a reasonable number of observers to attend committee sessions?

A final question has arisen about the substance of committee proceedings. In many ways, the Committees have proceeded more like review panels than as fora encouraging the exchanges of views and authentic dialogue between Member States and the Secretariat. On many occasions the sheer volume of papers submitted by the Secretariat to the Committees has tended to confine matters to editorial rather than oversight roles for the members. Is it advisable to restructure activities so as to enable members to take the initiative more frequently?

There are many other questions about committees and their stewardship. Of course, a fundamental question is whether their small size remains fully consistent with a large and growing FAO membership.

In sum, we submit there are reasonable grounds for undertaking some review of the Restricted Committees and for having some discussion about them. Therefore, the United States recommends that this Council expresses its support for the conduct of such discussions within the Restricted Committees and the Committee on Constitutional and Legal Matters.

LE PRESIDENT: Je crois que la lecture du Règlement intérieur du Comité du Programme et du Comité financier permet de répondre à certaines de ces questions. Il est prévu dans ce règlement que les séances du Comité sont privées à moins que le Comité n'en décide autrement. Monsieur le Représentant des Etats-Unis d'Amérique n'a jamais proposé, à ma connaissance, au Comité financier d'ouvrir ses portes pour des séances publiques, ce qui est possible d'après les textes qui le permettent de manière explicite. En ce qui concerne les remplacements, j'ai déjà eu l'occasion de dire que, quand le très honorable M. Marsh a remplacé le très honorable M. Monroe, a posteriori le Conseil a ratifié ce changement. Ce sera encore le cas pour de très nombreux autres changements qui se sont produits et nous examinerons ce point lors de notre séance de demain, ratifiant a posteriori les changements qui se sont produits tant pour les Philippines que pour d'autres pays. Je pense que la très large expérience des membres du Comité des finances nous permettra d'éclairer ce débat. C'est un débat passionnant et, personnellement, je suis convaincu que, si ce point avait été mis à l'ordre du jour du Comité, on aurait déjà pu en discuter, mais je ne crois pas que l'honorable Représentant des Etats-Unis d'Amérique ait demandé l'inscription de ce point à l'ordre du jour du Comité financier; on aurait pu déjà déblayer le terrain, ce qui aurait


simplifié les choses. Je ne crois pas qu'il faille un très ample débat, parce que nous sommes tenus par un certain nombre de textes, mais je crois que les avis des membres du Conseil sur les interventions du très honorable Représentant du Royaume-Uni et du très honorable Représentant des Etats-Unis d'Amérique, qui sont tous deux co-Chairman du Groupe de Genève, seraient particulièrement éclairants. De par mon expérience personnelle, je peux vous assurer que les documents ne restent jamais confidentiels.

Qui désire s'inscrire sur ce point de l'ordre du jour? Je vois la Belgique, Madagascar, le Japon, le Congo, l'Allemagne, la Hongrie, la France, le Kenya, la Tunisie, le Pakistan, l'Angola, le Brésil, le Cap-Vert.

Y-a-t-il des observateurs? Je vois le Canada, la Colombie, l'UNDP, le Maroc.

Pour vous réconforter, je tiens à vous annoncer qu'il entre dans nos intentions de terminer notre ordre du jour en ce qui concerne les points 13 et 14 au cours de cette séance.

Je passe la parole au très honorable Représentant de Madagascar.

Raphaël RABE (Madagascar): En fait, Monsieur le Président, mon intervention sera très brève.

Je tiens tout d'abord à remercier les honorables délégués du Royaume-Uni et des Etats-Unis des informations complémentaires et très utiles qu'ils nous ont fournies et qui nous aident à avoir une compréhension meilleure du sujet.

Nous avons l'habitude, au sein du Conseil et dans d'autres organismes ou organisations, ou comités, de travailler sur la base de documents complets et explicites. Cette fois-ci, malheureusement, les documents dont nous sommes en possession sont insuffisants. Aussi je pense qu'il est utile que les explications qui nous on été données par ces honorables délégués soient reproduites dans des documents clairs et complets et qu'au vu de ces documents nous puissions réfléchir et si besoin, en saisir les autorités de notre pays respectif. D'ailleurs, je pense qu'il est intéressant d'enregistrer la réflexion du délégué des Etats-Unis disant que ces matières gagneraient aussi à être discutées dans les comités eux-mêmes. Donc, pour toutes ces raisons, Monsieur le Président, je pense que ce qui est utile, à ce stade de nos travaux, c'est de demander que des documents complémentaires soient produits. Je vous remercie.

LE PRESIDENT: Je remercie le Dr Rabe, qui est l'un des membres du Comité du Programme, de son intervention et je donne maintenant la parole au Représentant du Congo, M. Mombouli, vous avez la parole.

Michel MOMBOULI (Congo): Monsieur le Président, ce matin nous avons débattu d'un sujet précis abordé malgré nous par certaines délégations et nous étions intervenus brièvement en disant que nous en reparlerions à l'occasion de l'examen des points 13 et 14 de notre ordre du jour. Il s'agissait ce matin de la structuration non encore'décidée des institutions du système des Nations


Unies. L'heure est donc venue et c'est à ce titre que nous aimerions intervenir.

Nous voudrions faire quelques rappels dans le cas qui concerne Rome. De 1988 à 1989, nous avons entrepris un exercice laborieux à savoir l'examen de la FAO dont l'approbation des recommandations a eu lieu en 1991 par son organe suprême, à savoir la Conférence.

De 1989 à 1991, toujours ici à Rome nous avons engagé des réformes des mécanismes de gestion du PAM. Cette année, au mois de mai, au cours de la trente-sixième session du CPA nous sont parvenus des échos du lancement à New York de l'idée d'une restructuration du système des Nations Unies qui envisageait, entre autres choses, de nous ramener, en ce qui concerne le PAM, à la case de départ. Cela nous incite à faire quelques observations. La première, l'examen de la FAO et la réforme du mécanisme de gestion du PAM ont eu lieu à Rome à la demande des Etats Membres et suivant des mandats précis. Deuxièmement, certes l'examen de la FAO et la réforme des mécanismes du PAM ont été initiés par certains Etats Membres et non dictés par leur organisation mère: l'ONU. Troisièmement, alors que l'idée d'une restructuration du système des Nations Unies se fait de plus en plus insistante seulement maintenant, il serait honnête de reconnaître qu'avec l'examen de la FAO et la réforme des mécanismes de gestion du PAM depuis quelques années déjà, nous avons été ici, à Rome, en avance et à l'avant garde du mouvement de restructuration dont on ne parle que maintenant. Nous avons ainsi donné, ici à Rome, la preuve de notre souci d'adapter nos institutions à l'évolution de l'histoire, la preuve de notre esprit d'ouverture au dialogue et de notre souci d'agir démocratiquement. Par ces preuves il n'est désormais plus juste de dire que nous sommes des conservateurs.

En général, nous remercions celui qui présente et qui est du côté où vous êtes, le Secrétariat, mais curieusement, pour la circonstance, les choses sont inversées et c'est entre nous, les membres, que nous devons adresser des remerciements à la délégation du Royaume-Uni ainsi qu'à celle des Etats-Unis pour nous avoir donné des informations complémentaires sur le point dont ils sont auteurs au titre de notre ordre du jour.

Ceci étant dit, nous voudrions parler d'un certain nombre de constantes générales.

Monsieur le Président, les réformes ne sortent pas ex nihilo: elles sont toujours l'expression de la volonté de changement des Etats et pour être faites elles nécessitent des mandats précis. Bien qu'en des lieux géographiques différents, les hommes peuvent changer et assumer des fonctions différentes partout. Pour un même pays, les politiques et stratégies demeurent en principe les mêmes. Ce faisant, pour sa notoriété et pour son image de marque, chaque Etat est tenu, au moyen d'une coordination efficace entre ses différentes représentations, même éparpillées aux quatre coins du monde, d'assurer une cohérence dans ses prises de position sur des questions d'intérêt mondial. Il est inacceptable que, suivant ce qu'ils représentent, même à des niveaux différents et au sein d'instances différentes, qu'un même Etat donne l'impression d'un cafouillage ou d'un perpétuel changement de positions et de politiques au fil des ans.


Nous voudrions maintenant faire état de notre réaction face à la situation actuelle. Monsieur le Président, à nos yeux le fait d'évoquer, sans que la décision définitive n'ait été prise, la possibilité de ramener le PAM à sa case de départ, sans que nous n'ayons encore mis à l'épreuve la réforme récemment entreprise, et le fait de penser à de nouvelles réformes de la FAO, qu'elles s'appellent réactivation de comités restreints ou création d'un nouveau Comité du Programme, dénotent clairement une sorte, à notre avis, d'hypocrisie de certains dans leur manière de faire, un manque de sérieux, de discipline et de cohérence dans leur prise de positions et de décisions. Les nouvelles velléités à de perpétuels changements qui se font actuellement jour posent le grave problème de droit d'initiative et de la légitimité des Représentants des Etats Membres accrédités auprès des institutions du système des Nations Unies, sises ailleurs qu'à New York. Rappelons que dans le système des Nations Unies, la capitale des problèmes d'alimentation et d'agriculture, c'est bien Rome où ont leur siège la FAO, le FIDA, le PAM et le CMA pour le moment.

Quand avons-nous donné le monopole et la carte blanche à New York pour les réformes intéressant l'alimentation et l'agriculture?

Nous pensons que pour ce qui concerne les domaines couverts par l'examen de la FAO et la réforme des mécanismes de gestion du PAM, nous avons anticipé le mouvement de restructuration des réformes annoncées. La restructuration envisagée, si elle se confirme, devra être globale et non fragmentaire.

Dans ce cadre nous sommes prêts à accueillir, le moment venu, ledit mouvement de restructuration mais essentiellement dans des domaines qui ne seraient pas encore traités jusqu'ici.

Pour conclure, nous nous résumerons en ces termes: les propositions de modification ou de création ici proposées au titre des points 13 et 14 de notre ordre du jour n'étant pas dictées par New York et aucune garantie ne nous ayant été donnée pour les mettre en oeuvre une fois celles-ci opérées, devant la confusion actuelle qui prévaut et compte tenu du coût élevé des réformes, nous demandons de surseoir à toute nouvelle réforme et d'attendre que la décision de lancer la restructuration depuis New York soit prise et que le top nous soit donné.

Dans cette attente, nous avons pris très bonne note des importantes déclarations faites par les délégations du Royaume-Uni et des Etats-Unis d'Amérique exposant les motifs de leur initiative et nous pourrons les examiner le moment venu, au cours des mois à venir.

Akira NIWA (JAPAN): First of all we would like to express our pleasure at seeing this Agenda Item at this Council session and also our appreciation for the explanation made by the delegate of the United Kingdom because Japan is not satisfied with the current system of the Restricted Committees.

We recognize that the system should be reviewed and improved to be more open style. Therefore ve would like to support the statement made by the delegate of the United States.


Japan, as the second largest contributor to the FAO has been seeking for a way in which to join and contribute to such important meetings and wishes to meet the fruitful results on this matter in the near future.

LE PRESIDENT: Je remercie le délégué du Japon de son intervention parfaitement justifiée. Lors des dernières élections j'avais eu des contacts avec la délégation japonaise et je pense qu'il eut été utile pour ce pays de présenter une candidature. Hélas il ne l'a pas fait Je reconnais l'importance du Japon et j'ai souligné le rôle qu'il avait joué en versant sa contribution à temps.

Je donne maintenant la parole au Représentant de la Belgique.

Hubert DE SCHRYVER (Belgique): Nous remercions les délégations qui sont à l'origine de l'inscription de ce point à l'ordre du jour.

Le libellé de la proposition nous paraît poser clairement le problème, sans toutefois impliquer un jugement négatif sur ces comités comme le souligne pas trop la note du Secrétariat.

La Belgique qui ne siège pas dans ces Comités restreints n'est pas entièrement satisfaite de leur fonctionnement actuel et dès lors, ouverte à toute proposition de nature à améliorer leur fonctionnement. Il est clair cependant que n'importe quel comité ne vaut que par la qualité, l'expérience et le niveau de compétence de ses membres.

Sur les propositions soumises cette délégation voudrait se limiter à trois observations très brèves :

1) La division du travail entre le Comité du Programme et le Comité financier pourrait être repensé. Pour éviter des sessions conjointes et des doubles emplois, nous sommes séduits par la suggestion de combiner les fonctions des deux comités dans un seul nouveau Comité du Programme et budget.

2) Cette délégation qui a également ressenti le déficit d'informations approuve, sans réserve, la suggestion de mettre à la disposition des délégations qui le souhaitent la documentation utilisée lors des sessions de ces deux Comités.

3) Enfin, d'autres suggestions sur le fonctionnement du Comité, comme par exemple le nombre de ses membres, qui devrait rester restreint en principe, l'admission de quelques pays membres comme observateurs, une meilleure répartition géographique ou l'élection de son Président, pourraient utilement faire l'objet de discussions ultérieures.

LE PRESIDENT: Je note que l'on envisage la création d'un nouveau comité et je demande immédiatement à l'Allemagne de prendre la parole.


Harald HILDEBRAND (Alemania): Mi delegación, señor Presidente, celebra el que esta cuestión, encaminada a hacer más eficiente y transparente la labor de los Comités del Programa y de Finanzas, haya sido incluida en la agenda de nuestra sesión. Al recibir este documento todavía carecíamos de los elementos y detalles necesarios para considerar más a fondo este aspecto que nos parece muy importante para que en un futuro los países miembros podamos compartir más de cerca la labor de los Comités mencionados, labores que sirven para la planificación y el seguimiento de la ejecución de los trabajos de la FAO.

Las intervenciones de los distinguidos delegados del Reino Unido y Estados Unidos han ayudado a comprender más a fondo lo que tal moción implica, cosa que agradecemos. Quisiera agregar que alguno de los argumentos presentados nos parecen muy convincentes.

La delegación alemana quisiera sugerir que este asunto sea sometido a la consideración de los gremios de nuestra Organización, a los cuales incumbe tratarlo. Decimos esto esperando que oportunamente esta cuestión vuelva a ocupar la atención del Consejo sobre la base de propuestas más concretas.

EL PRESIDENTE: Quisiera agradecer al Representante de Alemania su brillante intervención pronunciada en castellano. Quisiera añadir que Alemania ostenta la Presidencia del Comité del Programa, que es un Comité muy importante, y que el Presidente hubiera podido presentar sus consideraciones a la atención de este Comité para tratar de examinar todas estas cuestiones. Debo señalar también a los miembros del Consejo que Alemania tiene un puesto muy importante en el Comité.

Mrs Maria GÁLVOLGYI (Hungary) : The Hungarian delegation feels that the concerns pointed out by the distinguished delegates of the United Kingdom and the United States at the very beginning of our debate are live ones calling for discussion and solution.

One may, however, raise the question whether the restructuring of these committees would not be an integral part of a future organizational reshaping of FAO itself and, first of all, of a scheme aiming at increasing the efficiency of its operation.

We are in concurrence with a number of critical remarks made by the delegations before me as far as overlappings and duplications are concerned as well as the lack of a distinctive and strong profile of the Programme and Finance Committees. We also welcome future changes, certain broadening in membership of the Committees (or of a new committee for that matter) in particular because countries of Central and Eastern Europe have repeatedly pointed out that their representation in FAO key policy-making bodies had not been adequately secured.

My delegation would support those in favour of a general examination of this subject. It would surely be premature to put forward any consolidated views; however, the continued operation of the CCLM and one new committee might both cut time and overlappings of decisions and, on the other hand, vest the right


and opportunity of real decision-taking more into Member States than had been done so far.

The Hungarian delegation is of the view that the general examination we have just spoken for may be conducted - and I emphasize, may be conducted - on the Council's and/or the Conference's behalf also - by a small ad hoc committee (max. 6 or 7 people) not to be bound by the actually enforced operating rules of the committees, the overview of which would be put on the agenda.

Benson Crispus MBOGOH (Kenya) : My delegation wishes to take note of the interesting proposals that have come in CL 103/LIM/3 and were introduced by the delegations from the United Kingdom and the United States. We regard them as an initial effort being made by some members of this Organization seeking new arrangements for the improved delivery of the Organization.

However, we think that the proposals need tö be explained, elaborated and given an adequate time for members to reflect upon them before all delegations are able to respond with objectivity. Particularly important would be some information - or full information - on what is perceived to be the weaknesses or faults with the existing arrangements and their implications on equity of participation by the FAO membership, efficiency and effectiveness of the performance of these Committees and the Organization as a whole. A good deal of this information has just been supplied by the two delegations who spoke at the beginning. With a full explanation furnished, delegations and Member Countries can have the opportunity to study the issues and respond objectively. We would therefore suggest that these proposals be noted as a concern of the members of the Council that require broad examination and further discussion.

CHAIRMAN: I would like to thank the distinguished Representative of Kenya. Kenya is an eminent member of the CCLM, the Committee for juridical questions.

Jacques LAUREAU (France): Je dois dire que j'ai trouvé très intéressants les exposés et présentations du Royaume-Uni et des Etats-Unis qui soulèvent un certain nombre de problèmes parmi lesquels je retiendrai la transparence vis-à-vis des non-membres des comités, 1 'efficacité des comités pour lutter contre l'absentéisme avec le système des suppléants, des idées sur la présidence et surtout l'élargissement de la participation permettant de correspondre à l'équilibre géographique, mais je crois qu'avant de se lancer dans un exercice complexe, il serait heureux de reprendre les conclusions de l'examen auquel on avait procédé en 1989 et de voir si on ne pourrait pas en tirer quelques enseignements.

Deuxièmement, comme vous l'avez dit, Monsieur le Président, il y a aussi des dispositions dans nos Textes qui permettent une certaine souplesse sans conduire forcément à des bouleversements. En particulier, il y a un point auquel nous serions pour notre part très attachés, à savoir le maintien de l'intimité des débats des comités qui est un des gages de leur efficacité.


Troisième remarque, nous voudrions indiquer que l'on ne peut prétendre à des réformes ni sans qu'un consensus s'établisse ni sans que les garanties aient été prises sur le plan juridique. Donc s'il y avait une recommandation à faire - encore une fois, j'ai été très intéressé par tout ce qui peut améliorer le fonctionnement de l'Organisation et nous serions prêts à nous y associer -c'est qu'au sein des comités - et je dis bien dans tous les comités car nous devons avancer globalement, il n'y a pas un comité à isoler de l'autre - nous puissions avoir une vision globale des améliorations à apporter et que peut-être avec l'aide du Secrétariat, nous puissions créer un groupe de contact qui préparerait à l'intention du CQCJ un document permettant à tous les membres du Conseil, qui aujourd'hui n'ont rien pour se prononcer ni discuter, un document qui permettrait de se prononcer sur d'éventuelles propositions.

Bien entendu, un tel groupe de contact ne peut travailler qu'en collaboration avec le Secrétariat et avec le Directeur général et je ne pense pas qu'il soit concevable d'organiser des réformes sans cette étroite collaboration ni, deuxième condition, sans une étroite concertation avec les groupes géographiques car il ne faut pas que qui que ce soit se sente frustré dans cet exercice, ce serait même le contraire de ce que nous recherchons puisque nous parlons de transparence et, troisième condition, nous souhaiterions que les experts qui participeraient à ce groupe de contact soient familiers du fonctionnement des comités pour y avoir été à un certain moment, de manière qu'on arrive à des propositions relativement efficaces et relativement acceptables par l'ensemble des membres du Conseil et, plus tard, de la Conférence, sans pouvoir fixer évidemment de calendrier puisqu'aujourd'hui nous n'avons aucun document pour travailler.

LE PRESIDENT: Je remercie l'Ambassadeur de France de sa très sage intervention et des considérations qu'il vient d'émettre. La France est un membre eminent du Comité des questions constitutionnelles et juridiques et de par la présidence qui a été assumée pendant de longues années par le Professeur Mazoyer, elle a une très large expérience du Comité des programmes et je suis convaincu que le Professeur Mazoyer, Président du Comité des programmes, aura transmis à son pays toutes informations utiles en ce qui concerne le fonctionnement, l'organisation des Comités et les possibilités d'amélioration, car il est toujours possible d'améliorer.

J'ai eu l'occasion de participer à de nombreuses réunions du Comité des programmes sous la présidence du Professeur Mazoyer. Il était très conscient de la nécessité d'améliorer l'efficacité des travaux en toute circonstance.

Chadli LAROUSSI (Tunisie) (Langue originale arabe): Monsieur le Président, j'aurais voulu parler au nom du Maghreb arabe, mais je parlerai seulement au nom de mon pays et permettez-moi de parler au nom de mon collègue de la Libye pour des raisons techniques car il éprouve certaines difficultés pour parler. Je laisse le soin aux délégués de l'Algérie et du Maroc d'exprimer leurs points de vue.

Nous remercions le Représentant du Royaume-Uni qui a demandé l'inscription de ce point pour les explications qu'il a données aux Membres du Conseil qui, comme vous, Monsieur le Président, n'ont pas compris, lorsqu'ils ont lu les


documents qui nous ont été soumis, la question de la revitalisation et de la réactivation, des Comités restreints. En langue arabe, la différence est très grande entre revitalisation et réactivation, c'est la différence entre la vie et la mort. Quoi qu'il en soit, nous avons obtenu de nombreux renseignements de ce délégué et nous le remercions sincèrement pour ses explications.

Toutefois, comme vous le savez, Monsieur le Président, il nous est difficile après cet exposé, d'autant que celui-ci est extrêmement riche, d'absorber ce grand nombre de propositions utiles pour la plupart surtout, comme mentionné dans la proposition elle-même, que certains points d'interrogation demeurent et qu'existent, comme l'a dit M. Marsh, d'autres propositions dont nombre d'entre-elles sont tout à fait utiles. Mais est-il possible, à la fin de la journée, de discuter de cette question que nous jugeons extrêmement importante sans avoir de documents en main car il est nécessaire d'étudier ces propositions en profondeur puisqu'elles concernent la structure même de notre Organisation? Nous devons les étudier, les enrichir, les soutenir afin qu'elles soient plus utiles et plus efficaces. De plus, nous représentons nos gouvernements et nous avons besoin de consulter nos experts dans nos capitales.

Par conséquent, Monsieur le Président, nous demandons que cette proposition soit mentionnée dans un document exhaustif afin que le CQCJ puisse en discuter dans le cadre de la révision des Comités restreints non point en ce qui concerne le mécanisme de ces comités mais la nécessité pour ces comités d'accomplir un travail efficace.

Cette proposition n'est pas en contradiction avec la proposition faite par le délégué de l'Allemagne et la recommandation faite par l'Ambassadeur de France, ni avec votre propre demande, Monsieur le Président, quant à la nécessité d'exploiter toutes les possibilités actuelles, d'autant que la FAO a fait l'objet d'un examen au cours des dernières années, nous devons donc exploiter tous ces éléments et un document doit être soumis au comité responsable pour examen.

Tout en remerciant ceux qui ont présenté cette proposition qui tend à assurer une plus grande transparence et une plus grande efficacité au travail de la FAO, nous sommes, nous aussi, soucieux que cette proposition soit étudiée de la meilleure manière, il ne faut pas improviser en la matière.

LE PRESIDENT: Je remercie M. Laroussi, Représentant de la République tunisienne, de son intervention. Il est un membre eminent du Comité du Programme et il appartiendra à ce Comité, avant qu'un document soit élaboré, d'étudier plus avant les questions et propositions faites.

Shahid RASHID (Pakistan): In examining document CL 103/LIM/3 we have noted without surprise that a number of pertinent points have been raised. It is difficult for us to comment on the substance of the proposal itself, as no details were furnished and no elaborations were made as to the content of the proposals.


You will also appreciate that in the absence of relevant information, and because of the late circulation of this item, it was not possible for us to consult our capitals on this subject. We have however noted the information now given by the delegations of the United Kingdom and the United States.

We would propose that this matter now be deferred. In the meantime, if members so wish the matter may be raised in the relevant Restrictive Committees, who can examine it in detail in the context of the existing Rules of the Organization, and report to the Council in due course.

Pedro Agostiriho KANGA (Angola): Nous serons très brefs car les délégués qui nous ont précédés ont été très clairs particulièrement les délégués du Congo et de Madagascar. Nous sommes reconnaissants aux délégués des Etats-Unis et du Royaume-Uni des informations supplémentaires qu'ils nous ont fournies. Nous avons pris connaissance de ces documents seulement ce matin et il nous a manqué le temps nécessaire pour les examiner, échanger des opinions et recevoir des orientations précises. Nous sommes d'avis que cette question doit être soumise premièrement à l'appréciation des comités concernés qui l'analyseront sur la base de cette étude et en fonction des objectifs, du rôle, des priorités et des stratégies de la FAO entreprises en 1988-89.

Pour terminer nous souhaitons qu'un document très détaillé nous soit présenté à notre prochaine session.

Carlos A. DA ROCHA PARANHOS (Brazil): We thank the distinguished delegate of the United Kingdom for his presentation, and also the distinguished Representative of the United States for his comments. We think that the issue of revitalization of the Restricted Committees is a very serious one and requires careful consideration.

We know also that a number of non-papers have been circulated among a certain number of countries, but this is actually the first time that the ideas that support the discussion of the issue have been presented.

I would therefore support the suggestion by delegates of Tunisia, Pakistan and Angola, in the sense that we need more detail, more information, and specific proposals on what to do and what to think about.

In this connection I would propose that we have a document, or documentation, because a key word - transparency - was mentioned many times. We need to have a lot of transparency in terms of what the problems are, what the proposed suggestions to arrive at are, and what shall we do in terms of procedure.

LE PRESIDENT: Le Représentant du Brésil a été par l'intermédiaire de son Ambassadeur, M. de Medici un membre eminent du Comité financier qui est intervenu à de très nombreuses reprises et il est possible que suite à l'absence d'un Représentant du Brésil il y ait eut une désanimation du Comité financier. Je crois que les interventions de l'Ambassadeur du Brésil ont toujours été très appréciées au Comité financier. Vous avez fait état de documents de certains groupes informels que nous connaissons ou que nous ne


connaissons pas. Il y a des groupes qui ont existé, qui sont nés à certains endroits, dans différents caucus et réunions, et leurs documents sont en général des documents informels qui ont fait l'objet de certaines discussions dans des groupes restreints et qui n'ont jamais fait l'objet d'échanges avec le Secrétariat de la FAO. Or, je crois que le Secrétariat a toujours été ouvert à la réception de tous les documents qui ont circulé et lorsque des documents circulent dans des groupes informels, si ces groupes veulent contacter le Secrétariat de la FAO, cela ne pose en pratique aucun problème.

DEPUTY DIRECTOR-GENERAL: I believe that this disclosure is one that should be of serious concern to the Council. We are now being told that there was some secret document which has not been shared with the Secretariat on this particular matter.

LE PRESIDENT: Je ne peux pas empêcher n'importe quel groupe qui se trouverait dans n'importe quel hôtel et dans n'importe quelle ville du monde d'élaborer certains papiers. C'est la liberté de tous d'élaborer n'importe quel papier. Nous les respectons tous mais si des discussions doivent avoir lieu concernant certains papiers il est souhaitable qu'elles puissent avoir lieu. S'il y a une motion d'ordre, je donne la parole à M. Andrigo.

Robert ANDRIGO (Canada): I would just like to refer to the rather serious charge made by the Deputy Director-General. I have heard nothing said by anyone about "secret papers" that are moving around this Organization, and I would appreciate precise clarification of what it is he is referring to.

I have no knowledge of any such papers, and I do not think it is appropriate, without substantiation, to suggest their existence.

William H. MARSH (United States of America): I am astonished by the remark just made, because if the distinguished Deputy Director-General had asked the Director-General, presumably the latter would have provided him with the papers which I personally sent to the Director-General.

Robert ANDRIGO (Canada): I would like first of all to thank the distinguished delegate of the United Kingdom, who has given perspective and purpose to this debate.

The Organization to which we belong has grown almost four-fold since its founding, and the extent and complexity of its tasks have grown and continue to evolve.

In this constantly changing environment, the development problematic is becoming increasingly intense and complicated and requires great agility and resourcefulness in order to address effectively. Yesterday's and today's answers may well be inadequate to the problems of tomorrow. The FAO, like all organizations, will need to constantly re-invent itself in order to remain productively viable in such a changing environment. The report of the Experts


Groups must, therefore, be seen simply as a starting point in this endless process.

The subject matter dealt with by these Committees is highly diverse and technically challenging. Today the fabled Renaissance man or woman is but a fond memory of a vestigial past. Thus when Mr Hjort or Mr Shah address the restricted committees they are appropriately and ably supported by sectoral experts. Membership representatives on these committees, however, are not similarly advantaged. Yet they are expected to absorb, analyze, synthesize and, ultimately, render considered judgements on a plethora of diverse sectorial and sub-sectorial which defy substantive understanding, leave alone expert command by any one individual. The result is predictable, and is aptly captured in paragraph 4.36 of the extract of the Report of the Experts on FAO's Objectives, Role, Priorities and Strategies appended to the Secretariat's note on this Agenda Item. This implies that we, the membership, are effectively delinquent in respect to the critical oversight and policy and operational direction functions vested in these Committees. It is for these reasons, therefore, that we strongly support discussion and eventual action aimed at revitalizing the Restricted Committees.

Several specific suggestions have been advanced during this debate ranging from changes to the rules of procedure to a revisiting of the mandates. All are worthy of serious consideration; all are valid, constructive, well-targeted and well-intentioned responses to the progressive marginalization of the membership in meeting its important responsibilities in defining the policy and operational directions which define this Organization. I should emphasize, Mr Chairman, that, in our view, this marginalization is an act, however inadvertent, of omission by the membership which it is fully and solely within its capacity to reverse.

LE PRESIDENT: Je n'ai pas le sentiment que vous soyez le moins du monde démissionnaire. Au contraire, vous assumez parfaitement votre tâche.

Aguinaldo LISBOA RAMOS (Cap-Vert): La délégation du Royaume-Uni et celle des Etats-Unis nous ont apporté des informations très utiles qui nous permettent d'avoir une meilleure connaissance de la question dont nous débattons. Ces données pouvaient êtres élaborées et intégrées dans un document supplémentaire afin que l'on puisse les étudier et demander des orientations à nos capitales. Nous sommes d'avis que les comités concernés devaient être saisis de propositions faites, les discuter et en faire rapport au Conseil.

Iván MARULANDA GOMEZ (Colombia) : Tengo que empezar esta intervención reconociendo que a veces nos resulta a nosotros muy difícil mantener un estado de ánimo tranquilo en estas deliberaciones. Siempre hemos pensado que es un derecho legítimo de los países revisar con entera amplitud y libertad los temas que se proponen; consideramos que más que un derecho es un deber examinar con ecuanimidad las propuestas y las inquietudes de los colegas, y creemos que es un derecho también poderlas discutir en un ambiente tranquilo, ecuánime e imparcial. Ojalá que en el futuro podamos perfeccionar nuestro sistema detrabajo en este Consejo, detal manera que el análisisde los


asuntos delicados que han sido puestos bajo nuestra responsabilidad pueda ser profundo, inteligente y desapasionado, como es necesario que sea, y muchas veces, repito, esas virtudes son amenazadas por la parcialidad y, yo diría, por la intemperancia.

Digamos, señor Presidente, que he hecho una introducción al tema con el ánimo de encontrar una catarsis en mi propio espíritu y poder hablar con la tranquilidad que quiero sobre esta materia, que ha sido puesta a la consideración del Consejo por los señores delegados del Reino Unido y de los Estados Unidos, a quienes agradecemos su interés y el esfuerzo que realizaron para plantearnos con altura una cuestión que consideramos muy importante. Agradecemos también el protagonismo que han tenido en este tema los Países Bajos, que por no pertenecer a la nómina del Consejo no han tenido la oportunidad de presentar directamente sus puntos de vista.

Nosotros hemos dado nuestra opinión sobre esta materia en muy diferentes escenarios, señor Presidente; cada vez que se nos ha pedido nuestra opinión y cada vez que se nos pida en adelante sobre las cuestiones que le interesan a la FAO nosotros trataremos de dar una opinión seria y responsable, cualquiera que sea el interlocutor y cualquiera que sea el sitio en el cual se nos planteen esas inquietudes.

Para nosotros, la FAO existe en su sede pero existe en cualquier lugar del mundo; el tema por sí mismo le da entidad a la FAO, y las actividades de la Organización se desarrollan sin límite geográfico alguno. Que no sea entonces, señor Presidente, motivo de opinión ni mucho menos de censura el que los países se ocupen de hablar de estas cosas en público o en privado, según lo consideren conveniente.

Ya hemos dicho, señor Presidente, hoy por la mañana precisamente nos referimos al tema; que nos interesa mucho la cuestión de modernizar las instituciones en las cuales tenemos injerencia como país, simplemente porque no tenemos ataduras mentales que nos hagan pensar que los cambios son peligrosos o son inconvenientes por sí mismos, sino todo lo contrario, porque sabemos que las cosas en el mundo cambian permanentemente, y que a esos cambios hay que presentarles respuestas nuevas para que podamos ser, como seres humanos o como instituciones, eficientes al ritmo y a la dinámica de los tiempos. Por ello, siempre estaremos hablando de cambio sin temores, a sabiendas de que hay muchas cosas que funcionan bien y que, por lo tanto, hay que consolidarlas para que puedan perdurar en el tiempo. Esa actitud de cambio, entre otras cosas, señor Presidente, es la que permite a las cosas buenas del pasado permanecer porque se distinguen al lado de las cosas que se van renovando.

Hemos opinado sobre esta materia que nos propusieron los señores delegados del Reino Unido y de los Estados Unidos y vamos a opinar acá y a conceptualizar acá, dentro del siguiente marco general de ideas. Primero nos parece fundamental que en las organizaciones multilaterales de gobiernos, en las asociaciones de personas y en cualquier ente jurídico o de hecho que combine voluntades, nos parece fundamental, repito, establecer con la mayor claridad el derecho a la información de las partes. Cuando no existe ese derecho de información pleno y absoluto, lo que aquí se ha llamado transparencia, cuando no existe, nace la desconfianza, nace la desmotivación frentea las cuestionesque ocurren dentrode una determinada sociedad,


simplemente por el hecho de que no se sabe qué origen tienen, ni qué naturaleza, ni qué desarrollo tienen. Pero además, señor Presidente, yo encuentro dentro de este tema del derecho a la información - y me estoy refiriendo a esa circunstancia -, que hay información restringida para comités institucionalizados en la FAO, restringida a los Estados Miembros que no hacen parte de esos comités. Quiero decir que aparece dentro de esa figura una anormalidad conceptual porque, señor Presidente, quien puede lo más, puede lo menos; si los Estados pueden por su voluntad crear la FAO, ser miembros de la FAO, darle vida a la FAO y pueden crear a través de su Conferencia comités y darse una Constitución, cómo va a ser posible que lo que hagan esos comités, hijos de la voluntad de los países, pueda ser restringido al conocimiento del universo de esos países. Repito, el que puede lo más puede lo menos, y a nuestro juicio hay que reclamar el derecho que tienen todos los Estados Miembros y todas las corporaciones de gobierno de esta institución, que están por encima de los comités que restringen su información, el derecho que tienen a acceder a conocer esa información.

Por supuesto creándole una racionalidad a ese derecho, para que no haya gastos innecesarios, para que no haya una proliferación de documentos inútiles. El otro punto clave dentro del marco conceptual en el que analizamos esta cuestión es el de que cuando las naciones, cuando los Estados participan en las deliberaciones y participan en las decisiones y participan en el conocimiento de la información acrecen, aumentan, su compromiso con la institución. Cuando los Estados son inocentes de lo que ocurre, cuando los Estados son ajenos, cuando se les exonera de sus deberes de informarse, de estudiar y de opinar, esos Estados dejan de participar, abandonan sus motivaciones y empieza a debilitarse la integridad del organismo institucional. Porque este organismo es vigoroso en la medida en que todos sintamos un compromiso con él, participemos, opinemos, y, por lo tanto, tengamos un pleno conocimiento de lo que ocurre dentro de él.

Pero además, señor Presidente, hay otra idea que es fundamental, y es que en la medida en que se aumenta la participación, aumentan las opiniones y las alternativas, y cuando se estudia una cuestión y se tienen más alternativas, hay más opciones de acertar, de atinar en las respuestas que se le da a un determinado problema; es decir, cuando ampliamos la participación lo que estamos haciendo es abonar el terreno al éxito de la institución, al acierto en las decisiones de los organismos que hacen parte de la institución.

Nos parece, señor Presidente, también como concepto vital, que es necesario reforzar el espíritu de propiedad y de responsabilidad que deben tener y que tienen los Estados sobre la Organización. Reforzar ese espíritu para que los Estados y las delegaciones que los representan sepan que están trabajando sobre algo que les pertenece porque tuvieron la voluntad y la generosidad de crearlo cuando tomaron la decisión política de fundar a la FAO y de ingresar en ella, y para que refuercen, repito, las responsabilidades de los Estados Miembros y aquí tengamos realmente una reunión de Estados conscientes y responsables y no reuniones de expectadores desprevenidos o desentendidos sobre las cuestiones esenciales de la Organización.

Es una responsabilidad, señor Presidente, básica para todos nosotros, como Representantes de los Estados, obrar en esta materia, y en todas las que se sometan a nuestra consideración, en conciencia, con absoluta independencia


y obrar sin temores, sin misterios; que examinemos estas cosas acá, que se nos presenten las alternativas y los argumentos y podamos decidir después de que podamos escuchar las diferentes maneras de pensar, y podamos reflexionar cómo se encuadran esas opiniones y esas opciones dentro de nuestra propia manera de entender las cosas.

Asumir esa responsabilidad, señor Presidente, es precisamente reconocer que no es en Nueva York o en otras instancias de las Naciones Unidas, o en otras instancias de la Organización, en donde se hace la evaluación de nuestro trabajo y donde se hacen las reformas; las reformas las tenemos que hacer nosotros porque somos los responsables de las representaciones políticas de los Estados y precisamente el hecho de que hagamos el debate aquí, libremente, nos garantiza cumplir con ese deber de hacer nosotros mismos las rectificaciones sobre nuestro trabajo y garantizar el óptimo desenvolvimiento de la Organización.

En el documento 103/LIM/3 que fue sometido a la consideración del Consejo por la Secretaría y que se refiere al tema que estamos discutiendo, hay un anexo muy interesante sobre el cual quisiera leer algunos apartes. Ese apéndice es un fragmento del informe de los expertos sobre los objetivos, funciones, prioridades y estrategias de la FAO, un informe presentado en 1989, y trae unos fragmentos doctrinarios muy importantes para todos nosotros que yo quiero recordar. Leemos en el párrafo 4.35 la siguiente oración: "Ninguna Organización internacional puede realizar con éxito su mandato, si no cuenta con un fuerte respaldo de sus miembros". Es crucial ese principio y a él me he referido a lo largo de esta intervención. El respaldo de los miembros resulta precisamente de la aprobación que esos Estados le dan a la forma de cómo se hacen las cosas, cuando los Estados están contentos de la manera de trabajar hay un respaldo a la Organización, pero cuando, como lo hemos escuchado aquí, hay unos Estados inconformes con algunos procedimientos de trabajo, tenemos que pensar que lo que está ocurriendo es que está debilitándose el respaldo a la institución por parte de algunos de esos Estados. Entonces, poner a cabalidad la institución con la voluntad de los países es fundamental para fortalecer el respaldo de todos los miembros a la Organización.

Más adelante, en el párrafo 4.36 leemos lo siguiente: "Existe probablemente una tendencia excesiva de los gobiernos a basarse en la labor preparatoria de la Secretaría y, por lo tanto, a ofrecer reacciones más bien pasivas al análisis, la información, las recomendaciones y las sugerencias que se formulan en la documentación". Me parece que tiene un fundamento esa aseveración que hace el grupo de expertos y que tiene una gran importancia también.

Nosotros tenemos que demostrar aquí con hechos, actuando, pensando y resolviendo problemas con nuestra propia conciencia y nuestros propios argumentos, que efectivamente somos los que dirigimos esta Organización y somos realmente quienes representamos la voluntad política de los Estados que le dieron origen a esta Organización. Hay que demostrar entonces, y dar un testimonio, de que realmente tenemos autonomía para evaluar, juzgar y para decidir y eso se hace actuando con libertad y actuando sobre todas las materias que consideremos que debemos abordar.


Más adelante leemos en el párrafo 4.37: "Desde luego cada gobierno puede determinar la manera en que desea participar en los debates intergubernamentales patrocinados por la FAO, así como su reacción a las diversas propuestas".

Simplemente leemos el párrafo que habla por sí mismo y que invita a opinar abierta y libremente. Más adelante, en el párrafo 4.40, leemos: "ya se está utilizando el mecanismo de las reuniones conjuntas". Y me refiero aquí al tema concreto de las reuniones conjuntéis de los Comités del Programa y de Finanzas. Dice más adelante: "no hay, pues, ningún impedimento para intensificar la celebración de reuniones conjuntas". Es decir, desde 1989 se reconocía ya la virtud de ese ejercicio de reunir esa Comisión conjuntamente, razón por la cual nos parece importante que examinemos la propuesta que se nos hace, que entre otras cosas tiene que ver con la institucionalización de esas reuniones conjuntas.

Finalmente, señor Presidente, quiero decir que respaldamos el que se abra camino a esta discusión y que se abra camino por las vías que los propios proponentes nos han insinuado, y que se haga con plena autonomía, libertad e independencia por parte de los Estados Miembros que forman parte de este Consejo, para que sintamos que realmente estamos cumpliendo con el mandato que nos fue entregado por este Consejo para las actividades críticas y fundamentales que tiene el Consejo dentro de la Organización.

Bo WILÉN (Sweden): The Swedish delegation believes it is necessary periodically to review the working methods of this Organization in order to make the Organization as efficient as possible. We, too, have been entertaining various ideas on how to further improve the transparency and management of the work carried out in the restricted Committees, their size, their working methods and the possibility of creating one substantive committee, and one for matters which frequently arise in sessions in order to review all the ideas which have been discussed.

We would like to see today's discussion as a starting point for a much needed revitalization of the restricted Committees, an open discussion within the full membership. We also think it is now important to reflect on the issue in front of us within the membership as well as within the restricted Committees themselves in order to prepare for follow-up discussions in forthcoming councils.

MA GENG-OU (China) (Original language Chinese) : I will try to make my intervention brief. First of all, during the 25th Conference of FAO in 1989, Conference dealt with an extensive review of its objective strategy in relation to FAO's efforts, regulations and work and came to affirmative conclusions on these matters. My delegation and government agreed with that.

Secondly, I believe that after a certain period of practice regulations and rules should undergo review. Sometimes this is very necessary. For example, the Technical Cooperation Programme of FAO is the kind of innovation on the basis of FAO past practice which has been accepted by the majority of Member Nations.In this regard we would say that without reform there can never be


progress, so we welcome some Member Nations making their proposals for reform based on what is considered best for FAO.

The Chinese delegation will have no objection to reform if it is for the sake of enhancing efficiency. However, I would point out that under Item 13, the document still lacks the necessary information. We do not see concrete proposals and suggestions. Therefore, my delegation and Government cannot make detailed observations.

I thank the delegate of the United Kingdom for the introduction to his proposal, from which we have gained a much deeper insight. However, in general my Government believes that reform within FAO should be a matter requiring serious consideration. Member Nations must make their decisions on the basis of extensive information and material on which to base their views. Therefore, it is my proposal that the Secretariat should undertake further studies and analyses on the issue of reform, and supply us with convincing material which will enable Member Nations to review and make the necessary decisions.

LE PRESIDENT: Je remercie spécialement le Représentant de la Chine de son intervention, la Chine qui a été de longues années un Représentant eminent du Comité du Programme. Ses interventions empreintes de sagesse ont toujours été accueillies avec la plus grande attention. Maintenant je voudrais passer la parole à un pays qui a assumé la présidence avec brio dans un esprit de rénovation permanente. Je veux parler de Chypre.

Chrysanthos LOIZIDES (Cyprus): I do not wish to go into the substance of the issue regarding the revitalization of restricted Committees. After all, the information we have in front of us is surely limited. But I want to thank the delegates of the United Kingdom and the United States of America for the useful information with which they have provided us.

I wish to refer to the CCLM to remind all delegates here that the rules of procedure of this Committee have been revised very recently - two years ago if I am not mistaken. Thanks to the proposals made by the delegate of Cyprus, then Chairman of CCLM during the years 1987 to 1991, probably this procedure can be followed. But I really wonder, for the CCLM at least, if after only such a short period of time new revisions are needed for the CCLM because it is one of the restricted Committees.

LE PRESIDENT: M. Poulidès a procédé à un rajeunissement de son Comité qui travaille sous la présidence du Chili, avec beaucoup de brio et d'efficacité et je n'ai pas entendu les membres du Comité se plaindre de son fonctionnement. Il leur est toujours loisible de se plaindre de façon à réfléchir à la façon d'améliorer les choses et comme vous l'avez signalé, les remarques très fondées du Président du CQCJ ont permis d'améliorer sensiblement son fonctionnement.


Sergio A. BARRERA (Philippines): Agenda Item 13 under discussion is welcomed in that it has stimulated dialogue among us, members of the Council and the Organization and between the members of the Secretariat.

The Philippines is a member of the Finance Committee. We appreciate why in that Committee, for example, its discussions are sometimes restricted. The aim is a noble one, which is to facilitate dialogues and discussions and agreements on divergent, sensitive issues. However, we are of the view that while the Expert Studies done in 1989 may still be valid, particularly on paragraph 4.38 and 4.39 of document C 89/21, found in Appendix A of document CL 103/LIM/3 are still valid, we believe that some review, reflection and assessment into the structure and operations of the restricted committees may merit serious consideration for the purpose of further modernizing and improving their efficiency and effectivity.

Gamal Mohmed AHMED (Sudan) (Original language Arabic) : I have had the possibility of studying, and I must say, with great interest, the document presented by the Secretariat on the revitalization of the Restricted Committees and in this regard I would like to thank the Secretariat for having prepared this document for us, as well as the delegates of the United Kingdom and the United States of America for their comments which have, I must say, raised some doubts about some of the issues involved. My delegation feels that we really need further information on this very important issue and therefore I feel that we should take these two statements as a starting point to which we need to add the conclusions of this very useful discussion within the Council so that at a later date the Secretariat will be able to present to us the information contained in it as the opinion of the two specific committees, so that we can then submit to our authorities this information for it to be studied before it is once again presented for Council consideration.

Now, as regards the comments made by the delegate of Cyprus that these documents should help us for further discussion is something which I support. These committees were reviewed within the scope of the Review of FAO Activities in 1988 and 1989 and since my country feels that review is a very useful thing we do not see why these issues cannot be dealt with once again and be included into a complete document and which can then be submitted to our authorities.

Mathias BIGAYA (Rwanda): Après avoir examiné les documents soumis et écouté attentivement les explications et précisions fournies par les délégués du Royaume-Uni et des Etats-Unis d'Amérique qui ont permis d'éclairer davantage la problématique posée, je tiens absolument à me féliciter de ces nouveaux éléments qui ont permis de voir le plus clair possible sur le sujet à débattre.

Cependant, comme certains autres délégués ont eu à le souligner, ces éléments, encore à l'état brut, une fois développés et suffisamment étoffés devraient faire l'objet d'un examen approfondi afin de décider des mesures les plus appropriées pour remédier à une défaillance éventuelle et rendre les différents organes de l'Organisation plus efficaces. C'est dire, Monsieur le


Président, que des documents plus fouillés doivent être préparés et soumis pour analyse aux instances habilitées.

LE PRESIDENT: Je remercie très vivement le délégué du Rwanda de son intéressante suggestion. La parole est au Représentant du Royaume du Maroc puisque l'honorable Représentant de la Tunisie n'a pas parlé en son nom. M. Sinaceur est un observateur mais, en l'occurrence, il s'agit d'un membre extrêmement actif du Comité financier, il étudie très attentivement tous les documents et nous aurons grand profit à l'écouter.

Mustapha MENOUAR-SINACEUR (Observateur du Maroc): Monsieur le Président, autant que faire se peut, nous essayons de suivre de très près les débats du Comité financier et de participer le plus activement possible, aussi je voudrais vous demander la permission de lancer simplement quelques idées parce que je n'ai pas préparé de déclaration écrite, comme d'autres membres du Conseil, tout simplement parce que je ne pensais pas qu'un large débat s'ouvrirait sur une question pour laquelle nous ne disposions pas de documents d'informations précis.

Bien sûr, nous tenons à remercier les délégués du Royaume-Uni et notre collègue Représentant des Etats-Unis, qui est également membre du Comité financier, pour les informations qu'ils ont bien voulu porter à la connaissance du Conseil aujourd'hui, mais nous ne pensons pas que cela nous aurait permis de préparer une déclaration tout à fait pondérée.

Monsieur le Président, permettez-moi de revenir sur la question de notre collègue tunisien qui, c'est devenu une habitude au cours de cette session du Conseil, comme nous l'avons fait par le passé, a parlé au nom des pays de l'UMA. Je crois, Monsieur le Président, que l'avantage d'une telle procédure est d'éviter aux autres pays observateurs de prendre la parole, retardant ainsi les travaux du Conseil, surtout lorsqu'ils sont amplement d'accord sur la déclaration de leur représentant au Conseil.

Monsieur le Président, l'article II-3 du Règlement intérieur du Comité financier précise bien que tout membre du Comité, comme vous l'avez dit vous-même, peut demander au Secrétariat d'inscrire un point à l'ordre du jour et le Secrétariat, bien sûr, porte cette question à l'attention des membres, "accompagnée" - et c'est le point sur lequel je voulais appuyer - "de tous documents nécessaires". Je crois que c'est cette précision qui nous manque dans le Règlement général de l'Organisation.

Nous pensions qu'il était clair que, lorsqu'une question est inscrite à l'ordre du jour du Conseil, à la demande d'un pays membre, elle devait être accompagnée de toutes les informations pertinentes en la matière. Il est difficile aux délégations de revenir au verbatim, aux rapports des différentes sessions du Conseil pendant lesquelles ces membres se sont exprimés sur ces questions, et sur beaucoup d'autres, sauf si nous avions au préalable des références précises sur les parties de rapports et de verbatim où apparaissent leurs déclarations sur la question.


J'aimerais, comme l'a fait le délégué de la Colombie, m'arrêter quelque peu sur le rapport d'experts. Excusez-moi, Monsieur le Président, mais c'est surtout en qualité de membre du Comité financier que je prends de votre temps.

Au paragraphe 4.37, dans l'annexe du document CL 103/LIM/3, on lit: "Il n'y a pourtant pas de doute que si les délégations se soumettaient à un meilleur travail préparatoire (...) et procédaient entre elles à des consultations préalables, les débats gagneraient en dynamisme et en fécondité". Je crois que nous sommes tout à fait dans le cadre de cette affirmation du groupe d'experts qui s'était penché sur l'examen des buts et opérations de notre Organisation.

Je ferai référence également au paragraphe 4.38 qui a trait au rôle et aux fonctions du Comité du Programme et du Comité financier et je ne pense pas que cela avait posé des difficultés à ce même groupe d'experts.

Dans la dernière partie du paragraphe 4.41, s'agissant des questions qui peuvent être ajoutées à l'ordre du jour des différents comités et de l'appréciation de la contribution plus ou moins active des membres desdits comités à la prise de décisions, il est bien dit que: "Les procédures de travail en vigueur ne laissent apparaître aucun obstacle à la formulation par tel membre ou tel comité, individuellement ou collectivement, d'idées et de propositions pour examen pendant le processus".

Pour toutes ces considérations, Monsieur le Président, en tant que membre du Comité financier, nous avons été un peu surpris de la démarche. Nous aurions aimé surtout que, parmi les pays qui ont introduit la question, figurent des membres du Comité financier et pouvoir débattre de ces questions entre membres du Comité financier. D'ailleurs, Monsieur le Président, il y règne une ambiance tout à fait cordiale, vous avez pu le remarquer, et je ne pense pas que les autres membres me contrediront, pour ne pas dire sympathique entre les membres du Comité, ce qui facilite la communication, l'échange de vues et je ne vous cache pas que nous prenons l'essentiel des décisions en dehors des réunions elles-mêmes, pendant les déjeuners et les pauses-café. Je ne pense donc pas, pour ma part, que ce soit ici le cadre idéal pour commencer à débattre de ces questions.

D'ailleurs, le Comité des questions constitutionnelles et juridiques s'est saisi lui-même de la question de l'élargissement de son mandat. Il a ensuite soumis ses recommandations au Conseil, lequel les a acceptées et adoptées, soit dit en passant.

Après avoir écouté avec grand intérêt toutes les déclarations des membres du Conseil, je ne vois pas comment on pourra arriver à une conclusion. Je souhaite beaucoup de courage à nos collègues, membres du Comité de rédaction, et je leur conseillerai d'avoir recours aux verbatim pour bien reprendre les propositions qui nous ont été présentées en début de séance.

Je ne veux pas du tout anticiper sur la décision des membres du Conseil, ce n'est pas mon rôle en tant qu'observateur, mais si l'on s'arrêtait un bref instant sur la compétence des comités restreints pour parler de ces questions - car les questions qui ont été portées à notre attention aujourd'hui couvrent un vaste champ, il s'agit à la fois de points techniques et de questions politiques - je ne pense pas qu'ils puissent débattre valablement de questions


hautement politiques telles que la représentation géographique, le profil des candidats, la présence de contributeurs importants aux travaux de ces comités, chose à laquelle nous pouvons bien sûr souscrire, l'élection du Président par le comité lui-même. Aussi j'aimerais retenir l'idée qui a été avancée d'avoir un groupe de contact ou peut-être même un groupe de travail du Conseil, groupe élargi à toutes les personnes ayant un intérêt particulier à cette question et qui comprendrait des membres du Comité financier, du Comité du Programme, du CQCJ et autres.

Nous pourrions peut-être dans ces conditions débattre de ces questions, mais si l'on restait dans un cadre restreint pour parler de sujets aussi importants que la représentation géographique et le profil des candidats, nous passerions peut-être à côté de certaines décisions importantes et je ne pense pas - l'idée a été reprise par certains membres - que le renvoi de cette question au seul CQCJ permette d'aller de l'avant.

D'ailleurs, si l'on répercutait l'examen de cette question sur les différents comités, je pense qu'ils devraient travailler ensemble. En effet, comment pourrait-on avoir des conclusions valables et efficientes si chaque comité faisait ses propositions séparément? Il faudrait tout de même une certaine cohésion s'agissant de la représentation géographique, de la désignation du Président, des observateurs, de la possibilité d'avoir des adjoints et des suppléants. Je pense qu'ils devraient travailler ensemble, afin de ne pas arriver à des conclusions sinon divergentes, du moins différentes sous certains aspects.

Pour toutes ces considérations, il nous faut agir prudemment. Nous ne sommes pas du tout contre le changement ni contre le fait qu'à un moment donné dans la vie d'une organisation il faut s'arrêter et se poser des questions sur le fonctionnement de certains organes, c'est là une position dynamique qui a été acceptée par beaucoup de pays dont le mien, mais nous pensons qu'il faut, par contre, tracer le cadre de manière précise pour éviter que certains soient laissés pour compte ou qu'il y ait des "dérapages".

Monsieur le Président, excusez-moi d'avoir abusé de votre temps mais je tenais à porter ces considérations à la connaissance du Conseil. J'ajoute pour terminer que ma collègue de l'Algérie partage pleinement ces considérations et ces avis.

LE PRESIDENT: Je dirai à votre intention, M. Sinaceur, et à l'intention de Mme. Boudjelti, de la République algérienne, que mon temps est le vôtre, que j'ai le temps et que de toute façon, je le prends pour le mettre à votre disposition.

Après avoir entendu l'intéressant exposé du Représentant du Royaume du Maroc, je voudrais donner la parole au Représentant du Royaume des Pays-Bas.

Peter R. JANUS (Observer for The Netherlands): I have asked for the floor just to confirm that the views expressed by the United Kingdom on this Agenda Item - and very well expressed, I think - are shared by The Netherlands. I do


not want to sum up this debate because I think that is your prerogative, as Chairman of this Council. However, I am glad to note that many members of this Council have given as their view that this important matter deserves to be further discussed in the near future, initially in the Restricted Committees themselves. Finally, I would like to thank the distinguished Ambassador of Colombia for his kind words concerning our interest in this subject.

Evlogui BONEV (UNDP): UNDP is one of the major funding sources for FAO field activities. These activities are discussed in detail in the Restricted Committees of the FAO, the Programme Committee and the Finance Committee, where one of the partners is absent. In the view of UNDP, the participation of the UNDP Observer can only facilitate the debate on the subject related to UNDP/FAO cooperation and may contribute to further strengthening the cooperation between the two organizations on an equal partnership basis.

V.J. SHAH (Deputy Director-General, Office of Programme, Budget and Evaluation): I am grateful to be given the floor because the Director-General has asked me to respond to some of the comments that have been made. They concern the Council because they concern the relationship between the Council, its subsidiary bodies and the Secretariat. Let me assure all distinguished members that it is certainly not my intention to engage or to respond to the substance of your debate. That debate is among Member Nations, and we respect that.

Let me also clarify a point of principle, just so that there is no misunderstanding of the role of the Director-General or the role of the Secretariat. We respect the sovereignty of all Member Nations. Member Nations have their own right to communicate, to conduct any dialogue they wish in any forum they wish. But, if you will permit me a clarification, when Member Nations belong to this Organization - the Organization is the Member Nations -through the constitutional texts which they have accepted, they work together. They have a series of Governing Bodies in which they participate according to the rules they have set. It is in these provisions that I would like to draw attention to the role of the Secretariat. It is a constitutional obligation, a responsibility of the Director-General as given in Article VII of the Constitution to participate without the right to vote in the work of the Conference, the Council, and of course all the subsidiary bodies. It is the same responsibility of the Director-General, by the same Article VII of the Constitution, to formulate for the consideration of the Conference and Council proposals for appropriate actions in regard to matters coming before them. So I think on our side there is no misunderstanding and there is no need for the Council or any member to feel that the Secretariat is at a loss or uneasy about the role which it is assigned. The role of the Director-General is very clear.

From that, let me comment on the issues which were raised regarding this item, its placing on the agenda, and the document which the Director-General submitted. First of all, there is no doubt, I hope, in anyone's mind that the request of two Member Nations to put this item on the agenda was complied with without any hesitation in accordance with Rule XXV paragraph 7(b) of the General Rules. The Director-General, this Rulesays, shallthereupon, if


necessary, circulate a revised provisional agenda to all Member Nations and associate members, which was done, together with any necessary papers. Now the papers are, of course, to assist the Council. The request that we had from the two Member Nations - and I have the letters addressed to the Director-General - referred only to the titles of the items. If either of these Member Nations had included documentation or information which they had wished to be circulated, of course we would have done so. From the debate, we have all heard that certainly Member Nations are interested in the subject, and they would like more information, and they would have liked more information to study, if it had been available in advance. In the absence of any such which was attached to the request or requested to be circulated, the Director-General, under his responsibility, prepared the document which is before you.

This brings me to the next point, about the impression created by this document. It was suggested that this document reflects alarm. That was certainly not the intention. Any reader, of course, can perceive into a document and have his or her own impression, but there is no question of alarm. It was also suggested that this document perhaps evoked obituary notices or epitaphs. I am sorry that I do not really understand the remark and therefore do not need to comment on it further.

So many views have been clearly expressed in terms of the concern of those Member Nations who have concerns. For my part, I go back to one of the first questions raised by the distinguished Representative of the United Kingdom when he introduced the item. He said: "What do we expect?" What does the Council expect? What do Member Nations expect? That is the question for you, the Member Nations. "Are we expecting too much?" You - are you expecting too much? That is the question for you. But when in your dialogue here today, in your debate here today, you express the wish, you indicate the need that the various concerns be examined, be reflected upon, by the Committees themselves - and referring specifically to the Programme and Finance Committees - it is up to you, of course, if you wish other committees such as the CCLM to be included in the examination, but as I understood the debate it was the Programme and Finance Committees to which reference was essentially made. So if you wish these concerns to be examined by the Programme and Finance Committees in order to draw upon their own reactions and their own experience, let me assure you on behalf of the Director-General that the Secretariat is as always at your disposal and ready and willing and I hope able to contribute in this exercise.

There were a number of comments made about perceptions of individual Member Nations or their representatives regarding the role of the Secretariat. I specifically, and as a principle, do not wish to respond to those points now because these were individual views of Member Nations. You seem to be suggesting that new views should be considered by the Committees themselves. The Secretariat looks forward to participating in those discussions and clarifying any misunderstandings and providing information not only to the Committees, but subsequently to you in the Council so that you may consider not only what are the shortcomings, if any, but you may also consider the nature of the shortcomings, the degree of corrective action required, the nature of the corrective action required, and the cost-benefits of the corrective action that you may wish to consider.


Let us not forget - and we speak in a very relaxed manner on this -improvements will always be found, improvements can always be considered; but improvements also have an aspect of - I do not like using the term "cost-benefit" because that sounds too much like an accounting term.

I mean something much more: that improvements have a substance of effort which is required in relation to the substance of the benefit which you may derive from them. These are aspects which, with all respect, I would hope and believe that you, the Member Nations, would wish to consider when you readdress this subject.

Chadli LAROUSSI (Tunisie) (Langue originale arabe): J'ai demandé à nouveau la parole mais après la présentation très claire qu'a faite M. Shah, peut-être conviendra-t-il d'être positifs puisque M. Shah a mentionné le nombre de propositions qui ont été faites jusqu'à présent. Afin de soumettre ces propositions au Comité du Programme, au Comité financier, au CQCJ ou à tout autre comité, peut-être serait-il utile d'en revenir à la dernière proposition soumise par le Maroc. Cette proposition demandait un examen de cette question par un groupe de travail. Un certain nombre d'autres collègues au Conseil ont appuyé cette idée de voir un tel groupe de travail susciter l'intérêt des membres des différents comités.

LE PRESIDENT: Je crois que je dois remercier à la fois le Représentant de la Grande-Bretagne et le représentant des Etats-Unis pour ce débat.

William H. MARSH (United States of America): I apologize for taking the time, but I have an important message. That is one of great appreciation to you all for the discussions which I think have proven extremely helpful and fruitful, and extremely supportive of the ideas which we hoped to see advanced at this session. I am grateful too to Mr Shah for his exposition of views. I have always been in favour of the Secretariat having the last word, provided that word is "Amen".

The Member States have conducted extremely useful discussions here. May I just say: Yes, there was no documentation, because of the early stages at which we find ourselves. In the American Declaration of Independence - my apologies to the United Kingdom! - the phrase "A decent respect for the opinions of mankind" is in the very first sentence. That was our point: to try and bring before all colleagues at early stages some indication of where we hoped we might be able to go, and to seek the authorization and blessing of the Council.I believe we indeed have that.

This has, I think, been an extraordinarily productive session. I am deeply indebted to all. You will not allow me to speak for the United Kingdom - and in fact I have not done that for the last 217 years - but I feel certain that the mother country is equally appreciative of this useful session.

Thank you very much.


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LE PRESIDENT: Il me reste à remercier l'honorable Représentant des Etats-Unis de ses remerciements. Comme je l'ai dit, mon temps est le vôtre et il est à votre entière disposition. Nous consacrerons à ce sujet tout le temps nécessaire. Le débat a été incontestablement intéressant. Il est parfois utile d'assurer une relecture des règlements des différents comités, que ce soit le Comité des questions constitutionnelles et juridiques ou le Comité financier ou bien le Comité du Programme car un certain nombre de questions qui sont posées peuvent très facilement trouver leur solution dans l'application des Règlements tels qu'ils existent.

Il est clair que les membres des comités ont tout le loisir d'étudier, de proposer des aménagements à leurs règlements d'ordre intérieur. C'est d'ailleurs de leur compétence et c'est également leur responsabilité.

J'ai suivi très attentivement jusqu'à présent les différents comités et c'est la première fois que j'entends un débat sur le fonctionnement des comités. C'est un débat qui eût pu avoir lieu au sein des comités si les présidents de ces comités ou leurs membres en avaient exprimé le souhait. Or, ce souhait eût été bien accueilli. Et je crois qu'un travail préparatoire de comités à soumettre au Conseil eût été une procédure judicieuse.

L'honorable Ambassadeur de Colombie nous a fait un exposé très intéressant et qui m'a passionné sur le droit à l'information. Je crois que ce droit est très important mais encore faut-il que l'information puisse se faire sans susciter parfois certaines susceptibilités à propos d'informations objectives, je l'ai déjà vu à quelques reprises. C'est pourquoi lorsque l'on parle du droit à l'information je me permettrai de faire une remarque. Nous sommes ici au Conseil pour discuter et nous avons une représentation au sein des comités qui est une représentation régionale extrêmement équilibrée et je sais d'expérience que les membres des comités et leurs présidents en réfèrent à leurs groupes respectifs. Alors, dire que l'on n'est pas satisfaits de l'information ou de la documentation me frustre quelque peu. Je trouve étrange que certains groupes, qui disposent de moyens d'information, de photocopieuses ultra-modernes, malgré tout un réseau dont ne disposent pas nécessairement de la même façon tous les groupes, se plaignent d'un manque d'informations.

Il m'est arrivé souvent, étant donné que je suis ces différents comités, d'être interrogé sur leur fonctionnement, sur les matières qui leur sont soumises et j'ai toujours répondu parce que je crois qu'il est du devoir des participants de répondre aux questions et que lorsqu'il s'agit d'éléments confidentiels on le signale. Et on peut assurer, surtout quand il s'agit d'éléments confidentiels, qu'ils seront diffusés rapidement. Si j'en crois mon expérience dans l'administration, lorsque je voulais qu'un document soit largement diffusé j'indiquais toujours: "strictement confidentiel" et j'étais assuré que dans le quart d'heure ce document circulait partout.

J'ai entendu des membres, dont l'Ambassadeur de mon pays, qui a signalé qu'il n'était pas entièrement satisfait. Il est clair que s'il avait voulu m'interroger, il eut pu le faire et j'aurais répondu à toutes ses questions. Je sais également que, dans différents groupes qui sont actifs comme le groupe dont la coprésidence est assurée par la mère et la fille, en l'occurrence le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont malgré tout leur réseau. Et les membres du Comité du Programme et du Comité financier ont les contacts voulus, y compris


le Président du Comité du Programme, alors je crois que, s'il faut améliorer un certain nombre des choses, il faut procéder d'une manière très opérationnelle.

Avant de créer un nouveau groupe informel il serait souhaitable qu'à l'occasion des prochaines réunions on étudie bien la question. Cela prendra du temps, cela nécessitera sans doute un effort financier supplémentaire dans le cadre d'un élargissement des différents comités qui devront se réunir plus longuement, ainsi que dans le cadre du Conseil qui devra examiner les résultats des cogitations des différents comités. Certains pays n'approuvent pas cet effort financier et désirent écourter toutes les sessions. Je crois qu'il n'est pas bon d'écourter les sessions car il faut permettre à tous de s'exprimer. Il faut que, dans un premier stade, les différents comités puissent procéder à un auto-examen et il faudrait que les membres concernés puissent être les rapporteurs de leurs groupes auprès des comités en faisant des propositions très concrètes et très opérationnelles. Si certains membres du comité ne s'estiment pas compétents, je pense que la présence d'observateurs est possible et que les réunions peuvent même être publiques si le Comité le demande. Cela n'a jamais été le cas mais les textes le prévoient. Certains membres peuvent également se faire remplacer par de hauts spécialistes, le Secrétaire général au Ministère du trésor, au Ministère des finances... des gens ayant des compétences particulières en matière financière, des points de vues en matière de programme et de budget... mais il est toujours loisible de faire des propositions. Nous allons entériner demain un certain nombre de modifications qui se sont produites au sein des différents comités. Nous avons fait preuve d'un maximum de souplesse et le Représentant des Philippines le sait, nous avons eu une succession de représentants différents et toujours dans une parfaite harmonie. Tout cela s'est passé avec beaucoup de gentillesse, sans rigidité et sans interprétation formaliste des textes réglementaires qui nous sont soumis.

Je crois qu'il incombe aux membres du Conseil de prendre leurs responsabilités et de ne pas attendre du Secrétariat de la FAO la rédaction des documents lorsqu'ils font des propositions. Il est utile que, lorsque des propositions sont faites, elles soient examinées, débattues, on a parlé du groupe informel, je n'ai pas vu les papiers de conclusion de ce groupe informel. Il eut peut-être été utile de les voir car j'ai eu entre les mains certains papiers qui ont été soumis à certains groupes dans certains hôtels et qui m'ont particulièrement intéressé, auxquels j'ai parfois répondu pour ma formation et mon information personnelles. Je pense qu'il aurait été utile de les présenter au Secrétariat. Je suis sûr que Monsieur le Directeur général adjoint, M. Hjort et M. Shah prendraient connaissance avec beaucoup d'intérêt des papiers de synthèse qui seraient fournis par des groupes même informels dans la mesure où ils reflètent une opinion suffisamment large des membres non seulement du Conseil mais de tous les membres de la FAO. Du point de vue opérationnel je crois que dans l'immédiat on peut peut-être recommander que le Comité des finances, le Comité du Programme se penchent sur la question, que les membres respectifs à l'occasion de prochaines réunions demandent qu'on examine ce problème, que l'on fasse des propositions précises. Le Comité des questions constitutionnelles et juridiques n'a pas le même problème parce que ce sont les pays qui sont représentés et il est possible de changer de représentants à tout moment en fonction des différentes matières.


Il y a un certain nombre de pays qui sont représentés et je crois qu'il est important que ces pays soient présents lors des débats qui ont lieu, mais la situation du Comité des questions constitutionnelles et juridiques n'est pas la même puisqu'au Comité financier et au Comité du Programme ce sont des personnes qui sont désignées mais qui peuvent être remplacées par d'autres, étant entendu qu'il est de la jurisprudence constante de votre Conseil de toujours entériner, comme nous l'avons fait, les mutations qui se sont produites au sein du Comité financier et du Comité du Programme.

Je comprends que certains pays puissent avoir certaines frustrations mais, dès à présent, ils peuvent se préparer pour des candidatures de grand format qui ont plus de chances d'être acceptées que des candidatures de petit format. Avant de créer un groupe de contact, ne serait-il pas utile que les comités fassent un premier travail et qu'ils proposent ensuite des groupes de contact qui pourraient éventuellement être composés de représentants des différents groupes informels et qui se réuniraient entre eux pour faire des propositions concrètes dont ils pourraient discuter avec le Secrétariat de la FAO en vue d'aboutir à la présentation d'un papier. Ce papier déboucherait, à un moment donné, sur la modification des règlements d'ordre intérieur et éventuellement de dispositions sur lesquelles le Conseil est habilité à se prononcer, ou même la Conférence dans la perspective plus lointaine de la Conférence de 1995.

Robert ANDRIGO (Canada): This is simply to make one brief clarification on your summing up, and in a sense it is to add to what you said. I would agree with the insertion of these items on the agendas of the Programme and Finance Committees. However, given that the matters for discussion are common to both, perhaps it would be preferable for it to be, rather than on the individual agendas, on the joint agenda of the two Committees when they meet together. I think that is the best way of proceeding. Perhaps we can add half a day or even a full day in order to debate this together.

LE PRESIDENT: Mais puis-je suggérer respectueusement aux présidents des deux comités et à leurs membres de réfléchir à la question. Nous avons devant nous deux mois de vacances, ce qui permettrait d'éviter la confusion de compétences. J'ai entendu, au sein de ce Conseil, que certains se plaignaient des réunions conjointes du Comité financier et du Comité du Programme. Je crois que les spécificités des deux comités doivent être respectées et que les deux comités peuvent examiner séparément les problèmes quitte à se réunir après pour confronter les résultats de leurs réflexions à ce sujet.

Je crois qu'il faut laisser le débat ouvert et peut-être recommander aux Présidents des Comités en contact avec leurs membres, de faire une proposition en fonction des sessions de septembre.

Je sais que mon résumé a été très incomplet mais je souhaiterais que ceux qui éprouvent des frustrations en raison de mauvaises informations soient rassurés. Je suis disposé à leur fournir tous les renseignements qu'ils désirent sur ce point. L'information circule parfaitement au sein de la FAO.


Je remercie encore une fois les délégués du Royaume-Uni et des Etats-Unis à l'ordre du jour et je passe la parole au très honorable Représentant du Royaume-Uni.

Ray ALLEN (United Kingdom): I just want to make a short intervention to say that I think everything that has needed to be said has been said. We have a very busy agenda still. We have another item tonight. Could I suggest we move on?

LE PRESIDENT: Je vous remercie de me rappeler à l'ordre et de me faire remarquer que, si j'ai tout le temps, certains n'ont peut-être pas tout le temps et souhaiteraient que nous accélérions.

14. Consideration of a Proposal for a Field Programme Committee
14. Examen d'une proposition visant la création d'un Comité du Programme de terrain
14. Examen de la propuesta relativa a un Comité del Programa de Campo

LE PRESIDENT: Nous allons passer au dernier point qui est le point 14: Examen d'une proposition visant la création d'un Comité du Programme de terrain. Il s'agit du document CL 103/12. Nous sommes saisis d'un résumé de la question établi par le Secrétariat et ce point est inscrit à l'ordre du jour de notre Conseil à la demande de M. William Marsh, Représentant des Etats-Unis d'Amérique. Je sens une certaine frustration à le voir s'en aller alors qu'il a demandé l'inscription de ce point à l'ordre du jour.

D'autre part, l'inscription de ce point à l'ordre du jour a été demandée par M. Robert Andrigo, Représentant permanent du Canada auprès de la FAO.

La première demande a été introduite en date du 14 avril 1993 par M. Andrigo, et la seconde demande a été introduite par M. Marsh en date du 23 avril 1993. Comme M. Marsh nous a quitté je passerai donc la parole au Représentant du Canada.

Yvan JOBIN (Canada): Ma délégation est heureuse de cette occasion qui lui est donnée d'exprimer ses vues sur la proposition d'examiner la possibilité d'établir un Comité du programme de terrain.

Le Canada est l'un des pays qui ont demandé que cette question soit inscrite à l'ordre du jour du Conseil. L'esprit dans lequel nous avons fait cette demande est très similaire à celui qui a été décrit par le Représentant du Royaume-Uni dans son intervention au sujet du point précédent de notre ordre du jour, et c'est pourquoi je ne vais pas réitérer les divers éléments qu'il a fait valoir très clairement.

Le document CL 103/12 nous rappelle qu'à l'issue de l'examen de 1988-89 l'option d'établir un comité n'avait pas été retenue, et que d'autres arrangements avaient été adoptés.


Il nous apparaît cependant que le contexte général dans lequel cette question avait été examinée a changé de façon très marquée depuis lors. Est-il besoin de rappeler qu'en 1988-89 la division du monde en deux grands blocs antagonistes était toujours une réalité? La conviction était encore largement répandue, dans les pays industrialisés, que la croissance économique soutenue enregistrée depuis 1945 dans ces pays était garante d'une croissance comparable dans l'avenir.

Sous la pression d'événements récents souvent imprévus, le système multilatéral fait donc face à des demandes très rapidement croissantes. En même temps, les besoins liés au développement international se font de plus en plus pressants, et ce, au moment même ou une restructuration majeure de l'économie mondiale, est en cours.

Dans ce contexte, Monsieur le Président, nos gouvernements ont pris conscience de l'urgente nécessité de revoir la structure et le fonctionnement du système onusien de développement, dans le but d'assurer que les ressources disponibles soient utilisées de la façon la plus efficace possible.

Cela dit, il ne s'agit pas de promouvoir le remodèlement du système onusien sous la forme d'une planification centralisée à partir de New York. Mon Gouvernement est toutefois d'avis qu'une définition plus attentive des priorités et une meilleure coordination de l'action des diverses parties constituantes du système onusien s'imposent, afin notamment de réduire les chevauchements et les dédoublements d'activités et de programmes.

Les études récentes portant sur le fonctionnement du système onusien de développement ont fait ressortir l'extrême fragmentation et le manque de sens de direction de l'action des différentes institutions onusiennes, y inclus des agences spécialisées dans le domaine du développement. Ces études ont clairement démontré que, trop souvent au sein du système onusien, la main droite ignore ce que fait la main gauche, et vice-versa. Dans un contexte de besoins croissants et de ressources limitées, une telle situation est de plus en plus difficile à justifier.

De par les ressources extrabudgétaires considérables qu'elle administre, la FAO est un acteur institutionnel de tout premier plan au sein du système onusien de développement. Dans ce contexte, la proposition que la FAO se dote d'un Comité du programme de terrain nous apparaît mériter un examen sérieux et attentif, dans un esprit ouvert, serein et pragmatique.

Notre Organisation assume en effet la responsabilité de la mise en oeuvre d'un ensemble d'activités extrabudgétaires plus important, en termes de ressources financières impliquées, que le programme ordinaire. En ce qui a trait aux programmes techniques, comme par exemple celui des forêts, le rapport entre le Programme ordinaire et les activités relevant du Programme extrabudgétaire est de l'ordre de 1:6. Une telle situation nous porte à croire que le Programme ordinaire est fortement influencé, pour ne pas dire conditionné, par les contributions extrabudgétaires et les activités qu'elles soutiennent. Et pourtant, comme nous l'avons déjà souligné à l'occasion des récentes rencontres des comités techniques, nous nous interrogeons quant au degré de complémentarité de ces activités extra-budgétaires par rapport au Programme ordinaire et quant à leur lien avec la stratégie et la politique


générales de la FAO, approuvées par l'ensemble des Etats Membres. Ou et comment ces activités extrabudgétaires sous - tendent-elles les objectifs de la FAO et de son programme ordinaire? Sommes-nous toujours convaincus que ces activités ne détournent pas du mandat officiel de la FAO une partie des ressources limitées dont elle dispose.

Le sommaire de programme de travail et budget pour 1994-95 nous indique que quelque 28, 7 millions de dollars E.-U. sont proposés à l'appui du Programme de terrain. Cependant, nous ne disposons d'à peu près aucune information quant aux objectifs, priorités et retombées des activités proposées et quant à leur interrelation avec les objectifs officiels de l'Organisation pour le prochain biennium. De plus, les activités clairement identifiées à l'appui du Programme de terrain ne semblent pas inclure l'appui technique important qu'apporte l'Organisation elle-même au Programme de terrain. Conséquemment, nous pouvons sans doute présumer que ce subside direct de 28, 7 millions s'avérera, dans les faits, nettement plus important. Là encore, il appert qu'aucune information quant aux retombées attendues sur les investissements de l'Organisation ne nous est offerte de manière à nous permettre de jauger la valeur de ces activités et de fonder notre jugement quant à leur degré de pertinence. En réalité, les comités techniques et les comités restreints qui, selon les décisions de la Conférence de 1989, devaient fournir une revue approfondie des activités de terrain de même que des lignes directrices quant aux aspects techniques, financiers, administratifs et politiques, n'ont en fait que modestement contribué à l'établissement d'une vue d'ensemble de ces activités et de leur apport à la stratégie globale de l'Organisation. Les compte rendus des délibérations de ces comités témoignent de cet état de choses.

En fait, les ordres du jour très chargés de ces comités ont pour effet de rendre pratiquement impossible pour eux d'aller vraiment au-delà des généralités à ce sujet. Par conséquent, il nous apparaît que la supervision actuelle du Programme de terrain par les Etats Membres n'est en rien systématique. Le contrôle de l'efficacité de ce programme et l'évaluation de ses résultats sont pour le moins diffus, tandis que l’opérationnalisation de leur imputabilité reste à faire. En fait, force est de reconnaître que nous, les Etats Membres, n'avons pas fait le travail qui nous avait été assigné en 1989. Force est d'admettre que les arrangements institutionnels que nous avons établis à cette fin se sont révélés inadéquats.

Nous croyons nous rappeler qu'en présentant ses recommandations en 1989, le groupe d'experts avait pourtant souligné la nécessité d'un mécanisme de supervision du Programme de terrain, lequel, avait-il noté, ne recevait qu'une attention inadéquate de la part des organes directeurs de la FAO. Le groupe d'experts avait également souligné la nécessité d'une imputabilité et d'une transparence accrues du Programme de terrain. Ces observations nous semblent avoir conservé leur validité puisqu'elles nous fixaient un objectif qui reste encore très largement à atteindre.

Pour conclure, il nous apparaît donc qu'un Comité du Programme de terrain, serait de nature à permettre aux Etats Membres de la FAO d'exercer un rôle effectif de supervision, qui fait présentement très largement défaut, à l'égard du Programme de terrain dans son ensemble, ce qui favoriserait une approcheintégrée, une approche stratégique de la part dela FAO dans ce


domaine. L'imputabilité de l'Organisation en ce qui concerne le Programme de terrain, qui est présentement très diffuse, en serait considérablement renforcée. La transparence souhaitée par nos gouvernements y gagnerait aussi beaucoup. Un tel comité favoriserait également une corrélation renforcée entre le Programme de terrain d'une part, et les objectifs et priorités de la FAO tels que définis par ses Etats Membres dans le cadre du Programme ordinaire d'autre part, d'autant plus que le Programme ordinaire subventionne largement le Programme de terrain.

Il s'agit, ma délégation en convient volontiers, Monsieur le Président, d'une question complexe. Cependant pour les raisons que nous avons expliquées, nous considérons important que cette question soit discutée plus en détail, par nous, les Etats Membres dans les instances de la FAO suite à la présente réunion du Conseil. Nous serions intéressés d'entendre les vues des autres délégations.

LE PRESIDENT: Je remercie très vivement l'honorable délégué du Canada de la présentation du document concernant la création d'un Comité du programme de terrain. Nous avons eu un débat intéressant, qui éclairera certainement le présent débat, lorsque nous avons discuté vendredi dernier du rapport d'évaluation du Programme 1992-93; c'était la première pierre de la trilogie qui a fait l'objet d'un examen minutieux et approfondi des membres du Conseil.

Avant de donner la parole aux membres qui désirent intervenir, je prie la très honorable Représentante des Etats-Unis, qui a demandé également l'inscription de ce point à l'ordre du jour, de nous communiquer ses avis et considérations.

Ms Charlotte E. ROE (United States of America): I would like to thank delegates for their patience tonight and the members of the Secretariat as well. You are right, Mr Chairman, we are pleased to see this issue on the agenda of the FAO Council. No matter how flexible the Organization, from time to time it is valuable to have the members open the doors and let in fresh air. We do defend strongly the right of Member Countries to discuss this, although we are not looking for a hurried outcome on this issue.

The document before us, CL 103/12, argues for no change. We find this a little puzzling and somewhat remarkable given the challenges faced by FAO and in the rural sector. As was so eloquently expressed by the delegate of Colombia in the discussion we have just finished, FAO is not just a Headquarters Organization. It also belongs at the cutting edge of problems that affect us all.

A larger and larger proportion of FAO's field programmes are funded by extra-budgetary resources. Given this, it is imperative that we begin looking at FAO's field programmes as part of a larger mosaic. The very substantive discussion last Thursday on the Programme and Evaluation Report underscored the close inter-relationship between FAO regular and extra-budgetary field activities. We appreciate the fine work of the FAO Evaluation Unit in making that possible.


People will remember FAO field programmes not by the funding source, but by whether the resources were effectively utilized. They will recall whether the results did reach poor farmers, whether the programme made a difference in increasing family incomes, in the better management of natural resources and improvement in human institutions and capacities. The issue in short, is resource management and control of project identification during the implementation process. However, in the end the test will be whether or not the activities changed for the better the lives of farmers in their communities.

The Government of the United States and my delegation are not wedded to any particular formula for Field Programme oversight. We do believe that more effective membership oversight is required, and urgently required. We will carefully consider the mechanisms to achieve this in the light of important changes under way in FAO and in the international community. We also want to work with the Secretariat in taking a comprehensive look at all committee structures with a view not of duplicating mechanisms, but to creating more viable, inclusive channels for governance.

As part of this process of renewal we would like to see discussions of FAO's Field Programmes better integrated with its ongoing strategy and less scattered throughout the existing committees where there is little opportunity to come to grips with real options. The following are among the issues that could help in guiding this restructuring.

i) How can members have a more proactive role in making strategic choices' about Field Programme policies, not just reacting to lengthy documents sometimes late in the game?

ii) Why not have members assess how FAO is spending its Regular Budget resources in the field before the biennial process?

iii) Likewise, how can we ensure that a greater proportion of the FAO Regular Budget goes to programme? How can we take initiatives as members to reduce costs associated with meetings and publications?

iv) What management steps are being taken to correct in timely fashion the kind of weaknesses listed in the Programme Evaluation Report?

v) What unsustainable projects of FAO are being shed? How can we help to shed more? What progress is being made in streamlining FAO's headquarters to-field communications and speeding up urgent response capabilities?

vi) What kinds of horizontal structures are being put in place to ensure multidisciplinary approaches are taken to project design and planning?

vii) What is being done to strengthen the regional offices which perform at sustained high levels of excellence in serving and catalyzing the effective field programmes, and to down-size those that do not?

This list is indicative, not definitive. We recognize the difficulty in designing good programmes for agriculture and rural development, and the complexity of thetechnical, institutional, socio-economicand management


issues involved. Sustainable rural development, as FAO above all knows, is a high risk enterprise. It is hard soil to till. However, in times of ferocious resource competition FAO cannot afford the perception - because perceptions too often take on lives of their own - that is all things to all people. It must prune. It needs to innovate. It needs to nourish dialogue both within and without.

We support the general examination of this issue in the larger context that was so aptly suggested by many delegates in the previous discussion. We believe that the Programme Committee would be a good starting point. COFI, COFO and COAG could also expand their discussion of the Field Programme oversight issue.

LE PRESIDENT: Je remercie très vivement la très honorable déléguée des Etats-Unis d'Amérique de son intervention toute nuancée et de nature à permettre un débat fructueux.

Avant de prendre la liste des orateurs et afin d'éviter des considérations qui échapperaient peut-être quelque peu à la proposition, je voudrais rappeler que nous avons le Programme de coopération technique qui relève du Programme ordinaire, que nous avons un certain nombre de fonds fiduciaires que la FAO exécute pour le compte du Programme des Nations Unies pour le développement et qui relèvent donc du Conseil des gouverneurs du PNUD, qu'il existe des fonds fiduciaires d'un certain nombre de pays donneurs, je dis cela surtout à l'intention des pays qui ne contribuent pas aux fonds fiduciaires, pour leur donner une information complète: un certain nombre de pays contribuent sur le plan bilatéral, dans un régime tripartite, avec les pays bénéficiaires à des programmes de développement sur le terrain, et qu'il existe également, c'est un aspect extrêmement important des activités de la FAO, des fonds fiduciaires de pays qui mettent à la disposition de la FAO des fonds parfois extrêmement importants pour exécuter des programmes qui manifestement relèvent de leurs prérogatives et de leur souveraineté nationale.

Il existe également des fonds fiduciaires pour des programmes spécifiques. On a eu l'exemple du criquet pèlerin, de la lucilie bouchère, du pacte de sécurité alimentaire, du programme engrais.

Il s'agit donc d'une matière extrêment complexe où nous devrions prendre des positions toutes en nuances, parce que je crois que porter des jugements globaux dans une matière aussi complexe risque de nous entraîner à des conclusions qui seraient ou prématurées ou trop peu nuancées.

Ont demandé à intervenir le Mexique, le Pakistan, l'Arabie Saoudite, la Belgique, le Royaume-Uni, la Colombie, le Kenya, l'Allemagne, Chypre, la Suède, le Nigeria, la France, la Chine, le Japon, le Brésil et parmi les observateurs, les Pays-Bas en la personne du Dr Prillevitz qui a été Président d'un groupe de travail et a. animé un certain nombre de réunions à ce sujet. Nous avons déjà entendu le Représentant du Programme des Nations Unies pour le développement qui est intervenu dans le point précédent à propos de ce point-ci.


Elias REYES BRAVO (México) : Al examinar este tema con base en el documento CL 103/12, la delegación mexicana, señor Presidente, considera básicamente lo siguiente. No obstante la brevedad del documento estimamos que el mismo aborda el tema de manera suficiente. Consideramos, también, que en la actualidad no es necesaria la creación de un Comité del Programa de Campo. Las reflexiones que tuvieron lugar sobre su posible creación las estimamos rescatables y útiles a propósito de fortalecer el contenido y la orientación de los debates de los Comités que rinden sus informes al Consejo y, de manera particular, los de Agricultura, Pesca, Montes y Seguridad Alimentaria.

El documento en cuestión hace consideraciones que, si bien ya han sido planteadas en otras ocasiones, merecen una atención continua de los Estados Miembros de la FAO y de su Secretaria. El párrafo 2 establece que "seria más apropiado y menos costoso adoptar disposiciones alternativas que permitieran alcanzar el mismo objetivo, es decir, que los Estados Miembros pudieran seguir más de cerca las actividades de campo". Este objetivo es muy importante, ya que las acciones de campo reflejan el grado de concreción y de certeza con que estamos actuando, asi como la congruencia entre el discurso y la acción. Al igual que con el Programa de Campo es importante el seguimiento del Programa Ordinario y, en todo caso, el seguimiento de la participación y de las relaciones que cada pais tiene con la FAO. Para ese propósito es muy valioso el rol y la responsabilidad que deben desempeñar tanto las numerosas representaciones nacionales y regionales de la FAO como las entidades nacionales de enlace y coordinación de la cooperación internacional en los Estados Miembros.

Estamos de acuerdo, señor Presidente, con las opiniones descritas en el párrafo 9 del documento de estudio, en el sentido de que un nuevo comité no sólo entrañaría una duplicación del Examen del Programa de Campo que actualmente ya llevan a cabo los Comités Técnicos de la Organización, sino que implicaría también desembolsos adicionales para su puesta en marcha y afectaría el ya mermado presupuesto de la Organización.

Shahid RASHID (Pakistan): The proposal before us regarding the establishment of a Field Programme Committee is not a new one. This is not only an old proposal but is one that was considered, quite exhaustively not too long ago. The supreme Governing Body of this Organization, that is, the Conference itself had decided against the creation of such a body and this decision was taken as recently as 1989. We are surprised this subject has resurfaced so soon.

The originator of the proposal did not provide any rationale, nor have any reasoned arguments been documented which could form the basis for reopening this matter. On the face of it it appears that this proposal will substantially alter the present methods of working of the Organization and would lead to significant ammendments in the Basic Texts.

We are not convinced that circumstances exist which warrant such actions on our part. The delegation of Pakistan does not deny the importance of the Field Programme. In fact, FAO's Field Programme is one in which we have a special interest. We also believe that field operations must be carefully supervised and monitored and must remain within the policy framework and


mandate of the Organization. At the same time we believe that this function is being performed most adequately and satisfactorily by the existing four-tier structure, the Technical Committees, the Programme and Finance Committees, the Council and the Conference. It is not clear as to what special role and function the proposed Field Programme Committee will be assigned which is not already being performed by existing bodies of Organization. In this august body we have heard repeated calls for cutting down on meetings, for reducing the number of committees and groups for avoiding overlapping and duplication and here we are confronted with a proposal for creating a new major committee involving significant additional expenditure. The contradiction is too obvious to be stressed.

The delegation of Pakistan is of the firm view that existing arrangements for monitoring and supervision of FAO's Field Programme should not be tampered with at this stage. We are also of the view that the nature of FAO's field activities, the size of individual projects and the method of funding of these activities do not justify the creation of any body for management of the field programmes. Moreover, we believe that it is an inopportune time to establish new structures without awaiting the outcome and long-term ramifications of the overall programme of restructuring that is under way in the UN system. We would therefore urge that this proposal need not be pursued any further at this stage.

Waleed A. ELKHEREIJI (Saudi Arabia, Kingdom of):(Original language Arabic): I do believe that at this late hour I will try to be as brief as possible. At the outset I would like to state that the Kingdom of Saudi Arabia supports what has been stated by the delegate of Pakistan.

Concerning our statement related to the Medium-term Plan I did refer to the need to do away with duplication between the work taken by this Organization and other agencies. As the document under review states, the consequences of the establishment of such a Committee, the repercussions, would be financial and important ones, especially at this present time when the Organization and the Member Countries at large do have some economic constraints. My country, for example, finances some field programmes and I therefore quite frankly do not see any justification behind the establishment of such a Field Programme Committee.

However, we do not wish to close the door to dialogue or negotiations on this issue and in case there is any precise proposal or suggestion we stand ready to take part in these negotiations.

However, bearing in mind the programmes undertaken by the Organization we do not see any need for such a Committee, since these programmes are being undertaken at a satisfactory level.

Hubert DE SCHRYVER (Belgique): La délégation belge est reconnaissante aux deux pays qui ont fait inscrire ce point à l'ordre du jour de ce Conseil. L'importance capitale pour la FAO du Programme de terrain n'a pas besoin d'être démontrée et vient d'être rappelée ces jours-ci dans de très nombreuses interventions. Lesoucide vouloir rechercher un moyen pour améliorer ce


Programme de terrain me paraît donc très louable. Mais ni le problème, ni la préoccupation ne datent d'aujourd'hui.

En effet, on vient de le rappeler, en 1989, la Conférence générale a approuvé un arrangement proposé de faire examiner ces problèmes successivement par les quatre comités techniques, ensuite par le Comité conjoint des finances et du Programme, après encore par le Conseil pour les politiques et les orientations et finalement par la Conférence générale qui continuerait à examiner les opérations de terrain.

La proposition soumise maintenant de créer un comité du Programme de terrain a comme but d'améliorer la connaissance globale de ce programme, de rechercher un consensus sur des priorités, de donner une meilleure orientation au Secrétariat et espère que cette création puisse même aboutir à des ressources extrabudgétaires additionnelles.

La Belgique qui développe un programme de coopération substantiel sur la base de fonds fiduciaires est donc particulièrement intéressée et ouverte à toute suggestion de nature à améliorer la conception et le suivi des opérations de terrain.

Les grandes orientations politiques générales qui devraient encadrer de plus près le Programme de terrain peuvent être discutées au Comité du Programme et après encore au Conseil, qui tous les deux devraient prévoir à leur ordre du jour la possibilité d'avoir un dialogue à ce sujet.

Toutefois, gardons en tête que les trois sources de financement du Programme de terrain sont soumises à des différents centres de décision. Pour les projets du PNUD ou ceux des fonds fiduciaires les choix, au départ, ne dépendent pas d'un comité, fût-il même un comité spécial du programme de terrain. Ceci limite de facto l'influence que pourrait avoir ce comité du programme de terrain sur les programmes et les projets.

Même si les comités techniques n'attirent pas toujours les experts responsables pour le secteur du programme de terrain, leurs orientations et vues peuvent toujours utilement être présentées par un autre membre de la délégation qui y siège.

S'il s'agit d'autre part d'évaluation de projet de terrain, j'ai déjà pu constater que les services techniques du Secrétariat organisent régulièrement, peut-être même trop souvent, des missions d'évaluation.

Le Secrétariat lui-même assure la concordance entre les orientations générales de l'Organisation et les projets envisagés. En conséquence, pour les raisons déjà mentionnées et vu les possibilités offertes actuellement en vue d'examiner les orientations du Programme de terrain je ne vois pas, en ce moment, le besoin de procéder à la création d'un nouvel organe subsidiaire du Conseil pour s'occuper spécialement du Programme du terrain.

Pour terminer, Monsieur le Président, cette délégation voudrait réagir à l'exposé fait par le collègue canadien, là où il met en doute la complémentarité de ces activités extrabudgétaires par rapport au Programme


ordinaire et à leur lien avec la stratégie et la politique générale de la FAO.

Personne dans ce Conseil n, a mis en doute que le Programme de terrain dans son ensemble donne à la FAO son énergie vitale.

S'il fallait à l'avenir confiner les activités opérationnelles au seul Programme régulier nul doute que notre Organisation se transformerait en une académie, ce qui est loin de correspondre à son mandat.

LE PRESIDENT: Je remercie très vivement le Représentant du Royaume de Belgique pour son intervention très positive. Il a fait allusion aux commissions, aux réunions tripartites d'évaluation où le pays bénéficiaire est tout de même le maître d'oeuvre. Je crois qu'il est important de le souligner et nous aurons l'occasion d'y revenir.

J.C. MACHIN (United Kingdom): In bis excellent intervention, with which we very much agree, the Representative of Canada referred to the 1989 review of FAO's goals and operations. As we all recall, the experts' report drew attention to and indeed expressed some concern about the role of the Governing Bodies in relation to the oversight of the Field Programme. Let me quote quickly.

It said "It is important to maintain and enhance the accountability and transparency of FAO's field work vis-à-vis Member Nations and donors. Field operations do not receive the required attention from FAO's Governing Bodies." And lastly, "There is a need for a specific mechanism for overall inspection and monitoring of the field operations." In order to address these concerns, it was agreed that the Field Programme should be reviewed by COAG, COFI and COFO.

My delegation's conclusion is that the concerns expressed by the group of experts have not been addressed adequately by this new procedure. This is not altogether the fault of the Secretariat. I think we, the membership, must take our full share of the blame for why it has not worked. This Council is fully aware of my delegation's oft-repeated views that the technical committees should be attended by technical experts and that these committees should address real technical issues and address the overall technical policy components of the programme. Instead, it seems to us that they do seem to get bogged down rather too often in process and procedure. On the other hand, the documents presented to the technical committees have not always been entirely conducive to productive debate on technical aspects of the Field Programme. Moreover, the agendas, as has already been pointed out, have often been so crowded as not to allow sufficient attention to be paid to these fundamentally and vitally important technical issues.

In our view, the reports of the technical committees before this Council demonstrate these points very well. Let me give "just one example. The report of COFO devotes just a page and a quarter to the review of both the Regular and the Field Programme. Now although we recognize fully that this need not necessarily reflect the length of the discussion of these items in the


technical committees, I think it has to be recognized that it is these reports which are intended to guide the decisions of the Council.

It is therefore crucial that the reports are sufficiently detailed and reflect full and thorough debate in the committees, not least in order that this Council and we the membership can properly carry out our oversight function. The paper before us today discusses the pros and cons of whether or not the way forward is by the establishment of the Field Committee. It suggests that the revised documentation such as the Programme Implementation Report and the Programme Evaluation Report - and I quote - "places Member States in a better position to assess the field activities in their relationship with Regular Programme priority areas and to discuss and determine the policy orientation and other measures which may be required in that connection".

This would be a credible argument if those papers gave us a full and transparent picture of what is actually happening in the field. I regret to say that in my delegation's view, the Programme Evaluation Report falls rather short of the transparency that is necessary to fulfil that function. We will discuss the Programme Implementation Report when it is distributed. The paper also argues that since the bulk of field interventions are funded from extra-budgetary resources, that is to say funds not wholly under FAO's control, in some cases - and again I quote - "There does not seem to be a precise role for an intergovernmental committee".

My delegation does not accept this argument. Both the FAO Secretariat and the membership have accepted that the Regular and Field Programmes are inextricably linked. Indeed, it was a point as to which you agreed with me the Other day when we were talking about a different issue. Inextricably linked. There is a read-across. We were talking about the cross-subsidies, you recall. Resolution 10/89 makes a point of saying that the Medium-term Plan - and again, I am sorry to keep quoting, but these are FAO's own words -"must take account of the close link between the Regular and the Field Programme".

I think this is also supported by many of the papers before the Council which consistently draw our attention to this important fact. The Summary Programme of Work and Budget document again specifically refers in the section relating to policy content to the relationship between the Regular and Field Programmes. And here it emphasizes the changing modalities of field activities and the effects of the changes in support costs on the Regular Programme. The Governing Bodies cannot therefore consider the Regular Programme in isolation. It is clear that we must take account of the implications of the Field Programme. Some of the arguments put forward in the paper before us are, to a degree, valid. But if I may say so, they do not paint the full picture. There is the whole question, for example, of policy direction which is not addressed. We believe firmly that FAO should not be involved where it does not have a comparative advantage. Again, you have heard many times from this delegation, we believe also that it has the right and indeed the obligation to decline extra-budgetary funds when these are offered for activities outside the FAO's mandate or comparative advantage. We believe that whatever work FAO does using extra-budgetary funds has an implication for the Regular Programme in terms of both finance and policies.


The Governing Bodies again must therefore have a say in field work that FAO carries out. A further consideration in our view is that the very size of the Field Programme justifies more oversight from the Governing Bodies. We have to ensure that there is confidence in the quality and effectiveness of the Field Programme, in our view essential requirements if support for these programmes, not least in the bleak international climate which has already been referred to, is to be maintained, whether this is done by a separate Field Programme Committee or some other mechanism remains open. We accept, like others, that we are not going to take a decision on that tonight. But what is clear is that the existing system of reviews by the technical committees and the new papers on programme evaluation and programme implementation, from what we have seen so far, do not do justice to the Field Programme, nor do they give guidance on the Field Programme in a way that we believe is either transparent or constructive. This leads us to the conclusion that the current system does not work adequately and that something therefore must be done about it. My delegation considers it vital that the membership, the Member States, ourselves, accept our responsibilities and ensure that we do have a mechanism in place that allows a proper oversight of the Field Programme. The starting point, in our view, should be a full understanding by the Governing Bodies of FAO of the relationship and the interaction of the Regular and Field Programmes and the overall balance between them. There are a number of options which are mentioned: the establishment of a Field Programme, sub-groups of the Programme Committee, sub-groups of the technical committees. But whatever option is chosen, we have to ensure that the oversight function is undertaken by individuals with the absolutely necessary expertise to do it justice and that the mandate and terms of reference are very carfully considered. I think it is important that we do not simply set up an approval mechanism for individual field projects. That is a management responsibility for FAO. It should instead consider and develop general policy guidelines and criteria. That is clearly a function of membership governments.

The question of additional costs has been cited in the paper and indeed commented on this evening. We agreed that whichever mechanism is chosen, it should not result in additional costs, but it should be borne in mind that streamlining the technical committees' approach to reviewing these programmes and the consequential knock-on effect of shortening other meetings will lead to savings which will offset the cost of any of the proposed mechanisms. An example of this is the proposed amalgamation of the intergovernmental groups on grains and rice. I will conclude here by simply saying again, as others have said, we are not expecting change overnight, but as with a number of important issues which we have discussed today, we are again flagging an important issue for full consideration by the Council and for subsequent action.

LE PRESIDENT: Je remercie l'honorable délégué du Royaume-Uni de son intéressante intervention. En ce qui concerne la fusion du Groupe intergouvernemental sur le riz et céréales, ce n'est pas à l'ordre du jour. Il est peut-être utile que vous fassiez des suggestions dans les groupes respectifs. Je ne sais pas quel accueil elles recevront parce que le riz est quand même un secteur important de l'alimentation et les céréales sont de nature à retenir l'activité de la FAO. De toute façon, cela ne représenterait pas une économie.


Vous proposez une formule qui tendrait à raccourcir certaines réunions. Je ne vois pas très bien comment on pourrait réaliser des économies. Nous en avons d'ailleurs déjà parlé à propos du Programme de travail et budget et sur une proposition faite par un des membres.

Je demanderai aux membres du Conseil d'être le plus bref possible et de nous faire connaître leur position de façon à ce que nous puissions avancer dans notre débat et je les en remercie à l'avance.

Ivan MARULANDA GOMEZ (Colombia) : A nuestra delegación le parece muy atractiva la idea de discutir el tema propuesto por las delegaciones de Estados Unidos y de Canadá en intervenciones que recogemos con sumo interés. Consideramos que se han puesto sobre la mesa argumentos en favor y argumentos en contra de lo que se ha propuesto, y que es necesario examinar tanto unos como otros con amplitud y detenimiento. Desafortunadamente éste no es el momento más apropiado para profundizar en esta discusión y nos parece apropiada la propuesta que se ha hecho de que se lleve el tema al Comité de Programas para que se realice allí un análisis y un debate preliminar. No nos parece que sea suficiente motivo para cancelar el tema el hecho de que se haya discutido en el pasado. Nosotros sabemos que muchas ideas buenas han sido rechazadas por mucho tiempo en organismos, en instituciones y que al fin del tiempo terminan por aplicarse o por imponerse. Nos parece que aquí hay elementos muy interesantes, sin que todavía tengamos una posición propia sobre los argumentos de uno u otro lado. Consideramos que, de todas maneras, como bien se ha dicho acá, se debe tratar de buscar la manera de que los órganos rectores de la FAO puedan evaluar las directrices políticas y los criterios con los cuales se llevan a cabo las tareas de campo de la Organización, respetando, naturalmente, los espacios propios de la Secretaría, espacios que obedecen a una naturaleza ejecutiva bien delineada en la Constitución de la Organización.

Para terminar, señor Presidente, quiero recordar que una vez, cuando llevábamos dos días discutiendo un documento preparado por la Secretaría, en una reunión importante de FAO, se nos dijo al final, después de que habíamos expresado algunas observaciones sobre el documento que estaba en discusión, después, repito, de dos días de deliberaciones sobre ese documento, que ese documento había sido preparado por cuatro personas de FAO, y que esa limitación de personal podía explicar algunos de sus vacíos. Yo comprendí muy bien ese argumento, pero me quedé pensado, y sigo pensado, por qué estuvimos dos días estudiando y discutiendo el trabajo de cuatro personas y no le dedicamos también dos días, o más, a lo que hacen miles de personas en el campo, en nombre de la Organización.

Repito, señor Presidente, que auspiciamos la propuesta de que el tema sea llevado con amplitud al Comité de Programas y a otros comités de la FAO para una discusión preliminar.

EL PRESIDENTE: Muchísimas gracias distinguido representante de Colombia. No sé exactamente de qué se trató a propósito de un documento elaborado por cuatro personas, pero, en cualquier caso, ésa es otra cuestión.


Benson Crispus MBOGOH (Kenya) : In our view this is a thought-provoking proposal but, as we said when we spoke on the last proposal concerning revitalization of Restricted Committees, we have had no information to assist members to evaluate the problem being addressed, or indeed identify the problem clearly.

Our first reaction to the proposal is one of concern, especially at the duplicity of structures within the Organizations's system which the proposal may engender. In saying that, we are looking at the proposed committee against the existing Programme Committee, which has overall responsibility for programme and budget considerations.

The other concern we have is about the possibility of introducing more bureaucratic powers in the Organizations's evolution process. This would only cause delays in decisions and action by the Council, which would not very much help developing countries.

We are appreciative of the introduction by the distinguished delegates of Canada and the United States, who have offered invaluable information. We would however ask for more complete elaboration of the proposal to enable us to assess objectivey the merits and the validity of the proposal.

Harald HILDEBRAND (Germany): Greater transparency and higher efficiency of field programme activities are the major objectives behind this proposal under consideration. We hope that these objectives warrant this late evening session of ours, but I feel optimistic.

We welcome this matter having been put on the agenda. If operational, such a body could bring about a closer linkage between field operations financed from different sources. In setting it up, legal, funding and organizational aspects must be borne in mind. My delegation has not yet come to a definite answer on these issues. We fully share the idea of those favouring the proposal, like the United Kingdom, Canada, the United States, and others, that FAO's field activities should be monitored more closely, although the new system of reporting - Programme Implementation and Programme Evaluation Reports - might prove useful in this. In the view of my delegation, a committee set up under Article VI.1 of the Constitution would possibly turn out to be a rather numerous body lacking the required flexibility and efficiency of operation.

A possible other option might be the estabishment of a "field programme subcommittee" under the Programme Committee. It could, for example, meet once a year, just before the Programme Committee session. Fifteen to twenty qualified experts appointed on a regional balance and with rotating country representation would submit their conclusions and recommendations to the Programme Committee. To keep costs low, the use of one working language could be considered for this sub-committee.

LE PRESIDENT: Je ne sais pas si cela conviendrait. Peut-être que la diminution de la durée du Conseil pourrait recevoir des compensations et peut-être pourrait-on tous parler en espagnol.Je me permettraisdefaire un petit


rappel: j'avais signalé qu'il y avait différentes catégories de fonds fiduciaires et il serait peut-être utile de préciser, dans les interventions à propos de la création de ce comité de terrain, de quel contrôle il s'agit et sur quel fonds fiduciaire. Il faut être clair de façon à ce que nous puissions tirer des conclusions. Jusqu'à présent les intervenants n'ont pas dit de quel type de contrôle, de quel type d'examen, à propos de quel type de fonds fiduciaire il s'agissait. Sont-ce des fonds fiduciaires propres d'un certain nombre d'Etats qui relèvent de leur compétence? S'agit-il des fonds fiduciaires du PNUD pour des projets relevant de la compétence du Programme des nations pour le développement, de donneurs, de programmes spéciaux...? Je crois qu'il serait utile de préciser à l'occasion des différentes interventions de quoi il s'agit.

Haris ZANNETIS (Cyprus) : My delegation believes that the arrangements adopted by the 1989 Conference are sufficient for the appropriate monitoring of field operations. We also believe that duplication must be avoided as much as possible, since duplication always leads to the waste of scarce resources which can be utilized to cover other pressing needs.

If, however, there is a justified need for improving the monitoring and supervision of the Field Programme, we are of the view that other arrangements should be considered, such as perhaps the extension of discussion time in the various committees or, as the German delegate has already mentioned, the establishment of a sub-committee of the Programme Committee or a panel of experts, before proceeding to the establishment of a Field Programme Committee.

In this respect we would like to point out the fact that no other specialized agency has so far established a similar committee and that, if such a committee is to be established, significant expenditure will be necessary. We wish also to remind the Council that the establishment of new committees puts a heavy burden on developing countries which do not have numerous representation in Rome and do not find it easy to cover transport cost to participate in meetings in Rome.

Inge GERREMO (Sweden) : The Swedish delegation would like to make the folowing -very brief comments.

The issue of overall and more integral field discussions is very important. A suitable forum should be found for a more thorough discussion among members on such matters than just the Council and Conference will provide. The solution must be cost-effective.

The matter should be given priority in forthcoming debates on how the Member States' future policy guidance of the Secretariat should be organized - for example, in connection with the proposed discussions on the Restricted Committees.

F. BATURE (Nigeria): I would like to thank the distinguished delegates for the United States and Canada for introducing this Agenda Item.


On Monday, when this august Council held its debate on the Programme of Work and Budget for the biennium 1994-95, it became apparent that our Organization, FAO, needed more funds than were available for the execution of its priority programmes. Many Member Nations viewed with concern the reduction of funds allocated for the technical committees such as COFI, COAG and COFO. It should also be noted that the proposed budget level for this biennium, which is US$676.9 million, indicates a zero growth, which some members have suggested should be further reduced to US$645.6 million, indicating negative growth.

It would be absolutely out of tune with reality to suggest the establishment of a new Field Programme at this critical period when the Organization is looking for more funds to execute its priority programmes.

The issue of establishment of the Field Programme Committee has already been examined by both the Programme and Finance Committees and also by the Council and the Conference, the highest policy-making body of this Organization, which concluded that the establishment of such a Committee would be a more costly exercise, especially at this time of financial crisis. The current arrangement where the Field Programme is executed by the Technical Departments has been found to be doing well.

We would however suggest that the authors of this Agenda Item pass this proposal to the Programme and Finance Committees so that they can carefully study the proposal and pass on their comments to the Conference, through this Council, for consideration.

We would also suggest that more time be given for Member Nations to discuss the proposal with their respective governments first before it is brought to Council, if necessary, for further consideration.

Christian BERGER (France): Je vais essayer de suivre vos recommandations en étant bref, d'une part, et en vous précisant, d'entrée de jeu, que lorsque je parlerai du Programme de terrain je m'adresserai à toutes les composantes du Programme de terrain, qu'il s'agisse du TCP, du Programme du PNUD, des fonds fiduciaires et des programmes spéciaux.

Nous avons pris connaissance avec intérêt de la proposition introduite par les Etats-Unis et le Canada, vis-à-vis de laquelle toutefois, il nous semble qu'il faille faire preuve de prudence. Je m'explique:

- D'un côté, il est évident qu'un pays comme la France ne voit que des avantages à ce que l'information sur les programmes de terrain et notamment ceux qui font l'objet d'un financement bilatéral, soit plus abordable, afin de permettre de parvenir à plus "de transparence". Je rappelle, à cet égard, l'effort financier important que nous avions consenti pour tenter de fournir à l'Organisation les moyens d'une gestion informatisée plus opérationnelle de son Programme de terrain.

Mon pays, s'il n'est pas opposé à la mise en oeuvre de fonds fiduciaires et d'opérations extérieures au Programme ordinaire, parce qu'il croit à la complémentarité de ces deux programmes, entend veiller toutefois à ce que l'OAA ne développe pas son Programme de terrain dans des proportions telles


qu'elle deviendrait "une organisation à la carte", les contributions régulières venant payer indirectement des frais administratifs, au bénéfice de certains donateurs qui trouveraient plus commode d'utiliser les services de l'OAA que de se doter de leurs propres structures de coopération. De ce point de vue, une évaluation spécifique des orientations du Programme de terrain, des synergies qu'il entretient avec le Programme régulier et de leurs poids respectifs serait très utile.

D'un autre côté, nous voyons certains inconvénients dirimants à la proposition qui nous est faite. Tout d'abord, nous estimons qu'il serait contre productif que les grands comités techniques de l'OAA ne soient plus en mesure d'examiner les programmes de terrain, et leur interrelation avec le Programme ordinaire. Je le répète, l'OAA n'est pas une agence de développement mais elle a une spécificité d'action globale qui peut et doit être illustrée et concrétisée par des programmes de terrain. La création d'un Comité des programmes de terrain établirait à cet égard une rupture et serait le premier pas, si l'on n'y prenait garde, dans la voie d'une réorientation des activités de l'Organisation vers ce qui n'est pas sa vocation.

Ensuite, la création d'un nouveau Comité, de nombreux délégués l'ont dit, ne vous paraît pas appropriée au moment où l'on parle de gestion budgétaire stricte.

Enfin, nous ne pensons pas que cette idée puisse progresser sans un large consensus, et nous croyons qu'il faut étudier la forme la plus appropriée à donner aux mécanismes actuels qui permettrait d'obtenir davantage de transparence sur les opérations financées par le PNUD, le PCT, les fonds fiduciaires et les programmes spéciaux.

Peut-être est-ce là un sujet à examiner par le Comité du Programme parmi ceux qui nous venons de lui confier au titre du précédent point de notre ordre du jour.

LE PRESIDENT: Je remercie le délégué de la France. Je lui rappellerai que la troisième mission fondamentale, je l'ai déjà dit, de la FAO était également d'être une organisation de développement. Il est très clair que c'est une obligation qui incombe de par ses statuts à notre Organisation.

MA GENG-OU (China) (Original language Chinese): The Chinese delegation remembers the 25th Session of the FAO Conference in 1989. A general survey was carried out of the strategies, targets, roles and priorities of the Organization, and the importance was reaffirmed of the Field Programmes of the Organization, as well as the close connection with the Regular Programme of the Organization. At the time a formula was proposed for studying Field Programmes by the work of the technical committees, the reports going forward to Council and Conference. The Chinese delegation feels that the Field Programme of the Organization is a very effective arm of the Organization. I should like to recall that when FAO sent a mission to China to evaluate field activities in my country, the experts who came to carry out this evaluation recognized that all field activities financed by FAO or other international organizations were producing excellent results in all cases.


China itself has organized trips to visit on the spot what is being done by bringing in representatives from various organizations and from donor countries to show them what is being done. So you see that upstream the field activities give very good results. I think we can say this is quite clear.

Of course, this does not mean that they cannot be improved. Anything human can be improved. However, we think that this improvement should be carried out within the existing framework, within the existing machinery.

Indeed, field activities, field programmes, are meant primarily to be a response to the stated needs of Member Nations, in particular needs for technical assistance. There TCP is playing a very important role because it helps to meet the pressing needs of Member Nations. It is very important to make sure that the period taken for preliminary analysis study and approval should be as short as possible so that quick action can be taken whenever necessary.

Having a Field Programme Committee might tend really to overlap with what is already being done within FAO at the present time. So we do not quite see the useflness of this proposal.

A very large number of Member Nations are having difficulties in paying their assessed contributions, as we know. We find that this, of course, hampers the development of the FAO Field Programme. An important question that arises there is, how can we reduce the burden on Member States by 'reducing administrative support costs and reducing non-technical costs. This is something that should be looked at very carefully, but we wonder if the establishment of a new Committee would help. It would certainly add additional expenditure to the current expenditure in the Organization. So we think that we must be very, very cautious in discussing this matter of a Field Programme Committee and we must look twice before we leap, in particular since the data we have in hand do not make it possible for Member Nations to pronounce themselves on this at this stage. The Chinese delegation feels that we must look in particular at three questions.

First of all, the present machinery for analysing, studying and evaluating Field Programmes, is it effective or is it not?

Secondly, the establishment of a Field Programme Committee, would it actually increase the effectiveness of the Field Programme?

Thirdly, is this new Committee viable and advisable from the point of view of its financial implications?

These are three questions which I am addressing to the Secretariat and I should like to hear from them in detail as soon as possible.

Akira NIWA (Japan) : With regard to the establishment of the Field Programme Committee, basically we recognized that the mandate of the Programme Committee includes the one of the Field Programme Committee and discussion on its establishment should be consistent with the review of the Programme Committee. From this point of view, we should like to support the idea of the


distinguished delegate of Canada and other countries that this issue should continue to be discussed after this Council.

Nedilson R. JORGE (Brazil): My delegation considers that the idea of establishing a special committee for the Field Programme could be further examined even though the 1989 Conference and the Group of Experts which reviewed FAO's field operations did not favour the creation of such a committee.

However, we consider that the debate on this matter during the present session of the Council is most untimely. We believe that the discussion about the Field Committee, if considered necessary by the Member States at large, should be postponed to the Council's Session in November 1994 - the 106th Session I believe. This would allow the new administration elected at the next Conference to undertake studies and preparatory meetings before the matter is brought up for consideration again at the Council.

Mme Maria de Lourdes MARTINS DUARTE (Cap-Vert): Nous remercions le Secrétariat pour la préparation du document CL 103/12 et les délégués du Canada, et des Etats-Unis d'Amérique de la présentation du point à l'examen.

La question de la création d'un Comité du Programme de terrain a été discutée en 1989 par la Conférence qui avait adopté d'autres mécanismes permettant de suivre les activités de terrain développées dans les pays bénéficiaires avec l'assistance de la FAO.

Dans la pratique, ces mécanismes se traduisent dans une participation plus ou moins étroite de toutes les parties concernées - le donateur, la FAO et le pays bénéficiaires - dès la conception et formulation du projet, le démarrage et l'exécution des activités, jusqu'au suivi et à l'évaluation finale.

Des rapports détaillés de ces activités sont appréciés par les comités techniques du Conseil dont elles relèvent, qui formulent des orientations pour le futur.

Jusqu'à présent, que l'on sache, aucune des parties concernées n'a soulevé des remarques qui justifient le changement des procédures actuelles.

Compte tenu de ce qui précède, tenant compte des difficultés financières de l'Organisation et considérant qu'est en cours un processus de restructuration du système des Nations Unies et que le Comité proposé ferait, dans une certaine mesure, double emploi avec les comités techniques déjà existants, outre que son fonctionnement serait financé par le budget du Programme ordinaire, ce qui affecterait la difficile situation des Grands Programmes (agriculture, forêts et pêches), l'avis de notre délégation est qu'il n'est pas souhaitable d'envisager le changement du statu quo.

Chadli LAROUSSI (Tunisie) (Langue originale arabe): Monsieur le Président, je remercie la Représentante du Cap-Vert de son intervention qui me dispense


de parler longuement car elle a exprimé très clairement notre position. Je voudrais néanmoins remercier les deux représentants membres de notre Conseil qui nous donnent l'occasion de discuter de ce point et d'échanger des points de vue.

Comme je l'ai déjà dit, mon pays est pour la position claire et logique exprimée par les Représentants du Pakistan, de l'Arabie Saoudite, du Royaume de Belgique, du Kenya et de la Chine.

Cependant, attendu que nous croyons au dialogue constructif et que jusqu'ici la concorde a régné et a présidé aux travaux du Conseil grâce à la sagesse des délégués et à la manière judicieuse dont vous gérez nos travaux, je pense qu'il faudrait essayer d'obtenir un consensus en ce qui concerne la revitalisation du Comité du Programme, donc retirer la proposition relative à ce point et laisser au Comité du Programme le temps d'élaborer des propositions afin d'améliorer l'efficacité des programmes de terrain étant donné le lien organique et logique, je dirais même les liens linguistiques, qui existent entre les programmes de terrain et le Programme ordinaire.

A la lumière des propositions qui nous seront faites, je pense que nous pourrions nous orienter vers la solution idéale qui nous permettrait d'utiliser de la façon la plus rationnelle et la plus transparente nos resssources, chose à laquelle nous tenons énormément.

Nous tenons. aussi à ce que la solution qui sera adoptée n'aille pas à l’encontre des Textes fondamentaux et des statut de notre Organisation.

Je tiens à signaler que je parle au nom des représentants de l'UMA, ce qui les dispensera de prendre la parole en tant que membres ou observateurs.

Sergio A. BARRERA (Philippines): The Philippine delegation is of the opinion that the creation of a separate Field Programme Committee to deal only with field programmes of FAO is not necessary at present. We do not think it is cost-effective. We believe that the Programme Committee's role could be further improved and enhanced by greater in-depth consideration of field programmes, including monitoring, policy orientation and cross-sectoral reviews. Recommendations, findings and conclusions should, of course, be submitted to the Conference and to the Council.

Ms Charlotte E. ROE (United States of America): We apologize for taking the floor for the second time. The hour is very late and sometimes the air gets a little confused! The delegates of Germany and France, and perhaps others, seem to have misinterpreted the role of the United States in having been a co-sponsor of this item. Our intent was to have the matter discussed. It is important that we value FAO field activities and we thank members for a tremendous response towards the ideas offered.

We have made no decision to support the establishment of a new field programme committee, but we surely believe that much more oversight is needed. New Committees are hard to service. The idea of a sub-committee might be what is


eventually found to be the collective wisdom of the Council, and the ideas of many countries here have to be taken into account.

Peter R. JANUS (Observer for The Netherlands) : During the last Council my delegation has brought up the issue of the possible establishment of a Field Programme Committee. On advice of you, Mr Chairman, The Netherlands has subsequently sent a request to the Director-General to include this item in the agenda of the current Council.So did other countries.

I would like to explain why we have taken this course of action. Let me first of all underline that it has not been the intention of The Netherlands to bring up an issue that could divide this Council. On the contrary, what we were aiming at is to have a frank and business-like exchange of views on the issue. We did not expect that this discussion would already lead to a final conclusion in this Council. We merely intended to have a first round of discussion that could form the basis for further consideration and which eventually could lead to consensus. We further consider it important to stress that any change in the present arrangement should have the full support of the entire membership of FAO and of its Secretariat. Only then may we expect that new arrangements will become an effective instrument.

Let me say a few words about the background and justification of our interest to discuss the possible formation of a Field Programme Committee.

FAO's Field Programme is a very important component of FAO's work, not only because of its intrinsic value but also because of the massive resources involved. Therefore it is important to ensure that the membership has confidence in the quality and effectiveness of the Field Programme.

During the 24th Session of the Conference, the wish was expressed in several quarters that FAO's Governing Bodies should take greater interest in field operations so as to give them the desired impetus and orientation. A group of five experts studied this question in detail and the Programme and Finance Committees have examined the different possible solutions. The recommendations of the experts were subsequently included in the 1989 Review of FAO's Objectives, Role, Priorities and Strategies and FAO's Field Operations.

According to the then-existing arrangements, every odd-numbered year the Governing Bodies examined the Reviews of the Regular Programme, which dealt with the implementation of the PWB, and of the Field Programme. At the same time, the examination of the PWB provided them with details concerning the resources allocated to field programme support and related extra-budgetary resources. The general Conference gave Member Nations the opportunity to discuss the Organization's general development assistance policy and the regional conferences gave the countries of the region the opportunity to make their priorities and requirements known.

Although these arrangements were considered substantial, the Committees nevertheless felt that they did not give Member Nations the opportunity to hold sufficiently in-depth and systematic discussions on the major aspects of and policies relating to field operations; their view was that the time had come to take steps to facilitate more frequent dialogue between Member


Nations so that, in line with the experts' recommendations, they might regularly "monitor FAO's field operations, discuss general policy orientations and review FAO's relations with other UN and funding agencies to promote mutual understanding and to strengthen the relationship between the Regular Programme and Field Operations". There is an overlap in as far as the Field Programme component funded from the Regular Programme, TCP, is concerned.

Several options developed by the group of experts were considered, inter alia the possibility of entrusting the review of Field Programme orientation and content to a committee especially established for the purpose. This option was not chosen because it was felt that it would lead to a duplication of procedures and of the work of the Governing Bodies without either establishing clearly the link between the Regular Programme and the Field Programmes, or strengthening it. Instead, the current arrangement was proposed. This arrangement was subsequently approved by the 1989 Conference.

We now have several years of experience with this arrangement. The question arises whether it has worked satisfactorily. The Netherlands' view is that it has not. There is generally not enough time in the technical committees to allow for more than -a rather superficial discussion of FAO's Field Programme.

Moreover, there is limited opportunity to discuss cross-sectoral issues that pertain to the various components of FAO's Field Programme. In this connection it is also considered that recent developments have led to new approaches of a more integrated nature with a strong emphasis on sustainability. These approaches cut across the entire Field Programme and therefore provide additional justification for this Programme to be dealt with in a single committee.

Also, the relationship between FAO's Regular Programme as a whole and FAO's Field Programme and the overall balance between both Programmes is not well understood in terms of its operating complementarities, and these subjects do not receive the attention they warrant given their operational implications.

Furthermore, there is little room to discuss the relationship between intra-and extra-budgetary (Trust Funds) financed parts of the Field Programme.

Another important consideration is that the kind of expertise included in delegations to the Technical Committees, is not necessarily the kind of expertise that can oversee FAO's Field Programme. It is also felt that there is insufficient opportunity to consider the necessary coordination between UN agencies and between the Regular Programme and the Field Programme and within FAO's Field Programme itself.

The current arrangement does not provide the opportunity to discuss field activities in sufficient detail. It is therefore concluded that it is worthwhile to consider the establishment of a Field Programme Committee.

As far as the type of committee is concerned there are various options. We would, in order not to complicate matters, favour a committee that could be established under the current constitution and rules of the Organization.


Various aspects of the establishment of an FPC, including the question of its size, composition related to regional representation, rotation of membership and possible involvement of NGOs would need to be considered.

We would like to recommend that the size of the committee should strike a balance between regional representation and reasonable size and should reflect representation on a regional basis, taking also into account the importance of the participation of all FAO members, donor and recipient countries alike, including Central and East European countries, with a rotating membership.

What kind of mandate could such a committee have? Basically, the mandate should to a large extent coincide with the mandate that the technical committees already have concerning the consideration of FAO's Field Programme. In principle the committee could undertake to review all management and technical aspects of FAO's field operations, in order to assess their overall relevance, adequacy and impact in the light of FAO's objectives and the priorities of FAO recipient countries, donor countries and agencies.

Let me point out that it is explicitly not our intention to create a committee that would serve as an approval mechanism for individual projects. Emphasis should, in our view, be on the development of general policy guidelines and criteria. As far as the frequency, duration and timing of meetings is concerned again we have no final ideas, but would think that annual meetings of three to four days, preceding the joint session of the Finance and Programme Committees, might be the best way to proceed.

Documentation could be initially comparable, but in an integrated form, to the documentation now provided to the technical committees. As far as reporting is concerned we would not propose to change anything: the Committee could report to the Council, through the joint session of the Finance and Programme Committees.

We fully support what has been said by the delegation of the UK concerning funding: no additional costs should be involved, but funding should be from savings elsewhere.

I now come to the objections raised by the Secretariat in document CL 103/12 to the idea of a Field Programme. First of all, my delegation appreciates that the Secretariat has expressed itself on this issue.

As we understand these objections, they are basically the following: (1) Member States already have ample opportunity to closely monitor and supervise the Field Programme, (2) the bulk of FAO's field operations is financed from extra-budgetary resources and is either governed elsewhere (the case of UNDP) or there is no role for intergovernmental governance (the case of Trust Funds), (3) in as far as the Field Programme is funded from the regular budget (that is, TCP) adequate governance is already in place, (4) creation of a FPC would lead to duplication and would separate the Field Programme from the Regular Programme, (5) it will cost additional money and (6) it does not exist anywhere in the UN system. I would briefly like to address these points one by one.


Firstly, we have already indicated that in our view governance of FAO's Field Programme under the present arrangement is not entirely adequate.

Secondly, we agree with the views expressed by the UK concerning the need for governance of extra-budgetary funded activities.

Thirdly, there will be no duplication if the issue is shifted from the technical committees to a separate Field Programme Committee.

Fourthly, -such a Committee could also consider the field activities in relation to the regular programme; thus their link would not be lost, and finally, we do not expect the proposal to cause additional costs and do not see any difficulty with innovations in the UN system as long as they represent improvements. The fact that FAO has one of the largest field programmes, would in our view justify the formation of 'such a body, even if it does not yet exist elsewhere in the UN system. FAO could act as trend-setter in this respect.

In conclusion, I note that there is a fair number of countries within the Council who would at least like to further consider this matter and keep it on the agenda. Apart from Canada, I noted that the delegations of the United States, the United Kingdom, Germany, Colombia, Kenya, Sweden, Nigeria, Japan and Brazil were at least interested in continuing the discussion on this important matter.

LE PRESIDENT: J'ai eu l'occasion de lire toute la documentation du Représentant permanent M. Prillevitz concernant ce groupe de travail du Comité du Programme. Je remercie le Représentant des Pays-Bas de ses longues considérations.

Je voudrais signaler que deux pays ont communiqué leurs interventions écrites, Cuba et l'Angola. Leurs conclusions ' sont négatives à l'égard de la proposition. Je remets ces deux interventions pour le verbatim de notre séance, ainsi que celui de la Hongrie.

Enlogui BONEV (UNDP) : I want only to say that I made my statement not on this item, but on Item 13. My statement should be recorded as being under Item 13. I do not intend to make a statement on this item and I am not making it.

LE PRESIDENT: Je remercie le délégué qui désirait intervenir dans les organes directeurs de la FAO. Souhaitons que la FAO puisse intervenir dans les organes directeurs du PNUD. Vous transmettrez le souhait de la FAO d'intervenir dans les organes directeurs du PNUD.

Kiala Kia MATEVA (Angola): Monsieur le Président, avant tout je voudrais adresser mes félicitations au Secrétariat qui nous a présenté en cinq pages tout ce qui a été fait sur le sujet en discussion.


Monsieur le Président, dans leur intervention au titre du point 13 les honorables délégués du Congo et de la Chine avaient abordé par ricochet. Ceci dit je voudrais présenter quelques réflexions de mon Gouvernement sur ce point.

Le sujet qui est maintenant à l'examen a été proposé à un groupe d'experts qui l'a analysé et a soumis son rapport sur les opérations de terrains le 24 février 1989 au Directeur général de la FAO comme indiqué le document C 89/21-Sup.1. Ce groupe d'experts a conclu que d'autres arrangements mieux adaptés et moins couteux permettraient d'atteindre le même objectif.

En novembre de la même année, la Conférence a examiné le problème et n'avait pas accepté la proposition mais adopté à l'unanimité une option moins coûteuse.

Dans le Rapport de la vingt-cinquième session de la Conférence (document C 89/REP) il est dit au paragraphe 226 ceci, je cite: "la Conférence a souscrit notamment aux recommandations ci-après du rapport.

a) les opérations de terrain devraient être systématiquement examinées par les Comités techniques dont les conclusions et recommandations devraient être soumises à la session conjointe. Comité du Programme et Comité financier. Le Conseil devrait inscrire à son ordre du jour des points relatifs à l'orientation et à la réorientation du Programme de terrain et la Conférence devrait continuer à examiner ce dernier. Plus loin à l'alinéa;

b) le rapport continue "le personnel de la FAO, responsable des opérations de terrain et de leur soutien devrait être renforcé".

Ici on nous montre la méthodologie du travail, le chemin à suivre des comités techniques jusqu'à la Conférence en passant par le Comité financier et le Comité du Programme et le Conseil.

Monsieur le Président, nous pouvons conclure qu'à la FAO des organes qui s'occupent des questions de contenu des programmes de terrain existent. Le document C 89/21 qui s'intitule "Examens de certains aspects des buts et opérations de la FAO" et parle au point 3.42.

Si vous me permettez, Monsieur le Président, je citerai ces organes pour rafraîchir ma mémoire: Il s'agit du Comité financier, Comité du Programme, des Comités techniques tels que le Comité de l'agriculture, le Comité des pêches, le Comité des forêts et le Comité de la Sécurité alimentaire.

Monsieur le Président, ce qui est dit aux paragraphes 2 et 9 du document CL 103/12 a notre appui car la création d'un comité spécial chargé d'assumer les fonctions, je ne dirai pas qui pourraient être confiées, mais, qui sont celles des organes existants, en accord avec les textes fondamentaux, aboutirait à un chevauchement des procédures sans pour autant faciliter l'intégration du Programme ordinaire des programmes de terrain.


Ce sera un nouveau Comité distinct pour les activités de terrain qui ferait double emploi avec le mécanisme de réexamen mis en place désormais par les comités techniques et constituerait un intermédiaire supplémentaire entre ceux-ci, le Conseil et la Conférence.

Le paragaphe 9 du document déjà cité termine par cette phrase: "il est utile de mentionner qu'aucune autre institution spécialisée n'a jusqu'à présent créé de Comité de ce genre. Autrement dit, créer le dit Comité ne sera-t-il pas un précédent? Ne serait-il pas remettre en cause pour le moment les textes fondamentaux de notre organisation? Nous voulons créer un tel comité parce que nous n'avons plus confiance aux comités existants?

Au moment où l'Organisation est assaillie par des demandes des Etats Membres, au moment où l’on veut appliquer la croissance zéro, où certains éléments du Programme de travail ont des budget réduits, on vient nous proposer la création d'un Comité du programme de terrain dont le coût est évalué à plus d'un million de dollars E.-U. Nous savons que le montant viendra des ressources extrabudgétaires. Si nous clamons tout haut que la FAO est le Chef de file en matière d'agriculture et d'alimentation, pourquoi ne pas le mettre à la disposition de la FAO pour relever le budget attribué aux grands programmes des forêts, des pêches et du Programme de coopération technique?

Enfin, pour terminer Monsieur le Président, la délégation de l'Angola exprime son désaccord à la création d'un Comité de Programme de terrain pour le moment. Je vous remercie.1

Juan NÜIRY SANCHEZ (Cuba): La delegación de Cuba con relación a este tema 14, cree necesario fijar su posición. Aunque de forma muy breve, señor Presidente, permítasenos expresarnos en el sentido de que la creación de un nuevo Comité específico para las actividades de campo nos llevaría a una duplicidad del mecanismo con que cuentan actualmente los comités técnicos y tal como se plantea en el documento, constituiría un peldaño adicional, innecesario, entre dichos comités, el Consejo y la Conferencia. Esto además, entrañaría desembolsos adicionales importantes, como bien se plantea en el párrafo 10 del documento presentado por la Secretaría.2

Mrs Maria GÁLVOLGYI (Hungary): The Hungarian delegation has studied with great care and attention the document CL 103/12 on the proposed establishment of Field Programme Committees.

We are convinced that all the review and monitoring activities the Organization are presently pursuing in reviewing FAO's Field Programmes are badly needed and the wish of a number of Member Countries to a strengthened and more efficient operation on this field is justified. The various and interdependentsources offinancingaswell as the relationshipbetween

1 Texte reçu avec demande d'insertion aux procès-verbaux.

2 Texto incluido en las actas a petición expresa.


regular and extrabudgetary funds are all calling for a major effort to create a transparent situation.

The pivotal point is whether these needs do or not justify the establishment of a separate committee and the subsequent amendments in the Organization's Basic Texts.

The Hungarian delegation would like to state that there are no arguments either from the Director-General or the advocating Member States which are absolutely antagonistic ones. We are of the view that the Field Programme monitoring be reinforced and extended both in depth and in coverage. This could be done either through the aiready operating committees as elaborated on in the Secretariat's paper and through a new committee. Some countries say that proof has already been given on the unsatisfactory performance of the previous system. If these arguments hold water it is still to be seen about the linkage of a new committee with the existing ones and the enforcement of its recommendations and/or decisions.

We do not think that any discussion would be necessary about the cost limitation of a closer scrutiny into field programmes. Neither a new committee nor the expansion of the existing bodies to cover field programmes more in depth are to be conceived by adding a penny to budgetary expenses.

The Hungarian delegation fully supports the idea that expenditures on commodity groups are liable to savings. Commodity groups are largely informative ones and both their shortening and clustering are recommendations worth consideration.1

LE PRESIDENT: Nous arrivons au terme d'un débat qui a été passionnant et particulièrement intéressant. Je vais demander à Monsieur le Sous-Directeur général du Department du développement de nous faire part des quelques considérations et de ses avis très sages sur ce sujet. Je demanderai à M. Hjort de nous faire part de ses considérations avant que je ne tente de synthétiser le débat. Je crois que les positions ont été clairement exprimées et que l'esprit qui nous régit est de tenter de parvenir à un très large accord sans que chacun ne détermine la position de l'autre. Il appartient à chacun des pays de déterminer sa position. Ce n'est pas à un observateur de déterminer la position d'un membre du Conseil ou d'interpréter une déclaration qui aurait été faite par l'un ou par l'autre.

A. REGNIER (Sous-Directeur général, Département du développement): Je tiens à dire avant tout combien je suis personnellement reconnaissant aux Etats Membres qui se sont exprimés ce soir, pratiquement tous, pour l'affirmation de l'intérêt et de l'importance qu'ils attachent aux opérations de terrain de la FAO considérées comme une partie intégrante du mandat de l'Organisation; programmes de terrain intimement liés au Programme régulier faisant en quelque sorte une osmose entre les deux, et l'un enrichissant l'autre.

1 Statement included in the verbatim records on request.


Il me semble que tout le Conseil a exprimé l'intérêt qu'il porte aux opérations de terrain. Bien entendu tout le monde s'est également accordé à dire qu'il est par conséquent important, puisque le sujet est de grande valeur pour les Etats Membres, d'exercer la supervision adéquate et nécessaire sur les opérations de terrain comme partie intégrante de l'ensemble des activités de la FAO.

La question, je présume, est évidemment de savoir comment exercer au mieux cette supervision, cette direction politique générale des Etats Membres sur les activités de terrain puisqu'il ne s'agit pas de l'approbation de projets dans les propositions qui sont faites par certaines délégations. A ce sujet je voudrais rappeler que le Secrétariat de la FAO, et le Directeur général ont exprimé leur sentiment dans le document CL 103/12 en soulevant les cinq ou six points que le Représentant des Pays-Bas a très justement énumérés dans son intervention. Je ne souhaite pas revenir sur ces différents points, mais puisque le Représentant de la Chine a posé trois questions précises, je dois y répondre. Ces questions éclairent probablement le sentiment du Directeur général et du Secrétariat en général.

La première question est la suivante: le récent mécanisme tel qu'il est issu de la Revue de l'Organisation en 1989 est-il effectif ou pas?

On peut avoir des jugements différents sur ce sujet. Je pense que c'est un peu tôt pour avoir un jugement définitif sur ces mécanismes qui doivent encore faire leurs preuves. Je pense en tout cas que le mécanisme en place doit permettre, si chacun exerce le maximum d'efforts, à la fois le Secrétariat en préparant ses différentes réunions et les Etats Membres susceptibles d'enrichir de leur apport les discussions elles-mêmes. Il y a là un mécanisme potentiellement extrêmement utile et à mon avis effectif. D'ailleurs le Représentant de la Grande-Bretagne a dit que le rapport de mise en oeuvre ou d'évaluation les laisse un peu sur leur faim. J'allais dire que le rapport de mise en oeuvre va seulement être publié dans quelques semaines en vue de la Conférence et je pense qu'il traitera substantiellement de cette affaire du Programme de terrain et peut-être pourra-t-il y avoir un jugement plus définitif sur le sujet.

Deuxième question: un Comité du Programme de terrain serait-il plus effectif que les arrangements qui sont actuellement en place? Je ferai remarquer, comme le Représentant de la France, qu'il y aurait un risque à nouveau de détacher la discussion du Programme de terrain de cet aspect technique des autres programmes et, à nouveau, de discuter séparément les activités de terrain et les activités traditionnelles du Programme régulier de l'Organisation. Cet effort que nous avons voulu faire pour réintégrer la discussion dans sa totalité pourrait être perdu s'il y avait un Comité de programmes de terrain qui envisageait de nouveau de traiter séparément les deux secteurs.

Troisième question: Ce Comité du Programme de terrain serait-il fiable sur le plan financier étant donné ses implications? Evidemment nous avons, au paragraphe 10 du document, indiqué quel serait le coût minimum d'un Comité du Programme de terrain. Chacun peut avoir son avis sur le sujet, mais il nous paraît qu'à un moment où le Programme de terrain est en contraction à cause des évolutions dont nous avons débattu ici dans les jours qui précèdent, les coûts financiers qu'impliquerait un Comité du Programme de terrain nous


paraissent un peu excessifs par rapport à ce qu'on peut en attendre et surtout par rapport au fait que tout ce qu'on espère dans le domaine de la supervision devrait pouvoir être exercé à travers les arrangements qui sont en place si on les valorise au maximum et si chacun, aussi bien du côté du Secrétariat dans la qualité de ses documents que du côté des Etats Membres dans leurs interventions, parvient à cerner au mieux des orientations politiques de ce Programme de terrain.

DEPUTY DIRECTOR-GENERAL: Picking up where Mr Régnier left off, I thought he made a very clear and fine point about the importance of the Field Programme. One could, in an efficiency sense, conceive of how one might be able to contain meeting costs. To finance a Field Programme Committee you could take out of the agenda for all the committees, for the Programme and Finance Committees and the Technical Committees, anything to do with the Field Programme; okay, that is fine in an efficiency sense. But the question that has been debated this afternoon concerns effectiveness. It is absolutely clear that the consensus of this body is that the present system is more effective. That does not say that we are doing as well as we could or should. We have made I think rather substantial steps in follow-up to the decisions of the 1989 Conference, but we are not still where we want to be; we are still not giving adequate attention in the documents for the Programme Committee, COAG, COFI or COFO to the Field Programmes. That to me was the main guidance that came from the Council today. That is, stay on the track you are on but give more attention to the Field Programme. I think this view has extremely sound justification behind it because if you stop and think, how could you adequately cover the Field Programme by having a Field Programme Committee and only consider the Field Programme and not the Regular Programme. We have talked a lot and there is a consensus, that one of the advantages of this organization is that it has both field and regular programmes and the synergism and the mutual support that goes from one to the other is what makes it a more effective organization than it would be otherwise. To try and pull these apart again would be a step in the wrong direction. To me it makes much more sense to think about our nutritional activities, be they regular or field, at the same time. Or fishing investments, or whatever the specific topic you are considering, to consider both aspects together. If they are separate, you say, all right, today we are going to talk about the Regular Programme part and you cannot even talk about some of the things we are doing because that belongs in the other box. This would have to be incredibly inefficient and ineffective and that I think is a strong justification for discussing the Field and Regular Programme aspects together. I thought it was interesting that from the time this first came on the table - it came to our attention last December from a non-member of the Council - until now, it seems to me that the idea has failed to gain broad support. There was not really much support for a full-fledged Field Programme Committee; instead, options were presented, sub -committee, and so forth, and strong support for improving the present system.

I want to take a little time to refer to some comments that were made for the third time today, or today and yesterday, comments about the mandate of FAO vis-à-vis the mandate of others. Periodically one has to make statements that are basic truths on this matter. We have a mandate; our mandate was reviewed, it was reaffirmed in 1989. There are others that have a mandate that


overlaps with ours. How did they get it? The very countries that sit in this room established those overlapping bodies. We were here before the others were. The Member Countries here have let the World Bank encroach upon our mandate; they have established UNDP and its predecessors, the UNICEF which was - to be a temporary body, and on and on you can go. So it always bothers when we get hammered at and hammered at about coordination. You would not have to be so worried about coordination if you would not have created all these duplicate mechanisms, if you would not have established all of these bodies that cross across our mandate and make it difficult for us. Please do not slap our fingers because we are trying to do what we are mandated to do and what we are responsible to you to do.

I have to go through this ever so often but it is troublesome to know that we get criticized for doing what we are mandated to do, what we are directed to do by our Governing Bodies, because some other organization's late arrival has encroached upon our mandate and then you say we should coordinate. Cooperation is what is better and that we want to do very much. The only people that can coordinate activities are the Member Countries. It is a problem at the local level. We will cooperate with everybody that we possibly can in carrying out our mandate but we have to try and carry out our mandate.

LE PRESIDENT: Je serai extrêmement bref mais je voudrais tout de même me féliciter du débat qui a eu lieu, parce que c'est la première fois que, de manière modeste et quasi unanime, tout le monde a constaté l'étroite intégration entre le Programme ordinaire et le Programme de terrain. Je crois que c'est la solution essentielle de notre débat de ce soir, conclusion extrêmement profitable pour l'ensemble de l'Organisation. Il a été dit et redit qu'il n'y avait pas de Programme ordinaire sans Programme de terrain et inversement, et je crois que l'intégration de l'un à l'autre et de l'autre à l'un est un élément fondamental des conclusions de ces travaux. Les avis sont évidemment divergents sur un certain nombre de points. Il y a eu un effort considérable de notre Organisation pour essayer de situer de manière horizontale l'examen des programmes de terrain par les différents comités techniques compétents: comités des pêches, des forêts, de l'agriculture. Cet examen permet cette intégration entre les programmes ordinaires et les programmes de terrain. Un membre a dit que notre Organisation n'était pas une agence de développement. Par essence, notre Organisation est une agence de développement et c'est son devoir fondamental, indépendamment de ses deux autres devoirs.

Je ferai une remarque à titre personnel puisque je ne serai plus ici, Monsieur le délégué du Brésil, en novembre 1994. Je crains un peu que le type d'approche de ce programme de terrain ne reflète des vues qui me paraissent quelque peu paternalistes et j'emploierai même le terme de "colonialistes". Les pays sont parfaitement conscients des programmes qui fonctionnent ou de ceux qui ne fonctionnent pas. Il y a une catégorie de fonds fiduciaires qui relève de la responsabilité des pays, puisque ce sont eux qui financent, et je ne vois pas très bien ce qu'un programme de terrain pourrait faire dans le cas de programmes financés par le pays lui-même.

Concernant le PNUD, nous devons faire confiance aux relations entre la FAO et le PNUD. Les pays qui sont représentés ici se retrouvent souvent à New York


dans des enceintes pratiquement similaires et j'ose espérer qu'ils expriment le même point de vue que celui qui est exprimé ici en ce qui concerne les différents aspects du Programme des Nations Unies pour le développement. En ce qui concerne d'autres fonds fiduciaires je souhaiterais, pour ma part, que les pays qui n'ont pas l'expérience de ces fonds fiduciaires et qui sont conscients de la nécessité de l'intégration des programmes ordinaires et des programmes de terrain, adoptent résolument une politique tendant à une ouverture beaucoup plus grande et à glisser, Monsieur le délégué de la France, progressivement du Plan bilatéral au Plan multilatéral, ce qui est vraiment une vision d'avenir. Les relations bilatérales sont pour de multiples raisons souvent faussées. Si nous voulons réellement créer un esprit de collaboration et de participation, c'est dans un cadre multilatéral qu'il faut le faire. Nous sommes conscients qu'il faut améliorer la qualité mais nous sommes conscients aussi que les pays qui ont une expérience des fonds fiduciaires et des évaluations tripartites sont les mieux placés pour le faire. En effet, ces pays sont aptes à juger de la valeur des programmes où la FAO apporte son "background" technique en fonction de la dimension des programmes de terrain.

Le pays donneur, le pays qui confie des fonds à la FAO est également participant à part entière et je souhaiterais que cette participation soit toujours de qualité. Pour un certain nombre de pays qui n'ont pas cette expérience, il serait souhaitable qu'ils puissent l'acquérir progressivement en adoptant résolument une politique de fonds fiduciaires large et généreuse. Elle existe dans le cadre des programmes qui sont réellement évalués sans aucune difficulté. Toute une série de programmes feront l'objet d'examens des comités techniques beaucoup plus spécialisés et où il y a une participation des différents pays.

Il me reste à remercier tous les membres du Conseil et les observateurs de leurs interventions pertinentes. Il est évident que, dans une matière aussi complexe, il n'y a jamais de discussion définitivement close et que l'on reparlera encore certainement, et au-delà de novembre 1994, des interrelations entre les programmes ordinaires et les programmes de terrain. La FAO a eu le courage d'adopter une formule nouvelle permettant au Comité technique de procéder à des examens en disposant du recul suffisant pour juger de cette expérience qui est quand même fonction de la responsabilité, quant à ses possibilités de réussite. Dans un certain nombre de pays en développement, les comités techniques ont parfois des difficultés pour envoyer des experts de qualité alors que d'autres pays, qui ne sont pas très loin de Rome, sont privilégiés et pourraient veiller à une représentation quantitative et qualitative plus importante dans l'avenir que dans le passé.

Merci à tous les membres du Conseil. Nous avons eu une journée un petit peu longue mais particulièrement intéressante. J'ai une bonne nouvelle à vous annoncer, c'est que le Comité technique qui s'est réuni sous la présidence du Représentant permanent du Chili, est arrivé à un large accord avec un certain nombre de réserves cependant et des phrases entre parenthèses.

Son rapport sera disponible demain matin à 8 heures. Nous n'entendronsla discussion qu'après avoir permis à toutes les délégations de prendre connaissance de ce document.


J.C. MACHIN (United Kingdom): I am sorry to have to take the floor again, but I just wanted to make the one point, not in relation to your last commentary but in relation to what Mr Hjort said, which I thought was a very helpful and useful summary of our discussions today. It was the second discussion today, in fact, that seemed to me to move us forward. I just want to be absolutely clear that Mr Hjort did say that there was room for further improvement; we are on the right track; we have to keep going on. Could I just say that obviously I agree, and we trust that in concrete terms the Programme Committee and the Secretariat will now do just that.

LE PRESIDENT: Je n'ai rien dit d'autre et je me félicite de la déclaration faite par M. Régnier et M. Hjort.

Nous avons fait du bon travail et je crois qu'il nous faut remercier également le Canada et les Etats-Unis d'Amérique qui ont demandé l'inscription de ce point à l'ordre du jour.

Je remercie tous les membres du Conseil de leur participation active et je déclare close la seizième séance plénière de notre Conseil.

The meeting rose at 21.50 hours.
La séance est levée à 21 h 50.
Se levanta la sesión a las 21.50 horas.

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