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II. ACTIVITIES AND PROGRAMMES OF THE ORGANIZATION (continued)
II. ACTIVITES ET PROGRAMMES DE L'ORGANISATION (suite).
II. ACTIVIDADES Y PROGRAMAS DE LA ORGANIZACION (continuación)

14. Review of Field Programmes 1984-85 (continued)
14. Examen des programmes de terrain 1984-85 (suite)
14. Examen de los programas de campo 1984-85 (continuación)

J.-P. NEME (France): La délégation française tient tout d'abord à féliciter M. Lignon pour l'excellente présentation ainsi que pour la qualité du document que nous examinons.

Nous appuyons tout particulièrement le fait que l'Afrique ait 'absorbé une part croissante des activités de terrain de la FAO qui s'est élevée à 40 pour cent des dépenses pour les projets en cours du présent exercice, et nous espérons vivement que ce pourcentage augmentera encore au cours du prochain exercice biennal, en raison des mesures spéciales qui ont été prises pour aider les gouvernements africains à faire face à la crise alimentaire qui frappe ce continent.

Nous avons de même relevé avec satisfaction que la part de l'Afrique dans le montant total des projets du PCT s'élève à 40 pour cent, et nous espérons que la priorité accordée à l'Afrique sera maintenue à l'avenir.

A cette occasion, je voudrais rappeler l'intérêt que présente la création d'une nouvelle catégorie de projets du PCT destinés à catalyser la coopération entre pays, et tout particulièrement les réseaux coopératifs de recherche qui constituent à notre avis le moyen le plus efficace et le moins coûteux de renforcer les capacités de recherche agricole dans les pays en développement.

En effet, on a eu trop souvent tendance dans le passé à privilégier les structures centralisées de recherche agricole internationale telles que les centres internationaux de recherche agricole, en sous-estimant le rôle essentiel que peuvent jouer des structures beaucoup plus souples comme les réseaux de recherche.

C'est pourquoi nous ne pouvons qu'encourager la FAO à renforcer ses activités de terrain dans ce domaine pour parvenir à un meilleur équilibre entre ces deux approches.

Ma délégation tient également à souligner ici toute l'importance que nous attachons à une mesure prévue par le Directeur général de donner instruction aux représentants de la FAO dans les pays de mettre au courant -des projets du PCT les représentants des autres organismes, dont le PNUD, et des pays donateurs, et d'établir tous les six mois un catalogue de tous les projets de la FAO opérationnels et achevés dans le pays en indiquant l'action consécutive aux projets achevés. Une telle mesure répond aux préoccupations qui viennent d'être exposées, notamment par la délégation canadienne, et montre la volonté de la FAO de renforcer la concertation entre les aides et d'éviter les risques de double emploi. Nous ne pouvons donc que nous féliciter d'une telle initiative.

Par ailleurs, nous avons noté que plus de 92 millions de dollars, sur un total de 250 millions de dollars, avaient déjà été financés par divers donateurs, dont la France, pour le programme spécial de relèvement de l'agriculture dans 25 pays africains les plus touchés par la sécheresse. Nous ne pouvons que nous féliciter de ce résultat remarquable obtenu dans un délai record.

En revanche, nous ne pouvons que regretter que la part de la FAO dans les projets financés par le PNUD soit tombée de 30 pour cent à 20 pour cent au cours des dernières années, alors que le dévelop­pement agricole et forestier a été unanimement reconnu comme la première priorité pour les pays en développement. Ma délégation déplore d'autant plus cette situation que le PNUD doit jouer un rôle important dans le développement agricole de ces pays, et que, de surcroît, la France a accru sa participation financière à cet organisme.

Ma délégation espère donc vivement que cette évolution s'inversera à l'avenir afin de retrouver le plus tôt possible le niveau antérieur de 30 pour cent de la part de la FAO dans les projets financés par le PNUD. A cet égard, nous recommandons aux pays en développement qui sont concernés de concentrer en priorité leur demande d'assistance au PNUD sur le secteur agricole et forestier.


En ce qui concerne le chapitre 2 , nous appuyons la remarque du document concernant la nécessité d'accorder une attention particulière à la conception et à la mise en oeuvre de grands projets multidisciplinaires car les projets plus courts et moins ambitieux s'avèrent souvent plus efficaces.

En outre, nous tenons à féliciter la FAO de s'être engagée dans une procédure d'évaluation rigou­reuse et concertée des actions de son programme de terrain qui nous paraît satisfaisante. Une telle évaluation à terme permet de prendre une juste mesure des résultats obtenus, des difficultés ren­contrées, et nous ne doutons pas que cela permettra de faciliter le choix des projets et d'amélio­rer leur efficacité.

En ce qui concerne les activités forestières, nous considérons que les projets forestiers devraient recevoir à l'avenir une priorité accrue et tout particulièrement pour la lutte contre la déserti­fication en Afrique. Pour sa part, mon gouvernement concentre actuellement son effort d'assistance dans ce domaine en dégageant des ressources supplémentaires. En particulier dans le cadre de nos contributions volontaires aux fonds fiduciaires de la FAO, notre effort porte actuellement sur les projets forestiers, et notamment sur l'amélioration de la fixation biologique de l'azote des essences forestières.

Par ailleurs, nous tenons à appuyer vivement les paragraphes 3116 et 3117 du document qui souli­gnent la nécessité d'associer très étroitement les activités du Centre d'investissement avec l'as­sistance technique forestière assurée par la FAO. Une telle association me paraît indispensable et doit s'effectuer à deux niveaux : d'une part par l'intensification des possibilités d'investisse­ments complémentaires lors du suivi des projets de terrain de la FAO tant au stade de leur con­ception qu'au stade de leur mise en oeuvre, d'autre part, par l'assistance technique apportée par la FAO dans de nombreux programmes d'investissements forestiers.

Enfin, comme vous le savez, la France est très préoccupée par les problèmes forestiers, qu'il .s'agisse de la dégradation des forêts des pays du Mord et plus encore de la disparition de zones fo­restières entières dans les pays du Sud, tout particulièrement en Afrique sèche.

C'est pourquoi vous me permettrez de rappeler ici l'invitation lancée par le Président de la République française à des responsables politiques du Nord et du Sud à se retrouver à Paris au mois de février prochain pour examiner les moyens de renforcer par la solidarité internationale la sauvegarde de ces patrimoines forestiers.

Mrs A.C. KARNA (Finland): At first I should like to thank you, Mr Lignon, for the clear introduction of the document.

On behalf of the Finnish Government I should like to express our full acknowledgement of the Field Programme document which gives a clear review of the FAO activities and trends during the biennium 1984-85. During this biennium we have witnessed progress in the field of agriculture, forestry and fisheries in some countries , but we have also witnessed some very alarming trends, most difficult of which is the emergency of a food crisis in Africa. In this connection we would like to commend the FAO Global Information and Early Warning System which has provided detailed forecasts and information about the weather and crop situation as well as the special programme on urgent agricultural rehabilita­tion projects for 21 African countries suffering severe food shortages. This rehabilitation programme has begun to materialize with support from a wide variety of resources such as financial institutions, UNDP, FAO Trust Fund and bilateral donors. My Government has allocated bilaterally 9 million dollars to be used for emergency assistance in som drought affected countries. In this particularly difficult situation we have to be extremely concerned about the shortfalls of funds available for technical assistance in food and agriculture. In this context we can be convinced that a variety of funds and channels through which aid could be directed are badly needed. We do need those through which we can react immediately and we need those through which long-term development programmes can be carried out.


During this decade the Government of Finland has been worried about the development and future of UNDP and FAO's role in it. As we consider UNDP to be indeed crucial for the socio-economic development in the world, the Finnish Government has planned and intends to increase its support for it. We also urge all other member countries to rapidly increase their contributions in order co allain our common goals in the development process, particularly in the less developed countries.

Concerning the FAO Field Programme, the UNDP-funded delivery declined in 1984 for the third year in succession. The agreement reached at the UNDP Governing Council last June on the fourth programming cycle of the UNDP covering the years 1987-1991 may hopefully reverse this trend. The Finnish delegation considers that the agricultural and forestry sectors should be given high priority in the preparation for new country programmes because, for example, the industrial developement of a country can initiate from these sectors.

We have noted with satisfaction the steady growth of the Trust Funds and their increased importance for the field programmes, keaping in mind the decrease of the UNDP support which was only about 40 percent in 1984. My Government intends to continue its support through the Government cooperative programme. In this connection we should also like to draw attention to the success of the Technical Cooperation Programme initiated by the Director-General in 1976. This well established small, quick action programme has recently been evaluated and my Government gives strong support to the recommendations and proposals made in the Report, being aware of the success and value placed on this Programme by the recipients and the FAO's field representations. However, in spite of the success of the Programme the TCP's share of the Regular Programme should not in the future exceed the proposed level, as so many delegations have already stated before in this Conference.

Referring to Chapter 2 of the document, which is devoted to an assessment of the field projects, we would like to stress the importance and continuity of this activity as well as of improved project reporting. The results of the assessment process are very interesting, especially when revealing the problems occurring in the field work. When aiming at the execution of more large-scale and technically-demanding projects, more attention should be paid to careful planning and design. Quite often project implementation has been hampered by the underestimated needs for the development of human resources, such as project manpower, and the unsatisfactory design of organizational arrangements with national counterpart institutions. Especially under the present circumstances of scare resources for technical assistance programmes, appropriate attention should be paid by FAO to develop further and to refine the methods of implementing all these stages of the project cycle in order to achieve the most efficient results. Achievements of real progress in development cooperation can, however, only be reached through the joint efforts of all parties involved, including the recipient countries themselves. We fully support FAO's efforts to increase the national professional staff in the field programmes and urge FAO to further strengthen the field offices and increase their independence. In this connection we would like to mention that, as Finnish bilateral resources for rural development are increasing, the experience of FAO in formulating, appraising and evaluating programmes, could also serve the needs of our bilateral projects.

The necessity of continously concentrating the project activities to fewer and larger entities should also be stressed, as well as the necessity to integrate, when possible, technical assistance projects into larger development projects particularly designed for institution building and consequently having a permanent effect on socio-economic development. One vital precondition for the permanent effect, which seems to become even more important in the future, is the question of possibility and will to integrate women in all levels of participation and decision-making.

In this context I will not repeat the priorities which my Government finds to be most essential ones. I just would like to refer to our statement about the Programme of Work and Budget for 1986-87. Still I would like to draw attention to the analysis of forestry projects which is presented in Chapter Three of the document. The Finnish delegation believes that the analysis very clearly proves that this sector has been developing successfully and that the trend in increasing inputs in the field programmes should also be strongly supported in the future.

Finally, our delegation would also like to support the Swedish proposal concerning disabled persons.


WALID ABDRABU (Jordan) (original language Arabic): Please allow me to present the following comments. First, the document refers to the increase in Trust Funds. This in itself is proof of the increasing trust that the donor organizations and the institutions place in this Organization, as well as on the part of beneficiary countries which accept FA0's management of these projects.

Secondly, there is also mention of a fall in the number of agricultural projects that are funded by the UNDP, which FAO is implementing. The main reason is the decrease in the resources allocated for this programme because the donor countries have effected cutbacks in them. This is why we should like to appeal to donor countries to reconsider their policy and to try to increase their assistance.

The third comment I wish to make is that we are alarmed over the fact that UNDP recently has adopted a policy which states that the programme itself should administer and manage agricultural projects instead of entrusting these projects to the FAO, this organization which has a long and vast experience in this sphere.

We have also noted that some countries which used to protest directly or indirectly against the TCP and are still doing so, alleging that FAO is a specialized institution and not a funding institution, these countries in particular are not objecting to the fact that UNDP has converted itself into a managing institution, although it is in fact a funding institution. This error that is being committed in New York, is it any different from the error being committed in Rome? This is a very strange matter and I do not believe there is a clear answer for it. It is indeed sad that international organizations that have specialized spheres should ask countries to coordinate their efforts, whereas efforts are not coordinated among '. the international institutions themselves. This is a contradiction, especially when the beneficiaries are developing countries.

During our previous discussions we spoke about the TCP and we said that this programme is not a funding instrument, it is a means of assisting the developing countries technically and it is also in my mind, part and parcel of the Regular Programme of the Organization and should be looked upon as such.

My fourth comment is that although developing, countries are the sole decision makers as far as their agricultural plans are concerned, they have the right to distribute the allocations of UNDP over the various sectors of the economy as they see fit. There are other factors that affect the decisions of these countries and the representatives of UNDP bring pressure to bear on governments, with the following result : a fall in the allocations of UNDP to agricultural projects. These are the main comments that I wish to make.

M.S. HALIBI (Syria) ('original language Arabic): I should like to thank the Assistant Director-General, Mr Lignon, for his concise and valuable presentation of the document on Review of Field Programmes 1984-85. My thanks also go to the Secretariat of FAO for this well-structured and well-presented document which enables us to have a better grasp of the Organization's field programmes.

The Syrian delegation fully supports the field programme which supplements the action and activities initiated by FAO in the various countries of the region. This programme has benefited also from the work of the External Evaluation Committee.

I should like to mention that Syria favours making increasing use of local experts in the implementation of local and regional projects, for this will help reverse the brain drain in developing countries and will enable us to draw on the experience of those experts in domestic affairs. We also favour giving more authority to country representatives.

I should like on this occasion to join the delegate of Sweden in giving greater attention to the disabled in rural development projects and programmes. It is worthwhile mentioning here that there is a need for coordination and cooperation between FAO and the other organizations in carrying out the different projects.

In conclusion, on behalf of my country I should like to thank the Organization for its assistance and its efforts that have helped us achieve many of the goals set out in the agricultural sector, especially as far as food security is concerned.


M. LENSTRA (Netherlands): First I want to join all the other speakers who have commended the document before us. The Review of Field Programmes has traditionally met with interest and provided us with constructive dialogue in Commission II. The analysis presented gives us a good possibility to discuss how to adapt development cooperation to the ever-changing situation in the countries and in the relation between the partners in that cooperation process.

First I will restrict myself to some comments of a more general nature, and secondly I prefer to make two specific comments on two field programmes to which the Netherlands Government is a major contributor, namely the Peoples Participation Programme and the River Blindness Programme in West Africa.

Chapter One of the Review deals with the current trends and outlook of the field programme, especially with the resource situation. The proportion of the UNDP resources for FAO activities has been declining during a number of years. Many delegations have already expressed concern about this stagnation in UNDP finances and we share with all speakers in their sense of concern for UNDP's overall resource position.

As you are aware, the Netherlands are, and intend to continue to be, among the major contributors of the UNDP. We regard the UNDP, with its global and multi-sectoral approach, as a very important institution for the provision and coordination of the technical assistance of the UN system. But with my colleagues from Canada we are concerned that an incorrect impression in the document is being promulgated of UNDP's unwillingness to concentrate on the food sector in its resource allocations. In our opinion the decline of the FAO share in the UNDP resources is primarily the result of a change in priorities of individual developing countries with regard to the various sectors that are unfavourable for agricultural development. With the urgent need for higher priority for agricultural and rural development there should be an active policy to achieve this, meaning regaining a larger piece of the UNDP pie for FAO activities. In this context my delegation holds the view that FAO country representatives, in cooperation with the UNDP representative, have a stimulating role in making regional as well as national authorities aware of this.

The shortfall in UNDP resources has been compensated by increasing allocations on a Trust Fund basis, and even more UNDP institutions, such as WFP, World Bank, IFAD, as well as regional development banks,contribute to rural development projects in an efficient way.

The FAO as the global focal point for agriculture and rural development with its vast knowledge, experience and professional capacity, is in a good position to solve problems and devise strategies, policy analyses and methodologies.

My delegation is concerned about the built-in inflexibility within FAO regarding its function,to donors and recipients alike,to act as technical consultant and provider of policy analyses in this role which so clearly-ïs expressed in the FAO mandate. For that reason my delegation considers it of the utmost importance to strengthen this role of FAO; this in closest cooperation with the main executors in the UN system, such as UNDP, as well as World Bank and regional banks, so that it can play as an important and stimulating actor in agricultural development as mentioned earlier.

Returning to Chapter 1 paragraph 1.22, the TCP, I would defer to the wish of the Chairman not to make remarks on that programme; although tempted to make some remarks on TCF,I will not do so. Instead we refer to our statement on this subject under agenda item 13, Regular Programme.

Concerning paragraphs 1.67 and 1.68 under the heading "Inputs from Developing Countries", my delegation thinks that the quality of the expert should be the only criterion to select expertise. We are convinced that FAO uses the same criterion for the selection of the experts it requires. The growing share of experts and consultants from developing countries that are hired by FAO gives evidence of a continuously increasing standard of expertise that could be available in developing countries. We welcome this development since highly qualified expertise is a very important asset for a country. This however confronts a country also with a dilemma, namely the dilemma of a government which likes to make its qualified people available for developing purposes in other countries, while the same expertise is urgently required in its own country. We all know that governments rely heavily on valuable domestic expertise in follow-up projects.


Concerning chapter two, Assessment of Field Projects, my delegation felt it stimulating to see how openly and frankly the results are presented. The two-way assessment led to a good picture of the standard of field programmes. We think a commendable effort has been made and we also think these efforts should be continued, and where necessary adopted over time. We could even imagine that, possibly with some generalization, this assessment could be used in other organizations working in the development cooperation process. Nevertheless my delegation would like to underline the relevant points regarding the quality of the evaluation put forward by a number of delegations from donor countries during this debate.

Concerning the great number of missions to developing countries, this brings a general common complaint of Members of missions whether they are bilateral or multilateral. I refer to the fact that each mission is beseeching the Ministry of Agriculture to collect the same data and the same sectoral background information. Would it not be better to see it as a task of the FAO Country Representatives to collect and regularly update these figures? This would save a lot of energy both for the members of missions and for the government officials.

Referring to Chapter 3 the Expanding Role of Forestry Assistance, my delegation welcomes the review of forestry activities. As you may know the Netherlands has a keen interest in all forestry matters and is involved in some field projects, bilateral as well as multilateral. From Table 1.4, dealing with a review of the programme distribution of extra-budgetary expenditures for Field Programmes, we noted an estimated increase of 20 percent from the former biennium to the present biennium under review. We welcome this very much and since we have presented our positive views on forestry development earlier I will not dwell very long on this subject. My delegation only wishes again to stipulate the major breakthrough in the relation of forestry and agriculture. Foresters and agriculturalists should work together in development activities.

Looking at the same Table 1.4, with some concern, there is no estimated increase in fishery projects. My delegation wonders what has been done with the implementation of the Action Programme adopted at the World Fisheries Conference in 1984. My delegation cannot imagine that the Netherlands was the only donor country that responded positively. My delegation would therefore like to have some clarification on this question.

With regard to chapter 4, paragraph 4.3, my delegation is of the opinion that FAO can play an important role in stimulating the involvement of people and their organizations in project planning and implementation. When the relations between the local government and the representative organizations in the rural setting are not well developed the FAO Country Representative should play an intermediate role. In this context I would like to mention the FAO Peoples' Participation Programme. It is important that the involvement of rural people in the regular technical-oriented field programmes forms an essential element in the project cycle. According to the WCARRD principles people's participation is the effective way of work and will give more certainty for follow-up in the future. However the question can be raised if the FAO is well equipped to initiate and to monitor small-scale participatory activities and the question is: is FAO prepared to re-orientate itself in terms of manpower, financial means and internal management? Concerning the on-going People's Participation Projects, the Netherlands would prefer to consolidate these projects instead of starting new ones.

A concluding remark on the River Blindness programme in West Africa. The Netherlands Government has been contributing to a large extent during the last 12 years to this programme which is multilaterally also sponsored by WHO, FAO, UNDP and the World Bank. With satisfaction my delegation notes the successful implementation of that programme from which a total population of 16.5 million people in seven West African countries are now benefiting. For the implementation of the long-term strategy during the third financial phase of that programme the Netherlands Government would like to see a more active role for FAO. Especially, FAO involvement in the follow-up of agricultural activities in that programme is of crucial importance, and also here I have to put forward the question: is FAO prepared, and in what manner, to play such an active role?

Concerning the financing of the follow-up activities, my delegation would like to stress that funding should come from the UNDP programme group called Indicative Planning Figures and on the basis of the high priorities of the countries themselves.


J.F. NGUEMA-NZE (Gabon): De l'examen des programmes de terrain, il ressort que des secteurs clé ont été repérés tels que l'agriculture, l'élevage, les forêts; leurs interactions ont été soulignées; des objectifs ont été définis et les cibles ont été sélectionnées, ce dont nous voudrions remercier ici le Secrétariat de la FAO et en particulier M. Lignon.

Ma délégation se félicite de l'accent qui a été mis sur le programme de relèvement de la production alimentaire, les mesures spécifiquement destinées à promouvoir 1'autosuffisance et la formation; la formation entendue ici non seulement comme perfectionnement du personnel d'encadrement mais également et surtout comme intéressant les agriculteurs et les petits exploitants pour leur permettre une meilleure réceptivité à l'innovation; formation des cadres à évaluer et à planifier, à formuler et à gérer des projets sur le terrain.

En effet beucoup de projets ont connu des échecs à cause des insuffisances dans ces domaines. Nous regrettons toutefois, comme l'a dit tout à l'heure l'honorable délégué des Pays-Bas, que les recommandations de la COPACE et d'autres conférences régionales des pêches n'aient pas été pleinement prises en considération. Mais nous notons avec satisfaction que l'impact des projets et programmes aux plans quantitatif et qualitatif s'est considérablement amélioré sur le terrain.

Nous notons aussi que 40 pour cent des activités de la FAO sont réalisées en Afrique. Cette charge devrait avoir pour corollaire la mise à disposition du Bureau régional de l'Afrique des moyens lui permettant de faire face à ces suppléments de charge.

Nous avons également noté une amélioration dans les rapports et la coopération interagences.

Ma délégation recommande de privilégier la coopération technique entre pays en développement.

Pour ce qui concerne l'aspect financier, ma délégation remercie tout d'abord tous les pays membres donateurs des fonds fiduciaires. Les bénéficiaires, c'est-à-dire nous autres, pays en développement, apprécions à leur juste mesure l'importance de ces fonds dans la réalisation de nos programmes de développement agricole. Les donateurs de leur côté ont la possibilité de vérifier l'utilisation des fonds ainsi mis à notre disposition par des missions sur le terrain.

S'agissant de la contribution du PNUD, notre intention n'est pas d'intenter un procès contre cet organisme, mais de reconnaître que ses ressources connaissent une baisse sensible d'un exercice à l'autre, alors qu'elles devraient plus que jamais soutenir voire renforcer l'action de la FAO sur le terrain. Comme je l'ai dit hier, en 1983, le programme sous-régional de l'UDEAC financé par le PNUD avait connu en cours d'exécution une diminution de 30 pour cent; cela veut dire que même si les Etats intéressés, les Etats en voie de développement, avaient arrêté leurs priorités en commun accord avec le PNUD, cela n'est pas une garantie suffisante pour se baser sur les fonds du PNUD. Je l'ai dit hier, les chiffres indicatifs de programmation du PNUD actuellement en cours de préparation - ce sont là les nouvelles que nous avons reçues - ne donnent pas entière satisfaction, c'est-à-dire que les ressources du PNUD continueront toujours à diminuer.

C'est pourquoi nous voudrions insister pour que l'on accorde une place de plus en plus efficace et de plus en plus active au rôle du PCT.

Telle est la contribution que le Gabon voulait faire à l'examen du point 14 de notre ordre du jour.

N.P. MAGANDE (Zambia): The Review is indeed comprehensive, and some of us have been greatly assisted in understanding because of the explanation by Mr Lignon. My delegation is most pleased with the report, in that it highlights areas of emphasis. We are delighted to see the increased share of funds being allocated to Africa. If this trend continues, Africa should be able to overcome her food shortages. We need a long-term solution to the current food crisis.

An assessment of FAO Trust Fund and UNDP-supported field projects (Table 2.2) offers some interesting details. It is indicated there that government involvement and the transfer of skills continue to rank lowest. One can only assume that governments feel that these are FAO and UNDP projects, and not theirs. This situation is indeed most regrettable. The low-ranking


of transfer of skills could indicate a lack of proper appreciation of the prevailing conditions during the project design. The new dimension principle of involving experts from a developing country would seem to be the ultimate answer, and the Director-General is to be congratulated for this development.

The Review identifies the role of counterpart staff and project management as critical in project implementation. It is therefore most gratifying to note the attention being given to training of local staff. Unless there is a good pool of trained local people, the FAO and UNDP experts will continue to work in isolation with little hope of project continuation once they leave.

My delegation strongly supports the role of FAO in long-term assistance for training and in its programmes to strengthen local institutions. We hope that this assistance will enable us to manage our food and agricultural sectors better.

On the relationship between FAO and other international organizations, my delegation wishes to observe the argument that when TCP funding increases it is not because of the wish of recipients, but when UNDP funding decreases it is due to the priorities of the recipients. I think there is a problem in understanding what is being brought to our attention here.

Finally, I wish to associate myself with other distinguished delegates who have supported Sweden for introducing the discussion on the disabled. We need a comprehensive programme to fully integrate the disabled in our development efforts. Indeed, Sweden continues to be one of the major contributors to development funds whether they be by TCP-or UNDP, for the developing world and we fully appreciate this concern for the less privileged.

A. Y. BUKHARI (Kingdom of Saudi Arabia): The report indicates the programmes and activities of the FAO, as well as its field projects in member countries. It shows that in some way there has been stagnation in developing countries for a long time, in spite of changes in the economic situation and the upturn in industrial countries. As for our Organization, FAO, one of the causes for concern has been the decline in UNDP resources: the deficit has reached 45 percent of the necessary expenditure for UNDP funded FAO projects. These projects have therefore gone through highs and lows and many difficulties in their implementation.

We are very satisfied to note that trust funded programmes have been increased, thanks to the increased support, both bilateral and, multilateral, for field projects. This evident and clear support was mainly from industrialized donor countries. Moreover we should stress the supplementation in funding by the recipient countries themselves, and assisted by the World Bank, by regional banks and development funds.

Here, we welcome the cooperation between FAO and my country where the Trust Funds are funded by Saudi Arabia. This is the best proof of our trust in this operation and the role that it is destined to play.

We are very pleased that field programme resources for Africa have increased. This is thanks to special measures taken by governments to cope with the food crisis on the African continent. To help Africa overcome her problems, increase and improve crops, and protect livestock and forestry resources, the Investment Centre of FAO has pursued these activities in the joint programme, with the World Bank, UNDP, IFAD and the Regional Development banks. Special attention has been given to those investments, and to vocational training, in the realization of investment projects.

During the same period, a special emergency programme was launched by FAO for agricultural rehabilitation for starvation stricken countries in Africa. We have firmly supported - and we are still firmly supporting - this new trend.

It is clear that the evaluation of field programmes by FAO representatives in member states notes that there are strenghs and weaknesses in the implementation and viability of projects during the financial period.


Generally speaking, programmes and projects are well designed and their objectives are quite clear but unfortunately the same does not apply to the transfer of know-how. It is now very clear that the objectives we must achieve have to be clear and realistic for immediate implementation.

We also believe that the quality of management of projects and the competence of the managers are crucial factors in the success or failure of projects. We also note that major projects and multi-objectives and multi-discipline programmes are more exposed, more vulneratile to problems than others - particularly when they are carried out in the less developed countries, because of course these LDCs have far less skills and management potential. Smaller and shorter-term projects are generally very successful.

FAO field projects are continuously monitored through systematic follow-up reports sent by the project directors that show execution of plans as they evolve and are deployed. Thanks to the computer data,we have a better insight and understanding of the operations in the field and we can make immediate rectifications if necessary.

We note that there has been a great evolution in technical assistance and in technical cooperation. Some of the beneficiary countries have made great improvements in their food and agriculture sector and they only need a little support now - even if some African countries are still in need of a large variety of supporting activities in the field.

After the WCAARD Conference in 1979, a number of field projects have been carried out by our Organization. The multidisciplinary approach has been adopted to help developing countries archieve additional self-sufficiency, to help the poor in the rural areas, and to improve the management of the food and agriculture sector.

Vocational training is considered a key element in field programmes, and we note with satisfaction that about 75 000 people have received direct vocational training under field programmes in 1983. Women's professional training, particularly in Africa, has clearly been increased. The different project managers have also profited from the training.

As for research, we note that in the distribution of field projects, there has been a drop in research expenditure.

Even though research projects are limited, there are many Field Programmes with research-related activities. We are satisfied to see that the service for agricultural research by the FAO provided the necessary technical support for more than 100 projects during the present financial period. Attention has been given to strengthening the national research programmes and to the creation of regional research networks.

We have also noted that there are joint cooperation projects between the World Bank and FAO on agricultural research and extension; this cooperation includes all other aspects of agricultural development.

On this occasion, let me stress the importance of research for developing countries because it need not be said that the report before us merely touched upon the problems of research. The research subjects themselves have not been dealt with. The various field programmes have been very well presented with their financial and administrative aspects.

We would like to thank the Secretariat for having prepared this outstanding document with a very clear and instructive presentation of all we need to know about work in the field.

K.M. EJAZUL HUQ (Bangladesh): My delegation is pleased to see you in the Chair, Mr Chairman, and in response to your request we shall be very brief.

We wish to express our thanks to the Secretariat for producing a highly informative and analytical review of the Field Programmes and we congratulate Mr Lignon for his fine introduction of it. This


candid document C 85/4 records programme spread, successes and failures. We note with satisfaction the improvements made since the last review. We are happy to note that FAO field activities are increasingly managing to reach the small farmers who constitute the bulk of the farming community and are the more efficient food producers in most of the developing countries.

In certain countries, paucity of reliable data and access to information are sometimes difficult. The socio-economic situation is sometimes such that the impacts of projects are not discernible immediately, especially when components of project outcome are regrettably not readily quantifiable. Impact evaluation in such complex circumstances is indeed very difficult. Even so, the progress made in project evaluation, through the employment of improved methodologies by FAO, deserves our appreciation and helps our Governments.

We expect further improvement. This improvement and sustained emphasis on training is strengthening the infrastructure for the more efficient implementation of larger investment projects. For a long time to come, FAO will have to continue human resource development orientation of its field projects. TCP projects complement these efforts.

The technical skills of developing country officials for project identification, preparation, appraisal and implemention, are growing more slowly than deemed desirable. But efforts to upgrade this skill must continue. In the interim, the FAO Investment Centre is performing its task excellently. It usually labours hard to capture the country's development concerns and various administrative constraints through in-depth interaction with country officials. The use of local consultants is of invaluable assistance in this regard.

I must emphasize that in our experience FAO Country Representatives perform a very useful task, not only to keep the pressure for timely implementation of projects, but also to maintain coordination between the UNDP and other multilateral donors.

We appreciate the FAO policy of decentralization and would like to see Country Representatives receive more authority, if their performance calls for it.

I shall not touch upon the points covered by other delegates, but my delegation wishes to associate itself with those who have welcomed the emphasis placed on community forestry. In our statement on the Review of the Regular Programme, we have dealt with it in detail.

In respect to a point raised by the delegate of the Netherlands, I would like to mention that Bangladesh, among many countries, realizes the importance of integrating the activities of forestry and agricultural officials. Thus we have tried institutionally to integrate the activities of forestry and agricultural extension officials in Bangladesh.

Finally, we wish to renew our appeal for effecting the replenishment of IDA and IFAD funds and for reversing the UNDP funding trend.

A.L. TANIS (Haïti): Je vous remercie, M. le Président, de m'accorder la parole. C'est un plaisir pour moi que celui de prendre la parole sous votre présidence avisée.

Nous remercions également M. Lignon pour la compétence et la sérénité avec lesquelles il a su présenter le programme à cette assemblée. Nous félicitons la FAO pour la qualité du dossier qu'elle nous a soumis. En effet, le document est très informatif et bien structuré et il nous permet d'avoir une claire vision des programmes de terrain.

En ce qui concerne son financement, nous constatons avec une certaine amertume un fléchissement du flux budgétaire du PNUD. Sans vouloir jeter la pierre à personne, ma délégation pense que cette réduc-tion est la conséquence logique de la politique pratiquée par le PNUD, à savoir l'exécution directe de certains projets et financement, après accord du Ministère du Plan,de projets non prioritaires dans d'autres domaines de l'activité socio-économique des pays en développement. Dans ce contexte, c'est avec satisfaction que ma délégation apprécie l'effort fait par la FAO pour compenser cette réduction du PNUD par l'apport de fonds fiduciaires et d'autres organismes internationaux de financement tels que le FIDA, la Banque mondiale, les banques régionales et également par le niveau du PCT que nous souhaitons voir augmenter.


Ma délégation apprécie le fait que la FAO, une fois de plus, a accordé une importance tout à fait particulière à l'Afrique en proie à des difficultés et que ce continent a absorbé une part croissante des activités du budget des programmes de terrain.

En ce qui concerne l'examen des programmes de terrain, afin de ne pas prolonger outre mesure cette séance de la Commission, ma délégation n'a pas l'intention de répéter les observations qui ont été formulées à ce micro par d'autres délégations mais elle se borne à faire des commentaires dans les domaines suivants:

Evaluation et suivi des projets: ce chapitre représente un succès indiscutable par rapport à ce qui a été fait jusqu'ici car cette double évaluation donne une idée exacte de l'évolution des projets s'exécutant sur le terrain. Les conclusions des rapports de l'évaluation doivent être utilisées en vue de réformes des structures et d'orientation nouvelle des projets. Elles peuvent également servir à mieux élaborer le document des nouveaux projets. Toutefois, ma délégation pense que la planification et la conception de l'évaluation restent faibles car elles ne vont pas jusqu'à insister pour que les gouvernements mettent en place les infrastructures, les cadres et les crédits voulus en vue de continuer les différentes activités du projet à la cessation de l'assistance technique et financière.

En ce qui concerne les engrais, ma délégation note que l'utilisation des engrais représente une arme à double tranchant étant donné que, d'une part, il est très difficile pour les petits exploitants de les avoir en temps voulu et, d'autre part, ils coûtent cher ; et de plus, leur utilisation optimale dépend de l'amélioration d'autres facteurs de production difficilement contrôlables par les petits exploitants. Tout en recommandant l'usage que la FAO fait de l'engrais, ma délégation suggère que l'Organisation accorde une plus grande importance aux déchets organiques et organise même une grande campagne de recyclage de ces déchets.

La forêt: hier encore, ma délégation plaidait en faveur du rôle de la forêt dans l'équilibre biologique de la planète et dans l'approvisionnement de bois de construction et de bois de chauffage en tant que source d'énergie pour la cuisson car, si les tendances actuelles de dégradation de nos forêts continuent, un milliard de personnes risquent de se retrouver dans les zones où le bois manque.

A côté de ce problème de la préservation de la forêt, je voudrais que la FAO envisage d'une façon toute particulière l'organisation d'une agriculture de conservation en montagne, puisque la plupart de nos pays sont montagneux, dans le cadre d'un schéma agro-sylvo-pastoral.

Et pour finir, ma délégation partage la préoccupation de la Suède à l'égard des handicapés, étant moi-même un handicapé qui a su s'adapter harmonieusement aux civilisations en développement et industrialisée.

A.F. DE SA BARBUDA (Brazil): The Brazilian delegation wishes to thank Mr Lignon for the very useful introduction of this theme and congratulates the Secretariat on the preparation of document C 85/4 on the Review of Field Programmes.

The present review is very comprehensive, it covers a very wide range of issues of common interest and provides a frank evaluation on an impressive number of projects. The findings of the assessment will undoubtedly lead to even more positive results in future activities in the field. Also contributing to these positive results is the computerization of field project information and the continuing process of monitoring, evaluation and reporting followed by FAO.

The review before us reaffirms, in our view, the importance of the role of FAO as the primary and leading agency in the planning and implementing of agricultural projects. This has already been recognized in the last biennium when donor countries showed their confidence regarding the Organization's activities in the field through the increase of the Trust Fund resources. We hope that this trend will persist and we also hope that bilateral programmes on the proliferation of international organizations will not be used as excuses for eventual reductions of voluntary contributions.

We also regret the serious decline of the UNDP financial share in total Field Programmes and reiterate that the increase in Trust Fund resources should not represent a mere compensation for that reduction.


The continuing decline of UNDP's contributions to FAO's field programme can be as well a very strong argument against any attempt to reduce the already reduced funds allocated to TCP. In this respect, we are very pleased to learn from document C 85/4 that TCP projects were rated higher in terms of overall efficiency than projects supported by other sources. This finding fully confirms the confidence in TCP and the necessity of increasing the resources allocated to it. We deeply support, on the other hand, the priority given to Africa where 40 percent of the field projects have been implemented.

In regard to TCDC, we wish to reiterate our support for the appointment ,of national project directors and the recruitment of national staff for the implementation of projects in the field. A special reference should also be made to the role played by the technical cooperation network. Forty percent of these existing networks are all allocated in Latin America and the Caribbean and therefore the the region offers the best example of these positive activities. Brazil actively participates in this work and six of these networks are currently coordinated by Brazilian institutions.

Finally, the Brazilian delegation wants to present its endorsement to the proposal by the Swedish delegation in relation to the handicapped.

M. PIOTROVSKA (Poland): Poland considers the changes mede in the field programmes presented in the document' submitted to the Conference favourable. The efforts aiming at mobilizing funds for the financing of field programmes especially deserve appreciation. Because of considerably increased contributions of Trust Funds and minor increases in the TCP budget, which is supported by Poland, the renewed increase of the general value of FAO technical cooperation could be resurrected, after its breakdown in the years 1982-83, despite persisting low levels in UNDP Funds. We should try to find possibilities of permanently maintaining these favourable trends. That is why Poland suggests establishing a Trust Fund and TCP in kind in addition to the levels proposed in the document in order to facilitate a wider participation in those programmes by countries which have limited possibilities to make contributions in convertible currency, but which do have a specified technical and staff potential available.

It is favourable to permanently increase the share of Africa in field activity of FAO and to expand the spectre of goals which to an ever greater extent cover animal production, fisheries and forestry. Poland will support the efforts of the Director-General designed to further increase Africa's share in the projects and, wherever possible, will provide its contribution in kind.

We fully support the food security programme which should include on the one hand increase of feed production and use of wastes for feeding purposes, and on the other hand should help African countries in adjusting the level of animal numbers to the ecological capacity of a single country.

Poland participates-ever more actively in the field programmes in Europe. We are deriving advantages from this cooperation for modernization of our agriculture, particularly from scientific technical cooperation. We propose to widen this cooperation and believe that its results will ever better serve the developing countries as well.

We appreciate the ever greater care attached to the effectiveness of the projects. The appraisal of projects' effectiveness, taken up on a wider scale in recent years, should be continued, and should take the form of improving the rules and of preparing and managing the projects.

Poland also supports an ever growing involvement of FAO in forest field programmes. The problems of afforestation and forest protection become a vital issue of all mankind. Poland is one of the few countries which has increased its afforested area in the past two decades. At the same time, there occurred, as in all Europe, a great menace to forests by harmful industrial substances. These threats call for intensive action. Therefore our participation in this work may and will occur in both fields.

One way to increase the FAO role in technical cooperation programmes could be to win the support of countries interested in bilateral cooperation efforts for those programmes. The first step in this direction might be for the FAO Representatives to take up efforts to coordinate undertakings, wherever possible, initiated in the area of a given country.


A. GAYOSO (United States of America): The United States delegation is pleased with the document under discussion and appreciates the clear presentation made by Mr Lignon. The Review of Field Programmes for 1984-85 is a significantly improved document on the one before, and that was also an improvement over the one before, not only because of its coverage and its structure but also because it is clear and pleasant in its exposition.

The Review contains a wealth of data and information on the FAO Field Programme. We are particularly pleased that a separate and very comprehensive section has been used for forestry. We are pleased also that the evaluation continues to receive increasing attention inside FAO. The US believes that this process is highly commendable and highly supports it. It is our view that these efforts be further strengthened, not only to learn about what worked in the past but also to apply this knowledge in the design of better programmes in the future. Therefore it is critical that more emphasis be made on clearly analyzing and emphasizing the actual impact on intended beneficiaries while continuing to assess product inputs and throughputs. Obviously because of the tripartite nature of the relationship in the case of the UNDP funded projects and the interests of the developing countries, the evaluation of these projects must assure the full participation of both the UNDP and the recipient countries.

As in years before,my delegation wonders why we always see repeated here assertions on UNDP funding that could lead a novice to blame,as it were,UNDP for increases in FAO execution of projects funded by that programme. Reality has been explained by my delegation and others in yester years and by many of us again today. In fact this is my third time at three Conferences. It is the Member Countries here represented themselves who decide on and tell UNDP which UN agency they choose for the execution of agricultural or other projects. It would be better in our view to appeal to the Members themselves to please choose FAO for execution of UNDP projects in agriculture.

As you know the United States continues to strongly support the consensus of 1970 accepted by most Members here that identify UNDP not only as the central UN funding mechanism for technical assistance in the United Nations, but also as the central coordinator of the United Nations' activities in the field. I must confess that in informal talks with many UNDP recipient representatives, I have heard many good words about the calibre and character of the FAO Resident

Representatives and I commend the Organization for this. In practice, however, the UNDP role as central coordinator is frequently ignored, to the detriment,I might add,of recipients. This is

illustrated, for instance by the lack of explicit links between TCP projects and UNDP country programmes to which FAO frequently, if not always, contributes over this or over the agricultural sector. That TCP projects are small and not programmed in advance are really not sufficient reasons for not making sure such projects are consistent with the country programme. In fact, most UNDP projects themselves are as small, as it were, as TCP projects.

As you may know, the UNDP is now engaged in implementing a number of very important reforms that will provide the country programme with a much better framework that recipients can use to define priorities for extending technical assistance and to do their own coordination. Such a beneficial outcome will require that we all do our part, and that includes not only the UNDP, but also recipients, specialized agencies, such as FAO, and bilateral donors. Coordination, Mr Chairman, should be our common intermediate objective; equitable agricultural development our final one.

I do not want to conclude without very warmly commending the FAO for a very rapid and well-prepared response to the Africa crisis. I had the personal opportunity to review most project proposals for Africa developed by FAO's staff last Spring and was very well-impressed with their quality and general consistency in country needs. FAO's collaboration with the Office for Emergency Operations for Africa has been in the finest tradition and we look forward to a second fruitful year of work. Again, in this Africa work,we should all not only learn from the lessons of experience to avoid future errors,but also keep our eyes and ears open to learn from the wisdom of the African farmer the maxim of adaptation and survival.

F. FERNANDEZ DE ANA MAGAN (España): El análisis de los Programas de Campo representa para nuestra delegación una de las partes más interesadas de esta Comisión.


El documento C 85/4 es a nuestro entender uno de los mejores documentos utilizados en este Conferencia y aun en el Consejo, tanto por los datos que facilita como por la exposición de los mismos, y esto lo decimos porque solemos ser parcos en alabanzas y nos gustaría actuar ponderadamente en el uso de las mismas. Al señor Lignon nuestro reconocimiento por la presentación, y a la Secretaría nuestra felicitación por el documento presentado.

Entrando en materia nos preocupa la tendencia al estancamiento y a la baja que refleja el documento de ciertos recursos de los Programas de las Naciones Unidas para el desarrollo, dado que el momento es crucial para la rehabilitación de la agricultura,en gran parte del mundo en desarrollo,y si no funciona el motor incitivador de estos recursos difícilmente llegaremos a poner en marcha la economía agraria de los mismos.

Estas tendencias que pueden observar en el gráfico 1.1. demuestran el incremento de los fondos fiduciarios y de los del PCT mientras decrecen los recursos del PNUD.

En conjunto, los Programas de Campo, a pesar de todo, descendieron en 1984 en un 15 por ciento con respecto a 1981, a pesar del apoyo creciente de FAO a los mismos.

En esta línea de apoyo está el Programa de Cooperación con los Gobiernos que se nutre de los fondos fiduciarios y que casi se ha triplicado en los últimos años.

Nos complace enormemente el poder constatar que en los proyectos del fondo fiduciario unilateral se han ejecutado por la FAO y financiado por los gobiernos beneficiarios; esto es un claro exponente de la calidad de trabajo técnico de la FAO y de la acogida que su labor tiene en estos países prestando los jóvenes del Plan de Expertos Asociados un gran apoyo a los mismos.

En el apoyo al PMA los Proyectos de Campo prestan un importante papel aportando los insumos técnicos para su elaboración y ejecución; aquí la simbiosis entre ayuda alimentaria y ejecución de un proyecto reporta claros beneficios para los países necesitados de las mismas.

En la distribución geográfica de las asignaciones para proyectos observamos que las cantidades des-tinadas a América Latina y El Caribe han vuelto a descender en este bienio justificándolo en el hecho de la diversidad de situaciones con que se enfrentan los países. Nos gustaría que la Secretaría nos explicara este hecho ya que estos proyectos sólo llegan al 7 por ciento del total del Programa.

Por sectores, se estima que el Programa de Montes puede alcanzar un 12 por ciento de los recursos extrapresupuestarios para proyectos de campo, y a nuestro parecer esta cantidad resulta poco adecuada e insuficiente dada la importancia que estos proyectos tienen en el conjunto del Programa y en la pro-yección de los mismos sobre las sociedades a que van dirigidos.

Nos parece muy interesante los comentarios sobre los proyectos de investigación, que nos siguen gus-tando que se les llame de "ensayos y experiencias", la lucha contra plagas y enfermedades de cultivos, los proyectos sobre semillas y sus mejoras, los programas de mecanización y desarrollo pecuario, etc. Todo esto viene claramente expuesto mientras se mantiene un lazo de unión en sus finalidades y sus recursos, facilitando la evaluación del documento.

Está claro que para llegar a una completa evaluación del mismo tendríamos que visitar in situ estas realizaciones que aquí se mencionan y ponderar de esta forma completamente la labor realizada; ya sabemos que esto es imposible.

Dentro de los componentes generales de los proyectos vemos que el gasto de personal es el más impor-tante y que el tema de capacitación se ha incrementado ampliamente en los últimos años; a eso damos nuestro apoyo.

En el tema del uso de expertos quisiéramos apoyar la proposición portuguesa que ha realizado en temas anteriores en esta Comisión sobre el uso de personas con un buen conocimiento de la lengua, y nosotros añadimos del sistema de vida de las sociedades a las que se pretende servir.

Para no prolongarme más en estos comentarios quiero finalizar dándole nuestro apoyo a los temas de montes en la convicción de que una buena labor forestal debe per se estar claramente encuadrada en el medio humano y natural del territorio en el que se está realizando, y por ello aportar a los países en vías de desarrollo las bases para llegar a la mejor rehabilitación de su agricultura.


Fuera del documento en discusión quisiéramos apoyar la propuesta de la delegación sueca sobre minus-válidos dirigida al Director General con el fin de que la FAO intensifique su actuación en este problema en el mundo rural en aquellos países en vías de desarrollo.

S. SARRAF (Liban) (Langue originale arabe): 11 m'est agréable de vous voir présider cette session de la Commission 11. Je voudrais être bref comme vous nous l'avez demandé.

Je voudrais d'abord remercier M. Lignon pour nous avoir présenté d'une manière claire et précise les programmes de terrain contenus dans le document C 85/4. Nous avons au cours de la dernière session du Conseil exprimé notre appuiaux programmes de terrain, mais permettez-moi d'ajouter quelques observations.

Nous ne pensons pas qu'il soit nécessaire de procéder à une évaluation extérieure de ce programme des projets de terrain, tel que cela a été avancé par un des collégues, surtout que l’Organisation vient de procéder á une évaluation avec les gouvernements des pays bénéficiaires, le PNUD, et les autres donateurs. Le résultat de cette évaluation pouve bien sûr qu’il y a certains points de faiblesse, mais démontre auusi les succès et la rèussite de ces projets de terrain en toute objectivité.

En ce qui concerne la diminution des ressources du PNUD, tout en comprenant le point de vue de certains pays à ce sujet, nous ne pouvons qu'exprimer notre regret-de voir que la part qui revient à la FAO dans l'exécution des projets financés par le PNUD diminue de plus en plus, surtout à un moment où les pays en développement ont besoin de plus de ressources pour financer des projets dans le secteur agricole.

Par ailleurs, nous appuyons l'initiative du Directeur général qui vise à recommander aux représentants de l'Organisation dans les pays bénéficiaires du PCT d'entrer en contact avec toutes les organisations et notamment avec les représentants du PNUD, pour les mettre au courant des projets que l'Organisation envisage de mettre sur pied afin d'éviter les doubles emplois dans les domaines de l'agriculture.

Enfin je voudrais dire ici que nous appuyons tout ce qui est contenu dans ce document et notamment les grandes lignes directrices des programmes de terrain.

N. SRISURAK (Thailand): My delegation welcomes the document C 85/4 before us which highlights the main points clearly. Field Programmes 1984-85 is one of the programmes to be delivered to the budget, all that it has cost. Moreover, Field Programmes reflects in our opinion future FAO field activities, namely funding being used, sectoral or classification of programmes being expanded and the regional cover.

Even though it is clear to some extent, my delegation would like to make the following remarks. The first is the balance of assessment of the field programmes. In our opinion, there is not only a need for monitoring and evaluation of the projects in terms of finance approach, but there is also need for an early approach.

In our view the figure in Table 1.3 and Table 2.2 does not indicate in the balanced position. If the Table 1.3 indicated to us coincides with Table 2.2, then we would be happy to know what projects have been good, satisfactory or poor in each region, and also how a region can help us effectively. The second is the field programmes considered to be suitable to alleviate the food problem facing the poor. Even though paragraph 1.36 has mentioned the small-scale projects, it is not clear to us.

The third is the link of national policy and approach implemented. This is very important.

Allow me to say a few words about the projects in our country. We are not happy to see any project terminated before its full implementation. It is desirable to have effective objectives and targets for any project. We believe that the objectives should be flexible enough to fit the dynamic condition of the country concerned. If the project objectives should be kept as they were, despite changing conditions, we do not agree with this philosophy. Because of this undesirable idea some of the projects being carried out in our country were terminated before full implementation.


The fourth is the problem of the so-called experts. The problems are often minor. The experts are supposed to work with the poor - their main function, but provide us with ideas only. If this is the case we are not happy to see them, but I would like them to work with us in the field. We are concerned about this.

My delegation fully supports the project being carried out to help the small-scale farmers, which in our opinion, are at the root of the problem of the developing countries. However, we would also like to see FAO continue its assessments of the Field Programmes as before.

M. TRKULJA (Yugoslavia): Mr Chairman, I will strictly follow your advice and be brief. I will even escape mentioning Mr Lignon and his fine presentation.

We continue to believe that the document on the review of field activities continues to serve its basic purpose. It provides the FAO membership with concise information and assessment of the major tendencies in volume and structure of FAO's extra-budgetary resource base. It contains very frank - and we share in this regard the opinions already expressed - assessment of the performance of FAO's field activities, and finally it brings out some major conceptual issues. We believe that in its entirety it provides very valuable feedback.

I will confine my comments to Chapter One and Chapter Two. With regard to the resource base it is of course gratifying to note a slight increase in FAO's delivery despite a very hostile, sterile environment. But we have to be fully aware that it was largely the result of the steep increase of unilateral Trust Funds.

In the same context we continue to be very much concerned with the declining share of agriculture, and the declining share of agriculture is our major concern in the UNDP funds and delivery.

In theory we agree fully that it is in essence the result of the decision taken by governments but let us not pretend it is wholly true as we all know that it is not. May I just recall that Yugoslavia very emphatically supported the joint action of the Director-General and the UNDP Admininstrator in their letter to FAO and the UNDP Country Representatives, asking them to work together and in close cooperation with the governments in an attempt to ensure that agriculture is given adequate priority and its very well deserved share in UNDP resources which is, we believe, much higher than it is at the moment.

Our secondary concern is with the declining share of FAO in UNDP delivery. I am referring,of course, to the funds allocated to agriculture and we have followed with great interest the debate of this Commission, and may I mention that the Yugoslav delegation has very closely followed and actively participated in all recent debates related to the FAO/UNDP relationship. It is definitely not our feeling that there has been a tendency in FAO to distort the picture of UNDP, particularly not with reference to the declining share of FAO in the execution of funds allocated by UNDP to agriculture.

I will not spend much of your very precious time but I have to make reference to, and highly commend,to some of colleagues, to everybody who is really interested in UNDP on execution of projects, the UN document produced by JIU, the best that I have ever read, produced by two of the very best inspectors. I am referring to the document 8/39/80 from February 1984 on the Office of Project Execution of the United Nations Development Programme. May I just mention that we fully agree with the thorough analysis given by JIU,as well as with the recommendations, and you know that the basic recommendation is that OPE should be scaled down in a transitional period of three years and should be confined to strictly non-technical projects. So in the light of this very unbiased analysis and very well documented analysis of JIU,I do not think we can seriously speak about distortion of the UNDP picture in this hall, or any major inconsistency of the same governments here and in the UNDP.


Very briefly on chapter two, we continue to especially value very much the frankness of the assessment, based on the FAO country representatives and on the evaluation missions, though we fully realize something which comes very clearly from para. 2.2 that the evaluation missions mostly assessed large multidisciplinary projects which already encountered some operational or implementational difficulties.

I have no time to go into rating. We are encouraged to see a very small improvement in recent years. We would like FAO to pursue and intensify its efforts to increase the rating in all of its execution, especially UNDP-financed field activities.

Finally, let me also add our voice to many that supported the proposal of Sweden with regard to the very important issue of disability in rural environments.

MAINA SANDA (Niger) : En prenant la parole, je voudrais tout d'abord vous dire, M. le Président, combien je suis heureux de vous voir présider nos travaux ce soir. Je voudrais aussi présenter toutes mes félicitations á M. Lignon pour l’excellente qualité du document préparé et, á travers lui, remercier aussi les membres du secrétariat qui ont mis tout en oeuvre pour présenter un document de qualité excellente.

Nous prenons note de la place privilégiée, et nous nous en réjouissons, qui a été faite aux programmes de terrain en Afrique. Nous prenons note également qu'il a été tenu compte du nécessaire équilibre interrégional, c'est-à-dire que les fonds ont été répartis dans un souci de les affecter aux zones qui en ont le plus besoin, sans pour cela négliger les autres.

Cependant, une grande emphase semble être placée sur la régression du niveau de la contribution du PNUD. Je ne voudrais pas que cela soit poussé au-delà du nécessaire. Il ne faudrait pas amener les pays membres à cautionner l'idée que le PNUD s'acharne contre nous. Je ne pense pas que ce soit le cas, ni qu'il veuille asphyxier la FAO. De toute façon, nous ne nous laisserions pas faire. En effet, un examen du graphique No 1.2 nous fait apparaître que les dépenses d'exécution de la FAO ont représenté moins de la moitié des allocations du PNUD au début du deuxième cycle de l'Organisation, et que dans le troisième cycle 5 à 7 pour cent, voire 10 pour cent, des allocations n'ont pas été dépensées. Il est certain que le graphique 1.1 montre une régression nette indiscutable. Mais cela, comme l'ont dit certains délégués, serait dû au fait que le PNUD, aussi bien que la FAO et que les fonds fiduciaires, sont financés par les Etats Membres. Donc, si l'on constate une augmentation d'une part, en l'occurrence les fonds fiduciaires, il est tout à fait logique qu'il y ait une régression d'autre part. Néanmoins, comme l'ont dit certains éminents orateurs, il n'y a pas lieu d'en faire une "querelle de maison". Il faudrait que les représentants de la FAO se mettent en rapport avec les représentants résidents du PNUD pour dégager les priorités et savoir qui doit exécuter quoi.

J'ai remarqué au paragraphe 1.11 que la FAO semble se plaindre que le PNUD confie la réalisation de certains projets aux Etats, alors même que la FAO offrait de le faire. Cela ne me paraît pas opportun. Les Etats peuvent peut-être exécuter leurs projets.

Donc, je ne voudrais pas que l'on parle davantage de cette question du PNUD qui réduit ses fonds et qui en voudrait à la FAO. Je pense qu'il faut plutôt rechercher une plus grande coordination entre représentants sur le terrain.

Je voudrais maintenant évoquer un autre point concernant le graphique 1.6 à la page 17, où l'on constate de façon significative l'accroissement en personnel. Nous avons quelques inquiétudes que l'inadéquation entre la population d'experts et le matériel mis à leur disposition pour induire le changement souhaité n'entraîne une contribution marginale, sinon nulle, peut-être négative, de ces experts parce qu'on atteint vite le seuil d'inefficacité. Il faut rappeler en fait que l'agriculture de beaucoup de nos pays souffre d'un sous-équipement et surtout d'une sous-consommation d'intrants à haut coefficient de rentabilité, tels que les machines et les engrais adaptés aux conditions socio-économiaues et écologioues des différents environnements.


C'est pourquoi, pour éviter que les projets de la FAO ne se transforment en projets d'experts dont il ne resterait que des tonnes de papier dû à l'inadéquation matériel-personnel, nous recommanderons vivement qu'un examen d'une substitution expert-matériel soit faite de manière à ne pas déséquilibrer ce rapport.

M. Shah, dans un de ses exposés, nous disait que les dépenses de personnel au Siège étaient inférieures à 13 pour cent. Certains orateurs ont émis un doute sur la base de ces calculs. Je ne voudrais peut-être pas demander que les projets de terrain reflètent ces "ratios", mais 70 pour cent me paraît énorme. Soixante-dix pour cent en personnel! Je passe, parce qu'en fait on nous a montré que la part de la formation est passée de 5 à 11 pour cent, mais on ne nous dit pas combien il y a dans cet accroissement de personnel. On ne nous dit pas qui a été formé, où, en quoi, quels ont été les résultats de cette formation. Bien entendu, ce sont là des informations qu'il serait très difficile de réunir et il en résulterait l'élaboration dun document volumineux. Mais, pour l'information des Etats Membres, des annexes pourraient dire qui, où, quand, comment et avec quels résultats cela a été fait.

Je ne terminerai pas mon intervention sans me réjouir de la place privilégiée qui a été faite au secteur forêt et, d'une manière générale, à la lutte contre la désertification et à la préservation de l'environnement. Comment pourrait-il en être autrement ?

Le Niger, pays sahélien, au coeur de la zone sahélo-saharienne, a fait de la préservation de l'environnement son cheval de bataille. Depuis pratiquement 15 ans, la journée du 3 août et tout le mois d'août sont consacrés à la plantation des arbres. Avec le peu de pluies que nous recevons, chacun, à partir du 3 août et pendant tout le mois, doit planter au moins un arbre. Cela fait 6 à 10 millions d'arbres qui sont plantés tous les ans, sans compter les programmes et sans compter aussi que l'année 1984 au Niger a été l'année de l'arbre.

En mai 1984 s'est tenu un important séminaire sur la désertification au cours duquel les grandes directives de lutte contré la désertification ont été définies. C'est donc pour nous un motif de joie de voir que les programmes de la FAO, aussi bien au niveau du’ budget ordinaire qu’au niveau du programme fiduciaire, donnent une importance remarquable à ce secteur.

Sra. M.E. JIMENEZ (El Salvador): El Salvador no pensaba intervenir en este tema de nuestro programa. Sin embargo, hemos pedido la palabra únicamente para apoyar la propuesta hecha por el distinguido delegado de Suecia. Le felicitamos por su iniciativa y respaldamos plenamente el proyecto de resolución. El Gobierno sueco ha demostrado nuevamente su gran sensibilidad hacia los problemas que afrontan los sectores débiles, por así llamarlos, de nuestra sociedad, tal como lo hizo evidente la delegada de Suecia al referirse a la mujer cuando analizamos el tema 13 de nuestro programa.

E. BONEV (United Nations Development Programme): I can assure you that I have listened extremely carefully to all deliberations on this item, which is of great interest to UNDP as UNDP is financing - on a lower level now but still bearing a large share of - the programme in the field of FAO. If you will allow me, I shall try to shed some light on a somewhat longer period of cooperation between UNDP and developing countries.

UNDP has been spending around US$ 500 million per annum on average in the last decade of its development programme, and by far the largest sectoral share of UNDP's sources goes to agriculture. The agricultural sector has received around US$ 150 million in the last 5 years. In comparison, less than US$ 90 million annually has been spent on average in the same period on each of the next-largest sectors, which include general development, natural resources, industry, transport and communications. Thus in 1984 agriculture accounted for 23 percent of UNDP's expenditures, while those next-largest sectors accounted for between 11 percent and 13 percent each. Notwithstanding this data, which verifies the continuing predominance of the agricultural sector in the UNDP's overall programme, it is possible to discern a slight reduction in agriculture’s share of total UNDP expenditures in the past 13 years, in the period between 1972 and 1984 inclusive, for which relatively complete computerized data are available. Agriculture’s share has fallen marginally from 27 percent in the early 1970s to 23 percent in the last two years.


Other sectors have suffered from a more marked reduction in their share of total expenditures: most especially education, whose share has been more than halved. The major sector with a consistently increasing share has been the general development sector, while industry, science, technology social conditions and trade finance have also increased their shares. The reduction in agriculture does not reflect any centralized policy decision by UNDP but rather the aggregation of many decentralized decisions made primarily by the recipient governments concerned.

It must also be pointed out that the agricultural sector as defined by the ACC - Sector of Classification - "partially or wholly excludes some related activities such as planning and statistics which may be undertaken from within . Broader multi-sectoral or macro-economic projects are therefore classified as general development, or activities concerned with land-water use, inducting reclamation, irrigation, land use assessment and planning, conservation, water shed management - which are classified under the natural resources sector.

To the extent that the shares in total expenditures in both the general development and natural resources sectors have increased, it is conceivable that their components relating to agriculture might also have increased, and such increases may affect the apparent decline in the agriculture sector as classified by the ACC. Changes in sectoral shares in the UNDP's total expenditures also reflect changes in other allocations of UNDP's funds between countries and regions. The major change here has been the substantial increase of the share of Asia, from 23 percent of total UNDP expenditures in the early 1970s to around 35 percent in 1984, reflecting, among other changes, China's joining UNDP. UNDP's programme in China, reflecting the government's priorities for its utilization, allocates around 15 percent to agriculture, and China's programme is one of the largest in the world. The incorporation of this programme, with its relatively low weight to agriculture, into UNDP's total world-wide programme, has reduced the share of agriculture in total world-wide expenditures.

I should mention some other programmes also in the same region. I have in mind for instance the, programme of India, one of the largest in the world, which allocates 57 percent to industry development, but the share to agriculture is much less than that. Agriculture's share of UNDP's expenditures has also markedly fallen in Latin America and Europe, where industry, science and technology have gained, and in the Arab states, where the general development sector has increased its share. On the other hand, agriculture's share of the total has been more or less maintained in Africa, whose share of the total UNDP resources has increased slightly to around 32 percent in 1984, and markedly for inter-regional and global projects in which agricultural projects have comprised around 50 percent of expenditures in recent years. This is important, as UNDP's expenditure on inter-regional and global projects has increased five-fold in the past decade and now accounts for over 5 percent of UNDP's total worldwide expenditure.

Since 1972 some 3 780 projects have been improved by UNDP for agricultural development out of a total of just over 22 000 projects. Agriculture's share here is lower than for the value of approvals for expenditure, because the average size of UNDP-funded agricultural projects between 1982 and 1986, at US$ 523 000 is large relative to that for most other sectors and compares with an average size for all UNDP projects of US$ 370 000. Of the total value of projects approved in the agriculture sector - US$ 1 700 million out of US$ 7 billion UNDP assistance since 1972 - one third has been for Africa, 31 percent for Asia, 14 percent for the Arab States, 12 percent for Latin America, 8 percent for global and inter-regional projects and 2 percent for Europe. Around a quarter of the total expenditures have been spent on agricultural support services and about 20 percent on land and water development throughout the period. Expenditures on crop development have generally increased to around 20 percent of the total in recent years, while livestock's share has decreased from about 15 percent to just over 10 percent in the last 2 years. Fisheries and forestry have each accounted for around 10 percent throughout the period.

In the period 1972 to 1984, in the other regions, major trends have been the following. In Asia, an increasing proportion of UNDP's funds for agriculture has been allocated to land and water and forestry development, now accounting for about 45 percent, and reflecting the concern on environmental and energy issues.

In the Arab countries, the increasing focus of UNDP funds has been on fisheries and forestry development, both having almost tripled their share of allocation to the agriculture sector. In Latin America, there has been the increasing use of UNDP funds on agriculture support services


accounting for about 45 percent of UNDP's expenditure on agriculture in recent years, while livestock has consistently required more funds than the crops sub-sector, unlike all the other regions.

In global and inter-regional projects, increasing attention has been placed on land and water agriculture support projects. About 60 percent of UNDP's worldwide expenditures on agriculture are for personnel, 20 percent for equipment, 6 percent for training and the balance for subcontractors and miscellaneous costs.

This is just to shed a little more light on how UNDP's resources are being spent in the sector of agricultural development. This is once again perhaps to demonstrate and to quote to delegations that it is not UNDP which is establishing the priorities and objectives for the government, The UNDP Resident Representatives and the representatives of other organizations and agencies are at the service of the sovereign governments in following the objectives and the priorities established by the latter. I think it will be a kind of insult, on our part, if we said that we establish their programmes. We are there to advise and to assist the governments - both the UNDP Resident Representative and the Country Representatives fo FAO. But we are not there to interfere or impose our views. That is absolutely impossible and I should reject any allegation in this matter as far as UNDP is concerned.

If there is any particular case in a country where a slight attempt of that kind has been made, I would love to hear from the delegation itself that this or that Resident Representative did act in such a way. I assure you that I will report this back to the Administrator and I also assure you that measures will be taken immediately in order for there to be no repetition.

Mr Chairman, please allow me to continue my statement. This is perhaps a little more optimistic. As delegates may be aware, in June this year UNDP's Governing Council took important decisions with respect to the forthcoming UNDP Fourth Development Cycle. IPFs for the five year period from 1987 to 1992 have been computed on the basis of an assumed yearly growth in voluntary contributions of 8 percent, commencing with a base of US$ 700 million in 1986. The total volume of resources to be disbursed over this period is accordingly estimated at US$ 3 166 million. I can report with some real satisfaction that in the light of the results at the Joint United Nations Pledging Conference in New York this month, very recently, the following amounts have been pledged for the UNDP, plus the estimated sums from some countries who could not pledge due to their legislative rules: around US$ 736.million. This is about 5 percent over the target established by the Governing Council of the UNDP for 1986. I would like to express my warmest gratitude to all governments, major donors and recipients for their participation, for their gestures, for their contribuitions to the UNDP.

Preparations for the Fourth Cycle therefore are going forward on an encouraging note and delegates will, I know, approve of the emphasis that UNDP is giving to the poorest countries in its new IPF allocations. By the Governing Council's decision, 80 percent of country IPF resources will go to low-income countries. A substantial 41.4 percent of all the distributed country IPFs is allocated for the 36 Least Developed Countries, 26 of which are in Africa. Fifty new country programmes for the forthcoming Development Cycle are in the process of preparation and are expected in the next 18 months to be finalized and presented to the Governing Council for approval.

We all - governments in the first place and UNDP and sister organizations,(I have in mind the executing agencies) - all those concerned will be witnessing, and will work together to make sure that the priorities established by the governments are incorporated into those programmes and that we will not hear in the future statements blaming one or the other organization for reducing resources in one or another sector.

I once again repeat the statement which was made by me at the very beginning, that it is only the governments, it is their sovereign right to decide and to establish their priorities and formulate their programmes. It is not the UNDP Programme, it is not the FAO Programme, it is not the Unesco Programme, or any other agency's programme. These are programmes of sovereign governments and we are there to assist them.


Mr Chairman, please allow me to make some additional comments. I am sorry to take so long but the UNDP was mentioned by almost every delegate and I believe you will forgive me for taking a little longer. I would like to turn to some of the comments of the delegates here participating in the debate.

CHAIRMAN: Please excuse me, I really do not like to interrupt but everybody in this assembly has been very disciplined this afternoon; we must finish our work. Thank you very much, I would be most grateful if you could finish now.

E. BONEV (UNDP): Thank you very much, Mr Chairman, I am at your disposal, I shall be here until the end of the Conference and I shall be at the disposal of every delegate here to explain, if necessary, or clarify, if necessary, some of the points which you have raised. But once again I would like to thank you all for the indulgence you have shown me in listening to me for such a long time.

I would only like to say one more_thing. I have attended conferences of this kind for three or four years in the whole UN System and I am sorry to say that this is the first conference where I have not heard one word of appreciation for the UNDP.

CHAIRMAN (original language German): Ladies ànd Gentlemen, I think I shall be acting in the interests and on behalf of all of you if we tell the Representative of the UNDP that we thank him for his contribution which was inspired by a personal commitment. None of the speakers here meant to deny or denigrate the valuable work of UNDP. All of this criticism had a lot of positive understanding underlying it. At any rate, I would like to thank you on behalf of this gathering.

R.F. DE JESUS NETO (Angola): Après avoir écouté le Délégué du Gabon, les paroles du représentant du PNUD et le petit commentaire que vous venez de faire, M. le Président, je suis obligé de me résumer. Je serai donc très bref.

Ma Délégation ne peut pas rester indifférente devant l'appui massif donné la proposition suédoise par beaucoup de délégations. Nous sommes disposés à adopter toute résolution visant à intégrer les handicapés physiques dans le processus de développement rural. Il faudra donc que cette main-d'oeuvre ignorée et sans occupation soit encadrée, occupée et assistée.

Quant à la proposition faite par le Portugal et mentionnée dans la déclaration de l'Espagne concernant l'utilisation, dans le projet, d'experts qui connaissent la langue, le système de vie et les habitudes des populations, je dirai, au nom de ma délégation, que dans mon pays l'utilisation ou encore le recrutement d'experts est fait selon le profil défini par le gouvernement lors de la formulation des projets par la FAO.

M. MOMBOULI (Congo): Nous ne regrettons pas d'intervenir après le représentant du PNUD, puisque justement l'un des deux sujets que nous voulions aborder dans cette enceinte concerne le PNUD d'une part, et d'autre part nous voulions également parler de la proposition faite par le Royaume-Uni ce matin demandant que le Comité financier se penche sur les problèmes de frais généraux de la FAO.

Concernant les problèmes liés au PNUD, nous souhaitons préciser que nous avons autant besoin des services du PNUD que de ceux fournis aux pays bénéficiaires par la FAO. Pour mieux aborder le sujet, il faut rappeler que les projets de l'agriculture financés par le PNUD mettent en jeu la


responsabilité de trois catégories d'acteurs au moins à savoir, les Etats membres demandeurs de financement, les pays donateurs et enfin les organes d'exécution dont notamment la FAO et les bu­reaux d'exécution des projets du PNUD.

A aucun moment il n'est venu à notre esprit la tentation de critiquer le PNUD en tant que tel dans son essence ou de le blâmer. La préoccupation des pays bénéficiaires qui est d'ailleurs légitime face à la contraction des ressources du PNUD couche en fait les trois catégories d'opérateurs précités .

Comme certaines délégations l'ont indiqué, en effet, les Etats Membres bénéficiaires des ressources du PNUD pour les projets agricoles sont en partie responsables de par leur choix de priorités d'une part des difficultés de la situation actuelle du PNUD.

De même, l'on ne saurait se cacher que par la limitation de leurs allocations, les pays donateurs limitent considérablement les possibilités d'action du PNUD car rien ne nous dit que toutes les demandes faites par les Etats demandeurs ont été systématiquement satisfaites, ou qu'il y ait excès de ressources par rapport aux demandes formulées.

Enfin le PNUD lui-même qui a créé son bureau d'exécution des projets n'est pas sans oublier l'exis­tence de la FAO qui a entre autres vocations celle d'assurer l'exécution des projets agricoles financés par lui, et le PNUD devrait donc en tenir compte pour ne confier à son bureau d'exécution que des projets sortant des compétences de la FAO pour éviter les doubles emplois.

C'est à ces trois niveaux que nous voulions exprimer notre préoccupation quant à la contraction des ressources du PNUD. Nous souhaitons que le PNUD et la FAO continuent à coopérer dans l'harmonie actuelle.

A propos de la proposition du Royaume-Uni demandant que le Comité financier se penche sur les problèmes des frais généraux de la FAO, nous aimerions dire que cela rentre dans le cadre normal du mandat du Comité financier. Ce faisant et à moins qu'une présomption d'une mauvaise gestion par la FAO ait été ressentie, ce qui reste à démontrer, nous ne voyons pas le fondement d'une telle demande si insistante et à laquelle nous ne saurions souscrire.

BRAH MAHAMANE (Observateur du Comité permanent inter-Etatsde lutte contre la sécheresse dans le Sahel, CILSS): Je voudrais au nom du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel, le CILSS, qui, comme cett- august assemblée le sait, est l'Organisation sahélienne chargée de lutter contre la sécheresse et la désertification au Sahel, présenter le soutien du Sahel au programme conséquent que la Direction générale de la FAO a soumis à l'Assemblée, Programme dont l'essentiel, au-delà des observations faites par les Etats, tourne autour des projets précis sur le terrain depuis le PCT jusqu'aux actions importantes de relance de l'agriculture des Etats sahéliens.

Je dois dire que l'expérience de coopération entre le CILSS et la FAO est une expérience qui mérite d'être évoquée ici rapidement. Comme vous le savez, la région sahélienne a connu un traumatisme jamais égalé et jamais connu sur la surface de notre globe terrestre, traumatisme causé par une sécheresse endémique qui a duré plus d'une décennie.

Dès 1973, à la création du CILSS, la FAO a été une des premières organisations à apporter sa contri­bution à l'ensemble de ces Etats sahéliens afin qu'ils puissent d'abord s'organiser sur le plan sous-régional pour lutter ensemble et conjuguer leurs efforts, rechercher la synergie des actions des Etats sahéliens et des partenaires de la communauté internationale, pour relever le défi de la sécheresse et de la désertification et assurer la subsistance alimentaire de la région.

Depuis 1973, nous avons mené avec l'Organisation mondiale chargée de l'ensemble des questions de lutte contre la faim .dans le monde, la FAO, des actions assez précises au plan régional touchant à la sécurité alimentaire, mais aussi au plan national, c'est-à-dire au niveau des Etats, grâce à des programmes d’action précis.

Je voudrais demander, au-delà des discussions assez passionnantes que je viens d'écouter concernant les rapports entre la FAO et le PNUD, à cette assemblée, de faire en sorte que l'aspect coordination de programmes de lutte contre la faim ne soit pas un aspect multidirectionnel, qu'il y ait un seul centre d'action, et nous croyons très sincèrement que l'Organisation la mieux indiquée ne peut être que la FAO.


11 est donc important, tout en gardant la souveraineté des Etats et tout en reconnaissant qu'il y a des actions particulières dont chaque Etat est libre d'obtenir les financements par voie bilatérale ou multilatérale que la coordination du défi de la faim et de la malnutrition dans ce monde soit assurée et que cette coordination ait un seul centre de gravité.

Nous savons que depuis 1974, depuis la Conférence mondiale sur l'alimentation qui s'est tenue ici à un moment où le monde connaissait des excédents, le monde connaît un niveau de stock céréalier assez faible et qui a inquiété l'ensemble de la communauté internationale. En 1979, ici même, à l'initiative du Directeur général de la FAO, une conférence mondiale sur la réforme agraire et le développement rural a formulé des propositions,des programmes,de politiques pour relever le défi de la faim et de la malnutrition dans le monde. Nous sommes en 1984 et nous sommes encore devant des paradoxes où dans les pays développés il y a des récoltes records et même dans les pays en développement, alors que dans d'autres parties du monde, notamment en Afrique, au Sahel en particulier, il y a des déficits alimentaires certes mais également d'autres difficultés de relance de l'agriculture de ces Etats.

On peut donc dire que le défi de 1'autosuffisance alimentaire demeure encore devant nous et il est donc souhaitable qu'au-delà de la discussion, assez intéressante certes, l'attention soit portée sur la nécessaire coordination et la nécessaire focalisation des énergies en faveur de la lutte contre la faim, la sécheresse et la désertification. Nous pensons que la coordination de ces actions doit absolument avoir un centre de gravité et nous croyons qu'au sein du système des Nations Unies, la FAO semble être l'Organisation la mieux indiquée pour piloter l'ensemble de ces questions.

CHAIRMAN (original language German): You drew our attention in a committed way to the point you made and we listened to it with great care and we have indeed taken note of what you have said.

Now after some fifty statements from delegations we have come to the end of our study of this agenda item and we shall try to draw some conclusions from the many contributions, suggestions, ideas you put forward but first of all on behalf of you all I would like to thank the Assistant Director-General, Mr Lignon, and Mr Beringer. I would like to thank them on behalf of all of you, and indeed Mr Lignon as you have appreciated from the statements made by the delegates, the quality of the report that you have put before us has been greatly appreciated by all delegations. I think we can say that it was valued for its clear structure, for its brevity and succinctness and before I draw some conclusions, I would like to give you, Mr Lignon, the opportunity of answering some of the questions that have come up in the debate.

R.S. LIGNON (Sous-Directeur général, Département du développement):Tout d'abord je voudrais au nom du Directeur général remercier l'es nombreuses délégations qui ont pris la parole au cours de ce débat extrêmement intéressant et je dois dire que la satisfaction qu'ils ont exprimée sur la concision, l'objectivité ou la franchise de ce document sur le programme de terrain est un grand encouragement pour nous, pour les efforts que le Directeur général poursuit sans relâche pour essayer d'améliorer l'efficacité du programme de terrain.

Je vais essayer de répondre aux nombreuses questions qui ont été posées au cours de ce débat, peut-être pas à chacune en particulier, mais en essayant de les regrouper pour raccourcir les réponses que je voudrais donner aux délégués.

Tout d'abord je dois dire que nous avons pris bonne note des suggestions qui ont été faites par de nombreux délégués pour améliorer la présentation, le contenu de ce document, en particulier améliorer la qualité, la clarté des tableaux comme par exemple l'a suggéré le délégué de la Tchécoslovaquie, pour fournir davantage de détails sur les différentes sources de financement, qu'il s'agisse du PNUD, du programme coopératif ou des fonds fiduciaires bilatéraux comme l'a demandé le délégué de la Belgique.

D'autres délégués ont souhaité aussi que les liens entre les programmes de terrain et le programme régulier soient plus clairement montrés. Je pense que le délégué du Japon en particulier a posé cette question. Je dois dire que ces liens sont très étroits et à double sens en ce qui concerne les rela-


tions entre les programmes de terrain et les programmes réguliers de la FAO. Notamment, dans le cadre des fonds fiduciaires, je dois dire que très souvent ce lien à double sens est extrêmement utile pour les partenaires qui sont engagés dans des opérations de développement puisque quelquefois les pays donateurs sont venus pour mettre en oeuvre les programmes qui sont situés dans le cadre des grands programmes d'action de la FAO et que d'autres fois un certain nombre de projets qui ont été mis en oeuvre sur le terrain sont remontés pour devenir de grands programmes de la FAO, et je pense que dans ce cas-là, on peut voir que des grands programmes comme la lutte contre les pertes après récoltes, les programmes semences, les programmes de production de viandes et de production de lait sont' des exemples particulièrement intéressants des relations entre le programme de terrain et le programme régulier de la FAO.

De nombreuses questions ont été posées à propos du chapitre II relatif à l'évaluation des programmes de terrain et je voudrais m'y arrêter un certain temps. Tout d'abord, je voudrais dire'qu'il est clair que l'évaluation des projets d'assistance technique est toujours une affaire particulièrement difficile.

Je pense que lorsque l'on aborde cette question les professionnels savent très bien qu'il n'est pas. facile d'évaluer l'impact sur le développement d'un pays de projets d'assistance technique où les calculs de coûts-bénéfices et notamment en matière financière sont difficiles à évaluer. Comment peut-on évaluer un programme de formation? Nous serions très heureux au Secrétariat de connaître et d'examiner avec les délégués qui ont eu des succès dans ce genre d'évaluation les méthodes qu'ils ont employées parce que tout progrès dans ce domaine sera un progres important. Je cite les programmes de formation, mais je pourrais citer de nombreux exemples. Cependant je ne voudrais pas trop m'attarder sur ce point.

Je dois dire aussi qu'il est clair, et beaucoup d'entre vous l'ont signalé, que la conception et la formulation des projets tenant compte de la situation dans les pays et des institutions de contrepartie sont des éléments particulièrement décisifs dans la réussite d'un projet. De ce point de vue, nous avons déjà entrepris beaucoup de choses puisque nous organisons régulièrement des cours de formation en matière de perfectionnement et de préparation de formulation des projets. Nous avons demandé au représentant de la FAO d'avoir un rôle toujours plus grand dans une sorte de préévaluation de la requête qui nous parvient des gouvernements. Nous avons établi, et cela est mentionné dans le document, des nouvelles directives pour l'évaluation - c'est mentionné dans le paragraphe 252 du document - qui doivent nous permettre d'améliorer encore, d'une façon incessante, les résultats de 1'évaluation.

Je crois que d'une façon générale ce souci de perfectionner constamment l'évaluation ne doit pas nous faire perdre de. vue que l'évaluation n'est pas un but en soi et qu'elle n'a de sens que dans le mesure où il y a un retour qui nous permet de perfectionner le système et je dois dire que de ce point de vue à la FAO nous sommes particulièrement bien équipés puisque l'unité d'evaluación de la FAO est une des plus anciennes unités Créées au sein du système des Nations Unies. Nous avons des revues tripartites constamment organisées, que ce soit avec les donateurs, avec le PNUD ou avec le pays bénéficiaire et ces missions d'évaluation se font de façon très régulière.

Enfin nous avons le Comité de programme de terrain qui se réunit régulièrement pour essayer d'une part de faire le bilan de l'expérience qui résulte de ce processus d'évaluation et d'autre part pour essayer de trouver les ajustements qu'il convient de prendre pour que les prochains projets bénéficient des erreurs ou au contraire des réussites des précédents.

Je crois, de ce point de vue, qu'il est très important de considérer que ces problèmes d'évaluation, d'une façon générale, ont un impact qui est de plus en plus clair sur la base de cette évaluation. Par exemple, nous avons perfectionné les programmes de terrain en établissant des programmes de travail très serrés et très sérieux. Dans le cours de l'exécution des projets, nous améliorons constamment tout le système de rapports sur les projets. Je sais, bien sûr, que le résultat d'un projet n'est pas un rapport. Mais je sais aussi que si le projet ne donne pas aux gouvernements les grandes lignes des résultats qui ont été obtenus, cela n'est pas très satisfaisant pour le pays qui a demandé l'aide de la FAO.

Je voudrais vous dire aussi, toujours concernant le chapitre II, et parce que le Danemark a soulevé cette question, quelle est la différence entre les projets du Programme de coopération technique et les projets de fonds fiduciaires. Je ne vais pas rappeler tous les détails de fonctionnement du PCT,


mais il est bien clair que les projets du PCT ont des objectifs qui sont complémentaires des projets des fonds fiduciaires ou des projets du PNUD. Je voudrais dire à ce propos, pour répondre aux questions qui ont été posées, que 40 pour cent environ des projets du PCT sont des projets qui ont, soit prolongé des projets du PNUD qui avaient dû être interrompus pour des questions financières, soit comblé un fossé entre deux phases d'un projet parce que les problèmes de financement n'étaient pas résolus, soit préparé des projets du PNUD parce que les gouvernements n'étaient pas toujours à même de présenter au PNUD un document ayant la forme et le contenu requis. Je crois que cette relation qui existe entre les projets du PCT et le PNUD est suffisamment importante pour que je la souligne et montre aussi qu'il n'y a pas ignorance des représentants résidents du PNUD à propos des projets du PCT puisqu'au moins dans 40 pour cent des cas ces projets ont été liés.

Je crois aussi - pour répondre au délégué du Royaume-Uni qui avait souligné la question - que les projets des programmes coopératifs ne se substituent pas aux projets du PNUD. Si on regarde attentivement les tableaux, on constate qu'il n'y a pas les mêmes objectifs qui sont poursuivis dans les deux cas. Dans les programmes de fonds fiduciaires, disons que globalement les pays donateurs sont surtout intéressés par les pays qui sont le plus dans le besoin d'une part et c'est la raison pour laquelle, malgré la diminution de la participation du PNUD dans d'autres programmes, nous avons maintenu notre programme en Afrique à un niveau élevé: c'est parce que l'Afrique bénéficiait des donateurs traditionnels, mais aussi de nouveaux donateurs importants, comme l'Italie ces dernières années, notamment dans le cadre des pays du Sahel. Par conséquent, je ne crois pas que l'on puisse parler d'une concurrence entre ces deux types d'activités.

D'autre part, je voudrais ajouter, pour répondre à une question posée par le délégué de la Suisse, que la participation des projets de coopération technique financés par les composantes d'assistance technique des projets est financée par la Banque. Je crois qu'il est très bon que les programmes de coopération technique, le Programme de terrain de la FAO soient financés par plusieurs sources. Je crois que la diversification des sources permet de mieux s'ajuster aux besoins des pays dans lesquels la FAO apporte son soutien. Je pense que s'il n'y avait que le PNUD, que les fonds fiduciaires, que les fonds unilatéraux, ou que le PCT, il y aurait de graves lacunes dans le système. Je crois que cette diversification est très importante, et je crois que dans le cadre des composantes techniques de prêts financiers, la participation de la FAO montre que nous sommes étroitement liés aux programmes d'investissement. D'une part, très souvent, ces composantes techniques font partie de projets qui ont été préparés par le Centre d'investissement lui-même qui a contribué à l'élaboration de cette composante technique. En second lieu, cette composante d'assistance technique, au moins lorsqu'elle est confiée à la FAO, est une composante d'assistance technique qui se réfère surtout à la formation et au renforcement des institutions locales. En réalité, pour que le prêt soit effectif, pour que le prêt soit productif, il s'agit de renforcer l'institution qui est chargée de gérer ou de mettre en oeuvre le prêt, par exemple une institution de crédit agricole,-" ou une institution de formation et de recherche. Ce lien entre le financement et l'assistance technique est un lien très important qu'il faut conserver comme une composante et non pas comme une exclusivité.

Je voudrais dire à ce propos qu'il est bien clair qu'une organisation comme la FAO ne prétend pas exécuter l'ensemble des composantes d'assistance technique de ces prêts. Je voudrais dire que la Banque est le gros bailleur d'assistance technique puisque c'est 1 milliard 300 millions de dollars par an, par rapport aux chiffres qui ont été donnés pour le PNUD. On voit que la Banque est devenue une institution très importante.

Je crois aussi qu'une grande partie de cette assistance technique est exécutée par les bureaux d'études mieux spécialisés, probablement mieux équipés que les agences des Nations Unies pour la construction de barrages et que, par conséquent, cette part de fonds fiduciaires unilatéraux ne sera jamais très grande, même s'il faut y ajouter les pays qui ont des ressources suffisantes pour demander à la FAO d'exécuter des programmes chez eux, comme l'a cité par exemple le délégué de l'Arabie Saoudite.

Voilà comment se situe le financement des programmes de terrain.

Je voudrais aussi revenir à ce propos à un certain nombre de questions évoquées notamment par le délégué du Danemark à propos de l'évaluation des programmes d'engrais.


Je voudrais clarifier un malentendu dans la mesure où la FAO a particulièrement apprécié la proposition DANIDA d'évaluer le Programme en engrais. S'il y a un temps qui s'est écoulé entre la requête du Gouvernement de l'Agence de coopération danoise et la réalisation de la mission, c'est tout simplement parce qu'il y avait plusieurs donateurs et plusieurs pays bénéficiaires, et lors de la réunion qui s'est tenue au mois d'octobre 1984, il avait été décidé que le démarrage de l'évaluation se ferait en juin 1985, et les membres désignés par DANIDA sont arrivés le 2 juin 1985 à la FAO.

Je voudrais faire aussi un autre commentaire, repris par plusieurs personnes, à propos d'une remarque du délégué de la Belgique demandant que l'on utilise les matériaux organiques dans le cadre du Programme engrais, et demandant de vérifier que le système de distribution et de crédit agricole soit bien en place avant que le projet ne soit mis en oeuvre.

Je voudrais assurer le délégué de la Belgique que le recyclage et l'utilisation des matières organiques font partie intégrante du Programme engrais. Ceci est particulièrement vrai lorsque les matériaux sont disponibles comme les engrais, les compostes, les résidus, les ordures ménagères ou autres, et qui sont inclus par exemple dans des projets au Burkina Faso, au Burundi et en Tanzanie.

D'autre part, je voudrais rappeler que nous avons un programme de fixation biologique de l'azote qui est en train de prendre un essor considérable puisqu'il se développe dans 10 pays où les projets du Programme engrais sont opérationnels.

Je crois qu'en ce qui concerne la disponibilité, la distribution des engrais et le crédit, tout cela est évalué dans le cadre des projets si je puis dire presque comme une routine. Cela rentre dans le système de préparation du projet. Concernant le prix des engrais, ceci rentre dans la politique des Etats et il est bien évident que dans ce domaine nous ne pouvons pas intervenir, si ce n'est de donner des avis.

Je voudrais aussi répondre à une autre question qui avait été évoquée par les délégués de la Hollande et du Gabon qui concerne les peches. Je voudrais dire que le Programme pêches en 1985 s'est élevé à 30 millions de dollars, et que le suivi de la Conférence mondiale des pêches, qui a approuvé cinq programmes d'action, a permis de mobiliser cette année seule 15 millions de dollars. Parmi les donateurs, je citerai la Hollande, la Norvège, le Danemark, la Suède, les Etats-Unis, le Japon, l'Australie, le Canada, l'Italie. Si j'en oublie quelques-uns vous voudrez m'excuser.

D'autre part, je voudrais me référer à une question qui a été évoquée par le délégué de la Hollande à propos du rôle de la FAO dans le programme oncocercose. Depuis le démarrage de ce programme, la FAO fait partie du Comité de patronage des agents qui patronnent ce programme avec l'OMS, le PNUD et d'autres agences encore. M. Nicolas est le représentant de la FAO dans ce Comité et il est en étroite relation avec les différentes agences multilatérales et bilatérales, les pays donateurs et les organisations non gouvernementales pour explorer le potentiel de production qui est libéré grace au contrôle de la mouche. Je crois par conséquent, si l'on regarde le programme de la FAO dans l'ensemble des pays touchés par 1'oncocercose, qu'on s'aperçoit que ce programme est extrêmement important. Je ne voudrais pas entrer dans les détails. Si vous prenez la liste des 13 pays qui sont concernés par 1'oncocercose, vous vous apercevrez que le programme de la FAO, par ses trois sources de financement, est extrêmement important.

Je voudrais aussi m'arrêter un instant sur la proposition de la Suède concernant les handicapés. Cette proposition, et c'est bien normal, a reçu un appui considérable de la part de votre Commission et c'est tout à fait logique. Bien sûr, nous ne pouvons qu'appuyer une telle proposition et notre Secrétariat a déjà essayé de faire quelque chose en faveur des handicapés. Je ne m'arrêterai pas sur ce point parce que dans le document C 85/9 qui se réfère aux faits nouveaux survenus dans le système des Nations Unies intéressant la FAO, vous verrez ce que fait la FAO notamment en matière de prévention au cours de la Décennie des handicapés qui s'étend de décembre 1983 à 1992. Je peux vous dire qu'il y a deux ou trois ans, nous avions préparé quelques projets destinés à favoriser l'insertion des handicapés mais que malheureusement en ce temps-là nous n'avions trouvé aucun donateur pour financer ce projet. Nous sommes disposés à repartir sur de nouvelles bases et peut-être trouver des donateurs, que ce soit des organisations non gouvernementales ou des gouvernements, pour favoriser ce type d'activités.


Je voudrais dire un mot aussi sur une question qui a été soulevée par plusieurs délégués, notamment d'Amérique latine, Panama et Colombie, au sujet de la décroissance de la région d'Amérique latine et des Caraïbes dans le Programme de terrain de la FAO. Je crois que c'est là un exemple typique des risques que l'on court lorsque l'on n'a qu'une source de financement. En réalité, si notre programme en Amérique latine est faible, c'est parce que la part de l'Amérique latine dans le PNUD est relativement faible. Par conséquent, si nous voulons renforcer notre programme en Amérique latine, je crois que nous n'avons que deux voies. La première - c'est celle à laquelle nous nous employons déjà - c'est de trouver des pays donateurs qui s'intéressent à l'Amérique latine, et je pense que dans la prochaine conférence on pourra vous donner quelques résultats de l'effort entrepris. La deuxième voie, c'est d'être peut-être plus novateur dans le rôle que l'Agence de la FAO joue dans cette région du monde, en essayant d'employer tous les instruments que nous avons, notamment des instruments de catalyse comme le PCT pour la promotion de réseaux de transfert de technologie, qu'ils soient au niveau régional ou au niveau sous-régional. Par exemple pour les Caraïbes ou pour certains pays d'Amérique latine, comme certains délégués l'ont noté, je crois que ces réseaux de transfert de technologie ont été particulièrement fructueux, la FAO n'ayant joué qu'un rôle minimum en termes financiers, mais important en termes de capacité technique pour assurer ce transfert intéressant, au point que maintenant ces réseaux prennent des contacts avec d'autres réseaux qui se trouvent dans d'autres régions et notamment dans la région asiatique. Je crois que cette voie qui permet d'évaluer le rôle de la FAO et l'impact de la FAO, sans le rattacher directement à un montant financier, est quelque chose qu'il ne faut pas négliger.

Il reste une autre approche encore et, là aussi, nous revenons à une diversification des sources: ce sont les relations que nous essayons de renforcer avec la Banque Mondiale et la Banque Interaméricaine pour l'exécution de projets d'assistance technique dans cette région du monde. Je pense que l'on peut en bénéficier encore en Amérique latine, d'autant plus que, dans les domaines où nous sommes particu­lièrement compétitifs, - notamment la formation et le renforcement des institutions - pour lesquels les bureaux d'étude privés sont souvent moins bien équipés que la FAO, je crois que nous pouvons apporter une contribution qui n'est pas négligeable. Je pense que cette démarche que nous faisons pourra porter ses fruits dans un délai relativement proche.

Sans trop m'attarder, je voudrais faire une remarque, qui sera peut-être la dernière, au sujet de la coopération entre institutions et de l'évaluation. Je tiens à dire qu'en aucune manière le document que nous vous avons présenté n'est une critique du PNUD. C'est une présentation des faits. Nous étions obligés de vous expliquer que la part du PNUD dans les programmes de terrain de la FAO avait diminué. Cela ne veut pas dire que nous n'avons pas une coopération étroite avec le PNUD. Cela veut simplement dire que la réalité.est celle-là. Mais comme l'ont souligné plusieurs délégués - et je remercie notamment la Délégation américaine, des observations qu'elle a faites elle-même - je pense que les représentants résidents du PNUD sont satisfaits de la coopération sur le terrain. Je crois que la coopération qui s'est établie entre représentants de la FAO et représentants résidents du PNUD est fructeuse pour tout le monde. Je ne voudrais donc pas que l'on s'imagine qu'il y a des conflits de compétence. Il y a coordination, chacun essayant de respecter l'autre et de bien accomplir sa tache dans le domaine qui est le sien. Nous estimons que c'est le rôle des gouvernements d'assurer la coordination. A ce propos, il est bien vrai que les gouvernements des pays bénéficiaires ont un rôle à jouer et une responsabilité dans la part que le PNUD consacre à l'agriculture. C'est bien clair. Seulement, ce qu'il faut peut-être dire aussi, c'est que, malheureusement, l'interlocuteur du représentant du PNUD n'est pas toujours l'interlocuteur du représentant de la FAO et qu'au sein d'un gouvernement, les choses ne sont parfois pas très claires, un ministère essayant de défendre son secteur et pouvant gagner sur un autre ministère. Dans ce domaine, je pense donc que nous n'avons pas cherché à rejeter les responsabilités; nous avons fait état de la situation.

A plusieurs reprises, le Directeur général et l'administrateur du PNUD ont souligné conjointement l'importance que l'on doit accorder au secteur agricole dans les programmes du PNUD. Je vous disais tout à l'heure que la richesse des programmes de terrain de la FAO résidait justement dans leurs différentes sources de financement. Je crois que la FAO souhaite vivement que le PNUD consacre à l'agriculture les ressources nécessaires pour assurer le développement rural des pays, et, quand le PNUD ne le peut pas, nous sommes très heureux de pouvoir le faire avec les fonds fiduciaires.

Sans entrer dans le détail, je voudrais également dire que cette coopération s'établit aussi au niveau de l'information. Je rappellerai quand même que c'est. grace aux informations du système


d'alerte rapide en existence que les Nations Unies dans leur ensemble et les représentants résidents du PNUD sur le terrain ont eu le maximum de résultats dans les pays les plus sévèrement affectés en Afrique. Je pense que c'est grâce à ces informations qu'un certain nombre de ressources ont pu être mobilisées, ne serait-ce que par les programmes que nous avons pu préparer sur la base de ces infor­mations.

Il y a également un autre domaine dans lequel nous sommes tout disposés à coopérer: ce sont les tables rondes. Chaque fois que nous sommes invités, chaque fois que nous le pouvons, nous sommes très heureux de participer aux tables rondes. Ce que nous souhaitons, c'est d'être invités le plus souvent possible et qu'à aucun moment on ne tienne la FAO à l'écart de ces tables rondes. Chaque fois qu'on nous le demande, nous répondons très ouvertement et très rapidement.

Je voudrais maintenant faire allusion à quelques remarques faites par le Délégué du Danemark. Tout d'abord, je tiens à dire que le Danemark est l'un des plus anciens et plus généreux donateurs du programme de coopération de la FAO. Cette année, par exemple, nous avons signé pour 25 millions de dollars de projets financés par le Danemark. Alors, quand le Délégué du Canada nous dit qu'il craint que les donateurs s'épuisent de donner de l'argent à la FAO, je suis content de relever que, cette année, le Danemark a signé avec la FAO un ensemble de projets s'élevant à environ 25 millions de dollars. Nous avons donc un très bon programme de coopération avec le Danemark dans le domaine de la laiterie, des engrais, des pêches, des semences. Nous avons de nombreux projets qui fonctionnent très bien et j'ai donné quelques explications sur l'évaluation des programmes d'engrais. En ce qui concerne les préoccupations du Délégué danois relatives au problème d'évaluation, ce délégué est très bien placé pour savoir comment fonctionne l'évaluation des programmes de terrain de la FAO, au moins lorsqu'il s'agit de programmes financés par son propre gouvernement.

Un certain nombre d'autres remarques ont été faites au sujet desquelles je pourrais très brièvement dire un mot. On a parlé de la chute des programmes de production végétale et de nutrition dans nos programmes de terrain. Je pense que - et certains délégués l'ont fait remarquer - il s'agit là de classifications qui, malheureusement, ne sont pas toujours adaptées au caractère multidisciplinaire que prennent les projets de développement rural, c'est-à-dire une approche globale de développement rural intégré, et que les tableaux statistiques ne traduisent pas toujours une réalité parfaite. Entre 26 et 29 pour cent d'unbiennium à l'autre, je ne sais pas si l'on peut tirer des conclusions très claires. Ce que l'on peut dire, c'est qu'il s'agit de tendances. Mais de là à penser que ce programme diminue! Peut-être que, dans le biennium prochain, la tendance sera renversée. Par conséquent, il faudrait une longue période pour voir comment évoluent les programmes dans les différents secteurs qui sont mentionnés dans ce tableau.

Par ailleurs, certains délégués, et notamment le Danemark, ont fait quelques observations au sujet du soutien technique donné aux programmes de terrain. Je pense que, d'une façon générale, l'exemple qui a été étudié est assez satisfaisant puisque, sur les 220 cas étudiés, on a montré que le soutien technique donné par le Siège ou par les bureaux régionaux avait été insuffisant dans 29 cas. 11 est bien évident qu'il n'est pas toujours facile de répondre à une période déterminée, à un .moment précis. Mais nous essayons d'améliorer constamment ce soutien technique.

Je pense avoir répondu à toutes les questions; au cas où j'en aurais oublié, je vous prie de m'en excuser auprès des délégués. Je suis tout prêt à leur répondre s'ils ont des questions importantes.

CHAIRMAN (original language German): I would like to thank Mr Lignon for having been available to put his knowledge and experience at our disposal at so late an hour. His extensive explanations in reply to the questions that arose during the debate have been noted with considerable interest, and I would like to thank him on behalf of the members of the Commission.

Ladies and gentlemen, you will all have realized that the interpreters have enabled us to work in our many languages and fortunately they are still available to us.

I shall now attempt to pick out the salient features of our debate and the points that have emerged from this document. I certainly do not see myself, and you certainly do not expect me to give you


an exact picture of our debate - this, I think, would not be appropriate, and indeed the drafting committee will deal with these matters. I shall therefore confine myself to some points which I consider to be fundamental, and I would like to structure my conclusions in a way similar to that in which the document we have been discussing has been structured, C 85/4.

In general terms, the decline in UNDP funding has been regretted by some countries. The governments of the recipient countries themselves do have an opportunity to make a choice of priorities in pro­grammes so that they can try to match these to the priorities in their countries. The Trust Funds were welcomed, and I believe reference was made to the generosity of donor countries - I am here quoting one of the speakers - and that these have increased. On the question of funding, I am sure that the Drafting Committee will be working closely on their statements and I shall not go into this at any length.

That fact that Africa has been the main focus of established priorities was very warmly welcomed. Other priorities were mentioned: the importance of the small farmers, the seed programmes, and the role of women. Some expressed concern that their region might not in the future be considered as an area for particular focus of efforts. There was some discussion of the potential available in the developing countries themselves, and the importance attached to this was welcomed in the debate.

Regarding project evaluation, some countries addressed this point and I think that the evaluation results were generally supported.

Emphasis was laid on the importance of the role of FAO Representatives . Analysis of the problems and the difficulties were, in general, seen in positive terms, and in this respect there were a number of constructive criticisms formulated which cast the net quite widely. In particular, importance was attached to sound programme evaluation and to appropriate feedback and the constructive criticisms that were expressed went hand in hand with suggestions as to how certain weaknesses might be overcome.

The evaluation results before the Commission were generally dealt with. Some would have wished that these results be more concretely directed towards projects and more transparently related to projects.

Considerable interest and very broad support was expressed regarding the Secretariat priority for forestry, and this was seen as particularly important for tropical rain forests and for drought-affected areas, particularly in Africa. The importance of the policy programme in combatting the encroachment of the desert and in enhancing food supplies was also mentioned.

Further positive development of field programmes was also welcomed by the Committee as a whole, and in this respect the follow-up to WCARRD and to the development of women was touched upon by some delegates. Other delegates touched upon the importance of TCP and the network activities. A whole series of delegations expressed appreciation for the participation of national experts and the people themselves in field programmes, and regarded this as being of particular importance.

In general, the emphasis expressed in the document on training, on education and fellowships, met with considerable support. Some delegates commented that the quality of the persons involved was of great importance.

As usual the document was seen as a very thorough and valuable piece of work undertaken by the Secretariat.

Sweden put forward the proposal relating to the promotion of the disabled and this met with consi­derable support in this Commission.

The statement made by the representative of the UNDP was also heard with interest by this Commission.

Ladies and gentlemen, if these somewhat succinct conclusions meet with your approval - and it would appear that they do - may I once again thank the Secretariat and all those who have contributed to the success of our work.


I would like to thank all those who have contributed to the success of our work. Thank you, members of the Commission, for having made this responsible and interesting Chairmanship as rewarding as it has been.

I would remind you that there will be no meeting of the Commission tomorrow morning, we shall resume our work tomorrow afternoon. Our report on the Programme of Work and Budget will be dis­cussed in the Plenary tomorrow morning. I thank you, the meeting is adjourned.

The meeting rose at 18.30 hours
La séance est levée à 18 h 30
Sa levanta
la sesión a las 18.30 horas

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