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ADOPTION OF REPORT (continued)
ADOPTION DU RAPPORT (suite)
APROBACION DEL INFORME (continuación)

DRAFT REPORT OF COMMISSION I - PART 6
PROJET DE RAPPORT DE LA COMMISSION I - SIXIEME PARTIE
PROYECTO DE INFORME DE LA COMISION I - PARTE 6

7. world Food and Agriculture Situation (continued)
7. Situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture (suite)
7. Situación alimentaria y agrícola en el mundo (continuación)

7.2 (the resolution) Critical situation in Africa
7.2 (la résolution) La situation critique de l'Afrique
7.2 (la resolución) Situación crítica en Africa

PARAGRAPH 1 INCLUDING DRAFT RESOLUTION
PARAGRAPHE 1 Y COMPRIS LE PROJET DE RESOLUTION
PARRAFO 1 INCLUIDO EL PROYECTO DE RESOLUCION

CHAIRMAN: Delegates and friends, I know of course that we are not a quorum, so I cannot really say that this is a legal meeting. It is not, it is just for information. The information I want to give you is that after many hours the Friends of the Chair have worked out a text that is now being submitted to you. Part of the text is still between brackets, and that is the text on South Africa . The situation is that yesterday night we could not reach agreement on that text.

The Friends of the Chair have asked me to tell you that they would like to have a last try to see if they cannot find a solution for the text on South Africa . I ask for your understanding. I know it is difficult for you to be understanding because I asked that we should try to start early at 9.15, since there was not much time left. I know I said that, and it is unfortunate that we cannot start, but the fact is that thè Friends of the Chair thought it would be useful at least to try again. I do not know whether the result of that last attempt will be positive, but, anyway, we will try.

In these circumstances, I would ask you to read and study the text of the Friends of the Chair which is before you now, and I propose to you that the regular meeting of Commission I should start at 11 o'clock, when we will try to work as quickly as possible, because time is indeed rather short. Again, I apologize for these developments which are a little difficult.

J. TCHICAYA (Congo\): Bien sûr je suis d'accord avec ce que vous venez de dire mais je souhaiterais néanmoins avoir une information. J'ai lu dans le journal de la Conférence que l'on adopterait le rapport en plénière. Qu'en est-il exactement? A quelle heure le ferait-on? Parce que j’ai lu que l'on devait adopter le rapport de la Commission I ce matin en plénière.

K.S. MULHERIN (Secretary, Commission I): The Report is to be adopted in Plenary later this morning, but I have been in touch with the Assistant Secretary-General and the adoption of the Report would continue in the afternoon. Of course, if you are not ready, I will ask the Secretary-General if we could postpone the adoption of the Report until this afternoon in Plenary.

LE PRESIDENT: Je crois que voilà une réponse qui peut satisfaire tout le monde. Vous êtes donc d'accord, on se réunit ici à 11 heures. On discute sur cette résolution et cet après-midi ladite résolution sera reprise en session plénière.

The meeting was suspended from 9.50 to 11.50
hours La séance est suspendue de 9 h 50 à 11 h 50
Se suspende la sesión de las 9.50 a 11.50 horas

LE PRESIDENT: Merci chers collègues et amis pour votre compréhension et d'avoir bien voulu attendre si longtemps et maintenant nous allons nous attaquer aux problèmes. Pour la forme, je vous dirai très brièvement ce qui s'est passé dans la réunion des Amis bien que je sois certain que vous ayez tous déjà cette information. Donc, la réunion des Amis après de multiples heures est parvenue à vous présenter un texte qui comporte un accord sur pratiquement tout, sauf le point d'introduction 5. "Préoccupée du fait que les politiques de l'Afrique du Sud, etc….. " et puis le paragraphe 11. A part cela, nous avons donc pu trouver un accord au sein de ce groupe inofficiel des Amis du Président. Maintenant, le résultat de ces travaux extrêmement longs vous est soumis.

Il y a également un changement mais c'est une question de langue au point 4,que le Secrétariat m'a signalé et dont nous pourrions parler. Pour le reste il y a une proposition que je voudrais vous faire à propos du texte en entier, mais je vais d'abord demander au Secrétariat de prendre la parole sur ce point 4.

J.P. COTIER (Secrétaire adjoint, Commission I): Il y a une imprécision dans la traduction en espagnol et en français du paragraphe 4 du texte qui vous est présenté. En français, à la page 4, par. 4,fin de la phrase, on disait "dans le cadre de ce programme"; en réalité, il faut lire "dans le cadre du programme PRAA" qui est le sigle dont on fait mention précédemment et qui signifie Programme de relèvement de l'agriculture en Afrique. De même en espagnol, à la page 3, même paragraphe, on disait "De ese Programa en el marco del Programa PRA"; en réalité, c'est "El el marco del Programa" qui . signifie "Programa para la rehabilitación de la agricultura".

LE PRESIDENT: Après cette information, je voudrais maintenant essa-yer de vous faire une proposition. Il est clair que le texte qui nous est soumis maintenant n'est pas un texte parfait. Néanmoins, les discussions parmi des pays assez différents ont été très longues et parfois un peu difficiles, mais tout s'est fait dans un bon esprit d'amitié. Cela je dois l'ajouter.

Pour gagner du temps je demande si vous seriez d'accord, à part bien sûr les deux textes que je viens de citer, c'est-à-dir "Préoccupée du fait que les politiques de l'Afrique du Sud, etc….." et le paragraphe 11 dont on va encore essayer d'établir la base exacte, donc les deux textes concernent l'Afrique du Sud, je voudrais vous proposer de nous mettre d'accord en bloc . avec le texte tel qu'il vous est présenté. Les Etats-Unis demandent la parole.

M.H. GOLDMAN (United States of America\): I think your proposal would save much time, and I think that is quite worthwhile. We could support that idea of moving en bloc with the exceptions of paragraphs 5 and 11, but we must reserve the right to move back to paragraph 13 of the operative paragraphs, depend‐ing on the outcome of our consideration of paragraphs 5 in the preambular text and 11 of the operative text. That is to say, should we decide that indeed the two paragraphs on South Africa that were unable to be phrased in a language which was acceptable are not included in this resolution, then we will have no problem in accepting paragraph 13 as well. If, however, paragraphs 5 and 11 - 5 of the preambular text and 11 of the operative text - dealing with South Africa, are included in the final analysis in this resolution, then we would have to reserve our right to come back to paragraph 13 of the operative text which asks the Director-General to monitor those questions which will fall into the same category of difficulty as the paragraphs themselves, and for which we would have to include a vote.

G. STUYCK (Belgique): Au nom des Etats Membres de la CEE, de l'Espagne et du Portugal, je voudrais dès à présent vous signaler que nous.souhaiterions faire une déclaration en ce qui concerne le paragraphe relatif à l'endettement de l'Afrique et au paragraphe 8, ainsi que sur le paragraphe 11.

I. MARINCEK (Suisse): Le quatrième paragraphe du Préambule, nous donne l'impression que la formulation telle qu'elle est actuellement que l'Afrique subit passivement ses calamités qui sont énumérées et nous avons à proposer une modification qui est la suivante: …

LE PRESIDENT: Je me permets de vous interrompre. Je voudrais simplement savoir si, oui ou non, ma proposition est acceptable et je voudrais être pratique. S'il y a un grand nombre de pays qui veulent faire des remarques concernant certains paragraphes il vaudrait peut-être mieux que ces pays me signalent ces paragraphes dès maintenant. Nous pourrions donc prendre les paragraphes mentionnés et ensuite les autres que j'ai notés, par exemple la remarque des Etats-Unis concernant le paragraphe 13; celle de la Belgique concernant les paragraphes 8 et 11 et celle de la Suisse concernant le paragraphe 4 du préambule. Ensuite, quand tout le monde se sera annoncé de cette façon, s'il y en a d'autres, on pourrait passer à ces différents points.

Cela c'est la procédure que je voudrais vous proposer. La Suisse est d'accord. Il s'agit donc du paragraphe 4 du préambule et d'une petite modification proposée au paragraphe 10. Y a-t-il d'autres pays qui voudraient prendre la parole à propos d'un des autres points ou paragraphes?

P.M. AMUKOA (Kenya\): I should like to make a comment on paragraph number 3 in the            preamble and also on operative paragraph number 1 and operative paragraph number 2. In the preamble Ishould like the Executive Director of the World Food Programme and his staff to be recognized instead of ...

CHAIRMAN: Could I say the same to you as. I said to the Swiss delegate? The operation now is this. I have been trying to see if you could accept the text en bloc apart from the paragraphs relating to South Africa , but that seems not to be the case. What I am asking now is that all delegations which want to make interventions should at this stage only indicate on which paragraph or text they wish to intervene. We shall note that and then -we shall take all the paragraphs one by one presented by countries that have asked to intervene. You said paragraph 3 of the preamble and paragraphs 1 and 2. Is there another one on which you want to intervene?

P.M. AMUKOA (Kenya\): Paragraph 3 of the preamble. and operative paragraphs 1 and 2.

J. R. LOPEZ PORTILLO ROMANO (México): Como usted perfectamente sabe, el Grupo de los 77, en bloqu y unánimemente, desde el principio promovió muy firmemente la idea de una Resolución que identificara la situación crítica en Africa e instara al Director General a que respondiera firmemente a esta prioridad.

Esta Resolución, señor Presidente, ha sido consecuencia de muy largos y delicados debates y el texto que se nos ha presentado. Si bien no es satisfactorio en cada uno de sus puntos porque senti mos inclusive que es débil en cuanto a que la realidad es mucho más cruda, mucho más dramática, inclusive trágica de lo que aquí se refleja, el Grupo de los 77 en bloque apoya en general el text de esta Resolución. Y quiero destacar igualmente el apoyo firme y decidido al párrafo V del Preámbulo, y al párrafo 11 y 13 de la parte resolutiva. Somos muy firmes en ese sentido.

J.D. AITKEN (United Kingdom\): We should like to comment on preambular paragraph number 3, preambular paragraph number 6, operative paragraph 2 and operative paragraph 8. Depending on the subsequent discussion in this Commission, we should also like to reserve our right to comment on preambular paragraph 5 and operative paragraphs 11 and 13.

CHAIRMAN: Before giving the floor to the next delegation which has asked to speak, I should like to stress that we shall be in a little trouble if there are a lot of interventions. As you know, this resolution on Africa should be dealt with by the Plenary this afternoon. Discussion on it should have already started during the morning Plenary session, but because of the facts of life, that has not been possible. It will cause a problem if the discussion lasts very long. That being said, I am in your hands, but we must just see whether things are possible practically.

J. LADAN (Nigeria\): I am a little confused, Mr Chairman. I thought you were asking whether we would adopt the other paragraphs with the exception of the ones that you listed. If we continue to call on individuals to state which paragraphs they wish to discuss, then we are going to open discussion. Why do we not go through paragraph by paragraph and see who has any statement to make, because one intervention can induce someone else also to request the floor. I thought your suggestion was that, since delegates wished to comment on other paragraphs, that meant that we had to go paragraph by paragraph and see what comments they wished to make.

CHAIRMAN: Thank you very much for that intervention. Indeed, one should be a realist. I have been trying to see whether or not it was possible to go through this text taking part of it en bloc. I wanted to see whether a lot of countries wanted to intervene, and that seems to be the case. In these circumstances, I could maybe go back to my old proposal and see what you really think about it, although many of you have said that you want to make interventions. I could ask the question again and if my proposal to do the thing en bloc is not acceptable, then practically, as you suggested, it will be better to go through, one point after the other. That being said, Congo has asked for the floor.

M. J. TCHICAYA (Congo ): J'ai eu la chance ou la malchance de faire partie du groupe de vos amis. Nous avons travaillé sur le projet de résolution introduit par le groupe africain. Je pensais pour ma part qu'en instituant le groupe de vos amis, vous les aviez choisis de telle sorte que nous puissions arriver à un accord sur l'essentiel. Je suis obligé de constater, à travers toutes les interventions qui se font depuis le début, que cela n'a pas été le cas. Je constate même que ceux qui ont pris part activement à cette consultation demandent à intervenir sur des paragraphes qui n'ont pas fait l'objet de grandes discussions dans ce groupe.

Je pense pour ma part que le petit groupe de vos amis, que vous avez constitué, était suffisamment représentatif et étant donné la longueur des séances que nous avions tenues, il rendrait régulièrement compte à ceux qui s'intéressaient à la question. C'est pour cette raison que je tiens, pour ce qui me concerne, à le dire à nos amis du groupe africain, voire du groupe des 77, pour qu'ils puissent s'abstenir de pouvoir remettre en cause les paragraphes qui ont fait l'objet d'un accord au niveau du petit groupe des amis du Président. Je le leur demande parce que je suis conscient que si nous rouvrons le débat sur tous ces paragraphes, nous ne serons pas en mesure de pouvoir terminer les discussions.

Voilà pourquoi je tiens à faire appel à leur sens de coopération pour qu'ils puissent nous, écouter et passer aux paragraphes qui nous préoccupent.

LE PRESIDENT: Vous avez entendu, par une motion d'ordre qui a été présentée d'une manière si gentille qu'elle ne paraissait pas être une motion d'ordre, et je vous remercie d'ailleurs, mon cher collègue et ami, vous avez entendu, en fait une proposition qui est dirigée envers deux groupes qui existent ici. Je crois en ce qui me concerne que c'est une proposition extrêmement constructive. Pourquoi? Parce que le texte mime, et c'est un peu pour cela que je voulais faire cette opération qui consistait à savoir qui voulait prendre la parole et s'il y avait éventuellement des réticences au début avec ma proposition; donc j'ai constaté en effet que plusieurs pays appartenant justement au Groupe des 77 et au groupe africain ont demandé d'intervenir maintenant. Une très grande personnalité de ces groupes leur propose de ne pas intervenir.

Je prends acte de cette proposition très constructive et je voudrais, en tant que Président, reprendre cette proposition et vous la soumettre à vous tous, à toutes ces délégations et à tous ces groupes. Pour des raisons pratiques, et je le souligne toujours, nous avons le droit à tout moment d'exprimer nos opinions,lesquelles doivent être exprimées clairement dans le texte. Vous savez que personnellement j'interviens beaucoup pour ces principes. Cela étant dit, et pour les raisons citées, c'est-à-dire les longues discussions, le fait que vraiment tous ceux qui participaient à ce groupe des amis a tenu compte de beaucoup d'éléments, nous avons eu vraiment des échanges de vues extrêmement longs et constructifs. Je voudrais encore une fois essayer, en tenant compte exactement de ce qu'a dit mon collègue du Congo ,de voir si vraiment vous ne pourriez pas accepter ma proposition. Je suis certain, et je l'ai dit au début, que nous tous nous avons encore des petites remarques à faire. Toutefois, étant donné qu'il est déjà tellement tard, ne pourrait-on pas se limiter à deux points, qui en fait n'en sont qu'un, que je viens de citer et pour le reste, même si vous avez des petites difficultés (car certains ont des difficultés parmi les différents groupes) votre groupe, votre pays ne pourraient-ils pas laisser tomber leur petite remarque. Par contre, dans un autre groupe et il y aura d'autres pays, qui de toutes façons auront des petites remarques à faire, pourraient-ils également les laisser tomber?

Je vous lance un appel à vous tous personnellement ainsi qu'à vos pays et vous demande de bien vouloir montrer votre compréhension et d'agir ainsi.

Je voudrais soumettre cette proposition et si personne ne s'y oppose, je considérerais alors que vous êtes d'accord avec elle et nous passerons simplement sur la discussion de ces deux points, disons, ce point, avec un point sur l'Afrique du Sud. Je ne vois aucune opposition, il en est donc ainsi décidé. Nous passons maintenant aux deux points concernant l'Afrique du Sud. Je vous remercie de votre compréhension et de votre esprit constructif. Je vous remercie également au nom du Secrétariat qui a beaucoup de difficultés en raison du retard que nous avons pris. Cela étant, je vous propose de passer à l'étude des deux textes conjointement. Ces deux textes figurent dans le document qui nous est soumis. Nous aborderons en un premier temps le point 5 de l'introduction et ensuite nous passerons au point 11.

M.H. GOLDMAN (United States of America):I just wanted to clarify your ruling, Mr Chairman, when you indicated that we should deal only with those matters which address the question of South Africa . In our view that includes paragraph 13 of the operative language, as it asks the Director-General to monitor that. I assume that was part of your ruling.

LE PRESIDENT: En vérité, cher délégué des Etats-Unis d'Amérique, je crois que cela est acceptable. Vous avez annoncé au début que vous pouviez être d'accord, mais que si l'on ne trouvait pas un accord pour ces deux paragraphes, il faudrait vous donner le droit de revenir sur ces paragraphes. Je crois que nous pouvons accepter votre proposition. J'espère donc que l'on trouvera une solution entre nous pour ce qui est de ces deux paragraphes qui nous occupent.

J.R. LOPEZ PORTILLO ROMANO (México): En cuanto a esto último que ha tocado usted, Sr. Presidente, me permito decirle que el párrafo 13 no es cuestión de nuestros debates, porque es un saldo; es decir para ciertos países que dicen ahora no poder aceptar el párrafo 5 del preámbulo y el párrafo 11 resolutivo, el párrafo 13 tendría consecuencias inaceptables si esos dos se introducen. Sin embargo, si se modificaran esos dos párrafos, en caso de que así se pudiera acordar, el párrafo 13 sería aceptable. De modo que el párrafo 13 solamente es un saldo, una consecuencia de lo que ocurra con esos dos últimos párrafos, que sólo están a discusión.

Por tanto le pido a usted, Sr. Presidente, que sólo intervengamos en torno al párrafo 5 del preámbulo y al párrafo 11 de la parte resolutiva ya que, como digo, el párrafo 13 es una consecuencia y no podemos aceptar que forme parte de nuestras discusiones en este momento.

LE PRESIDENT: Je crois que je vous comprends très bien. En effet, j'ai donc proposé de parler de ces deux points concernant l'Afrique du Sud, et de ne parler que de ce sujet. Vous étiez d'accord, mais en tenant compte de ce qui avait été demandé en un premier temps par la délégation des Etats-Unis, c'est-à-dire que si l'on n'arrivait pas à un accord sur ces points 11 et 12, on devait je crois admetre que les USA reviennent, dans ce cas là sur le point 13. Je crois que ce que je viens d'interpréter devrait être accepté à ce stade.

G. STUYCK (Belgique): Au début de cette séance, j'avais, au nom des Etats Membres, de la CEE, de l'Espagne, et du Portugal demandé à faire deux interventions. L'une concernait le paragraphe 8, l'autre le paragrphe 11. Je voudrais dès à présent vous dire que cette déclaration concernant le paragraphe 8 a simplement pour objet de préciser la position des pays au nom desquels je parle et non pas de demander la modification de l'article en question.

LE PRESIDENT: La Belgique, tout en ne désirant pas changer le texte demande de faire une déclaration concernant le paragraphe 8. Je crois que si vous êtes d'accord, et tout en gardant le principe que l'on ne discutera pas du tout du texte, mais seulement des deux textes sur l'Afrique du Sud, je crois que l'on pourrait demander à la Belgique de faire une intervention brève. Je crois que cela est acceptable.

G. STUYCK (Belgique): Au nom des Etats Membres de la CEE, ainsi que de l'Espagne et du Portugal, je voudrais indiquer que nous considérons qu'un dialogue constructif s'est engagé dans le cadre des organismes internationaux compétents et plus particulièrement du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale et du Club de Paris, en vue de définir les stratégies appropriées pour aborder le problème de l'endettement auquel sont confrontés les pays africains et d'autres pays en développement. Nous continuons de penser que l'approche cas par'cas constitue la manière la plus efficace de mettre en oeuvre les paragraphes respectifs de la déclaration sur. l’Afrique qui a été adoptée l'an dernier par l'Assemblée générale des Nations Unies.

Je souhaiterais qu'une note de bas de page, dans le texte de la résolution, puisse donner l'essentiel de la déclaration que je viens de faire.

LE PRESIDENT: Nous passons maintenant à l'examen des deux paragraphes. Pour être très clair, je vais les lire: "Préoccupée du fait que les politiques de l'Afrique du Sud et en particulier l’apartheid ont un effet négatif sur la sécurité alimentaire dans la région,"... . Cela est donc le texte qui apparaît dans les "Considérants". Je vais lire le paragraphe 11 du texte:

"11. Se déclare très préoccupée des obstacles de tout genre qui entravent la production alimentaire et agricole sur le continent africain; invite la communauté internationale à redoubler d'efforts pour résoudre ces problèmes dans les instances appropriées; et, dans ce contexte, appelle l'attention de la communauté internationale sur le fait que les politiques de l'Afrique du Sud, et en particulier l’apartheid, Ont un effet négatif sur la sécurité alimentaire dans la région".

Voilà les deux textes dont nous voulons parler maintenant. Quelqu'un a-t-il demandé la parole?

J. TCHICAYA (Congo\): Nous voudrions rappeler tout simplement que nous avons fait partie du Groupe des amis du Président qui ont passé de longues heures sur ce texte et notamment sur les paragraphes qui nous préoccupent. Je voudrais dire, et nous le savons, que ce projet de résolution émane du groupe africain et que ce projet de résolution avec celui que l'on avait à l'origine comprenait trois points essentiels. Nous avons dans notre projet original parlé de l'Afrique du Sud, nous avons parlé de la politique d'apartheid, nous avons parlé de la politique d'agression de l'Afrique du Sud; nous avons discuté pendant plusieurs heures afin d'obtenir que ces trois éléments figurent dans le projet de texte qui nous est soumis.

Malheureusement, nous avons rencontré un mur d'incompréhension. Nous avons néanmoins obtenu ,après de longues discussions, que les projets de textes qui composent le cinquième paragraphe des"considérants" et le onzième paragraphe des "dispositifs", nous avons obtenu dis-je que ce textepuisse être accepté.

Nous devons dire que ce texte n'a pas été proposé par les éléments du groupe africain qui faisait partie du groupe des amis du Président. Le projet de ce texte a été proposé par les Etats-Unis d'Amérique après de longues discussions. Nous avons pu les accepter. Malheureusement, et je crois que nous devons le dire ici, et le reconnaître, c'est la Communauté économique européenne qui a bloqué les négociations. Nous devons le dire tout haut, il s'agit de la Communauté économique européenne qui a bloqué les négociations au niveau du groupe du Président. Leur attitude a amené les Etats-Unis d'Amérique, qui à l'origine avaient fait la proposition qui figure dans ce document, la délégation des Etats-Unis d'Amérique à changer d'avis. Nous sommes certains qu'il y a eu des pressions à ce niveau. Voilà ce que nous tenons à dire ici, au groupe africain et au groupe des 77. Je crois que nous devons être conscients du fait que la politique d'apartheid est certainement mieux comprise par la CEE que par les Africains.

Bien sûr, on nous a dit que la CEE combat la politique d'Afrique du Sud et que la FAO n'était pas l'organe approprié pour pouvoir discuter de ces problèmes. Sur proposition du Japon, qui avaitégalement fait partie du groupe des amis du Président, on a vérifié si dans le passé,à la FAO, l'Afrique du Sud n'avait jamais été citée.

Il a été démontré que l'Afrique du Sud a été citée plus d'une fois. Voilà les conditions dans lesquelles nous avons négocié. Voilà quelle a été l'attitude du marché commun. Voilà quelle a été notre position.

Nous avons accepté ce texte qui paraît être pour nous le moindre mal; en effet on parle de l'Afrique du Sud, on parle de l’apartheid, et nous avons pensé que dans la négociation il fallait bien laisser quelque chose; et nous avons laissé le mot "agression".

Voilà dans quelles conditions nous avons négocié et nous estimons qu'il n'est pas de bon aloi pourles autres de faire en sorte que le projet de résolution ait été retardé sans succès. Les propositions que nous a faites le Marché commun sont vagues, sans consistance, elles étaient inacceptables par nous.

Voilà ce que nous tenons à dire pour rendre plus ou moins compte de nos négociations, menées sous votre houlette, pour le groupe africain, et mieux pour le Groupe des 77

LE PRESIDENT: Merci de votre interprétation de ce qui s'est passé au sein de ce Comité.

M.H. GOLDMAN (United States of America\): In view of the fact that my delegation was named in the previous intervention, I thought I had better offer a clarifying statement to set the record straight, on the question of the development of this resolution in the language and our respective positions.

As the development of the language proceeded on this paragraph, it was rightly noted by some countries that while we may not have a problem with the substance of the text, there is a very serious question as to the appropriateness of considering the subject matter in this forum. It was with that in mind that the problem became very clear to my delegation, to my government, as well as to those other delegations and governments which share this problem of wanting to assure that FAO does its work in an atmosphere which is not politicized and where political questions are not discussed and the subject matter of resolutions that steal valuable time from the delegations, from the work of the Conference, from the time of the Secretariat, from the primary task to which we are all dedicated, that of the search for food security on a global basis, are not considered.

It was with that in mind that my delegation was unable to accept the language as proposed in this text. It had nothing to do with pressure, and I think that needs to be totally clear. It had to do simply with the question having been pointed out, that it is not only a matter of subject, but of the forum in which this type of question should rightly and appropriately be considered.

H. CARRION MCDONOUGH (Nicaragua): Al hacer el reconocimiento de unas explicaciones del representante del Congo sobre antecedentes para llegar a un proyecto de acuerdo sobre Africa, quisiera aprovechar la oportunidad para decir lo siguiente.

Este texto, tal como está ante nosotros, o al menos incluyendo los párrafos 11 y el preámbulo 5, fue presentado al Comité de Redacción de la Comisión I, con el comentario de que no había sido todavía negociado y que por lo tanto se tomaba nota de que dicho proyecto pasaba a nosotros. En esa oportunidad tomé la palabra para apoyar la inclusión de los párrafos en cuestión, porque consideramos firmemente que, cuando se trata de la seguridad alimentaria de un grupo de países de una región determinada del mundo, la FAO es un foro apropiado de discusión.

No cabe la menor duda (y eso lo sabemos todos) que tanto la política interna de Sudáfrica como la política externa afectan a la seguridad alimentaria en los países africanos fronterizos y en los no fronterizos.

También saben todos los presentes que Nicaragua es víctima de la seguridad alimentaria. Sin embargo, nosotros no hemos traído posturas a esta Conferencia para tratar de condenar a un país determinado, por agresiones que dañan sobremanera a Nicaragua . Y en este caso estamos la mayoría de muchos países y de muchos millones de seres humanos. Además, se nos ha explicado que en este foro, la FAO, se han utilizado ya términos similares a los que aparecen en este texto o proyecto de resolución.

Por lo tanto, no entendemos por qué puede haber objeciones a poder aceptar el párrafo 11 y el preámbulo 5.

Si nos ponemos a pensar, realmente lo que se dice aquí es simplemente afirmar que hay una política específica de un país que atenta a la seguridad alimentaria de millones de personas.

Desde luego, confirmamos nuestro apoyo a los demás párrafos en este proyecto de resolución.

M. SAITO (Japan\): My delegation and I participated for a very long time in a heated discussion of the Group of Friends of the Chairman. At that stage, my delegation frequently stressed, first of all, that we should refrain from criticizing the forum of FAO, which deals with technical matters of food and agriculture. If for some reason we should even refer to some political issues, we should minimize the wording and reference to those political issues. From that point of view, we find some problems in paragraphs 5 and 11. I call your attention to the fact that our predecessors in this FAO Organization carefully refrained from criticizing this forum. As the distinguished delegate of the Congo has said, we have some examples of references to South Africa, but in the case of the resolution dealing with South Africa exactly, FAO deprives South Africa of the right to participate in this Organization. So there is quite a natural reason for referring to South Africa by name.

In the other resolutions, especially the resolution adopted two years ago in this Conference dealing with the same food and agriculture situation in Africa, there is no reference to South Africa , since it was not a political issue at that time. So I appeal to my colleagues at this Conference, that we should continue to maintain the well-established practice of not referring to political issues in this technical forum. In this spirit of cooperation, I think we come to some consensus, or some agreement by bridging the differences of view on this issue.

R. RABE (Madagascar): En tant que participant aux travaux du Groupe des Amis que vous avez constitué, nous tenons à porter à la reconnaissance de cette auguste assemblée que les africains, membres de ce Groupe, n'ont ménagé aucun effort pour insister sur le fait que l'apartheid et l'agression exercés par l'Afrique du Sud sur les pays de la ligne de front, figurent dans le projet de résolution en raison des conséquences néfastes qu'elles occasionnent sur la sécurité alimentaire de ces pays. Nous ne traitons pas de la politique de l'Afrique du Sud en elle-même,en tant que telle,.car nous savons que cela relève d'autres instances, mais nous pensons qu'il est de notre devoir de nous inquiéter de ce fait et de prendre des dispositions quant aux effets négatifs que cette politique occasionne sur la production alimentaire et sur la sécurité alimentaire de ces pays-: de la ligne de front.

Nous sommes convaincus de ce que la FAO a le droit et le devoir d'étudier et d'aider à resoudre toute la question qui entrave la production alimentaire et le sécurité alimentaire. Nous tenons à faire cette mention parce que nous sentons que nos débats se concentrent uniquement sur cettef politique et nous avons l'impression que l'on a tendance à ne pas lier les conséquences de cette politique sur la sécurité alimentaire; or, nous insistons justement sur la résolution de cette situation et sur ses conséquences sur la sécurité alimentaire.

J. POSTIER (France):Al'issue de l’' intervention de l’' ambassadeur du Congo , vous l’' avez remercié de son interprétation des faits qui se seraient passés dans le cadre du Groupe des Amis du Président. Je crois que vous avez bien fait d'employer le terme d'interprétation; en tout cas, face à cette interprétation, la représentation de la France ne pouvait pas rester passive parce qu'elle considère que les débats qui ont eu lieu dans le cadre de ce Groupe peuvent être reflétés d'une autre façon. Je n'entre pas dans le détail des choses. Les précisions qui ont été apportées à la suite de l'intervention de l'ambassadeur du Congo par le représentant des Etats-Unis ont déjà permis d'éclaircir un peu les choses. Je n'insisterai donc pas là-dessus, mais je me permettrai d'exprimer le regret qu'un groupe d'Etats ait été mis publiquement en cause à l'occasion de débats qui se sont déroulés entre personnes choisies en tant que telles, et qui ne pensaient pas qu'il pourrait être fait état: de propos échangés de façon publique, et plus particulièrement pour critiquer le comportement d'un groupe de pays. La Communauté n'était pas représentée en tant que telle dans ce groupe; il y avait la Belgique et il y avait la France .

Dans ces conditions, M. l'ambassadeur du Congo comprendra certainement que nous nous sentions un peu visés par les paroles qu'il a prononcées. Je crois pouvoir dire en toute sécurité que la Belgique et la France, dans le cadre de ce groupe des Amis du Président, n'ont pas constitué le "mur d'incompréhension" (cite les paroles qui ont été prononcées ), bien loin de là; je dirais même au contraire - puisque les débats ont é t é extrêmement longs et extrêmement ouverts - que des opinions ont été émises; il y a donc eu concertation, négociation, discussion, mais qu'il n'y a pas eu ce mur sur le lequel se seraient heurtés certains délégués, bien au contraire; mais il y a eu réel effort de votre part, M. le Président, et je crois aussi pouvoir dire de la part de la représentation française, pour trouver un terrain d'entente.

C'est tout ce que j'avais à dire à ce sujet mais il était pour moi nécessaire de le dire.

H. HØSTMARK (Norway\): When we originally asked for the floor it was on the matter which has now passed due to your ruling. But, now you have given me the floor, let me use the opportunity at this stage to say that we too were honoured, if not lucky, to be appointed to your group of Friends of the Chair, a group that worked very long, very hard and with tremendous effort on all sides, and we were rather close to a consensus. What I wanted to say is that the institution of the group of Friends of the Chair is a very useful one in the system, but its usefulness is based upon the fact that everybody in that group can speak rather freely, no records are being kept, no explicit records are given of its deliberations. If this principle is not adhered to, such groups will not be useful institutions in the future, particularly if just specific parts are being referred to for the record. That is why I would urge you to advise the Committee in order to preserve the usefulness of such an institution for the future, that we do not discuss in detail what happened in that committee. I reserve my right to come back later and speak on the issues before us.

LE PRESIDENT : Si je puis donner ma parole en tant que Président - car j'étais président du groupe et je suis Président ici - je crois qu'il y a beaucoup de vérité dans ce que dit le délégué de Norvège; et je voudrais demander au prochain intervenant de ne plus traiter de cette question. Nous n'aurions pas dû parler de cela; on l'a fait; vous avez entendu maintenant plusieurs voix; il n'est plus nécessaire de revenir encore là-dessus.

En tant que Président, je crois en effet que de telles Commissions sont des endroits nécessaires pour permettre des discussions, mais après, on ne doit plus parler des discussions elles-mêmes-mais bien plutôt du texte qui a été produit.

Cela dit il y a une longue liste de pays qui ont demandé la parole : Inde, Angola, Belgique, Mexique, Cap-Vert, Côte-d'Ivoire, Nigeria, Cuba, Congo . Je vais vous demander d'être brefs, car nous sommes face à des problèmes administratifs difficiles à résoudre; il nous faudra trouver une solution à ces problèmes.

M. SUBRAMANIAN (India ): I am afraid that in the discussion before this Commission there was a mistaken impression that agricultural development can be diverted from other relevant issues which have an impact on the growth of agriculture, and the development of food security. I would like to recall that in this very Commission we have had a very long and fruitful debate on the removal of barriers to international trade, without which farmers of the world will not get a fair deal. I do not think any of the countries represented here raised a point of order at that time on the ground that matters relating to international trade should be discussed in Geneva, and not Rome . Therefore, the simple issue before this Commission is to see whether recommendations made for adoption are relevant to the purpose for which the delegations have assembled for the Conference here.

I would like to draw the attention of the delegates to the fact that both the fifth part of the preamble, as well as paragraph 11 of the Resolution before this Commission, merely draw the attention of the Conference to the various constraints which are in the way of agricultural growth and development in Africa.

I would like to submit to this Commission that the question before us is not a political one, but a factual one. The question is whether the statement about South African policies hampering African agricultural development is a correct one. I do not think there is any delegate here who is going to question the correctness of that statement. If that statement is correct then the FAO has the right to take notice of any concern which hampers development of the African continent, and if they do not take note of those constraints, then all the discussions to my mind regarding our concern for the critical situation in Africa would be empty and irrelevant. Therefore, I would like this Conference to consider whether or not South African policies are a constraint for the situation in which South Africa is placed whether or not they are a constraint to the development of agriculture in Africa. Here, I would like to point out that a very political decision has its consequences. Apartheid is not a policy with political consequences alone, it has socio-economic consequences and those consequences are certainly relevant to agricultural development. Therefore, I would like to submit to this Comission that references to South African policies in the context of agricultural development in Africa are relevant.

If there are any constructive suggestions around this Commission table they should be made to reflect this concern more clearly than the Committee or Commission has done, but not to debate whether this is the appropriate forum, or whether these references should be there. Our delegation, which was not a part of the Drafting Committee, or the Friends of the Chair, would like to reiterate its adherence to the concept that anything that comes in the way of agricultural development is relevant for the FAO, and it cannot be washed over by saying it is political, it is economic, it is otherwise. The various agencies of the United Nations system must necessarily link themselves up in a manner which expresses the common concern of mankind for the growth and development of our brethren in Africa.

So, I would plead with this Conference to retain these references. But, if there are any relevant changes which are suggested, I am sure that my colleagues from Africa would consider them with understanding and sympathy. I think we would be wasting the time of the delegates by going back to the commitment the United Nations system has for the elimination of all policies which have a negative impact on growth.

LE PRESIDENT: Je vais vous poser une question et si vous n'êtes pas d'accord, on ne le fera pas. La délégation de Cuba me dit-on a un texte à présenter au nom de plusieurs autres pays. Je ne connais pas ce texte, je ne l'ai pas vu, je ne sais s'il pourra recueillir l'accord de vous tous; je voudrais donc vous demander si vous seriez d'accord pour que j'accorde maintenant la parole à Cuba alors qu'il y a encore une longue liste de délégations qui avaient demandé la parole. Je voudrais simplement demander à ces délégations de bien vouloir faire ce geste: écouter une proposition présentée par Cuba . Puisqu'aucun de ces pays ne s'y oppose, je donne la parole à Cuba .

L. ARIZA HIDALGO (Cuba\): Queremos también ya que estamos hablando de algunas verdades históricas, hablar de que nosotros vamos a ofrecer un criterio que puede ser sustitutivo de lo que se quiere eliminar. Pero queremos también, señor Presidente, y eso creo que no podemos desligarlo de la pro‐posición que vamos a hacer, expresar nuestro criterio sobre la discusión, porque no hemos intervenido. Hemos oído con mucho detenimiento la información que nos dio la distinguida delegación del Congo de la forma en que se discutió en el grupo de amigos del Presidente, que se hizo un gran esfuerzo por tratar de crear condiciones propias para la aprobación de una Resolución que presenta el Grupo Africano.

Nosotros nos hemos topado, de momento, con una Resolución que consideramos que tiene posición muy clara, muy profunda sobre la situación crítica de la alimentación y la agricultura en Africa, y que propone solamente dos párrafos: el primero, con dos líneas; y el párrafo 11 con siete líneas y media de toda una situación que, a nuestro juicio, está siendo tratada con bastante moderación. Y quiero expresar que aquí se ha dicho que no debemos politizar la discusión.

Cuba es, ha sido y seguirá siendo defensora de que la FAO discuta a profundidad los problemas socio‐económicos y técnicos de la agricultura, porque son la única forma de poder enfrentar el desarrollo. No se puede enfrentar el desarrollo solamente hablando de semillas y de tractores si no discutimos quién va a echar la semilla, quién la va a recibir y quién va a manejar los tractores.

Entonces, hemos sido defensores de eso y creo que debemos seguirlo siendo. Podemos darle la razón a los que plantean que no debe politizarse la discusión, pero podemos decirles también que con expresar profunda preocupación no se está discutiendo política.

Creemos que realmente este es un punto muy delicado para discutirlo en las Naciones Unidas, en dondese ha discutido varias veces. Sin embargo, no creo que puedan impedir que este grupo plantee su profunda preocupación con una situación que viene arrastrándose de hace siglos. Y creemos que estamos cometiendo el mismo error de no querer enfrentar una situación real.

Señor Presidente: en esta Resolución, como se ha dicho por algunos colegas, no aparece la palabra condena que podía ser una palabra política. No, no aparece la condena aunque tenemos intención de condenar, y todos saben que nuestros países, por lo menos la gran mayoría de los países del mundo, han condenado; y reconocemos que muchos de los países que están planteando reservas con estos párrafos, han hecho en sus respectivos países expresión de condena a esta situación del apartheid, y que ahora tratan de eliminar aquí una discusión política.

Creo que tienen razón, pero que hay una pequeña confusión porque la gran preocupación, la profunda preocupación expresada no es una discusión del tema. No aparece tampoco la palabra crímenes que podía ser también involucrada como política. No aparece la palabra agresión. Sencillamente aparece "profunda preocupación" y "apartheid".

Nosotros creemos que podemos proponer el eliminar la palabra "Sudáfrica" si eso es lo que está creando alguna confusión de política. Podemos proponer eliminarla además porque estamos convencidos que de eliminar la palabra "Sudáfrica" no estamos afectando a ningún país. Sudafrica no es miembro de Naciones Unidas y no es miembro de la FAO. Así que podemos eliminar la palabra "Sudafrica" y poner sencillamente una verdad histórica, social y económica que no creo que podrán negar, es decir, sustituir la palabra "Sudafrica", mientras se mantiene la palabra "apartheid", pero poner: "una minoría blanca asentada en la parte sur del Continente Africano". Esta es una verdad social, política, económica e histórica a la cual se le podrá distorsionar pero no se le podrá impedir que es así. No estamos discutiendo políticamente, y creemos que podemos proponer: "una minoría blanca asentada en la parte sur del Continente Africano". Eso es todo.

LE PRESIDENT: Je croyais que vous nous auriez donné un texte, mais vous avez fait une longue introduction dont nous avons pris acte. Pourrais-je demander à notre collègue de Cuba de bien vouloir répéter son intervention parce que, si j'ai bien compris la traduction française, il faudrait, d'après sa proposition, refaire une partie de la phrase en question. Puis-je vous demander de nous donner le texte de cette phrase :appelle l'attention de la communauté internationale ..." parce que je n'ai pas bien pu suivre; il s'agit bien du paragraphe 11, et je demande à notre collègue de Cuba de présenter une version définitive du texte qu'il désire proposer. La seconde version étant, me semble-t-il un peu différente de la première.

L. ARIZA HIDALGO (Cuba\): Sí, señor Presidente. Muchísimas gracias, y podemos hacer otra concesión. A partir de "comunidad internacional el hecho de que", vamos a eliminar la palabra "política de Sudafrica" para que no se irrite; "la política de Sudafrica" lo podemos eliminar por completo, y quedaría el texto: "señala a la atención de la comunidad internacional el hecho de que las condiciones socio-económicas", en vez de "política", "que impone una minoría blanca asentada en el sur del Continente Africano," , y continúa: "incluido el apartheid que tiene un efecto negativo sobre la seguridad alimentaria en la Región."

LE PRESIDENT: Nous avons entendu lecture d'un nouveau texte proposé par Cuba qui fait maintenant je pense partie du débat. Puis-je demander maintenant l'Angola de prende la parole.

L. ARIZA HIDALGO (Cuba\): Si usted quiere, podríamos buscar que alguien hiciera la proposición en francés para que usted la pudiera captar directamente.

De todas maneras, podemos repetir. En la línea número cinco del párrafo 11, a partir de las palabras "comunidad internacional el hecho de que la", entonces aquí poner: "las condiciones socio-económicas que impone una minoría blanca asentada en la parte sur del Continente Africano,". Continúa:"incluido el apartheid", hasta el final.

P.A. KANGA (Angola\): Après les interventions de plusieurs délégués. en particulier celles de nos collègues du Congo, de Madagascar et de l'Inde, ce dernier venant de faire une intervention que j'allais aborder dans le même sens, nous, comme pays de la ligne de fond, nous ne comprenons pas quel est vraiment le problème qui se pose sur ces deux textes, les paragraphes 5 et 11, puisqu'ils reflètent exactement ce qui se passe dans cette région de notre continent. Nous pensons que l'on pourrait peut-être introduire certaines choses pour rendre le texte plus efficace, plus concret. Durant les discussions, j'ai pu avoir des contacts avec le délégué du Congo et nous avons trouvé un consensus qui a été accepté mais qui nous met maintenant en difficulté. Je ne comprends pas si réellement.la politique de l'Afrique du Sud est une politique destructrice ou une politique constructive. J'aimerais qu'on nous le définisse ici ce qui nous permettrait au retour d'informer nos gouvernements respectifs.

Parlant de la sécurité alimentaire, notre délégation, dans toutes les instances, dans toutes les réunions au niveau de la FAO, a toujours lié le problème de la paix, quant à la situation en Afrique australe et l'insécurité qui y existe, avec la sécurité alimentaire qu'on ne pourra jamais atteindre sans qu'on ait une certaine paix effective dans la région.

Je ne veux pas prolonger mon intervention; peut-être que par la suite je demanderai à réintervenir sur la proposition du délégué de Cuba mais nous croyons que ce qui a été fait par le groupe d'Amis du Président est suffisant et que l'on peut en accepter le texte.

G. STUYCK (Belgium): On behalf of the European Community, Spain and Portugal , I would like to make make the following statement in my capacity as representative of the State exercising the Presidency of the European Community. On several occasions our governments have condemned the

apartheid politics of South Africa and all the repressive measures associated with it. However, FAO is a specialized organization of the United Nations which is considered to be a technical organization in which it is not appropriate to discuss political matters which are within the competence of other United Nations fora. In other words, in our opinion this Organization is not the appropriate body to discuss this highly political subject. On behalf of those 12 countries, I would insist on having my remarks taken as a footnote in the text of the Resolution.

J.R. LOPEZ PORTILLO ROMANO (México): Sentimos mucho que varias delegaciones hagan un manejo un tanto ilegítimo, diríamos, del término de la politización de estos foros. Pareciera que cuando es de conveniencia de alguien o cuando va en contra de los intereses de un grupo de países o de cierto país, cuando se tratan ciertas cuestiones se está politizando. Por el contrario, cuando se tratan de aquellas cuestiones que tienen o teniendo un carácter político se introducen en el debate, entonces no hay protesta.

El término de la politización para nosotros es inaceptable en tanto que en estos foros se debatan cuestiones de carácter técnico como efecto de posturas o de condiciones políticas. Las relaciones económicas son relaciones de carácter político, por lo menos las que establecen o son establecidas por ellas. Y la agricultura y la alimentación, como todos sabemos, son producto o pueden insertarse en el contexto de las relaciones económicas, y por tanto, de las políticas.

La diferencia que debemos hacer en estos foros de carácter técnico no es precisamente tratarlas y condenarlas cerno tal pero sí describir y sí manifestar no sólo preocupación sino propuestas de solu‐ción a las cuestiones de carácter técnico: de carácter efectivo sobre la agricultura y la alimentación que tenien una posición política o una actitud económica de parte de un país o de varios países.

En este caso, señor Presidente, y como bien se ha dicho y seguramente usted lo ha escuchado una y otra vez a lo largo de los debates en el grupo de amigos del Presidente, lo que aquí se refiere en cuanto al apartheid y la política de cierto país de Sudáfrica, en el Sur de Africa, tiene un efecto concreto bien determinado, conocido por todos, descrito diariamente por la prensa internacional y nacional de todos los países, que ya es un escándalo diario, y que todos conocemos en cuanto a sus efectos sobre una enorme mayoría que comprende a millones y a millones de africanos que sufren las consecuencias en su alimentación, que sufren las consecuencias en su capacidad productiva en la agricultura y que sufren las consecuencias en su incapacidad para desarrollar su campo.

En consecuencia, Sr. Presidente, y siendo esto un hecho que reitera, repito, la prensa y la opinión pública todos los días, el que no se mencione en una resolución sobre la situación de Africa este escándalo que afecta de hecho, pero no de derecho, las circunstancias del desarrollo agrícola, del desarollo rural y de la alimentación de millones o de cientos de millones de africanos, sería no solamente una contradicción, sino una incongruencia quizá, más candente y más efectivo en contra de la seguridad alimentaria de esos millones de africanos. Es inclusive impertinente no hacer mención de estas cuestiones en este texto, cuando menos en la forma inocua y débil en la que se presenta en los párrafos 5 del preámbulo y el 11 resolutivo.

Quiero llamar la atención a aquellos países que piensan expresar quizá una reserva sobre esos párrafos, que entrarán en contradicción con sus propias posturas porque lo que van a reservar no es un análisis político que está aquí de esta cuestión, ni una discusión de politización de esos problemas que afectan a tantos millones, sino una manifestación, como lo dijo el delegado de Cuba, de preocupación por las consecuencias, por los efectos concretos visibles estadísticamente comprobados de una política y de una actitud que ha creado las condiciones socioeconómicas de la condenación de esos millones de africanos.

Por tanto, Sr. Presidente, pensamos que es indebido que esta resolución no contenga una expresión al respecto; pero si lo que molesta es la referencia a un país, nosotros nos solidarizamos con la propuesta de Cuba que creemos es una fórmula de transacción perfectamente aceptable para todos, inclusive hemos hecho preguntas y muchos, la mayoría de los países del Grupo de los 77 aquí presentes, lo aceptan. Usted podría, Sr. Presidente, preguntar quién se opondría a esta fórmula y en caso de que no se aceptase creo que podríamos pasar a la votación, ya que no puede seguirse discutiendo en tanto que se han visto todas las posibilidades.

Le pedimos Sr. Presidente que usted consulte quienes no pueden aceptar la fórmula presentada por Cuba y si no se acepta creo que debemos pasar a una votación.

Esa es nuestra propuesta Sr. Presidente.

LE PRESIDENT: Nous sommes dans une situation dont le Secrétariat me dit qu'elle est vraiment diffi‐cile. J'ai encore sur ma liste presque une dizaine d'orateurs qui sont inscrits. Or, et je dois remercier les interprètes qui ont fait maintenant 45 minutes supplémentaires qui n'étaient pas prévues et je les en remercie car ils doivent terminer impérativement maintenant à la fin de ces 47 minutes. Ils doivent terminer car il est 13 heures 15 passées. Ceci est la première difficulté. Cela veut dire de toute façon que nous sommes matériellement obligés de cesser le débat. Cela étant dit, le Secrétariat me signale qu'il ne serait matériellement pas possible de continuer le débat en Commission I cet après-midi. Le Secrétariat propose donc que de toute façon nous devons en finir maintenant, cela est certain,et il propose de laisser la question telle qu'elle est maintenant et de l'envoyer en session plénière. Vous savez que la session plénière doit adopter toute une série de pièces et de rapports et que cette résolution serait alors considérée. Ceci est la proposition du Secrétariat qui suggère donc que cette proposition soit considérée à la fin des points qui sont encore à voir par la session plénière. Voilà la situation dans laquelle nous sommes.

L. ARIZA HIDALGO (Cuba): Yo quisiera, Sr. Presidente, que la Secretaría tuviese la amabilidad de informarnos sobre cuál es la fórmula práctico-jurídica contenida en nuestros textos básicos cuando una delegación solicita la votación.

Quisiéramos conocer cómo se va a tratar dentro de la Comisión sin pasar a la plenaria, sino en la Comisión, y cómo es la respuesta a una petición de votación. Es, Sr. Presidente, un problema de curiosidad en estos momentos.

LE PRESIDENT: Voilà une question qui a été adressée au Secrétariat. Pourrais-je demander au Secrétariat de bien vouloir y répondre?

LEGAL COUNSEL: In the present situation, one member has suggested that your Commission proceed to vote. If the Commission wishes to do so, it should be done immediately. On the other hand, your Chairman has made another suggestion, and it is up to the Commission to decide which course of action it will prefer to take. In order to save time, the second course of action suggested was that the Commission agree not to vote, not to make a decision, and to remit the resolution to the Plenary where a decision would be taken. There are two proposals which could be followed. If your Chairman asks you first whether you would prefer to vote on the resolution or whether you would prefer to send it to the Plenary, following your decision on that particular issue, you could then decide on what to do.

CHAIRMAN: Norway has been asking for the floor for a long time. Could Norway intervene very shortly and then we will try to find a solution.

POINT OF ORDER
POINT D'ORDRE
PUNTO DE ORDEN

A. RODRIGUES PIRES (Cap-Vert): Monsieur le Président, vous avez établi la liste des orateurs. Je constate qu'il y a des pays qui parlent trois quatre fois et que le Cap-Vert n'a pas le droit à la parole. Je crois que nous devons appliquer les principes qui ont toujours vécus dans notre maison.

LE PRESIDENT: Je réponds aux propos de ce point d'ordre, qu'en effet j'ai lu la liste dans laquelle votre nom figurait; il y avait: Mexique, Cap-Vert, Cote-d'Ivoire, Nigeria, Cuba, Congo, Algérie, Ethiopie, Venezuela; telle est la liste; maintenant nous sommes sur une liste de personnes qui n'ont pas encore parlé; tel est le problème qui se pose; et je venais justement de vous signaler qu'il y a encore une longue série de personnes qui doivent parler; il y a donc des difficultés qu'il nous faut essayer de résoudre.

A. RODRIGUES PIRES (Cap-Vert):Vous continuez à donner la parole à des pays qui ne sont pas dans la liste; c'est bien ce que mon pays ne comprend pas.

LE PRESIDENT: Je tiens à dire à mon cher collègue et ami du Cap-Vert que ce n'est pas vrai du tout; nous avons nommé ici la liste des pays tels qu'ils se sont présentés; comme vous êtes assis devant, vous ne pouvez pas voir les pays qui ont demandé la parole et nous vous avons inscrit sur cette liste dans l'ordre où vous vous êtes présenté. Nous n'avons pas pris n'importe quel pays avant tel autre; c'est le Secrétariat qui a noté la liste et la liste a été notée d'après le moment où les pancartes se sont levées; je considérerais cela comme une critique très vive à mon égard si vous ne me croyiez pas; nous sommes des amis; je pense que vous me croyez sur parole; d'ailleurs vous me connaissez bien et je serais tout à fait opposé à une telle procédure. Nous avons maintenant des difficultés; nous avons une liste d'orateurs inscrits et il nous est difficile de leur accorder la parole; nous cherchons une solution.

Je ne sais pas si la Norvège a un point d'ordre ou pas: j'avais cru que c'était un point d'ordre?

H. HØSTMARK (Norway\): It is not quite a point of order, but it is a point of procedure. I was going to ask you, if your suggestion was followed and this thing went to the Plenary, kindly to instruct that the record show that I had asked to speak here, because Norway will have to do so in Plenary, and I do not want it to be said afterwards that what I was going to state was not stated in the Commission.

CHAIRMAN: Thank you very much indeed. We now come back to this difficult situation in which we are placed and to which we have to find a solution. On the one hand, a vote has been asked for. I am faced with this material difficulty. The other suggestion is that the text as it is now should go to the Plenary and that the discussion should then go on in the Plenary and any votes or whatever should take place there. That is the proposal which I made first. I regret it, of course, but we are very late in the day. We are so late in the day because of our attempts in the little committee of the Friends of the Chair. That is the real reason. That is what made us so late in the day.

That being said, I would like to proceed by putting forward the proposal of the Administration which is to close the debate now and send everything to the Plenary where the discussion can then continue. This is the proposal made here by the Administration and I put it before you. Just to make things easy and to see where we are going, may I suggest that we take a vote - it is not a legal vote - on this question? Will all those in favour of that proposal raise their hands or their name plates?

There are twenty-five in favour of sending it to Plenary.

Qui est en faveur de la procédure consistant à un vote ici, si c'est encore possible, vu l'heure?

 J.R. LOPEZ PORTILLO ROMANO (México): Usted está poniendo, Sr Presidente, a consideración de esta plenaria una sola alternativa, la que se vote aquí. Espero ponga otra que consista en

discutir la propuesta de Cuba , que es lo que México pidió, que se discutiera la propuesta y que si no era aceptada entonces se procediera a la votación para no dejar que las cosas posaran sin que esta Comisión cumpliera con sus obligaciones. Espero, por tanto, que ponga a consideración de esta plenaria el que se discuta la propuesta hecha por Cuba y después se tome la decisión de votar sí o no.

LE PRESIDENT: J'ai pris acte de ce que vous me dites, mais comme le signale l'administration, nous avons d'abord demandé qui serait d'accord pour envoyer ce texte à la session plénière; maintenant, nous demandons qui est contre, autrement dit, qui s'oppose au fait d'envoyer ce texte en session plénière.

Par conséquent ma dernière question est la suivante: Qui est contre la proposition d'envoyer tout cela, tel que cela se présente, maintenant, en session plénière?

Merci beaucoup. Quelles sont les délégations qui s'abstiennent? Une s'abstient.

Le Secrétariat a compté 39 délégations contre le fait d'envoyer le texte en plénière; je vais demander au Secrétariat la possibilité de continuer le débat ici cet après-midi à 14 h 30.

Plusieurs délégations ont demandé la parole: pour ce qui concerne la Norvège, est-ce que c'est un point d'ordre?

H. HØSTMARK (Norway\): It is a point of clarification, because I am now thoroughly confused. The distinguished delegate of Mexico moved one primary proposal and one subsidiary proposal. Which one is it that has been accepted? Can you please enlighten me Mr Chairman, so that I can prepare myself for this afternoon?

LE PRESIDENT: Bien qu'il y ait eu un vote, en fait ce n'est pas véritablement un vote, mais plutôt un test pour voir quelle était la position des délégations; une majorité s'est déclarée pour le fait de ne pas envoyer immédiatement en session plénière la question qui nous préoccupe, et par conséquent de continuer notre Commission I cet après-midi.

J.F. NGUEMA-NZE (Gabon\): Si le Gabon s'est abstenu et n'a pris position ni pour ni contre, c'est parce que nous avions le pressentiment de ne pas savoir sur quoi nous allions voter; effectivement, mon collègue de Norvège m'a précédé dans ce sens.

D'autre part, que le dossier soit examiné ici, en Commission I, ou en plénière, je ne voudrais pas être un oiseau de mauvais augure, mais de toutes façons nous passerons au vote.

LE PRESIDENT: Je pense que nous pouvons conclure sur ces paroles et vous demander de revenir ici en Commission I à 14 h 30.

The meeting rose at 13.40 hours
La séance est levée à 13 h 40
Se levanta la sesión a las 13.40 horas

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