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ADOPTION OF REPORT
ADOPTION DU RAPPORT
APROBACION DEL INFORME

DRAFT REPORT OF PLENARY PART I (from Commission II)
PROJET DE RAPPORT DE LA PLENIERE PARTIE I (de la Commission II)
PROYECTO DE INFORME DE LA PLENARIA PARTS I (de la Comission II)

LE PRESIDENT: Excellences, Mesdames, Messieurs, avec cette séance nous commençons une autre partie très importance de nos travaux. Dans la première partie consacrée au débat général il nous a été donné d’entendre de part et d’autre d’importants discours d’orientation. A partir de ce matin, nous allons passer à la phase concrète de décision. Il n’y a pas de doute que tout se passera dans l’harmonie, la Concorde et la sérénité comme nous l’avons fait jusqu’ici.

Les documents en présence sont d’abord le Journal de la Conférence qui vous donne le programme des séances. C’est le document C 85/DJ/9. Nous allons ce matin adopter le rapport de la Commission II sur le point 12, Programme de travail et budget 1986-87 et objectifs à moyen terme. Ce rapport est donné dans le document C 85/REP/1, suivi du document C 85/REP/1-Sup.1.

Le premier document porte sur le rapport qui vous est présenté selon deux grandes parties: une première partie allant du paragraphe 1 au paragraphe 78 qui fera actuellement l’objet de notre examen et de notre adoption et une deuxième qui est le paragraphe 79 relatif à la résolution sur l’ouverture des crédits.

Je voudrais maintenant, avant de passer la parole au Président de la Commission II, lui adresser mes sincères remerciements ainsi qu’à tous les délégués qui ont pris part à ces débats, pour le travail magnifique qui a été accompli au sein de cette Commission présidée avec une rare compétence par Monsieur Bula Hoyos.

Les échos qui nous sont parvenus nous ont appris que le travail accompli était extraordinaire. Il y a eu d’intenses et de longues discussions, quatre-vingt-dix heures, mais tout cela s’est passé dans la cordialité, dans la sécurité et dans une ambiance de recherche de solutions concrètes à nos problèmes.

Sans plus tarder, je passe la parole au Président de la Commission pour qu’il nous présente son rapport.

G. BULA HOYS (Presidente de la Comisión II): Sr. Presidente, Sr. Director General, distinguidos colegas: Me complazco en presenter a ustedes la parte del proyecto de informe de la Comisión II sobre el tema 12 “Programa de Labores y Presupuesto para 1986-87 y objetivous a plazo medio”. Ya usted, Sr. Presidente, indicó muy adecuadamente los documentos respectivous.

Sr. Presidente: Este, sin duda, es uno de los temas más importantes de la Conferencia que usted preside con tanto acierto. En la Comisión II, numerosas delegaciones intervinieron, todas ellas con pleno conocimiento de la materia; se hicieron análisis profundos y detenidos, con consideraciones que serán de gran utilidad para la ejecución del Programa de Labores y Presupuesto en los dos años futuros. Considero que el interesante y profundo debate celebrado sobre este documento fundamentalmente contribuirá muy válidamente a que en realidad el Programa de Labores y Presupuesto sea el instrumento, la guía indispensable para las actividades de la FAO en el bienio 1986-87.

Como es apenas natural, hubieron algunas opinions divergentes, pero puedo asegurar a esta Conferencia que todos los delegados coincidieron en el propósito común de que un programa consolidado y bien preparado como éste permite a nuestra Organización seguir trabajando con mayor eficacia y dinamismo en favor de todos los Estados Miembros, particularmente de aquellos en vías de desarrollo.

Como Presidente he contado con la valiosa cooperación de nuestros dos distinguidos Vicepresidentes, el Embajador Qadir, de Pakistán, y el Sr. Winkel, de la República Federal de Alemania. Como es costumbre, la Comisión designó un Comité de Redacción integrado por trece Estados Miembros, y la Comisión eligió al Sr. Jennings, de los Estados Unidos de América, como Presidente de ese Comité de Redacción, que inició sus labores el viernes pasado y trabajó con excepcional intensidad y buen rendimiento durante todo el fin de semana.

A mi juicio, el Comité de Redacción produjo un excelente proyecto de informe, equilibrado, que recoge de la manera más fiel las diversas opiniones que fueron expresadas durante la discusión de este tema. Naturalmente, ningún texto podría satisfacer las aspiraciones de cada una de las delegaciones; sin embargo, se reconoció que el Comité de Redacción hizo un gran esfuerzo de compromiso al presentamos un documento que fue aceptable para todos. Fue así como todos los miembros de la Comisión, unánimemente, decidieron ofrecer su apoyo en bloque, sin discusión, al texto que nos había presentado el Comité de Redacción, y de esta manera rindieron homenaje a la valiosa y meritoria tarea cumplida por el Sr. Jennings y sus compañeros del Comité de Redacción.

Al haberse adoptado esta decisión, como usted ya también lo indicó, Sr. Presidente, la Comisión consideró que ello era una muestra más del espíritu de cooperación que todos sin distinción aplicamos y compartimos y que desearíamos que ese espíritu siga vigente en nuestra Comisión II y en toda la Conferencia.

En los trabajos de nuestra Comisión hemos contado con la más plena colaboración de los funcionarios de la Organización, y en este tema particular con la eficaz asistencia del Sr. Shah, Director de la Oficina de Programas, Presupuesto y Evaluación.

Al agradecer sus generosas palabras, Sr. Presidente, sobre la forma como venimos trabajando mis compañeros y yo en la Comisión II, hago propicia esta oportunidad, Sr. Presidente, para manifestar a usted con gran complacencia y plena satisfacción que también hasta la sala roja, donde sesiona la Comisión II, han llegado ecos intensos y afortunados acerca de la manera eficaz, inteligente y agradable como usted y los distinguidos Vicepresidentes vienen dirigiendo las deliberaciones de esta Conferencia.

Finalmente, Sr. Presidente, a la luz de las consideraciones anteriores, de manera muy respetuosa y cordial creo interpretar el sentimiento de todos los miembros de la Comision II al sugerir a usted que considere la posibilidad de proponer a este Plenario de la Conferencia que, si lo consideran útil y conveniente, se siga el buen ejemplo de la Comisión II al adoptar aquí por consenso la parte pertinente del proyecto de informe sobre el tema 12 y pasar directamente a la votación nominal reglamentaria spbre las asignaciones presupuestarias contenidas en el Documento C 85/REP/1-Sup.1, que está siendo distribuido ahora en esta sala.

LE PRESIDENT: Je remercie en votre nom très sincèrement et très profondément Son Excellence l’Ambassadeur G. Bula Hoyos, Président de la Commission II, qui vient de nous présenter le travail effectué par la Commission qu’il a présidée. Le fait que ce travail qui nous est aujour-d’hui soumis ait été adopté en bloc à l’unanimité par la Commission II témoigne éloquemment de la qualité de ce travail et du large consensus qui a été réalisé autour de ce rapport. Encore une fois, je félicite la Commission, les vice-présidents de la Commission, le Comité de rédaction, les secrétaires et tous les délegués qui ont participé aux travaux de la Commission II et qui ont produit le résultat qui vient de nous être présenté et qui mérite toute notre considération et toute notre admiration.

Un bon exemple doit être suivi. La Commission II a donné un bon exemple en adoptant en bloc le rapport que cette Commission a préparé. Je voudrais bien suivre, et je le fais avec plaisir, la proposition faite par le Président de la Commission, consistant pour le Président de la Conférence à vous demander également de bien vouloir adopter en bloc une partie du rapport qui va du paragraphe 1 au paragraphe 78. En effet, le paragraphe 79 est relatif au projet de résolution portant ouverture des crédits et cette partie doit faire l’objet d’un vote. Si done vous adoptez la partie du rapport qui va du paragraphe 1 au paragraphe 78, il ne me restera plus qu’à vous en remercier et à ouvrir le vote sur le paragraphe 79.

Je demande donc s’il y a des objections en ce qui concerne la partie du rapport allant du paragraphe 1 au paragraphe 78.

Comme il n’y a pas d’objections, je déclare cette partie du rapport adoptée et je vous remercie pour votre collaboration.

Paragraphs 1 to 78 adopted
Paragraphes 1 à 78 adoptés
Párrafos 1 a 78 aprobados

- Draft Resolution for adoption by Conference
Budgetary Appropriations
(1986-87) (Resolution.../85)

- Projet de Résolution de la Conférence
Ouvertures de crédits pour 1986-87
(Résolution.../85)

- Proyecto de resolución para su aprobación por la Conferencia
Consignaciones presupuestarias para 1986-87
(Resolución.../85)

Comme je l’ai annoncé tout à l’heure, le deuxième document, à savoir le supplément C 85/REP/1-Sup. 1, vient de nous être distribué en séance; je pense done que les délégués ici présents l’ont reçu et nous allons entamer le processus qui doit nous conduire au vote.

LE DIRECTEUR GENERAL: Peut-être, M. le Président, jugez-vous utile, avant de procéder au vote, comme ce projet de résolution vient d’être distribué, que mon collègue M. Shah donne quelques explications sommaires sur ce projet de résolution, si vous le souhaitez.

LE PRESIDENT: Assurément, M. le Directeur général, je pense que votre suggestion est tout à fait digne d’intérêt et je donne donc la parole à M. Shah qui va présenter cette résolution.

V. J. SHAH (Director, Office of Programme, Budget and Evaluation): The Draft Resolution which is now before the Conference contains two aspects which might receive the particular attention of the Conference and on which I would like to provide some clarification. There are two figures to which I would like to draw attention. The first figure is that of the total effective working budget which is shown in the Draft Resolution now before you at an amount of 437 000 000 dollars. In the full Programme of Work and Budget document, which the Conference considered, this figure was given as 448 380 000 dollars.

The reason for the difference is that the figure in the full document was given at the rate of 1 615 lire to the dollar whereas the figure now before the meeting of 437 000 000 dollars is at the rate of 1 760 lire to the dollar.

In accordance with the practice followed by the Conference, this latest rate reflects the latest situation in the currency markets. We have considered not only the fixing in the Italian currency markets as of yesterday at the close of business but also the indications of the closure of the markets in New York and the first indications from Singapore.

The second figure to which I would respectfully draw attention is the figure given in operative paragraph 4 of the Draft Resolution, the figure of 397 150 000 dollars. I should indicate that this figure reflects the transfer to the Tax Equilization Fund and the credits of all Member Nations from this Fund. In terms of the contributions which affect all Member Nations except one - I repeat all Member Nations except one - the net amount payable is 396 000 000 dollars. The difference of 1 150 000 dollars affects only the one Member Nation which levies taxes on the salaries, emoluments and indemnities received by FAO staff members.

I hope that this brief explanation will assist delegates.

LE PRESIDENT: Nous en arrivons à la résolution portant ouverture de crédits pour l’exerciee 1986-87.

L’Article XVIII, paragraphe 5 de l’Acte constitutif stipule que “Les décisions relatives au montant du budget sont prises à la majorité des deux tiers des suffrages exprimés”. Selon l’Article XII, paragraphe 7, alinéa a) du Règlement général, un vote par appel nominal a lieu si une majorité des deux tiers est requise en vertu de l’Acte constitutif. L’Article XII, paragraphe 3, alinéa c) du Règlement général stipule que lorsqu’en vertu de l’Acte constitutif “... une décision doit être prise par la Conférence à la majorité des deux tiers, le nombre total des suffrages exprimés, pour ou contre, doit être supérieur à la moitié du nombre des Etats Membres de l’Organisation...”. En l’occurrence, il faut done que le nombre des voix pour et contre qui vont être émises soit d’au moins 80.

Le Secrétariat m’informe qu’il y a au moins 120 délégations présentes dans la salle. Nous pouvons done passer au vote.

L’Article XII, paragraphe 7, alinéa a) du Règlement général dispose que “Le vote par appel nominal se fait en appelant dans l’ordre alphabétique anglais les noms de tous les Etats Membres ayant le droit de prendre part au vote”. Je vais done tirer au sort le nom du premier votant.

L’Etat qui a le privilège d’être le premier votant est la Tunisie. L’appel nominal se fera donc à partir de la Tunisie, et que l’honorable délégué de la Tunisie se prépare à assumer l’honneur que la Conférence lui a ainsi fait, et peut-être aussi la chance.

Le délégué ou représentant de chaque Etat Membre devra répondre par “oui”, “non” ou “abstention”. A l’issue du vote, il sera procédé à un nouvel appel de tout Etat Membre dont le délégué ou le représentant n’a pas répondu au premier appel. Le vote de chaque Etat Membre prenant part par un vote par appel nominal est consigné au procès-verbal.

Si aucune délégation ne désire présenter des observations ou demander des éclaircissements, nous allons procéder au vote.

Il n’y a pas de demande d’intervention, aussi le Secrétaire général adjoint va faire l’appel de tous les Etats Membres ayant le droit de prendre part au vote en commençant par la Tunisie.

Vote
Vote
Votación

RULE XII - 13(a) GRO

If a vote is equally divided on a matter other than an election, a second vote shall be taken at a subsequent aeeting to be held not less than one hour after the conclusion of the meeting at which the equally divided vote occurred. If the second vote is also equally divided the proposal shall be regarded as rejected.

En cas de partage égal des voix lors d’un vote ne portant pas sur une élection, on procède à un deuxième vote au cours d’une séance uitérieure, qui ne peut avoir lieu moins d’une heure après la fin de celle à laquelle s’est produit le partage égal des voix. Si les voix rescent également partagées lors de ce second vote, la proposition est considérée comme repoussée.

Si hubiera empate en un asunto que no sea una elección, se repetirá la votación en una sesión subsiguiente la cual no deberá celebrarse hasta que hay a transcurrido una hora, por lo menos, desde la conclusión de aquella en que se produjo el empate. Si en la segunda votación hubiera también empate se considerará rechazada la propuesta.

LE PRESIDENT: Le projet de résolution qui est sourais à la Conférence par le document C 85/REP/1-Sup.1, tel qu’il a été présenté par M. Shah estadopté. Je vous en remercie.

Paragraph 79, including Resolution../85 approved
Paragraphe 79, y compris Résolution../85 approuvés
Párrafo 79, y Resolución../85 aprobados

Draft Report of Plenary, Part I and Part I-Sup.l was adopted
Le projet de rapport de la plénière, première partie et son supplément sont approuvés
El proyecto de informe de la Plenaria, Parte I y su suplemento son aprobados

L. ARIZA HIDALGO (Cuba): Señor Presidente, queremos felicitar a usted y a la Presidencia de la Comisión II que ha redactado y analizado este punto. Nosotros queremos expresar que en el momento en que se estaba dando a conocer la votación recordábamos, lamentando bastante, nuestras reflexiones o y deliberaciones sobre el tema en el pasado 22º período de sesiones de la Conferencia, en la que arribamos a la aprobación de un presupuesto estigmatizado por un crecimiento cero. Es decir, el anterior presupuesto fue de sólo 0,5 por ciento y vemos que en este capítulo se repite en la actualidad. Y tenemos que volver a lamentar que para 1986-87 sólo se haya propuesto un crecimiento de 1,1 por ciento, que en términos absolutos equivale a un no crecimiento, a un no crecimiento en un momento cuando el mundo subdesarrollado atraviesa por la más crítica situación de calamidad en la historia y las necesidades son extraordinariamente superiores a las posibilidades y aspiraciones de este nuevo presupuesto que se nos presenta y que ha sido aprobado en estos momentos.

Nosotros tradicionalmente no hemos aceptado la tendencia del crecimiento cero porque sabemos que no es una política de austeridad. Queremos reconocer que en estos momentos una parte de nuestra sociedad, unos 800 miHones de personas, padecen hambre y de otra parte tomamos nota de que el incremento neto propuesto es de sólo 5 mi Hones de dólares. La comparación de estas dos cifras nos lleva a la conclusión de que examinamos un valor incremental del presupuesto algo más de 0,6 centavos de dólar por cada persona hambrienta en el mundo.

Esto es lo que hemos aprobado en este Organismo, que es el especializado de las Naciones Unidas para ir adelante con el problema del hambre y del desarrollo en la agricultura.

Por eso creemos que no se trata únicamente de un problema financiero, sino que se trata de un problema, de un problema de fondo, que nos obliga a meditar profundamente en esta situación.

Para terminar esta intervención queremos expresar que no intervinimos cuando usted nos pidió que aprobáramos el “report” de la discusión de este punto en la Comisión, pero lo aprobamos en bloque. Lo aprobamos para unirnos constructivamente a esta Conferencia.

Sin embargo, le quiero expresar que vamos a plantear a la Secretaría por escrito que hay algunas cuestiones en este informe de naturaleza, diríamos, del enfoque de nuestro idioma español, que no queremos dejar pasar por alto. Pero ¿quiénes de habla española participan en él? Hay algunas cuestiones aquí que no entendemos en español. Por ejemplo, el párrafo 21 cuando dice: “Un buen número de miembros...”. ¿Qué quiere decir un buen número de miembros? ¿Hay acaso un mal número de miembros? ¿Cuáles son los malos números de miembros? ¿Porqué las palabras ‘buen’ y ‘mal’ han sido incluidas en la version en español? Creo que aquí hay que aclarar si son muchos, varios o algunos.

En el párrafo 20 también se hace una afirmación que no podemos aceptar. Dice que: “Algunos miembros indicaron que había llegado el momento de reflexionar sobre la posible evolución future a largo plazo de la función de la FAO”. ¿Quiere decir que aquí se ha hablado de que la FAO no va a tener evolución futura? ¿Es posible que no? Estas cuestiones en español no las aceptaremos.

LE PRESIDENT: Je remercie beaucoup l’Honorable délégué de Cuba pour son intervention, je suis certain que le Secrétariat fera tout l’effort nécessaire pour trouver des formules qui puissent donner satisfaction à toutes les langues utilisées par l’Organisation.

G. STUYCK (Belgique): En quelques mots, je voudrais donner à la Conférence les éléments d’une explication de vote pour faire comprendre les raisons pour lesquelles mon Gouvernement a estimé devoir s’abstenir.

Ce n’est pas dans un esprit d’égoīsme que nous avons jusqu’à présent maintenu notre attachement au principe de la croissance zéro. La contribution de la Belgique aux Programmes de terrain de la FAO et sa participation volontaire est largement supérieure à la contribution budgétaire. Si nous avons adhéré, comme d’autres pays, au principe de croisaance zéro, c’est essentiellement afin que les différentes institutions spécialisées des Nations Unies puissent adopter une politique de plus grande rigueur dans l’administration des fonds qui leur sont confiés.

Je rends hommage à la manière dont, depuis quelques années, Monsieur le Directeur général, Edouard Saouma, a impose à son Organisation des économies et une concentration de plus en plus poussée sur les programmes de l’Organisation, en réduisant les dépenses administratives et les dépenses de fonctionnement.

Nous n’avons pas pu approuver ce budget parce que nous avons aussi des problèmes qui chez nous continuent à être graves. La Belgique a plus d’un demi-million de chômeurs, ce qui pour un petit pays est considérable, ce qui représente plus de 11 pour cent de la main-d’oeuvre de la classe active. Nous avons en Belgique beaucoup de gens qui mendient dans les rues, ce qui ne s’était pas vu depuis très longtemps. Sur le plan des finances publiques, le Gouvernement se trouve en face, depuis de nombreuses années, de déficits budgétaires qui n’ont jamais été aussi élevés dans toute notre histoire.

Dans ces conditions, nous n’avons pas voulu nous opposer à ce budget. En cela nous voulons manifester notre soutien à la FAO et à son Directeur général, mais nous avons voulu marquer par notre abstention que les principes que nous avions énoncés précédemment continuent à avoir pour nous une valeur actuelle. Pourtant, nous souhaitons qu’ils soient considérés dans l’établissement futur des budgets de cette Organisation, aussi longtemps que la crise économique et financière que traversent tous nos pays n’ait pu être surmontée, ou en tout cas, rendue moins grave, moins pesante pour l’économie de nos pays.

J. GLISTRUP (Denmark): On behalf of the Nordic countries, Finland, Norway, Sweden and Denmark, I have the pleasure to make a statement explaining our vote concerning the Programme of Work and Budget for 1986-87.

The Nordic countries do not subscribe to a general principle of zero net growth concerning budget increases in multilateral organizations engaged in development cooperation. We do, however, maintain that the contents of any proposed budget should be carefully scrutinized in order to determine its justification and appropriations.

A budget should not only be a collection of allocations for various activities, but it must clearly show where and how the total resources, including extrabudgetary funds, are utilized and how the spending proposals are linked to criteria and priorities that are set for the Organization. The transparency and the clarity of a budget are not direct functions of the pure mass of information that it provides.

In this respect the Nordic countries are not fully satisfied with the budget that has been approved today. We also have some doubts as to the justification of the allocation of funds among certain budget chapters. In view of the limited resources available, there is in our opinion, a strong need for deploying these more significantly in fewer areas, necessitating the firmer setting of priorities.

However, in spite of this we did decide to vote in favour this time in order to emphasize the sincerity of our wish to engage in a constructive discussion about FAO’s future role and structure. Such a discussion, conducted simultaneously with the commencement of the preparations for the next Programme of Work and Budget may, we hope, make it possible for FAO to submit a budget proposal for 1988-89 which would meet with the full approval of all members of this Organization.

R.A. BROWNING (United Kingdom): My delegation has abstained in this vote because we are unable to lend our support to the level of budgetary expenditure for the next biennium. We have explained our reasons in the Council, in Commission II and the British Minister for Overseas Development made them clear when he addressed the Plenary session a week ago today. They are fully explained in the records so I will not repeat them and would just make one further comment. Our decision to withhold support for the budget level in no way reflects a diminution in our contribution to furthering agricultural development and our support for the many operational programmes of FAO, particularly in Africa. However, we believe there is scope for a reordering of priorities and for further administrative economies so as to enable FAO to implement this expenditure within the current level of real resources.

K. SHIOZAWA (Japan): On behalf of the Japanese delegation I would like to make a brief statement regarding the position which Japan has taken on the budget resolution. First of all I would underline the fact that abstention does not indicate in any way less support for FAO by my Government. We have been a strong supporter of this Organization, recognizing its key role in the field of food and agriculture. Nevertheless my delegation refrained from supporting this budget for the following reasons. The Japanese delegation has repeatedly stressed on various occasions that the basic principle of zero programme growth should be applied in order to achieve a more efficient and effective management of the Organization. While appreciating the efforts made so far by the Secretariat in reducing the budget level, my delegation still cannot but express its concern that the further reductions has not been achieved. Another reason is that TCP had not been touched upon at all in the course of the budget revisions, despite the various problems associated with it, which I will not repeat at this point in time. These factors have led my delegation to reach this conclusion. I hope sincerely that the FAO Secretariat will take this into due consideration when examining the future direction of the Organization.

J. R. LOPEZ PORTILLO ROMANO (México): Muchas gracias, Sr. Presidente: en primer lugar pido disculpas por mi voz, que está fallándome y deteriorándose.

Quiero expresar, a nombre de mi delegación, nuestra más profunda inconformidad e insatisfacción por el debilitamiento sistemático de los cauces raultilaterales, y en particular de las Organizaciones vinculadas al sector de la agricultura y la alimentación, y de la FAO.

La actitud del principio de rechazar todo incremento en los recursos de nuestra organización igual que el concepto y la política de crecimiento cero, no responden sólo a restricciones de carácter presupuestario en ciertos países y en ciertos grandes contribuyentes, sino fundamentalmente a una actitud de ataque al programa de nuestra Organización y a la vía de solución justa y equitativa que representa el camino del sistema de las Naciones Unidas.

Reconocemos y agradecemos la actitud de todos aquellos países desarrollados que, habiendo reservado originalmente su posición, hoy han votado en favor. Pero declaramos que en general la búsqueda de la satisfacción entre las necesidades inmensas y rápidamente crecientes de gran parte de la humanidad y las actitudes y posiciones de un egoísmo que se exacerba, y se vuelven crecientemente irreconciliables. No es posible, en estas circunstancias, encontrar ya término medio. Los sistemas de explotación en un orden económico internacional injusto y caduco condenan a las tres cuartas partes de la humanidad al deterioro permanente y seguro de sus condiciones de vida.

La FAO es una pieza pequeña en la solución concreta, específica, y material de los problemas de la humanidad, pero representa en sí misma un gran baluarte en la promoción de la conciencia, en la imputación de responsabilidades y en la concertación y coordinación de toda la comunidad internacional en favor de la solución de los problemas del hambre, que son los de la pobreza.

Por eso, Sr. Presidente, nosotros, al haber votado en favor de este Programa de Labores y Presupuesto, lo hacemos también con plena conciencia de que es, a todas luces, insuficiente.

L. HERTOG (Netherlands): A few minutes ago ray delegation abstained on the vote for the Programme of Work and Budget. This was in reference only to the level of the budget and not to the Programme of Work as such. On the Programme we made some critical but constructive remarks in Commission II. We like to see FAO as a strong Organization. We believe that it is strong if the budget is managed on the basis of zero growth. This is not an end in itself but a starting point for creative management. Therefore we very much appreciate the efforts made by the Director-General on this matter. But we are convinced that within the budget level, programme growth, not in terms of money but of activity, could have been achieved for the biennium 1986-87. I wish to underline the fact that the Netherlands have been and will be in the future active supporters of FAO which we consider the most important international organization in terms of agriculture and food. We continue our closest cooperation with FAO.

O. RAINHO da SILVA NEVES (Brazil): My delegation followed with interest the vote just taken, the abstentions and the declaration of votes of some developed countries. As you know, Brazil voted in favour of the Resolution on the Budgetary Appropriations for 1986-87. As to paragraph 4 of the Resolution, however, I would like to go on record as stating that my Government strongly objects to the adoption of the present scale of contributions which is highly detrimental to a developing country such as Brazil. Our contribution in absolute and relative terms is too high and as such is extremely unfair. Brazil is a firm supporter of FAO and its programmes. That is why I am trying to be as concise as possible and I would like to associate myself with the views expressed some moments ago by the delegate of Mexico.

J.C. CLAVE (Philippines): I am taking the floor, Sir, firstly to draw attention to the fact that during this session of the Conference, no less then twelve members of FAO have abstained in the voting for the budget. These twelve members contribute 65 percent of the budget or a total of $258 million.

I am not here to make any conclusions concerning this development. However, I wanted to ask myself, and perhaps request you, to join me to reflect on this development in ascertaining whether it is the result of economic conditions in the world or a reflection of the political environment that we are in here at FAO.

On the budget the Philippines voted “yes”, and our vote was an expression of trust and confidence in the Director-General the FAO Council and the other Commissions and Committees that discussed the budget, for I must admit with all modesty that my delegation does not have the capability to scrutinize the budeet. We say “yes” to the amount of the budget, but the Philippines still entertains the hope that the Director-General and the Council and the other related agencies could somehow, in the implementation of the Programme, listen to the aspirations of countries like mine that more funds be generated to the TCP and other field projects. This can still be done by the Director-General and the Council, because under our rules the transfer of funds from one appropriation line to another could be done, and I hope the Director-General and the Council, with their collective wisdom, will see it necessary at one time or another to implement the hope of many delegations that more funds go to field projects and the TCP.

The third point that I wanted to bring to our attention as a Conference is the fact that we are gathered here not only to approve a budget but to lay down, formulate and adopt policies. That is our constitutional mandate; that is the reason our Ministers were here, and that is the reason why we are all here.

Mr Chairman, in relation to this observation I wish now to draw attention to paragraphs 73 up to 76 of the report submitted to us by Commission II. You will notice, Mr Chairman, that there is still a disagreement concerning the TCP, but this is just to me an indicator or an indication of the lack or absence of consensus on the role, on the functions of FAO. I do not think there has been a real genuine and true consensus on what FAO should do, and in this regard may I refer to the remarks from our distinguished colleague here from Denmark, who I think pointedly said that there is a need to review these functions. It is my hope, Mr Chairman, to conclude that under your leadership and

through our collective wisdom, we will be able to perform the other task of setting out policies and establishing a consensus on matters that are still controversial, like the function of the FAO. The object, as I said, of this apparent disagreement is the divided opinion on TCP, the Technical Cooperation Programme of our Organization. I make this observation in the hope that the Philippines, with its humble capabilities, would be able to help to strengthen this Organization, an Organization which a few days ago said it would stand by it. We reaffirm our faith in FAO, and hope that it will serve humanity for the next forty or more years.

LE PRESIDENT: Je remercie le délégué des Philippines pour ses remarques. Il est clair, en effet, qu’on ne peut pas parler d’un consensus à propos du rapport que la Conférence a adopté, mais disons simplement que la majorité, que vous avez constatée vous-même, s’est dégagée en faveur de ce rapport, et votre délégation d’ailleurs, M. le délégué, est parmi celles qui ont érnis un vote positif à cet égard.

Mrs Millicent H. FENWICK (United States of America): I think the views of our delegation have been well expressed in Commission II and in other fora, Committees on which our delegation has served, but I would like to make a few comments on what has been said here since the vote.

I am sure that many have been impressed, as I have, by the difficulties of some countries who nevertheless, both multilaterally and bilaterally, continue in their contributions and in their efforts to help the suffering of the world. We heard one small country today speak about the unemployment they face and their continued, to me, magnificent response to those who suffer. But I would like to say something, too. We hear a great deal about gloom and doom, and it is not all gloom and doom. We have about 40 percent of the world’s population which, thanks to its intelligent government policies - and I am speaking now of China and India - have seen a remarkable increase in the welfare of the poorest of the poor, the little farmer at the end of the road. In India where 74 percent of all cultivated land is 2 hectares or less, we are not talking about the great landowners or about useless state farms. We are talking about the little man at the end of the road who is better off than he has ever been, and so too in China.

I would like to say another good thing too. Thanks to FAO and what we know from the Atlantic Ocean to the Red Sea, we are seeing record harvests or near record harvests. It is not all black. We are not facing some terrible catastrophe. We should continue to support FAO in its efforts since many of my Government’s Agencies rely on FAO for what it tells us about what is happening in the world. How do we know what soil is being degraded, what forests are being cut, what moisture is falling, what rivers are being filled, if we do not rely on FAO. Whenever we have abstained, it is not for any lack of confidence in FAO. We support FAO, always have, and always will, I trust. We cannot go on forever in a world where people pay no attention to what works. FAO’s emphasis is on the small farmer, on twenty women who now are raising bees and making money, and on blacksmiths who are learning how to have little businesses in the midst of a rural poverty area. This is what works, this is what FAO does in addition to its magnificent collection of statistics on which all the world depends.

We must not become confused about our purpose in being here. If we really care about those poor little people we are going to insist that we continue these programmes which, as I say, FAO and others, multilaterally and unilaterally, have instituted.

So I would just like to say if anybody is wondering what is the cause of our abstention, it is not that we are not aware - and I think our acts have proved it - but that we want to help. Whether it is multilateral or bilateral, I do not think you would find that those countries that have abstained and explained their vote are deficient in their efforts to help or support this remarkable Organization of which we are all members.

H. POPP (Suisse): La Suisse s’est abstenue lors du vote sur le budget pour les raisons suivantes: si nous reconnaissons les efforts méritoires du Directeur général et du Secrétariat en vue d’une compression des coûts administratifs, nous sommes néanmoins partisans d’une rigueur plus grande encore dans la gestion des ressources de l’Organisation. La volonté de parvenir à une utilisation optimale de ces ressources permet, à notre avis, une meilleure définition des priorités et, par là même, une amélioration des programmes.

Pour nous, il ne s’agissait pas d’aider moins mais, d’aider mieux. Je vous rappelle, M. le Président, que la croissance réelle zéro du budget ordinaire, à laquelle nous souscrivons, s’applique essentiellement aux dépenses administratives. Elle n’a done nullement pour but d’entraver le flux des ressources destinées à l’assistance technique qui est généralement alimentée par des contributions volontaires. Bien au contraire, la mobilisation de ces dernières ne peut que se trouver encouragée par une amélioration de l’appareil administratif. Ainsi la Suisse a décidé d’améliorer sa contribution au PNUD pour l’année prochaine de 5 pour cent en termes réels. En outre, notre pays a augmenté sa contribution aux programmes de terrain de la FAO de 5 pour cent chaque année depuis 1982, ce qui place la Suisse en quatrième position des pays participants au fonds fiduciaire de la FAO. Pour conclure, la Suisse tient à réitérer ici son engagement de tous temps en faveur de la FAO dans la noble cause qui est la sienne et celle de nous tous.

J. TCHICAYA (Congo): Mon Gouvernement a appuyé le niveau du budget par son vote positif tout en sachant que les ressources ainsi prévues pour le biennium 1986-87 sont insuffisantes au regard des multiples problèmes auxquels doit faire face notre Organisation dans les pays en développeraent.

Nous avons voulu par ce vote surtout rendre hommage aux efforts du Directeur général visant à offrir aux pays membres une Organisation bien gérée avec des dépenses réduites au minimum.

Nous ne pensons pas, comme l’ont déclaré certaines délégations, que l’abstention d’un certain nombre de pays soit liée uniquement aux dépenses administratives. S’il en était ainsi, nous nous étonnerions de cette attitude dans la mesure où une organisation sans administration ne peut être opérationnelle. On ne peut parler des dépenses administratives sans faire allusion aux aspects opérationnels de notre Organisation. Nous ne pouvons done comprendre l’attitude de ces pays qui, au nom d’une idéologie aveugle, se sont abstenus.

Nous remercions vivement les pays développés qui ont voté ce budget, manifestant ainsi leur adhésion et celle de leur gouvernement non seulement aux objectifs de la FAO mais aussi leur attachement au plus fondamental des droits de l’homme. On ne peut appuyer pensons-nous la FAO et s’abstenir de voter les crédits qui lui sont nécessaires pour opérer sur le terrain. Nous ne pouvons en effet comprendre que la croissance zéro s’applique à la FAO qui s’occupe des problèmes de l’agriculture et de l’alimentation alors que, pendant la même période, des ressources toujours plus importantes sont consacrées au perfectionnement des armes destructives.

On ne peut continuer a parler des petits exploitants et refuser d’appuyer le PCT. Nous pensons que le meilleur moyen d’appuyer les petits paysans pauvres e’est d’agir afin que le PCT ait de plus en plus de ressources et surtout de faire en sorte que les négociations sur la reconstitution des ressources du FIDA puissent être menées à bon terme.

W.A.F. GRABISCH (Federal Republic of Germany) (original language German): The delegation of the Federal Republic of Germany had not intended to give an explanation of its vote. Our constructive attitude towards fighting hunger, towards FAO and its work in principle was made clear in the statement by my Minister on the 12th November of this year. In addition to this, we have already stated our attitude, also of a critical nature, on important topics of the Conference in the Commissions. Now I just wish to add one or two things to this.

The explicit aim of my Government is to strengthen international cooperation through our participation and not to weaken it, as has been imputed here this morning. There is ample proof of such action by my country of our aim. In our opinion, there can be no alternative to effective international cooperation, which also includes bilateral action.

G.H. MUSGROVE (Canada): Canada abstained on this vote. We do not wish to repeat the points and views that we have expressed in the subsidiary governing bodies of this Organization but merely to clarify our abstention.

We have, in general, supported the Programmes put forward in the Programme of Work and Budget, but we felt we could not support the budget level. We recognize the efforts made by the Director-General, who addressed some of these concerns, but remained convinced that the Programme and its priorities could have been addressed within the parameters of the zero real growth budget.

Our vote also reflects our view that a number of areas in the budget do not have adequate purview, which will be a matter of our continuing concern.

We do not wish to have our vote in the case interpreted or confused with Canada’s continuing strong support for multilateralism, nor our very strong intention to continue and increase our levels of overseas development assistance to agriculture, and in particular to those areas of the world, such as Africa, currently suffering a crisis.

Mame Balla SY (Sénégal): Je devais aujourd’hui m’acquitter de deux obligations: la première - je viens de l’accomplir - était au nom de la délégation sénégalaise d’appuyer, sans équivoque, le projet de travail et de budget pour le prochain biennium.

Ma seconde mission était de témoigner, au nom de la délégation sénégalaise, notre profonde gratitude à tous les pays qui, ce matin, que ce soit dans le cadre d’un vote positif ou d’une abstention qui n’est pas aussi négative que l’on pourrait le croire, ont manifesté une certaine considération pour le projet qui nous était soumis.

Je voudrais ajouter une troisième obligation, celle de témoigner particulièrement nos remerciements aux pays qui, malgré leurs difficultés propres, ont appuyé ce budget.

A ces pays, je voudrais vraiment dire qu’ils viennent de nous donner une leçon, celle de la solidarité et de la volonté de reconnaître à notre Organisation sa supra-nationalité. Ces pays nous ont en effet administré la preuve que le sort de millions de personnes qui luttent contre la misère, la famine et la malnutrition devrait être au-dessus de toutes les priorités de l’humanité.

Aussi, voudrais-je formuler le voeu que le réalisme et l’esprit d’entraide qui se sont manifestés aujourd’hui continuent de guider nos débats au sein de la FAO afin que, tout en recherchant le renforcement de ces moyens, nous visions toujours à lui confirmer son rôle fundamental d’institution spécialisée du système des Nations Unies, institution la plus expérimentée et la plus qualifiée pour analyser les questions agricoles et alimentaires en vue de leur trouver des solutions souhaitables.

Si coopérer signifie à mon sens une oeuvre commune dans laquelle les souhaits, les aspirations de toutes les parties en cause doivent être respectés, il y a l’espoir que le voeu de la majorité sera exaucé, le voeu de conserver une FAO confirmée dans ses objectifs et dans son rôle et ses actions préalablement définis.

Certes toute structure doit évoluer, mais elle doit le faire dans le sens souhaité par ses principaux bénéficiaires, si l’obiectif visé est de mieux aider ces derniers.

Malgré ces quelques hésitations que nous avons entendues ce matin, il se dégage tout de même un large consensus d’appui au programme de la FAO. L’essentiel c’est de reconnaître que la FAO a bien conçu ses programmes, mais que ce sont des difficultés que je souhaite conjonctuelles qui ont en tout cas provoqué ces hésitations, aussi bien des pays qui ont voté que de ceux qui se sont abstenus pour des raisons propres, mais qui ont eu à témoigner de leur solidarité dans d’autres cadres.

La FAO n’est pas dans une situation aussi sombre, comme vient de le rappeler Madame l’Ambassadeur des Etats-Unis, et je crois personnellement que nous pouvons être comblés aujourd’hui et nourrir l’espoir que l’avenir est plein de résultats positifs et que nous pouvons attendre dans cette situation.

J.D.L. RICHARDS (New Zealand): I should like to call to the Conference’s attention the warm expression of support for FAO made by the leader of my delegation, the New Zealand Minister of Agriculture, in his Plenary statement. We cast our vote here today in accordance with the statement of our position on this issue, made in Commission II which is on the record and need not be repeated here.

L. P. DUTHIE (Australia): It is also with some regret that Australia, a nation which has actively supported FAO since its inception and has a fundamental commitment to the multilateral system, is unable to support the budget today. Our abstention, however, in no way should be construed as a diminution in our strong support for this Organization in particular, and for the multilateral system in general.

The reasons for our position have been clearly ennunciated in both the Plenary Sessions and in Commission II of this Conference and they require no further elaboration here. We are joined by other Members in abstaining from the vote on the budget in the hope that it will provide both a signal and encouragement for future budgetary restraints and even greater focus on the efficiency and effectiveness of the activities of this Organization in the future.

The Australian delegation will be making every effort to work closely with the Secretariat and the collective membership of FAO in preparing a budget for the next biennium which, hopefully, will be able to attract the support of all Member States.

Lazare GANSORE (Burkina Faso): Je voudrais donner le point de vue de la délégation de Burkina Faso sur les déclarations que nous venons d’entendre a l’issue du scrutin.

Bien sûr, je ne m’engagerai pas à donner un avis, un jugement de valeur sur le vote de tel ou tel pays, estimant que cela relève de la souveraineté de chacun.

Ceci dit, depuis l’ouverture des travaux de cette vingt-troisième session, à plusieurs reprises, nous avons eu à évoquer l’augmentation croissante des pays en développement, augmentation dûe essentiellement à des catastrophes, à des crises alimentaires, à la détérioration des termes de l’échange, à la baisse de l’aide internationale en faveur de l’agriculture, que sais-je encore.

Face à une telle situation, vous pouvez mesurer la déception qui nous anime ce matin face à l’attitude de certains pays développés. Certains pays ont évoqué ici le principe de la croissance zéro. De notre point de vue il ne s’agitque d’une fuite de responsabilité, d’un alibi qui cache leur volonté réelle de mettre à genoux le système multilatéral.

Pour terminer permettez-nous de saluer l’attitude conséquente et conciliante des pays nordiques.

DIRECTOR-GENERAL: Mr Chairman, distinguished delegates, ladies and gentlemen, I wish to express my heartfelt appreciation for the action just taken by the Conference in approving the Programme of Work and Budget for 1986-87. This completes the process of review and decision-making which started with the Programme and Finance Committee, continued with the Council, and culminated with the debate in Commission II.

It is a source of strength for the Organization that its Programme of Work and Budget has been adopted without any negative vote. This demonstrates clearly and strikingly that our strategies and the general thrust of our work has the full support of the membership.

I regret that there were a number of significant abstentions. Although the actions I took in order to secure the positive support of all member nations did not fully achieve their aim, I welcome the fact that the reservations expressed about the budget level were not translated into votes against.

I also greatly welcome the statement embodied in the report of Commission II and reiterated in some of the explanations in the vote, particularly that by the United States of America, that the views of those countries having reservations on the level of the Budget should not be interpreted as a relaxation of their Government’s commitment to multilateral cooperation. I may add that in so far as the objective sought by these countries is - I am quoting once again from the report of Commission II - “increased streamlining of the Organization towards even more efficiency and effectiveness”, this is an objective which I fully share.

The amount at issue has never been large, a programme increase of about $5 million for two years. In terms of dollars and cents, the impact on the contributions to be paid by member nations will be considerably less in dollar terras. The Organization will thus be able to offer a somewhat expanded programme at a very modest additional cost. I may add that at 1.1 percent the real programme increase is substantially less than the current rate of growth of the world population, which is increasing by 2 percent.

In relation to demands being placed upon the Organization in connection with the long-term prices of African agriculture, it is diminutive indeed.

I should like to give all member nations a solemn assurance that the resources made available to the Organization will be administered prudently and economically. FAO’s sound financial base will be maintained. In the recent biennium we have accumulated substantial cash surpluses. I cannot promise to do the same again. In large part this depends on circumstances outside our control, including changes in interest rates and the timely payment of contributions. Nevertheless, if it is possible to make savings I shall do so. Our twin aims will be quality in the services we provide to member nations and economy in the use of the funds entrusted to us.

Mr Chairman, through you I should like to assure the Conference of the total commitment and dedication of the Secretariat to the successful implementation of the Programme of Work which has just been approved.

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E. PASCARELLI (Italy): I should like to make an announcement on behalf of the Italian National Committee for the celebrations of the Fortieth Anniversary of FAO.

As delegates may already know, last week we had a concert given by the Italian Radio Television Orchestra, and on behalf of the President of RAI I should like to thank all those who participated in it.

In addition to that, some months ago the Committee, in full agreement with FAO, decided to carry out a project for an FAO park in Rome (to be located at Piazza Silvio d’Amico - via Cristoforo Colombo 23/12). I am glad to inform delegates, as I have already done with the Director-General and the Secretariat, that the Mayor of Rome, in strict cooperation with FAO, has been able to allot a plot of land there of four or five hectares. The ceremony will take place next Saturday, 23 November, at 12.00 o’clock. Unfortunately, there was no other time available that would not disturb the work of the Conference and the Commissions. On behalf of the Mayor of Rome I should like to invite all my distinguished colleagues in the Conference - of course, FAO has already been invited directly - to participate in this ceremony, where under the supervision of the Special Services of the City of Rome, five trees will be planted to represent the five continents. I have a list of their names and their heights. There will be an Olive for Europe, a Sequoia gigantis for America, a Date Palm for Africa, a Japanese Loquat for Asia, and a Eucalypt for Oceania. The height of each of these saplings is 3.5 metres. The Mayor of Rome would very much like all member states in the course of time to contribute to the enrichment of this park, because it would be rather strange to have only five Italian trees there, although they are representing the five continents.

Finally, following this announcement of informing the Assembly of the warm invitation of the Mayor of Rome, I should also like to inform the ambassadors and the high dignitaries of FAO who are involved in the programme that tonight at 5 o’clock on Italian television Channel One, there will be a full hour’s broadcast on FAO. I think some of the ambassadors here have participated with me in the interviews, and so if you have time at 5 o’clock, please turn on your TV sets to Channel One.

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LE PRESIDENT: Excellences, Mesdames, Messieurs, il me reste pour ma part à vous adresser de sincères remerciements pour votre collaboration. Ce matin nous avons fait un bon travail en adoptant cet important rapport. Si l’on ne peut parler de consensus, force est de reconnaître que nous avons réalisé plus qu’un consensus dans la mesure où nous sommes tous unanimes pour dire que ce rapport ne méritait absolument aucun vote négatif puisqu’il n’y en a pas eu.

The meeting rose at 12.00 noon
La séance est levée à 12 heures
Se levanta la sesión a las 12 horas


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