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II. ACTIVITIES AND PROGRAMMES OF THE ORGANIZATION (continued)
II. ACTIVITES ET PROGRAMMES DE L'ORGANISATION (suite)
II.
ACTIVIDADES Y PROGRAMAS DE LA ORGANIZACION ( continuación)

14. Review of the Regular Programme, Including Evaluation of Special Action Programmes (continued)
14. Examen du Programme ordinaire, y compris évaluation des programmes d'action spéciaux (suite)
14. Examen del Programa ordinario.., en particular evaluación de los programas especiales de acción (continuación)

CHAIRMAN: The Chair is informed by the Secretary that we finally have a quorum and we will proceed. Once again the Chair must caution that the clock is ticking and at this point we should have been one half-hour into the discussion of item 16. However, we are continuing with item 14 - two items behind schedule - and we have perhaps 15 member countries still to speak on that item. It means that if they are not reasonably rapid we may well have to continue with item 14 tomorrow. We think it would be best to avoid that. We caution that every day we have been late for every session by roughly one half-hour and this means that we shall be a full day behind schedule, at the rate we are going, very shortly. Therefore the Chair now serves notice that it would be prudent to expect a late session tomorrow. We can either work on time or we can work late.

There has been an unwillingness to follow the schedule on the part of most people. That means we shall have no alternative but to continue very late for perhaps two evenings. It would be better simply to have a quorum here so that we could commence business promptly. If the people who are interested in participating would at least show up we could get a quorum and the people who are interested could proceed with business. We do not wish to spend every session talking about how far behind time we are; but we would point out that: those persons who have expressed so much interest in getting work done and who have expressed concern for the financial crisis should be aware that we have interpreters here arriving for duty, but having nothing to interpret. That is not sound financial management.

At this point we will continue with our list of speakers. This morning we had a discussion with the Congo about a topic to be taken up later today, but they also indicated to the Chair that they had wished to speak not only on that matter but on the business at hand; so at this point the Chair recognizes the Congo for discussion on item 14.

Michel MOMBOULI (Congo): Ainsi que nous l'avons déjà signalé au sein des différentes commissions de cette session de la Conférence, sur la plupart des points inscrits à l'ordre du jour de la Conférence la position de la délégation congolaise a été rendue publique par son représentant siégeant à part entière en qualité de membre au sein du Comité du Programme.

Il en est ainsi de ce point 14 de notre ordre du jour consacré à l'examen du programme ordinaire 1986/87 et à l'évaluation de certains programmes spéciaux de la FAO qui ont fait l'objet des travaux de la 53ème session du Comité du Programme qui s'est tenue du 14 au 25 septembre dé cette année-ci, à Rome.

A ce titre, nous sommes solidaires des considérations, avis et recommandations formulés à cette occa-. sion par le Comité du Programme, sur cet examen et sur les évaluations de programmes d'action spéciaux.

Toutefois, n'ayant pas pu prendre la parole sur cette question lors de son examen par le Conseil en sa 92ème session, pour des raisons de calendrier très chargé du Conseil au sein duquel nous n'étions qu'observateurs, nous aimerions saisir cette occasion pour réaffirmer brièvement les points essentiels de la position de notre délégation. Tout d'abord, je dirai quelques mots à propos du Programme Ordi­naire 1986/87 de la FAO tant pour ce qui concerne son mode de présentation que pour sa teneur intrin­sèque.

Au titre de la première partie de l'examen du Programme, notre délégation, tout en se félicitant de la délicatesse avec laquelle le Directeur général de l'Organisation a su opérer les ajustements de pro-gramme rendus obligatoires par le non-recouvrement des contributions ordinaires des Etats Membres, notre délégation a exprimé sa vive opposition à une poursuite insidieuse de tels ajustements au cours des prochains exercices. En effet, ce n'est pas sans conséquences fâcheuses sur l'exécution du pro-gr-gramme et sur le respect des priorités retenues dans le Programme de travail et Budget à venir de l'Organisation.


En conséquence, notre délégation lance un vibrant appel à tous les autres membres qui ne l'ont pas encore fait afin qu'ils s'acquittent sans plus tarder de leurs engagements financiers vis-à-vis de l’Organisation.

Notre délégation se félicite de l'examen en profondeur de certains sous-programmes dont traite la seconde partie de ce document, examen mettant en lumière les principaux résultats et réalisations de l'Organisation dans différents domaines.

Nous partageons l'avis du Comité du Programme selon lequel les programmes de santé animale, bien que reconnus prioritaires par nous tous, ne sont pas encore assez soutenus. Nous pensons qu'ils mériteront encore un concours financier extra-budgétaire plus accru de la part des donneurs au cours des prochains exercices en vue de la mise en oeuvre de nouveaux programmes de lutte contre les maladies animales, et pour le renforcement des services vétérinaires des pays en développement. A ce propos, nous marquons notre accord avec la proposition faite par la délégation du Mexique visant à la création d'un organe spécifique de la FAO s'occupant de l'élevage. De même, la question de la commercialisation intérieure du poisson étant encore un goulot d'étranglement des programmes de développement des pêches pour bon nombre de pays en développement, la FAO se doit d'aider à trouver une solution adéquate. Nous nous félicitons des orientations et activités de l'Organisation concernant le sous-programme de développe­ment de la foresterie communautaire dans son acception la plus large, orientations et activités qui rejoignent les objectifs du Plan forestier tropical auquel notre délégation attache beaucoup de prix.

Quant à la 3ème partie de l'examen qui traite essentiellement des activités de la FAO en matière de vulgarisation, notre délégation aimerait dire combien elle souhaite voir la FAO améliorer davantage . certains aspects de son activité de vulgarisation, en mettant notamment l'accent sur l'intensification du dialogue qui doit exister entre ceux qui conçoivent les méthodes de vulgarisation et ceux appelés à les mettre en oeuvre.

Nous aimerions à ce sujet souligner l'important rôle que les femmes devraient être amenées à jouer 1" dans ce cadre.

Quelques mots maintenant à propos des évaluations extérieures des trois programmes d'action spécifiques qui nous sont soumis. Notre délégation appuie fermement les appréciations formulées par les organes directeurs de l'Organisation, dont le Comité de programme en particulier, sur les évaluations soumises à la Conférence et portant sur 3 programmes d'action spéciaux, à savoir le programme de lutte contre la trypanosomiase animale africaine et la mise en valeur des zones en cause, le programme de dévelop­pement et d'amélioration des semences, et le programme d'assistance pour la sécurité alimentaire (PASA).

Nous aimerions simplement ajouter/que nous ne sommes pas en principe opposés aux évaluations des programmes dans la mesure où celles-ci constituent un exercice fondamental pour mesurer le chemin parcouru, recenser les faiblesses et les succès, et permettre de dégager les mesures correctives pour poursuivre les objectif s initiaux avec plus de succès.

Nous redoutons toutefois une multiplication justifiée des évaluations systématiques et répétées de plusieurs programmes à la fois en raison de leur coût trop souvent excessif, surtout quand il s'agit de celles effectuées par des cabinets privés.

Notre délégation estime quant à elle que les évaluations externes devraient être strictement limitées aux seuls grands programmes ayant atteint une certaine vitesse de croisière et qu'elles ne doivent pas devenir une panacée pour tous les programmes.

Avant de mettre fin à notre intervention, nous aimerions saisir la présente occasion pour réaffirmer une fois de plus le soutien de notre pays aux activités que déploie la FAO dans le domaine des ress sources phytogénétiques à travers sa commission et son groupe de travail récemment créés à cet effet. A ce propos, notre délégation réfute le fondement des critiques acerbes formulées au sein de cette comission par certaines délégations qui, pour protéger en réalité leurs intérêts politiques et commer­ciaux, ont cru bon de citer le domaine d'activités des ressources phytogénétiques comme l'un de ceux où des économies restent encore possibles. Nous ne sommes pas du tout de leur avis.

De même, en raison des mérites et de l'appui, du reste bien fondée, que reçoit le PCT, (le programme de coopération technique) de la part de tous les pays en développement bénéficiaires et de la part des pays donateurs, nous ne pouvons pas non plus soutenir la position des délégations qui, prétextant de la cadence modérée avec laquelle sont décaissées les ressources de ce programme, ont avancé qu'on peut également y opérer quelques coupes sombres. A ce sujet, nous nous rallions à la position prise ce matin par la délégation de la Belgique.


Dato'Abu Bakar MAHMUD (Malaysia): My delegation welcomes the Report on the Review of the FAO's Regular Programine, including the Evaluation of Special Action Programmes, as contained in document C 87/8 and the other supporting documents. I wish to congratulate the Secretariat on the prepara­tion of this comprehensive document. My delegation is pleased by the degree of achievement in the planning and implementation of the many programmes and projects under the broad headings of Agriculture, including Livestock, Fisheries, Forestry, Technical Cooperation and Development Support.

Under Agriculture, my delegation would like to see the Programmes on Crop Protection, Livestock (especially feed resources utilizing by-products), extension and nutrition to be further intensified in the coming biennium. My delegation, however, regrets that the Action Programme on Planning, Management and Development of Fisheries was drastically affected by the reduction of extra-budgetary resources. Nevertheless, the importance of the substantive Action Programmes adopted by the World Conference on Fisheries Management and Development cannot be taken lightly. The catalytic role of the Action Programmes in the development and management of fisheries in the developing member countries cannot be over-emphasized.

My country is now giving special attention and emphasis to the development of deep-sea fishing in the Exclusive Economic Zone in the face of declining inshore fishery resources. Therefore we would like to benefit from the latest available technologies and information through multilateral channels as well as through bilateral cooperation.

As emphasized by my delegation in my intervention on the Programme of Work and Budget for the 1988-89 biennium, we would like to see the expeditious implementation of the Tropical Forestry Action Programme which has vast economic implications for member countries in the Tropics. With regard to TCP, my delegation is in accord with the nature of the assistance given, that is, the focus on low-income food-deficit countries.

With regard to the evaluation of the three special programmes of FAO by the external consultants, my delegation welcomes some of the findings and would be pleased if these could be used as guide­lines and strategies to complement and supplement current implementation modalities so as to ensure the continuing success of these programmes. Such evaluation should of course continue in order to establish not only the degree of achievement of these programmes in socio-economic terms but also to progressively determine their weaknesses and strengths and what necessary changes have to be made to programme implementation.

My delegation would like to reiterate its general support for the excellent field work carried out by the FAO under the Food Security Assistance Scheme (FSAS), particularly welcoming the priority given under the scheme to assist developing countries with their national early warning systems and preparedness plans and provide training and logistical support for security programmes. Nonetheless, FAO should also be mindful of the observation of the Evaluation Report which stressed that the FSAS' activities should be an integral part of the broad framework of food security development assistance to the recipient countries by all donors, including bilateral and multilateral organizations. In other words, there should always be close coordination between FAO's Food Security Assistance Scheme with bilateral and other multilateral donors, with a view to ensuring that new resources available for this purpose are sufficient to respond to the increasing needs for assistance.

With regard to the Seed Improvement and Development Programme (SIDP), my delegation is in accord with one of the recommendations of the evaluation team, and that is the need to ensure greater support of the SIDP from both the governmental as well as private sectors, and that external assistance be integrated with national seed programmes. Indeed, whatever the assistance given, it should have the ultimate aim of strengthening national institutions and programmes. It would be greatly appreciated if FAO could come out with a comprehensive package of guidelines with regard to the establishment of a National Seed Production Scheme covering, inter alia, institutional require­ments, production and distribution, pricing and subsidy policies, legislative requirements, privatization, quality control and promotional work in the use of better seeds.

John Redman GOLDSACK (United Kingdom): In our contribution to the debate on this item at the recent Council meeting we commented in general on the review of the Regular Programme and in some detail on the Forestry Programme and on the Evaluation Programme for the Control of African Animal Trypanosomiasis and Related Development.


Our views on these topics are on record and bearing in mind, Mr Chairman, the remarks you have just made about the limited time available for discussion we will now confine our remarks to a general comment on Major Programme 2.1 Agriculture before making more detailed comments on the Evaluation of the Seed Improvement and Development Programme and the evaluation of the Food Security Assistance Scheme. We thank the Secretariat for its performance report on Major Programme 2.1 Agriculture and support the content of the Programme. We are particularly pleased to note the general areas of emphasis on the needs of small farmers, on disadvantaged groups, thé role of women in the development process, on food security, on environmental factors and the development of national capabilities for planning and managing agricultural programmes.

We would also like to encourage FAO in its intention to produce more in-depth analytical studies like "African agriculture - the next 25 years". No other organization has greater breadth and depth of information on agricultural production and potential in developing countries than FAO and this places our organization in a potentially commanding position to make major contributions to the international policy debate.

Turning to the Evaluation of the Seed Improvement and Development Programme, the United Kingdom thanks the Secretariat for commissioning the evaluation and the consultants for their report. Clearly the programme has come a long way since its inception and now approaches its task with wisdom born of experience. The United Kingdom agrees with the thrust of the findings and supports the Director-General's intention to implement most of the report's recommendations. We hope particularly that the Inter-Departmental Review and Programming Panel which is to be established will in fact include seed specialists from the regions.

While generally agreeing with the consultants' recommendations, in future programmes the United Kingdom would like to see even more emphasis given to a number of issues:

We feel that seed development programmes must be appropriate to the particualr time and place - in terms of technologies and methodologies. This particularly concerns standards of quality control, seed crop production, and the institutional arrangements.

Seed production and marketing functions should be encouraged to operate on commercial lines. Business management training should be encouraged. - We note that' the consultants have recommended that FAO should be more selective in choosing new projects.'

A critically important point which the consultants seem to have missed is that the final product must be sufficiently attractive to farmers that they are prepared to pay more than they do for their usual seed. To subsidize seed to the extent that it is cheaper than "normal" is a sure formula for waste and malpractice. In planning seed programmes it is necessary to identify and attempt to quantify those attributes of the "new" seed which cause farmers to want it. These may be improved genetic potential, more reliable germination, or some of various other qualities. In other words, b in the planning the farmer must be to the forefront of the planners' minds and all too often this aspect is overlooked.

It is essential when planning seed programmes that the quality control and regular functions are institutionally quite separate from the production and marketing functions. The consultants seem to accept this, but it is in the report that compromises have taken place.

The consultants have identified "uneven quality" in the design of seed programmes. Steps to improve this are suggested. We might suggest that this is the particular target of any follow-up monitoring.

Turning to the evaluation of the Food Security Assistance Schemes, the paper gives us a lengthy but clear evaluation report prepared by two experts from India and Switzerland, together with the Director-General's comments on their recommendations. To us the report itself seems broadly satisfactory with one exception. That is that there are insufficiently clear links between the food security activities described in the countries visited and the activities of the FSAS, for example, in paragraphs 5.11 to 5.13 the project concerning the restructuring of the cereals market in Mali is quoted with approval. But it is not made clear whether the FAO Cereal Marketing Study in 1978 which is said to have started this project was an FSAS project, nor why FAO is now participating in this activity.


Turning to the conclusions and recommendations, it is clear from paragraphs 6.2 to 6.15 that the actual results obtained by the FSAS have not in fact: amounted to much. From the food aid side we have always been sceptical about the value of grain reserves for the practical reasons suggested in paragraphs 6.6 and 6.7. We did not find it surprising that the impact of FSAS on the important policy issues identified in paragraph 6.14 have been small. This we think points to a basic problem that if the wider concept of food security referred to in paragraph 6.15 is to make any progress the need is for this to be accepted as a major priority policy objective by both governments and FAO, rather than as a separate question to be handled by relatively unimportant units in national administration and FAO itself.

As regards recommendations, those addressed to governments and donors seem sensible although we would need to be cautious about the implications of the call for assistance to be more programmatic and for increased extra-budgetary contributions referred to in paragraph 6.43.

The Director-General's comments contain a summary of recommendations addressed to FAO and his comments thereon. These seem sensible to us. In particular it is pointed out that the wider concept of food security in fact encompasses much of the work of the Organization. We feel that if the overall mandate of FSAS is to be extended it is particularly important that its programmes are more sharply defined.

In conclusion, the United Kingdom would like to echo the comments made on the use of evaluation studies by the Canadian delegate. Effective evaluation is the first step in identifying programme priorities. We have made it clear in our statements on other agenda items that we consider that greater efforts should be made by FAO to identify and focus on priority activities. But we hope that the statements made by Canada and Denmark will not fall on deaf ears. If FAO is to continue to attract resources it must demonstrate that it is prepared to accept truly independent evaluation and show that it is prepared to use the results in selecting priorities and preparing programmes.

Carlos Moyses ANDREOTTI (Brésil): La delegation brésilienne avait déjà fait, lors de la dernière session du Conseil de la FAO, quelques commentaires d'ordre général sur la révision du programme régulier, ses 3 suppléments et les activités du programme de terrain, tout en les ayant approuvés.

Je voudrais maintenant saisir l'occasion pour féliciter le Directeur général, le Secrétariat et l'équipe technique de la FAO, pour l'excellence technique des documents soumis à l'appréciation et à l'analyse de la 92ème session du Conseil et de la 24ème session de la Conférence de la FAO.

La délégation brésilienne a néanmoins jugé opportun de faire quelques remarques sur certains points pécifiques des documents analysés aujourd'hui par eette Commission, remarques dans le seul but d'apporter une contribution positive, si minime soit-elle, à l'action de la FAO de façon à la rendre toujours plus efficace. Bref, ceci veut dire que notre intervention se bornera aux aspects techniques. J'essaierai donc d'être concis et précis.

Ma première remarque se rattache à la définition des priorités. Il n'y a pas de doute que tous les programmes développés par la FAO sont importants et même très importants, que ce soit pour une région, pour un pays ou pour toutes les régions. Mais peut-être les priorités au sein de ces programmes pourraient-elles mieux ressortir si on utilisait des critères ou des indicateurs pour les classer suivant un ordre hiérarchique et on pourrait du même coup attribuer les ressources financières proportionnellement à cet ordre. L'on peut d'ailleurs se demander si des investissements massifs dans l'éducation alimentaire n'exerceraient pas des effets sensibles, et ne produiraient pas un impact considérable sur la réduction de la mortalité infantile. Peut-être y aurait-il au sein de cette commission des délégations qui pourraient nous donner un témoignage sur ce point.

Lié au problème de l'éducation alimentaire, nous trouvons le problème de la nutrition: savoir manger, savoir se nourrir, signifie ingérer non seulement des carbohydrates et des calories, mais aussi des protéines complètes d'origine animale, des lipides poiyinsaturés d'origine végétale, des sels minéraux et des vitamines. Les grains nous donnent surtout les premiers tandis que les aliments d'origine animale, les légumes, les fruits et les micro-organismes morts nous fournissent les autres. Nous savons tous, d'ailleurs, qu'il y a aujourd'hui un excès de grains. Les silos des pays industrialisés en sont pleins. Ne serait-ce donc pas le moment pour la FAO de mettre


l'accent sur des projets d'élevage bovin, porcin, ovin, de volailles et d'autres petits animaux- y compris l'aquaculture; j'aimerais d'ailleurs revenir sur ce problème lors d'une autre occasion -,de production de légumes et de fruits et, simultanément, d'encourager l'éducation alimentaire?

Un autre point qui mérite une attention spéciale est l'extension rurale. Il ressort des documents de la FAO que le succès de ses programmes est conditionné par l'efficacité des services d'extension rurale. Ceci étant, on ne comprend pastrop bien pourquoi on attribué si peu de ressources financières à un sous-programme que l'on estime conditionner tous les autres. On revient ainsi, une fois encore, au problème de l'établissement des priorités. Si un programme ou un sous-programme a été défini comme prioritaire, il faut lui impartir les ressources financières correspondantes.

A propos du document C 87/8-Sup.2, "Evaluation du Programme d'amélioration et de développement du secteur des semences", je veux dire que le Brésil, depuis 1974, fait un énorme effort dans ce domaine. On produit aujourd'hui, en étroite liaison avec le secteur privé, des semences certifiées de plusieurs produits tels que le blé, les haricots, le maïs, le riz, les pommes de terre, les carottes, etc., mais pas encore en quantité suffisante.

Un autre point qui mérite d'être souligné, c'est celui des investissements massifs que fait le Brésil, depuis 1974, dans le domaine de la recherche agronomique et en particulier dans celui de la formation du personnel scientifique, de l'infrastructure de laboratoires, de la documentation et de l'informatique.

Je tiens à souligner ce point car il est très important pour la coopération Sud-Sud. En effet, depuis 1974, l'EMBRAPA - Entreprise brésilienne de recherche agronomique - a formé plus de 2 000 chercheurs au niveau du Ph.D et de la maîtrise et a produit un volume énorme de connaissances et de technologie pour les tropiques. Ces connaissances, ce savoir-faire, cette technologie, produits dans les régions tropicales et pour les régions tropicales, peuvent être facilement adaptés aux régions tropicales des autres continents.

La FAO pourrait jouer un rôle important dans l'échange scientifique et technologique entre les pays de l'hémisphère sud car , enfin, il n'y a que le Brésil qui a fait des progrès dans ce domaine. Une action concertée de la FAO avec ces pays pourrait être bénéfique à tous. Cela ne signifie pas que nous écartions la coopération Nord-Sud.

Dans ce cadre, d'ailleurs, de la coopération Sud-Sud, et pour finir, la délégation brésilienne désire apporter son appui fraternel à la requête de la délégation du Burkina Faso portant sur l'aide financière urgente à accorder à l'école de lutte anti-tsé-tsé de Bobo-Diouiasso.

Gerald Phirinyane KHOJANE (Lesotho): I should congratulate Mr Shah for the most able manner in which he introduced agenda item 14 and as usual he was explicit and to the point.

We are encouraged by the registered success of FAO on integrated pest management research through experiments particularly in Africa. In our view assistance in establishing and strengthening national services for plant protection should receive a priority attention of FAO and TCP - funded training in biological control of pests should be given the widest coverage possible. In this way pest outbreaks such as locusts in sub-Saharan Africa and Mediterranean fruit fly in Central America might be reduced in the longer term.

The idea of prosopis bushes and leguminous shrubs on the marginal lands and under arid saline conditions is of particular interest to my delegation. It would be interesting if experiments could be conducted to see if such bushes and shrubs could be adapted to the high cold and arid altitudes like that of my own country. It is worth noting that some donor countries such as Italy are beginning to set an example to support fodder trees and shrubs projects on marginal lands and semi-arid regions. This is an encouraging development which, if pursued, should go a long way in alleviating desertification and fodder problems of the developing countries particularly those of the teub-Saharan Africa, FAO should therefore encourage and persuade more donors to follow the example of Italy.


We were fortunate to follow the development of the "Study on African Agriculture: the next 25 years" step by step. We are satisfied that the views of the African experts in the field of agriculture were fully incorporated into the study and that its conclusions were in accord with the thinking of the majority of the African policy makers• How could it be otherwise when it was compatible with the relevant sections of the United Nations General Assembly's Programme of Action for African Recovery and Development for 1986/90 agreed at the United Nations Special Session on Critical Economic Situation in Africa? The conclusions of the study suggested nothing less than modalities of the effective implementation of Africa's Priority Programme for Economic Recovery during 1986/90 and beyond in the field of agriculture. Indeed a request for a similar study by Latin America and the Caribbean was in itself a recognition of its quality and the validity of its conclusions.

The Lesotho Government attaches special importance to the technical co-operation programme of FAO. During the current biennium, Lesotho in its capacity as a least developed country has been a beneficiary of the TCP Programme on training, advisory services, emergencies and support to development. As a drought stricken country in sub-Saharan Africa, it has also benefited from the Agricultural Rehabilitation Programme in Africa. Although the ceiling for TCP projects allocation is low the impact of the programme is significant and visible. We have strong reason therefore to give this programme unreserved support.

Another important aspect is that according to document C 87/8, read together with the financial report and statements in document C 87/5, allocation of funds under the TCP Programme has been fair and just in that it was based on the needs of the different continents and countries. Africa in our view has had its fair share with the allocation of 40% of the total available resources. Other regions were also given allocations according to the magnitude of their needs and availability of resources. This approach is sensible and worthy of credit.

Examining the review of the Regular Programme 1986/87 part 5 we note with satisfaction that the Secretariat has confidence that live operation of both phase I and phase II of the newly introduced Financial Systems will provide the organization with a greatly improved ability to process financial data and to exercise efficient and effective control over its financial resources. This assurance signifies a flexible attitude of the Secretariat to accommodate new ideas intended to continue to improve on the operational activities of the organization in order that all resources placed under its control to serve the members can be accounted for.

We are also encouraged by the fact that efforts were continued to increase the number of applications for employment within FAO from countries which were under or non-represented in the organization. Equitable geographical representation from all regions, including those of the developing countries should remain the ultimate goal of the FAO administration. It is indeed most appreciated to notice that some posts at the country and Regional Representations are already given to the locals with the required qualifications. We hope that even at local level, posts are granted and paid according Lo the establishment.

Bashir El Mabrouk Said, Vice-Chairman of Commission II, took the Chair
Bashir El Mabrouk Said,
Vice-Président de la Commission II-t assume la présidence
Ocupa la presidencia Bashir El Mabrouk Said, Vicepresidente de la Comisión II

CHAIRMAN: (original language Arabic): Before giving the floor to the next speaker I would like to thank all members who were good enough to nominate me as vice-chairman of this Commission. I can assure you that during this session which I shall chair I shall try and do everything so that we can attain our common goals. We have strong links of friendship between me and many of you and I feel that together we will be able to bring this session to a fruitful conclusion.

Usama AL-BILBEISI (Jordan) (original language Arabic): What I have to say here is first a general comment. This is something which I feel has to be a priority in this Organization; here I am talking about coordination and the complementarity which exists between this Organization and other


organizations. This Organization does not exist in isolation. There are bilateral efforts and there are other institutions who are working directly in the area of development. We feel, therefore, that there has to be a matching of efforts here because this is of prime importance and it can allow us to make savings, and of course, savings have to be made because resources are limited. This matching of efforts and coordination is also going to help us to do the evaluation and assess­ment of what has been done. A lot of evaluation has been carried out to date and we would say that those efforts will help us to clear the undergrowth for donor countries and beneficiary countries. This should be part and parcel of the strategy of this Organization and we are sure that the necessary mechanisms can be introduced by our administration to avoid duplication of effort and any problems in the running.

We would also wish to say something about the role of women in rural development. We think this is of great importance, and what is contained in document C 87/8 paragraph 5 is something which holds true. However, we would like to note that there is a need to develop agricultural extension programs for women, because much of the farming labour in rural areas is done by women. If we can take that into account we will be complementing the already on -going efforts in training women in home economics. In this fashion we will be doing an integrated effort toward the development of the role of women in rural development

If we look at page 33 of document C 87/8, we feel that this Organization has to attach much importance to ruminants and this has to be done particularly in the north east and in northern : . Africa. We feel that this is one of the important components of livestock wealth and source of meat in our region. Therefore, I hope that sufficient attention will be attached to that.

In the document concerning the Programme of Work we find that the resources made available for research are very scarce. This is something which does perturb us because it is necessary to develop the necessary infrastructure throughout regions of the world so that farmers can acquire the skills and knowledge that they need. It would be interesting to have some information on recent progress made by agriculture. It is important that farmers can keep abreast with developments.

Raphael RABE (Madágascar): La délegation malgache se félicite de vous voir présider nos travaux car nous connaissons votre grande expérience et votre compétence. Permettez-nous également de féliciter M. Shah pour sa présentation très claire du point 14 de notre ordre du jour.

Dans son intervention en séance plénière, le chef de notre délégation a fait part de l'intérêt qu'il porte aux rapports d'exécution du Programme ordinaire et du Programme de terrain ainsi qulaux évaluations indépendantes des programmes spéciaux; Il s'est félicité de l'évaluation du Programme de coopération technique, qui a permis de mettre en exergue le caractère primordial de ce programme pour la relance de la production dans les pays en" développement. Il a en outre invité la Conférence à identifier ceux des domaines qui gagneraient à être également évalués afin d'en connaître les résultats par rapport aux objectifs et pour déceler, le cas échéant, leurs lacunes, leurs imperfections et leurs faiblesses afin de pouvoir y remédier. Et la volonté d'y remédier existe.

Notre délégation se plaît à relever que tous les délégués qui se sont exprimés sur ce point de l'ordre du jour ont reconnu que les examens de programmes et les évaluations externes constituent un moyen intéressant, satisfaisant, efficace et pragmatique d'améliorer les performances de l'Organisation. En procédant de la sorte, petit à petit, l'on renforcera à coup sûr notre Organisation.

Nous faisons nôtres les commentaires et les observations du Comité du programme à l'endroit des documents soumis à notre examen, ce qui nous facilite la tache, car nous nous contenterons de ne relever que quelques aspects particuliers. En ce sens, nous voudrions dire un mot au sujet des documents C 87/8-Sup.l et C/87/8/Sup.3. Considérant le rapport d'évaluation du Programme d'assistance pour la sécurité alimentaire, nous voudrions déclarer que nous partageons les observations du Directeur général en réponse aux propositions des consultants. Nous voudrions cependant faire remarquer que les très nombreux pays en développement qui ont consenti à mettre en oeuvre des mesures d'ajustement structurel ont nécessairement commencé par élaborer et appliquer une politique nationale cohérente et équilibrée de si ' ' limentaire.


Il faudrait reconnaître les efforts souvent très courageux de ces pays, les encourager et leur assurer un soutien conséquent. Pour Madagascar, cette politique existe et reçoit la priorité élevée, requise par la situation qui prévaut. Le gouvernement malgache a oeuvré avec la FAO, le Programme Alimentaire Mondial et la Banque Mondiale, pour l'élaboration et la mise en oeuvre de telles politiques et nous commençons à en récolter fort heureusement les fruits. Le PASA nous a soutenu très vigoureusement dans la mise en place de notre système national d'information et d'alerte rapide.

Nous convenons avec le Directeur général et les consultants que les actions de sécurité alimentaire ne peuvent être qu'intégrées et multidisciplinaires. Aussi, les entités chargées de s'en occuper, devraient-elles tenir une hiérarchie leur permettant de dominer la situation, de faire appel, de requérir sans difficulté la participation des diverses disciplines. L'entité concernée doit obtenir la confiance des bénéficiaires et des donateurs; elle doit pouvoir intensifier ses actions car elle sera de plus en plus sollicitée dans l'avenir,

Aussi, appuyons-nous toute action qui va dans le sens du renforcement de ladite entité.

Nous manifestons notre reconnaissance à l'endroit des pays qui ont financé le PASA et lançons un appel aux autres donateurs car le programme à réaliser dans le futur est immense. La portée du PASA devra être élargie pour répondre au mieux au concept révisé de sécurité alimentaire.

Enfin, je voudrais dire un mot sur le document C 87/8 sup.l. ' La délégation malgache joint sa voix à l'appel lancé par les délégations du Gabon, du Burkina Faso, appuyé par le Brésil, pour que les problèmes financiers de l'Ecole de lutte anti-tsé-tsé de Bobo-Dioulasso soient considérés sérieusement par notre Conférence et qu'une solution soit apportée dans les meilleurs délais.

Nous faisons nôtre la partie du rapport du Conseil traitant de ces questions.

Ibrahima KABA(Guinée): Tout d'abord, ma délégation tient à vous féliciter vous-même pour votre élection ainsi que Monsieur SHAH pour sa brillante présentation.

Le document C 87/8 et ses suppléments traite de questions touchant au fondement des conditions de développement agricole de nos pays; c'est le garant de la sécurité alimentaire dans la région.

En effet, on n'insistera jamais assez sur l'accent à mettre sur le développement des cultures de tubercules qui contribuent en toute saison à la variation du régime alimentaire de la plupart des pays en développement. Nous accordons un intérêt tout particulier aux programmes de l'élevage et de la pêche en raison du fait que la carence protéique est encore une des grandes préoccupations de nos populations.

En ce qui concerne le Programme d'action forestière, nous disons tout simplement que les 15 dernières années, caractérisées par la désertification, l'avancée galopante du désert et la rareté des précipitations, ont contribué à focaliser l'attention des populations rurales, et à orienter les efforts de nos gouvernements quant à la nécessité de soutenir fermement toute action visant à protéger ou à reconstituer le patrimoine forestier; d'où le succès connu par le PAFT.

Cependant, la poursuite et la réussite de tous ces programmes supposent une base financière sûre, d'où l'inquiétude des Etats Membres face à la réduction des ressources financières de notre Organisation.

Il serait souhaitable que tous les pays s'acquittent à temps de leur contribution afin que le Directeur général ainsi que notre Organisation puissent effectivement réaliser le programme que nous leur avons confié.

Par ailleurs, les travaux d'évaluation dont les résultats sont portés à notre connaissance, revêtent une importance toute particulière. En vérité, ces travaux ont abouti à des documents excellents et précieux nous permettant d'apprécier l'impact et les défaillances des actions mises en oeuvre.

Nous nous appesantirons sur le document C 87/8-sup.l traitant de la lutte contre la trypanosomiase et mettant l'accent sur l'indispensable nécessité de la coopération en ce domaine particulier.


Ainsi, page 2, paragraphe 5 de ce document, la Commission souligne que le succès des programmes de lutte contre la tsé-tsé reste conditionné à un travail qui ne se fasse pas en vase clos. En effet, mon pays s'efforce d'appliquer cette recommandation aux travaux effectués en ce domaine.

Nous faisons nôtre la suggestion soulignant en page 3 paragraphe 8 la nécessité de faire participer les ministres de l'élevage et des services vétérinaires aux sessions ultérieures de la Commission d'évaluation et de faire supporter son financement par l'Organisation dans le cadre du budget ordinaire.

Page 5, paragraphe 20, l'attention de notre délégation a été frappée par la recommandation visant à insister sur les graves risques liés au croisement incontrôlé de bovins trypanotolérants pouvant conduire à leur extermination.

En effet, mon pays étant le berceau de la race N'Dama, race réputée pour son caractère trypano-tolérant, nous considérons cette remarque comme étant de la plus haute importance. Il est certain que le Projet Gui 79/007/Sélection et Amélioration de la race N'Dama de Boké, dans mon pays, tient rigoureusement compte de cette importante observation.

Ce projet réalisé avec l'assistance de la FAO doit être poursuivi avec l'aide du gouvernement italien qui a gracieusement accepté son financement.

Enfin, la formation des cadres compétents pour la réalisation de la lutte contre la trypanosomiase étant la première condition de réussite, nous soutenons le renforcement de l'Institut "l'Ecole de lutte anti-tsé-tsé" (Elat) installé à Bobo-Dioulasso.

Masahiko YASUMURO (Japan): First of all on behalf of my delegation I would like to congratulate you on Chairing this Commission and I would like to thank Dr Shah for his clear introduction of this item and also the consultants and the Secretariat for their excellent work and preparation of these reports.

I should like to give Japan's comments on some selected items. As to community forestry, Chapter 9, my delegation considers that community forestry plays a very important role for rural development in the developing world, for it can absorb the population pressure which is the main cause of forest decrease, by means of the participation of community people in forestry activities, and thereby strives to afforest for fuelwood etc., due regard being paid to the needs of community people. In this context, Japan is of the view that FAO's sub-programme in this sector is very useful.

Though community forestry promoted in each country has its own respective characteristics depending on forestry techniques, socio-economic conditions etc., generalized information based on the experiences of each project is an important tool for the extension of community forestry, as is mentioned in paragraph 9.48. To this end, the gathering of a lot of information with high adaptability is required.

As to Chapter 11, that is the review of the Category III meetings, Japan trusts that these expert meetings, to which experts are invited in their personal capacity, involve important roles both for the Regular Programmes and for all technical programmes of FAO. These meetings could be most useful provided that their results or recommendations are promptly followed up by FAO as well as Member countries. In this context, such a review is meaningful and Japan hopes it will be periodically carried out in the future.

Mr Chairman, Japan is confident that the Action Programme for the Control of African Animal Trypanosomiasis is very important for the promotion of animal husbandry in Africa and therefore Japan has no objection to the proposed intensification of this programme.

However, it will not be effective unless combined counter-measures are taken by all countries. Paragraph 13 indicates that fewer countries have a deep interest in this programme. Given this situation, my delegation would like to draw to the attention of the countries concerned that this disease is no less vital than rinderpest or hoof and mouth disease, and would like to encourage these countries, on their part, to consolidate domestic institutions so as to accept assistance.


In this connection,my delegation would expect FAO to promote this programme with closer cooperation with relevant research institutes, such as ILRAD, for which my country extends support in terms of both capital and experts.

Next, 1 would like to touch upon the Seed Improvement and Development Programme. Japan fully recognizes the importance of seeds for agricultural production, along with other inputs like fertilizers and pesticides, and believes that its potential role is greater in Africa where the ratio of the use of imporved seeds is only 9 percent.

While my delegation supports the recommendations made by the evaluation team in general, the following points should be kept in mind.

In the regions where technologies for inputs are rather under-developed and ecological conditions are not favourable, selection of a better strain of indigenous varieties and their imporvement are often more effective than merely introducing high-yielding varieties from outside. But improvement and development of seeds should be promoted also for legumes, millet, sorghum and so on, which are more suitable to local climate, soil, dietary habit etc., so as to try to help improve the food situation in regions which face food shortages.

Lastly, as to the Food Security Assistance Scheme, my delegation can only reiterate that the recommendation of the consultants is to ambitious. The recommendation calls for the intensification of the scheme, particularly concerning concept 1 of food security and concept 3.

However, the food security problem is related to the whole Agricultural Department of FAO, and also involves the fishery and forestry sectors. Since food security is related to such a wide range of sectors, it would be a huge task for FSAS to make overall coordination. Particularly when it comes to concept 3, many of them are beyond the capacity of FAO, such as food aid, food stamps, and even measures against unemployment of the poor.

The recommendation also proposes to establish a Country Task Force in FAO. However, given the limited resources and personnel of FAO, it will not be possible, practically speaking, to establish such new institutions.

In conclusion, despite the recommendations of the consultant, it would be desirable to study how to implement this scheme with a higher emphasis on selected matters out of the already commenced projects like the one which was really effective or which will be highly required continuously.

As for "Global World Information and Early Warning Systems", I should like to request its improvement so that every issue will be more quickly delivered to Member Countries.

Frank Mensa K. DENYOH (Ghana): We are hard pressed for time, so I shall try to be brief and concise. In general terms, Ghana supports the review of the Regular Programme. Specifically, we welcome the strategies to be adopted in fisheries management as stated on page 56 of the English version of document C 87/8. Special emphasis is required in the management and development of fisheries resources from inland waters and agriculture as capture fisheries has been showing signs of collapse.

Many developing countries depend mostly on fish as a source of animal protein. Per caput consumption of fish is still low in most of these countries. Development of fisheries is theretore to be directed towards increasing per caput consumption of fish in these countries.

As regards livestock development, the Ghana delegation supports the idea of some other countries, of treating this as a separate subject matter - as Fisheries and Forestry.

The justification for this is that there is the need to develop rapidly livestock in most of the developing countries in order to boost meat production. This will certainly reduce the pressure on the demand for fish and fishery products. for short-term programmes some countries in Africa are concentrating on poultry development. However, not much impact has been achieved as poultry products are rather expensive for the average family.


For forestry, Ghana supports the objectives and strategy for the management of our forestry resources. This particular programme is extremely important, taking into consideration the alarming rate at which tropical forests are being destroyed.

Agro-forestry. This new concept is being introduced into some countries and we advocate that the present programme should be modified to enable FAO to give more support to those countries which have embarked on the development of agro-forestry.

We congratulate the Secretariat for the excellent document that has been produced.

Alex Louis TANIS (Haiti): Je commencerai tout d'abord, Monsieur le Président, par vous féliciter pour votre élection à la vice-présidence de notre Commission, et je remercie également Monsieur Shah pour l'excellente présentation du document qu'il nous a soumis, ainsi que le Secrétariat.

Les difféienfces activités réalisées dans ce programme ont été faites avec maîtrise et compétence, et des résultats positifs ont été obtenus. C'est la raison pour laquelle la délégation haïtienne appuie les conclusions du rapport dans leur globalité.

Je n'ai donc pas l'intention de répéter ce qui a été dit avant moi par de très brillants spécialistes mais je tiens à formuler quelques commentaires dans les domaines suivants:

1- La lutte contre la trypanosomiase: la délégation d'Haïti appuie l'effort réalisé en l'occurrence et est solidaire de toute action visant à aider l'Afrique à lutter contre cette peste - puisqu'il faut bien l'appeler par son nom.

2- L'exécution du programme agricole: elle s'est réalisée dans des conditions économiques extrêmement précaires - celles dont dispose l'Organisation. Nous nous réjouissons toutefois de constater que les restrictions de crédit n'ont pas affecté gravement le programme de terrain ainsi que l'appui donné aux Etats Membres, notamment l'aide fournie au continent africain en vue de l'aider à surmonter la crise qu'il traverse.

La délégation haïtienne pense en l'occurrence que la FAO se doit d'envisager avec les Etats Membres les priorités à accorder dans les différents programmes.

3- En ce qui concerne la formation, la réduction des crédits dans le domaine de la formation constitue une préoccupation de la délégation haïtienne si l'on tient compte du fait que l'homme emeure le principal élément de la promotion sociale et économique de tout pays en développement car nous pensons que le sous-développement n'est pas un phénomène physique mais un phénomème mental.

Si l'on désire opérer des changements durables, susceptibles de déboucher sur un changement de mentalité des exploitants et des gens, la FAO devra étudier les moyens de continuer à renforcer son programme de vulgarisation dans les Etats Membres.

4- En ce qui concerne l'évaluation, nous pensons que l'évaluation indépendante faite par des xperts extérieurs au programme doit se poursuivre, mais il est difficile parfois de la faire d'une açon objective étant donné que les objectifs fixés dans les documents de travail ne sont pas hiffrés quantitativement. Mais les conclusions des évaluations ne sont pas utilisées en vue de réformes de structures ou de nouvelles orientations à donner au programme; et nous pensons que ceci st dû à un manque de coordination étroite entre les différents services et divisions de la FAO.

Dans cet ordre d'idée nous pensons que si les évaluations se font à la lumière des considérations que nous venons d'évoquer, elles seront de nature à satisfaire la confiance des pays donateurs et des pays bénéficiaires.

5- En ce qui concerne l'assistance à fournir au programme de la sécurité alimentaire (voilà un beau mot qui est lancé!), nous pensons pour notre part qu'il peut être vide de sens si l'on ne tient pas compte du concept élargi de la sécurité alimentaire et, par voie de conséquence, des différentes assistances à fournir dans certains domaines.


Dans cet ordre d'idée, ma délégation tient à renforcer le concept élargi de la sécurité alimentaire tel qu'il a été défini par les délégations de la Suisse et de la Colombie, en mentionnant certains facteurs spécifiques situés en amont et en aval des mots "sécurité alimentaire".

Qu' il nous soit permis de mentionner en l'occurrence, en amont, l'organisation de la production elle-même. Cette organisation ne peut pas s'entendre sans une sécurité en ce qui concerne la culture de la terre. On ne peut pas demander à un exploitant d'apporter des améliorations foncières si ses droits ne sont pas garantis en ce qui concerne sa sécurité.

Parmi les facteurs en amont il faut mentionner l'organisation de la production c'est-à-dire la vulgarisation et la préparation du sol.

Et nous insistons particulièrement sur les semences: les semences constituent à notre avis un facteur capital quant à l'augmentation de l'activité et, partant, de la production agricole. Il faut que la FAO et les Etats Membres prennent les mesures nécessaires en vue. d'obtenir un approvisionnement suffisant et sûr en ce qui concerne le double plan de la quantité et de la qualité des semences à fournir aux exploitants.

Autre facteur, l'utilisation des engrais, des pesticides, des insecticides qui s'échangent actuellement à des prix relativement élevés sur les marchés internationaux, alors que les prix des produits à l'exportation et à la consommation locale ne cessent de chuter. Cette situation est de nature, si certaines mesures ne sont pas prises, á décourager le producteur si l'on n'arrive pas à subventionner les prix payés à la production. Mais la plupart des pays en développement ne peuvent malheureusement pas économiquement supporter les coûts d'une subvention des produits agricoles.

Cette sécurité doit s'entendre dans le domaine de l'irrigation. Dans la plupart de nos pays en développement, les terres irriguées représentent à peu près 15% des superficies cultivables alors que dans des conditions tropicales, sur n'importe quelle superficie irriguée, on peut d'abord obtenir trois récoltes par an et avec des rendements passant du simple au triple. Ceci signifie qu'on obtient sur les superficies irriguées 9 fois le rendement en cultures traditionnelles. Et je pense par conséquent que le programme d'irrigation de la FAO doit être considérablement renforcé si l'on veut déboucher sur une situation alimentaire durable.

Nous venons de passer en revue les facteurs en amont. Et quant aux facteurs en aval maintenant, il faudrait réduire les pertes après récolte qui constituent dans la plupart des cas prẽs de 20% des récoltes. Ensuite il y a la question du transport, de la manutention et de la commercialisation.

Par sécurité alimentaire, il faut également entendre la partie de la ration constituée par l'apport des protéines animales, et comme nous l'avons dit hier, les programmes d'élevage qui figurent au rapport sont vagues et méritent un support beaucoup plus élargi de la part de l'Organisation; en ffet l'élevage permet non seulement de fournir la part de protéines nécessaire dans la ration alimentaire mais permet également aux exploitants, par suite des rentrées quotidiennes, de mieux équilibrer leur budget et de mener une vie plus humaine.

Et ma dernière observation concernant la sécurité alimentaire portera sur le concept de l'aménagement des bassins versants dans le cadre d'une agriculture "conservationniste" de montagne alliant le profil agro-sylvo-pastoral.

Nous avons parlé de l'agriculture, nous avons parlé de l'élevage, mais nous pensons qu'une attention beaucoup plus soutenue doit être accordée aux forêts compte tenu de leur dégradation, particulièrement dans les zones tropicales. Si une action renforcée n'est pas entreprise dans ce domaine, près de 2 milliards de personnes risquent de se retrouver dans des zones où le bois de feu manquera.

Je m'excuse d'avoir été un peu long mais la délégation haïtienne pense que les commentaires répondent à la préoccupation de voir la FAO continuer à fournir l'assistance technique et financière dans le sens de la satisfaction des Etats Members dans un monde de plus en plus interdépendant.


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E. Patrick ALLEYNE (Trinidad and Tobago): Wë are most grateful for your kind consideration. We also wish to thank the Secretariat for this documentation and of course for its presentation. Our delegation wishes to endorse the initiatives and the relevant action of FAO in relation to all forms of evaluation, be they called reviews or actual evaluation. We noted carefully Mr Shah's statement that the Performance Report, Part 1 of the Review, did not pretend to be evaluations. My delegation wishes to suggest that the Secretariat should make every possible effort to ensure the adequacy of resources for specific evaluation activity.

In these times of difficult financial considerations, performance results will go a long way in overcoming the struggle for financial contributions. The percentage of timely and adequate evaluations rather than presentation of timely and adequate evaluation reports will assist in reducing the call for transparency, which in the present circumstances Mr Shah, with all his well-recognized skills in responding to questions verbally, cannot stop.

We also noted that the Director-General and the Secretariat had no difficulty with the three independent external evaluations. In fact, according to Mr Shah's statement, the Director-General accepted the recommendations in each instance. My delegation is of the firm opinion that the area of extension education and, broadly interpreted, the transfer of knowledge and skills and the facilitation of positive attitudinal orientation, leading to appropriate on-farm and community decisions, is an area for continued allocation of resources for evaluation. We feel that properly designed evaluation studies and the effective use of the results will bring considerable benefits to rural development planning and programme execution.

Finally, my delegation wishes to stress to the Secretariat that the presentation of performance and evaluation reports of various activities is one aspect of the performance of this Organization. What we wish to know and to be assured of is that FAO has in place mechanisms for effective, significant and appropriate impact on the operations of the Organization as a result of the evaluation studies. We must know and be convinced that these studies and recommendations lead to budgetary adjustments, to field strategy adjustments and to greater efficiency at all points - and more so in the achievement of the intended objectives.

V.K. SIBAL (India): Allow us to express our pleasure to see you chairing this session. We would also like to show our appreciation for the quality of the document under discussion and for its clear presentation by Mr Shah.

The Review under debate is clear, analytical and of high quality. It shows graphically how cash-flow difficulties of the FAO have affected the implementation of the Regular Programme activities in the areas of training, technical meetings and publications. It is equally clear that such difficulties, if prolonged, might inflict institutional damage through compression of technical support for Field Programmes which would take long to repair.

During the current biennium nearly seven percent of the Regular Programme resources for the technical programmes had to be slashed to accommodate the cash flow difficulties.

It is obvious that the non-payment of assessed contributions makes it impossible to prepare a programme of work the implementability of which can be held to be certain. There is no doubt that he ad hoc measures taken to meet the current difficulties would only affect the implementation of he Regular Programme and the adherence to its priorities. We however appreciate that the Director-General has effected the necessary adjustments during the biennium with discrimination, pragmatism and efficiency.

We appreciate the excellent manner in which the Regular Programme and related field programme activities have been presented in the review. The review shows how lack of adequate extra-budgetary support was a major constraint in the implementation of several programmes, especially the Action Programme on Fisheries.

The review of sub-programme 2.1.3.2 on Animal Health also shows that further extra-budgetary support would be critical to the implementation of additional disease control programmes planned in various parts of the world.


The review of the Programme on Fish Utilization and Marketing has brought out the relative neglect of fish marketing development in relation to export marketing, slow commercial application of many of the research outputs, and the need to ensure greater integration between fish technology research and market development.

We agree with the need to give priority to the. protection of fishery resources in the exclusive economic zones of developing countries.

As regards the review of FAO's extension activities, we agree with the preliminary conclusions in Chapter 10 of the review regarding the success of extension programmes. The review has brought out the need for greater in-house dialogue on extension approaches promoted by the various units involved, and we would appreciate it if quick action on the suggestions made is taken by FAO, particularly the suggestion for a definitive study by FAO of extension approaches based on an analysis of the Organization's experience as welllas that of other agencies in this field. We are in favour of the use of targeted approaches to ensure that disadvantaged groups, including small farmers, the landless and women, benefit from extension and the need to adapt extension methodologies to specific economic, social, political, cultural and administrative situations.

So far as category III meetings are concerned, it is clear that such meetings are a valuable instrument for synthesizing lessons from implementation experience and gaining consensus in technical and policy areas. We note, however, that these have not proved useful when they lacked clear goals or were devoted to awareness building. This lesson needs to be taken note of while holding such meetings in the future.

We have external evaluations of three special action programmes in the document. We recognize that such evaluations are a part of FAO's repertoire of mechanisms for evaluation and expect these to be utilized for evaluation of long-standing ongoing programmes as may be appropriate and feasible:

The evaluation of the Action Programme for Control of African Trypanosomiasis brings out the need for further training and research and more integrated planning, including land use and area development and not confined to tsetse eradication. We agree that the progamme should continue to receive high priority and be further strengthened. In this context the Indian delegation would like to point out that trypanosomiasis is also preválent in the Asian continent as well as in Latin American countries. FAO may also devote some attention to control of this disease prevalent in countries which are not covered by the current programme outside Africa.

We note with satisfaction that all the recommendations of the evaluation report have been accepted by the Director-General with appropriate action envisaged for their implementation. We also note that the recommendations of the evaluation on the SIDP have also been accepted by the Director-General, including the need for more selectivity in project development. We note that the Director-General intends to find additional resources for the programme through the distribution of existing resources.

In the absence of availability of suitable varieties for subsistence crops there is need for more work on pulses grain legumes, as also on roots, tubers and plantains. Strengthening of internal coordination within FAO would in our view make the programme implementation more effective and beneficial.

So far as the FSAS evaluation is concerned, areas of production of food and access to it have not received sufficient attention under the scheme and we agree that these aspects shouldtaken in view by FAO when advising Member Nations on appropriate policies and measures bearing on these problems.

FSAS should also concentrate more systematically on medium-term and long-term objectives, strategies and programmes covering food production and access to food and short-term actions should complement medium-term and long-term plans for the alleviation and eradication of hunger. The step-by-step approach suggested by the Director-General to the recommendations is a realistic response taking in view the resource constraints. We are in favour of ECDC TCDC activities covering food security, especially in promoting trade in food-stuffs, training and exchange of experiences. We would also like to appeal to the donor countries to increase their support to the FSAS in the context of a programme-oriented approach.


These are the observations, Mr Chairman, that we wish to make and we thank you for your attention.

MAPELA NGA-MA (Zaire): Nous felicitons le Secrétariat et M. Shah pour la qualité et la présentation des documents que nous sommes en train d'examiner.

Ainsi que ma délégation l'a toujours dit, chaque fois que la question est examinée, nous pensons que la première personne à associer à l' évaluation des activités entreprises dans les pays par des organisations de la famille des Nations Unies est bel et bien le gouvernement de chaque pays où ces activités s'effectuent.

C'est pourquoi, tout en souscrivant aux conclusions des évaluations des programmes dont le document C 87/8 et ses suppléments font mention, ma délégation demande qu'à l'avenir le Directeur général tienne compte de la souveraineté de chaque Etat Membre lors de l'évaluation de toutes les activités réalisées dans le territoire de cet Etat. Ma délégation demande également que le Directeur général utilise désormais au maximum, à ce propos, la compétence des experts des pays en développement, qu'il s'agisse de l'évaluation tout court ou de l'évaluation indépendante de ces activités. Chaque gouvernement bénéficiaire de programmes et activités à évaluer devra donc, à notre sens, être étroitement associé à cette évaluation et, à ce moment-là, la FAO devra prendre en charge - et pourquoi pas? - le délégué que le Gouvernement désignera à cet effet, comme l'a si bien dit le délégué de la Guinée.

En ce qui concerne le Programme de coopération technique, ma délégation estime que, comme l'ont dit d'autre délégations, compte tenu de l'importance que les Etats Membres accordent à ce programme, le Directeur générai devra tout mettre en oeuvre pour renforcer sans cesse le PCT.

Ma délégation voudrait appuyer la déclaration faite, ce matin, par le délégué de la France lorsqu'il a parlé du PCT et de l'attention particulière que la FAO doit accorder à l'Afrique dans le cadre de ses activités.

Pour ce que est des bureaux des représentants de la FAO dans les pays, ma délégation appuie ce qui a été dit par plusieurs délégations, à savoir que nous nous félicitons de la manière dont ces bureaux fonctionnent actuellement. En effet, les représentants de la FAO dans nos pays sont de très bons conseillers en matière d'alimentation et d'agriculture; ils nous aident à identifier, à exécuter, à suivre et à évaluer les projets de développement. Il en est de même des bureaux régionaux de la FAO qui, comme nous le savons tous, aident notamment nos pays à développer la coopération Sud-Sud. C'est la raison pour laquelle ma délégation est d'avis que, lorsqu'un pays adresse une requête au Directeur Général afin d'obtenir l'ouverture d'un bureau de la FAO, le Directeur Général doit y répondre favorablement en respectant le principe d'un représentant par pays car nous pensons, nous aussi, que le système d'accréditation double de représentants d'organisations spécialisées des Nations Unies est à bannir pour les raisons qui sont avancées au paragraphes 4.59 du document C 87/8.

C'est pourquoi ma délégation appuie la proposition du Directeur Général d'augmenter de quatre au moins le nombre de représentations de la FAO pour le prochain exercice. J'aimerais que le Secrétariat note ce que je viens de dire et en tienne compte en le faisant refléter dans le rapport de notre Commission.

Ma délégation appuie le contenu des documents qui traitent du point 14 de notre ordre du jour et nous souscrivons à l'analyse qui y est faite. Nous demandons que tous les programmes mentionnés dans ces documents soient renforcés au cours du prochain exercice biennal.

Pour terminer, nous appuyons tous les efforts que déploient la FAO et les pays donateurs en vue d'aider les pays africains á se développer, que ce soit sur le plan des relations bilatérales ou multilatérales.


Sra. Mónica DEREGIBUS (Argentina): Mi delegación quisiera expresar su opinión relativa a algunos pocos aspectos puntuales de los numerosos temas que este examen lleva aparejado.

En primer lugar, permítame expresar que mi delegación lamenta las consecuencias sobre los programas que pese a los esfuerzos realizados por la Secretaría ha tenido la crisis de liquidez que afecta a la Organización.

Al respecto estimamos adecuado el enfoque de la cuestión que ha efectuado la Secretaría y que ha permitido preservar, en la medida de lo posible, la integridad del programa de campo en beneficio directo e inmediato de los países en desarrollo.

Observamos que los sectores más afectados por esta lamentable coyuntura son la capacitación, las reuniones y las publicaciones.

Vinculado a ello, la delegación Argentina ve con preocupación la situación en dos campos específicos de acción dentro de la multiplicidad de los que cubre la FAO.

El primero se refiere al alcance que las actividades de la Organización tiene respecto de la mujer como beneficiaria de sus programas. Leemos al respecto en la página 48 de la versión española del documento C 87/8, y cito "se terminó un análisis de los beneficiarios del programa ordinario, por sexo, en el que se llegó a la conclusión de que los programas seguían tendiendo involuntariamente a favorecer al hombre. Se ha iniciado un estudio análogo del programa de campo. En el marco de este subprograma se ha prestado cada vez más apoyo técnico a proyectos no directamente relacionados con las mujeres".

Mi delegación quisiera que en todos los casos en que FAO presta asistencia a los obiernos, tenga como una de sus metas principales la valorización del rol y del trabajo femeninoen la producción de alimentos y como agente principal para la obtención de niveles satisfactoriosde nutrición, así como beneficiaria del crédito agrícola y de las actividades de extensión.

El segundo aspecto que nos preocupa es el de la investigación y la capacitación. Estimamos que es mucho lo que puede hacer aún la FAO en cooperación con instituciones de estudio e investigación de comprobado prestigio y capacidad como las que hay muchas en el campo específico de su labor en diversos países en desarrollo, como el mío. Esperamos que en el futuro se imagine y se establezca un sistema de cooperación continua con estas instituciones nacionales, que pueda aprovechar sus notables recursos humanos por medio de la inyección en sus cátedras y laboratorios de los recursos tecnológicos y financieros de que en la actualidad carecen nuestros países.

Respecto de esta posibilidad no suficientemente explorada ni explotada hasta el presente, y su importancia en el desarrollo de la cooperación Sur-Sur quisiera endosar lo dicho hace unos instantes por la distinguida delegación del Brasil.

Este comentario que es de tipo general es motivado por lo específicamente señalado en el párrafo 1 160 de la página 65 de la versión española del documento C 87/8.

Quisiera pasar ahora a comentar sucintamente los tres informes de evaluación independiente que nos han sido presentados en esta sesión.

En primer lugar, deseo dejar constancia del aprecio de mi delegación por la calidad de ios trabajos, pero expresar a la vez, nuestro apoyo a lo manifestado en el día de ayer por la delegación de México en el sentido que nos agradaría ver que este ejercicio de evaluación, que consideramos positivo y necesario, sea encarado en mayor medida por la propia Organización, es decir, en forma interna aunque independiente.

Esto coadyuvaría, estamos seguros, al esfuerzo de realizar economías.

Paso ahora a formular comentarios específicos. En primer lugar, respecto de la evaluación del PASA, Coincidimos en que el PASA continúa siendo un instrumento idóneo para el logro de la seguridad alimentaria mundial; a pesar de las limitaciones en su mandato ha logrado poner en marcha y ejecutar eficientemente diversas iniciativas.


Estamos asimismo de acuerdo en que las actividades del PASA no han podido abarcar plenamente los tres aspectos inherentes al concepto ampliado de seguridad alimentaria, es decir, producción, estabilidad y acceso a los alimentos. Es por ello que apoyamos las recomendaciones que los consultores formulan con este propósito. Comprendemos, sin embargo, las dudas planteadas por la secretaría en el párrafo 33 del documento y consideramos que ha llegado el momento de analizar nuevamente la posible creación de un mecanismo de coordinación de la FAO en materia de seguridad alimentaria.

Mi delegación ha analizado el documento C 87/8-Sup.l y ve con una cierta preocupación el futuro del Programa de Acción para la Lucha contra la Tripanosomiasis africana de los animales. Mi país es consciente de lo que significa desde el punto de vista económico esta enfermedad, ya que un 15 por ciento de nuestro ganado equino está atacado por el tripanosoma equinum y nuestras pérdidas al respecto son severas, perjudicando seriamente los ingresos de los productores. Es por ello que Argentina está interesada en recibir asistencia técnica específicamente en materia de quimioterá-picos que se utilizan y en su residualidad en las carnes. De la lectura del documento parecería, sin embargo, que no existiera una adecuada respuesta a las propuestas y recomendaciones que se ofrecen en el marco del programa.

Quizá la falta de una evaluación económica de las pérdidas que ocasiona la enfermedad y de las limitaciones en el desarrollo rural que ésta produce podría incentivar la revisión político-técnica de los programas nacionales de modo de asegurar el mayor grado de éxito posible del programa.

Nuestro país encuentra limitado su comercio pecuario y agrícola por barreras sanitarias; las pérdidas económicas que esto ocasiona son cuantiosas; es hora que los gobiernos tomen conciencia que únicamente por el camino de la tenacidad y la perseverancia en programas de control y erradicación lograremos la apertura de nuevos mercados, sorteando las barreras que hoy nos limitan, utilizadas a veces como medidas preventivas y otras como excusas comerciales.

Vemos con preocupación, asimismo, que el informe señala que al desaparecer la ayuda financiera externa se retorna al punto de partida.

Este cuadro de situación es común a muchos programas y mi Delegación considera pertinente, como posible solución, la capacitación de capacitadores nacionales con el fin de dar permanencia y efectividad a la tarea emprendida.

Mi Delegación, efectivamente, estima conveniente que se jerarquice, dentro de las posibilidades presupuestarias de la FAO, la coordinación de los esfuerzos en este campo, de acuerdo a lo sugerido en el Informe de Evaluación.

Mi Delegación ye con agrado las prioridades otorgadas al Programa de mejoramiento de semillas donde se proporcione la base de datos mundiales sobre este insumo, El mane jo de dicha información facilitará el crecimiento del sector promoviendo, en algunos casos, la sustitución de importaciones y coadyuvando en otros a una diversificación dé las exportaciones agrícolas. La cooperación técnica multilateral y bilateral es de importancia fundamental para el logro de estos objetivos.

Mi país, Señor Presidente, cuenta con un sector privado suficientemente desarrollado para la producción de las principales especies agrícolas; en este sector intervienen semilleros y productores multiplicadores como agentes más importantes. Existen además sistemas de articulación pública y privada mediante convenio de vinculación tecnológica entre el INTA, con agentes del sector privado, para la creación, producción y comercialización de nuevos cultivadores, sobre bases jurídicas donde se establece la participación y la propiedad de los resultados, la exclusividad y las contraprestaciones. Con este mecanismo se intenta mejorar las limitaciones que impone un sistema totalmente público. Quisiera dejar constancia, Señor Presidente, de que mi país está en condiciones de ofrecer su experiencia en estas formas de articulación que han probado ser para nosotros tan exitosas.

Estimamos de particular interés la recomendación de prestar más atención a la descripción de variedades, así como su mantenimiento e intercambio para facilitar la valoración y transferencia de variedades mejoradas. Al respecto, quisiéramos expresar que nos encontramos interesados en recibir asistencia técnica de la FAO. Mi Delegación considera que una manera práctica de avanzar en cooperación, es ofrecer aquello con lo que se cuenta y solicitar nada más que lo imprescindible.


Ahmad ALAVI (Iran, Islamic Republic of): The documents in front of us are very comprehensive and bear a very high calibre in presentation. On behalf of the Iranian delegation and myself I would like to express my deep appreciation to Dr Shah and the Secretariat for their elaborate attempt.

There exist several topics in these documents and reviewing all of them in the limited time we have here is just not possible.

I just could not convince myself what lay behind the adoption of this policy, that some very important topics were chosen to be the matter for discussion in this Commission while certainly every individual Member State has got something to contribute in each regard, and I am sure most of the contributors suffice to be very brief and concise in subjects which would really be of great significance, particularly for the developing countries, to gain the best benefit from this technical gathering.

Since seed improvement, early warning system and prevention of food losses play a very important part in Iran, I would like to orientate my statement very briefly towards these topics. The introduction of new agricultural movement in Iran, which dates back to half a century ago, together with other activities, revealed and emphasized trie need for improvement of seeds and plants, finally resulting in the establishment of an institute to materialize this end.

Along with the establishment of the institute, other centres were set up to conduct necessary studies. In the beginning the activities were concentrated on major seeds such as sugar beets, grains, rice and cotton. Under this topic I would like to mention that gene banks, with close collaboration of IBPGR have been established in recent years for protecting inherited reserves and timely utilization of them on emergency occasions.

Bearing all these points in mind, since improved seeds are prepared and sold at higher costs, and in most cases farmers cannot afford, we would like to suggest further close cooperation among the Member Countries, particularly those which share similar ecological and climatological conditions to improve the quality of their obtained seeds and as a result to enhance their total productivity. FAO can play a significant role in this regard and provide the data related to each subject which particularly concerns each individual Member State.

Concerning activities on the prevention of food losses which FAO has paid close attention to, the provision of technical assistance to some African countries, the attempts are highly appreciated. But still much is left to be done to control this multitudinous amount of loss which somehow amounts to over 20 percent of agricultural commodities after harvesting. We seek advisory and technical assistance to help projects in these regards.

If we think realistically about this matter we have gained the food and feedstuff with so much effort and the remaining job is the appropriate preservation. We hope that FAO will continue to enhance its efforts to give more help to the Member States by conducting seminars, introducing plausible recommendations and programmes which can be put into action under the conditions prevailing in the developing countries.

An Early Warning System is another matter for discussion in this Commission and FAO deserves full appreciation and support in this respect. I should like to mention that in Iran we are practising this System successfully together with surveillance network in controlling agricultural pests and diseases.

Since man and its surrounding environment are suffering very severely from the utilization of different chemicals we strongly believe in the decrease, if not the removal, of this practice in agricultural activities by employing such measures. There is no doubt that FAO can be the best forum for the presentation and introduction of these remarkable measures.


Mlle Faouzia BOUMAIZA (Algérie): Permettez-moi tout d'abord de vous dire que c'est pour nous un grand plaisir que de vous voir présider notre séance. Aborder l'examen du Programme Ordinaire de l'exercice en cours, c'est d'abord le situer dans le contexte actuel des difficultés financières que traverse la FAO, difficultés qui ont eu pour résultat l'exécution partielle de celui-ci.

Cette crise financière, due en grande partie au plus grand contributeur, a deux conséquences dommageables pour tous les Etats Membres:

- la première est la réduction ou la suppression de nombre d'activités de la FAO, telles que celles liées à la formation, à la consultation d'experts, ou, plus grave, à l'appui direct aux Etats Membres;

- la seconde - et de loin la plus lourde - entraîne l'épuisement du fonds de roulement dont la reconstitution aura pour conséquence une charge supplémentaire pour tous les Etats Membres, y compris ceux qui se sont acquittés de leur contribution.

Avant d'entrer dans le détail de ce programme, notre délégation souhaiterait féliciter le Secrétariat pour la clarté du document C 87/8 et son objectivité; plusieurs passages témoignent d'un travail autocritique.

S'agissant du Programme Ordinaire 1986/87, globalement notre délégation est satisfaite des résultats atteints par la FAO; elle souscrit aux conclusions de la 53ème session du Comité du Programme.

De même, les priorités à l'Afrique, aux ruraux pauvres et à l'intégration de la femme au développement nous conviennent tout particulièrement.

Concernant le Grand Programme Agriculture, notre délégation apprécie notamment les activités accomplies au titre des programmes cultures, développement de la recherche et de la technologie, et nutrition.

Parmi les programmes cultures, nous félicitons la FAO pour son rôle actif dans la mise en oeuvre du Code international de conduite pour la distribution et l'utilisation des pesticides, et l'encouragement à fournir davantage d'efforts en ce sens.

Nous souscrivons également au principe de la lutte intégrée contre les ennemis des cultures. Enfin, notre délégation approuve en particulier la création en Août 1986 du Centre d'Intervention antiacridienne, ainsi que le renforcement de la formation pour faire face aux invasions de criquets et sauteriaux.

Concernant le développement de la recherche et de la technologie, tout en appréciant le travail fourni dans le cadre de ce Programme, notre délégation aurait souhaité pour sa part, qu'il bénéficie de ressources plus importantes en raison de l'importance des études et analyses entreprises dans différentes régions et sous-régions pour le développement agricole. C'est ainsi que nous avons relevé que le nombre d'experts et consultants engagé en 1986 pour le soutien de ce programme est en decá de la moyenne annuelle de 1982/1983. De même, pour le Programme Nutrition, il nous paraît souhaitable d'élargir le plus possible les activités liées à des aliments et normes' alimentaires, notamment celles décrites au paragraphe 1.123 du document C 87/8.

Parmi les activités réalisées au titre du Grand Programme Pêches notre attention a été retenue par le Programme Exploitation et utilisation des ressources halieutiques dont nous approuvons l'augmentation de 3 pour cent des crédits par rapport à l’exercice précédent. Notre délégation souhaite que ce mouvement se poursuive et que la FAO intensifie ses efforts, notamment pour ce qui concerne les activités décrites aux paragraphes 2.25, 2.32, 2.33 et 2.36.

Concernant le Grand Programme Forêts, notre délégation regrette qu'en raison de contraintes financières le manuel FAO d'Aménagement des bassins versants n'ait pu être publié en intégralité.

Le programme intitulé "La Forêt au service du développement rural" mérite une mention spéciale en raison des activités importantes menées dans ce cadre, notamment celles contenues aux paragraphes 3.31, 3.32, 3.33.

Enfin, notre délégation encourage la FAO à accroître sa participation à l'application du Plan Forestier Tropical.


Notre délégation a porté une attention particulière au chapitre 4 "Coopération technique et soutien au développement" et considère que la diversification croissante des sources de financement pour les projets de coopération technique de la FAO, et le resserrement des liens entre aide technique et assistance financière, constituent des arguments solides en faveur de l'accroissement des ressources du PCT.

Notre pays qui accorde un grand intérêt au Programme de coopération technique, car il a démontré son efficacité, regrette que les ressources affectées à ce chapitre soient en stagnation, d'autant plus que de nombreux pays font appel à ce mécanisme.

Au vu de l'examen de l'utilisation du PCT durant les deux dernières années, il ressort que les catégories "appui au développement" et "appui aux activités du CTPD" n'ont pas bénéficié de ressources suffisantes relevant du domaine de la coopération sud-sud. C'est pourquoi nous suggérons un rééquilibrage de l'affectation des ressources entre les différentes catégories.

Concernant les suppléments au document C 87/8 relatifs à l'évaluation extérieure de 3 programmes spéciaux de la FAO, notre délégation félicite le Secrétariat d'avoir pris une telle initiative.

S'agissant de l'évaluation du programme d'action pour la lutte contre la trypanosomiase, de manière générale, nous souscrivons aux conclusions de cette mission d'experts ainsi qu'aux mesures préconisées. Notre délégation estime que la lutte contre la mouche tsé-tsé doit continuer à faire l'objet d'une attention particulière. Pour ce faire, les suggestions émises au paragraphe 27 de ce document tendant à l'amélioration de l'efficacité de ce programme, nous paraissent de nature à rendre l'impact de l'action de la FAO plus perceptible et par conséquent à favoriser la participation des donateurs.

Parmi ces mesures, notre délégation croit que la formation doit faire l'objet d'un effort particulier. A ce propos, nous lançons un appel aux donateurs pour qu'ils contribuent à la reprise des cours de formation à l'Ecole de lutte anti-tsé-tsé de Bobo Dioulasso au Burkina Faso.

Concernant l'évaluation du programme d'assistance à la sécurité alimentaire, notre délégation a apprécié la haute qualité du travail accompli par la mission d'experts et, pour notre part, nous approuvons la recommandation figurant au chapitre 10 pour l'action future de ce programme, notamment en ce qui concerne la mise en oeuvre du concept élargi de sécurité alimentaire.

Nous limiterons notre intervention sur le contenu du programme, étant donné que la plupart de nos observations ont déjà été évoquées par les délégations du Danemark et de la Colombie.

Sur les recommandations relatives au contenu du programme évoquées au paragraphe 35, notre délégation estime qu'un effort particulier devrait porter sur la promotion de la coopération entre pays dans le domaine de la sécurité alimentaire.'

Enfin, nous pensons que parmi les trois conditions à réunir pour assurer la sécurité alimentaire, la FAO devrait porter une attention spéciale à la question de l'accessibilité à la nourriture de tous les points de vue.

Mme Fatma LARBI (Tunisie): La délégation tunisienne est heureuse de vous voir présider notre commission et remercie Monsieur SHAH pour la présentation claire de ce point important de notre ordre du jour: elle réitère son appréciation sincère au Secrétariat pour la qualité des documents C 87/8, C 87/LIM/19 et les trois suppléments. De tels documents, très riches en informations, devraient pouvoir satisfaire les délégations qui veulent connaître en détail les réalisations de notre Organisation; ils contribuent à lever les doutes exprimés quant à l'efficacité des interventions de la FAO.

Ma délégation appuie le contenu du document C 87/8 et plus particulièrement les chapitres 3, 4 et 10.

En effet, nous exprimons à ce propos notre plein soutien au programme de coopération technique (PCT) et appuyons les déclarations faites par les honorables délégués de la Belgique et de la France à ce sujet.


En ce qui concerne le programme 2-3 relatif aux forets, nous approuvons le contenu du paragraphe 341 du document C 87/8 ainsi que les paragraphes 2.15 et 2.16 du document C 87 LIM 19 relatifs au développement de la foresterie communautaire.

Quant au chapitre 10 du document C 87/8, relatif à l'examen des activités de la FAO en matière de vulgarisation, nous estimons que le rapport d'évaluation, interne de très grande qualité mérite une large diffusion auprès des Etats membres. De plus, nous voudrions insister sur la nécessité de renforcer les liens entre la recherche et la vulgarisation et nous appuyons par conséquent le contenu du paragraphe 221 du document C 87 LIM 19.

Pour ce qui est des trois rapports d'évaluation externe des programmes spéciaux de la FAO, à savoir: l'évaluation du Programme de lutte contre la trypanosomiase animale africaine et de mise en valeur des zones en cause; l'évaluation du Programme de développement et d'amélioration des semences; l'évaluation du Programme d'assistance pour la sécurité alimentaire, la délégation tunisienne adhère totalement aux conclusions et aux recommandations présentées par les experts et rend hommage au Directeur général pour la réalisation de ces trois évaluations dont le concours est essentiel aux organes directeurs de la FAO, dans leur mission d'orientation et d'ajustement, en vue d'améliorer l'efficacité des actions de la FAO.

Ces évaluations, quoique coûteuses, se justifient dans la mesure où elles nous imposent de concrétiser leurs conclusions par des actions sur le terrain de façon à atteindre les objectifs qui leur ont été assignés. Ceci nécessite des moyens financiers adéquats. C'est pourquoi ma délégation lance un appel aux pays donateurs afin qu'ils contribuent davantage à renforcer financièrement les programmes de terrain qui sont, par leur nature, intimement liés au programme ordinaire de notre organisation. Notre appel s'adresse également aux pays en développement qui devraient tirer profit de ces rapports en identifiant des projets susceptibles d'etre financés par les ressources tant multilatérales que bilatérales.

Fred Eckert, Chairman of Commission II, took the chair
Fred Eckert, Président de la Commission II, assume la présidence
Ocupa la presidencia Fred Eckert, Presidente de la Comisión II

Bashir El Mabrouk SAID (Libya) (original language Arabic): At the outset I would like to extend my thanks to Mr Shah for his excellent and clear presentation of this report related to the review of the regular budget. In addition to that I wish to seize this opportunity to thank the Secretariat for these excellent documents related to the programme. We believe that an indepth study of this document makes us feel satisfied with the achievements of the Organization for 1986-87. Also we believe that the Organization has adopted the right path.

We will not go into the details of these programmes. Actually my delegation had already expressed its opinion concerning these topics, namely during the Council's meetings. Therefore I will confine myself to the following points and I will be brief.

My delegation wishes to point out the following. The first point is the importante of rural population participation in the development activities in as much as man is the core of all activities and the target at the same time, and therefore we believe that the participation of the population themselves is the pre-requisite for any success of these development activities.

As for the second point, we believe that we need to strengthen the national capabilities basically . in the field of planning and implementing thè programme

As for the animal resources we think that we have to give priority to the strengthening of training and the extension works in order to promote the awareness about the environment and ecological problems.

Fourthly, we think that we should support the transfer of technology and enlarge the improvement of national capabilities in the field of research and studies. We believe that scientific progress is a long process and the national capabilities should be improved in order to take stock of all the implementation of the experiences and the progress of science. We wish to emphasise once again the importance of national capabilities in the field of technology and science and we think that exchange of information and experience between developing countries is the essence.

Fifth, we think the technology cooperation programme which is basically geared to service development in developing countries is of high importance and we think that it has a good track record and we hope to promote these activities in future.


Some delegations have already taken the floor and we think that the distinguished delegate of Mexico has stated our attitude and stance but nevertheless we wish to stress once again our support for these programmes, specifically those related to seeds and fertilizers. We believe that we have to warn against dependence on foreign expertise and external evaluation services because we have to train the locals to evaluate and assess their own achievements and experiences and we believe that those programmes should be the object of continuous and permanent evaluation while we have to bear in mind that external evaluation should be kept to the minimum,

Jung Joo KIM (Korea, Republic of): The delegation of the Republic of Korea would like to express its appreciation for the outstanding preparation for the review of the Regular Programme 1986-87 including several action programmes.

In the report, we could find many variable programmes through which agricultural production could be progressed during the biennium. Despite such ongoing effort of the FAO, food and agricultural problems are still existing in this world and the agriculture sector has comparatively lagged behind compared to other sectors. In this connection the delegation of the Republic of Korea would like to mention one point. As we are well aware, agricultural problems are too much inter-correlated with other factors to be solved with FAO's effort only. Therefore it is our sincere hope for FAO to keep close cooperation with other international organizations which are concerned with agricultural and rural development in planning and implementing FAO's projects. For this we propose substantial and effective measures should be considered in future.

Amilcar Spencer LOPES (Cap-Vert): En premier lieu ma délégation voudrait féliciter le Secrétariat pour la qualité des documents qui nous sont soumis et remercier Monsieur Shah pour la très claire présentation qu'il a faite de ce même document.

Nous n'allons pas analyser les documents en détail mais seulement focaliser notre intervention sur les points que nous estimons les plus importants.

Concernant le grand programme de l'agriculture du point I, nous sommes d'accord sur les objectifs et la stratégie générale et nous félicitons le Directeur général pour la brillante initiative de l'étude sur l'agriculture africaine des 25 prochaines années. Nous appuyons le lancement d'une étude identique pour l'Amérique latine et les Caraïbes.

Nous voulons relever encore qu'étant donné l'importance du sous-programme 2.1.3 "élevage" pour les pays en développement, il pourrait dans l'avenir être traité comme un programme majeur. Tel est déjà le cas des pêches et des forêts.

Concernant le grand programme 2.2 "pêches", nous sommes d'accord avec l'examen qui en est fait et nous voudrions relever l'importance particulière pour notre pays de l'autosuffisance en matière de gestion et de la mise en valeur des ressources halieutiques des eaux marines et Intérieures.

La commercialisation des produits de pêche revêt pour mon pays un intérêt tout particulier. Et nous incitons donc la FAÓ à poursuivre ses efforts pour que le système mondial d'information sur la commercialisation puisse remplir son róle effectif.

De même nous voulons relever l'importance que l'implantation d'un laboratoire de contrôle des produits de pêches, destinés à l'exportation en particulier, et que l'institution des normes du Codex au niveau national, auront pour notre économie ainsi par ailleurs que dans le domaine de la santé et des populations consommatrices.

Au sujet du grand programme "forêts", nous soutenons les objectifs et la stratégie et nous considérons, dans le cadre des perspectives, qu'une attention toute particulière doit être portée au plan d'action forestier tropical pour le prochain biennium.

Mon pays soutient le programme FAO "amélioration et développement des semences" puisqu'il vient de bénéficier d'une aide importante dans ce domaine.

Nous saisissons cette occasion pour appuyer les recommandations figurant au document C 87/8-Sup.2, et nous apprécions à juste titre le rapport d'évaluation extérieure, au sujet notamment du point 16 concernant la coordination et la coopération internationales et le point 20 sur la formation.


Nous nous félicitons de la proposition faite au point 26 concernant la nécessité de doter nos pays de laboratoires de contrôle de qualité des semences.

Au sujet de la coopération technique et du soutien au développement, nous relevons une fois encore l'importance des PCT pour nos pays en développement. Les PCT permettent en effet de développer les études nécessaires à la préparation des dossiers en vue de trouver le financement de projets très importants pour nous que nous n'aurions aucune chance de concrétiser d'une autre façon.

Passons maintenant au document C 87/8-Sup. 3: "évaluation du programme d'assistance pour la sécurité alimentaire". Nous défendons une sécurité alimentaire axée sur 3 aspects tels qu'énoncés à la page 30 du texte français du document, à savoir: la production vivrière, la stabilisation du flux alimentaire, et la garantie d'accès aux disponibilités existantes.

Le PASA a joué un rôle catalyseur car il a favorisé dans l'ensemble une prise de conscience sur l'importance de la sécurité alimentaire. Il ne couvre toutefois pas encore ces objectifs élargis de sécurité alimentaire.

Nous pensons que la sécurité alimentaire doit rester un des soucis primordiaux de la communauté mondiale et que la FAO doit y jouer son rôle de chef de file en lui réservant une priorité élevée dans ses propres activités.

Pour terminer nous voudrions faire part de notre inquiétude quant aux effets négatifs de la crise financière sur la mise en oeuvre du programme ordinaire, tout en relevant l'importance d'une aide financière d'urgence à l'école de lutte anti-tsé-tsé du Burkina Faso, dans le cadre de la formation au niveau régional.

CHAIRMAN: We have now just about exhausted the time available to us this afternoon for the issue before us and as promised earlier this morning we come back now in our remaining limited time to another issue raised by two governments this morning. Yesterday at the end of business the Government of Israel was recognized for the purpose of a right of reply to statements critical of its policies by another country here. In the course of their representative's remarks he made reference to two other countries. Each of those two countries this morning requested a right of reply. The representative of Israel invited two countries - Congo and.cuba - to visit a certain region of the world. Each one of those countries has advised the Chair that ….. Representative of Iraq, if you have a point of order state it please.

Abdal Halem AL NOMAN (Iraq) (original language Arabic): I have requested the floor and I have already recorded my name. If you allow me, I will take the floor.

CHAIRMAN: No I am sorry, the Chair has already announced that we have exhausted our time for the discussion of these issues today. You will get your time - I will come to that - we have a list of speakers. We are now finished with the business for the day. We will complete this discussion tomorrow morning, and tomorrow morning we have - for your benefit I will announce the list of speakers who have yet to be heard today but we will have to carry over to tomorrow because we did not start our business on time today either in the morning or the afternoon and we have exhausted our time. But tomorrow morning next in line is USA, Iraq, Ethiopia, Lebanon, Uruguay and Peru. Any other country which wishes to be added to that can indicate to the Secretary this evening or first thing in the morning. You will have plenty of time. After the member countries have had their say on this issue, next in line will be the Observers. We do have two Observers who have requested to speak on the issue - the UNDP and EEC and that, with the additions that might come in the meantime, will be the end of our discussion. But the Chair earlier this morning indicated that before the end of business today we would yield the floor and that is what I was proceeding to explain - and I will try to watch the clock - so that we could as I promised this morning we would - give time for requested rights of reply. I was in the process of explaining that. I was in the process of explaining that yesterday the Israeli representative made reference to two countries. The Chair does not presume to speak for the policy of any government: it cannot do that. It can only call to your attention the fact that under the procedures of this Organization, when a delegate wishes to reply to criticisms of his government's policies he is entitled to do so. The representatives of Congo and Cuba have said that the invitation is a criticism of their governments' policies. We have now completed our business for the day but before adjourning the meeting I will give the floor first to Congo, then to Cuba. Each country will have the opportunity to explain and to exercise the right of reply to what they perceive as a criticism of the policies of their respective governments.


Right of reply
Droit
de réponse
Derecho de replica

Joseph TCHICAYA (Congo): Monsieur le Président, nous sommes déjà intervenus ce matin au titré d'une motion d'ordre sur ce point précis. Je voudrais, cet après-midi, faire la mise au point suivante et je crois que cette mise au point s'impose: contrairement à ce que vous êtes en train de dire à la Commission, nous ne sommes pas, nous, Congo, contre les invitations qui sont lancées à des Etats. Mais nous pensons, pour notre part, que ce n'est pas ici l'endroit approprié pour nous inviter à visiter des zones actuellement contestées par les uns et les autres.

Nous sommes intervenus vendredi non pas pour agir sur le fond de l'intervention de notre amie d'Algérie, mais seulement pour dire qu'il convenait de respecter les Textes et de laisser le temps à l'Algérie de poursuivre son intervention. Nous sommes intervenus sur des méthodes de procédure et non pas sur le fond de la question abordée par la représentante de l'Algérie.

Malheureusement, en intervenant hier dans cette salle, le représentant d'Israël nous a adressé l'invitation à laquelle vous avez fait allusion tout à l'heure. Cela signifie que nous-mêmes, dans notre intervention de vendredi, avions fait allusion à ce territoire occupé où, sans doute, les conditions d'agriculture ne sont pas forcément les meilleures pour les paysans. Mais nous ne voulions pas porter un jugement sur ce problème. Nous pensions que l'Algérie l'avait bien fait et qu'elle connaissait peut-être mieux que nous encore ce problème-là.

C'est pour cette raison que nous n'avons pas compris pourquoi Israël nous invitait à visiter ces zones. Je crois que nous devons être clairs. Nous ne sommes pas contre les invitations mais nous pensons que le contexte dans lequel s'est exercée celle-ci n'est pas le plus approprié. Si Israël veut inviter le Gouvernement congolais à visiter ces zones, je crois qu'il y a des voies autorisées pour le faire. Et si le Gouvernement congolais recevait une telle invitation, il serait disposé à y répondre par les voies normales.

Voilà ce que nous tenions à dire. Nous voudrions ajouter qu'il convient qu'Israël efface le nom du Congo de son intervention parce que nous n'avons pas été mêlés à la discussion sur ce point précis des territoires occupés. Je pense que tout le monde, ici, a compris qu'il ne s'agissait pas, comme vous l'avez dit vous-même, d'un refus d'invitation faite en bonne et due forme mais plutôt d'un problème politique qu'il convenait d'éclaircir au sein de cette Commission.

CHAIRMAN: For the record, the statement of the Congo that at no time did the Congo make reference to Israel is an absolutely correct statement of the record as it occurred.

Marcos I. NIETO LARA (Cuba): Sr. Presidente, mi declaración estará orientada en la misma dirección que la declaración de la distinguida delegación del Congo.

Al intervenir en la mañana de hoy, señalamos que había un aspecto de irregularidad porque al menos no escuchamos esta referencia que hizo la delegación de Israel hacia nuestro país.

La moción de orden presentada por la delegación cubana durante el debate del viernes se refería a una cuestión de procedimiento ai considerar que la presidencia había interrumpido a la distinguida delegación de Argelia en su declaración sin otorgarle la posibilidad del derecho a réplica y sin siquiera hacerle la indicación pertinente, según lo establecen los reglamentos.

Queríamos hacer esta aclaración en esta dirección y queríamos decir, además, que este tipo de invitación no suele realizarse en estos foros normalmente; además, plenamente conscientes de nuestra posición internacional declaramos que no estaríamos ni gustosos ni dispuestos a aceptar una invitación de este tipo para visitar experiencias, o supuestas experiencias que se han llevado a cabo en territorios en conflicto y que son objeto de ocupación.


Quisiéramos pedir, finalmente, que dada la irregularidad que hemos señalado y la necesidad de adelantar en nuestros trabajos, realmente anoche el Comité de Redacción tuvo que laborar hasta muy tarde; hoy no hemos podido cumplir el programa porque no se ha podido discutir el proyecto de informe. Quisiéramos pedir tanto a usted, Sr. Presidente, como a toda la asamblea que por favor nos dediquemos a examinar las cuestiones de fondo que son realmente muy importantes para el fururo do la Organización y dediquemos toda nuestra inteligencia y capacidad en esta dirección y no continuemos con prácticas dilatorias que, naturalmante, están entorpeciendo nuestro trabajo y los resultados de nuestra reunión.

CHAIRMAN: For the record, the Chair feels compelled to state that Cuba's recollection that it did not make a reference to Israel is also correct. There is no such reference in the verbatim record.

As a proceédural matter, I have to call to the body's attention that on the procedure we have followed on these matters we have consistently completed the business of the day and then adjourned the meeting, pending Right of Reply. At this point the representative of Israel is seeking the Chair's attention for further discussion. Yesterday, when we followed the same procedure, we had the representative of the Congo seeking the attention of the Chair. At that time the Chair ruled that at that point the meeting had been adjourned. Therefore if Israel seeks the attention of the Chair, it must do so tomorrow because we have already adjourned today as at the end of the Right of Reply. We cannot continue with this. The meeting is adjourned.

The meeting rose at 17.40 hours
La séance est levée à 17 h 40
Se levanta la sesión a las 17.40 horas

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