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II. ACTIVITIES AND PROGRAMMES OF THE ORGANIZATION (continued)
II. ACTIVITES ET PROGRAMMES DE L'ORGANISATION (suite)
II. ACTIVIDADES Y PROGRAMAS DE LA ORGANI21ACION (continuación)

13. Programme of Work and Budget 1990-91 and Medium-Term Objectives (continued)
13. Programme de travail et budget 1990-91 et objectifs à moyen terme (suite)
13. Programa de labores y presupuesto para 1990-91 y objetivos a plazo medio (continuación)

LE PRESIDENT: Excellences, Mesdames, Messieurs, nous ouvrons cette séance de l'après-midi. Comme vous pouvez le constater, nous avons une demi-heure de retard. Cela est dû au fait que vous entrez en retard dans cette salle et que nous ne pouvons pas commencer nos travaux sans quorum. Maintenant le quorum est atteint et nous allons pouvoir commencer.

Nous allons écouter le Portugal pour commencer et une nouvelle fois, je vous invite à être brefs et concis dans la mesure où beaucoup d'entre vous ont déjà parlé.

Antonio MAGALHAES COELHO (Portugal): Ma délégation vous félicite ainsi que les vice-présidents pour votre élection 1989.

Je voudrais parler sur 3 points: nutrition, forêt, région Europe.

La délégation portugaise félicite le Secrétariat pour l'excellent programme 2.1.6 sur la Nutrition présenté dans le document C 89/3.

Devant les graves carences alimentaires, qui touchent une grande partie de la population mondiale et les erreurs alimentaires qui se vérifient aussi dans les pays de meilleures ressources, il devient important d'étudier les problèmes de nutrition, non seulement parce qu'ils sont liés à la santé des populations, irais aussi parce qu'ils rendent possible la constitution de diètes équilibrées et pas nécessairement plus coûteuses.

Sans personnes bien alimentées et saines, il est difficile de penser aux programmes de développement et de modernisation des systèmes de production. En outre, les charges concernant la santé détournent des montants importants, qui devraient être appliqués au développement de la production.

La délégation portugaise considère que tous les points de vue indiqués dans le programme et analyse sont importants, mais nous voudrions remarquer quelques points qui ne sont pas inclus très clairement dans le programme et qui nous semblent aussi importants.

D'abord, on devrait renforcer la connaissance de la valeur alimentaire et nutritionnelle de beaucoup d'aliments utilisés surtout en milieu tropical, dont nous avons seulement une connaissance empirique ou traditionnelle.

Seconde question: il s'agit de l'orientation pour aider à établir des diètes équilibrées, où soient inclus, de plus en plus, les aliments qui sont ou peuvent être produits dans la région.

Troisième question: il s'agit de reprendre la publication "Alimentation et Nutrition" et de créer un prix pour distinguer annuellement ou tous les deux ans un travail ou une personne, qui s'est distinguée dans ce domaine, c'est le cas des prix SEN ou BOERMA.

Quatrième question: il s'agit d'améliorer, de plus en plus, l'harmonisation entre les normes CODEX et celles des pays ou des groupes de pays très développés, normalement plus exigeants.

Les problèmes de nutrition sont tout d'abord quantitatifs puis qualitatifs. Sans oublier les seconds, la nutrition est liée à l'accroissement de la production dans ces pays et à la réduction des pertes post-récoltes, lesquelles diminuent les disponibilités dans presque la moitié de certains de ces pays.

Ma délégation encourage fortement les campagnes d'éducation alimentaire, surtout au niveau des enfants, parce qu'ainsi, nous pouvons mieux préparer les personnes pour le futur et c'est pourquoi on devrait utiliser l'école comme point de contact avec les jeunes.

Si le problème de la famine quantitative est important, soit par la carence totale d'aliments, soit par l'effet de la pauvreté, nous ne pouvons pas oublier la famine qualitative provoquée par des diètes mal orientées.

Le "kwashiorkor" dans les zones de très grande consommation d'amylacés et de baisse de la consommation de protéines; les carences en iode et le goitre endémique qu'elles provoquent; les carences en vitamine C et la diminution de résistance aux maladies; les carences en vitamine B et les glossites, ainsi que les maladies de l'intestin; les carences en vitamines liposolubles et la cécité, sont des exemples bien connus qui prouvent qu'il ne suffit pas de remplir l'estomac, mais de chercher dans la diète tous les aliments nécessaires.

En outre, on devra encourager des campagnes pour réduire la consommation de l'alcool qui est devenu un fléau dans certains pays et, conjointement avec d'autres organisations intéressées, spécialement l'Organisation mondiale de la Santé, essayer de corriger l'abus d'autres produits malsains.

Pour la forêt, il s'agit d'un chapitre bien élaboré et fondé, qui nous donne une idée globale de l'énorme importance que la forêt représente au niveau mondial, soit comme productrice directe de richesse, soit comme conservatrice des ressources naturelles, de l'équilibre de l'écologie et du pays. Dans certains pays, l'importance des produits forestiers est énorme, c'est pourquoi la forêt a une place importante dans le cadre économique de ces pays. Au Portugal, l'exportation des produits forestiers représente 16 pour cent de l'exportation globale.

Mon pays prend garde à ce patrimoine, la forêt est un bon procédé pour faire valoir quelques terrains, et ainsi, nous sommes en train de fomenter des plans de développement pour la production forestière, mais chaque année la forêt portugaise est tellement affectée par de si graves feux que, dans quelques années la surface brûlée surpassera celle à replacer. Cette année 77 500 ha de forêt ont été déjà dissipés par les incendies, ce qui fait à peu près 700 000 ha en 10 ans. En effet/ cela confirme notre position d'associer en considérant les problèmes de la forêt européenne - les incendies forestiers aux pluies acides, qui sont plus dangereuses dans quelques pays plus industrialisés de l'Europe occidentale.

Mon pays, devant ces causes et le contact avec les régions tropicales pendant plusieurs siècles, considère comme préoccupant le ravage de la forêt tropicale et approuve les mesures préconisées par le PAFT.

Le ravage de la forêt tropicale, qui se fait au rythme de 40 ha par minute, est vraiment préoccupant et, si les mesures appropriées ne sont pas prises, dans à peu près 85 ans toute la forêt aura disparu.

Mais nous ne sommes pas ici pour condamner, mais seulement pour comprendre et pour aider les pays ou les régions où se vérifient de telles situations, afin de chercher les meilleurs chemins pour rendre compatibles la production agricole avec la production des ressources naturelles.

On sait qu'après le ravage de la forêt, deux ou trois ans de bonnes ou raisonnables productions se suivent, dans le cas de la culture annuelle, puis, le terrain commence la phase de désertification, compte tenu des caractéristiques pauvres de ces terrains. La richesse est seulement apparente et elle est visible tandis que la forêt existe et peut faire le recyclage des éléments minéraux.

Afin de protéger la forêt dans les pays où on a besoin d'augmenter la production alimentaire, il devient nécessaire d'augmenter les productions des terrains agricoles en préservant leur fertilisation aux dépens d'une bonne technologie du sol, en appliquant des engrais, en utilisant des semences améliorées et en protégeant les cultures contre les insectes et les maladies. Mais ce prograjmme de développement engage l'aide technique et matérielle de la part des pays plus industrialisés; sans cela les pays avec les difficultés énoncées poursuivront le ravage de la forêt pour la recherche de nouveaux terrains agricoles.

Le Portugal est très soucieux de la forêt méditerranéenne, et ainsi il essaye d'étudier la relation entre la production de pins et d'eucalyptus; la sylviculture méditerranéenne typique et la forêt d'usages multiples, y compris les ressources hydrauliques, agricoles, production de plantes aromatiques et médicinales, chasse, pêche, élevage d'ovins et de caprins, etc. En effet, on a élaboré la législation sur la protection du chêne-liège, sur l'interdiction des coupes avant la période et l'obligation de faire les coupes, sur la condition de planter des arbres à croissance rapide, notamment les Eucalyptus, Acacia, Populus; sur le fermage forestier et le résinage des pins.

Mais, tout le monde sait que l'éducation de la population est plus importante que la législation, afin de respecter la forêt, son équilibre avec le milieu et en profiter selon ces principes. La population portugaise en général aime la forêt et a beaucoup de souci lors des incendies, mais surtout parce que, pour les petites communautés rurales, la forêt représente une réserve où les agriculteurs cherchent de l'argent au moyen de la coupe de quelques arbres pour équilibrer les effets d'une mauvaise année agricole. Les documents élaborés par la FAO sur les forêts et discutés au niveau du Conseil et de la Conférence sont si réalistes et intéressants qu'ils ont toujours reçu l'approbation générale.

Cela signifie qu'il y a une syntonie internationale en ce qui concerne les problèmes de la forêt et son importance dans l'économie mondiale et dans l'équilibre du milieu ambiant.

Nous pouvons dire qu'il s'agit d'un secteur où les capitaux appliqués pour son développement et sa conservation ont été largement reproductifs et c'est pourquoi mon pays considère que les montants destinés au chapitre des forêts concernant le budget de la FAO pourraient être plus élevés.

Ces dernières années, nous avons assisté aux situations pénibles de famine sur beaucoup de zones du globe, lesquelles souffrent des effets du ravage démesuré des forêts dans leurs pays ou dans les pays voisins, ce qui se traduit, soit par le progrès de la désertification, soit par des inondations plus ou moins catastrophiques.

La désertification qui malheureusement se vérifie déjà dans de nombreuses régions du globe peut affecter le potentiel des terrains agricoles, la production d'aliments et la survivance de l'humnité. Nous savons bien comment la désertification peut augmenter rapidement sur les terrains d'un équilibre faible, si les mesures convenables ne sont pas prises.

Les inondations qui causent du tort au revenu agricole sont, dans la plupart des cas, dues à l'aridité des bords des cours d'eau, souvent dans les pays limitrophes, raisons pour lesquelles les actions de conservation des ressources, la défense, la conservation et le développement de la forêt doivent être accomplis sous forme coordonnée avec la participation active de tous les pays intéressés, par une vraie coopération régionale, tel est le cas de la région saharienne en Afrique.

Pour la région Europe, je voudrais me référer en peu de mots au programme résumé concernant la région Europe.

Bien sûr, il s'agit d'une région où la plupart de certains problèmes de développement ont déjà été surmontés, mais parmi les groupes de pays, il y a encore des différences importantes, les unes dérivées du degré de développement et les autres, de conditions écologiques différentes.

En effet, quelques pays sont préoccupés par les excédents alimentaires et, par voie de conséquence, par une collaboration internationale pour normliser les marchés des produits agricoles, ils diminuent leur production, soit par la réduction des terrains cultivés soit par la réduction des revenus unitaires.

D'autres pays, au contraire, n'ont pas encore réussi à assurer leur auto-suffisance alimentaire. Mon pays continue à importer presque cinquante pour cent des aliments qu'il consomme, bien que sa politique ne soit pas celle de développer des cultures marginales, qui n'auront pas de défense économique.

On ne doit pas oublier l'importance du secteur agricole dans l'équilibre du paysage et de la société, et de ce fait, ses droits à une compensation. Mais on ne peut pas défendre une production illimitée de denrées alimentaires pour devenir des excédents. C'est pourquoi nous pensons qu'il est nécessaire de chercher des cultures non alimentaires, qui puissent maintenir l'activité agricole sans ces excédents. Les semences des oléagineux excédentaires, les protéigineuses, certaines fibres entre autre, doivent être développées et on doit aussi étudier leur impact dans la société rurale et dans l'économie des pays.

Mon pays approuve le réseau d'Escorena et pense qu'on doit trouver un procédé de façon à faire connaître ses résultats dans les pays en développement, pour que ceux-ci puissent les adapter à leurs conditions.

Nous pensons aussi que dans la région Europe on doit développer de plus en plus une politique de la qualité de vie en renforçant le secteur rural, la préservation des ressources, de la nature ou leur exploitation d'une forme équilibrée, la défense de pollution des cours d'eau et des terrains et la protection des ressources de la pêche. De même, on doit augmenter la valeur de la forêt par son intérêt touristique, par la chasse et la protection des cours d'eau. Naturellement, on devra développer des schémas de protection contre le pluies acides, qui sont dangereuses dans les pays très industrialisés et aussi contre les feux causes des grandes calamités surtout dans l'Europe méridionale.

La Conférence régionale pour l'Europe a déjà approuvé une résolution dans ce sens; la délégation portugaise entend qu'on devrait pouvoir réunir des montants suffisants pour organiser, plus régulièrement, des cours internationaux d'échange d'expériences et de formation et promotion de la femme rurale, laquelle assume, de plus en plus, une place importante dans l'agriculture européenne.

Sra. María Susana LANDAVERI PORTURAS (Perú): Gracias señor Presidente. Inicio mi intervención manifestando el agradecimiento de la delegación del Perú a la presentación hecha por el señor Shah del Programa de Labores y Presupuesto para 1990-91 y objetivos a mediano plazo. A este respecto, en primer lugar consideramos que este tema debe tratarse con total independencia de cualquier otra consideración.

Debemos resaltar que aunque objetivamente sería deseable que el Presupuesto 1990-91 fuera más elevado para poder afrontar adecuadamente las necesidades del próximo bienio, apoyamos la propuesta del Director General de un aumento real del 0,45 por ciento.

Aanque consideramos apropiada la labor efectuada para utilizar los recursos de la forma más exacta, debemos lamentar la disminución de los mismos para los programas de cooperación técnica, un uno por ciento que perjudica grandemente las actividades vitales y necesarias para nuestros países. En lo que atañe a Latinoamérica, es indispensable hacer notar la proporción desventajosa que tienen los programas de cooperación técnica para esta región, situación que empeora conforme avanzan los años y donde los nuevos presupuestos bienales evidencian cada vez menor apoyo a nuestras necesidades.

Por éstas y otras razones ya expresadas anteriormente, no podemos aceptar ideas que algunas delegaciones patrocinan, como las de crecimiento cero, absorción de costos, priorización de actividades, reajustes presupuestarios. Todas éstas llevarían inexorablemente, de una forma u otra, a la desactivación de la FAD.

Nos parece acertada la selección de prioridades establecidas en el capítulo uno del documento tres, resaltando en especial la biotecnología, el papel de la mujer en el desarrollo rural, la protección de los cultivos, la acuicultura y el desarrollo sostenible.

Para finalizar, señor Presidente, queremos augurar que la Conferencia pueda aprobar este Programa de Labores y Presupuesto por consenso,

Zbigniew KARNICKI (Poland) : Poland has found this document under consideration to be a great improvement compared to the previous one and it is an important step forward. This document gives us a clear idea in which direction we are heading to and we have the nine priorities which are fully endorsed.

The emphasis given to biotechnology in FAO's efforts to bring about improvements in crop and livestock activity is very much welcomed. Activities and interests in this particular field have increased enormously in recent years and these new technologies should not remain the domain of highly developed countries; the benefits of agriculture biotechnology should be available to other countries as well. We are therefore pleased to see the number of new programme and programme elements specifically dealing with this subject.

Sustainable development, despite 5 000 papers already available on this subject, should remain in my personal opinion one of the top priorities of FAO at least in order to implement the findings and recommendations of these 5 000 papers.

In the field of nutrition we are pleased with the increased emphasis on national food and nutrition policies and the continued importance given to the Joint FAD/WHO Food Standards Programme in the service of the Codex Alimentarius Commission. These activities are of great importance to my country as was are making every effort to expand the presence of our products on the international market.

In the Sub-programme on Statistical Processing and Analysis, we are particularly pleased with the World Agricultural Information Centre, WAICENT, which promises to greatly improve the gathering, processing and disseminating of information within FAO and to the Member States. Wë see the provision of information as one of the most important services rendered by FAO to Member States and we are also extremely pleased with the computerization of FAO's activities and other programmes like ASFIS, FISHDAB. I think that will provide us with much faster information and will allow us greater evaluation of the information available.

We also consider very highly FAO's role in contributing to the shaping of food and agricultural policies worldwide and welcome the preparation of the new edition of Agriculture Towards 2000. The publication of this edition is to be in 1993. In 1988 at the European Regional Conference held in Poland strong recommendations were made for the increased role of FAO in agricultural policy analysis. In this connection we strongly support the creation of the European Research Group for monitoring and evaluating agricultural policies.

With regard to fisheries, Poland welcomes the increased budget allocation for this major programme. We are also satisfied with the priorities accorded to the FAO role in the collection, analysis and dissemination of data in aquaculture and we note with satisfaction the fact that FAO is practically taking over worldwide coordination in the area of aquaculture with the termination of the ADCP which will take place at the end of this year. It is also noted with satisfaction that special attention in the Fisheries Programme is paid to the research activities and there is closer cooperation in developed and developing countries.

Regarding the level of budget available for the next biennium, my delegation can only join with the others in appealing to all Member States for fulfilment of their financial obligations. We fully endorse the proposal by the Director-General, shifting resources into areas of priority and strengthening organizations such as Technical and Economic Programmes. However, looking to the document, we have difficulties in finding out how much resources have been shifted to the different areas of priority and we hope in the next programme we will have much less difficulty. This may be one way in which the document could be improved.

So far as the new procedure of preparation of the Programme of Work and Budget is concerned, we see it as a step forward and we wish to encourage FAO to continue and further improve this procedure.

Finally, a very minor question, in the present financial situation reduction of posts seems necessary. However, seeing a great number of general service posts abolished, I sincerely hope this fact will not reduce the efficiency of the professionals which remain.

In conclusion, the Polish delegation is ready to endorse the Programme of Work and Budget for 1990-91 hoping that in preparation of the new one all critical comments made at this Conference will be taken into account and implemented to the greatest possible extent.

Ibrahim KABA (Guinée): Après avoir pris note avec attention de l'exposé introductif très clair de M. Shah et suite à l'étude approfondie du Programme de travail et budget de la FAO pour le biennium 1990-91, la délégation guinéenne exprime ses vives félicitations au Secrétariat pour la présentation d'une documentation détaillée et facile à lire.

Nous sommes particulièrement impressionnés par le souci du Directeur général de fournir aux Etats Membres le maximum de renseignements permettant d'expliquer chaque élément du programme et chaque chiffre du budget.

Nous reconnaissons que la transparence et la bonne présentation de ce document sont dues à la nouvelle démarche qui a été adoptée et qui a permis aux pays membres de formuler, dans les différentes instances de notre Organisation, de nombreuses critiques et observations dont le Secrétariat a dûment tenu compte. Encore une fois nous le félicitons pour cette fidélité.

S'agissant des programmes technique et économique, nous constatons avec bonheur que le choix et la hiérarchisation des priorités correspondent aux préoccupations des Etats Membres.

En effet, l'ambition légitime des pays en développement de réaliser le plus rapidement possible l'autosuffisance alimentaire implique l'utilisation, dans la production animale et dans la production végétale, des progrès de la biotechnologie. Par ailleurs, le perfectionnement et la diffusion de l'information agricole, la prise en compte et le ferme soutien au rôle important de la femme dans le développerent, l'impulsion de l'aquaculture et la mise en oeuvre du plan forestier tropical constituent des domaines que la délégation guinéenne privilégie.

S'agissant du budget proposé pour l'exécution du programme biennal (575 millions de dollars), notre conviction reste que la fixation du budget à ce niveau a surtout tenu compte de l'exigence de certains pays membres de respecter la croissance zéro malgré les besoins croissants des pays en développement.

Pour notre part, nous considérons que l'augmentation réelle de 0,45 pour cent est nettement insuffisante face aux prévisions d'augmentation des coûts au cours de l'exercice biennal.

La proposition d'abaisser la part du PCT contrarie également notre position.

Cependant, le souci d'obtenir et de maintenir autour de ce projet de programme et de budget un consensus constructif nous interpelle. Aussi, nous soutenons ce projet, et souhaitons l'appui de notre commission pour que la vingt-cinquième session de notre Conférence accorde son approbation par consensus.

Benjamin K. KISILU (Kenya): Since it is our first time of speaking since yesterday we would like to follow our friends in congratulating you in having been elected as the Chairman of this important Commission and at the same time we would like to thank Mr Shah for his eloquent introduction of the agenda item under discussion. We also should express our satisfaction with the pragmatic approach in the preparation and presentation of the document. We are appreciative of the fact that FAO is about to look afresh at all activities and programmes, reassess their relative strengths and weaknesses and to absorb the lessons learned and to ensure complementarity. We think this is in line with Conference Resolution 6/87 to review certain activities of FAO. We underline the importance of absorbing the needs and priorities of the developing countries, particularly those relating to the needs to alleviate poverty and hunger.

We agree with the priority areas underlined in paragraph 7 of the document. We in particular wish to underline environmental protections and sustainable development which is now critical in view of the population increases, pressure on lands and the devastation of forests and soils in many parts of the developing world. With the advancing technology, the usefulness and potentials in the application of biotechnology in developing countries is immense.

We would like to register satisfaction in the manner in which the Summary Programme of Work and Budget for the forthcoming biennium has been presented and would like to make specific comments as follows: in paragraph 23, the main table once again indicates a wide difference between livestock-related activities and crops. It could be argued that some activities under the other components could also be connected with livestock but my delegation feels that the allocations as they stand do not reflect the importance of livestock to many developing countries. Pastoral communities are primarily found in arid and semi-arid lands and comprise one of the poorest sectors of the community. Their most critical needs, which have close ties with livestock, are water development, fodder and pasture, fuelwood, animal health and livestock management/grazing management. In addition communication and infrastructure are in most cases absent, thereby perpetuating continual poverty, sub-programmes 2.1.5, 2.1.7 and 2.1.8 should thus reflect more strongly on the issues that would assist the development of arid and semi-arid lands and which would assist communities found in these areas and in particular the pastoral communities.

With the growing realization of the importance of our common heritage we are happy to see continued emphasis on natural resources and the introduction of the sub-programme 2.1.1.6 on resource potential. We agree with the maintained concern regarding farming systems development; this is even more important when seen in the light of many developing countries where population growth and pressure on high potential land has led to fragmentation of land and to exploitation of marginal land. Connnected to this concern we think sub-paragraph 2.1.1.1 should have continued to receive increasing budgetary support particularly on land resource evaluation and water resource assessment. With regard to sub-paragraph 2.1.1.4 however, we wish to reiterate that for many developing countries a lot of hope is directed towards development of irrigated agriculture. While many of the activities may have been covered under programme element 01 we are greatly concerned that Africa has been targeted for cuts under programme element 03, Small Farmer Development in Africa. We think this does not reflect the statements of concern regarding the plight of Africa. We wish to seek an explanation from the Secretariat, the rational for this cut.

In regard to paragraph 2.1.2, while in general support to the main sub-programmes, we would have preferred increasing support for Genetic Resources and for Food and Agricultural Industries with trimming being carried out probably under paragraph 2.1.2.7 in Regional Offices.

We are disturbed by the too large reduction in the support to Member Countries in the Training Department on genetic resources in sub-paragraph 2.1.2.1. On sub-paragraph 2.1.2.2 we are in agreement with many of the emphasis and particularly the new focus on biotechnology and sustainable production systems.

On sub-paragraph 2.1.2.3, while accepting the new focus on the on-farm seed production, we also realize that for many parts of Africa there is still a lot more to be done to strengthen national seed programmes and training. On the whole we share the views expressed on the importance of on-farm seed production, particularly in those crops that have not yet attained commercial status. However, we think readjustment among the sub-programmes could still be carried out so as to reflect the continued need to support weak institutions in Africa as well as the importance of manpower training in seed production.

We have similar concern for sub-paragraph 2.1.2.4 on Post-Harvest Pest Management, as heavy losses are realized every year in the tropics. We are, however, happy with the emphasis on strengrthening Plant Protection infrastructures, Migratory Pests and on Integrated Pest Management Control.

We are, however, concerned that the greater grain borer has not been specifically mentioned in view of its importance. This is in paragraph 73 and paragraph 81. The mention of striga weed in paragraph 73 is particularly welcome by my delegation. This takes care of the concern expressed on this need by the Inter-governmental Committee on Grains.

We have no problems with sub-paragraph 2.1.3.1 on Grassland, Forage and Feed Resources, and indeed are happy to see emphasis on programme elements 01, 04 and 06. Regarding sub-paragraph 2.1.3.2 we would have preferred even a higher allocation as animal health continues to affect many of our countries. Foot-and-mouth disease for example has for a long time new affected neat production and export opportunities of many developing countries. This concern should be reflected by increasing allocation.

Sub-paragraphs 2.1.3.4, Dairy; 2.1.3.5, Meat Development; and 2.1.3.6, Livestock Production, show reducing allocations. This in our opinion does not reflect the importance of livestock in developing countries and the contribution of livestock to the welfare and food security of many communities in the developing world.

We think readjustment among the sub-paragraphs and in particular some of the sub-paragraphs which have no direct benefit accruing to the recipients, could be reviewed downwards.

On research and technology, we agree with the emphasis. We, on the other hand, believe that sub-paragraph 2.1.4.3 could perhaps be reviewed to assess reallocation to other activities of concern to developing countries as discussed earlier on. We are satisfied with the modest adjustments in Environment and Energy. In paragraph 2.1.5 on Rural Development we think adjustments in sub-paragraph 2.1.5.2 and 2.1.5.7 could help in increasing support to other critical areas within the programme and in other sub-programmes.

With all these comments we do support consensus approval on this Programme of Work and Budget.

Raphaël RABE (Madagascar): Nous vous adressons nos félicitations et nos remerciements, M. le Président, ainsi qu'au Secrétariat et à M. Shah.

La délégation malgache a participé intensément en tant que membre aux travaux de la quatre-vingt-seizième session du Conseil et a donc déjà eu l'occasion de faire largement part de sa position sur le projet de programme de travail et budget 1990-91. A cette occasion, elle a manifesté son appui sans réserve au projet et a recommandé son envoi à la Conférence pour approbation par consensus. Nous avons bien entendu le plaisir de réitérer cet appui et d'inviter tous les Etats Membres sans exception à en faire de même.

C'est dans un esprit de compromis que nous accordons ce soutien au programme car nous sommes loin d'être satisfaits du bas niveau proposé. Nous regrettons en effet comme d'autres délégations que le Programme de coopération technique ne représente que 11,8 pour cent du budget alors qu'il était de 14 pour cent en 1986-87. Il devra être accru à l'avenir pour atteindre un taux conforme aux besoins. Certaines délégations avaient d'ailleurs ce matin donné des indications sur ce taux, et nous partageons les propositions concrètes qui ont été formulées par ces délégations.

Par ailleurs comment pourrions-nous être satisfaits du niveau du budget proposé alors que rien, dans les propositions, ne prévoit de redresser les dégâts et inconvénients causés à nos pays par la suppression de programmes et de projets correspondant à 60 millions de dollars? La logique et la cohérence nous auraient commandé de requérir un niveau nettement plus élevé si nous voulions entre autres que le Programme des Nations Unies pour le redressement et le développement de l'Afrique connaisse une réalisation satisfaisante. Mais pour favoriser le consensus, nous avons renoncé à nos prétentions légitimes et nous acceptons une croissance insignifiante voisine de zéro.

Nous souhaiterions par conséquent vivement que ce sacrifice qui est le nôtre soit apprécié par ceux qui veulent faire passer à tout prix le principe avant la raison. Nous souhaiterions vivement que les ténors de la croissance zéro fassent preuve de coopération et de solidarité internationale.

Nous sommes convaincus que ceux qui sont partisans de la session spéciale de janvier pour la préparation du Programme de travail et budget voudraient que ce système soit maintenu. Pour notre part, nous pensons que ledit système a fait ses preuves et qu'il ne devra être maintenu que si, et seulement si, le consensus se réalise. Dans le cas contraire, nous n'y verrions que perte de temps et dépenses inutiles et nous recommanderions à la Conférence d'y mettre fin.

Notre ordre du jour traite du Programme de travail et budget mais nous ne pourrions clore notre intervention sans déplorer la situation financière très critique de l'Organisation. Nous sommes convaincus que la Conférence prendra les décisions et les résolutions permettant de redresser la situation et surtout d'éviter que le Programme de travail et budget 1990-91 ne soit entravé par les mêmes problèmes.

Antonio Rodrigues PIRES (Cap-Vert): Qu'il nous soit tout d'abord permis de remercier le Secrétariat pour la préparation et la présentation de ces documents, et en particulier M. Shah pour son très remarquable exposé.

Je commencerai par souligner le caractère extrêmement modéré - je dis bien extrêmement modéré - du budget qui nous est présenté. Ce budget ne satisfait pas les pays en développement car il est parfaitement insuffisant par rapport à nos besoins réels. Je tiens à soutenir les déclarations de S.E. l'Ambassadeur du Costa Rica et de S.E. l'Ambassadeur de Madagascar à ce sujet.

Ce budget, soyons francs, a été déposé dans le but d'obtenir un consensus des grands pays de ce monde; il faut le dire. Si ce consensus n'est pas obtenu, nous devrons conclure que la modération n'a servi a rien. Je suis franc et peut-être dur mais j'ai le devoir de l'être en pensant à nos populations qui continuent à souffrir de la misère, de la faim et de la malnutrition.

Nous voterons bien sûr le budget mais nous lançons un vibrant appel pour que le consensus recherché depuis des mois puisse être obtenu et que l'ensemble des pays riches et des pays pauvres puissent travailler à construire un monde véritablement équitable et à obtenir un développement au bénéfice de tous sans exception.

Au sujet du Programme du PCT, ma délégation fait siennes en les appuyant les propositions du Mali, de la Thaïlande et de Madagascar, sur la nécessité d'augmenter considérablement les ressources allouées à cet important et vital programme de la FAO pour nos pays. Avec beaucoup de respect, je lance un appel aux pays donateurs pour qu'ils s'interrogent sur ce que ressentent les petits pays en développement face à ces programmes dont ils sont les bénéficiaires.

Deux mots si vous le permettez sur l'importance des programmes de terrain. Ils constituent sans aucun doute la pierre angulaire de notre Organisation et représentent l'existence même de la FAO.

Concernant les propositions figurant dans le cadre du développement durable du programme (points 2.3 - 1.2), nous constatons favorablement, malgré les coupures sévères au budget, les efforts que, dans sa sagesse, notre Organisation a faits pour pouvoir maintenir le programme et assister les Etats, afin de leur permettre d'aménager et de conserver leur patrimoine de ressources naturelles qui constituent les garants pour les générations futures.

Nous soutenons les activités proposées telles qu'elles figurent de façon louable au point 2.48; notamment la composante que représentent les femmes dans le développement agricole, l'intégration des problèmes écologiques, etc. Ce sont là des activités d'extrême importance de la FAO étant donné que des politiques appropriées constituent la base importante et indispensable du développement.

L'engagement international sur les ressources phytogénétiques, le code international de conduite pour la distribution et l'utilisation des pesticides, le pacte mondial de sécurité alimentaire, la stratégie pour le développement des pêches, le Plan d'action des forêts tropicales sont autant d'actions vitales dans notre Organisation, nous nous félicitons que ces actions figurent dans le Programme de travail et budget qui nous est soumis.

Nous sommes d'accord également sur l'importance que revêtent les actions préconisées aux points 2.35 et 2.54 et 2.55, en particulier, le développement et l'application des technologies appropriées au milieu rural figurant au point 2.56 du document.

Le programme d'avis et conseils en matière de politique de développement doit être renforcé, de même pour ce qui concerne le programme d'élaboration et de suivi des projets.

Le fonds fiduciaire constitue un programme extrêmement important pour mon pays. Nous avons analysé attentivement les propositions du point 3.5 au point 3.9 et nous exhortons la FAO à poursuivre la voie du dialogue avec nos partenaires et à instituer le financement pour accroître les ressources des fonds, si importants pour notre pays. Nous lançons un appel aux partenaires habituels et aux autres pour qu'ils financent bénévolement le fonds fiduciaire. Nous sommes heureux de voir dans ce document l'importance du Centre d'investissement et les propositions que le Centre continue à mobiliser pour les investissements nationaux et extérieurs pour le développement agricole et rural du tiers monde. La FAO a aidé les pays à mobiliser le financement de 752 projets pour un montant de 35 millions de dollars. Nous appuyons les programmes d'investissement du point 3.14 au point 3.17.

Pour terminer, nous sommes heureux de voir l'importance réservée aux questions de la protection des cultures à la lutte anti-acridienne et en particulier au programme de la lutte biologique, lutte intégrée et au renforcement des activités de recherche économique, régionale et sous-régionale.

Adel Helmy EL SARKI (Egypt) (original language Arabic): In the name of God, the compassionate, the merciful. My delegation would like at the beginning to congratulate Mr Shah on his excellent presentation of the documents which we are studying in this Commission, and following your instructions we will be brief in this intervention, although there are a large number of comments on several technical programmes which are of importance to my country.

My delegation would like to commend those who have preceded us in supporting the nine priorities, and this was done by Egypt in the Plenary, as these priorities were set up within the framework of the decisions of the governing body, and they aim at meeting the aspirations of the Member States.

We would also like to support those who preceded me in expressing our concern regarding the payment of contributions- because of the effects on the Organization. We would like also to support Cyprus in what they said concerning this aspect.

We would like also to express our concern regarding the low allocations to the TCP, although this is very important as it solves many of our problems.

Finally, we would like to express our support of the Programme of Work and Budget for the biennium 1990-91.

Sra. María Eulalia JIMENEZ (El Salvador): La delegación de El Salvador considera que la labor que la FAO realiza en los países en desarrollo es de vital importancia.

La paz que buscamos para nuestros pueblos, sólo puede ser posible si resolvemos los problemas económicos y sociales de las poblaciones rurales y es en este campo que la FAO lleva a cabo un rol primordial. Por ello la delegación de El Salvador no puede en ningún momento compartir la tesis del crecimiento cero propugnada desde hace algunos años por algunos miembros de nuestra Organización. Las necesidades crecientes de los sectores más pobres de los países en desarrollo no nos lo permiten.

Creemos, señor Presidente, que los esfuerzos que el Director General y su personal han hecho, para presentarnos un presupuesto muy limitado son de recalcar. Tenemos ante nosotros un documento muy bien preparado y estructurado.

Señor Presidente, ante la inmensidad de las necesidades de nuestros pueblos el incremento nominal propuesto de 5,5 millones de dólares, o sea el 1 por ciento sobre la base presupuestaria tomando en cuenta el incremento de los costos, nos parece insignificante. Todavía más si consideramos la absorción propuesta de los aumentos de los costos que nos llevan a un incremento de sólo el 0,45 por ciento. Esto es loable si tomamos en cuenta que el incremento de los costos está fuera del alcance de la Organización, como ya se ha dicho en esta sala.

Apoyamos plenamente el incremento propuesto del 1,5 por ciento para los programas principales y con más énfasis aún apoyamos el incremento propuesto para el Programa de Cooperación Técnica. Nos parece sin embargo insuficiente, si consideramos la importancia vital que tiene para nuestros países el PCT.

Numerosos ejemplos podríamos dar de la forma eficiente en que la FAO puede responder a través del PCT, a nuestras necesidades más sentidas, A este respecto deseo agradecer en nombre de mi Gobierno la ayuda rápida y efectiva que nos fue proporcionada en agosto de este año para el combate de la langosta voladora. Ello nos permitió, señor Presidente, salvar la cosecha de maíz de este año. Nos gustaría, sin embargo, ver un mayor porcentaje para la región de América Latina y el Caribe en la distribución de las asignaciones del PCT por regiones, que se indica en el párrafo 9 del Capítulo 4 del documento 89/3.

Con relación a las prioridades que se nos proponen en el documento en el párrafo 2.14 estimamos que las mismas reflejan adecuadamente la problemática que afrontan los países en desarrollo. Las nueve prioridades nos parecen importantes y merecen nuestro apoyo, pero desearíamos recalcar en las mismas el plan de Acción Forestal en los trópicos, el desarrollo sostenible y la integración de la mujer en el desarrollo.

El Gobierno de El Salvador está empeñado en la elaboración de un plan nacional de reforestación y en este campo la ayuda en el marco del Plan de Acción Forestal en los trópicos es fundamental. Consideramos asimismo la incorporación de la mujer al desarrollo de vital importancia. En este sentido, celebramos los incrementos propuestos en el subprograma 2.1.5.4 principalmente en lo relativo a la capacitación y a la asistencia a los Estados Miembros en esta materia. Nos agrada sobremanera que en el programa 2.1.5 Desarrollo Rural el mayor incremento propuesto corresponda al subprograma La mujer en la agricultura y el desarrollo rural. Apoyamos el párrafo 16 de este programa. Ratificamos nuestro respaldo al Plan de Acción para la Integración de la Mujer en el Desarrollo aprobado por el Consejo en noviembre de 1988.

Estimamos sin embargo que es fundamental contar con una asignación dentro del presupuesto que garantice, junto con los recursos extrapresupuestarios, la efectiva aplicación del Plan de Acción.

Apoyamos en general, señor Presidente, el programa de pesca. Estamos seguros de que la FAO buscará los remedios necesarios para resolver el problema de la financiación para la continuación del proyecto "AQUILA". Este proyecto, de muchos conocido, es de vital importancia para la región de América Latina. En otro orden de ideas, creemos que debemos continuar nuestros esfuerzos para lograr un verdadero acuerdo en el marco del compromiso internacional sobre recursos fitogenéticos.

En este sentido apoyamos el incremento propuesto en el subprograma 2.1.2.1 Recursos genéticos, aunque lamentamos las disminuciones planteadas en capacitación y apoyo a los países miembros en esta importante materia.

Señor Presidente, la delegación de El Salvador considera que la función de los representantes de la FAO en nuestros países es de vital importancia como herramienta de apoyo a las actividades de la Organización en el campo.

Por ello, deseamos conpartir los conceptos vertidos sobre los representantes de FAO planteados en el Programa Principal 3.4 aprobando el incremento propuesto para este programa el cual se concentrará en la consolidación y fortalecimiento de las oficinas ya existentes.

Señor Presidente, nuestra delegación da su pleno apoyo a este Programa de Labores y Presupuesto pero debemos lamentar que, a la región de América Latina, se destine la menor cantidad de recursos entre las regiones más necesitadas, como puede verse en el Cuadro A, Resumen de las estimaciones para 1990-91 por regiones y programas.

Para concluir, señor Presidente, la delegación de El Salvador hace votos para que podamos aprobar este Programa de Labores y Presupuesto por consenso adoptando, sin modificaciones, el proyecto de resolución sobre las consignaciones presupuestarias para 1990-91.

Déjeme, señor Presidente, a este respecto unir mi voz a la del distinguido delegado de Costa Rica.

Natigor SIAGIAN (Indonesia): As this is the first time my delegation has taken the floor in Commission II allow me, first of all, to convey my congratulations to you on your having been elected as Chairman of this important committee. Furthermore, I wish also to congratulate the Vice-Chairmen on their also having been elected to chair sessions of this committee.

My delegation wishes to express its appreciation to the Director-General, to Mr Shah and his able staff for the excellent preparation of the Programme of Work and Budget for 1990-91 as contained in document C 89/3. We are very pleased to support the application of the procedure in the preparation of this Programme of Work and Budget for 1990-91 in which a three-stage preparation was carried out: the outline, the summary and the full Programme of Work and Budget. The implementation of the three-stage procedure is very helpful in the improvement process of the preparation of the final draft of the Programme of Work and Budget.

With regard to the proposed budget level, my delegation is fully aware of the fact that the budget level has been formulated from the very beginning of the preparation with the intention of securing a consensus agreement. My delegation is of the view that this budget level would be the most acceptable one, and therefore we express the wish that Conference accepts it. We have to see the reality, that not all of our wishes - including the need to address directly the problems in the field which in most cases are unpredictable -can be accomodated in the Programme of Work and Budget.

My delegation supports the FAO programme priorities for 1990-91 since they reflect the priority of the National Development Plan of Member Countries. We wish to underline the importance of the programme areas as well as the coordination arrangements for their implementation. We particularly wish to note the importance of biotechnology in providing a variety of new technologies to support agricultural development. We also hope that FAO will assist Member Countries in initiating activities in these areas that will give a sustainable programme to us.

My delegation welcomes the efforts to provide more finance for the technical and economic programmes. We are fully supportive of the long-term roles, as well as the wide range of activities under this important major programme.

We are fully aware of the importance of the UN Conference on Environment and Development, dispute settlements on trade barriers under GATT, including the International Plant Protection Convention, promotion of sustainable development, dissemination and application of research results, the implementation of the Prior Informed Consent, principles in the international Code of Conduct for the Distribution and Use of Pesticides, and action to combat the occurrence of pest and diseases. We therefore agree with the need to have extensive FAO participation and assistance for the above-mentioned programmes.

We wholeheartedly welcome the continuation of the implementation of the Tropical Forestry Action Plan. Indonesia is committed to the principle and framework of the TFAP. We use the TFAP approach as the rational investment for developing the forestry sector. My delegation also welcomes the inclusion of the programme of Women in Development into the mainstream of FAO's programme.

As clearly expressed in the statement by my Minister during the general debate at the Plenary session, from the very beginning Indonesia has placed the above programme in the centre of its task and current Five Year Development Plan. We have been trying continuously to preserve our national resources and environment and to intensify the re-greening and reforestation of our damaged forests particularly in the upstream areas.

We are also currently undertaking a programme to eradicate pests by applying integrated pest control so as to ensure that it will not disrupt the balance of living creatures in our homeland.

My delegation also agrees with those views seeking to pay greater attention to the function of FAO in the field of policy and direction and development support.

As in the case of the technical and economic programmes, we are also in full agreement on the consideration of the importance of the Organization's field activities, and the development, coordination and monitoring of field programmes. We could also go along with the suggestion of a further strengthening of FAO's country offices aimed at improving the effectiveness of its support to field activities and the strengthening of the cooperation between Headquarters and the Ministry concerned in Member Countries.

With regard to the Technical Cooperation Programme, we note that in the past this programme has played a vital role. It will remain vital to Member Countries both nowadays and in the future. My delegation is pleased to note that the committee recognised the usefulness, effectiveness and value of this programme to recipient countries. We note with concern that the TCP will not receive a significant budget increase. It is our earnest hope that the level of TCP support will be increased in future years and, therefore, all possible efforts to that effect should seriously be considered by all parties.

Considering that all necessary stages of consideration have been followed, all necessary revisions, amendments and improvements were made after every stage of consideration. Therefore, my delegation wishes to express its satisfaction at, and full support for, the Programme of Work and Budget as contained in document C 89/3. We believe that the Programme of Work and Budget in itself reflects a conpromise between the demands of various Member Countries, a balance between the concerns, the wishes and the hopes of Member Nations.

In conclusion, I wish to repeat the statement of my Minister, conveyed to the Plenary session yesterday, that the Indonesian delegation supports the approval of the FAO Programme of Work and Budget for 1990-91. I therefore wish to express our sincere hope that Conference can reach a consensus approval on the Programme of Work and Budget of FAO for 1990-91.

Hideki ITO (Japan) : My delegation wishes to give its views on this very important agenda item, and I shall do so briefly, Mr Chairman, in accordance with your request. Firstly, with regard to the budget level it is really a grave situation that only 51 Member Countries had paid their contribution in full as of 25 September, and that two-thirds of all Member Countries were or are in difficulties about making their full payment. In spite of severe financial constraints because of the sharp depreciation of Japanese Yen, Japan made every effort and paid its contribution in full. My government hopes that other Members who have not paid will make every effort to meet their obligations.

Having said that, Japan - as the second largest contributor to this Organization - has a very good reason to be cautious about any increase to the budget level which would have a direct impact on Japanese taxpayers. Whilst fully understanding the severe financial situation of the Organization, as mentioned above, my delegation still attaches importance to zero real growth just to prevent the unlimited expansion of the budget. I believe that before talking about an increase of the budget we should receive an explanation on to what extent the Secretariat has made efforts to enhance efficiency and absorb cost increases. So far only a US$ 3 million reduction has been proposed by the Director-General. We need more concrete evidence of the Secretariat's real endeavours to economise on its activities. Without that evidence, it is very hard for my country to accept any budget increase. I hope that during this Conference consensus will be achieved on this important issue.

Secondly, with regard to the Technical Cooperation Programme, my delegation has already made its views clear during our: discussions on the previous agenda item, so I will not repeat them.

Thirdly, I would like to touch upon the relationship between the budget level and the FAO review. My delegation believes that it will be possible to make a final judgment on the Programme of Work and Budget only after we decide what to do about the result of the FAO review, because the recommendations by SJS cannot be implemented separately from the Programme of Work and Budget. My delegation's initial feeling is that it is rather contradictory to spend more money implementing recommendations which are supposed to be recommendations to make FAO more cost efficient. We would like to elaborate our view on this point when we discuss the FAO review.

Finally, my delegation would like to conclude this intervention by requesting the FAO Secretariat to continue to improve the new procedure for preparing the Programme of Work and Budget for the next biennium.

Zeid ABDEL RAHMAN (Yemen Arab Republic) (original language Arabic): Mr Chairman, I would like to congratulate you on your election to the Chair of this Commission. We would also like to congratulate the Secretariat on the very good documentation that has been supplied to us on the Programme of Work and Budget for the next biennium.

There are threats to the work of our Organization. Nevertheless, we find that the Programme of Work and Budget for the next biennium gives us very good material and we feel that it should be fully supported; that all Member Nations should commit themselves to support this Programme of Work and Budget and pay their contributions in good time, honouring their commitments and supporting all the activities of the Organization.

That being said, I will add that we hope that FAO's work will be focused in particular on field operations and especially on supporting the marketing and export of commercial commodities, reducing or eliminating losses and thus strengthening the capacities of Member Nations. Thirdly, we should place greater stress on the points raised by Algeria this morning concerning the position of farmers in occupied Arab territories. Also, the Code of Conduct on the use of pesticides is very important in order to protect the environment and human health.

M.A. SYED (Bangladesh): This has been a very exciting day for me. For a great part of the day I have sat in this hall listening to the comments of many member delegations. I think it is important to mention that this impressive document we have before us is not only a useful one but has been very carefully and diligently prepared, as is very obvious. For this, credit is due to many people who have been involved.

The indication of priority areas in Chapter 2 of this report reflects clarity and vision of FAD. My delegation is pleased to note that priority areas such as biotechnology, policy advice, aquaculture, forestry development and food production have received increased attention. My delegation has been particularly interested in Asia and in the description of the Asian-Pacific Regional Programme on page 281. I must say it is a very good programme and seems to be consistent with the priorities that my country attaches to Bangladesh: fertilizer, agricultural development and so on. The Programme of Work and Budget notes highly interesting and cheerful developments such as increasing the use of fertilizers and the extension of irrigation, which are very powerful engines for higher production and yield. In my country, where FAO has been very closely involved in a large number of programmes, fertilizer consumption has continued to expand at 10-15 percent annually. In this year's summer rice crop, fertilizer use recorded a 32 percent increase. I wish to record my appreciation of the very useful work done in FAO's Technical Assistance Programme in support of the extension and use of fertilizer application.

Irrigation acreage expansion in my country was phenomenal last year. There was something like a 1 million acres increase, resulting in an additional 1 million tons of production. It followed the disastrous flood last year and the increase is unprecedented. It has been contributed to by a series of policy reforms and an ambitious action programme. I am particularly pleased to see that policy advice has been included in the priority area. That is very important. We have just submitted to FAO a highly important project entitled "Assisting Transformation in Irrigated Culture", which we believe should receive the utmost priority and consideration. For my country, FAO has just initiated action on another major project for accelerated cereal production, and it seems to have enormous potential.

In this Programme of Work and Budget the section on crops beginning on page 56 is a particularly thoughtful one. We agree with the priorities, except in two areas. It is proposed to reduce funding for the National Seed Programme referred to on pages 65 and 66, as well as food and agricultural industries, referred to on page 72. These .are both very important priority areas. We would strongly urge reconsideration and the restoration of the allocation for these two items.

My delegation is disappointed to note that the highly useful Technical Cooperation Programme has not received the attention it deserves. It has not been given the extra budgetary funds which are needed. In my country this programme has proved to be extremely efficient and valuable in providing short-term assistance of immediate impact. We feel that the proposal should be reviewed and a substantially increased allocation provided.

One can realize that it has not been easy to prepare a programme of work and budget for a world organization which is subject to enormous cutbacks in resources, which are indeed most unfortunate and regrettable. To insist on zero growth in the budget and at the same time to continue with cuts of the existing budget and to give at the same time new tasks, looks like almost impossible conditions and prescription. There is an urgent need to reconsider and review such decisions. I would urge that this Organization should not suffer the dislocation of this important work merely for lack of funds.

Benjamin NAMI (Cameroun): Permettez-moi tout d'abord d'apporter les chaleureuses félicitations du Cameroun, à vous-même et à tous vos collaborateurs, pour votre brillante élection à la tête de cette Commission II, et la parfaite maîtrise avec laquelle vous conduisez nos débats. Les félicitations de la délégation du Cameroun vont également au Secrétariat pour la transparence qui caractérise le volumineux document du Programme et Budget 1989-90 soumis à notre analyse.

Toutefois, notre délégation aimerait présenter quelques remarques et suggestions sur certains points du document, destinées à renforcer davantage l'efficacité de notre Organisation.

Elles s'articulent sur quatre points très importants du développement des pays en développement en général, et de la région d'Afrique en particulier.

Premièrement, plusieurs éléments des programmes destinés à l'Afrique ont été ou supprimés, ou dilués dans d'autres sous-programmes, ce qui risque de nuire à leur importance, et, par conséquent, à la priorité qu'ils méritent. En effet, d'après l'exposé de notre illustre hôte d'hier, son Excellence le Président Habré, du Tchad, Président en exercice du CILSS, il ressort que l'Afrique continue à être le théâtre du piétinement du développement agricole, à cause des calamités de toutes sortes.

Nous souhaiterions que la FAO, comme par le passé, continue à accorder une priorité soutenue à l'agriculture de cette région.

Deuxièmement, s'agissant des semences et des industries alimentaires, nous voudrions également attirer l'attention de notre Organisation sur leur impact déterminant sur le développement d'une agriculture performante entre autres actions. Or, la tendance à la révision en baisse de l'assistance de la FAO à ces programmes, dont le secteur privé ne saisit pas encore l'intérêt, risque de compromettre le développement agricole de la région. Aussi, nous souhaiterions tout simplement le renversement de la tendance, c'est-à-dire la croissance de l'assistance de l'Afrique subsaharienne en particulier, pour la promotion des industries agricoles adaptées et performantes. Ceci permettrait de réduire le sous-emploi, d'ouvrir de nouveaux exutoires à nos produits agricoles de base, tout en les revalorisant.

Troisièmement, pour ce qui est du sous-programme "Amélioration et conduite des cultures", tout en approuvant la répartition relativement équilibrée entre les différents types de cultures, nous sommes cependant préoccupés par la réduction prévue sur l'élément 05: "Promotion de la production des plantes à racines et amélioration des petites exploitations".

Nous voudrions rappeler que les plantes à tubercules constituent la base de l'alimentation des populations des régions forestières en général, et celles de l'Afrique en particulier, dont le Cameroun fait partie. Nous souhaiterions ardemment qu'à cette catégorie de cultures soit accordée une attention au moins égale à celle accordée aux céréales.

Quatrièmement, dans le même sens, l'élevage des animaux à cycle court, en particulier dans cette région, mérite une attention tout aussi soutenue de la part de notre Organisation pour atténuer, sinon enrayer, le déficit protidique qui caractérise encore le régime alimentaire de certaines communautés de la région.

Nous nous joignons aux nombreux orateurs qui nous ont précédés pour souhaiter que le document qui est soumis à notre analyse, le Programme de travail et budget 1990-91, soit approuvé par consensus.

Nous sommes assurés que la FAD, fidèle à sa tradition de compromis, saura exploiter ces modestes suggestions au mieux de l'intérêt de ses membres en général et des membres cibles en particulier.

YUN SU CHUNG (Democratic People's Republic of Korea): This is the first time I have taken the floor. First of all, I should like to express congratulations to you on your election as Chairman of this important Commission of this Conference. My congratulations also go to the two Vice-Chairmen. On behalf of the delegation of the Democratic People's Republic of Korea I should like to express thanks to the Director-General and to Dr Shah for their well-presented clear introduction to the document we have before us, the Programme of Work and Budget for 1990-91 and the medium-term objectives. We have studied this document in depth. My delegation recognizes that the Programme of Work and Budget 1990-91 and the objectives set out are well prepared in a constructive and well-balanced way which reflects and takes into account the urgent requirements of mankind and internal challenges.

My delegation absolutely supports the Programme for 1990-91 proposed by the Director-General of FAD. We welcome the budget increase of US$ 5.5 million and the priorities outlined in the Programme. I would like to make a few comments.

Firstly, we recognize at the present time the TCDC and ECDC is an important way forward for the food and agricultural production in developing countries. We would like to emphasize that the TCDC and ECDC activities should be strengthened under the proposed Programme of the FAO. In this regard my country will do its best to cooperate in the activities of the TCDC and ECDC in the future.

Secondly, we recognize that the Technical Cooperation Programme is the one catalyst and essential element for the food and agricultural production development in developing countries. In this connection it is to be noted that it is limited to only one in the budget. The TCP Programme is also reduced. We would also like to stress that the allocation rate of the TCP's budget should be 17 percent in addition to the minimum level for the future biennium.

Thirdly, during the period 1988-89 biennium some important programmes, including the Training Programme, were not realized due to financial constraints. The financial crisis was the result of a delay in payments and contributions by sane of the Member Countries, particularly the major contributor. In this regard I would like to call on all Member Countries to pay their contributions as a basic obligation of their membership of this Organization.

In conclusion, I would like to call on all Member Countries to show a sense of solidarity and cooperation by adopting a consensus view for the Programme of Work and Budget for 1990-91 for the further objective of the wellbeing of mankind, and in particular helping the people suffering from hunger and malnutrition.

Antonio BROTONS DIE (España): Nuestra felicitación al Sr. Shah por su brillante resumen del documento C 89/3 y sus suplementos relativos al Programa de Labores y Presupuesto que presenta el Director General de la FAO a la Conferencia General.

Del análisis del documento y la información complementaria se deducen algunas cuestiones principales, a nuestro juicio, que pasamos a exponer: En primer lugar, la consideración que nos merece el nuevo sistema de presentación del presupuesto del bienio, que resulta ser a nuestro juicio positiva en razón a las ventajas que supone, de una parte, por las nuevas incorporaciones de transparencia y claridad, y de otra, la presentación previa, a manera de declaración de intenciones, de un esbozo de la línea de actuaciones y prioridades para el examen de los Comités de Finanzas y del Programa, a la que ha seguido el presente proyecto presentado nuevamente al Consejo y a la Conferencia General, que es el momento que nos ocupa ahora mismo.

Esta representación se complace en ver cumplidas con esta presentación del resumen del Programa de Labores y Presupuesto sus indicaciones reiteradas de mayores niveles de transparencia y claridad formuladas en sesiones anteriores del Consejo.

El nivel de incremento de la presupuestación que propone el Director General, con un 1 por ciento sobre el presupuesto actualizado de 1988-89 es aceptable y, a nuestro juicio, puede y debe favorecer el consenso, fórmula a la que debe aspirar siempre lógicamente la Organización.

Del análisis de la situación financiera de la Organización se deduce la persistencia de algunos países en retrasar el pago de sus cuotas, lo que ya ha obligado a hacer ahorros a la FAO por un montante acumulado de 45 millones de dólares en los últimos ejercicios y, de no cambiar la situación, es de temer que tuviera que seguir haciendo nuevos recortes de los programas.

Queremos pues hacer un llamamiento a los países con retraso de sus obligaciones con respecto a la Organización, para que regulen su situación, a fin de mantener los niveles de financiación necesarios para llevar a cabo el Programa de Labores y Presupuesto que resulte aprobado por la Conferencia.

Recordamos una vez más que los retrasos de pago de cuotas determinan evidentes retrasos de ejecución de parte de los programas, que inexorablemente serán más costosos en tiempo diferido y en consecuencia más onerosos a los países de la Organización en su conjunto. De igual manera repercutirían en los créditos que pudiera obtener la Organización para financiar por falta de ingreso de cuotas. A la petición de créditos por la Organización, esta delegación se ha opuesto reiteradamente.

Desde el punto de vista operativo y dadas las circunstancias financieras de la FAO en la actualidad, esta delegación entiende también que el retraso en la provisión de vacantes debe quedar al nivel que actualmente tiene y el nivel del cambio del dólar con respecto a la lira debe acomodarse a las últimas cotizaciones que permitan un ajuste más ponderado entre ingresos y gastos de la FAO.

En la línea de actuaciones prioritarias, conviene recordar una vez más el interés que tiene mi país en que la FAO asuma una posición de liderazgo en el camino de conseguir una agricultura que sepa conjugar el desarrollo con la conservación de los recursos naturales.

Apoyamos decididamente las actuaciones encaminadas a la mejora de las estructuras agrarias, la formación cooperativa, principalmente de los jóvenes agricultores y la utilización de este medio también para incorporar a la mujer plenamente al desarrollo. Esta postura tradicionalmente la hemos venido preconizando y la reiteramos nuevamente.

Apoyamos las medidas encaminadas al desarrollo de la teledetección, empleada para conocer las variaciones climatológicas, así como la calidad y cantidad de recursos naturales, las medidas encaminadas a mejorar la lucha contra la erosión y la desertización y el impulso a la agrosilvicultura y los sistemas agroforestales, así como las explotaciones conjuntas agrícolas y ganaderas en zonas áridas y semiáridas cuyos desequilibrios causan muchas veces el fenómeno de la desertización.

En cuanto a pesca, queremos significar el interés de nuestro país en el desarrollo de la actividad de los órganos regionales de pesca de la FAO y la potenciación de los medios del Consejo General de Pesca del Mediterráneo.

David COUTTS (Australia) : Australia has been very closely involved in the discussions of the 1990-91 Programme of Work and Budget through our membership of the Finance Comittee and the close interest we have taken in the other Committees such as agriculture, forestry, fisheries, etc.

We are in agreement with the broad thrust of priorities set out in the working budget. Australia is especially pleased to see the increased emphasis on policy analysis and advice, the stepping up of activities on environment and sustainable development, the strengthening of activities on forestry and fisheries and the strengthening of programmes of women in development.

In relation to the Technical Cooperation Programme we would just make one comment and that is to reiterate our concern about the transparency of this Programme especially in relation to financial aspects and suggest that this issue should be taken up in 1990 by the Finance Committee as a specific item. We cannot agree to the proposed decrease in the lapse factor from 5.5 percent to 3 percent. We have heard no convincing explanation from the Secretariat as to why it is necessary at this time to change this factor which seems to have worked, without problems, for more than 20 years. Our understanding of the situation at FAO is that the vacancy rates have virtually always run at higher levels than is implied by this factor of 5.5 percent. That is borne out by information in the External Auditor's Report which is available at this Conference. So far as we can see 5.5 percent means one post in about 18 or 19 is vacant on average and this seems to us to be fairly generous and satisfactory in fact.

A level of 3 percent would mean an even lower percentage of posts was vacant at any one time; at least that is the implication and we would really question whether any large organization operates with that sort of vacancy rate. In any case to contemplate adopting this change, would add, we understand, about US$ 9 million to the 1990-91 budget. At a time when the size of the budget is already an issue of considerable contention, it seems to us quite unacceptable - indeed even irresponsible I am sorry to say.

We are all somewhat concerned about the inclusion of a fairly large amount; I thought it was US$ 14 million but I am not quite so sure now after listening to interventions this morning. It is perhaps US$ 14 million in the estimates for cost increases to cover anticipated United Nations' approved increases for staff salaries, both professional services and general services. While these costs will have to be met, if the United Nations approves the increases, it is not yet known just what the General Assembly will do. In principle, if these increases are approved in the next biennium, they should be covered from the Special Reserve Account for programme adjustment if such funds are not available. However, we are sensitive to the need for the Director-General to plan properly for the year ahead. Thus we could accept that these funds are included in the budget as indeed they have been in the figure of US$ 76 million for cost increases on the basis that the Conference notes if all, or part of, the funds are not needed then they would be included in miscellaneous income at the end of the biennium which, as we understand, would be normal practice. In other words, not used for any other purpose.

Wewould very much like to see a budget for 1990-91 adopted by consensus. However, Australia doubts the wisdo of seeking an increase in real terms in FAO's budget at this time. There is a need to win back the fullest possible support for the Organization of all countries especially the developed countries, who should have the confidence to provide assistance to developing countries through FAO.

We also note the rigorous budgetary discipline which is having to be followed in developed countries where strong pressure for substantial absorption of price increases exist. Having these points in mind we would have preferred to see the membership of FAO accept that a budget with no real growth was desirable. That is our own preferred position. However, the overall picture is complicated by the fact that it is unclear at this stage what the outcome of the Review process will be. It is most unclear what many delegations have in mind about the many implications likely to come out of the Review. As far as we are concerned we think it is necessary for the Conference to address the full picture in relation to the budget.

Providing it is clearly understood that if the Director-General's proposed Programme of Work and Budget for 1990-91 is approved, then that is the full budget and no additional costs or funds are going to be called for, and on the assumption that the outcome of the Review is one which can help the good ideas put forward towards improving the efficiency of FAD, help those ideas be implemented and carried out, without the provision of any additional funds, then Australia is prepared to consider joining a consensus towards accepting the Director-General's Programme of Work and Budget. Now, I have hedged around that statement and I just want to be quite clear, so I will, with your indulgence, just repeat it. We are prepared to consider joining a consensus provided that is the budget, the only budget, the full budget, and providing there is a good outcome, a positive outcome to take up the many good ideas within the Review, within the context of that overall budget. If members of this Commission are genuine in wanting to reach a consensus on the budget and my interpretation of listening to as many of the interventions as I have been able to do today, is that such a result is not likely without further consultations, Mr Chairman, I wonder how you see that being resolved: a most important question. We might suggest that there could be merit in some sort of contact group of further consultations in trying to improve the chance of reaching a consensus. It is just a suggestion, Mr Chairman.

Alphonse NTUKAMAZINA (Burundi): Au nom de la délégation burundaise, j'ai l'honneur de vous adresser nos vives et fraternelles félicitations pour votre élection à la présidence de cette importante Commission II. Nos félicitations vont également au Secrétariat qui parvient à mettre à notre disposition les nombreux documents de travail.

Iln'y a aucun doute, toutes les eminentes délégations mesurent pleinement l'importance du point qui retient notre attention: le Prograirme de travail et budget 1990-91.

Pour la délégation burundaise cette importance est toute particulière puisque nous sommes un pays dont les ressources sont très limitées, qui a beaucoup bénéficié des services de la FAO et qui continue à en solliciter et à en attendre. Il est fort regrettable que la marge de manoeuvre de l'Organisation soit réduite à cause des difficultés de trésorerie, alors que la grande majorité de ses membres apprécie ses interventions. A cet effet, nous adressons nos remerciements aux pays qui ont généreusement mis à la disposition de la FAO les fonds fiduciaires, et en appelons à la bonne volonté des autres pour imiter ce bon exemple.

La délégation burundaise se joint aux autres délégations pour constater que la modeste augmentation proposée est pratiquement nulle au regard des activités diversifiées de la FAO et à ses perspectives.

C'est pourquoi nous abondons dans le même sens que les délégations qui nous ont précédés, notamment celle du Congo et celle de Madagascar pour souhaiter le consensus au point 13 de l'Ordre du jour bien que nous rejetions le principe de la croissance zéro. Nous sommes en tout cas d'avis que qui n'avance pas recule.

A notre point de vue, cette diversification est signe de vivacité et preuve de dynamisme de l'Organisation.

Concernant le programme de coopération technique, ses critères qui sont en même temps ses raisons d'être sont clairement retracés au Chapitre 4 du document C 89/3. La délégation burundaise est entièrement favorable à sa meilleure dotation dans la mesure où elle contribue à s'adresser directement et efficacement à la population cible.

Les préoccupations concernant les problèmes de l'environnement et de l'intégration de la femme dans le développement, que toutes les délégations ont exprimées, sont, pour le Gouvernement de la République du Burundi, telles, qu'il a été créé le Ministère de l'Aménagement du Tourisme et de l'Environnement ainsi que le Ministère de la Famille et de la Promotion féminine.

Nous ne saurions mieux montrer à quel point les priorités fixées constituent nos centres d'intérêt. Par conséquent, nous ne faisons qu'appeler de tous nos voeux la Commission à un consensus pour la mise en oeuvre de ce programme et budget 90-91.

David DRAKE (Canada): I wish to thank Mr Shah for his introduction to this item. We also compliment the Secretariat for the improvements made in the content and the format of the Director-General's Programme of Work and Budget for the 1990-91 biennium.

Canada has had several opportunities to comment on the programme content of the proposed Programme of Work and Budget including through our own participation on the Programme Committee. My comments therefore will be restricted to a few key elements in the budget.

Firstly, my delegation would welcome the continuation of the process introduced this year on an experimental basis whereby an outline Programme of Work and Budget is presented to the Programme and Finance Committees by the Director-General. This process provides an opportunity to address the key priority elements as well as the budget level at an earlier stage in the process.

The views of my delegation on the proposed budget level were outlined in the Council session last week. We have maintained that programme changes should be made by re-priorization rather than through an overall increase in the budget level. FAO is not alone among those in the UN family coping with severe resource constraints. Other major specialised agencies have adjusted their 1990-91 Programmes without requesting growth in their budget levels. We note that proposals put forward with respect to additional costs anticipated as a result of implementation of the proposals resulting from the review of FAO, as well as certain additional proposals not specifically addressed in the Programme and Finance Committee's Report. My delegation shares the views expressed by the delegate of the United Kingdom that these costs cannot be considered in isolation from the Programme of Work and Budget and that the focus should be on reallocation of priorities. The views of some Member State governments on the proposed budget level itself could very well be influenced by the extent to which the resources to implement the Review proposals can be found through the shifting of priorities.

On previous occasions, including the Council session last week, Canada expressed the view that the lapse factor should be adjusted to more realistically reflect the actual pattern of employment in the Organization. It will not be surprising therefore that my delegation has a problem with the proposal to reduce the lapse factor rate from the current level of 5.5 percent to 3 percent. Without going into detail, my delegation can associate itself with the points raised by the delegate of the United Kingdom which relates to the calculation of the cost increases stemming from the recommendations of the Report of the International Civil Service Commission. We would also join with the delegate of Australia in regard to his comments on a contact group.

Jorge Alberto DE OLIVEIRA (Guinée-Bissau) : La délégation de la Guinée-Bissau saisit cette occasion pour vous saluer pour votre élection à la présidence de cette Commission. Nous en profitons pour féliciter le secrétariat pour la qualité du document et pour la clarté de la présentation du document présenté par M. Shah. Nous voudrions, comme la plupart des autres délégations qui nous ont précédés, dire que le programme et budget pour 1990-91 n'arrive pas à répondre aux besoins et aux demandes constantes de notre pays. Notre délégation regrette aussi beaucoup la réduction des crédits dans le cadre du POT, ce qui entraînera certainement beaucoup de cessations d'activités dans notre pays. Mais tenant compte de la conjoncture économique mondiale et de tous les arriérés accumulés, nous appuyons ce programme et budget pour 1990-91 et nous appelons les autres pays membres à l'approuver par consensus.

Bashir El Mabrouk SAID (Libya) (original language Arabie): I would like to congratulate Mr Shah on his clear presentation of the document, and following your instructions I will be very brief.

From a deep study of the document under discussion it appears to us that effort was exerted by the Secretariat in order to meet the urgent need of the developing countries, and we know these are urgent needs, and also on the other hand the limited resources available, therefore we appreciate the effort made by the Secretariat in order to reconcile these two things.

The priorities pointed out in the document under discussion reflect clearly the wishes of the developing countries, as the discussion and the reaction of the governmental bodies, and all the Member States were taken into account and the remarks made by my country during the meeting of the Programme Committee and the Council Session were also taken into account. Therefore my remarks will be very brief.

The first remark is that the financial crisis that was witnessed by FAO during the last period, and which is still living, has had negative effects on the programmes of FAO and has led also to limiting the technical services provided to the Member States. We emphasize that a lot of harm has been done to the technical resources of FAO to meet the demands of developing countries. Therefore we oppose very strongly any reductions in the programme during the coming period, and although the FAO has reduced its programmes by more than US$ 5 million and the Director-General did not resort to borrowing, we would like right from the beginning to support the Director-General in his effort to borrow if things remain as they are now. There was a slight increase which is no more than 0.45 percent in this programme at a period when all expressed their appreciation of the efforts of FAO and where all the economic problems accumulate for the developing countries, and some rich countries, and I repeat rich countries, expressed their opposition, although they are able to increase their commitments. This we find very surprising from their part. Therefore these tendencies are really serious concerning the multilateral cooperation and also threats cooperation between the north and the south.

Once more I would like to go back to certain points which are included in this programme. The problem of locusts was pointed out by more than our delegation and we would like to express support to all the countries who are engaged in locust control as this has caused a lot of harm to the African continent. Therefore we hope that FAO will grant the necessary attention to this subject, locust control.

The second point which raises the interest of my country is the fly which has invaded certain North African countries, and we all know that if we do not fight this screw-worm fly, this will lead not only to damage to the livestock but will also do a lot of harm to human beings. Therefore we would like here to express our appreciation of the efforts exerted by FAO and the rapid response in order to fight this pest, yet we need the cooperation of other organizations and specialized agencies and the other members concerned, whether in Africa, Europe or elsewhere, to cooperate with FAO in order to organize the control of the screw-worm fly and we hope that their response will be just as rapid as the response of FAD.

I would like to share the views expressed concerning the importance of the TCP and ask that it should be granted more attention. We would like to express our concern, like several other countries, concerning the reduction of the allocation for this programme which is oriented towards helping the developing countries. We would also like to emphasize the importance of strengthening the country offices and their participation. These are a few remarks which I wanted to point out in brief. Thank you very much.

Sami AL-SUNAA (Jordan) (original language Arabic): Mr Chairman, in order to be brief and in order to follow your instructions I would like to point out our views concerning the Programme of Work and Budget for 1990-91, and this will be in three points.

First, the budget of FAO as a principle should reflect the interest of the international community which is represented in our meetings here, this interest in the situation of food and agriculture in the world and how to remedy the difficult conditions which the developing countries are facing now and particularly in tackling the problems which are the basic tasks of the Organization according to its institution.

We note that while all countries say in the Plenary session of the Conference that we should provide every support for agricultural development and rural development and to protect and preserve the natural resources and contribute to the solution of the economic and technical problems facing the developing countries, at the same time we see that there is an invitation to reduce the capacity of the Organization in its activities by a proposal to reduce its budget to a minimum for the continuation only and not to enable or help this Organization to take more initiatives and grant more assistance.

The increase in the budget of the Organization is only symbolic and very modest and we hoped that it would be much higher in order to enable the Organization to make up for the activities which it had to reduce over the last years as a result of the financial crisis which hit the Organization. Yet we approve the budget as proposed for the reasons which had led to its presentation in its present form and in order to reach a consensus for its adoption. I support the priorities suggested as, though we appreciate the difficulties in setting up the priorities, yet the system to set up priorities in the Organization has enabled it to separate the needs from the wishes in order to reduce the allocations for certain activities and the increase of allocation for other activities which have become of priority, especially in the area of consultation and in the area of policies and biotechnology. However, we do not think that this should be to the detriment of other activities of the Organization which are important for developing countries and particularly for the TCP. We hope that the allocations of TCP will be increased because of the developing countries' needs in this respect.

Finally, as a completion for the regional studies which were carried out by FAO in the last years, we hope that the FAO will take into account the elaboration of a similar study for the Near East area which will enable us to have a general comprehensive programme for rural development and agricultural development in the area based on complementarity which sets up the priorities and also defines the role of the Organization in the implementation of this programme. We also express our support for returning the Regional Office to Cairo and we hope that this Regional Office will be supported by the technical capacities needed. We also hope that the activities of the Regional Offices will be strengthened in order to serve the objectives of the Organization.

Ephraim D. MUYANGA (Zambia): As this is the first time my delegation is taking the floor please allow me first to congratulate you and your Vice-Chairmen on your election. I would like to make brief comments on the Programme of Work and Budget for the biennium 1990-91.

My delegation supports the structure and presentation of the Programme of Work and Budget and we feel that the Secretariat has done a commendable job and we hope that the Programme of Work and Budget will be approved by-consensus .

Secondly, my delegation is in agreement with the priorities outlined in the document but we would like to express our concern at the rate of growth of the budget which is bound to affect adversely the ability of FAO to assist developing countries.

We are particularly concerned at the reduction of the budget of the TCP from 12.8 percent to 11.8 percent. This reduction might affect FAO's ability to respond to emergency requests from developing countries. Time and again those of us from developing countries, especially Africa, have placed emphasis on the importance and significance of the role played by the TCP. There is no doubt that Africa has received the largest percentage share of the TCP resources, as reflected on page 236 in the main volume of the document under discussion, C 89/3. We are accordingly grateful to FAO for its continued assistance to needy developing countries through the TCP network.

We are pleased to note that among priority areas to receive increased allocations listed in Chapter Two are Women in Development, Crop Protection, Aquaculture, the Tropical Forest Action Plan. Let me briefly comment on each of these priority areas, of course not in their order of priority.

Women in Development is now a subject that is increasingly drawing the attention of the world. In African agriculture the roles and tasks performed by women are indeed very important. It is therefore pleasing to note that the proposed Plan of Action and its implementation aims to achieve a fuller integration of women in all agricultural and rural development efforts.

However, for this goal to be realised individual Member Countries should play a leading role whilst seeking the assistance of FAO in this important priority area.

As regards crop protection, we are happy to note that a large proportion of the increase in the budget allocation to this sub-programme will go to migratory pest control and a strengthening of national plant protection infrastructures. With such increases in this imtportant priority area, FAO should, in the next biennium, be in a position to continue its support to Member Countries, especially in Africa, in an effort to stem the dangers posed by migratory pests, more especially locusts.

Turning to acquaculture, its importance cannot be over-emphasized. Some of us who come from land-locked countries place total priority on its development as this is the only way we can increase fish production. We therefore fully support this programme.

We all know the vital role played by the tropical forests in protecting our planet's environment. We also knew that the tropical forests are found in developing countries. It is with this in mind that my delegation welcomes FAO's Tropical Forest Action Plan which is aimed at assisting developing countries manage their forest resources more effectively, and at mobilizing financial resources to enable them to do this. In this regard, it is our sincere hope that African countries will benefit from the increase in the budget for the next biennium.

Gustavo SOMMA (Uruguay): En primer lugar deseo expresar nuestro agradecimiento al Sr. Shah por la clara y completa presentación del punto.

La delegación del Uruguay considera, en primer lugar, que las deliberaciones sobre este punto deben ser efectuadas con total independencia de cualquier otra consideración.

Se ha mencionado que el crecimiento real en el presupuesto no excede el 0,1 por ciento, que en realidad sería del 0,45 por ciento, notándose que no se tiene en cuenta los 45 millones de dólares de reducciones en las actividades que la FAO ha debido efectuar en los anteriores dos bienios.

El nivel de presupuesto, escasamente más elevado que el del bienio anterior, obedece en gran medida a la incidencia de aumentos de costos derivados de factores que ni la Organización ni los países en desarrollo pueden controlar, debiéndose además considerar el hecho de la aguda crisis financiera que afecta a la FAO. Pero un incremento cero y una total absorción de costos llevaría a una parálisis e inanición de la Organización y, por lo tanto, a su total destrucción.

Expresamos nuestra satisfacción por los esfuerzos llevados a cabo por la Secretaría para cumplir, en forma lo más equilibrada posible, con los requerimientos de los países, conciliando las necesidades cada vez más grandes con las limitaciones de los recursos disponibles, gravemente comprometidos por el atraso en los pagos de las contribuciones.

Compartimos la selección de las áreas prioritarias expresadas en el párrafo 2.14 del Capítulo 1 del documento tres; en especial la biotecnología, las mujeres en el desarrollo agrícola y rural, la acuicultura y la protección de los cultivos fijados conforme a las recomendaciones de los órganos de la FAO y de las conferencias regionales.

Respecto al desarrollo sostenible, quisiéramos expresar que no existen dudas en cuanto a que el medio ambiente debe ser protegido y de que cada Estado debe asumir la responsabilidad de hacerlo por su propio bien y por el de los demás pueblos. Pero, además, es evidente que el problema del medio ambiente requiere una sincera y amplia cooperación internacional, sobre la base de la cual los costos para proteger el medio ambiente - que es por definición un concepto y un hecho internacional - no recaigan solamente sobre algunos países que están luchando por desarrollar plenamente las riquezas naturales de que disponen, ni que se traduzcan en una nueva condicionalidad a la cual se subordinen desde afuera las decisiones de los países que requieren la cooperación internacional para su desarrollo.

Queremos llamar la atención sobre el impacto que el nivel de presupuesto puede tener sobre las contribuciones de los países en desarrollo, enfrentados a graves dificultades económicas y financieras debidas, en modo principal, a la pesada carga de la deuda externa y a un sistema de comercio internacional todavía afectado por el proteccionismo y la discriminación que repercuten en las posibilidades de acceso a los mercados.

Mi país ha tratado siempre de cumplir con sus obligaciones, estando completamente al día con sus contribuciones - a pesar del importante esfuerzo que ello representa -, y en igual medida lo continuará haciendo, convencidos de que el espíritu que inspiró la creación de las Naciones Unidas y sus organismos especializados continúa hoy vigente.

Sin embargo, preocupa a mi delegación particularmente el hecho de que la asignación correspondiente al PCT ha sido reducida del 12,8 por ciento previsto en el anterior presupuesto, al 11,8 en el actual; ello teniendo en consideración la importancia fundamental que los países en desarrollo asignamos a la cooperación técnica.

El fenóreno se superpone además a una asignación regional desventajosa para la región de América Latina y el Caribe. En síntesis, mi delegación aprecia lo realizado para la presentación del Programa de Labores y Presupuesto para el bienio 90-91, apoyándolo y expresando nuestra confianza que el mismo pueda ser aprobado por consenso y permita a la FAO cumplir con su primordial cometido, para lo cual es perentorio el apoyo de todos los Estados a sus programas.

Soumaila ISSAKA (Niger): Les débats sur les programmes de travail et budget durant la quatre-vingt-seizième session du Conseil et les interventions au sein de la présente Commission, sans compter les travaux du Comité du Progranme et du Comité financier laissent à ma délégation une certaine amertume. En effet, en dépit de l'élargissement progressif du cercle des débats et l'élévation du niveau qui devrait s'y attacher, les échanges successifs n'enregistrent point d'avancée. Alors intervenant parmi les derniers dans cette atmosphère peu constructive, à mon avis, ma délégation a préféré laisser de côté l'essentiel de son propos qu'elle avait initialement l'intention de livrer ici pour l'orienter en fonction de la situation qui semble définitivement s'installer.

Donc je vais limiter mon intervention à deux ou trois commentaires. D'abord le Programme de travail. Ma délégation partage le contenu du programme 90-91, notamment les priorités dégagées. Celles-ci traduisent les domaines majeurs du tableau de bord que la FAO se doit de suivre pour la période biennale à venir. Il est tout à fait remarquable que ces priorités correspondent aux grands défis qui continuent à nous interpeller, aux paris à engager, et à poursuivre, aux espoirs nouveaux à nourrir pour notre avenir commun.

A cet égard, les augmentations de programmes en faveur de ces priorités sont amplement justifiées.

C'est l'occasion de souligner que la définition de pluralité est un exercice fort utile pour la performance de toute institution. De cela personne ici n'en doute. Mais nul n'ignore qu'il s'agit là d'une notion toute relative. En effet, quand le champ des besoins est urgent, et que sont primordiaux les développements agricoles, que l'alimentation s'accroit au rythme infernal que nous savons du fait de la situation de crise insoutenable imposée aux pays en développement, quand ce champ s'élargit à force de sélection en vase clos sans l'élargissement de la somme des éventails possibles, on finit par laisser de côté les objectifs essentiels. Retenir par exemple cinq priorités sur une base de dix est autre chose que fixer cinq priorités sur une base de cent en terme d'efficacité pour le système!.

Je voudrais laisser le soin à toutes les délégations présentes de méditer les limites que j'espère avoir soulignées de la théorie des priorités et de la séduction sans nuance suffisante qu'elle semble exercer sur quelques-unes. Les considérations ci-dessus m'amènent à aborder en second lieu la proposition du budget. Le niveau du budget reçoit l'appui de ma délégation. Je disais tantôt, on s'en souvient, que les augmentations de ressources dont font l'objet les neuf domaines de priorités étaient pleinement justifiées. Mais je dois ajouter ici qu'il s'agit d'un minimum car cela n'a aucune commune mesure avec les réalités affligeantes de 110 pour cent de la planète. Cependant notre assentiment est dicté par un esprit de consensus. Le consensus doit être la règle qui devrait guider les débats au sein d'une institution comme la FAO composée comme nous le savons de plus de 140 Etats. Nul n'est besoin de rappeler que tous les états ont essayé, et c'est tout à fait légitime et même positif, d'exprimer leur avis et d'apporter leur contribution de façon sincère à l'avancée du débat. Mais il faudrait qu'en finalité nous sachions reconnaître qu'il faut aboutir à une position médiane qui ne satisfait personne mais qui constitue l'équilibre des différents avis exprimés.

A ce propos nous souhaitons, à l'instar de beaucoup de délégations, lancer un appel pour qu'un esprit de souplesse s'installe en définitive au sein de cette Commission en vue de faciliter les travaux de la plénière lorsque cette question lui sera soumise.

Le dernier point que je voudrais soulever concerne le lien qui semble être fait entre l'examen et l'adoption du Programme de travail et budget et l'examen des objectifs et buts de l'Organisation, Ma délégation pense que ce lien n'est pas nécessaire pour prendre des décisions, tout au moins faire des propositions à la plénière, étant entendu que ce point, au moment où il sera discuté, fera l'objet d'ajustements qu'il appellerait par rapport au Programme et Budget de travail si nécessaire.

Sra. Mónica DEREGIBUS (Argentina): Atendiendo a su solicitud y a lo tardío de la hora, la delegación argentina reiterará, en honor de la brevedad, los conceptos vertidos durante la última sesión del Consejo de la FAO con relación al tema de la Agenda que nos ocupa, que se hallan contenidos en el documento CL 96/PV/3, página 5. Lamentamos no contar con el tiempo suficiente como para explicarlos aquí, pero creemos que con eso estamos haciendo un servicio a todo el Comité. Ellos especifican claramente las posiciones en Argentina en cuanto al nivel y a las prioridades del Programa de Labores y Presupuesto para el bienio próximo.

Sr. Presidente, permítame agregar un par de conceptos respecto de este tema que nos ocupa. Coincidimos con varias delegaciones de -América Latina y el Caribe en lo que respecta a la participación de la región en el Programa Ordinario y en el Programa de Campo. Quisiéramos resaltar que América Latina es la única región en desarrollo para la cual en el PLP se calcula prácticamente igual cantidad de recursos extrapresupuestarios que ordinarios, lo que demuestra que es tenida a menos en la asignación de fondos de asistencia internacional. Quisiéramos ver si la Secretaría encuentra medios para poner remedios a esta situación.

También nos unimos a otras delegaciones latinoamericanas en lo que han solicitado con relación al Programa de Acuicultura Aquila.

Con relación al Programa de Labores y Presupuesto, y en general a la apropiación de fondos para la Organización para el bienio próximo, hemos escuchado varias opiniones muy diferentes, algunas totalmente contrarias, y otras con diferencias de matices, que se refieren en términos generales al nivel del presupuesto, a la absorción o no de los costos y al financiamiento de los resultados del examen de las actividades de la FAO en lo que hace a su reforzamiento en diversas áreas.

Esperamos que haya notado usted, señor Presidente, que esto constituye en este memento una reiteración de las posiciones que evidentemente han quedado cristalizadas como fueran expresadas ya en el Consejo la semana pasada. Esto nos preocupa señor Presidente, porque no se puede seriamente decir que todos esperamos que se apruebe el Programa de Labores y Presupuesto por consenso si todos mantenemos las mismas posiciones, que lamentablemente así no se van a encontrar nunca.

También nos parece que está casi fuera de lugar hablar de las bondades del paso previo de la reunión conjunta del Comité del Programa y del Comité de Finanzas, cuando a donde hemos llegado en este memento es, repito, a esta cristalización de posiciones. Por lo menos hasta el memento, este procedimiento previo no ha dado pruebas de ningún resultado positivo. Yo quisiera, solamente, señalar la preocupación de la delegación argentina por esto y pedirle a usted que haga uso de su autoridad y de la confianza que han depositado los Miembros en usted para ver si encuentra medios para realmente intentar lograr que podamos aprobar el Programa de Labores y Presupuesto para 1990-91 por consenso.

Texto del documento CL 96/PV/3, páginas 5 y 6

Sra. Mónica DEREGIBUS (Argentina): El nivel del Programa de Labores y Presupuesto propuesto es considerablemente más elevado que el del bienio anterior. Ello se debe, en su mayor parte, a la incidencia de aumentos de costos derivados en gran medida de factores que ni la Organización ni los Estados Miembros pueden controlar, como la inflación y el incremento de rubros salariales y afines. Durante años han estado congelados los salarios y el ajuste por lugar de destino del personal de la administración pública internacional, produciéndose un notable deterioro de las condiciones de empleo que se les ofrecía. El éxodo de funcionarios capacitados de las organizaciones internacionales ha ido en aumento. Las Naciones Unidas han considerado llegado el momento de revisar esas condiciones de trabajo y las diversas medidas que adopte deberán ser cumplimentadas por la FAO. Esperamos que ellas aseguren el mantenimiento del personal idóneo y con experiencia, y que permitan asimismo la contratación de nuevos profesionales que puedan llevar conjuntamente adelante los importantes programas de la Organización.

La delegación argentina, señor, participa de la posición que se encuentra reflejada en el párrafo 1.5 del Informe de la Reunión Conjunta de los Comités del Programa y de Finanzas, en la que algunos miembros manifestaron su preocupación por los efectos que podría tener el nivel presupuestario propuesto sobre las cuotas asignadas a los países en desarrollo que se enfrentan con dificultades económicas y financieras debidas, entre otros factores, a la carga de la deuda externa y a la escala revisada de cuotas. Las limitaciones aludidas nos obligan a redoblar esfuerzos en la formulación de prioridades y administración de los recursos disponibles.

Dentro de las prioridades elegidas para distribuir los recursos adicionales netos, mi delegación apoya especialmente la biotecnología, la protección de los cultivos, la mujer en el desarrollo agrícola y rural y la acuicultura. Respecto de la primera, pues apoyamos plenamente lo expresado en el párrafo 2.22 y también en el 2.23 del Capítulo: Líneas Generales del Programa, del documento 3.

Otorgamos asimismo, gran importancia a la función de asistencia de la FAO a los países en desarrollo en las actuales negociaciones de la Ronda Uruguay del GATT, como asimismo a su participación técnica en el área de protección sanitaria y f itosanitaria.

Asimismo, privilegiamos el fomento de la investigación y de la tecnología en los países en desarrollo (en lugar de los sensibles aumentos previstos para AGRIS y CARIS) y de la cooperación técnica entre países en desarrollo. En cuanto al Programa de Cooperación Técnica, coincidimos con los puntos de vista ya expresados por numerosos países en desarrollo.

La delegación argentina hubiera querido ver en este Programa de Labores y Presupuesto un reforzamiento mayor de los programas principales de Pesca y de Montes. En relación al primero, estima que no resulta beneficioso para los países en desarrollo el aparente desvío de fondos desde la asistencia directa a los países para que logren explotar óptimamente sus recursos, hacia aspectos de información y teoría de evaluación, a realizarse centralmente.

En cuanto al segundo, debería privilegiarse la asistencia de la FAO en el reforzamiento de la capacidad nacional de investigación, como asimismo el fortalecimiento institucional y la capacitación. La primera tendrá inportantes efectos en la protección del vasto capital de recursos genéticos vegetales y animaales de los bosques, especialmente tropicales. La segunda y la tercera función tenderán a que se eliminen los obstáculos que afronta en la actualidad la efectiva puesta en marcha de los planes nacionales forestales formulados en el marco del PAFT a fin de aumentar la capacidad de absorción de asistencia de los países en desarrollo para que puedan atraer las inversiones necesarias para el desarrollo de sus sectores forestales.

En el programa principal, Agricultura, mi país ve con especial interés los siguientes de los objetivos y estrategias a largo plazo delineados en el documento; 1.- Conservación de los Recursos Naturales y Protección del Medio Ambiente. 2.- Armonización de Políticas y Mejoramiento del Sistema Internacional de Comercio de Productos Básicos Agrícolas.

Vemos sin embargo, con sorpresa, la disminución de las consignaciones para las industrias alimentarias y agrícolas, y en sanidad animal, a la lucha contra las enfermedades infecciosas. Nos sorprende aún más con respecto a las primeras si se tiene en cuenta que el Comité del Programa, en su sesión de septiembre pasado, al realizar el examen del Program Ordinario 1988-89 declaró lo siguiente - y cito textualmente de los párrafos 2.16 y 2.17 del documento CL 96/4 - que dicen: "El Comité reconoció la función decisiva del subprograma para promover agroindustrias en los países en desarrollo con el fin de elevar los ingresos y el empleo en las zonas rurales especialmente en beneficio de los pequeños productores y las mujeres. El Comité convino en que era decisiva la existencia futura de la FAO en el sector de las agroindustrias. Dicha asistencia debería promover activamente la integración vertical y una mayor participación del sector privado y de los agricultores. El Comité alentó a que se estudiara-la posibilidad de crear una división mixta FAO/ONUDI de agroindustrias." 1/

Marcelo L.A.S. VASCONCELOS (Brazil): As member of the Finance Committee and also of the Council, the Brazilian delegation has also expressed its position regarding the Programme of Work and Budget for 1990-91. Therefore, I can be very brief now. First of all, as concerns the volume of work for this Commission, we consider that the approval of the budget should be dealt with independently f rom any constraints that its consideration together with other items would entail. We therefore propose that we should finish the consideration of item number 13 of our Agenda before moving to the next issues.

Having shared the consensus arrived at in the Programme and Finance Committees, Brazil agrees with the priority areas established by those Committees and accepts the general thrust of the Programme. As mentioned in a previous statement of my delegation on this matter, we believe that the scheme adopted for the first time this year for the preparation of the budget proved to be helpful and it could be continued on a tentative basis in the next biennium. We would like to express once again the importance that we attach to the TCP. We would like to see this Programme strengthened and enlarged. We are sorry that the percentage allocation for the Programme has been reduced in the present budget proposal.

Finally, may I reaffirm the position of my delegation concerning the so-called zero growth thesis. We believe that the total absorption of cost increases would in the long run result in the stagnation of the Organization and its final destruction. In conclusion we support the proposed Programme of Work and Budget. However, we believe that it would be necessary to draw the attention of the Conference, as we have done on previous occasions, to the impact of the budget level on the assessed contribution of developing countries facing economic and financial difficulties caused, among other factors, by the burden of the external debt and by the revised scale of contributions. For the same reason, my delegation would prefer that no alterations be introduced in the lapse factor, as it is currently applied.

LE PRESIDENT: Je crois que cette intervention clôt la liste des intervenants pour aujourd'hui. Il y en a évidemment une autre qui est déjà dressée pour demain.

Sachez seulement que demain nous n'avons pas beaucoup de temps car nous allons travailler pendant une heure de 9 h 30 à 10 h 30. Je demanderais à chacun de vous d'être à l'heure pour que nous puissions commencer à temps, d'autant plus que je vois que le premier orateur est les Etats-Unis d'Amérique; je crois donc que tout le monde sera intéressé. J'invite donc tout le monde à être présent demain à 9 h 30 pour que nous puissions travailler une heure le matin et pour que nous puissions poursuivre l'après-midi.

Avant de terminer, je voudrais soumettre à votre approbation la liste des membres du Comité de rédaction. Après plusieurs consultations, nous sommes arrivés à la liste suivante: Algérie, Australie, Costa Rica, Etats-Unis d'Amérique, France, Inde, Indonésie, Kenya, Koweït, Liban, Mexique, Suède et Turquie. Nous poursuivons les consultations pour arriver à vous proposer un président d'ici demain.

Etes-vous d'accord avec cette liste? Il n'y a pas de problèmes? Elle est donc adoptée.

The meeting rose at 17.45 hours
La séance est levée à 17 heures 45
Se levanta la sesión a las 17.45 horas

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1 Texto incluido en las actas a petición expresa.

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