Décembre 1996
COFO-97/5
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Décembre 1996 |
COFO-97/5 |
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COMITE DES FORETS |
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Point 8 de l'ordre du jour provisoire |
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TREIZIEME SESSION |
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Rome (Italie), 10-13 mars 1997 |
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CONSERVATION ET UTILISATION DURABLE DES RESSOURCES GENETIQUES FORESTIERES |
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Note du Secrétariat |
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RESUME Cette note passe brièvement en revue les activités en cours et les besoins à venir dans le domaine de la conservation, de la gestion et de l'utilisation durable des ressources génétiques forestières. Elle évoque les efforts déployés au cours des 30 dernières années par toutes les parties concernées pour coordonner ce travail, et reconnaît le rôle joué par le Groupe FAO d'experts des ressources génétiques forestières. L'intensification récente, et opportune, des activités dans ce domaine a appelé un renforcement des mécanismes de la collaboration internationale. A la lumière des résultats de la Conférence de Leipzig sur les ressources phytogénétiques (juin 1996), il est proposé qu'un plan mondial d'action pour la conservation et l'utilisation durable des ressources génétiques forestières soit élaboré dans le but de faciliter la mise en place d'un processus cohérent à l'échelle mondiale et de contribuer à l'orientation des activités. Il est en outre proposé que cette initiative soit lancée sous l'égide du Groupe d'experts des ressources génétiques forestières, et dans le cadre de la Commission des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture, et que la FAO entreprenne cet effort en collaboration avec d'autres organisations concernées. INTRODUCTION 1. La diversité présente dans les milliers d'essences forestières de la planète constitue un patrimoine de grande importance sociale, économique et environnementale qui se transmet de génération en génération. La variation génétique est nécessaire pour permettre aux espèces de s'adapter aux conditions présentes et futures et de poursuivre leur évolution. Elle est également nécessaire pour conserver des options et un potentiel d'amélioration pour satisfaire de nouvelles exigences liées aux utilisations finales et à la transformation de l'environnement. 2. Les perspectives de développement durable seront renforcées par la disponibilité de matériel génétique diversifié provenant d'essences autochtones ou introduites. 3. La conservation des ressources génétiques forestières est une question qui préoccupe de plus en plus à l'échelle nationale et internationale. Les menaces qui pèsent sur l'intégrité des ressources génétiques forestières sont notamment la déforestation et les modifications dans l'utilisation des terres, la pollution atmosphérique, les changements climatiques et les mauvaises pratiques d'exploitation forestière. Une menace supplémentaire pour les populations locales génétiquement diversifiées qui peuvent posséder des caractères précieux tels que la résistance aux contraintes liées à l'environnement et aux maladies, est posée par le mouvement souvent incontrôlé et non répertorié de matériel génétique forestier exotique utilisé en plantations. L'hybridation qui se produit entre des peuplements autochtones des plantations dérivées d'espèces ou de provenances introduites peut entraîner, pour les générations suivantes, une perte d'identité génétique des populations locales qui en diminue la capacité d'adaptation et réduit les possibilités d'utiliser leurs propriétés spécifiques pour la sélection. 4. Il est nécessaire de renforcer les activités dans les domaines des ressources génétiques forestières à l'échelle nationale, régionale et internationale pour minimiser les répercussions négatives et pour mieux utiliser les potentiels existants. Ces activités vont de l'exploration, de la conservation génétique et de l'incorporation de considérations d'ordre génétique dans l'aménagement durable des forêts et des terres boisées, à la sélection et à l'utilisation avisée de nouvelles biotechnologies dans les programmes d'amélioration des arbres. De nombreuses essences forestières étant caractérisées par une diversité génétique élevée et par une aire naturelle étendue qui traverse souvent les frontières nationales, la coopération internationale est indispensable pour qu'échantillonnage, évaluation, utilisation et conservation de leurs ressources génétiques soient efficaces. 5. Etant donné le nombre croissant d'organisations nationales et internationales s'occupant de ressources génétiques forestières, il est d'autant plus urgent d'assurer une bonne coordination des activités, afin d'éviter de coûteuses duplications et d'assurer la complémentarité des efforts à l'échelle mondiale. ACTIVITES EN COURS Remarques générales 6. Un programme mondial destiné à assurer une meilleure utilisation des ressources génétiques forestières pour la période quinquennale 1975-79, avec le budget correspondant, a été approuvé par la troisième session du Groupe FAO d'experts des ressources génétiques forestières en 19741. Ce programme, qui proposait des actions en matière de récolte, évaluation, conservation et utilisation des ressources génétiques forestières par région, par espèces et par institutions responsables, n'a été que partiellement mis en oeuvre en raison du manque de ressources et de donateurs intéressés à l'époque. Au fil des ans, des recherches et des activités opérationnelles ont néanmoins été concertées dans le cadre de ce programme, à l'initiative de la communauté relativement restreinte d'organismes nationaux et internationaux, d'institutions et de chercheurs actifs dans ce domaine, qui ont reconnu les avantages mutuels et les gains d'efficacité offerts par une telle collaboration. 7. Le travail des institutions internationales s'est concentré au cours des années écoulées sur la promotion du dialogue et de l'échange d'informations sur les projets et programmes en cours et prévus. En ce qui concerne le travail opérationnel, les efforts ont surtout visé à renforcer les instituts nationaux compétents en matière de ressources génétiques forestières et à faciliter la mise en place de réseaux et de jumelages, et la dissémination et l'échange d'informations, de technologies et de matériel génétique à des conditions convenues d'un commun accord. Le Groupe FAO d'experts des ressources génétiques forestières a servi, à cet effet, de point de référence pour la communauté internationale. Le Groupe d'experts des ressources génétiques forestières 8. Le Groupe FAO d'experts des ressources génétiques forestières a été créé en 1968 à la demande de la Conférence de la FAO pour: i) examiner le travail accompli mondialement dans le domaine des ressources génétiques forestières; ii) analyser les priorités d'action à l'échelle nationale, régionale, écorégionale et mondiale sur la base d'informations actualisées reçues des pays membres; et iii) à partir de ces informations, formuler des recommandations sur l'orientation et les priorités opérationnelles de la FAO, compte tenu des exigences de collaboration, de complémentarité et de coordination des programmes et activités avec d'autres organisations internationales. 9. Les 15 membres du Groupe, désignés par le Directeur général en consultation avec les pays concernés, ont été choisis dans toutes les régions du monde et couvrent une vaste gamme de spécialisations techniques et scientifiques dans le domaine des ressources génétiques forestières. Dans son travail, le Groupe bénéficie de l'apport des institutions nationales qui fournissent des informations sur les activités et priorités. 10. Sur la base des informations d'origine nationale et des connaissances de ses membres, le Groupe compile et met à jour périodiquement des listes régionales d'essences prioritaires qui mentionnent leurs principales utilisations et les priorités correspondantes en matière de prospection, récolte, conservation, amélioration et utilisation de leurs ressources génétiques. Tandis que l'énumération des priorités et les autres recommandations techniques s'inspirent des priorités nationales, une attention particulière est accordée aux espèces et aux activités qui sont importantes pour plus d'un pays et qui justifient des recommandations de portée internationale. 11. La compétence du Groupe et son impartialité sont mondialement reconnues. Divers organismes bailleurs de fonds et institutions, aussi bien nationaux qu'internationaux, suivent de près les délibérations du Groupe et ses recommandations sont largement mises en pratique. 12. Depuis la création de la Commission des ressources phytogénétiques de la FAO, les ressources génétiques forestières ont figuré dans son mandat et les conclusions du Groupe lui ont été présentées régulièrement. Le mandat de la Commission a récemment été élargi avec la création de la Commission des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture (Résolution 3/95 de la Conférence, décembre 1995). Lorsqu'elle sera pleinement opérationnelle, la Commission élargie traitera de tous les aspects de la conservation et de l'utilisation durable de l'agrobiodiversité dans son sens le plus large, qui comprend les ressources génétiques végétales, forestières, animales et halieutiques (Résolution 1/110 du Conseil). 13. La Commission peut constituer des groupes de travail sectoriels techniques intergouvernementaux, selon un équilibre géographique approprié, pour l'assister dans le domaine des ressources génétiques végétales, animales, forestières et halieutiques2. En outre, la Commission peut créer tout autre organe subsidiaire dont elle estime avoir besoin pour s'acquitter correctement de ses fonctions3. 14. En attendant des arrangements définitifs, le Groupe de travail intergouvernemental sur les ressources phytogénétiques, qui opère dans le cadre de la Commission des ressources phytogénétiques, continuera probablement de conseiller la Commission élargie. Traditionnellement, ce Groupe a mis l'accent principalement sur les ressources génétiques des cultures et il est probable qu'il maintienne cette orientation dans l'avenir immédiat. Si tel est le cas, le Groupe d'experts des ressources génétiques forestières devrait continuer de conseiller la Commission sur les questions relatives aux ressources génétiques forestières pour assurer la transition en attendant qu'un mécanisme complémentaire permanent soit établi. L'appui aux instituts nationaux Remarques générales 15. Le travail réalisé par la FAO dans le domaine des ressources génétiques forestières, conformément aux priorités et recommandations de ses Etats Membres, sous la direction technique et scientifique générale du Groupe des ressources génétiques forestières, a pour but de fournir un appui technique et scientifique aux instituts nationaux dans les pays membres en matière de conservation, gestion, utilisation durable et développement des ressources génétiques forestières. L'aspect le plus important de ce soutien, qui se fait en coordination avec les partenaires internationaux, est le transfert d'informations, de savoir-faire et de technologies entre pays, par la mise en place de réseaux et de jumelages. Prospection, récolte, évaluation des ressources génétiques forestières 16. Les premiers essais internationaux de provenance (à partir de semences), qui visaient la prospection, la conservation et la meilleure utilisation de la variation génétique des essences forestières, furent réalisés il y a cinquante ans sous l'égide de l'Union internationale des instituts de recherche forestière (IUFRO). Ce travail de pionnier, qui a été poursuivi depuis par l'IUFRO en collaboration avec la FAO et les instituts nationaux concernés, s'est concentré sur les essences des régions tempérées et boréales ayant une importance économique. Les activités ont ensuite été étendues aux essences importantes du point de vue socio-économique dans d'autres écorégions du globe. La conservation des ressources génétiques 17. Pendant plusieurs décennies, la FAO a activement contribué à orienter et faire progresser les méthodes pour la conservation des ressources génétiques forestières, y compris la conservation ex situ sous forme de semence, de pollen, de tissu et de collections vivantes. Depuis le début des années 80, un accent spécial a été mis sur la conservation in situ4. La FAO, en collaboration avec l'IPGRI5 et d'autres centres compétents du GCRAI6, l'IUFRO et le Centre DANIDA de semences forestières (Danemark), travaille à la mise au point d'un guide pratique de la conservation in situ des ressources génétiques forestières. Le guide complétera des documents antérieurs tels que Ressources phytogénétiques - leur conservation in situ au service des besoins humains (FAO 1989); et l'Etude FAO: Forêts N_ 107 Conservation des ressources phytogénétiques dans l'aménagement des forêts tropicales - principes et concepts (FAO 1994). Dissémination de l'information 18. Depuis 1993, le Département des forêts de la FAO met en place un Système mondial d'information sur les ressources génétiques forestières (REFORGEN) en collaboration étroite avec les instituts nationaux des pays membres et les organisations internationales concernées. Les informations contenues dans la base de données REFORGEN ont été fournies par les Etats Membres en réponse à un questionnaire sur les ressources génétiques forestières, complété par trois séminaires internationaux (voir paragraphe 26) et des données recueillies pour préparer la Conférence de Leipzig. 19. Le système REFORGEN fournira un appui aux décisions politiques et techniques en matière de conservation des ressources génétiques aux niveaux national, régional et international. Il est prévu d'actualiser périodiquement ces informations en utilisant les mécanismes disponibles à la FAO. 20. Dans le but de promouvoir le dialogue international sur les résultats de la recherche et sur les expériences des programmes nationaux, la FAO publie un Bulletin d'information annuel, Ressources génétiques forestières. Ce Bulletin, et d'autres informations pertinentes, sont depuis peu disponibles sur Internet, avec création d'une page d'accueil FAO sur les ressources génétiques forestières. La collaboration internationale 21. Etant donné l'expansion des activités et le nombre croissant d'organisations et d'instituts travaillant sur des aspects divers des ressources génétiques forestières, il est de plus en plus nécessaire de collaborer pour élaborer des plans et programmes bénéficiant d'une bonne coordination à l'échelon mondial. Les institutions compétentes en matière de ressources génétiques forestières doivent aussi maintenir un contact étroit avec d'autres groupes concernés, dans le secteur forestier et au dehors. 22. La FAO travaille en contact étroit avec un certain nombre d'institutions régionales et bilatérales et d'organisations internationales, notamment l'UNESCO, le PNUE et l'UICN. Récemment, des contacts ont également été noués avec le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique. Cette collaboration internationale doit être poursuivie, étendue et encore renforcée. 23. La FAO maintient une collaboration étroite avec l'IUFRO et quelques centres du GCRAI (en particulier l'IPGRI, le CIFOR7 et le CIRAF8) et d'autres groupes pertinents, y compris des universités et des instituts nationaux de recherche forestière ayant une vocation et une expérience spécifique dans le domaine des ressources génétiques forestières. A cet égard, la FAO a l'intention de collaborer avec l'IUFRO (Division 2) à l'organisation d'une Conférence internationale sur l'amélioration des essences arborées, qui devrait avoir lieu en septembre 1998. L'assistance technique à travers des projets de terrain 24. La FAO collabore directement avec les pays par le biais de projets d'assistance technique en matière de récolte, de production, de manutention et d'échange de semences; d'amélioration génétique et de sélection des essences forestières; de conservation des écosystèmes et des ressources génétiques forestières in situ et ex situ; et d'intégration des aspects de conservation de la diversité génétique dans les pratiques de gestion forestière et dans l'aménagement des zones protégées. Au cours des trois dernières années, cette assistance a été fournie grâce à quelque 60 projets de terrain. La Conférence de Leipzig sur les ressources phytogénétiques 25. La quatrième Conférence technique internationale sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture, organisée à Leipzig, Allemagne (17-23 juin 1996), dans le cadre de la Commission des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture de la FAO, a fondé ses délibérations sur deux documents principaux: le Rapport sur l'état des ressources phytogénétiques dans le monde et le Plan d'action mondial pour la conservation et l'utilisation des ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture. Ces documents ont été compilés à partir de plus de 150 rapports nationaux et d'informations fournies par 11 colloques régionaux et sous-régionaux sur les ressources phytogénétiques, centrés largement mais non exclusivement, sur les espèces cultivables. 26. Trois ateliers internationaux sur les ressources génétiques forestières furent organisés, en collaboration avec la FAO, pour préparer la Conférence de Leipzig:
Ces ateliers ont fourni, pour chacune des régions couvertes, des informations sur les activités et priorités dans le domaine des ressources génétiques forestières, et plus généralement, des "modèles" à envisager pour répéter l'initiative dans d'autres écorégions. 27. Cependant, la Conférence de Leipzig a adopté un Plan d'action mondial pour la conservation et l'utilisation durable des ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture qui affirme, dans l'introduction: "La foresterie ne sera pas incluse dans le Plan d'action mondial ... étant entendu que cette question pourrait être reprise ultérieurement, à la lumière des travaux du Groupe intergouvernemental sur les forêts, créé par la Commission du développement durable sur cette question". PROPOSITION D'UN PLAN D'ACTION MONDIAL POUR LA CONSERVATION ET L'UTILISATION DURABLE DES RESSOURCES GENETIQUES FORESTIERES 28. Les ressources génétiques forestières n'ont pas été explicitement incluses dans le plan de travail du Groupe intergouvernemental sur les forêts de la CDD et n'ont pas été explicitement étudiées par celui-ci. 29. La nécessité d'un plan d'action mondial sur les ressources génétiques forestières a été soulignée par la neuvième session du Groupe FAO d'experts des ressources génétiques forestières (Rome, octobre 1995). Le travail réalisé pour préparer la Conférence de Leipzig et, au cours des années, par le Groupe d'experts des ressources génétiques forestières et par des instituts nationaux et internationaux dans le monde entier, donne une assise solide à cet instrument. 30. Un plan d'action mondial sur les ressources génétiques forestières devrait être élaboré de toute urgence en collaboration et en consultation étroites avec les partenaires nationaux et internationaux et devrait viser à faciliter le renforcement et la rationalisation des activités futures dans ce domaine, à l'initiative des pays. 31. Un tel plan d'action mondial devrait être élaboré sur la base d'une série de plans d'action régionaux. Ces derniers devraient se fonder sur l'évaluation et l'analyse de toutes les informations disponibles, de sources diverses, sur l'état d'avancement des activités et les priorités nationales, régionales et internationales en matière de ressources génétiques forestières, et sur une série d'ateliers régionaux et écorégionaux à organiser à l'instar de ceux de 1995, mentionnés ci-dessus. CONCLUSIONS 32. L'affirmation croissante de l'importance du développement durable a entraîné des appels à l'action dans le domaine de la conservation, de l'aménagement et de l'utilisation durable des forêts, y compris leurs ressources génétiques. Ces appels ont eu le mérite d'occasionner, dans le monde entier, un renforcement des programmes sur les ressources génétiques forestières. Un plan d'action mondial dynamique et participatif pour la conservation et l'utilisation durable des ressources génétiques forestières devrait être élaboré afin de poursuivre le double objectif de renforcer les mécanismes de collaboration internationale existants et de soutenir les programmes nationaux sur les ressources génétiques forestières. 33. Le Comité voudra peut-être recommander que le Groupe d'experts des ressources génétiques forestières (paragraphes 8-14) continue de fournir des avis à la Commission des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture dans son domaine de compétence, au moins en attendant que la Commission décide éventuellement d'instituer officiellement un groupe de travail sectoriel technique intergouvernemental sur les ressources génétiques forestières. A cet égard, la Commission peut souhaiter recommander que le Groupe soit chargé d'examiner le mandat d'un tel groupe de travail à sa prochaine session (la dixième, en 1997). 34. Le Comité souhaitera peut-être recommander que la FAO, en concertation avec ses partenaires nationaux et internationaux, travaille activement à la mise au point d'un plan d'action mondial pour la conservation et l'utilisation durable des ressources génétiques forestières (paragraphes 27-31), dans le cadre général de la Commission des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture et sous la direction technique et scientifique du Groupe d'experts des ressources génétiques forestières. Il peut aussi souhaiter recommander que l'action dans ce domaine démarre par une série d'ateliers régionaux sur les ressources génétiques forestières qui permettront d'évaluer et d'établir les priorités.
1. Propositions de Programme mondial destiné à assurer une meilleure utilisation des ressources génétiques forestières. Information sur les ressources génétiques forestières No 4, p. 1-54, FAO 1975. 2. CL 110/Rep, paragraphe 3 i) 3. CL 100/Rep, paragraphe 5 4. La conservation in situ suppose le maintien suivi d'une population au sein de la communauté dont elle fait partie, et dans le milieu auquel elle est adaptée. L'un des principaux avantages de la conservation in situ des ressources génétiques forestières est qu'avec un aménagement approprié, la conservation génétique est généralement compatible avec l'utilisation commerciale de la forêt. 5. Institut international des ressources phytogénétiques. 6. Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale. 7. Centre pour la recherche forestière internationale. 8. Conseil international pour la recherche en agroforesterie. |