INTRODUCTION
A sa deuxième session, en 1974, le Comité a
demandé que l'ordre du jour de toutes les sessions
des commissions régionales des forêts comporte
un point intitulé "Questions à renvoyer
à l'examen du Comité des forêts" et que
la partie correspondante de leur rapport lui soit soumise
à la session suivante. La présente note
récapitule les principales questions
intéressant le Comité des forêts
abordées par ces commissions régionales, ainsi
que par d'autres organes statutaires de la FAO traitant des
forêts, aux réunions tenues depuis la
dernière session du Comité en 1995.
QUESTIONS PORTEES A L'ATTENTION DU COMITE
PAR LES COMMISSIONS REGIONALES DES FORETS
Commission des forêts et de la
faune sauvage pour l'Afrique
1. La Commission des forêts et de la faune sauvage
pour l'Afrique, qui a tenu sa dixième session
à Sanbonani (Afrique du Sud) du 27 novembre au 1er
décembre 1995, a formulé les recommandations
ci-après:
Situation des forêts et de la faune sauvage dans
la région
-que les Etats Membres de la FAO intensifient
leurs efforts en vue d'évaluer les ressources
forestières de la région, aux fins de la
gestion durable des forêts;
-que les pays membres, en coopération avec la FAO
et d'autres organisations internationales, donnent aux
forestiers une formation spéciale en matière
de comptabilité des ressources naturelles et de
l'environnement, ainsi que de gestion financière,
afin de valoriser la foresterie dans les programmes
nationaux;
-que les Etats Membres poursuivent le processus de
décentralisation, mais d'une manière
judicieuse, afin d'éviter la surexploitation des
ressources forestières, et que la FAO produise et
diffuse des informations sur le rôle des diverses
parties intéressées, pour aider les pays
à élaborer des stratégies en vue de
décentraliser leurs programmes forestiers;
-que les pays membres redoublent d'efforts dans le
domaine de la formation classique, bien conçue et
ciblée, et que la FAO contribue à coordonner
les réseaux d'enseignement professionnel et de
recherches forestières dans la région;
-que les pays membres mettent en place et renforcent les
mécanismes d'autofinancement pour la gestion durable
des ressources forestières dans la région et
que la FAO joue le rôle de chef de file dans
l'élaboration d'une stratégie concernant les
options financières;
-que la FAO et les pays africains intensifient leurs
efforts afin d'accroître la contribution de l'Afrique
aux grandes questions internationales.
Progrès réalisés en
matière de développement durable des
forêts dans le contexte du suivi de la CNUED
-que la FAO et d'autres partenaires explorent
tous les moyens possibles pour renforcer la participation de
l'Afrique au Groupe spécial intergouvernemental sur
les forêts.
Critères et indicateurs d'une gestion durable
des forêts en Afrique
-afin de pouvoir étudier plus à
fond le rapport de la réunion d'experts sur les
critères et indicateurs de la gestion durable des
forêts dans les zones sèches de l'Afrique, que
ce rapport soit reproduit et envoyé aux pays pour
examen, améliorations et/ou adaptation
ultérieure au niveau national et que la FAO et le
PNUE continuent de suivre de près et d'appuyer le
processus.
Investissements dans le secteur forestier en
Afrique
-que la FAO, en collaboration, le cas
échéant, avec d'autres organisations
internationales:
- aide les pays à renforcer leurs
capacités dans des domaines tels que la
mobilisation des fonds et la création de
conditions propres à attirer des financements vers
le secteur forestier;
- tienne les pays membres au courant des
priorités, politiques et mécanismes des
donateurs et des institutions multilatérales de
financement dans le domaine de la foresterie, notamment
en publiant des renseignements sur la question;
- tire parti de sa décentralisation en cours
pour mieux aider les pays africains à mobiliser
des fonds, de préférence en
coopération avec des institutions
régionales, comme la Banque africaine de
développement;
- cherche à influencer l'opinion des principaux
décideurs au niveau international dans la
communauté des donateurs en faveur du secteur
forestier de l'Afrique.
Commission des forêts pour l'Asie
et le Pacifique
2. La Commission des forêts pour l'Asie et le
Pacifique, qui a tenu sa seizième session à
Yangon (Myanmar) du 15 au 20 janvier 1996, a formulé
les recommandations ci-après:
Suite donnée aux accords de la CNUED sur la
foresterie
-que la FAO crée un groupe de travail
ad hoc pour renforcer l'activité de la
Commission en matière de mise au point de techniques
d'exploitation soucieuses de l'environnement, en envisageant
notamment la possibilité d'élaborer un code
d'usages régional pour l'exploitation
forestière en Asie et dans le Pacifique. Le code
pourrait s'inspirer des codes d'exploitation du bois
déjà existants et les compléter, comme
le code sous-régional du Pacifique Sud et divers
codes nationaux.
Préparatifs d'une consultation internationale
d'experts sur l'aménagement des zones
protégées et le développement rural
- que la FAO accorde la priorité aux
aspects suivants de l'aménagement des zones
protégées: i) renforcement et sauvegarde des
connaissances indigènes en matière de gestion
des ressources naturelles; ii) amélioration des
infrastructures rurales; iii) reconnaissance des droits
locaux traditionnels; iv) gestion de l'écotourisme de
façon à ce qu'il soit écologiquement
durable et culturellement acceptable; v) lutte contre les
menaces que font peser sur les écosystèmes
naturels les ravageurs, les prédateurs introduits et
aux autres facteurs exogènes; et vi) promotion de la
collaboration multinationale, notamment pour étudier
les aspects transfrontières de l'aménagement
des zones protégées.
Renforcement du rôle des commissions
régionales des forêts
- que les membres de la Commission fassent
eux-mêmes en sorte que ses activités soient
suffisamment importantes et intéressantes pour
attirer tous ses pays membres. Parmi les activités
ayant un si vaste intérêt, on peut citer
l'analyse et l'échange d'expériences
concernant des projets menés à bien dans les
Etats Membres;
- d'adopter les approches ci-après qui pourraient
améliorer son fonctionnement: i) élaboration
de programmes techniques intersessions et, s'il y a lieu, de
nouveaux mécanismes de financement pour soutenir de
tels programmes; ii) échange plus intense
d'informations avec d'autres CRF; iii) interaction avec
d'autres comités et commissions de la FAO dans la
région s'occupant du secteur étroitement
lié à l'agriculture; iv) désignation de
points focaux nationaux pour faciliter les contacts
concernant les travaux de la Commission; v) planification
à terme précise pour toutes les
activités de la Commission; vi) promotion de
l'utilisation de nouvelles technologies telles que le
courrier électronique afin de faciliter la
communication et l'échange d'informations entre les
membres; et vii) échange d'experts entre les pays
membres de la Commission;
- qu'à chaque session des occasions
supplémentaires soient fournies aux participants pour
donner des informations sur des faits nouveaux importants,
peut-être grâce à des
présentations faites en dehors du calendrier
ordinaire de la session.
Proposition concernant une étude des
perspectives du secteur forestier de la région
Asie-Pacifique
- La Commission a recommandé la mise
en oeuvre de la proposition. Elle a reconnu son
utilité dans le contexte des efforts
déployés actuellement pour renforcer les
commissions régionales des forêts et son propre
désir de mieux cerner les problèmes
régionaux. Elle a également reconnu qu'en
raison de la croissance impressionnante du secteur forestier
dans la région Asie-Pacifique et de la place faite
à la foresterie sur la scène internationale,
l'exécution de l'étude serait une contribution
importante à la prise de décisions concernant
des problèmes nationaux, régionaux et
mondiaux.
Commission des forêts pour
l'Amérique latine et les Caraïbes
3. La Commission des forêts pour l'Amérique
latine et les Caraïbes, qui a tenu sa
dix-neuvième session à Panama (Panama) du 17
au 21 juin 1996, a formulé les recommandations
ci-après:
Renforcer le rôle des commissions
régionales des forêts
- ayant indiqué que la mondialisation
socio-économique et environnementale faisait
naître de nouvelles possibilités dans la
région qui favorisaient la création
d'importants groupes sous-régionaux, tels que ceux
d'Amérique centrale, du Cône Sud, des
Caraïbes et le Traité amazonien de
coopération et que ceux-ci lançaient parfois
des initiatives écologiques et forestières
importantes et pouvaient ainsi contribuer à stimuler
le travail des Commissions, la Commission a
recommandé que ces groupes aient toute latitude,
durant les prochaines sessions de la CFALC, d'exprimer leurs
préoccupations majeures afin de pouvoir se concerter
et coordonner des programmes et des actions de
développement régional en matière de
foresterie;
- reconnaissant que le développement de la
foresterie fait intervenir un vaste éventail de
groupes sociaux et institutionnels, la Commission a
recommandé que les gouvernements les encouragent
à participer à ses débats afin que
leurs points de vue soient transmis ensuite aux
représentations gouvernementales et, à cette
fin, que l'ordre du jour provisoire de ses sessions soit
rédigé en collaboration avec les groupes
invités à y prendre part, et que les aspects
techniques et de politique générale
particulièrement pertinents y soient inscrits;
- le Bureau régional de la FAO devrait être
capable de mettre en place, à un coût
raisonnable, un système d'information
interrégional sur les forêts qui faciliterait
la participation aux activités intersessions de la
Commission prévues, conformément à son
mandat. Dans le but de dynamiser son action, la Commission a
recommandé d'établir, en tant que partie
intégrante de sa structure, des mécanismes
sous-régionaux pour traiter de façon plus
approfondie de questions spécifiques liées au
développement durable des forêts, et pour
renforcer le niveau de coopération, de coordination
et d'information entre les pays et faciliter la
participation de la région à d'autres organes
régionaux ou mondiaux; et, par conséquent,
elle a recommandé aux Etats Membres et à la
FAO de créer officiellement des mécanismes
sous-régionaux qui s'occupent efficacement des
activités intersessions de la CFALC par
l'intermédiaire des groupes ci-après:
Amérique centrale et Mexique, Caraïbes, Amazonie
et Cône Sud;
- consciente que certains Etats Membres n'avaient pas
pris part à la dix-neuvième session, la
Commission a recommandé que les questions et
activités énumérées au
paragraphe 32 de son rapport soient communiquées au
plus tôt à tous les Etats Membres.
Séminaire organisé pendant la session
sur le financement du développement du secteur
forestier
- que la FAO étudie les
mécanismes internes de financement qui ont
été utilisés avec succès dans le
secteur forestier de certains pays de la région et
ailleurs, et fasse connaître ses conclusions;
- que la FAO soutienne les études et initiatives
régionales et sous-régionales sur le
financement public et privé de la mise en valeur des
forêts;
- que la FAO organise un séminaire régional
ou des séminaires sous-régionaux pour examiner
la question de plus près, étant donné
son importance et son intérêt.
Suite donnée aux recommandations de la
dix-huitième session de la Commission
- ayant été informée
qu'en raison de restrictions budgétaires, il n'a pas
été possible de convoquer une réunion
régionale sur les politiques et la législation
forestières, et le renforcement des systèmes
d'aménagement stratégiques et
opérationnels, la Commission a recommandé de
prendre en compte l'allocation de fonds pour cette
activité dans le budget de l'exercice 1998-99;
- ayant été informée qu'en
application de la recommandation 3 de sa dix-huitième
session, la FAO avait signé un projet de soutien des
PAFN avec le Gouvernement des Pays-Bas, et que les fonds
seraient dégagés lors de l'entrée en
fonctions d'un spécialiste régional des
forêts chargé de coordonner les
activités du projet et d'appuyer le renforcement des
PAFN au niveau des pays, la Commission a recommandé
et demandé que la FAO accélère la
procédure en réponse aux besoins
exprimés par les pays afin de démarrer le
projet.
Activités forestières dans la
région
- que ces priorités soient incluses
dans les activités du Programme ordinaire et du
Programme de terrain de l'Organisation; la Commission a
aussi souligné le rôle fondamental que la FAO
devrait jouer pour identifier et assurer les instruments
techniques, institutionnels et les moyens d'action afin de
garantir l'aménagement judicieux des ressources
forestières de la région dans
l'intérêt de la société;
- ayant noté que les restrictions
budgétaires continues constituaient l'un des
principaux obstacles empêchant la FAO de fournir un
soutien adéquat aux pays, la Commission a
recommandé aux pays de chercher à obtenir, par
l'intermédiaire de leurs Représentants
à Rome, une augmentation du budget au profit des
activités du Département des forêts dans
la région;
- consciente des possibilités de
coopération existant dans la région, compte
tenu des capacités nationales, et ayant accueilli
favorablement les propositions du Brésil, du Chili,
de Cuba et du Mexique, auxquelles viendront par la suite
s'ajouter celles d'autres pays, la Commission a
recommandé à la FAO de fournir, par le biais
de la CTPD, des mécanismes appliqués
permettant d'intensifier la collaboration; et, en outre, de
prendre des mesures pour renforcer le secteur forestier et
démontrer ainsi l'importance des ressources
forestières en tant qu'instrument de
développement national et d'intégration
régionale et sous-régionale;
- que les délégués, pour leur part,
fassent tout leur possible pour que leurs gouvernements
respectifs reconnaissent au secteur forestier un statut
légitime; que la FAO suive une ligne de conduite
similaire avec les gouvernements, et qu'elle continue
à chercher des moyens de réduire les
coûts des projets du PCT en recourant davantage
à la CTPD, ce qui augmenterait le nombre de projets
sans grever outre mesure le budget; également que la
FAO et les pays trouvent ensemble d'autres solutions pour la
formulation et la négociation de projets qui seraient
financés par des sources extérieures, afin
d'améliorer et d'élargir le programme de
terrain et de l'adapter aux besoins des pays.
Commission européenne des
forêts
4. La Commission européenne des forêts a
tenu sa vingt-huitième session conjointement avec la
cinquante-quatrième session du Comité du bois
de la Commission économique pour l'Europe à
Genève (Suisse) du 23 au 27 septembre 1996. La
réunion conjointe a formulé les conclusions
ci-après:
Thème spécial: situation de la femme
dans le secteur forestier
- que la FAO tienne compte de cette question
lors de l'établissement du nouveau Programme de
travail et budget pour 1998-1999. Il a également
été demandé aux organisateurs du
onzième Congrès forestier mondial d'accorder
l'attention voulue à cette question.
Renforcement du rôle des Commissions
régionales des forêts (CRF)
- la réunion a approuvé les
propositions présentées par la FAO et
souligné qu'il était important d'identifier
les particularités régionales et
d'entreprendre des activités dans ces domaines. Un
des principaux rôles des CRF, selon plusieurs
délégations, est d'élaborer un point de
vue régional et de le présenter à des
organismes mondiaux comme le COFO. L'importance que
revêt l'établissement d'un programme
d'activités intersessions (comme c'est le cas pour la
Commission européenne des forêts et la
Commission des forêts pour l'Amérique du Nord)
a été mentionnée.
Principales conclusions et incidences de l'Etude sur
les tendances et les perspectives du bois en Europe: vers le
XXIe siècle (ETTS V)
- que la FAO organise, comme suite à
cette étude, une réunion d'experts sur les
études prospectives à l'échelle
mondiale et à l'échelle régionale.
Commission des forêts pour le
Proche-Orient
5. La Commission des forêts pour le Proche-Orient,
qui a tenu sa douzième session au Caire (Egypte) du
21 au 24 octobre 1996, a formulé les recommandations
ci-après:
Critères et indicateurs de l'aménagement
durable des forêts au Proche-Orient
- qu'une formation soit donnée en
matière d'application de critères et
d'indicateurs de l'aménagement durable des
forêts au Proche-Orient, cette formation étant
conçue à l'intention de forestiers à
différents niveaux, y compris le personnel de niveau
intermédiaire chargé des activités
techniques d'aménagement des forêts;
- afin d'assurer le suivi de l'application de ces
critères et indicateurs dans la région, que
chaque pays nomme un coordonnateur national qui serait
responsable des activités de suivi et veillerait
ainsi à l'élaboration rapide de ces
critères et indicateurs puis à leur
application;
- dans le cadre des activités de suivi, que les
pays intéressés organisent des
séminaires régionaux afin d'étudier les
progrès accomplis par chacun d'eux dans l'application
des critères et indicateurs, et de communiquer leurs
expériences pour pouvoir, par la suite,
élaborer une série de critères et
indicateurs communs pour la région ou les
sous-régions. Les pays, de préférence
organisés en groupements régionaux ou
sous-régionaux, devraient unir leurs efforts afin
d'obtenir un soutien et des crédits internationaux
qui permettraient à chacun d'eux d'appliquer ces
critères et indicateurs à l'échelle
nationale et au niveau des unités
d'aménagement forestier; et que la FAO aide ses Etats
Membres à obtenir des crédits internationaux
à cet effet.
Renforcement du rôle des Commissions
régionales des forêts (CRF)
- lors de l'examen des obstacles qui peuvent
empêcher la participation des pays, y compris les
problèmes de financement quie handicapent de nombreux
pays de la région, qu'un financement pour la
participation aux sessions de la CFPO soit recherché
auprès de donateurs ou d'institutions donatrices
ainsi que par l'intermédiaire de projets FAO
pertinents en cours;
- qu'à l'avenir, l'ordre du jour soit
établi par le Bureau de la Commission, en
consultation avec les pays membres et la FAO.
Suivi des recommandations adressées à la
FAO par la Commission à sa onzième session
- notant que les mesures prises pour donner
suite aux recommandations de sa dernière session
avaient été limitées en raison du
manque de fonds et de l'absence du Fonctionnaire
régional - Forêts, la Commission a
recommandé que cette question soit renvoyée
à sa prochaine session.
Activités de la FAO en matière de
foresterie dans la région
a) Examen des activités
1992-93/1994-95 et programme de travail pour 1996-97
- que des mesures soient prises en vue d'obtenir une
augmentation des allocations budgétaires à
l'appui des activités du Département des
forêts dans la région par
l'intermédiaire des organes directeurs pertinents de
la FAO.
b) Opérations de terrain en matière de
foresterie dans la région
- que la FAO et les pays collaborent étroitement
pour la formulation et la négociation de projets
destinés à être financés par des
sources extérieures, afin d'améliorer et
d'élargir le programme de terrain et de le faire
correspondre aux besoins des pays, notamment en ce qui
concerne l'appui à la recherche appliquée en
foresterie, le développement et l'aménagement
des zones protégées et la gestion des feux de
forêt.
Commission des forêts pour
l'Amérique du Nord
6. La Commission des forêts pour l'Amérique
du Nord, qui a tenu sa dix-huitième session à
Asheville, en Caroline du Nord (Etats-Unis
d'Amérique) du 18 au 22 novembre 1996, a
formulé les recommandations ci-après:
Rapport régional de la CFAN pour le SOFO
'97
- tout en se déclarant
préoccupée du fait que les populations
urbaines ne comprennent pas suffisamment bien la
complexité des problèmes de conservation des
forêts, la Commission a recommandé que les
Etats Membres poursuivent leurs efforts visant à
diffuser une information sur les problèmes et
activités prioritaires.
Activités de foresterie de la FAO
présentant un intérêt pour la
région
- tout en se félicitant du rapport sur
les activités de la FAO présentant un
intérêt pour la région, mais en faisant
observer qu'un grand nombre de ces activités ne sont
pas bien connues dans la région, la Commission a
recommandé qu'une information sur les
activités de la FAO soit largement diffusée
dans la région.
Renforcement du rôle des Commissions
régionales des forêts (CRF)
- que la FAO contribue à
l'élaboration d'une stratégie
forestière mondiale visant à aider les CRF
à planifier leur travail dans un contexte
d'harmonisation et de coordination, ce qui favoriserait la
réalisation d'objectifs communs;
- que la FAO désigne un Fonctionnaire
régional - Forêts pour aider la CFAN à
mener à bien ces initiatives. Une description de
poste sera soumise à la FAO pour examen;
- conformément aux buts que s'est fixés la
FAO de renforcer les Commissions régionales des
forêts, que la FAO fournisse des fonds afin de
soutenir le fonctionnement des groupes d'étude.
QUESTIONS INTERESSANT LE COMITE DES
FORETS TRAITEES PAR D'AUTRES ORGANES STATUTAIRES DE LA FAO
DANS LE DOMAINE DES FORETS
Comité consultatif de la
pâte et du papier
7. Le Comité consultatif de la pâte et du
papier a tenu sa trente-septième session à
Marrakech (Maroc) les 24 et 25 avril 1996.
8. Le Comité a approuvé la poursuite de
l'Etude mondiale sur l'approvisionnement en fibres, qui
analysera l'offre de fibres et, dans une moindre mesure, la
demande des industries forestières jusqu'à
l'an 2010; cette étude portera à la fois sur
les fibres provenant de forêts naturelles et de
forêts artificielles, du recyclage et des
résidus industriels. Le Comité est convenu
d'étendre ses activités à d'autres
secteurs des industries forestières, et
d'élargir sa composition tout en respectant
l'équilibre entre experts de pays en
développement et de pays développés,
ainsi qu'entre producteurs et consommateurs de produits
forestiers. Des membres du Comité ont
encouragé la FAO à faire rapport sur ses
réalisations et les activités qu'elle
mène actuellement dans le domaine de
l'aménagement durable des forêts à
l'échelle mondiale, y compris les activités
connexes relatives à la certification du bois.
Groupe d'experts des ressources
génétiques forestières
9. Le Groupe FAO d'experts des ressources
génétiques forestières, qui a tenu sa
neuvième session à Rome du 3 au 5 octobre
1996, a formulé les recommandations
ci-après:
- que le programme de travail de la FAO
tienne dûment compte de l'augmentation des demandes de
soutien à l'action mondiale dans le domaine des
ressources génétiques forestières, de
l'expansion du champ couvert par les activités
intéressant les ressources génétiques
forestières et de leur nature spécifique, qui
exige des connaissances techniques et scientifiques
spécialisées;
-que la FAO continue à jouer le rôle de chef
de file au niveau international et à servir de point
de référence pour la communauté
mondiale dans le domaine des ressources
génétiques forestières, dans lequel la
compétence de l'Organisation est reconnue de
façon générale;
-que les relations entre scientifiques, l'estime mutuelle
et la bonne volonté générale qui
existent dans la communauté des spécialistes
des ressources génétiques forestières,
qui entretiennent généralement des rapports
étroits, soient favorisées et utilisées
au profit du développement durable des forêts
dans le monde entier;
-que la FAO, soutenue par la communauté mondiale
des spécialistes des ressources
génétiques forestières, contribue
à assurer qu'une information technique et
scientifique sérieuse en matière de
génétique soit mise à la disposition
des instances qui prennent les décisions concernant
les critères et indicateurs de l'aménagement
forestier durable et les variables à évaluer
dans le cadre des enquêtes nationales,
régionales et mondiales sur les ressources;
-que la FAO aide les pays, comme de besoin, à
élaborer ou à renforcer leurs
stratégies et plans d'action nationaux pour la
conservation, le développement et l'utilisation
durable des ressources génétiques
forestières et à intégrer ces plans
d'action dans la planification générale de
l'utilisation des terres, afin d'assurer leur
complémentarité avec les stratégies
nationales en matière d'agriculture, de foresterie et
de développement environnemental;
que la FAO, en collaboration avec ses partenaires
internationaux, et avec l'aide des membres du présent
groupe, contribue à sensibiliser davantage les pays
membres à la nécessité d'assurer la
présence à la quatrième
Conférence technique internationale sur les
ressources phytogénétiques, de
délégations nationales chargées de
couvrir, ou connaissant bien, les problèmes et
priorités en matière de ressources
génétiques forestières, et conscientes
de la contribution que le secteur forestier peut, et doit,
faire au développement général des
nations dans le domaine couvert par la Conférence;
-comme suite à la quatrième
Conférence technique internationale sur les
ressources phytogénétiques, que la FAO
contribue à l'organisation d'ateliers pour discuter
des programmes et priorités dans le domaine des
ressources génétiques forestières
tropicales et subtropicales, sur le même modèle
que ceux qui avaient été organisés ou
projetés en 1995 pour les zones boréale et
tempérée et pour les ressources
génétiques forestières
européennes;
-qu'un soutien continue d'être accordé, de
façon équilibrée, aux activités
intéressant les ressources génétiques
forestières dans les zones tropicales humides, les
zones tropicales sèches et les zones subtropicales,
et que les échanges d'informations et de
matériel génétique à
l'intérieur de ces zones et entre elles, selon les
cas, soient vivement encouragés; en outre, le Groupe
a souligné la nécessité de continuer
à accorder l'attention voulue aux zones où la
végétation est marginale dans toutes les
régions écologiques, et en particulier aux
terres improductives et aux déserts froids;
-que la FAO contribue à soutenir les
réseaux et les jumelages d'institutions de pays
développés et en développement, afin de
promouvoir activement le partage et le transfert
d'expériences, de technologies et de savoir-faire;
-que les activités conduites dans le cadre du
réseau international sur le margousier soient
poursuivies;
-que la FAO prenne des mesures afin de coordonner et de
catalyser l'action dans le domaine de la conservation et de
l'utilisation durable des essences d'acajou, en concentrant
initialement son attention sur les essences de genres
néotropicaux de la famille des
méliacées. Par la suite, les activités
devraient être élargies aux régions
Asie-Pacifique et Afrique.
Comité consultatif de
l'enseignement forestier
10. Le Comité consultatif de l'enseignement
forestier (ACFE) a tenu sa dix-huitième session
à Santiago (Chili) du 11 au 14 novembre 1996.
Quarante délégués, dont 29 provenaient
de pays en développement, ont participé
à la réunion, qui a essentiellement
porté sur la révision des programmes
d'étude et l'éducation permanente. Cinq
groupes de travail ont proposé des recommandations
qui ont été approuvées en séance
plénière:
Conséquences de l'évolution des
dispositions institutionnelles et de financement pour les
universités, les collèges et les
départements d'enseignement forestier
- la FAO devrait encourager la mise en place
de solides organisations forestières dans chaque
pays, qui pourraient définir le contenu et la
qualité de l'enseignement forestier au niveau
professionnel;
Incidences de l'évolution de la technologie
informatique sur la nature et les modalités de
l'enseignement forestier
- la FAO devrait remplir le rôle de
point focal pour l'établissement des liens
nécessaires au téléenseignement
multimédiatique ainsi que de réseaux
internationaux à cet effet. Elle devrait
insérer dans son site sur le web un tableau
d'affichage pour l'enseignement forestier et, si
nécessaire, fournir un gestionnaire de listes et un
serveur pour le web;
Rôle de l'éducation permanente
- la FAO et le Comité, en
collaboration avec d'autres partenaires, devraient chercher
à définir les besoins de formation dans le
secteur de l'éducation permanente et son
évolution probable;
Incorporation effective des fonctions sociales de la
foresterie dans les programmes d'étude
- le Comité a recommandé que
soit ménagées dans les programmes
d'études des possibilités de formation sociale
dans le cadre de projets concrets et que les
étudiants puissent avoir des contacts avec le grand
public représentant l'entière gamme des
participants au secteur forestier;
Enseignement technique et son évolution
- la FAO et le Comité devraient
inclure cette question à l'ordre du jour de la
prochaine réunion.
Commission internationale du peuplier
11. La vingtième session de la Commission
internationale du peuplier (CIP), la trente-huitième
session de son Comité exécutif et les
réunions de ses cinq groupes de travail ont eu lieu
à Budapest (Hongrie) du 1er au 4 octobre 1996. Un
nouveau pays, l'Afrique du Sud, a été admis
à la qualité de membre de la CIP, qui compte
donc maintenant 36 Etats Membres. Environ 200
délégués provenant de 30 pays ont
participé aux réunions, dont deux se sont
tenues conjointement avec tous les groupes de travail.
12. La première réunion du
prédécesseur de la CIP avait eu lieu en France
en 1947 et les participants ont donc examiné les
propositions présentées pour
célébrer le cinquantième anniversaire
de cet événement lors du Congrès
forestier mondial qui aura lieu en Turquie en octobre 1997.
13. On a souligné l'importance que revêtent
les plantations d'espèces à croissance rapide,
gérées de façon intensive - notamment
de peupliers et de saules - destinées a
approvisionner les industries en matières
premières comme moyen de réduire les pressions
exercées sur les forêts naturelles, à
l'instar des plantations de peupliers et de saules
génératrices de biomasse
énergétique n'ayant aucun effet sur le cycle
du carbone.
14. Des participants ont appelé l'attention sur
les risques de transfert de ravageurs et de maladies lors de
l'échange international de matériel
génétique de peuplier ou de saule.
L'élaboration de directives pour le transfert sans
danger de matériel génétique de
salicacées, qui constitueraient une des séries
de directives techniques relatives au déplacement
sans danger de matériel génétique
(élaborées par l'IPGRI et la FAO) a
été recommandée.
15. La nécessité de continuer à
prévoir des budgets pour les programmes nationaux
à long terme de sélection et de conservation a
été soulignée. Les participants ont
noté avec satisfaction les activités
menées par la FAO en tant que Secrétariat de
la CIP pour soutenir les études visant à
surveiller la situation de Populus euphratica et
à élaborer des stratégies
générales de conservation; il a
été instamment demandé à la FAO
d'encourager des programmes de conservation actifs et
l'élaboration d'un projet pour soutenir la
conservation de cette essence ainsi que d'autres essences
menacées. Des recommandations visant à
sensibiliser les pays membres à la valeur des
collections ex situ et aux problèmes que pose
leur entretien ont également été
formulées.
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