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LA COOPÉRATION TECHNIQUE, SCIENTIFIQUE ET ÉCONOMIQUE DANS L'OCÉAN INDIEN

En 1971, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté une déclaration qui fait de l'océan Indien une zone de paix. L'auteur démontre que cette déclaration prépare la voie à la conclusion d'un accord international sur le maintien d'une telle zone, tandis qu'à court terme elle a pour but d'attirer politiquement l'attention sur cette région. Il énumère les différentes catégories d'Etats auxquels la déclaration s'adresse et il rappelle les efforts à peu près vains faits par les Etats-Unis pour préparer une Conférence internationale sur l'océan Indien. Il décrit ensuite la pression militaire exercée dans cette zone par les grandes puissances militaires et qui sert de toile de fond aux initiatives prises, parallèlement à celles des Nations Unies, par les pays de la région eux-mêmes pour en obtenir la démilitarisation.

L'auteur passe ensuite à une analyse détaillée des différentes étapes qui ont abouti à la première Conférence sur la coopération économique, scientifique et technique concernant les affaires maritimes dans l'océan Indien (connue comme IOMAC-I), dont la phase finale s'est tenue, au niveau ministériel, en janvier 1987. Il examine les délibérations de la Conférence et le document final qui a été adopté. Il fait observer que, malgré les défauts qui entachent souvent les instruments négociés par des Etats poursuivant des politiques et des objectifs divers, le document final montre clairement que les Etats participants ont effectivement le désir de mettre en route la coopération envisagée en 1982 par la Conférence des Nations Unies sur le droit de la mer et, surtout, de passer à une action concrète. Les résultats de la Conférence IOMAC-I mettent en évidence le rôle des institutions quand des Etats entreprennent de coopérer les uns avec les autres, ainsi que la nécessité, pour la plupart des Etats de la région, de disposer d'urgence d'informations essentielles sur les affaires maritimes.

L'auteur ajoute pour conclure que, par rapport aux objectifs de la Conférence IOMAC-I, les participants peuvent se targuer d'avoir remporté un certain succès, même s'il est modeste. Il insiste sur la nécessité de continuer sur la lancée et d'élargir cette coopération de façon à inclure non seulement les Etats appartenant à la région de l'océan Indien, mais aussi ceux qui ont une activité dans la région.


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