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PART IV - APPOINTMENTS AND ELECTIONS (continued)
QUATRIEME PARTIE - NOMINATIONS ET ELECTIONS (suite)
PARTE IV - NOMBRAMIENTOS Y ELECCIONËS (continuacion)

24. Applications for Membership in the Organizations: Angola, Comoros, Pern. People's Republic of Korea, Djibouti, Mozambique, Namibia, Sao Tomé and Principe, Seychelles (continued)
24. Demandes d'admission à Ta qualite de Membre de l'Organisation: Angola, Comores, République démocratique populaire de Corée, Djibouti, Mozambique, Namibie, Sao Tomé-et-Principe, Seychelles (suite)
24. Solicitudes de ingreso en la Organización: Angola, Comoras, Corea, República Democrátici Popular de, Djibouti, Mozambique, Namibia, Santo Tomé y Principe, Seychelles (continuacion)

CHAIRMAN: I have now received the report of this morning's balloting for the election of new members. The results are as follows:

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-. 44. -

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CHAIRMAN: May I ask the just elected countries to come forward, please? 1/

(Elected countries take their seats)

C. A. FERNANDES (Angola): Monsieur le Directeur general, Messieurs les délégués, Excellences, au nom de la République populaire de l'Angola et de sa délégation à cette 19ème session de la Conférence de la FAO, j'ai l'honneur de présenter nos remerciements en tant que membre de plein droit.

J'ai l'honneur de féliciter Monsieur le Ministre de l'Agriculture de L'Indonésie pour son élection aux fonctions de la Présidence de cette auguste Conférence.

Je voudrais remercier aussi tous les Etats Membres qui ont bien voulu appuyer notre admission à cette Organisation de la famille des Nations Unies.

Nous voulons assurer devant cette Assemblée la volonté de la République populaire de l'Angola de s'engager dans une coopération qui puisse aboutir vraiment à la résolution des multiples problèmes de l'alimentation et du développement du monde rural. Tout au long de cette session, nous aurons l'opportunité de prendre encore la parole pour mieux définir et marquer nos positions.

Je vous remercie, Monsieur le Président.

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A. HARIBOU (Comores): Tout d'abord, je tiens a vous présenter, Messieurs les délégués, mes remerciements et ceux de mes 350 000 frères et soeurs comoriens pour l'admission de notre pays à la FAO. Nous en sommes tres honores.

Quand on parle des Comores, habituellement, ceci évoque deux choses:

Pour les scientifiques, et particulièrement les zoologistes, les Comores c'est le coelacanthe, ce poisson extraordinaire qu'on pêche parfois dans les eaux comoriennes et qui est un fossile vivant

Pour les diplomates, les Comores c'est l'affaire de Mayotte. Cette île, vous le savez, est une partie intégrante du territoire national comorien, mais elle se trouve encore sous la dénomination coloniale française. Il s'agit donc là encore, en quelque sorte, d'un autre type de fossile vivant, mais à caractère éphémère celui-ci.

Mais nous ne sommes pas venus ici pour engager une polémique a ce sujet. Je voudrais plutôt présenter très brièvement certaines réalités de mon pays plus fondamentales.

Les Comores, entre 11 degrés et 13 degrés de latitude sud, se trouvent dans l'Océan indien, à l'est du Mozambique et au Nord--Ouest de Madaeascar.

Il s'agit de quatre îles d'origine volcanique: Grande-Comore, Mohélie, Anjouan, et Myotte.

La superficie totale est de 2 166 km2. La population totale est de plus de 350 000 habitants dont plus de 90 pour cent de religion musulmane. Plus de 90 pour cent de cette population vit directement du solet de la mer, et 44 pour cent a moins de 15 ans.

La densité de population pour la surface agricole utile est en moyenne de 350 habitants au km2 cultivable.

Le revenu national brut par personne et par an est estimé a 160 dollars.

Quatre--vingt quinze pour cent en valeur des exportations sont réalisés par 4 grands produits: l'essence d'ylang-ylang, le girofle, la vanille et le coprah.

Ces chiffres sont significatifs. Pourtant je voudrais les compléter par trois constatations simples:

1/ See below, under this item, the statement by J. A. Baker (United States of America).


Premiere constatation, les Comores ont des potentialités agricoles considérables. Il s'agit non pas de pauvreté, mais réellement de sous-développement.

Les sols comoriens, d'origine volcanique, sont très fertiles. Ces sols sont caractérisés par la présence abondante d'allophanes, argile dont tous les agropédologues connaissent les potentialités et par une matière organique humifiée qui renforce cette fertilité.

Ces sols sont arrosés par une pluie abondante, la moyenne annuelle globale dépasse 2 500 millimètres par an. Sur les versants du volcan Karthala il peut facilement tomber 10 mètres d'eau par an.

Les températures moyennes oscillent entre 15 et 30 degrés centigrades, avec une moyenne de 15 degrés c, et une température moyenne de 25 degrés c,

Les eaux maritimes comoriennes sont très poissonneuses, même si l'absence de plateau continental ne favorise pas toujours la pêche côtière, les courants marins apportent en quantité ces matières organiques qui attirent les bancs de thon dans notre zone économique.

Nous avons certes un problème'grave de malnutrition et un problème de conservation des sols dans certaines zones. L'exploitation coloniale des bandes cotières pour les cultures d'exportation a forcé les paysans comoriens a défricher des zones forestières de manière excessive. Nous avons donc maintenant devant nous un problème de DRS considérable. Mais les potentialités sont là.

Deuxième constatation, nous avons besoin d'aide matérielle concrète, et non plus d'études générales ou de rapports.

Nous nous sommes fixés pour objectif en 1982 d'atteindre l'autosuffisance alimentaire sans diminuer pour autant nos recettes d'exportation, et sans pour autant vivre en autarcie. Notre situation est en effet difficile.

Les Comores n'ont aucune ressource minière connue à ce jour.

A cause de l'affaire de Mayotte, la France a coupé soudainement en décembre 1975 toute son assistance technique et financière.

En outre, nous nous sommes trouvés en janvier 1977, dans l'obligation de rapatrier 18 000 Comoriens de Madagascar à la suite du massacre de 1 470 de nos compatriotes à Majunga.

Le 5 avril dernier, enfin, une éruption volcanique à 18 kms au sud de la capitale a dévaste des hectares de terres cultivées et une coulée de lave de type havaiiena enseveli un village entier.

Cette année, comme du temps de la colonisation, nous devons encore importer plus de 15 000 tonnes de riz pour nous nourrir.

Mais nous saA'ons ce qu'il faut faire pour exploiter nos potentialités et atteindre notre objectif d'autosuffisance alimentaire. Devant toutes ces catastrophes, nous nous sommes serrés la ceinture et nous avons progressé.

En dépit de nos difficultés financières, nous avons continué à verser des sommes importantes à un institut de recherches francais privé pour disposer aujourd'hui de cartes de vocation des sols completes. Ce qui est tout à fait exceptionnel et unique dans nos pays.

Nous avons payé également sur nos ressources propres une vingtaine de millions de francs CFA pour équiper un laboratoire d'agronomie générale qui nous sert de support pour nos opérations de développement rural. Ces progrès viennent d'un mouvement populaire sans précédent pour le développement et je peux préciser qu'actuellement le salaire le plus-élevé perçu par un cadre ou un ministre comorien est de. 30 000 francs CFA, c'est-à-dire 120 dollars par mois.

D'ailleurs chez nous, le chef de l'Etat, Ali Soilih, n'est ni un général, ni un colonel, aj un avocat, c'est un ingénieur agronome issu du mandat rural, donc quelqu'un de. la terre.

Les deux dernières années ont permis également d'accomplir des réformes sociales radicales, non pas pour le plaisir d'accomplir des réformes mais parce que celles-ci sont indispensables pour notre deve lopement.


La destruction de la féodalité, du pouvoir des notables avec tout son cortège de coutumes archaïques et anti-économiques;

La dissolution complète de la bureaucratie endormie et budgétivcre héritée de la colonisation:

La construction d'une démocratie réelle fondée sur l'émancipation des femmes et de la jeunesse;

Le démarrage d'une nouvelle administration légère, décentralisée, constituée de praticiens, qui encadre efficacement les paysans.

Nous avons aussi entrepris entre autres choses déjà trois programmes pour l'autosuffisance alimentaire:

La culture du maïs associée à celle de l'ambrevade, de la banane;

Le développement de la peche artisanale;

Le développement du petit élevage en milieu paysan.

Donc, malgré toutes nos difficultés nous avens résolu des problèmes de fond et nous avons crée les conditions politiques sinon des bases nécessaires pour le développement économique. Nous avons, certes, besoin d'aides extérieures. C'est vrai. A la condition que celles-ci viennent renforcer financièrement ou matériellement nos efforts. Elles seront alors utilisées efficacement. - Mais nous savons où nous allons et comment nous y allons: nous n'avons plus, besoin d'études générales, de bonnes paroles, de rapports ou de leçons.

Je tiens aussi à préciser - et c'est ma troisième et dernière constatation - que les Comores sont un pays non aligné. Nous appartenons à trois ensembles:

- l'ensemble africain

- l'ensemble arabo-islamique

- l'ensemble des pays de l'Océan indien.

Nous coopérons par exemple avec: les Coimiunautés européennes des pays d'Afrique comme le Sénégal, des pays arabes comme le Koweït, des pays d'Asie comme la République Populaire de Chine, mais nous ne sommes liés à aucun bloc, à aucune grande puissance.

C'est la raison pour laquelle nous croyons à la coopération internationale sous toutes ses formes, bi et multi-latérales, et c'est la raison pour laquelle-nous sommes heureux de notre admission à la FAO.

Je tiens à dire que nous appuierons dans la mesure de nos moyens tous les efforts, ceux des pays membres et ceux du Directeur général, pour faire de la FAO un organisme plus adapté aux réalités et plus efficace. Ce que nous avons entendu du Directeur général, en public et en privé, nous semble très encourageant.

Je vous prie de m'excuser si j'ai été un peu long mais malheureusement la délégation comorienne ne pour-ra pas rester à Rome pour la durée de la Conférence. En effet, les Comores ont très peu de cadres et beaucoup de problèmes. La saison des pluies conraence et il nous faut planter le maïs et être sur le terrain. Nous devons en même temps finir de rédiger nous-mêmes le plus vite possible nôtre Plan de développement. Nous devons donc rentrer à Moroni et j'espère que vous nous en excuserez. Ceci ne veut pas dire que nous négligerons le reste de la Conférence puisque nos amis délégués des mêmes ré-gions nous tiendront régulièrement au courant de la suite des travaux de la Conférence.

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CHIN CHUNG GUK (Democratic People's Republic of Korea): Mr. Chairman, Mr. Director-General, Distin-guished Delegates: I would like, first of all, to express my thanks to Mr. Chairman, Mr. Director-General and fellow delegates for having the 19th Session of the Conference of the Food and Agriculture Organization of the United Nations decide the admission of the Democratic People's Republic of Korea into this Organization as a full member.


Allow me also to avail myself of this opportunity to express my thanks to the Italian Government for making every effort to ensure the successes in the work of the Conference and offering convenience to my Delegation in every way.

In external affairs, the Democratic People's Republic of Korea, as a fully independent sovereign State, holds it as one of basic principles in its activities to defend world peace and(security and develop friendship and cooperation among the peace-loving peoples.

According to this basic principle of the independent and peace-loving foreign policy, the Democratic People's Republic of Korea has always respected the Constitution and purpose of the Food and Agricul-ture Organization of the United Nations and applied for admission into this Organization with a view to contributing to the development of this Organization.

We have recorded a rapid progress in the agricultural field by vigorously advancing along the road indicated by the 'Theses on the Socialist Rural Question in our Country", the programme of socialist rural construction, set forth by the respected and beloved leader Comrade KIM IL SUNG, President of the Democratic People's Republic of Korea.

Our countryside, which suffered from draught and flood and was farmed with mediaeval farming tools in the past, has long ago completed irrigation and electrification and is pushing ahead with chemicalization and comprehensive mechanization, thereby increasing agricultural production every year.

Our country now has diplomatic, economic and cultural relations with more than 100 countries different in social system, and concluded bilateral and multi-lateral agreements with a number of countries to strengthen its ties with them.

We also have entered UN specialized agencies such as the World Health Organization, the Universal Postal Union, the Unesco, the International Atomic Energy Agency, the World Meteorological Organization, the International Telecommunication Union, the International Civil Aviation Organization and the UN Conference on Trade and Development, and set up our permanent observer offices in New York and Geneva, and are developing international cooperation.

All these facts clearly show that the Democratic People's Republic of Korea can implement with credit the aim and tasks assigned to it by the Food and Agriculture Organization of the United Nations and develop cooperation and contacts with other Member States and contribute to world peace and security.

We will, in the future, faithfully discharge the obligations assigned to us as a Member Nation of the Food and Agriculture Organization, firmly basing ourselves on all these achievements made by us, and further strengthen and develop the friendship and cooperation among the Member. Nations with the active participation in the activities of this Organization.

In conclusion, I once again express my thanks to Mr. Chairman, Mr, Director-General and distinguished delegates for having given active support to our affiliation into the Food and Agriculture Organization of the United Nations at the present Conference.

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A. M. KAMIL (Djibouti): Monsieur le Président, Monsieur le Secrétaire général, Mesdames, Messieurs,

Permettez-moi tout d'abord de féliciter M. Toyib Hadiwijaya, le Président de cette assemblée, pour sa désignation, qui est à mes yeux un des meilleurs gages de réussite de nos travaux au cours de la présente session.

Je tiens à vous remercier de l'honneur que vous faites à la jeune République de Djibouti en l'admettant en qualité de membre de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture. La décision que vous venez de prendre ne constitue pas seulement pour nous, Djiboutiens, un motif de légitime fierté; elle accroît la confiance que nous avons en notre avenir et renforce notre détermination de résoudre, grâce à nos propres efforts mais aussi avec le concours de la solidarité internation nale, les graves difficultés auxquelles se heurte présentement notre développement économique et social.

Nous avons conscience de ce que nous sommes. C'est dans le camp des "Nations pauvres" que se situe la République de Djibouti.

Presque totalment dépourvu de productions agricoles, mon pays doit acheter à l'extérieur les denrées consommées par une population en accroissement constant et rapide. Cette dépendance de l'étranger, dans le domaine alimentaire, est d'autant plus préoccupante que nos moyens de paiement risquent de diminuer au fil des mois par suite de la réduction de nos activités économiques traditionnelles.

L'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture voudra, j'en suis persuadé, nous apporter son concours pour nous permettre de tirer le meilleur parti possible de nos potentialités. Celles-ci sont particulièrement prometteuses dans le domaine de la pêche car les eaux du Golfe de Tadjourah sont parmi les plus poissonneuses du monde.

Développer l'agriculture sur le Territoire de la République de Djibouti, cela pourrait sembler une utopie si l'on ne savait que les techniques modernes permettent beaucoup mieux que par le passé de tirer parti des ressources hydrauliques. Des experts des organismes et pays amis envisagent dès à présent l'implantation, sur d'assez grandes surfaces des cultures irriguées, et leurs travaux auxquels des spécialistes de la F. A. O. souhaiteront, je l'espère, s'associer, sont pour nous un très précieux encouragement.

Il va de soi que la République de Djibouti n'entend pas tirer profit de la solidarité internationale, sans apporter de contrepartie ni souscrire d'engagements. Encore qu'il n'est point la chance d'être exportateur de produits primaires, mon pays se sent concerné par la détérioration des termes de l'échange et par le grand débat Nord-Sud tendant â l'instauration d'un nouvel ordre économique mondial.

La République de Djibouti a pleinement conscience d'être une nation du tiers monde. L'ensemble des pays qui le composent peuvent compter sur sa solidarité active.

C'est dire la part que nous comptons prendre, dans un esprit constructif, aux futurs débats de l'Organisation qui auront trait â la commercialisation mondiale des produits agricoles.

Pour terminer, je vous transmets les salutations fraternelles du Président de la République de Djibouti et je me joins à lui pour souhaiter très vivement que nos travaux, au cours de la présente session, soient couronnés de succès.

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J. RIBERIO DE CARVALHO (Mozambique): This is our first address at the Conference of the United Nations Food and Agriculture Organization. First and foremost I would like to say that our presence here is an honor for the People's Republic of Mozambique. Our presence here is the result of the Mozambican people's struggle, a struggle that implied heroic sacrifices, leading to final victory under the leadership of Frelimo and to the proclamation of the People's Republic of Mozambique on the 25 of June 1975.

This victory is also a victory for the international community. We want to express our deepest appreciation for the support that was given to us during our most difficult moments, mainly to the African states, to the socialist countries, the non-aligned countries and by all democratic forces all over the world.


We welcome the election of His Excellency the Minister of Agriculture for Indonesia as the Chairman of this Conference. This choice makes us confident that the session will thereby be successfully presided over.

The United Nations has, and is still, giving important support to the struggle against oppression, humiliation and exploitation and is thereby contributing to a gradual materialization of the deepest aspirations of mankind, that is peace and progress.

The main objectives of the Specialized Agencies of the United Nations is to support this struggle and FAO in particular has an important role in this work. Through this Organization an invaluable contribua tion can be given by the international community in the fight against hunger and in the efforts to improve the nutritional level of people, as well as in a broader sense to improve the living conditions for rural populations. We know that this task is by no means an easy one. It is not easy because there still exists political regimes that are oppresive, regimes that practice inhuman policies. Our brothers in South Africa are still subject to race and minority regimes. Colonialism and imperialism are the permanent enemies of the people and our determination against them cannot be discouraged by any intimidation. The complete liberation of Africa, the total liquidation of apartheid are hallowed obligations for African peoples and peoples all over the world. The consciousness of the People's Republic of Mozambique, of its international responsibilities will not allow our people to avoid the sacrifices necessary to meet international duties. In this struggle we are supported by all peoples who are aware of freedom as an invaluable asset. We want to express our sincere thanks for all the help and assistance that has been given to us, in particular the decision taken by the Security Council to call on Member States of the United Nations to strengthen the defensive capacity of the People's Republic of Mozambique.

Mr. Chairman, we all know the difficulties that all peoples have to face during the first years after the seizing of power, particularly when independence is gained after a severe and sacrificing armed struggle against backward colonialism.

Agriculture is defined in the Constitution of the People's Republic of Mozambique as the basis of the economy. Agriculture must be the source of accumulation to provide the base for industrial development. The role of the agricultural sector in our country is to satisfy the needs of our people, to supply our industries with the raw materials and I to (guarantee a certain level of exportation we need to permit our economic development of our country.

Mr. Chairman, the People's Republic of Mozambique is working with a great determination to establish a just society with a strong economy. That is why we keep our motto "A Luta Continua". The struggle continues against hunger, poverty, disease, misery. Hunger is still one of the biggest and most important problems that mankind is suffering. Within the FAO we have therefore to create and further develop flexible and operational methods to meet the aspirations of people, to enforce the struggle against hunger and to improve the standard of life for people all over the world. Therefore, through the delegates present at this Conference, we would like to greet the peoples you represent and also express our confidence that our fight against hunger, poverty and misery will be victorious. A Luta Continua.

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CHAIRMAN: Thank you. May I now call on the distinguished delegate of Namibia, represented by the United Nations Council for Namibia.


C. B. DJIGO (Conseil des Nations Unies pour la Namibie): Monsieur le Président: je voudrais pour commencer m'acquitter d'un agréable devoir en vous présentant nos chaleureuses félicitations pour votre brillante election à la Présidence de cette XIXème Conférence de l'Organisation Mondiale pour l'Alimentation et l'Agriculture.

Le Conseil des Nations Unies, au nom de qui j'ai l'honneur de m'adresser à cette assemblée, se réjouit à plus d'un titre de votre élection à de si hautes fonctions.

Nous nous réjouissons particulièrement que cette admission se fasse sous la présidence d'un pays membre du Conseil des Nations Unies et qui y joue un rôle très actif.

Nous nous en réjouissons également pour la décision historique que vous venez de rendre en déclarant l'admission de la Namibie comme membre à part entière de la FAO et qu'elle y sera représentée par le Conseil des Nations Unies pour la Namibie.

Monsieur le Directeur général, vous me permettrez de saisir cette opportunité pour vous témoigner également nos bien sincères remerciements.

Depuis votre élection, vous n'avez cessé de nous manifester votre solidarité et de nous témoigner votre disponibilité.

Nous tenons à vous rendre hommage pour cela, mais aussi pour le zèle et l'ardeur avec lesquels vous assumez vos fonctions.

Messieurs les délégués, par le vote que vous venez d'exprimer, vous avez confirmé votre volonté de réaffirmer que le problème de la Namibie est la préoccupation de toute la Communauté internationale.

Monsieur le Président, c'est bien un moment plein d'émotion, parce que historique, que nous vivons en ce moment.

Je voudrais, à cet effet, témoigner à l'ensemble des délégations ici présentes l'expression de notre gratitude, au nom du peuple namibien et de son mouvement de libération national la SWAPO, pour lesquels cette élection constitue un encouragement appréciable à leur lutte pour recouvrer leur dignité.

Je voudrais vous exprimer ensuite la gratitude du Conseil des Nations Unies pour la Namibie, autorité administrante légale de ce territoire, investi par l'Assemblée générale des Nations Unies du mandat d'administrer le territoire de la Namibie jusqu'à l'indépendance (Résolution 2248 (S-V) du 19 mai 1967), pour la confiance que vous venez de lui manifester.

Le processus de notre demande de participer au nom de la Namibie aux travaux de votre institution, a été engagé par l'Assemblée générale des Nations Unies dans sa résolution 31/149 du 20 décembre 1976 qui stipulait, je cite ''prie les institutions spécialisées et les autres organisations et conférences des Nations Unies d'envisager d'octroyer au Conseil des Nations Unies pour là Namibie le statut de membre à part entière pour lui permettre, en tant qu'autorité administrante de la Namibie de participer à ce titre aux travaux de ces institutions, organisations et conférences''.

C'est en se fondant donc sur cette résolution que le Conseil des Nations Unies pour la Namibie participe depuis 1976 en tant que membre à part entière à de nombreuses conférences des Nations Unies; je citerai entre autres:

- la Conférence sur la succession d'Etats en matière de traités, qui s'est tenue à Vienne du 4 avril au 6 mai;

- la Conférence internationale des Nations Unies pour le soutien aux peuples du Zimbabwe et de la Namibie, qui s'est tenue à Maputo du 16 au 21 mai;

- la 6ème Session de la Troisième Conférence des Nations Unies sur le droit de la mer, qui s'est tenue à New York du 23 mai au 8 juillet;

- la Conférence mondiale contre l'apartheid, qui s'est tenue à Lagos du 22 au 26 août;

- la Conférence des Nations Unies sur la désertification, qui s'est tenue à Nairobi du 29 août au 9 septembre.


Le caractère juridique de deux de ces conférences - celle sur la succession d'Etats en matière de traités et celle sur le droit de la mer - aura permis au Conseil des Nations Unies pour la Namibie de participer ainsi au. nom de la Namibie à la préparation de documents juridiques d'une nature internationale.

Mais Monsieur le Président, c'est en se fondant également sur cette résolution de l'Assemblée générale que nous venons de mentionner que le Président du Conseil a saisi par lettre du 29 septembre 1977 votre organisation d'une demande d'admission en qualité de membre à part entière à l'Organisation pour l'Alimentation et l'Agriculture.

Je me dois cependant de souligner que de tout temps, le Conseil des Nations Unies pour la Namibie a entretenu un contact étroit avec la FAO auprès de qui il a dépêché plusieurs missions en juin 1973, en septembre 1974, en -avril 1975 et, tout récemment, en avril 1977.

Et ces contacts ont pu favoriser une action concrète de la part de la FAO.

C'est ainsi que la FAO a pu offrir à la SWAPO, au titre de la campagne mondiale contre la faim et de l'action pour le développement, des possibilités de formation dans divers domaines de l'agriculture.

Tout comme la FAO a envoyé des publications à la bibliothèque de l'Institut des Nations pour la Namibie, dont le siège est â Lusaka (Zambie).

Je signalerai également que la FAO a pris, par ailleurs, l'engagement à la demande de la SWAPO, de fournir des Conseillers agricoles pour tenir des séminaires pour les planificateurs agricoles, assurer la formation des professeurs d'enseignement agricole et celle des exploitants agricoles. Et elle a déjà alloué un crédit de 200 000 dollars pour l'assistance aux Namibiens.

Elle nous a encore récemment manifesté sa disponibilité lorsquesur l'initiative du Commissaire des Nations Unies pour la Namibie, la FAO a donné la publicité que l'on sait au Décret No 1 sur la protection des ressources naturelles en Namibie, en le portant à l'attention particulière de tous ses organes subsidiaires.

Monsieur le Président et honorables délégués, le problème de la Namibie vous est suffisamment connu pour qu'il me soit nécessaire d'en refaire ici l'historique.

Je dirai cependant que le cas de la Namibie est unique dans les annales. En effet, la question de Namibie résulte des circonstances de la Deuxième guerre mondiale avec la dissolution de la Société des Nations et son remplacement par l'Organisation des Nations Unies. La Namibie reste le seul territoire précédemment sous mandat dans lequel le principe de l'autodétermination n'a pas encore été appliqué. Et cette spécificité de notre cause a appelé des solutions spéciales.

Voilà les raisons qui ont présidé à l'engagement des Nations Unies d'assister ce peuple dans sa lutte contre l'occupation illégale de son pays par l'Afrique du Sud.

C'est là donc la raison dont seul le Conseil des Nations Unies pour la Namibie peut se prévaloir pour demander une admission de la Namibie au sein de toutes les institutions spécialisées de la famille des Nations Unies et d'y assurer sa représentation.

Je dirai cependant, s'agissant du Conseil des Nations Unies pour la Namibie, qu'à ce jour, il n'a pu s'acquitter de ses fonctions en raison du refus persistant du Gouvernement de la minorité raciste d'Afrique du Sud de se conformer aux résolutions pertinentes de l'Assemblée générale et de se retirer de la Namibie.

Le Conseil a dû, afin de remplir son mandat d'autorité administrante légitime de la Namibie, lancer une campagne mondiale pour obliger l'administration illégale sud-africaine â se retirer de Namibie, en conformité avec les résolutions de l'Assemblée génêrale, pour que les Namibiens puissent exercer leur droit à l'autodétermination et à l'indépendance. Le Conseil se préoccupe néanmoins de représenter la Namibie, de protéger les droits et les intérêts namibiens dans tous les fora internationaux et de mobiliser l'opinion publique du monde entier pour hâter le processus de décolonisation en Namibie. Le Conseil, pour ce faire, oeuvre en étroite coopération avec la SWAPO, le Mouvement de libération nationale de la Namibie, reconnu par l'ONU, et participe activement aux travaux de nombreuses organisations, institutions des Nations Unies et conférences.


En tant que légitime autorité administrante, le Conseil des Nations-Unies pour la Namibie s'est engagé à assurer la véritable libération de la Namibie et il continuera de démasquer et de condamner toute oeuvre tendant à établir un régime fantoche en Namibie. Il entend, à cet égard, souligner qu'il considère comme seule solution acceptable pour la Namibie celle qui vise la mise en oeuvre de toutes les résolutions des Nations- Unies sur la question, et en particulier, la résolution 385 (1976) du Conseil de Sécurité qui ''condamne l'occupation illégale continue du Territoire de la Namibie par l'Afrique du Sud'' et déclare que ''pour permettre au peuple namibien de déterminer librement son propre avenir, il est impératif que soient organisées des élections libres sous la supervision et le controle de l'Organisation des Nations-Unies pour toute la Namibie considérée comme une seule entité politique".

Le Conseil des Nations-Unies pour la Namibie, qui est conscient de sa responsabilité particulière vis-à-vis de la Namibie, vous sait gré de l'appui que vous venez de lui manifester dans cette tâche que lui assigne la Communauté internationale. En acceptant, aujourd'hui, la Namibie comme membre de l'Organisation pour l'Alimentation et l'Agriculture, en décidant que sa représentation sera uniquement assurée par le Conseil des Nations-Unies pour la Namibie, votre organisation aura eu le mérite d'appliquer scrupuleusement ce que 136 pays ont, le 4 Novembre dernier, souhaité au cours de la 32 session de l'Assemblée Générale des Nations-Unies en adoptant une résolution qui, je cite ''prie toutes les institutions spécialisées et les autres organisations et conférences des Nations-Unies d'octroyer au Conseil des Nations-Unies pour la Namibie, le statut de membre à part entière".

Monsieur le Président, Messieur les délégués, votre institution, notre institution dorénavant, aura fait oeuvre de pionnier, qui confirme la volonté de la Communauté Internationale d'oeuvrer pour la restauration de la dignité de l'homme namibien.

Et je voudrais, pour conclure, déclarer que le Conseil des Nations-Unies pour la Namibie accepte formellement les statuts de la FAO et prend l'engagement de respecter toutes ses décisions.

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CHAIRMAN: I thank the delegate of Namibia represented by the United Nations Council for Namibia

C. GOMES (Sao Tomê-et-Principe): L'honneur m'échoit de représenter mon pays, la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe au moment de son intégration dans l'une des plus prestigieuses des organisations de Ja famille des Nations Unies, la FAO.

Au nom du Peuple et du Gouvernement de la République démocratique de Sao-Tomé et Principe, je voudrais remercier cette assemblée de nous avoir acceptés dans les rangs de cette organisation qui, depuis des décennies, mène un combat exemplaire et universel contre la faim et la misère par sa contribution positive et dynamique au développement de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche.

Sao Tomé-et-Principe a bénéficié de l'assistance de la FAO aussitôt après son accession à l'indépendance, ceci grâce à la clairvoyance et l'identification avec le principe de cette organisation de M. Edouard Saouma, son directeur général, dont la promptitude d'intervention nous a été très utile.

L'impact de cette assistance a été remarquable, d'autant plus que des problèmes se posent à l'agriculture de mon pays. En effet, nous avons hérité du colonialisme une structure agraire défectueuse, une structure de production agricole axée sur une seule culture et un bas niveau de formation du personnel lié aux activités agricoles. Pour régler cette situation qui est devenue plus aiguë à la veille de l'indépendance avec le départ des cadres portugais, nous avons fait appel à la FAO qui, depuis lors, a engagé des actions permettant d'une part de constituer un organisme d'assistance à l'agriculture, c'est-à-dire un Ministère de l'agriculture, d'améliorer la gestion des entreprises agricoles, d'élaborer des projets de développement de la diversification cultúrale; nous avons pu également bénéficier de l'assistance de la FAO pour sauver notre production par une campagne intensive phyto-sanitaire, mais cependant, étant donné les grandes difficultés que nous éprouvons dans ces premières années de notre indépendance, l'assistance dont nous bénéficions de cette prestigieuse Organisation, est encore insuffisante par rapport à nos besoins.

Sao Tome-et-Principe est un pays dont la seule source de revenus est l'activité agricole. Il a de lourdes tâches à accomplir pour le développement de ces activités.


Les résultats des opérations conjointes de la FAO et du Ministère de l'agriculture de Sao Tome sont très encourageants. Nous souhaitons qu'ils puissent être intensifiés, d'autant plus que, comme je l'ai dit plus haut, nous n'avons pas de compétences et que le problème de formation et de perfectionnement de cadres demeure urgent et prioritaire.

Le peuple et le gouvernement de Sao Tome-et-Principe sont très heureux d'être admis au sein de cette Organisation et s'engagent dans l'accomplissement des taches et obligations qui en découlent en tant qu'Etat Membre.

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J. D. M. FERRARI (Seychelles): Permettez-moi de joindre ma voix à celles qui vous ont félicité pour votre élection à la présidence de cette Conférence.

Mon pays se réjouit du grand honneur qui vous est ainsi rendu.

J'aimerais exprimer les plus vifs remerciements de mon gouvernement à tous les Etats Membres qui ont " soutenu la candidature des Seychelles. Il est réconfortant de constater la bonne volonté qui s'est manifestée de par les quatre coins du monde à l'égard de mon pays.

La République des Seychelles est un pays jeune, je dirais même plus: un pays„très jeune, qui a vu le jour il n'y a même pas six mois, grâce à la détermination farouche de son peuple en quête de sa libération nationale.

J'ai l'honneur, alors que les Seychelles prennent pour la première fois la parole dans une Conférence des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, de m'entretenir avec des amis de longue date. En effet, du temps de la colonisation, du temps où l'accès à notre identité nationale nous était interdit, la FAO fut une des Organisations internationales vers lesquelles nous pouvions en toute confiance nous tourner pour trouver l'aide nécessaire à la fondation de notre indépendance à venir. Ainsi, par les soins diligents des bureaux du Programme des Nations Unies pour le développement, nous fûmes en mesure d'envoyer des jeunes Seychellois poursuivre une formation couvrant tous les domaines de l'agriculture. Ces jeunes, avec votre assistance, ont pu, en Afrique orientale, se spécialiser dans les technologies des produits laitiers et l'inspection de la viande de boucherie. D'autres Seychellois, avec les bourses de la FAO, ont ainsi obtenu des diplomes universitaires d'agronomie; au sein de mon Ministère, ils font partager à la communauté des agriculteurs leurs connaissances.

D'autre part, à plusieurs reprises, aux Seychelles, nous avons accueilli et reçu des consultations de la FAO dont les conseils nous ont été fort utiles en agriculture, pour la pêche et pour notre programme de reboisement. D'ailleurs, deux des plus importants projets de mon ministère, une école nationale d'agriculture et la recherche relative à l'utilisation de produits locaux pour la nourriture du bétail, n'auraient jamais existé sans les interventions techniques et financières de la FAO.

D'ores et déjà, il n'est pas fou de dire que ces deux projets vont considérablement influencer les pratiques agricoles seychelloises. On peut même affirmer que le second de ces projets pourrait intéresser tous les pays tropicaux condamnés à des importations ruineuses de nourriture animale, s'ils s'entendent pour suivre leur politique d'élevage.

Ce dernier exemple montre clairement que l'assistance de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, conjuguée à d'autres aides, nous permet d'utiliser au mieux nos propres ressources naturelles, dont la plupart avaient été honteusement ignorées. Le sous-développement - on peut aller jusqu'à dire le manque total de développement - n'est qu'une fraction de la facture que les Seychelles doivent régler en contrepartie du privilège d'avoir eu ces destinées dans les mains d'autres pays.

Les immenses richesses nutritives de nos eaux, les importantes superficies de terres cultivables représentées par toutes les îles de notre archipel, le savoir-faire et la puissance de travail de notre peuple, ont été tout simplement négligés. Il faut bien reconnaître que du point de vue de la puissance colonisatrice, l'exploitation rationnelle de toutes ces ressources devait forcément se traduire par l'accélération du processus d'indépendance des Seychelles. Cette exploitation était donc économiquement négligeable et politiquement à écarter à tout prix. Ceci appartient au passé.


Depuis leb juin 1977, les Seychelles sont engagées dans la voie du progrès tous azimuts. Le gouverne-, ment a concentré l'aide internationale sur des projets rentabilisant les ressources naturelles, l'agriculture devenant ainsi le terrain principal d'activités de cette politique. Seul, le mot ''révolution'' peut caractériser ce que nous avons entrepris en matière agricole, car il s'agit là de la seule et unique solution pour surmonter les années de négligence dont les conséquences néfastes se retrouvent au niveau des terres et dans la mentalité du peuple. Cette révolution ne peut se permettre d'échouer car seule une production agricole intensive, une industrie rationnelle de la pêche et une exploitation mesurée du patrimoine forestier, en un mot, une agriculture structurée, nous mèneront vers l'auto-suffisance indispensable pour le progrès des autres secteurs de·1, économie. L'auto-suffisance se traduit pour nos fermiers par une augmentation constante de leur productivité, par une utilisation de toutes les parcelles cultivables. Le Gouvernement s'engage à leur apporter son total soutien. Ceci pourra se faire par l'octroi de subventions, de prêts, et aussi par le biais de conseils et la mise en oeuvre de programmes de perfectionnement. Qu'il soit bien entendu que les conseils et autres aides que recevront les fermiers ne seront que des moyens et ne devront pas remplacer les initiatives personnelles, ni se substituer à la volonté de travail mais plutôt les canaliser vers une production intensive.

Oui, effectivement, nous sommes un pays minuscule, et le programme d'action que nous avons par nos propres moyens mis en place est considérable. C'est la raison qui détermine notre volonté d'être membre à part entière de cette illustre Organisation.

L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture a toujours répondu positivement à nos besoins, tout comme elle l'a toujours fait pour les pays en développement. Nous demeurons persuadés que nos relations se renforceront au fil des ans.

De notre coté, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour contribuer à la FAO et faire partager aux Etats Membres nos connaissances et expériences, aussi minimes soient-elles.

Je tiens à réaffirmer solennellement l'engagement que prend mon Gouvernement autant que possible aux activités de la FAO, et d'accepter les obligations de sa Constitution.

Je dois aussi vous dire la fierté que j'éprouve de savoir que mon pays, en l'espace de quelques mois seulement, a réussi à créer les conditions nécessaires à l'établissement d'une société socialiste qui lui est propre. Là, la route est encore bien longue. Dès maintenant, M. le Président, j'ai la profonde conviction que la FAO sera à nos cotés tout au long du chemin.

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CHAIRMAN: Thank you, Delegate for the Seychelles. On behalf of this Conference, it is my honour and great pleasure to warmly welcome the newly-admitted Member Nations of the Food and Agriculture Organization of the United Nations. I will now call on the Director-General.

LE DIRECTEUR GENERAL: Je suis à mon tour très heureux de souhaiter la bienvenue aux nouveaux pays membres de cette Organisation. La taille, le prestige et la raison d'être de la FAO se trouvent accrus par cet apport important de huit nouveaux pays.

Les pays nouvellement indépendants se trouvent le plus souvent dans des conditions d'économie difficile et se placent généralement parmi les pays les plus défavorisés.

Aussi, je tiens à les assurer que la FAO, pleinement consciente de cette situation, accordera une attention particulière à leurs besoins.

Dans cette tâche, je compte sur la coopération de l'ensemble des pays membres.

Je vous remercie.

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CHAIRMAN: Thank you, Mr. Director-General. Now I would like to invite the Representatives of the regions.

B. MANSARAY (Sierra Leone): Mr. Chairman, the Director-General of the Food and Agriculture Organization, and fellow delegates - on behalf of the African group of the delegation to this Nineteenth Conference of the Food and Agriculture Organization of the United Nations it is my great pleasure to welcome the new States which have been admitted to the world body of the Food and Agriculture Organization, whose aims and objectives are to promote the well-being of the nations of the world and try to save humanity from the ravages of hunger, malnutrition, disease and poverty. Once again, the Members of the Food and Agriculture Organization have today demonstrated to the world what a united force can achieve. This world body has achieved its human task, and we are hopefully confident that the new Member Nations will cooperate and give full support to the areas which led to the founding of the Food and Agriculture Organization.

The African Group extends warm congratulations to those new Members who also form the nucleus of that family of nations. We wish them all success, and also to the Food and Agriculture Organization in its continued efforts for mankind.

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C. J. VALUES (Philippines): Mr. Chairman and Director-General, on behalf of the Asian and Far-East Region we welcome the admission of the new Member States into the membership of the Food and Agriculture Organization. We invite the new Members to join hands with us and help solve the problems of hunger and malnutrition, for we believe that food and agriculture know no social classes, they do not need any political barriers. We can work together, and we look forward to this cooperation.

On behalf of the Asian and Far-East Group we would like to wish each and every one of them all goodwill and success.

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M. BARETO (Portugal): Monsieur le President, je desire saluer, au nom du groupe européen, les nouveaux membres de l'Organisation que cette Assemblée vient d'admettre.

Les actes d'admission à la FAO deviennent traditionnels, mais nous avons néanmoins la conscience et le sentiment que chaque fois nous faisons un pas important et nous remportons une victoire supplémentaire.

L'authentique universalité de la FAO sera pour nous motif de satisfaction, d'autant plus que les conditions d'efficacité accrue sont universelles et personne ne doit rester de l'autre coté de la porte.

Mais l'admission de ces nouveaux membres n'a pas comme conséquence le seul élargissement de la FAO. Les pays nous apportent leurs connaissance et leur expérience, facteurs d'enrichissement de l'Organisation.

La plupart des pays admis maintenant étaient récemment encore sous une administration extérieure. Leur admission comme nations souveraines est encore une victoire de leur combat pour l'indépendance et leur permettra de joindre leurs forces aux nôtres pour la lutte contre la faim, la pauvreté et le dénuement.

Permettez-moi, Monsieur le Président, de m'acquitter de l'honorable devoir de transmettre à deux des nouveaux membres, les Comores et Djibouti, à la demande de nos amis de la Délégation française, un mot particulier d'amitié et de bienvenue.

Je dois encore, si vous me le permettez, faire une autre observation de caractère particulier. Comme représentant du Portugal, je ne peux m'empêcher de saluer fraternellement l'Angola, le Mozambique et Sao Tome-et-Principe qui, après l'arrivée du Cap-Vert et de Gao, représentent un ensemble de pays auxquels nous attachent des liens de culture et de langue et vers lesquels va aujourd'hui notre respect devant leur lutte pour le développement et l'indépendance.


J'ai le plaisir de rencontrer ici parmi les dirigeants ou les membres composant leurs délégations, des personnes avec qui, à la même époque, et dans des lieux semblables, nous subissions une condition similaire, et nous avions une communauté d'idées au sujet de la liberté et du développement.

A tous les nouveaux membres de la FAO, au nom du groupe européen, je présente les plus cordiales salutations et exprime notre espoir qu'avec vous nous puissions encore mieux réussir notre effort pour le bonheur de l'homme.

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F. HAMMER (Hungary): On behalf of the European socialist countries it is my honour to welcome the new member countries of FAO. I am confident that the new members' activity in the Organization will prove to be useful in tackling and solving the most severe problem that FAO is facing, the increasing of agricultural production and the bettering of the food situation, a better life for the poor of the world. May I once again congratulate the new Member Nations and wish every success for the future of their people and governments.

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H. RODRIGUEZ LLOMPART (Cuba): En nombre de nuestro Gobierno y en representación del grupo latinoamericano tenemos el honor de expresar las más sentidas felicitaciones a la República Popular de Angola, al Estado de las Comoras, a la República Democrática Popular de Corea, a la República de Djibuti, al Consejo de Naciones Unidas para Namibia, a la República Democrática de Santo Tomé y Príncipe y a la República de Seychelles.

El ingreso de estos países tiene un significado especial. Hemos sido testigos excepcionales en fecha reciente del surgimiento de países libres y soberanos que atestiguan con su presencia, hoy en FAO, que los últimos vestigios del colonialismo desaparecen de la faz de la tierra.

Con acciones como ésta nos acercamos más a la universalidad que postulan los documentos constitutivos de la Organización y al cumplimiento de los propósitos formulados en la Carta de la Naciones Unidas.

Ha sido condición primera para los países subdesarrollados la lucha por la libertad y la soberanía tras larga dominación colonialista e imperialista para poderse incorporar al seno de Organizaciones que, como FAO, nos ayudan a luchar contra sus secuelas, como son el hambre, la pobreza, el analfabetismo y la discriminación.

Algunos de estos países se defienden aún de agresiones externas y de prácticas neocoloniales, pero estamos seguros que contra unos y otros sabrán triunfar.

Igualmente estamos seguros de que en fecha próxima tendremos la satisfacción de saludar en esta sala a los genuinos representantes del pueblo de Namibia.

Por último deseamos ratificarles a los nuevos miembros de la FAO que nuestra Región está dispuesta a brindarles su colaboración y su experiencia en las labores que juntos desarrollaremos en esta Organización.

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S. SHAKER (Iraq) (interpretation from Arabic): On behalf of the Near East Group it pleases me to welcome and congratulate the new Member Nations of Angola, Comoros, the Democratic People's Republic of Korea, Djibouti, Mozambique, Namibia, Sao Tome and Principe and Seychelles. I would like to express thanks to the countries that have attributed to the achievement of independence by these countries and which have supported their admission today. It pleases me to see the flags of these


countries among us after they have struggled for a long time for the achievement of independence to get rid of colonialism in order to join the international agricultural family represented in FAO side by side with the other developing countries and the rest of the world who are working for the realization of democracy and peace with all countries of the world in order to complete the march towards economic independence for the developing world. We hope that in the near future, we shall witness the flags of other nations which are struggling for their freedom and independence so that justice and equality may prevail all over the world. Once more, we welcome these countries and we express heartfelt congratulations to them and their people.

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W. THOMPSON (Fiji): On behalf of the South West Pacific region I would like to add our words of welcome to the newly joined members. In welcoming them on behalf of our region I would like to assure them of the cooperation and support of the countries in the South West Pacific region in the future activities of the FAO. We wish them all the best for the future.

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J. A. BAKER (United States of America): On behalf of the members of FAO from the North American region I would like to extend a warm welcome to the new delegates who will now join in the important work of this Organization. We hope that they will all find here a sense of dedication to those common objectives which were this morning eloquently enunciated for us in the McDougall lecture by Andrew Young and which we expect will be further elaborated with equal eloquence this afternoon by our distinguished Director-General.

Canada and the United States join in welcoming into this Organization as full members the People's Republic of Angola, the Comoros, the Democratic People's Republic of Korea, the Republic of Djibouti, the People's Republic of Mozambique, the Democratic Republic of Sâo Tomé and Principe, and the Republic of Seychelles. We hope that the unique attributes and contributions of these states described to us by their delegates will broaden the scope and the reach of this key Organization of the United Nations System. The membership of these states will permit them to contribute and also to benefit further from the application in their countries of some of the skills that the FAO mobilizes so well in the interests of development and the fulfilment of human needs.

I now wish to make a statement of explanation of vote, which I would have preferred, as you are aware, to register immediately after the vote in the normal fashion. I hope, Sir, that you will in accordance with the understanding reached in the General Committee arrange that it be recorded as an explanation of vote, although I am pleased to say that it contains as well elements of warm welcome.

As the Canadian vote was not identical to that of the United States I am making this part of my statement as an explanation of the United States vote. It contains constitutional views which I am assured are shared by Canada as well.

I wish on the instructions of my Government to make the following statement in explanation of vote. The United States voted against the admission of Namibia as represented by the United Nations Council for Namibia for reasons of a constitutional nature. We take the view that a state or nation in the sense meant by Article II of the FAO Constitution is a territory controlled by an internationally recognized government located in the territory that it controls or administers. We do not consider it wise for the future of this Organization or other Organizations in the United Nations System to take decisions that create confusion as to the meaning of the concept of state or nation as it relates to membership in United Nations Organizations.

For this reason, although the FAO's General Committee took pains to underline the exceptional legal nature of the application of Namibia as represented by the Council of Namibia by characterizing it in this manner, we cannot agree with the decision taken in favour of its full membership. In our view it would have been a wiser course to accept the Council of Namibia as an associate member, a status in which it would have been equally able to pursue the basic purposes of the United Nations General Assembly Resolution cited in its application. That purpose was to encourage specialized agencies to help meet the needs of the people of Namibia currently outside that territory. The United States


Supports that objective. We have participated directly and through multilateral channels in programmes to assist to feed and to train the Namibian people who were preparing themselves for independence. We are happy to see these human needs met by the agencies of the United Nations whenever possible. We will continue to take this position. We hope the day will come soon when the people of Namibia will be represented here by a government created by the application of the principles laid down in Security Council Resolution 385. We are working actively with other Governments to accelerate the pace in this process. Therefore let me stress again that my vote implies no reservation about the presence here of delegates representing the interests and concerns of the people of Namibia. We join in welcoming them in our midst. Our vote is motivated by the serious constitutional concerns regarding the status accorded them which I have described.

I thank you, Mr. Chairman, for giving me the opportunity to record the views of my Government in explanation of vote.

RIGHT OF REPLY
DROITDE REPONSE
DERECHO DE REPLICA

CHAIRMAN: Before inviting the Director-General to make his introduction of the FAO Senior Officers I would like to give a specific right of reply to the delegate of France.

L. VELAY (France): Comme c'est la première fois que ma délégation intervient au cours de la Conférence, je voudrais tout d'abord vous donner les félicitations très chaleureuses de la délégation française pour votre élection comme président de cette assemblée. La délégation française désire exercer son droit de réponse à propos de ce qu'a dit cet après-midi l'honorable représentant des Comores.

La délégation française rappelle que dans le strict exercice de leur droit à l'autodétermination, les habitants de l'île de Mayotte ont choisi de rester français et qu'ils pourront d'ici peu. d'années confirmed out infirmer leur décision. Les différents aspects de la question ayant été exposés lors de plusieurs débats de l'Assemblée générale des Nations Unies, ma délégation ne répétera pas ici ce qu'elle a déjà eu l'occasion de dire à ce sujet. Elle tient toutefois à préciser qu'elle se félicite très sincèrement de, l'entrée de la République des Comores dans notre Organisation.

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INTRODUCTION BY THE DIRECTOR-GENERAL OF SENIOR OFFICERS APPOINTED DURING THE BlENNIUM
PRESENTATION PAR LE DIRECTEUR GENERAL DES HAUTS FONCTIONNAIRES NOMMES PENDANT LE BIENNIUM PRESENTACION POR EL DIRECTOR GENERAL DE LOS ALTOS FUNCIONARIOS NOMBRADOS DURANTE EL BIËNÎO

CHAIRMAN: May I now invité the Director-General to introduce to the Conference the Senior Officers of directorate and higher levels appointed during the biennium.

DIRECTEUR GENERAL: Monsieur le Président, conformément à ce qui est devenu une pratique bien établie, je voudrais maintenant vous présenter les sous-directeurs généraux et directeurs que j'ai nommés durant le biennium écoulé.

Tout d'abord, je citerai M. Garson Nathaniel Vogel, qui, le 1er octobre 1977, a été choisi conjointement par le Secrétaire général Waldheim et moi-même pour assumer les importantes fonctions de secrétaire exécutif du Programme alimentaire mondial. Avant de se joindre à nous, M. Vogel avait occupé, au Canada, des postes très importants ayant trait à l'industrie et au commerce des grains. C'est ainsi, en particulier, qu'il était, depuis mars 1971, Commissaire en chef de l'Office Canadien du blé.

En venant maintenant aux Sous-Directeurs généraux, je puis vous dire que les personnalités choisies ont été les suivantes, par ordre chronologique:

Monsieur Mandefield, Français, a été nommé à la tête du Département des affaires générales et de l'information, en août 1976.


Comme vous vous en souviendrez, cette désignation a fait suite à la décision de la soixante-neuvième session du Conseil d'élever le statut du Bureau des affaires générales et de l'information, dont Monsieur Mandefield était déjà responsable, à celui d'un département.

En janvier 1977, j'ai procédé à trois autres nominations. La première a été celle de monsieur Moral Lopez, Espagnol, au poste de représentant régional en Amérique latine. Auparavant Monsieur Moral Lopez, qui appartient à notre Organisation depuis 1952, avait été représentant régional adjoint depuis 1969.

La nomination suivante fut celle de Monsieur Watzinger, norvégien, à qui j'ai confié la responsabilité du département des pêches.

Monsieur Watzinger, qui est entré à la FAO en 1967 comme Directeur de projet, était devenu, en 1970, Directeur de la Division des industries de la pêche.

Plus tard dans le même mois, j'ai nommé Monsieur Sar, du Sénégal, Représentant régional en Afrique.

Avant d'assumer ces nouvelles fonctions, Monsieur Sar a longtemps servi comme Chef du service Afrique de notre Divisionidu développement du Programme de terrain, dont il avait ensuite fait fonction de (Directeur, à partir de mai 1976.

En mars 1977 Monsieur Skoufis, des Etats-Unis, a été recruté pour prendre la tête du Département de l'administration et des finances. Auparavant, Monsieur Skoufis a servi son pays dans de nombreux postes diplomatiques; en 1975 il était devenu Inspecteur général adjoint du Département d'Etat, à Washington.

En juillet 1977, Monsieur Nurul Islam du Bangladesh, a été nommé chef du Département des politiques économiques et sociales. Avant d'entrer à notre Organisation Monsieur Islam a occupé de nombreux postes de grande importance dans des universités et des organismes de planification; juste avant sa nomination il était ''visiting fellow" de deux universités renommées d'Oxford.

Finalement, en septembre 1977, le Directeur exécutif du Programme alimentaire mondial, agissant en accord avec le Secrétaire général des Nations- Unies et avec moi-même, a nommé M. Ustün Directeur exécutif adjoint du PAM. Comme vous le savez, M. Ustün, qui est un distingué fonctionnaire de nationalité turque, occupait auparavant, toujours au PAM, le poste de Directeur de la division de la gestion des ressources.

Le nombre des nouveaux directeurs du niveau D-2 étant naturellement plus grand, j'espère que vous me permettrez, Monsieur le Président, de me limiter à une simple enumeration des noms, des nationalités et des titres de ceux que j'ai nommés durant les deux années écoulées. Toujours par ordre chronologique il s'agit de:

Monsieur de Mèredieu, français comme directeur de mon cabinet;

Monsieur Davies, de Sierra Leone, comme directeur du personnel;

Monsieur Leeks, Royaume-Uni, directeur de la division des produits et du commerce international; Monsieur Savary, français, directeur de la division des publications;

Monsieur Dudal, belge, directeur de la division de la mise en valeur des terres et des eaux;

Monsieur Georgiadis, Grèce, directeur de la division des services d'organisation et sous-directeur général adjoint du département de l'administration et des finances;

Monsieur Huguet, français, directeur de la division des des ressources forestières;

Monsieur Dobbert, suisse, conseiller juridique;

Monsieur Labon, Pologne, directeur de la division des industries de la pêche;

Monsieur Fernando, du Sri Lanka, directeur du centre d'investissement;

Monsieur Brauer, mexicain, directeur de la division de la production végétale et de la protection des plantes;

Monsieur Mussman, des Etats-Unis, comme directeur de la division de la production et de la santé animales;

Monsieur Narain, de l'Inde, comme directeur de la division des statistiques et finalement,

Monsieur Leslie, australien, comme directeur de la division des industries forestières.


Je voudrais souligner qu'à l'exception de deux sous-directeurs et deux directeurs, toutes ces nominations ont été effectuées par promotion interne, en choisissant des fonctionnaires de notre organisation, riches d'une longue expérience, qui avaient démontré, dans des postes de responsabilité, leurs capacités et leur dévouement aux buts et aux idéaux de notre organisation.

Il va sans dire, , toutefois, que j'ai également tenu le plus grand compte de la nécessité d'équilibrer la représentation des différents pays et régions qui composent notre organisation, tout à la fois lorsque j'ai procédé à des promotions internes et lorsque j'ai eu recours à des recrutements extérieurs.

Tels sont les hommes que j'ai choisis.

Ils ont ma confiance et je suis certain qu'au cours des années ils mériteront également la votre et recevront ainsi votre support et votre coopération la plus entière; d'avance je vous en remercie.

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CHAIRMAN: Thank you Mr. Director-General

STATEMENT BY THE DIRECTOR-GENERAl
DECLARATION DU DIRECTEUR GENERAL
DISCURSO DEL DIRECTOR GENERAL

DIRECTOR-GENERAL (interpretation from Arabic): Mr Chairman, Excellencies,

Distinguished Delegates, Ladies and Gentlemen: Two years ago, you did me the great honour of electing me Director-General. Two years ago - by your votes and by Conference Resolution - you gave me your trust and I pledged myself to fulfil your wishes.

As you wished and with the support of your Council, the Organization has been set on a new path. It has been given an added dimension, the one it lacked for so long. Immediate and flexible action is now available, in response to the real needs of our time as expressed by you.

In the process, the Organization's tendency to over-weight in numbers of people and papers has been checked. The measures taken in my review of July 1976 on numbers of staff, meetings and documents have been reinforced in my new budget proposals This much needed corrective treatment will continue, judiciously and precisely, ,

Transcending the form and the means are the new spirit and purpose which have been given to the Organization. There is now a much greater readiness to understand your own perception of the world and your own priorities in development. In place of leisurely, paternalistic planning, there is an eagerness for concrete and effective action programmes. To this end, I am happy to say, my colleagues at Headquarters and in the field are devoting all of their time and effort with renewed faith and enthusiasm.

Today, the Food and Agriculture Organization is in much better shape, is leaner, fitter, stronger, and more able to cope with the challenges confronting its Member Nations.

We are still, however, at the beginning of our new march on hunger. We have a long way to go and much to do before we can say that we are well down the road to solving the problems of food and agricultural development or, to put it in concrete, human terms, to reducing the number of people suffering from cruel hunger and wretched poverty.

The truth is that the gap between the real and sometimes astonishing achievements which have been made and the aspirations to satisfy basic needs is still awesome. The condition of the greater part of the world's population is shameful. They are the victims of a poverty so gross that it is a constant reproach to the world.

In the rural areas of the developing world, the greater part of the world's population suffers absolute poverty. A billion people are at the lowest levels of existence. Hundreds of millions are lacking in -one or more of the basic needs - enough food, clean drinking water, adequate housing, minimum hygiene.


Infant mortality is eight times that in the developed countries. Those who survive and there are nearly a billion adolescents in developing countries, are the victims, in mind and limb, of a gross malnutrition which will send many to a premature grave. Life expectancy is one-third lower than that of the fortunate who are born in developed countries.

Survival is in any case only a sentence to unrelieved poverty. In the case of females, it is also a sentence to unremitting and unrewarded toil, to physical exploitation, and denial of even that remnant of dignity that is left to men in such conditions.

These stark facts seem even more cruel in comparison with conditions that have been achieved in the industrialized world.

It is of course true that economic problems and poverty are not unknown in the countries which benefit most from the old economic order. It is true that except for a few countries in surplus, recession, unemployment and trade deficits are presently a preoccupation in many capitals. Voices are even raised in favour of a new wave of protection, a new age of mercantilism.

Yet, as pointed out by the President of the World Bank Group in his address in Manila a year ago, the per capita income of more than one billion people in the poorest countries is estimated to have risen by about only $2 per year over the last ten years. That is a statistical average. And it means stagnation and failure to meet needs.

In the developed nations, the figure was 65 times as great. And their peoples were in absolute terms richer than ever before. In the last 25 years, the gap between the richest and poorest has widened. It has been estimated that at its extremes, the gap is no less than $8 000 per year per head. That gap cannot be closed in the foreseeable future except for the very few.

At the same time, the 1976 real total of official development assistance fell below that of 1975. Over the last ten years, it fell by about one-quarter of its previous percentage of GN?. During that period the real incomes of OECD countries rose by 40 percent, while in the developing world, foreign-exchange earnings were falling, import costs were rising and debts - now nearing $200 billion - mounted to almost uncontrollable proportions.

These are the grim lineaments of life in the greater part of the world. This is the unacceptable face of the condition of most of mankind.

It is small wonder that there is great frustration and resentment in the Third World at the lack of progress in creating a New International Economic Order. This was evident in the abortive resumed Thirty-First Session of the General Assembly. It remains to be seen whether the current session of the General Assembly will result in any progress.

We must, however, make our contribution. While the current attention to satisfaction of basic needs and emphasis on self-reliance are justified, decisive and lasting progress will not be made in the food and agricultural sector, particularly towards achieving a stable and enduring system of world food security, so long as the citadels of inequity and injustice remain unassailed and the old economic order remains intact.

I am not, however, in favour of politicization of policy and technical issues which it is the mission of this Organization to resolve. Nor is it profitable constantly to categorize our Member Nations into the richest or the rich, the poorest or the poor. Rather it should concern us that much more can and should be done by the international community as a whole to create a confident economic climate, to establish equitable trading conditions, to relieve the crushing burden of debt, to provide adequate official aid commensurate with capacity, and to undertake cooperative programmes whether bilaterally or, as is often now the case, through the competent multilateral agencies.

In this connection, it is a fact particularly welcome to all of us that in the General Assembly, in the generally unsatisfying talks in Paris, and in the more successful meeting in Manila, the efforts to reach agreement have been-most fruitful in the field of food, agriculture and nutrition.

There is an encouraging degree of consensus that solutions to the world food problems and the improvement of agriculture in developing countries must be matters of primary concern and the responsibility of the whole international community.

It is accepted that the target of 4 percent for the minimum annual growth rate of agricultural and food production in developing countries can only be achieved if, in addition to the efforts of the developing countries themselves, the developed countries and international institutions provide adequate help and resources.


In particular, it is accepted -that the level of official development assistance should be increased; fertilizer production within developing countries should not only be expanded but further assistance in fertilizer supply should be provided from the developed countries, in kind or in cash, through bilateral or multilateral channels, including the International Fertilizer Supply Scheme of this Organization; and an amount of at least $20 million should be provided to the FAO Seed Improvement and Development Programme. I shall have more to say in a few minutes about this last recommendation.

The concurrence of international opinion is apparently not so strong as regards achieving world food security. Against the target of 500 000 tons of cereals for emergency reserves, 400 000 tons have been pledged; against the annual target of 10 million tons for food aid, although 9. 6 million tons have so far been pledged, this compares with nearly 12 million tons actually shipped five years ago.

The world community can now do better than this. For the first time in many years, the opportunity is there to be seized. For the first time in many years, it is possible to make some positive, albeit qualified, remarks about the food situation.

World cereal production for 1977 will be almost as high as the 1976 record. Although wheat production is expected to fall, there will be more coarse grains and rice.

Cereal stocks have increased during the last two years and will probably rise further in 1978. Taking into account the recent disappointing news of the grain crop in the Soviet Union, cereal stocks still are substantially larger than they were at the time of the World Food Conference. They may now rise to around 166 million tons, but at 18 percent of annual food consumption, this would be only around the minimum world food security level. This latest development illustrates the narrow margin which exists between world surplus and world food security.

At the same time, let us not delude ourselves about the underlying problem.

The production figures are not a reflection of even limited success everywhere. In Africa and in the poorest food deficit countries, the situation is still unsatisfactory. Overall, the trend in developing countries still is well below the targets set in DD2. Dependence on food aid has not diminished while the terms of trade of most developing countries have further deteriorated.

There are hundreds of millions who are still malnourished, hungry or starving in all parts of the world. Some are indeed again threatened with famine, notably in the Sahel. Dangerous drought exists in some countries.

Should we then lament the fact that while this is so, the world's biggest wheat producer is taking land out of production?

No one, of course, can positively welcome any step which reduces the world's capacity to relieve the fate of hungry millions.

Yet I have studiously refrained from hasty and simplistic criticism. If, with the aid of good weather, market forces have encouraged high production, they will, without careful intervention, cause a swing back which could be to the greater disadvantage of those least able to resist.

Moreover, there has been one very positive aspect of the new policy. This is the explicit acknowledgment of a modest but notable element of the United States' stocka as a world food security reserve. I am happy to note that Sweden has recently pledged 40 000 tons annually to the International Emergency Food Reserve. These are examples which could be emulated by other large producers.

It would be cynical to expect the developing countries to satisfy basic needs without a measurable increase in willing and real help and cooperation from the outside. The amount involved is not great, comparatively speaking. The returns might be somewhat intangible, but they would surely be healthier for the world economy and for world peace.

Let us then make a reality of the International Undertaking on World Food Security. Let us give the World Food Programme the support which it deserves to continue its successes and to fulfil its mission. I appeal earnestly to you all to implement the pledging target of $950 million and by your contributions to achieve this at the pledging conference next year. Let us try to achieve real progress towards the other targets for international cooperation in food and agricultural development.

Nevertheless, it is not enough to call for more aid in food or other resources.

It remains the ineluctable responsibility of the developing countries themselves to adopt and apply their own economic and social policies, and their own production and price measures, designed to grow more of their own food. It is up to them to distribute work and income more equitably and to succour the poorest and weakest of their own peoples, internally.


To these ends, this Organization will play its part when requested in helping the developing countries to introduce the necessary internal measures and in facilitating a fruitful dialogue and cooperative action with the developed countries.

Despite the modest improvement in agricultural export earnings last year, I remain seriously concerned with the disruptive effect on agriculture in developing countries of the unstable world prices for basic products such as sugar, tea and copra, and of barriers to trade in meat. The most dramatic fall has been in sugar prices which are now below the cost of production even in the most efficient producing countries, and I welcome the new International Sugar Agreement which has been recently negotiated to improve this situation. The Organization will continue to work in close partnership with the UNCTAD and through our own Intergovernmental Groups to help find practical measures to stabilize prices and to enlarge markets for the commodities of special concern to the developing countries.

We will continue to contribute our revised efforts in useful planning against the horizon of the year 2000.

We will continue to apply well thought-out and feasible technical programmes in agriculture, fisheries, and forestry, and mechanisms which facilitate the greater flow of capital investment and technical assistance from the richer to the poorer countries.

Thus, in 1976 we identified and prepared 38 projects involving total investments of more than 1. 5 billion dollars financed by multilateral and national banks.

This was in addition to our work with the World Bank, whose investment in agriculture, including bold initiatives in lending to rural development projects, has increased under the distinguished and determined leadership of Mr. McNamara. The two of us look forward to the further expansion of our Cooperative Programme in the next biennium.

Also ahead of us is the initiation of IFAD operations, for which FAO is now geared. The FAO/World Bank Cooperative Programme and assistance to IFAD will have the highest priority in the work of FAO's Departments and Divisions.

In our technical work, the emphasis on food production in developing countries will continue. Increased agricultural production in the developing countries is essential. There is no other way in which we can attain true food security, growth of income, and thus greater purchasing power for better nutrition.

Technically, it is not difficult to see what needs to be done. Major breakthroughs achieved for production of wheat and rice have to be achieved for other grains. The crops and areas over which better technology is applied must be increased. The battle to reconcile more efficient exploitation of bio-resources with the protection of our environment and ecological balances is never-ending. The UN Conference on Desertification has underlined the needs. The rescue of the Sahel is a continuing challenge.

In the economic and social sector, the diagnosis is clear, even if the detailed prescriptions are often problematic. Science and technology must be supported by appropriate price policies, wider availability of credit, better management, improved marketing, with concern for the small farmer and landless labourer.

Measures for the better nutrition of the rural and urban poor must be pursued with greater diligence and a greater spirit of practicality. FAO will see to this, both alone and jointly with its partners in the new institutional arrangements recently initiated.

There are many programmes discussed in our Medium-Term Objectives and in the Programme of Work and Budget which would merit mention in a longer discourse.

For the moment, however, I would like to refer only to some major technical programmes. In being selective at this point, I am concerned not only with the need for brevity but also wish to emphasize FAO’s capacity as the Specialized Agency for food and agriculture to carry out action programmes of concrete benefit to Member Nations financed from a variety of sources.

We have now had considerable experience and not inconsiderable success in such programmes - for nfilk and meat, genetic resources, fertilizers, food security, and seeds In this connection, I should like to pay tribute particularly to the northern countries which have contributed generously to programmes and to the Arab oil-exporting countries for their pledges, amounting to $32 million, for similarly concrete technical projects in the Near East.


I referred earlier to the recommendation of the Conference on International Economic Cooperation in Paris that contributions should be provided on a voluntary basis to the FAO Seed Improvement and Development Programme in the amount of at least $20 million.

I ask that Member Governments should now make manifest the understanding and good will that they have thus shown.

We are without doubt the Organization with the mandate and competence through which this should be done. We have an on-going Programme which was established in 1973 and has achieved concrete successes. Last year, twelve seed projects were in operation in developing countries and contributed to the production of more than 200 000 tons of quality seeds of improved varieties of food, vegetables and pasture crops. For cereals alone, this represents an area of over 1. 5 million hectares with the potential for greatly increased yields.

The scope and impact of this Programme can be greatly expanded with more resources.

Also requiring your attention is my proposed campaign for the reduction of food losses. This has been the subject of major discussion in the Committee on Agriculture and the Council. They gave wide and strong support to my proposals as being necessary, urgent, practical and economic.

The question which this Conference has to resolve is principally one of initial financing. I trust that it will be resolved satisfactorily, without controversy or confrontation.

If we can get this programme into rapid operation, we shall be making an immediate impact on the world food situation. The gains can be very high.

Even if we take the very conservative figure of only 10 percent for post-harvest food losses world-wide, this is near to the total projected import needs of the developing countries for cereals and coarse grains for 1985. If we were to succeed in cutting post-harvest losses by the equivalent of only 5 percent of production, this would be equivalent to savings of $7. 5 billion a year in foreign exchange.

This is an immediate prospect. Let us not lose the opportunity to implement a practical, concrete programme, on which there is such unanimity, simply because of the objections of some financial doctrinaires to comparatively minor sums of contributions. After all, the world spent over 300 thousand million dollars on military expenditures in 1976.

In the longer run, we will need to begin the assault called for in World Food Conference Resolution No. 11 on the scourges of trypanosomiasis and tick-borne diseases which affect such a huge area of Africa.

This will be a unique challenge not only to our scientific and technological ingenuity but also to integrated planning and action for rural development. Meanwhile, the challenge of successful rural development in vast settled tracts of land presses upon us more urgently.

No simple formula exists for achieving so large and complex an objective. Among the obstacles are the need to devise technologies appropriate to marginal land, to apply price policies which encourage expansion of production without unduly raising the price of food for the cities, to ensure access by the small farmer to rural supplies and services, to provide sufficient trained personnel with a proper understanding of what will motivate the farmer, and above all, to reach and improve the lot of the poorest.

These are questions which will no doubt be confronted by the forthcoming World Conference on Agrarian Reform and Rural Development.

Agrarian reform is finite but controversial. Rural development too often needs to be a shibboleth, lacking in substance. Both evoke political as well as academic passions. Theories and arguments abound, unless the Conference is very intensively prepared, it will be in danger of dissolving into confrontation and confusion rather than discussion and conclusion.

As regards the substance, I spoke earlier of self-reliance. It is in fact no use telling a starving, workless man or woman or a child to be self-reliant. The call for self-reliance can only have meaning and effect when applied to the duty of governments to seek to create a just society. In a just society, the shameful display of extremes of wealth and privilege, of political and economic power, will not be able to exist. There can be no economic development which can be called successful unless it improves the lot of rural masses. Nor can success occur and take root unless the masses participate in the formulation and implementation of the measures affecting their fate. How to involve them directly in the development process must be a primary concern in devising future strategies.


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For this they must have an ideological foundation or a motivation appropriate to their own culture and stage of history, and a morally sound leadership permeating through all levels of social and political organization.

The aim of the World Conference should be to offer useful advice and material help at the international level which will be compatible with respect for national sovereignty, with relevance to different economic and social systems and different stages of development, with regard for auto-reform, with concern for the poorer sections of society, and as far as possible with the mobilization of the masses themselves in constructive effort.

In this connection, we must not forget that the most under-privileged section of the masses are the women. Even when not suffering an unequal share of hardship, they have little or no voice in the determination of their own fate.

I am pressing slowly but surely to improve their status in this House. I appeal to Member Governments to assist me by presenting more female candidates for posts in FAO.

I would not be content if FAO were to be restricted to exhortation, case-studies and planning. We must and we will offer an active, positive and operational service. We will not presume, however, to have an exclusive role. We hope by our position and capacity to lead. But the UN system must make a cooperative effort.

For this undertaking, I have appointed as my Special Representative, Señor Hernán Santa Cruz, whose distinction in terms of intellect, character, and experience in this and other fields need no introduction from me. He will have the support of a small Secretariat. Of course, the whole FAO staff will assist in the preparations, as a matter of priority, and we also hope to benefit greatly from the special Committee of Experts, as suggested by the Council.

In connection with the cooperation which exists within the UN system, I would like to say that over the wider field of development, I have found in recent discussions between the Heads of the United Nations Agencies, which broadly speaking include the same Member Governments and cover all sectors of development, that we all recognize the need for a change in the workings of the system.

There is wide agreement on the need for more effective international cooperation to ensure the best possible use of resources for development.

We are determined to respond and constantly to revise ideas, take new initiatives, and play our full role as Agencies for development in our own right, in the context, however, of a global view of development priorities.

In this regard, the Council has agreed that centralization of operational responsibilities or funds and coordination at all costs cannot provide the necessary solution. On the contrary, the proven strength and worth of the system lies in the diversity of its specialities, the decentralization of its initiatives, and the flexibility of its operations.

In this context, not only the World Conference on Agrarian Reform and Rural Development but also the new inter-Agency arrangements for nutrition and joint endeavours in other fields constitute a test which we must not fail. It will surely be my constant endeavour to see that this Organization does not fail the test. A proper response to the important issues of tomorrow must not be obscured by the doctrinal, procedural, and methodological debates of today.

This will not only correspond to the duty of the office to which you elected me: I dare also to speak of my own personal faith and sense of mission.

I am determined to work for and with you to ensure by our concern, our vision, and our action that the world food problem was not just the theme for one World Conference, nor merely the pretext for creating new bureaucracies, new debating institutions, new confrontations.

We should not set unrealistic and unattainable targets. Nor should we ignore what has been achieved over the last quarter of a century in which the Third World has, for example, had on average a rate of economic growth unprecedented in any part of the world in the past. I believe we must and can now assist in converting that average into an equitable distribution, internationally and within countries.

Nor do I think we will shirk our duties. If we do, we will be admitting that there is no hope ever of a better life for millions of people. We will be encouraging the onslaught of deep social discord and international disorder.


I believe, therefore, with all my heart in the valid and urgent mission of FAO. My aim and effort is to realize the full potential of the Organization for fruitful cooperation between Nations and concrete action.

In an organization such as ours, this full potential is best realized by mutual respect, by regard for the small as well as for the powerful, by care for the minority as well as the majority, and by a general spirit of conciliation.

This spirit of conciliation has been shown in the past and especially since 1975, in the election of the Director-General.

It has, in fact, been my constant purpose to preserve and to enhance the aspiration towards universality of membership and to develop harmony between Member States, to maintain neutrality in the technical mission of this Organization, and to improve its efficacy for all.

I therefore sincerely hope and believe that this Conference will avoid confrontations and challenges, that there will be a constructive approach to issues on all sides, , and that a spirit of conciliation will prevail, without allowing the most powerful to obstruct it. The great and noble cause of this Organization demands no less.

Mr. Chairman, distinguished delegates and guests, at the commencement of this sovereign Conference of the Member Nations of FAO, let us renew our faith and steel our determination to move forward in comradely ranks once more towards the battle of the century, to free millions of our fellow-men and women from the shackles of misery and despair, to renew our march on hunger.

Mr. Chairman, honourable delegates, on behalf of all staff and myself, I offer all our help and wish you all success.

Applause
Applaudissements
Aplausos

CHAIRMAN: May I, on behalf of all delegates, thank the Director-General for his brilliant and inspiring opening statement. The fourth Plenary Meeting is now adjourned.

The meeting rose at 17. 30 hrs
La seance est levée à 17 h 30
Se levanta la sesionarlas 17730 horas


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