Previous Page Table of Contents

ADOPTION OF REPORT (continued)
ADOPTION DU RAPPORT (suite)
APROBACION DEL INFORME (continuación)

DRAFT REPORT OF PLENARY - PART 4
PROJET DE RAPPORT DE LA PLENIERE - QUATRIEME PARTIE
PROYECTO DE INFORME DE LA PLENARIA - PARTE 4

CHAIRMAN: Good morning. We have only one item on our Agenda, which is the three reports C 91/REP/4 and its Corrigendum 1, C 91/REP/17 and C 91/REP/18. I do not believe there will be any immediate difficulties in approving these reports, which, as you will have noted, are factual.

Let us take first REP/4. Any comments? Thank you. This report is adopted.

Draft Report of Plenary, Part 4, was adopted
Le projet de rapport de la Plénière, quatrième partie, est adopté
El proyecto de informe de la Plenaria, Parte 4, es aprobado

DRAFT REPORT OF PLENARY - PART 17
PROJET DE RAPPORT DE LA PLENIERE - DIX-SEPTIEME PARTIE
PROYECTO DE INFORME DE LA PLENARIA - PARTE 17

CHAIRMAN: We go on to REP/17. Are there any comments? No. This report is adopted.

Draft Report of Plenary, Part 17, was adopted
Le projet de rapport de la Plénière, dix-septième partie, est adopté
El proyecto de informe de la Plenaria, Parte 17, es aprobado

DRAFT REPORT OF PLENARY - PART 18
PROJET DE RAPPORT DE LA PLENIERE - DIX-HUITIEME PARTIE
PROYECTO DE INFORME DE LA PLENARIA - PARTE 18

PARAGRAPHS 1 TO 11
PARAGRAPHES 1 A 11
PARRAFOS 1 A 11

CHAIRMAN: Now, on REP/18, are there any comments?

Paragraphs 1 to 11 approved
Les paragraphes 1 à 11 sont approuvés
Los párrafos 1 a 11 son aprobados

PARAGRAPHS 12 AND 13
PARAGRAPHES 12 ET 13
PARRAFOS 12 Y 13

Mustapha-Menouar SINACEUR (Maroc): Hier, lors de la discussion du point de l'ordre du jour relatif aux autres questions pendant la plénière, vous avez dit qu'il était de tradition, lors de la Conférence, de rendre hommage aux fonctionnaires de l'Organisation disparus pendant l'exercice biennal. J'aimerais, compte tenu de la circonstance, proposer un amendement au paragraphe 13 du REP/18 et j'aimerais, s'il est possible, que la Conférence puisse rendre hommage également aux représentants des pays membres qui sont morts au service de leur pays, mais tout en étant, bien sûr, dans le cadre d'une mission conjointe avec l'Organisation et leurs gouvernements. Si cela était possible je pense que c'est une manière de rendre hommage à un ami qui nous est très cher et qui a disparu l'année dernière.

CHAIRMAN: Thank you honourable delegate from Morocco. I think it is a very good suggestion and if the Conference approves, the document will be amended. Thank you. So if there are no other comments, REP/18 is adopted.

Paragraphs 12 and 13, as amended, approved
Les paragraphes 12 et 13, ainsi amendés, sont approuvés
Los párrafos 12 y 13, así enmendados, son aprobados

Draft Report of Plenary, Part 18, as amended, was adopted
Le projet de rapport de la Plénière, dix-huitième partie, ainsi amendé, est adopté
El proyecto de informe de la Plenaria, Parte 18, así enmendado, es aprobado

Eduardo HERMANNY (Brasil): La delegación de Brasil, Sr. Presidente, había pedido a la Conferencia su explicación de voto sobre el proyecto de Resolución que aprobó las enmiendas a los Textos Básicos de la FAO. Mi delegación pidió que su explicación de voto fuera registrada en el Informe de la Conferencia. Hicimos esta petición porque creemos que es natural que un país tenga registrada su explicación de voto en una Conferencia dentro del sistema de las Naciones Unidas.

Esta mañana, Sr. Presidente, la delegación de Brasil consultó al Secretariado de la FAO sobre esta cuestión y el Secretariado nos informó que la explicación del voto de Brasil hecha el día 18 de noviembre, después de aprobadas las enmiendas a los Textos Básicos, podría figurar como anexo al Informe General de la Conferencia.

La delegación de Brasil quería pedir a usted, Sr. Presidente y al Secretariado de la FAO, que confirme este entendimiento. Nuestra delegación desearía también declarar que la referencia a la explicación de voto mencionada es satisfactoria para el Brasil.

CHAIRMAN: Your explanation and your suggestion is confirmed and it will be regarded as your suggestion. Thank you.

LEGAL COUNSEL: I would like to confirm that, as we have said, all the explanations of vote on the Resolution on the amendment of the Basic Texts will be included verbatim as an appendix to the Report of the Conference, as has been indicated by the delegate of Brazil. Also, a reference to the appendix will be made in the footnote to the Resolution.

CHAIRMAN: Ladies and Gentlemen, for the few minutes that are left before we close, I am going to first request the honourable Director-General to offer his remarks to the Conference then we shall ask if there are any special points that any of the honourable delegates wish to raise. Then I intend to say a few words. I now offer the floor to the Director-General.

LE DIRECTEUR GENERAL: La vingt-sixième session de la Conférence s'achève sur un bilan que j'estime positif.

Elle s'est déroulée dans un climat de concorde. Elle a évité toute politisation. Elle a contribué à faire de la FAO ce qu'elle doit être: une organisation spécialisée, technique, vouée à l'amélioration des conditions de vie des plus démunis. Aux hommes de bonne volonté, elle offre un forum unique de dialogue sur un des problèmes les plus brûlants de la planète: la faim et la malnutrition.

La FAO a vocation à l'universalité et cette Conférence l'a enrichie de nouveaux membres et membre associé: les pays Baltes, Porto Rico et la CEE. L'adhésion de cette dernière - j'ai déjà eu l'occasion de le dire - n'a pas de précédent dans les annales des Nations Unies. C'est en effet une première que de voir une organisation d'intégration économique régionale siéger en qualité de membre. C'était une sorte de gageure. Il reste maintenant à la CEE à trouver sa place au sein de notre Organisation, à jouer le rôle qui correspond à son importance croissante sur la scène internationale, à contribuer aux objectifs de notre Organisation par une participation active à nos travaux et un appui à nos activités de développement.

En adhérant, elle a, en réalité, pris une grande responsabilité vis-à-vis du reste de nos Etats Membres. Je suis persuadé qu'elle ne les décevra pas.

La Conférence a été marquée par un climat d'entente, fait non seulement de conciliation réciproque, mais plus encore de convergence profonde sur la fonction, le rôle et l'action de la FAO. Sans cela, comment expliquer que nous puissions clore nos assises avec un jour d'avance et par un accord consensuel sur presque tous les points.

Je me félicite de ce climat. Il augure bien de l'avenir. La situation n'est cependant pas devenue pour autant toute roses et violettes. Le Secrétariat, en particulier, reste confronté à un programme de travail arrêté unanimement, mais qui n'a pas une couverture financière suffisante.

Le prix de ce consensus est en effet, ne l'oublions pas, une réduction nette du budget de quelque 4,6 pour cent. En outre, la seule note discordante de cette Conférence a porté sur l'augmentation du montant du Fonds de roulement et la reconstitution du Compte de réserve spécial, ce qui laisse planer quelques incertitudes sur la marge de sécurité dont nous disposerons effectivement durant le prochain biennium.

La FAO n'est pas la seule à se trouver handicapée par une insuffisance de liquidités. Les arriérés de contributions aux Nations Unies, par exemple, s'élèvent à près d'un milliard de dollars, au point que le Secrétaire général vient de proposer à l'Assemblée générale d'accroître le Fonds de réserve de 100 à 250 millions de dollars: il est aussi vide que le nôtre, soit dit en passant, ce fonds de réserve! Il propose aussi de charger les gouvernements d'intérêts pour les arriérés de contributions et de l'autoriser à emprunter auprès des banques commerciales. Vous avez été informés hier matin par M. Shah de la situation financière des Nations Unies.

Il me faut donc, d'ores et déjà, faire appel à nos Etats Membres pour qu'ils s'acquittent de leurs contributions aussi vite que possible en début d'année et à ceux en arriérés de paiement pour qu'ils les apurent dans les meilleurs délais. Quoi qu'il en soit, cette coupe dans le budget ne peut se justifier qu'à titre vraiment exceptionnel. On ne peut nier les difficultés financières qui tenaillent certains pays: déficit budgétaire, chômage, remise en cause des avantages sociaux, léthargie économique ou récession larvée. Mais on ne peut pour autant oublier l'immensité des besoins non couverts, des urgences non satisfaites. Cette Organisation s'occupe d'un des besoins les plus pressants de l'humanité, le plus pressant, je dirais; avec la paix et la liberté: se nourrir. Nous sommes tous concernés, car nous sommes tous des consommateurs. N'oublions pas que les ruraux constituent la majeure partie de la population active du monde, trop souvent vulnérables aux aléas climatiques et seuls devant les hauts et les bas de la conjoncture et les fluctuations des cours de leurs produits. La Conférence s'est d'ailleurs inquiétée de la tendance à la baisse persistante et alarmante que connaît la production vivrière par habitant dans nombre de pays.

Nous nous sommes engagés à intensifier nos activités dans le domaine de l'environnement et du développement durable. La gestion rationnelle des ressources naturelles devient un impératif pour sauvegarder le patrimoine collectif menacé par les nombreuses agressions de la vie moderne: pollution, urbanisation accélérée, déforestation, etc. La Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement, qui se tiendra en 1992, représente une occasion unique de coopération internationale dans ce secteur mais exigera de la FAO une contribution substantielle tant pour sa préparation que pour les actions de suivi.

Voilà des enjeux majeurs dont la FAO doit s'occuper. En bonne logique, on aurait pu s'attendre à ce que des moyens correspondant à ces besoins lui soient octroyés. Au lieu de cela, on rogne ses ressources au nom du dogme de la croissance zéro. Ce dogme de la croissance zéro, il faut bien qu'il s'arrête un jour. Il a commencé en 1986, nous sommes en 1991 et il se perpétue jusqu'en 1993. J'espère qu'un jour ce dogme disparaîtra et que l'on ne dise pas que nous pouvons faire plus et mieux avec moins. Toutes les économies et tous les gains de productivité ont été réalisés. Maintenant, c'est la substance des programmes qui est en jeu.

Pourtant, ce que la FAO mériterait, c'est une discrimination positive en sa faveur, car elle s'occupe non du superflu mais de l'essentiel. Je ne dis pas cela pour rouvrir une discussion mais seulement pour souligner qu'à l'avenir il conviendrait de réajuster programmes et ressources dans une perspective de croissance raisonnable fondée sur les besoins.

Entre-temps, je peux vous assurer que je mettrai tout en oeuvre pour sauvegarder les activités techniques et économiques de l'Organisation telles qu'elles ont été décidées par la Conférence.

Ce faisant, je tiendrai compte des priorités essentielles que vos délibérations ont mises en lumière comme l'environnement et le développement durable; la diversité biologique et la protection des ressources naturelles; les systèmes d'information et les conseils en matière de politique; la foresterie; le rôle des femmes et la participation populaire; les activités relatives à la Convention internationale sur la protection des végétaux et les travaux du Codex Alimentarius; la coopération entre pays en développement. Je m'inspirerai également des lignes d'action définies dans le plan à moyen terme et que vous avez déjà approuvées.

A ce stade ultime de la Conférence, il serait oiseux de dresser à nouveau la liste de toutes nos activités. Je voudrais cependant m'arrêter un instant sur quelques-unes d'entre elles qui mériteront un accent tout particulier.

Tout d'abord, les Négociations commerciales multilatérales du GATT. La Conférence en a souhaité l'heureux aboutissement. Elle a demandé à la FAO d'évaluer les retombées des mesures convenues lors de l'Uruguay Round sur le secteur agricole mondial, notamment pour les pays en développement.

Je voudrais relever que le Ministre néerlandais de l'Agriculture a souhaité voir la FAO fournir aux pays en développement qui le désirent toute l'information, les conseils et l'assistance nécessaires pour comprendre les répercussions de l'Uruguay Round sur leur commerce d'exportation, et saisir les opportunités qui s'offrent à eux en édictant des législations appropriées, par la promotion commerciale, etc.

Ces propositions me paraissent très pertinentes et je suis disposé à saisir l'offre qui m'est faite d'une étude pilote conjointe sur fonds fiduciaires néerlandais afin d'analyser les retombées possibles de l'Uruguay Round dans quelques pays. On pourrait aussi envisager certaines publications, des ateliers de travail, des séminaires de formation, etc. Mes Services ne manqueront pas d'approcher les autorités néerlandaises en temps opportun.

En deuxième lieu, je voudrais remercier la Conférence pour l'appui unanime et convaincu qu'elle a apporté à la Conférence internationale sur la nutrition, organisée conjointement avec l'Office mondial de la santé et en coopération avec toutes les organisations du système des Nations Unies. Comme son titre l'indique, ce ne sera pas une Conférence sur la malnutrition, mais sur la nutrition. Le défi à relever n'est pas de soigner les malnutris mais de prévenir la malnutrition. C'est un défi à double titre: d'abord, parce que les actions nécessaires pour prévenir la malnutrition, aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement, sont multiples et touchent à un grand nombre de secteurs de la vie économique et sociale. Il faut donc arriver à ce que l'agriculture, la santé, l'éducation, les économistes, bref, tous ceux qui sont concernés, se mettent d'accord sur les actions à entreprendre et coordonnent leur mise en oeuvre.

Le deuxième défi est de réussir dans le domaine de la nutrition ce que le monde médical a mis plusieurs décennies à réaliser dans le domaine de la santé, à savoir: convaincre les gouvernements qu'il vaut mieux prévenir que

guérir. Nous avons encore beaucoup de chemin à faire pour réaliser cette mutation dans le domaine de la nutrition. La préparation de la Conférence et la Conférence elle-même devraient aider la Communauté internationale à faire un bond en avant dans cette direction.

J'espère que les pays donateurs sauront entendre l'appel qui leur a été lancé pour aider les pays les plus pauvres à se préparer au mieux à cet événement unique et à y participer effectivement. La Conférence se tiendra à Rome en décembre de l'année prochaine dans cette même salle plénière.

En troisième lieu, je voudrais me référer un instant aux activités de terrain à la lumière des nouveaux arrangements pour les dépenses d'appui du PNUD. La FAO s'attend à une baisse d'activité sur financement PNUD et, en tout cas, à des changements importants dans la nature des prestations à fournir dans la perspective d'une accélération de l'exécution nationale.

A l'avenir, l'Organisation aura moins de responsabilités dans l'exécution directe des projets, leur gestion administrative et financière; elle aura, par contre, davantage à se consacrer aux activités en amont des projets - revue sectorielle, analyse et conseil en matière de politique - et au support technique des programmes et des projets.

En terme de personnel, cela signifie moins de gestionnaires de projets et plus d'analystes des programmes et d'expertise technique. En terme de ressources, l'un ne compensera pas l'autre, d'autant plus que le système de rétribution va changer du tout au tout et perdra beaucoup de sa prévisibilité. On doit s'attendre à une baisse notable des remboursements reçus du PNUD pour les dépenses d'appui, baisse que le Programme ordinaire ne sera pas en mesure de combler. En conséquence, nous devrons réajuster nos effectifs et leurs qualifications en fonction des besoins et des changements prévisibles dans la nature des services à fournir.

Ce n'est toutefois qu'à la lueur de l'expérience qu'on pourra moduler le rythme et la profondeur des ajustements à appliquer - car ceux-ci ne pourront être quantifiés avec précision aussi longtemps que la charge de travail sous le nouveau régime ne pourra être évaluée. Je suivrai donc cette situation de près, avec toute la souplesse que la Conférence a bien voulu m'accorder, et en accord avec le Comité du Programme et le Comité financier.

Quoi qu'il en soit, il est quelque peu navrant de constater que ce nouveau système a été conçu sans une évaluation précise de son impact sur les agences et qu'il sera mis en application avant même que ses modalités n'en soient connues avec précision.

Je voudrais, d'autre part, exprimer ma satisfaction devant l'évolution généralement favorable de nos fonds fiduciaires et remercier les nombreux Etats Membres qui nous font confiance, en particulier la Hollande et l'Italie. Comme la Conférence l'a autorisé, le Secrétariat procédera à une analyse du régime actuel de remboursement des coûts pour évaluer si ceux-ci restent adéquats et il fera rapport au Conseil, en novembre 1992.

Un mot maintenant concernant le personnel car, comme je l'ai déjà mentionné à cette Conférence dans mon discours d'ouverture, la diminution prévue des prestations de retraite a provoqué de nombreux départs anticipés et en provoquera sans doute d'autres au début de l'année prochaine. Ces trous ne peuvent être automatiquement comblés par ceux qui seraient sans emploi à

la suite des nouveaux arrangements du PNUD dont je viens de parler, car les qualifications requises ne sont pas nécessairement les mêmes. Il y a donc des vides à remplir alors que les traitements et conditions d'emploi que nous pouvons offrir n'attirent guère de compétences nouvelles. Par rapport au privé ou à des organisations comme la CEE, l'OCDE ou la Banque mondiale, nous ne sommes plus compétitifs.

Ainsi, en début d'année, je serai amené à effectuer un certain nombre de nominations, y compris à des postes supérieurs. Mon souci sera de sélectionner les titulaires les plus qualifiés, de préférence parmi nos collègues déjà en fonction et qui ont une connaissance intime de l'Organisation, de son esprit et des problèmes qu'elle doit affronter.

Finalement, permettez-moi de me référer un très bref instant à la question de la coordination. L'agriculture est le secteur du développement qui bénéficie du plus grand nombre d'organisations: quatre, rien qu'à Rome. De bonnes relations de travail existent ici entre elles, mais les risques de double emploi subsistent. En ce qui concerne le PAM, je suis satisfait des nouvelles dispositions qui ont été arrêtées et qui devraient assainir le climat de nos relations. La FAO est, en tout cas, disposée à apporter tout son concours au Programme dans ce nouveau cadre institutionnel.

La Conférence se souviendra que j'avais suggéré, au cours de l'Examen de la FAO il y a deux ans, d'organiser des réunions informelles à Rome des quatre organisations pour renforcer notre coopération mutuelle. Il semble qu'il y ait finalement accord sur l'intérêt de telles rencontres. Les Etats Membres seront tenus au courant des développements à ce sujet.

J'ajouterai que la Journée mondiale de l'alimentation, instituée par la FAO ici même, à la Conférence, en 1979 et fixée au 16 octobre pour coïncider avec l'anniversaire de sa fondation, est aussi une occasion pour chaque organisation des Nations Unies de promouvoir ses objectifs à travers le monde en animant cette journée selon ses possibilités. La Journée mondiale de l'alimentation en 1991, sur le thème L'arbre, source de vie a été un franc succès. Célébrée ici, à New York à l'Assemblée générale, aux Etats-Unis par des centaines d'organisations non gouvernementales, un peu partout de par le monde, elle a permis la plantation symbolique - la plantation réelle aussi - de millions d'arbres en signe d'une prise de conscience universelle: celle du devoir impérieux de préserver la nature, patrimoine commun de l'humanité, à transmettre de génération en génération.

M. le Président, je ne voudrais pas vous lasser davantage par un long discours, après ces semaines de délibérations. Laissez-moi seulement vous assurer que je m'efforcerai d'exécuter fidèlement les décisions de la Conférence dans toute la mesure où nos ressources le permettront. Mes collègues et moi-même ne ménagerons aucun effort pour améliorer sans cesse nos performances et répondre à la confiance que vous mettez en nous.

J'aborde le nouveau biennium avec sérénité et la volonté de maintenir au cours des réunions qui s'y tiendront le climat d'harmonie qui a caractérisé cette Conférence. J'entends poursuivre un dialogue ouvert avec les Etats Membres, les consulter à travers les comités du programme et financier et le Conseil, dans l'espoir de vous présenter à la prochaine Conférence un bilan de nos activités que vous jugerez positif. Je vous demande, en revanche, d'aider l'Organisation dans cette entreprise par des versements rapides de vos contributions.

Dans deux ans, quand la Conférence se réunira à nouveau, j'espère que vous n'aurez plus à endurer les inconvénients des travaux aujourd'hui en cours et que la plupart de nos collègues de la Cristoforo Colombo auront pu être rapatriés au Siège central, réduisant ainsi les frais administratifs, augmentant l'efficacité de notre action et vous facilitant les contacts avec les Divisions techniques concernées.

J'espère également qu'à cette époque l'informatisation des services administratif, financier et du personnel de l'Organisation aura pu être menée à bien, assurant une plus grande célérité, fiabilité et transparence de l'information. Comme vous le savez, ce programme a subi des retards et rencontré des difficultés - comme ce fut le cas dans la plupart des entreprises de grande taille qui s'y sont essayées. Nous nous efforcerons en tout cas de mettre ce programme au point et garderons à ce sujet un contact étroit avec le Vérificateur externe aux Comptes.

Enfin, M. le Président, permettez-moi, en terminant, de vous exprimer ma gratitude pour avoir guidé nos délibérations avec une maestria digne d'éloges et porté à bon port cette vingt-sixième session de la Conférence avec un jour d'avance sur son calendrier. Mes remerciements vont aux trois Vice-Présidents de la Conférence ainsi qu'à tous les membres du Bureau pour leur importante contribution dans le déroulement de la Conférence. Cette dernière n'aurait pu mener sa tâche à bien sans le travail remarquable accompli par les Commissions. Je voudrais donc remercier en particulier leurs Présidents et Vice-Présidents qui n'ont pas ménagé leurs efforts pour aboutir à d'excellents résultats, sans oublier les Rapporteurs. Merci également aux Présidents et aux Comités de rédaction qui ont travaillé avec célérité et efficacité. Mes remerciements vont enfin à tous les délégués dont la participation active et constructive a conduit la Conférence au succès.

A tous ceux qui rentrent dans leur pays, je souhaite un bon voyage de retour. A tous, j'adresse mes voeux les plus chaleureux de bonne et heureuse année.

En clôturant cette Conférence, nous pouvons, je crois, exprimer notre satisfaction pour une tâche bien accomplie et redire, avec Charles Péguy, Heureux les épis mûrs et les blés moissonnés.

Je vous remercie.

Applause
Applaudissements
Aplausos

CHAIRMAN: Thank you very much, Director-General. Ladies and Gentlemen, we are approaching the very last moments of this important Conference and we have had a great deal of time to discuss exhaustingly various points of view in Committees and in discussions. I would, in deference to the delegates here, entertain any extra special point you may have to improve on the Conference but this must not be taken as a re-opening of the general debate. I see there are no requests for the floor.

Excellencies, distinguished friends, we have now come to the moment where we must close this session and say goodbye.

Allow me to thank you all once again for the honour and privilege that you have done me in selecting me to serve as your Chairman. Thank you all, also for your support in making this a landmark session, both in terms of the decisions we took and the amity and mutual goodwill with which we took them.

It was not an easy task given the nature of issues and the wide gap between positions on some of those issues. The approval of the Programme of Work and Budget for the forthcoming biennium, with consensus, would by itself stand out as a landmark. The decision does not represent a victory for any one party or a loss for the other, but represents the extraordinary efforts made by Member States on all sides to bridge the gap between their radically different positions in the greater interest of international cooperation and of FAO. Given the magnitude of demands on FAO and the extent of problems confronting Member States, particularly the developing countries, no marginal increase in the budget level, far less a 4 percent negative growth in real terms would be adequate.

Nevertheless, I am confident that when the Conference convenes next, in the fall of 1993, the foundations we laid during this session, would lead to an understanding over a significantly increased budget level.

This session has seen the welcome addition of Estonia, Latvia and Lithuania to the family of Member Nations of FAO and, that of Puerto Rico in an associate membership capacity. Perhaps the initiation of these new members to FAO at the outset proved to be the herald for subsequent good tidings. The amendments to the FAO Constitution and Rules to allow for Regional Economic Integration Organizations to become members of the Organization, and the consequential admission of the European Community as member of FAO, is another event of historical importance. This event denotes not only a recognition of the evolution which is taking place within Europe but also allows the EEC to play its due role in the affairs of FAO. We welcome them amongst us and hope the decision would prove catalytic in fostering closer economic integration between Member States of other REIOs.

Ladies and gentlemen, the laudable manner in which you worked to develop consensus over the more thorny issues before Commissions II and III, facilitated greater focus of attention on the more down-to-earth matters before Commission I. The exhaustive and involved examination of the world's state of food and agriculture, and the ensuing advice from Commission I, would give critical direction to future actions to FAO and the international community's fight against poverty, hunger and undernourishment in the world. Equally significant were the deliberations and decisions on environment and sustainability, biodiversity and plant genetic resources, people's participation and women in development, fisheries and forest policies and programmes and the range of other subjects considered in Commission I. This healthy trend augurs well for the future and should, hopefully, be consolidated upon at the Twenty-seventh Conference as well as during the intervening period.

In eulogizing this success, I must thank my colleagues from Colombia, Lesotho and Czechoslovakia - the three Vice-Chairmen - for having steadfastly stood by me in conducting the affairs of the Conference. Our good friends from Saudi Arabia, Denmark and Chile, and the members of their respective bureaux, made our task easier by the excellent conduct of the proceedings in the Commissions. The hours of personal comfort sacrificed by

the Chairmen and the members of the Drafting Committees, as well as the Rapporteurs, enabled us to adopt most of the reports with the minimum of amendments in the Commissions and en bloc in the Plenary.

Special recognition is due in all these positive developments to Dr Edouard Saouma, the Director-General, who withstood trying circumstances and worked hard since the last Conference to make possible the consensus which had been evading us for the past several years. His qualities of administration and dedication were certainly visible at their best during this period.

Every success is built up on the toil and efforts of a number of faceless people working behind the scenes. We owe a lot for the success of this Conference to the numerous staff members who put in endless hours and sleepless nights to organize the Conference with precision and to prepare the numerous comprehensive documents and information reports on which we worked. We thank all these dedicated personnel, the translators, interpreters, messengers, security guards and all others whose contribution has been invaluable. On a personal note, I would wish to add my thanks to our most excellent Secretary-General, Mr Alessi, his Lieutenant, Mr Tedesco, and all others in the Conference and GI Department, for their invaluable support and assistance.

Ladies and Gentlemen, while we tabulate our achievements, let us pause and reflect upon the unmet aspirations and not so pleasant realities. Hunger, poverty and misery continue to confront millions of unfortunate and deprived people worldwide. The world food security situation remains uncertain and access to food supplies distorted. The gap between the haves and have-nots is widening in the wake of uncertain national, political and economic situations in developing countries and a hostile international economic environment. Sluggish growth and problems close to home are constraining the more fortunate members of the international community to freeze the level of support and assistance for the international development effort. The Uruguay Round of Multilateral Trade Negotiations under GATT for liberalizing international trade relations are stalled. We, who sit today, owe it to posterity to work between now and the next Conference in 1993 for viable solutions to these perennial problems.

Goodbye, good luck, and bon voyage. The Twenty-sixth Session of the FAO Conference is closed.

Applause
Applaudissements
Aplausos

The meeting rose at 11.00 hours.
La séance est levée à 11 heures.
Se levanta la sesión a las 11.00 horas.

Previous Page Top of Page